313 – Néolibéralisme vs Etat-providence

 

neoliberalisme vs etatprovidence

Édouard Cottin-Euziol, éditions Yves Michel

Étiez-vous à Limages lors de la première controverse ? Non, évidemment, c’était il y a 5 siècles.

Mais y étiez-vous dernièrement lors de la seconde controverse, celle qui vit s’affronter, dans un débat d’une semaine, deux grands économistes, l’un libéral, l’autre keynésien ?

Après les discours inauguraux du lundi, le mardi fut consacré à la détermination des salaires et à l’origine du chômage, le mercredi aux crises de surproduction et aux politiques budgétaires et fiscales, le jeudi à l’inflation et au commerce international, alors que le vendredi les conférenciers proposèrent chacun leur réponse à la question « quelles politiques économiques pour sortir de la crise ? »

Alors, vous n’y étiez pas? Ce débat, relaté par Édouard Cottin-Euziol, a t-il en réalité existé ? Oui, bien sur, il est permanent !

C’est un livre qui apporte sur de nombreuses questions économiques un point de vue extrêmement vulgarisateur, dans le sens où chacun, qu’il ait ou non des connaissances préalables sur ce sujet, pourra, au terme de la lecture de ce « roman de fiction », comprendre les deux thèses en présence et faire son choix, celui qu’il défendra, en toute connaissance des causes.

Moi, j’ai adoré ce livre.

A-J Holbecq, le 29 février 2016

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16 commentaires pour 313 – Néolibéralisme vs Etat-providence

  1. brunoarf dit :

    L’Union Européenne …

    La … quoi ?

    L’Union ?

    Quelle Union ?

    Où ça, l’Union ?

    Face à l’arrivée des migrants, tous les pays d’Europe centrale ont décidé de reprendre le contrôle de leurs frontières nationales.

    Il n’y a pas d’Union Européenne.

    L’Union Européenne, c’est un rêve rêvé par les doux rêveurs.

    Ce n’est pas une réalité.

    Dimanche 6 mars 2016 :

    Vienne refuse le système des quotas de réfugiés de l’UE.

    « L’Autriche ne prendra aucune part au système des quotas visant à répartir les réfugiés entre les pays membres de l’Union européenne. Elle a déjà suffisamment contribué dans la gestion de cette crise », estime un ministre autrichien à la veille du sommet UE-Turquie.

    Plus divisée que jamais

    Les 28 doivent rencontrer lundi midi à Bruxelles le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, alors que l’arrivée de 1,25 million de demandeurs d’asile divise comme jamais l’UE. Celle-ci va faire pression sur Ankara, consciente que la Turquie détient la clé pour l’aider à maîtriser la crise migratoire.

    La situation reste néanmoins préoccupante. Plus de 30 000 migrants sont bloqués en Grèce, dans des conditions misérables, depuis la fermeture successive des frontières des pays des Balkans et d’Europe centrale par lesquels ils ralliaient l’Allemagne et la Scandinavie.

    http://www.romandie.com/news/Vienne-refuse-le-systeme-des-quotas-de-refugies-de-lUE/682789.rom

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  2. brunoarf dit :

    La Banque Centrale Européenne a dans ses livres des centaines de milliards d’obligations d’Etat pourries.

    La Banque Centrale Européenne est devenue une gigantesque fosse à merde.

    A propos de la Banque Centrale Européenne, Olivier Berruyer écrit :

    C’est triste un système monétaire qui meurt, et est placé en soins palliatifs…

    Je vous ai mis à jour le bilan de la BCE (de l’EuroSystème pour être exact, c’est-à-dire la BCE + toutes les banques centrales nationales) :

    Bilan de l’EuroSystème :

    Titres en euros dans le bilan de l’euroSystème :

    On voit bien le QE en cours, où la BCE rachète essentiellement des obligations publiques, augmentant donc son risque…

    La BCE, une incroyable aventure historique dont votre argent est le héros… (sic.)

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  3. brunoarf dit :

    1- La bulle de dette publique :

    Italie : dette publique de 2192,001 milliards d’euros, soit 134,6 % du PIB.

    L’Italie est en faillite.

    2- La bulle de dette privée :

    Les banques italiennes ont dans leurs livres 202,05 milliards d’euros de créances irrécouvrables.

    Les banques italiennes sont en faillite.

    Mercredi 9 mars 2016 :

    Plus de 202 milliards de créances douteuses de banques en Italie.

    Le montant brut total des créances douteuses des banques italiennes a encore augmenté en janvier pour atteindre 202,05 milliards d’euros, contre 200,94 milliards d’euros le mois précédent, montrent les données publiées mercredi par la Banque d’Italie.

    Ce montant a progressé de 9% sur un an en janvier, après + 9,4% en décembre.

    Lisez cet article :

    ALERTE : l’effondrement des banques italiennes menace de faire plonger dans le chaos le système financier européen.

    Le système bancaire italien est une « Tour de Pise » qui pourrait littéralement s’effondrer à tout moment. Et comme les banques italiennes commencent à tomber comme des dominos, cela déclenchera une panique financière dans toute l’Europe comme nous ne l’avons jamais vu auparavant.

    http://www.businessbourse.com/2016/03/09/alerte-leffondrement-des-banques-italiennes-menace-de-faire-plonger-dans-le-chaos-le-systeme-financier-europeen/

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  4. brunoarf dit :

    Vendredi 11 mars 2016 :

    Face à l’arrivée des migrants, tous les pays d’Europe centrale ont décidé de reprendre le contrôle de leurs frontières nationales.

    Même les pays scandinaves renforcent leurs frontières pour bloquer l’arrivée des migrants.

    Chaque pays ne pense qu’à se protéger.

    Chaque pays n’a qu’un seul instinct : l’instinct de survie.

    Cette carte ci-dessus, c’est la carte de la mort de l’espace Schengen.

    Il n’y a pas d’espace Schengen.

    Il n’y a pas d’Union Européenne.

    L’Union Européenne, c’est un rêve rêvé par les doux rêveurs.

    Ce n’est pas une réalité.

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  5. brunoarf dit :

    Jeudi 23 juin 2016, il y aura un référendum au Royaume-Uni. Ce jour-là, le peuple décidera de rester ou de sortir de l’Union Européenne.

    Mais il y aura peut-être un autre référendum.

    En Finlande, par référendum, le peuple finlandais décidera de rester ou de sortir de la zone euro …

    … sauf si le parlement finlandais refuse d’organiser ce référendum.

    Alors ?

    Le parlement finlandais va-t-il accepter de consulter le peuple ?

    Ou alors le parlement finlandais va-t-il refuser de consulter le peuple ?

    Devinez !

    Vendredi 11 mars 2016 :

    L’abandon de l’euro a de plus en plus d’adeptes en Finlande.

    L’euroscepticisme gagne du terrain en Finlande. Une pétition signée par plus de 50.000 citoyens, et déposée jeudi 10 mars devant le Parlement, va forcer les députés à débattre de l’éventualité d’un référendum pour que le pays abandonne l’euro.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021757794054-labandon-de-leuro-a-de-plus-en-plus-dadeptes-en-finlande-1206154.php

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  6. brunoarf dit :

    Qui veut sortir de l’Union Européenne ?

    Pour répondre à cette question, il faut consulter les 28 peuples, en organisant 28 référendums.

    – Référendum au Royaume-Uni : il aura lieu jeudi 23 juin 2016.

    – Référendum en France : 53 % des Français le veulent. François Hollande va peut-être accepter de consulter le peuple.

    – Référendum en Finlande : les députés finlandais vont peut-être accepter de consulter le peuple. Ce référendum porterait sur le maintien ou la sortie de la zone euro.

    Récapitulons.

    Jeudi 23 juin 2016, il y aura un référendum au Royaume-Uni. Ce jour-là, le peuple décidera de rester ou de sortir de l’Union Européenne.

    Mais il y aura peut-être deux autres référendums.

    En France :

    Une majorité de Français souhaite un référendum sur la sortie de la France de l’UE.

    Une majorité de Français (53 %) souhaite un référendum sur le maintien ou non de la France dans l’Union européenne (UE), à l’instar de celui prévu au Royaume-Uni le 23 juin. C’est l’une des révélations de l’enquête menée début février auprès de 8 000 électeurs dans six pays de l’Union (Allemagne, France, Pologne, Irlande, Espagne et Suède) par l’université d’Edimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/12/une-majorite-de-francais-souhaite-un-referendum-sur-le-frexit-la-sortie-de-la-france-de-l-ue_4881768_3214.html

    François Hollande va-t-il accepter de consulter le peuple français par référendum ?

    Ou alors François Hollande va-t-il refuser de consulter le peuple ?

    Quel suspens ! Mais quel suspens !

    En Finlande :

    Par référendum, le peuple finlandais décidera de rester ou de sortir de la zone euro …

    … sauf si le parlement finlandais refuse d’organiser ce référendum.

    Alors ?

    Le parlement finlandais va-t-il accepter de consulter le peuple ?

    Ou alors le parlement finlandais va-t-il refuser de consulter le peuple ?

    Devinez !

    Vendredi 11 mars 2016 :

    L’abandon de l’euro a de plus en plus d’adeptes en Finlande.

    L’euroscepticisme gagne du terrain en Finlande. Une pétition signée par plus de 50.000 citoyens, et déposée jeudi 10 mars devant le Parlement, va forcer les députés à débattre de l’éventualité d’un référendum pour que le pays abandonne l’euro.

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  7. brunoarf dit :

    Les biffins et la Banque Centrale Européenne.

    Samedi 12 mars 2016 :

    Patrick a été menuisier puis maître-chien. Aujourd’hui il est biffin. C’est le nom donné à ceux qui vendent des objets trouvés dans les poubelles.

    http://www.francetvinfo.fr/economie/crise/crise-de-la-dette/quand-l-interieur-des-poubelles-devient-une-mine-d-or_1356907.html

    Pendant que les biffins fouillent les poubelles, la Banque Centrale Européenne injecte 80 milliards d’euros par mois dans le circuit bancaire.

    Je dis bien : 80 milliards d’euros par mois.

    Problème : cet argent reste en haut, dans le circuit bancaire. Cet argent ne redescend pas en bas, dans l’économie réelle.

    Mais la BCE s’en fout.

    La priorité, ce n’est pas les pauvres.

    La priorité, c’est sauver les banques de la faillite encore quelques mois de plus.

    La seconde mesure phare est un recalibrage de son programme de rachats de dettes publiques – l’assouplissement quantitatif, ou quantitative easing (QE) en anglais. Lancé en mars 2015, celui-ci consistait jusqu’à présent en des rachats de 60 milliards d’euros mensuels de titres de dettes, essentiellement publics. Désormais, ces achats se monteront à 80 milliards d’euros par mois. Et ils seront élargis à d’autres types d’actifs, à savoir des obligations d’entreprises de bonne qualité, c’est-à-dire les mieux notées par les agences de notation.

    Objectif ? Augmenter les crédits distribués aux ménages et entreprises. Le QE fonctionne en effet de la manière suivante : en contrepartie de ses rachats de dettes publiques aux établissements bancaires, la BCE « crée » de la monnaie en créditant les lignes de dépôt des banques dans ses livres de comptes. « Pour ces dernières, les créances sont donc converties en argent frais, ce qui gonfle leurs réserves et leur permet, en théorie, de distribuer d’avantage de crédit, à un taux plus faible », explique Patrick Artus, chef économistes de Natixis, dans son ouvrage La Folie des banques centrales (Ed. Fayard), coécrit avec la journaliste Marie-Paule Virard.

    http://www.lemonde.fr/crise-de-l-euro/article/2016/03/10/la-bce-devoile-un-nouvel-arsenal-de-mesures-pour-soigner-l-economie-europeenne_4880480_1656955.html

    « En théorie », explique Patrick Artus.

    « En théorie », expliquent tous les économistes du monde.

    « En théorie », expliquent tous les neuneus qui détruisent la France depuis mai 1974.

    Mais dans le monde réel ?

    Dans le monde réel, de plus en plus de biffins fouillent les poubelles.

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  8. brunoarf dit :

    22 mars 1983 : le Parti Socialiste se coupe les veines.

    Le 19 février 1983, le président de la République François Mitterrand constate : « Je suis partagé entre deux ambitions : celle de la construction de l’Europe et celle de la justice sociale. Le Système Monétaire Européen est nécessaire pour réussir la première, et limite ma liberté pour la seconde. » (Jacques Attali, Verbatim, Fayard, page 399)

    Construction de l’Europe ou justice sociale ? Choisis ton camp, camarade ! Nous connaissons la suite de l’histoire. Nous savons aujourd’hui ce que François Mitterrand choisira de privilégier.

    Le 22 mars 1983, François Mitterrand choisit la construction de l’Europe. Il nomme un nouveau gouvernement, le troisième gouvernement Mauroy. Il choisit de rester dans le Système Monétaire Européen. Il s’engage, comme son prédécesseur Valéry Giscard d’Estaing, dans une politique européiste. Il entraîne derrière lui le Parti Socialiste dans cette nouvelle politique : pour le Parti Socialiste, la priorité absolue n’est plus la justice sociale. La priorité absolue, c’est la construction de l’Europe.

    Cette trahison du Parti Socialiste était-elle nécessaire ?

    Pour répondre, regardons l’évolution du chômage, l’évolution des Restos du Coeur, l’évolution de la dette publique.

    Chômage (uniquement la catégorie A) :

    François Mitterrand est élu en mai 1981 : à ce moment précis, au deuxième trimestre 1981, le taux de chômage était de 5,9 %, soit 1 424 000 chômeurs. Deux ans plus tard, au premier trimestre 1983, le taux de chômage était de 6,7 %, soit 1 614 000 chômeurs. De mai 1981 à mars 1983, le chômage n’avait donc augmenté que de 0,8 %. Il était quasiment stabilisé.

    Et aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, le taux de chômage est de 10 %, soit 3 813 500 chômeurs ! Le chômage a explosé depuis la trahison de mars 1983 !

    Le graphique est ici :

    Si nous regardons les chiffres du chômage toutes catégories confondues (catégorie A, B, C, D, E), il y a aujourd’hui 6 490 500 inscrits à Pôle Emploi !

    Cliquer pour accéder à pi-mensuelle-fbsa23.pdf

    Restos du Coeur :

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
    En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
    En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas à 870 000 personnes.
    En 2014-2015, les Restos du Coeur ont distribué 128 500 000 repas à 950 000 personnes.

    Dette publique :

    En mai 1981, la dette publique était de 92,2 milliards d’euros actuels, soit 20,8 % du PIB. Deux ans plus tard, en mars 1983, la dette publique était de 145,5 milliards d’euros actuels, soit 25,3 % du PIB. Elle n’avait donc augmenté que de 4,5 % du PIB.

    Et aujourd’hui ?

    Aujourd’hui, la dette publique est de 2103,230 milliards d’euros, soit 97 % du PIB ! La dette publique a explosé depuis la trahison de mars 1983 !

    Le graphique est ici :

    Conclusion :

    Le 22 mars 1983, la trahison du Parti Socialiste n’a servi à rien :

    – La construction européenne est un échec total.
    – La justice sociale n’a pas eu lieu. Au contraire, la France connaît une régression sociale historique.

    Le 22 mars 1983, le Parti Socialiste a pris une lame de rasoir et il s’est coupé les veines. Depuis, il se vide de son sang.

    Dans le camp d’en face, le résultat est identique : quand les européistes de droite dirigeaient la France, la crise économique s’aggravait, la crise sociale s’aggravait, le chômage augmentait, et la dette publique explosait.

    Les européistes du centre (Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Barre), les européistes de gauche, les européistes de droite ont tous fait la même expérience : pour eux, la construction européenne est une priorité absolue.

    La construction européenne est une expérience qui a complètement foiré.

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  9. brunoarf dit :

    Aujourd’hui, l’Europe est devenue un GRAND terrain vague, avec tout le monde qui entre, avec tout le monde qui sort, avec tout le monde qui circule, avec la libre-circulation des terroristes, la libre-circulation des kalachnikovs, la libre-circulation des explosifs, la libre-circulation des kamikazes.

    Aujourd’hui, l’Europe est devenue un GRAND terrain vague ouvert à tous les vents de la soi-disant « mondialisation heureuse ».

    Aujourd’hui, plus personne ne maîtrise le chaos qui s’installe en Europe.

    Federica Mogherini pleure car elle comprend que son rêve est devenu un cauchemar.

    Qui veut faire l’ange fait la bête.

    La vidéo dure 20 secondes :

    http://www.lepoint.fr/europe/attentats-de-bruxelles-la-chef-de-la-diplomatie-europeenne-emue-aux-larmes-22-03-2016-2027158_2626.php

    15 h 09 – Un responsable français de la lutte antiterroriste : « Nous sommes submergés. »

    « 2015 a été difficile, je crains que 2016 ne soit terrible », confie à l’Agence France-Presse un responsable français de la lutte antiterroriste, qui demande à rester anonyme. Sur son écran de télévision, dans son bureau, les images d’une bouche de métro fumante, de l’aéroport dévasté de Bruxelles, siège de l’Union européenne et de l’Otan. « Les attaques de Bruxelles sont clairement une vengeance après la vague d’arrestations, c’est une escalade. Elles prouvent qu’ils ont des hommes prêts à tout moment à des opérations kamikazes, avec des armes, des explosifs, affirme-il. Leur message, c’est : « Nous sommes toujours là, vous ne pourrez pas nous arrêter. » En France, mais aussi en Europe, il y a du souci à se faire, ajoute-t-il. Nous allons subir une vague de terrorisme très puissante, qu’on ne pourra enrayer que partiellement. On attrapera certaines équipes, il n’y a jamais eu autant d’arrestations, mais on ne pourra pas les avoir tous. C’est impossible. Nous sommes submergés. »

    http://www.lepoint.fr/societe/en-direct-attentats-a-bruxelles-le-bilan-humain-s-alourdit-22-03-2016-2027110_23.php

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  10. brunoarf dit :

    Dimanche 27 mars 2016 :

    Une centaine de quartiers similaires à Molenbeek en France.

    « Une centaine de quartiers français présenteraient des similitudes avec le quartier bruxellois de Molenbeek », a déclaré dimanche le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports Patrick Kanner. Il a précisé que le gouvernement oeuvrait contre ce problème.

    Plusieurs membres du commando responsable des attentats du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis étaient originaires de ce quartier de l’agglomération de Bruxelles, dans lequel Salah Abdeslam a été arrêté le 18 mars après quatre mois de cavale.

    « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek », a dit Patrick Kanner lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-iTELE.

    Selon lui, « Molenbeek, c’est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c’est un système ultracommunautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine, c’est un système où les services publics ont quasiment disparu, c’est un système où les élus ont baissé les bras », a-t-il précisé.

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  11. brunoarf dit :

    « Panama papers » : comment des proches de Marine Le Pen ont exfiltré de l’argent de France.

    L’enquête conduite par Le Monde en partenariat avec le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) a permis de mettre au jour un système de dissimulation d’avoirs financiers, organisé dans des centres offshore d’Asie et des Caraïbes par le premier cercle de fidèles de la présidente du Front national (FN), au premier rang desquels l’homme d’affaires Frédéric Chatillon et l’expert-comptable Nicolas Crochet.

    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/05/panama-papers-comment-des-proches-de-marine-le-pen-ont-exfiltre-de-l-argent-de-france_4895769_4890278.html

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  12. brunoarf dit :

    Vendredi 12 décembre 2014 :

    Frédéric Oudéa, patron de la banque Société Générale, nous le jure, la main sur le cœur :

    « Nous ne sommes dans aucun soi-disant paradis fiscal. »

    http://www.franceinter.fr/video-f-oudea-nous-ne-sommes-dans-aucun-soi-disant-paradis-fiscal

    Les banquiers sont des menteurs.

    Les banquiers nous prennent pour des cons.

    Devant les caméras de télévision, les banquiers jurent, font des serments, font des promesses, alors qu’ils savent qu’ils mentent effrontément.

    Les banquiers sont les plus grands menteurs de la planète.

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  13. brunoarf dit :

    A propos de Frédéric Oudéa, le patron de la banque Société Générale :

    « Panama papers » : le patron de la Société générale peut-il être poursuivi pour faux témoignage ?

    La Société générale est l’un des plus gros clients du cabinet panaméen Mossack Fonseca, dont les données internes ont donné naissance aux « Panama papers ». Or son patron, Frédéric Oudéa, affirmait en 2012, face aux sénateurs, que la banque française n’avait plus aucune activité dans le pays. S’expose-t-il à d’éventuelles poursuites pour faux témoignage, comme se le demande Jérôme Kerviel ?

    Frédéric Oudéa, comme le reste des personnes auditionnées, a prêté serment avant d’être entendu par les sénateurs. Il n’existe pas, à proprement parler, de délit de parjure en France – c’est une notion de droit anglo-saxon.

    En revanche, comme l’a rappelé le président de la commission d’enquête, Philippe Dominati, avant l’audition, les personnes entendues dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire jurent de dire « toute la vérité ».

    Dans le cas contraire, elles s’exposent aux peines prévues par les articles 434-13 (cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende) et 434-15 (trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende) du code pénal.

    En échange de leur serment, les personnes auditionnées bénéficient d’une protection face aux éventuelles pressions et poursuites en diffamation via l’article 41 de la loi sur la presse. Ce dernier indique en effet que « ne donneront lieu à aucune action en diffamation, injure ou outrage ni les propos tenus ou les écrits produits devant une commission d’enquête créée, en leur sein, par l’Assemblée nationale ou le Sénat, par la personne tenue d’y déposer ».

    Le sénateur PCF veut saisir le bureau du Sénat.

    Comme l’explique le site du Sénat, d’éventuelles poursuites judiciaires peuvent être exercées « à la requête du président de la commission » ou, quand le rapport de la commission d’enquête a été publié et qu’elle n’a plus d’existence, « à la requête du bureau du Sénat ».

    C’est ce que va demander le sénateur PCF Eric Bocquet : « Je vais saisir le bureau du Sénat par rapport à cette problématique. Le PDG de la Société générale a déclaré en 2012 à la commission d’enquête que sa banque s’était retirée de Panama. Tout ce qu’on apprend depuis le début de la semaine est en contradiction avec ses déclarations sous serment », a-t-il annoncé à Public Sénat.

    http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/06/panama-papers-le-patron-de-la-societe-generale-peut-il-etre-poursuivi-pour-faux-temoignage_4897190_4890278.html

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  14. brunoarf dit :

    Perquisitions à la banque française Société générale.

    Une perquisition a eu lieu à la Société générale, l’une des plus grandes banques françaises, pour avoir ouvert près d’un millier de sociétés offshore via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Cet établissement a été épinglé dans le cadre des « Panama Papers ».

    Le siège du groupe dans le quartier parisien de la Défense a été perquisitionné mardi par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a indiqué dimanche une source judiciaire, confirmant une information de presse. « Des documents, notamment informatiques, ont été saisis », a-t-elle ajouté.

    Cette perquisition est intervenue dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées » le 4 avril, le lendemain des premières révélations des « Panama Papers ».

    En 2012, devant une commission d’enquête sénatoriale sur l’évasion de capitaux, le directeur de la Société générale, Frédéric Oudéa, avait déclaré sous serment que sa banque avait fermé ses implantations dans les pays figurant sur la liste grise des paradis fiscaux, et dans les Etats jugés non coopératifs comme le Panama.

    http://www.romandie.com/news/Perquisitions-a-la-banque-francaise-Societe-generale/693296.rom

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  15. brunoarf dit :

    Les banques italiennes ont dans leurs livres 360 milliards d’euros de créances irrécouvrables.

    Vous avez bien lu : 360 milliards d’euros.

    Les banques italiennes sont en faillite.

    Alors les banques italiennes ont eu une idée géniale :

    les banques italiennes, les assureurs italiens, les gérants de fonds vont verser un total de 5 milliards d’euros dans un fonds. La mission de ce fonds : recapitaliser les banques italiennes !

    360 milliards d’euros de créances irrécouvrables d’un côté, 5 milliards d’euros de l’autre côté !

    J’éclate de rire !

    Comme dirait Christine Lagarde, le problème est réglé, la crise est finie !

    (Rappel : dette publique de l’Italie : 2192,001 milliards d’euros, soit 134,6 % du PIB.)

    Lundi 12 avril 2016 :

    Italie : accord sur un fonds pour aider les banques.

    http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/021834295393-italie-accord-sur-un-fonds-pour-aider-les-banques-1213244.php

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