LA NOUVELLE ÉCONOMIE DE LA FRANCE POUR L’EMPLOI
EN 5 THÈMES ET 50 POINTS
Les quatre premiers thèmes points relevés ci-dessous sont la synthèse de l’ouvrage de 300 pages « Cinq ans, cinq millions d’emplois par le made in France » aux éditions Publibook, http://charlesedouardranchin.com/
Le dernier thème est une reprise de réflexions ou propositions menées par des économistes ou politiques liées directement à l’emploi ou visant à privilégier ce qui est produit en France
1- Le «contrat d’entente»
Le « contrat d’entente » est l’expression de l’investissement de l’État dans l’outil industriel. Il actionne par synergie le recrutement par l’Entreprise de demandeurs d’emploi. Toutes les forces s’y retrouvent, l’Entreprise par l’acquisition gratuite d’un nouvel outil, le salarié par un emploi durable et l’État qui trouve une réponse au chômage et aux jeunes sans formation. Les termes du contrat courent sur 5 ans
Le recrutement en entreprise
Le recrutement est fait en fonction des chiffres de l’entreprise (Chiffre d’affaire, montant de l’investissement, nombre d’employés actuels)
Le recrutement d’un chômeur à moins de 10 ans de la retraite sera exonéré à 75% des charges
Le recrutement d’un chômeur proche de la retraite qui formera un jeune sans formation sera totalement exonéré de charges et 25% de son salaire sera assumé par l’État
Une entreprise ayant des salariés à moins de 15 ans de la retraite bénéficiera de paliers d’exonération de charges
Un jeune sans formation sera totalement pris en charge pendant 2 ans par l’État
Les garanties de l’État
Un engagement sur la durée
Supporter les coûts d’un salarié en fonction de sa catégorie, qu’il soit dans « l’Entreprise » ou issu de la recherche d’emploi
Promouvoir la formation en entreprise pour les jeunes avec ou sans formation initiale, sans expérience
Permettre aux séniors, en recherche d’emploi ou non, qui ont une forte expérience dans « l’Entreprise » de travailler sereinement jusqu’à la retraite tout en formant un jeune de l’objectif précédent.
Au terme des 5 ans, l’Entreprise deviendra légalement propriétaire de la machine-outil financée par l’État
2 – Financer le nouvel Outil manufacturier et industriel
Le blocage du financement et l’appréhension d’une main-d’œuvre coûteuse ont mis en péril la totalité de l’écosystème industriel et manufacturier français. Aujourd’hui, l’automatisation a réduit le coût de la main-d’œuvre dans le produit final. Un produit fabriqué en France acquiert plus de valeur marketing que celui fabriqué ailleurs. C’est dans l’automatisation que se trouve une réponse pour la compétitivité d’un produit, permettant d’envisager la relocalisation d’usines
Le budget
Rassembler les aides actuelles directes ou indirectes dans un seul budget de 48 milliards/an
Diminuer le crédit d’impôt à l’innovation et Recherche et développement par l’augmentation de l’investissement dans la machine-outil
Mettre en place à travers du personnel issu de l’entreprise des pôles gratuits de conseils et d’accompagnement
Investir dans le nouvel outil manufacturier et industriel
Proposer aux entreprises différents paliers de financement, complet partiel ou à crédit préférentiel et sur 5 ans
Avoir un plan adapté à chaque entreprise à travers un nouvel organisme de gestion : le CI3E (Centre d’Investissement de l’État pour l’Économie et l’Entreprise)
Imposer le développement (en accentuant l’innovation, la recherche et développement) et la fabrication des nouvelles machines-outils en France
Garantir la pérennité
Chaque entreprise doit avoir accès au financement
Le financement de l’évolution du nouvel outil est garanti sur 10 ans
Au terme du financement, la machine-outil appartient à l’entreprise
3 – Relocaliser la production industrielle
Relocaliser est un moyen efficace d’augmenter ses capacités industrielles. Une automatisation des procédés de fabrication rend cette hypothèse viable et pérenne. Il faut relocaliser avec intelligence, au bon endroit en privilégiant les lieux où habitent les ouvriers et non l’inverse. C’est également l’occasion de mettre en avant le développement durable et de sauvegarder les terres agricoles en réutilisant préférentiellement les actuelles friches industrielles
Financement par l’État de la relocalisation
Identifier les besoins en main-d’œuvre de l’entreprise et privilégier celle qui est en recherche d’emploi donc immédiatement disponible
S’assurer du développement pérenne de la relocalisation
La formation
Mettre en place un plan de formations régionales pour le personnel, en correspondance avec les besoins présents et futurs de l’entreprise
La formation continue devient obligatoire dès le CAP
Localiser l’Entreprise au bon endroit sur le territoire
Le lieu d’implantation doit être proche du lieu d’habitation des employés
L’implantation doit se faire de prime abord sur les lieux de friches industrielles
Arrêt d’implantation d’usines sur des terres cultivables
Les garanties de l’État
L’État garantit pendant 5 ans aux entreprises nouvellement installées qu’il n’imposera pas de nouvelles législations qui leur seraient contraignantes au développement ou à l’investissement
L’entreprise ne pourra être bloquée dans son extension dans les 10 ans suivant sa réimplantation
L’État garantit la mise en place d’infrastructures adaptées aux besoins de l’implantation puis du développement
4 – Augmenter la production locale par la mise en place d’outils concrets
Comment peut-on augmenter la production locale et en escompter de la compétitivité si l’on est incapable de savoir ce qui y est fabriqué, comment, et par qui ? Pour investir au bon endroit en étant parfaitement efficace, il faut se doter de bases de données alimentées par des outils de management spécifiques.
Outil « Data Manufacturing »
Savoir qui fabrique quoi
Savoir qui importe quoi. Est-ce que ce qui est importé est aussi par ailleurs fabriqué localement ?
Outil « M.I.N de l’Industrie »
Créer un centre d’échange d’information entre l’acheteur et le fabricant
Identifier les entreprises relocalisables
Obligation d’étiquetage de l’origine sur tous les produits
Outil « Matrice Wiper » L’état d’obsolescence des machines-outils recensées, leurs capacités productives
Mettre en place un centre d’analyse des machines-outils
Identifier l’axe d’amélioration de chaque machine : la changer, l’améliorer, la transformer
Outils de la compétitivité
Renfoncer les aides aux innovations stratégiques et scientifiques
Aider les entreprises dans le virage du numérique par la mise en place au sein des CCI d’un pôle spécifique
Simplifier et rendre gratuit l’enregistrement d’un brevet à l’international
5 – Modifier et adapter la législation actuelle
Les différentes couches législatives et taxations ont largement mis en péril l’emploi sur le territoire. Il faut redonner un pouvoir et une attractivité au produit fabriqué en France, ainsi que remettre en valeur la main-d’œuvre expérimentée existante. Ce dernier thème est une reprise de diverses réflexions et propositions menées par des économistes ou politiques liées directement à l’emploi ou favorisant la production française
Imposer la production française dans les appels d’offres publics et privés
40 % des produits ou matériels dans les appels d’offres publics doivent être issus de la production française
100 % de la maintenance et le SAV doivent être assurés par une entreprise enregistrée et fonctionnant en France
60 % des appels d’offres de services ou travaux, aux entreprises françaises
Mettre en place pour le privé une baisse de la TVA de 0,5 à 2,5 points, récupérable sous forme de bonus dans l’impôt sur les sociétés de l’entreprise, pour celles qui achètent un produit semi-fini fabriqué en France
Réformer l’approche du travailleur détaché
Rendre obligatoire l’enregistrement d’un travailleur détaché auprès d’une entreprise immatriculée en France existante depuis au moins 5 ans
Un travailleur détaché ne pourra être moins payé que le smic horaire
Les taxes et charges de l’entreprise employant un travailleur détaché seront prélevées à la source et en amont du travail, sur un principe de provisions
Favoriser l’entrepreneuriat et la reprise d’entreprises.
Exonérer d’impôt sur le revenu le repreneur, pendant 2 ans, et partiellement le vendeur
Ouvrir l’assurance chômage aux démissionnaires d’un CDI pour une création d’entreprises d’au moins 3 salariés
Gratuité du changement des statuts et enregistrements auprès de l’administration et des Chambres de commerce dans le cas d’une reprise
Ping : Presse – Charles Ranchin dans le blog d’André-Jacques Holbecq – Publibook
Election présidentielle : il y aura 11 candidats :
– Le club des cinq :
Le club des cinq regroupe les cinq candidats les plus importants. Les cinq seront invités à débattre sur TF1 lundi 20 mars.
1- François Fillon
2- Benoît Hamon
3- Marine Le Pen
4- Emmanuel Macron
5- Jean-Luc Mélenchon
Le club des cinq est ici :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2017/03/13/candidatspresidentielleafpjoelsaget-2946763.png?itok=y9b_AGc_
– Les six outsiders :
Les six outsiders ne seront pas invités à débattre sur TF1 lundi soir.
6- La candidate de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud
7- Le candidat de l’Union Populaire Républicaine François Asselineau
8- Le candidat de Solidarité et Progrès Jacques Cheminade
9- Le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan
10- Le candidat non-inscrit Jean Lassalle
11- Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste Philippe Poutou
Arthaud, Dupont-Aignan, Asselineau … qui sont les six outsiders de la présidentielle ?
https://www.lesechos.fr/elections/presidentielle-2017/0211874927408-arthaud-dupont-aignan-asselineau-qui-sont-les-six-outsiders-de-la-presidentielle-2073365.php
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