315 – Cinq millions d’emplois

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Répondre à la question de créer des emplois n’est pas aussi simple que la subvention ou la formation (trente ans d’essais sous diverses formes). Rendons-nous à l’évidence, cela ne fonctionne pas.

Il faut savoir se réinventer et surtout ne pas s’interdire de totalement transformer l’approche. La solution est l’architecture avec son plan développé dans l’ouvrage « Cinq ans cinq millions d’emplois par le made in France » tout ce qui y est écrit, est scientifique et réaliste.

S’il est évident que cela doit passer par une production locale, tout l’enjeu est de savoir comment augmenter cette dernière. Relocaliser celles qui n’y sont plus et surtout persuader « l’Entreprise » et son entrepreneur de recruter sereinement et durablement. En une question, pourquoi faire ailleurs ce que l’on peut faire ici si la part main-d’œuvre n’est finalement plus l’enjeu principal dans le coût complet du produit ?

D’un point de vue macro, l’approche vertueuse est de passer par un écosystème ou les quatre forces de la société manufacturière sont prise en compte. ­- « L’Entreprise » (qui doit augmenter sa valeur) ;L’État (qui doit réduire le nombre de chômeurs à travers des outils d’analyses et son système de financement) ; La Main d’Œuvre (son rôle indispensable, qualifiée et formée qui à travers une matrice analyse les outils de productions) ; Le Produit (son avantage compétitif avec une origine valorisante). Pour le point de vue micro, c’est créer un système de coopération entre ces 4 forces avec des intérêts communs où chacun y trouve énergie, avenir et avantages économiques.

L’ouvrage « Cinq ans, cinq millions d’emplois par le made in France » est composé de plusieurs outils et rassemble des bases de données qui donnent un nouveau regard à l’environnement dans lequel évolue « l’Entreprise ».

Les principaux outils sont les 15 risques (liés à la mondialisation et au local), l’outil risque pays /risque fournisseur (pour une classification mathématique d’une production ou d’achats délocalisés) ainsi que la méthode à relocalisation appelée « l’Effet Ressort » (pour correctement calculer et appréhender les enjeux de la relocalisation).

Les bases de données ont pour objectif d’obtenir suffisamment d’éléments sur « l’Entreprise », son produit et sur l’outil manufacturier pour restituer les échanges inter- entreprises et augmenter la compétitive du parc industriel existant. C’est aussi classifier les entreprises, mettre en avant les produits manufacturés localement, identifier les besoins de production et pouvoir cibler ou il est nécessaire d’investir. Un des éléments central est la matrice WIPER (Watch, Investment, Productivity, Economic, Rewarding) qui révolutionne l’analyse de la machine-outil. Cette matrice expose et restitue si une machine-outil est correctement conçue, doit être améliorée, doit être développée, ou simplement changée pour plus de performance.

La transformation de l’approche prend la forme du « contrat d’entente ». Ce dernier est le ciment entre « l’Entreprise », l’État, les salariés et partenaires sociaux pour créer en masse des emplois. L’idée expliquée simplement est que l’État finance les machines-outils des entreprises localisées ou pour une relocalisation. Ce financement (issus des aides actuelles sans créer de nouveaux impôts ou augmenter la dette) demande en contrepartie à « l’Entreprise » de recruter durablement selon une règle établie. Si « l’Entreprise » respecte ses engagements, au bout de cinq ans, elle devient propriétaire de l’outil. « L’Entreprise » augmente immédiatement en valeur et l’État à créer des emplois durables, à moins de charges et plus de rentrées fiscales. Pour accompagner la transformation, l’ouvrage présente deux nouvelles structures d’État. La première pour accompagner le rôle du financeur d’outils industriels, le CI3E (Centre d’Investissement de l’État pour l’Économie et l’Entreprise »). La seconde le CATIE (Centre de l’Aménagement du Territoire pour l’Industrialisation et l’Emploi) qui donne un nouveau rôle à l’aménagement du territoire, la politique de réindustrialisation, de relocalisation, de la formation et du développement durable.

Le recrutement de chercheurs d’emplois par « l’Entreprise » doit correspondre à la stratégie de l’État. Cela commence par la création de nouvelles catégories et groupe de catégories de chercheurs d’emploi pour répondre avec efficacité au manque de possibilité d’embauche des jeunes et séniors. Selon ces catégories et groupes, l’État supporte à différents pourcentages sur des durées variables les charges du salarié, pour « l’Entreprise ».

La mise en application développée sans l’ouvrage « Cinq ans cinq millions d’emplois par le made in France » est indispensable pour celle ou celui qui prétend vouloir atteindre le plein emploi ou le renouveau industriel. L’approche et ses outils déjà essayés sur le terrain sont jugés aussi bien par les universitaires que par les chefs d’entreprises innovants, réalistes, fiables et pérennes.

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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21 commentaires pour 315 – Cinq millions d’emplois

  1. brunoarf dit :

    De 2004 à 2016, comment les peuples ont-ils évolué concernant l’Union européenne ?

    Réponse :

    Dans tous les pays européens, les personnes favorables à l’Union européenne sont de moins en moins nombreuses !

    Ce que montre le graphique ci-dessous, c’est la mort inéluctable de l’Union européenne.

    Entre les peuples et l’Union européenne, le divorce est consommé.

    En 2004, en France, 69 % des personnes interrogées avaient une opinion favorable de l’Union européenne. En 2016, ils ne sont plus que 38 % !

    En 2004, en Allemagne, 58 % avaient une opinion favorable de l’Union européenne. En 2016, ils ne sont plus que 50 %.

    En 2004, au Royaume-Uni, 54 % avaient une opinion favorable de l’Union européenne. En 2016, ils ne sont plus que 44 %.

    En Italie, les opinions favorables à l’Union européenne sont passées de 78 % à 58 %.

    En Espagne, les opinions favorables à l’Union européenne sont passées de 80 % à 47 %.

    En Pologne, les opinions favorables à l’Union européenne sont passées de 83 % à 72 %.

    En Grèce, les opinions favorables à l’Union européenne sont passées de 37 % à 27 %.

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  2. brunoarf dit :

    Une supernova est un événement cataclysmique signant la fin d’une étoile ; une supernova peut résulter de deux types d’événements très différents :

    l’explosion thermonucléaire d’une naine blanche à la suite d’une accrétion de matière arrachée à une étoile voisine (voire une collision avec celle-ci) qui explose complètement (supernova dite thermonucléaire) ;

    l’effondrement gravitationnel d’une étoile massive (supernova dite à effondrement de cœur).

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Supernova

    En juin 2016, les économistes voient une bulle obligataire qui gonfle de plus en plus ; les économistes comparent cette bulle obligataire à un événement cataclysmique : une supernova.

    La bulle obligataire, c’est « une supernova qui va exploser un jour ».

    La bulle obligataire, c’est « une course folle vers l’inconnu ».

    Vendredi 10 juin 2016 :

    Le marché obligataire dans une course folle vers l’inconnu.

    Partout dans le monde, les taux d’emprunt sont au plus bas historique. Un phénomène inédit aux conséquences imprévisibles, qui trouve racine dans les politiques ultra-accommodantes des banques centrales et l’inquiétude des investisseurs avant le référendum sur le Brexit.

    Japon, Etats-Unis, Suisse, Grande-Bretagne, etc. Les rendements des obligations des grands pays riches sont presque tous au plus bas, battant des records tous les jours, sur le marché secondaire où les banques et les investisseurs s’échangent les titres déjà émis.

    Repoussant les limites, le rendement du Bund, c’est-à-dire les obligations allemandes arrivant à échéance dans dix ans, qui font référence sur le marché, pourrait même bientôt devenir… négatif.

    Son taux d’emprunt a atteint 0,020% vendredi matin. Il se situait encore au-dessus de 1% en 2014.

    « Le moment historique » où il atteindra zéro « ne semble plus être qu’une question de temps », selon les économistes de la banque allemande LBBW.

    Les investisseurs sont dans « une recherche de qualité », explique Gilles Moëc, chef économiste chez Bank of America-Merrill Lynch, qui qualifie ce réflexe de « phénomène assez courant ».

    Ils se réfugient sur le marché de la dette souveraine, considéré comme un havre de paix, faisant grimper la demande et donc les prix, ce qui se traduit mécaniquement par une baisse des taux.

    Le cap du taux négatif à 10 ans ayant déjà été franchi par le Japon (- 0,155%) et la Suisse (- 0,459 %).

    Un cas contraire à toute logique financière, puisque lorsqu’ils achètent une obligation assortie d’un taux négatif, les investisseurs s’engagent à verser une somme d’argent à l’emprunteur s’ils conservent le titre à échéance.

    Au total, plus de 10 000 milliards de dollars de dette souveraine mondiale ont été négociés à des taux négatifs à fin mai, selon l’agence d’évaluation financière Fitch.

    Mais surtout, c’est une entrée en terre inconnue. Bill Gross, le « tsar des obligations » du fonds d’investissements Janus Capital, qui a fait en son temps les beaux jours du géant Pimco, met en garde contre cette « supernova qui va exploser un jour ».

    http://www.romandie.com/news/Le-marche-obligataire-dans-une-course-folle-vers-linconnu_RP/710847.rom

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  3. bebecadum dit :

    Cher Bruno , tu as donné le lien avec Wikipédia, c’est bien. J’ai été voir, j’y ai trouvé d’autres notions dont tu n’as pas parlé.
    a) Une supernova est l’ensemble des phénomènes conséquents à l’explosion d’une étoile…….
    b) Il est à noter qu’aucune supernova n’a été observée dans notre galaxie, la Voie lactée, depuis l’invention du télescope.
    Wikipedia dit donc bien que c’est « l’ensemble des phénomènes »……
    En ce qui concerne la probabilité que le phénomène se produise, à première approximation et « localement », il n’y en a pas eu depuis Galilée.
    Pour l’humanité, les risques « crise cardiaque » ou « noyade » sont de loin plus menaçants.
    En ce qui concerne l’autre point important (les taux négatifs ) est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Tu as assez pesté au sujet de la dette( à juste titre) pour qu’on se pose la question.

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  4. brunoarf dit :

    C’est une mauvaise chose car ça crée un gouffre immense entre :
    – la valeur d’une obligation d’Etat EN THEORIE
    – et la valeur REELLE de cette obligation d’Etat.

    Autrement dit : ça crée une bulle obligataire.

    Mardi 14 juin 2016 :

    Coup de tonnerre : The Sun appelle à voter pour le Brexit !

    Le quotidien populaire britannique The Sun a appelé ses lecteurs à se prononcer en faveur d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, lors du référendum du 23 juin, en une de son journal aux couleurs de l’Union Jack.

    « BeLEAVE in Britain », peut-on lire en toutes lettres dans l’édition de mardi 14 juin du journal. Un jeu de mots qui phonétiquement signifie « croire en la Grande-Bretagne » mais qui contient le terme « sortie » de la Grande-Bretagne.

    « Nous sommes sur le point de prendre la plus grande décision politique de nos vies. Le Sun exhorte aujourd’hui tout le monde à voter pour la SORTIE », écrit le journal.

    Selon une nouvelle enquête d’opinion ICM publiée lundi après-midi par l’édition en ligne du quotidien The Guardian, le camp du Brexit est en tête de six points sur le « Remain » (rester), avec 53% des intentions de vote.

    Déjà deux sondages publiés au cours du week-end ont donné le « out » en tête, tandis que désormais la moyenne des six derniers sondages calculée par le site WhatUKThinks le donnent également gagnant avec 52% des intentions de vote contre 48% pour le « in ».

    Dans son éditorial, le Sun soutient qu’une « sortie permettra de réaffirmer notre souveraineté, embrassant un avenir en tant que puissante nation autonome enviée de tous ».

    L’avenir de la Grande-Bretagne serait « bien plus sombre » au sein de l’UE et serait absorbé par « l’expansion sans relâche de l’Etat fédéral allemand », poursuit le journal.

    « Notre pays a une histoire glorieuse. C’est notre chance de rendre la Grande-Bretagne encore meilleure, de reprendre notre démocratie, de préserver les valeurs et la culture dont nous sommes fiers à juste titre », a-t-il encore commenté.

    « Nous devons nous libérer de la dictature de Bruxelles », qualifiant l’UE de « plus en plus cupide, dépensière et harcelante ».

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  5. brunoarf dit :

    Mardi 14 juin 2016 :

    Royaume-Uni : les partisans du Brexit ont 7 points d’avance sur les partisans du maintien dans l’Union européenne.

    Sondage de l’institut TNS :

    Maintien dans l’Union européenne : 40 % des personnes interrogées
    Sortie de l’Union européenne : 47 % des personnes interrogées
    Ne savent pas / N’iront pas voter : 13 % des personnes interrogées

    Leave campaign ahead in latest TNS poll.

    London, 14th June –

    The latest EU referendum voting intention survey by TNS gives the Leave campaign a significant lead nine days out from polling day.

    The survey of 2,497 adults in the UK gives the ‘Leave’ campaign a lead of 7 points over ‘Remain’. Voting intention among likely voters (including those not fully decided but leaning in one direction) is as follows :
    Remain 40%, Leave 47%, Undecided/Would not vote 13%

    http://www.tnsglobal.co.uk/press-release/leave-campaign-ahead-latest-tns-poll

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  6. brunoarf dit :

    Mercredi 15 juin 2016 :

    Brexit : le chef de la diplomatie allemande met en garde contre une désintégration de l’Union Européenne.

    Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a mis en garde mercredi contre le risque d’une désintégration de l’Union européenne en cas de sortie de la Grande-Bretagne suite au référendum du 23 juin.

    « Un vote des Britanniques en faveur d’une sortie constituerait un choc pour l’UE, suite auquel il faudrait s’assurer que l’UE soit préservée et qu’un processus réussi d’intégration de plusieurs décennies ne finisse pas en désintégration du bloc », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dans la ville de Brandebourg (est), après une rencontre avec son homologue français Jean-Marc Ayrault.

    http://www.romandie.com/news/Brexit-le-chef-de-la-diplomatie-allemande-met-en-garde-contre-une-desintegration-de-/712239.rom

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  7. brunoarf dit :

    Jeudi 16 juin 2016 :

    Royaume-Uni : 53% des Britanniques en faveur du Brexit.

    Cinquante-trois pour cent des Britanniques se déclarent favorables à une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne lors du référendum du 23 juin, selon un sondage Ipsos Mori pour le quotidien Evening Standard publié ce jeudi. 

    Sans tenir compte des indécis, 47% des électeurs interrogés voteraient, eux, pour un maintien dans l’UE.

    C’est la première fois depuis l’annonce du référendum que ce sondage mensuel de l’institut Ipsos Mori donne le camp du Brexit en tête des intentions de vote. 

    Son précédent sondage pour l’Evening Standard, publiée le 18 mai, donnait les partisans du maintien dans l’UE à 55% des intentions de vote, contre 37% pour le camp du Brexit. 

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/06/16/97001-20160616FILWWW00103-53-des-britanniques-en-faveur-du-brexit.php

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  8. brunoarf dit :

    Jeudi 16 juin 2016 :

    Deux nouveaux sondages donnent le Brexit gagnant : inquiétude à Bruxelles.

    Le moral est au plus bas à Bruxelles alors que deux nouveaux sondages placent le Brexit en tête des intentions de vote, à une semaine du scrutin décisif pour l’avenir de la Grande-Bretagne.

    Deux nouveaux sondages publiés ce jeudi donnent vainqueur le scénario d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, à une semaine du référendum.

    Le sondage mensuel Ipsos-Mori a donné pour la première fois le camp du « leave » (partir) en tête, à 53% contre 47% pour le camp du maintien, tandis que celui de l’institut Survation donne le camp du Brexit à 52%, contre 48% pour celui du maintien dans l’UE.

    Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a jugé jeudi « difficile d’être optimiste » avant le référendum sur le Brexit au vu des sondages, estimant aussi qu’une sortie de l’UE n’aurait « aucun sens » pour le Royaume-Uni.

    « Il est très difficile pour nous aujourd’hui d’être optimistes, nous connaissons les derniers sondages », a déclaré Donald Tusk lors d’une conférence de presse à Helsinki avec le Premier ministre finlandais, Juha Sipilä.

    « C’est toujours du 50/50, tout reste possible », a-t-il néanmoins ajouté.

    À une semaine du scrutin prévu le 23 juin, l’hypothèse d’un Brexit est désormais prise très au sérieux à Bruxelles.

    Le Royaume-Uni est un « État-clé de l’UE » et en « sortir maintenant n’a aucun sens », ni pour Londres ni pour ses partenaires européens, a prévenu Donald Tusk, en s’alarmant des « conséquences politiques et géopolitiques imprévisibles » d’un tel scénario.

    http://www.challenges.fr/europe/20160616.CHA0688/deux-nouveaux-sondages-donnent-le-brexit-gagnant-inquietude-a-bruxelles.html

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  9. Renaud dit :

    Il est difficile jusqu’à la dernière minute de pronostiquer sur le brexit ou non. La remontée de la livre, de l’euro, etc, à peine une heure après la dépêche informant de l’assassinat de la députée britannique en dit plus que long sur les pensées des marchés… Et, de toute manière, brexit ou pas brexit n’a pas d’importance à ce stade, sauf à entraîner vraiment la fin de cette « Europe » et de l’euro qui sont les barrières à faire tomber, affaire à suivre. Car souvent les média mainstream en remettent couches sur couches sur la « dramatisation » pour « tenir » l’opinion à coup d’émotion fabriquée… voilà le niveau où nous nous trouvons… C’est ce qui se passe depuis quelques semaines. Il y a quelques années une ministre suédoise s’est faite assassinée dans des circonstances et, surtout, des enjeux de même nature… mais les partisants de l’euro avaient échoué quand-même.

    Ceci dit, voici la chronique Agora d’aujourd’hui. Et, bien que je n’aie lu que le billet et non le llivre, son sujet me paraît en forte résonance avec ce présent billet : Cinq millions d’Emplois.
    Je trouve cette chronique spécialement lucide et bien plus près de la réalité que nombre d’investigations financières

    Je reproduis ci-après partiellement ce que j’ai écrit tout à l’heure dans la liste monnaie :

    Qu’il l’ait fait en toute conscience professionnelle, ou sans le faire exprès, après tout, peu importe. Mais Charles Hugh Smith vient, à mon avis, de faire « tilt » en « branchant » un circuit (ou une attitude) économique qui désigne l’essence et l’intimité des attitudes et des pathologies économiques, donc sociales, des êtres humains que nous sommes et les résultats en conséquence. Le Venezuela et le Royaume-Uni, cette opposition « ultime » des choix politiques et économiques, ici en pleine actualité, sont atteint tout les deux (certes, pas au même degré, ou pas encore) par le même syndrome de dogmes politiques et économiques aussi « opposés » soient-ils. Des dogmes au service de la domination et non de la Justice. Le capitalisme et ses composantes libérales et ultra d’une part, et le socialisme ou socialo-communisme d’autre part (bien compris que c’est le capitalisme qui tire les principales ficelles à l’entrée comme à la sortie…) (1) sont une dialectique qui alimente les drames de l’histoire, partant, de l’actualité.
    *
    Paris, lundi 20 juin 2016

    Cet ennemi est discret et silencieux…

    … Mais pas moins mortel pour notre économie
    La Fed a-t-elle perdu sa magie ?
    __________

    -Désindustrialisation, l’ennemi silencieux-

    Aujourd’hui, nous savons tous ce qui arrive au Venezuela : hyperinflation, magasins vides, régime dans le déni. La trajectoire de l’hyperinflation vénézuélienne semble effroyablement familière…

    Mes contacts au Venezuela me disent que le simple fait de publier le taux de change au marché noir entre bolivars et dollars peut être une cause d’arrestation. Donc oui, le régime du Venezuela est digne de celui décrit par Orwell dans 1984 : tout ce qui est vrai est illégal.

    Le Venezuela implose non pas à cause de l’hyperinflation mais à cause de politiques qui ont conduit à l’hyperinflation : des politiques qui génèrent des incitations perverses, qui n’encouragent pas à produire des biens et des services mais au contraire à dépendre des subventions de l’Etat.

    -La désindustrialisation, ennemie de la croissance-

    En outre, l’un de mes correspondants m’a fourni une cause essentielle et qui est rarement évoquée. Le Venezuela est désindustrialisé. Le capital qui aurait dû être investi dans les réseaux électriques et l’industrie pétrolière a été détourné vers d’autres projets (et vers les poches des amis du régime).

    Il n’y a pas de nourriture sur les marchés parce que les prix fixés par le gouvernement sont tels que cela ne vaut pas la peine d’essayer de faire pousser quoi que ce soit. S’ils en ont la possibilité, les agriculteurs vendent leurs produits dans les pays voisins, où ils sont vraiment payés pour leurs produits.

    La désindustrialisation a lieu lorsqu’on interdit aux citoyens d’avoir accès aux outils et capitaux nécessaires pour produire des biens

    Mais la désindustrialisation est le résultat de politiques plus que perverses. La désindustrialisation a lieu lorsqu’on interdit aux citoyens d’avoir accès aux outils et capitaux nécessaires pour produire des biens et lorsque les subventions de l’Etat sapent la volonté de prendre les risques, qui font partie intégrante de la fabrication des biens réels.

    La désindustrialisation est également le résultat de taux de change et de politiques commerciales. Lorsqu’il devient moins cher d’importer des biens et des services d’autres pays, la population perd la volonté et le savoir-faire nécessaires pour produire des biens et des services.

    -Processus graduel-

    Mais une chose curieuse arrive lorsqu’un pays perd sa capacité de produire des biens réels dans le monde réel : lorsqu’explosent la monnaie et les politiques commerciales qui rendent toute importation financièrement pertinente, il ne se retrouve plus personne pour fabriquer des biens essentiels, pour faire pousser de la nourriture ou pour entretenir des infrastructures de base.

    La désindustrialisation est un processus graduel. La perte d’industries clés est graduelle ; la perte de chaînes d’approvisionnement est graduelle ; la perte de fournisseurs et d’ouvriers locaux est graduelle ; la perte de travailleurs qualifiés est graduelle ; le déclin du capital local est graduel ; la perte de la volonté de se bouger et de prendre des risques pour fabriquer des biens réels dans le monde réel est graduelle.

    Voici un graphique de la production industrielle au Royaume-Uni. Beaucoup de pays partagent la même trajectoire de base : avec une monnaie forte et des politiques restrictives, cela ne vaut plus la peine de produire des biens, de la nourriture, des transports, etc. La financiarisation des Etats qui dépensent à tout va en empruntant des milliards créent l’illusion qu’un pays qui était autrefois un pays de fabricants peut devenir un pays de consommateurs de biens et services, sans aucun inconvénient.

    Lorsqu’un pays ne produit plus de biens et de services de base et qu’il dépend de jeux financiers ou de matières premières pour payer des biens industriels et de la nourriture produits par ailleurs, il s’expose à l’effondrement de l’échiquier financier et des marchés des matières premières qui l’ont fait succomber très facilement dans la désindustrialisation.

    (chronique Agora, 20 juin 2016)

    *
    —> On peut lire, ou relire ce texte écrit en 1950 et de plus en plus d’actualité dans la structure délétère de la monnaie de crédit.
    LIEN du site dénonçant les faux monnayeurs :

    http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=2128

    Reprenons le pouvoir sur notre monnaie, les faux monnayeurs ne sont pas ceux à qui vous pensez

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  10. brunoarf dit :

    Sarkozy : anti-démocrate un jour, anti-démocrate toujours.

    Quand Sarkozy était président de la République, il était anti-démocrate.

    Par exemple :

    En 2005, Sarkozy avait été furieux de voir le peuple français voter « non » au référendum concernant le traité sur la constitution européenne.

    En 2008, Sarkozy était président de la République. Il savait que le traité de Lisbonne reprenait 98 % du traité sur la constitution européenne. Il savait que le peuple français allait voter « non » au traité de Lisbonne si un référendum était organisé.

    Pour contourner le peuple français, Sarkozy a donc fait adopter le traité de Lisbonne sans passer par le référendum ! Il a demandé au parlement français de voter le traité de Lisbonne !

    Et aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, Sarkozy est toujours autant anti-démocrate. Il veut un nouveau traité européen. Mais comme il sait que le peuple français votera « non » à ce nouveau traité, il ne demandera pas son avis au peuple français !

    C’est comme ça, la construction européenne !

    Les partisans de la construction européenne savent que les peuples voteront « non » aux traités européens, alors ils n’organisent plus jamais de référendum !

    La construction européenne continue, mais sans les peuples.

    La construction européenne continue, contre les peuples.

    La construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.

    Mercredi 22 juin 2016 :

    Sa proposition est celle d’un nouveau traité européen qui ne ferait pas l’objet d’un référendum (comme le traité de Lisbonne), avec un Schengen 2, la création d’un « euro-Schengen » (avec les ministres de l’Intérieur), d’un Fonds monétaire européen, et une Europe qui se concentre sur des dossiers prioritaires.

    http://www.lesechos.fr/elections/primaire-a-droite/0211052379919-a-berlin-sarkozy-reve-du-retour-du-merkozy-2008429.php

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  11. brunoarf dit :

    Mercredi 22 juin 2016, vers 19 heures 26 :

    A la veille du référendum, deux sondages donnent le Brexit en tête.

    Alors que les Britanniques sont appelés à voter pour ou contre la sortie de l’Union européenne, deux sondages donnent le camp du non à l’UE en tête.

    Deux nouveaux sondages donnaient mercredi le camp d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne légèrement en tête des intentions de vote, à la veille du référendum historique sur cette question.

    Selon Opinium, qui a interrogé 3.011 Britanniques sur internet, 45% étaient pour une sortie, 44% pour un maintien dans l’UE, mais 9% étaient toujours indécis et 2% préféraient ne pas se prononcer.

    Selon TNS, qui a sondé 2.320 personnes, 43% étaient pour une sortie de l’UE, 41% étaient pour rester, et 16% étaient encore indécis.

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/a-la-veille-du-referendum-deux-sondages-donnent-le-brexit-en-tete_1805175.html

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  12. brunoarf dit :

    Victoire !

    « Vive la nation ! »

    C’était le cri du peuple français lors de la Révolution française !

    C’est le cri de tous les peuples qui luttent pour leur indépendance nationale !

    En ce jour historique, le peuple britannique a choisi l’indépendance nationale !

    Le dessin qui résume tout :

    C’est le retour de l’Histoire !

    C’est le retour des nations !

    C’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, tel qu’il a été inventé par la Révolution française !

    Maintenant, c’est au tour du peuple français de choisir !

    Maintenant, c’est au tour du peuple allemand de choisir !

    Maintenant, c’est au tour du peuple italien de choisir !

    Il faut redonner la parole aux peuples !

    Il faut consulter les 27 peuples européens en organisant 27 référendums :

    « Voulez-vous rester dans l’Union européenne, ou voulez-vous en sortir ? »

    Nous voulons choisir, nous aussi !

    Nous voulons disposer de nous-mêmes, nous aussi !

    Nous voulons un référendum !

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  13. brunoarf dit :

    Référendum au Royaume-Uni : « D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. » (Peter Sutherland, patron de la banque Goldman Sachs)

    Lundi 27 juin 2016 :

    Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »

    L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :

    « La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »

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  14. brunoarf dit :

    François Hollande veut « éviter la dislocation de l’Union européenne »

    – « Eviter la dislocation » –

    Les dirigeants des 27 ont aussi fort à faire pour « éviter la dislocation », a constaté le président français.

    L’Union européenne, où l’extrême droite et les mouvements populistes ont le vent en poupe, est déjà fragilisée par une succession de crises, notamment migratoire, qui continue de les diviser comme jamais.

    Depuis un an, la fracture est particulièrement profonde avec la plupart des pays de l’Est qui refusent de mettre en oeuvre les solutions collectives d’accueil de réfugiés décidées à Bruxelles.

    Des pistes de « réflexion » sur l’avenir de l’Union ont été lancées dès mercredi matin, et les Européens vont se retrouver le 16 septembre à Bratislava pour tenter de trouver des terrains d’entente plus concrets.

    « La situation est très grave, mais nous croyons que les 27 peuvent gérer », a souligné la chancelière allemande Angela Merkel. « Nous sommes décidés et déterminés à rester unis pour répondre aux défis », a-t-elle martelé.

    « Rien ne serait plus grave que le statu quo exploité par les populistes. Rien ne doit empêcher l’Europe d’avancer et surtout pas la décision que les Britanniques ont prise », a pour sa part estimé M. Hollande.

    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a ajouté à la confusion post-Brexit en affirmant « qu’il y a un certain nombre de moyens » pour renverser la décision britannique de sortir de l’UE.

    « Je ne veux pas, en tant que secrétaire d’Etat, les exposer aujourd’hui. Je pense que ce serait une erreur. Mais il y a des moyens », a expliqué M. Kerry, qui s’était entretenu lundi avec M. Cameron.

    http://www.boursorama.com/actualites/brexit-l-ue-enonce-ses-lignes-rouges-face-a-londres-510c5e1d31810ea6364f8f273781c49e

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  15. brunoarf dit :

    Attention, chef d’oeuvre.

    Sur France Inter, le journaliste pro-européen Bruno Donnet analyse le prosélytisme des médias français en 3 minutes 12 :

    « Prosélytisme journalistique, l’après-coup de Bruno Donnet »

    Le Brexit a servi de révélateur à un problème évident des médias en France : le prosélytisme. Si les gens qui fabriquent l’information sont majoritairement pro-européens, ce n’est pas forcément le cas de ceux qui les écoutent. Il est temps de questionner urgemment le principe de la représentativité dans les médias.

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  16. brunoarf dit :

    Une construction supranationale, ça finit toujours par la dislocation.

    Je veux citer quelques exemples de construction supranationale, rien qu’en Europe :

    1. l’Empire romain
    2. l’Empire carolingien
    3. l’Empire Plantagenêt
    4. le Saint-Empire Romain Germanique
    5. le IIe Reich
    6. le IIIe Reich
    7. l’Empire napoléonien
    8. l’Autriche-Hongrie
    9. l’URSS
    10. la Tchécoslovaquie
    11. la Yougoslavie.

    À chaque fois, toutes ces constructions supranationales ont fini par se disloquer.

    De la même façon, l’Union européenne va finir par se disloquer.

    Comme d’hab.

    Toujours aussi pathétiques, les bisounours européistes paniquent, s’agitent, courent dans tous les sens, prennent l’avion, multiplient les réunions en Europe, accumulent les rencontres internationales, font des « réunions de la dernière chance » entre dirigeants européens afin, disent-ils, d’éviter « la dislocation de l’Europe ».

    Mais ça ne sert à rien.

    Les bisounours européistes n’ont toujours pas compris que l’Union européenne, DEPUIS SA NAISSANCE, était condamnée à se disloquer.

    Les bisounours européistes n’ont toujours pas compris que la machine infernale est lancée.

    Leurs efforts désespérés n’empêcheront pas l’Union européenne de se disloquer.

    François Hollande : « L’immobilisme serait la dislocation de l’Europe »

    http://actu.orange.fr/politique/francois-hollande-l-immobilisme-serait-la-dislocation-de-l-europe-lesechos-CNT000000qDFjc.html

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  17. brunoarf dit :

    Avant tout le monde, Charles de Gaulle avait compris que l’impérialisme et la construction de gigantesques usines à gaz supranationales étaient vouées à l’effondrement et à la mort.

    Charles de Gaulle avait compris que le gigantesque Troisième Reich allait se désintégrer et que l’Allemagne, elle, allait survivre.

    Charles de Gaulle avait compris que la gigantesque URSS allait se désintégrer et que la Russie, elle, allait survivre.

    Charles de Gaulle savait, lui, ce qu’était LE SENTIMENT NATIONAL.

    Les nations ne sont certes pas immuables, mais il en naît de nouvelles de plus en plus.

    Quand vous regardez le nombre de nations existant à la surface de la planète, il y en a de plus en plus.

    Par exemple : vous pouvez regarder le nombre de nations qui ont un siège à l’Organisation des Nations Unies.

    A sa naissance, l’ONU regroupait 51 nations. Aujourd’hui, l’ONU regroupe 193 nations. Leur nombre continue à augmenter. Dans les années qui viennent, l’ONU va accueillir de nouvelles nations qui vont naître : la Palestine, le Kosovo, les îles Cook, Niue, le Sahara occidental, le Somaliland, etc.

    La grande tendance pluri-millénaire, c’est la fragmentation des regroupements déjà existant, partout dans le monde.

    Problème : la construction européenne est à contre-courant de cette tendance pluri-millénaire.
    C’est ça, la folie suicidaire de la construction européenne !

    Les êtres humains veulent de plus en plus accéder à l’indépendance nationale, les êtres humains veulent de plus en plus DISLOQUER les regroupements déjà existant …
    … et pourtant la construction européenne s’acharne à aller contre ces forces nationales toute-puissantes ! Erreur historique majeure !

    Ces forces nationales (et même : ces forces nationalistes) sont des forces toute-puissantes : au XXIe siècle, elles vont désintégrer l’Union européenne.

    La dislocation de l’Union européenne est inéluctable.

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  18. brunoarf dit :

    Partout en Europe, les bulles gonflent de plus en plus.

    Problème : les bulles ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel. Il arrive toujours un moment où une bulle éclate.

    Ce moment précis de l’éclatement d’une bulle, c’est le début d’une crise financière comme en 1929, en 2008, etc.

    En Europe, trois bulles vont éclater en même temps :

    1- Royaume-Uni :

    Brexit : la bulle immobilière britannique menace l’économie réelle.

    Les investisseurs craignent l’explosion de la bulle immobilière au Royaume-Uni, alors que les gels de fonds immobilier se multiplient. Le danger ? Un effet domino qui rattrape l’économie, puis des banques déjà fragilisées par les taux négatifs.

    C’est le deuxième effet du Brexit… Depuis deux jours, les gels de retrait des fonds investis dans l’immobilier britannique se multiplient comme des petits pains. Après Aviva, M&G et Standard Life, trois nouveaux fonds (Henderson, Canada Life, et Columbia Threadneedle), au moins, viennent de prendre cette décision, symbole d’un vrai malaise sur les marchés.

    http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211104011952-brexit-la-bulle-immobiliere-britannique-menace-dexploser-2012720.php

    2- Allemagne :

    Inquiétudes sur Deutsche Bank, ex-fleuron allemand de la finance.

    Autrefois fleuron de la finance allemande, le groupe bancaire Deutsche Bank n’en finit pas de s’effondrer en Bourse, plombé par ses errements passés et par des inquiétudes grandissantes quant à sa santé.

    L’action Deutsche Bank a atteint mercredi un nouveau plus bas historique en clôture à la Bourse de Francfort, à 11,54 euros, portant sa chute depuis le début de l’année à près de 49%, la plus mauvaise performance du Dax. Sur dix ans, le déclin est encore plus marqué: en mai 2007, à la veille du déclenchement de la crise des subprimes, le titre de la banque culminait à plus de 100 euros.

    romandie.com/news/Inquietudes-sur-Deutsche-Bank-exfleuron-allemand-de-la-finance/718320.rom

    3- Italie :

    Bruxelles autorise Rome à soutenir ses banques, mais pas à les sauver.

    La Commission européenne a permis à l’Italie de venir en aide à ses banques dimanche dernier. Rome va activer pendant six mois un programme de 150 milliards d’euros de garanties publiques pour soutenir le besoin de liquidités des établissements financiers italiens.

    Si cette annonce peut rassurer sur les risques à court terme liée aux banques italiennes, elle ne règle pas le vrai problème du secteur : celui de créances douteuses s’élevant à 360 milliards d’euros. Or, ce montant et la quasi-impossibilité pour le secteur de réaliser des levées de fonds suffisantes sur le marché pose le problème de la solvabilité des banques italiennes. Le vrai enjeu pour elles est donc de savoir comment elles vont pouvoir être recapitalisées pour un montant estimé à 40 milliards d’euros.

    latribune.fr/economie/union-europeenne/bruxelles-autorise-rome-a-soutenir-ses-banques-mais-pas-a-les-sauver-583807.html

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    • bebecadum dit :

      Un peu d’Histoire:

      « A partir de Cyrus……..seule la province de Perse avait des assemblées de chefs militaires que le roi devait consulter pour les affaires importantes, mais celui dont on adoptait l’avis devait répondre sur sa tête du succès de l’entreprise »
      Dommage que cette pratique soit tombée en désuétude, Nigel Farge aurait réfléchi avant de proposer son « Brexit »
      Si nos « Grands Hommes d’Etat » devait répondre de leurs actes en posant leur tête sur le billot, ils réfléchiraient un peu plus et feraient moins les fanfarons.

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