299 – Vers une vraie monnaie souveraine

Vers une vraie monnaie souveraine
Réserves fractionnaires et monnaie pleine : un rappel

D’après l’enseignement universitaire [1] on note deux étapes ayant amené à un système monétaire à réserves fractionnaires. Vers 1655, à Londres et Amsterdam, les orfèvres qui avaient l’habitude d’attester les dépôts d’or des nobles et des riches marchands dans leurs coffres par des certificats de dépôts nominatifs, commencent à émettre ces certificats en valeurs rondes et « au porteur » en les rendant anonymes. Ces certificats purent donc servir de moyens de paiement en passant de main en main.

Mais très vite, vers 1670, les orfèvres s’aperçurent que les détenteurs de ces certificats, accordant une grande confiance aux orfèvres, ne demandent qu’assez rarement la transformation de leurs certificats en or. Les orfèvres commencent à émettre, contre intérêts, plus de certificats qu’ils ne détiennent d’or. Ces certificats tout à fait identiques aux certificats constatant de véritables dépôts servent donc à payer les dettes, et deviennent de la « monnaie » crée sans contrepartie véritable. Les orfèvres deviennent des banquiers au sens moderne du terme, prêtant ce qu’ils ne disposent pas : ils « créent » littéralement la monnaie en « monétisant » des reconnaissances de dette ou des hypothèques. Leurs réserves (l’or dans leur coffre) sont fractionnaires par rapport au montant des certificats émis. C’est de là que vient le terme « réserves fractionnaires »

Système à réserves fractionnaires

Aujourd’hui, le monde entier fonctionne sur ce système, la monnaie centrale ayant remplacée l’or et l’État (par sa Banque Centrale) étant le garant de cette monnaie centrale.
Pour faciliter la compréhension de ce qui suit, nous allons garder le terme de monnaie centrale et allons utiliser le terme « argent » pour signifier la monnaie produite par les banquiers .

Il faut bien que le lecteur admette une chose que savent tous les économistes : lorsque vous avez besoin d’argent et que vous frappez à la porte d’un banquier, celui-ci, en contrepartie de garanties que vous lui apportez (caution, reconnaissance de dette, obligation, hypothèque, nantissement, etc…) ne va pas, pour vous prêter, puiser dans sa caisse ou dans les comptes d’autres déposants. Non ! il va créer « ex nihilo » cet argent en l’inscrivant sur votre compte bancaire : cet argent n’existait tout simplement pas 1 seconde avant. Cette « monétisation » consiste donc en l’inscription simultanée, au bilan de la banque, d’une reconnaissance de dette à l’actif et d’argent à leur passif, sur le compte du bénéficiaire du crédit. Les économistes disent que « ce sont les crédits qui forment les dépôts, et non pas les dépôts qui permettent les crédits »[3]
Lorsque le crédit est remboursé, majoré de l’intérêt, l’argent qui avait été créé par la banque est détruit. L’intérêt est donc le bénéfice de la banque.

Bien sur les banques sont limitées par un certain nombre de règles dites « prudentielles » (mais nous savons tous comment la comptabilité bien comprise permet souvent de passer outre). Ces règles sont :
– la banque doit disposer de monnaie centrale à hauteur (dans la zone euro) de 1% des crédits qu’elle accorde : ce sont les « réserves obligatoires ».
– la banque doit pouvoir satisfaire, en l’achetant avec de la monnaie centrale, la demande d’espèces de ses clients (au guichet ou par prélèvement de Carte Bancaire) ; ceci représente sensiblement 15% des dépôts.
– la banque doit pouvoir satisfaire, toujours en monnaie centrale, des dettes envers ses concurrentes, les compensations interbancaires (au niveau de toutes les banques prises dans leur ensemble ce montant est de zéro)
– Les règlementations (Bâle III) leurs imposent de disposer de 8% de fonds propres par rapport aux crédits qu’elles ont en cours

Bon an mal an les banques créent en définitive de 3 à 6 fois la « monnaie centrale (en y incluant les espèces) [4] , mais on a vu des banques multipliant plus de 20 fois leurs disponibilités en monnaie centrale : il n’y a pas assez de monnaie centrale (garantie par l’État) en cas de demande importante ou de « bank run ». De plus les banques peuvent, pour compte propre, payer leurs frais ou leurs investissements, créer l’argent qui va leur servir à spéculer et créer des bulles, ne pas accorder des crédits selon leur bon vouloir donc « briser » la croissance ou à l’inverse augmenter considérablement la quantité d’argent en circulation créant ainsi de l’inflation.

La création monétaire est, dans le système bancaire à réserves fractionnaires, totalement incontrôlable et avec elle ses effets induits sur les différents aspects du système économique et financier. Les banques ont trop besoin de maximiser les profits et trop de pouvoir que leur donne cette capacité de création d’argent ex-nihilo.

En résumé, la création monétaire par le crédit bancaire est une formidable machine à distribuer de « faux droits » et des « revenus non gagnés » ainsi qu’à creuser des inégalités de revenus et de patrimoines sans aucun rapport avec les contributions réelles des individus à la création de richesses réelles.

Du système à réserves fractionnaires à la « monnaie pleine »

Depuis fort longtemps, mais en particulier depuis Fisher (1936) et plus près de nous Allais, de nombreux économistes (entre autres : Walras, Mises, Tobin, Minsky, Simons, Friedman, et dernièrement Kumhof et Benes du FMI) ont dénoncé ce système à réserves fractionnaires ayant amené à plus de 20 crises monétaires et financières depuis 1980. Ils ont proposé, sous une forme ou une autre, d’interdire aux banques commerciales de créer de « l’argent de crédit » et de réserver l’émission monétaire à la seule banque centrale (la Banque de France en ce qui nous concerne) : c’est ce qu’on appelle la « monnaie pleine » [5]

Dans la pratique, du jour au lendemain, si la décision était prise, les comptes bancaires de chacun d’entre nous passeraient hors bilan des banques et notre argent disponible (celui de nos comptes bancaires) serait ainsi totalement considéré comme de la monnaie centrale et ainsi garanti par l’État (et donc par la collectivité). Votre banque ou le « gestionnaire » que vous choisiriez se contentant de tenir la comptabilité des échanges commerciaux et individuels.

Le financement de l’économie serait assuré par l’épargne (les banques devenant intermédiaires percevront leurs honoraires sur ce travail d’intermédiation) et des emprunts éventuels à la Banque de France ou sur le « marché monétaire » si nécessaire.
Les avantages sont nombreux : stabilité systémique, régularité de la croissance, efficacité économique et équité sociale.

Cette proposition aujourd’hui à l’étude par le gouvernement Islandais (voir l’article de Laurent Herblay ), par les Anglais de « monetative », par les Suisses de « Vollgeld Initiative » , etc., remédierait aux risques inhérents à « l’argent-dette ». Chaque année le complément de masse monétaire souhaitée [6], émis sans dette ni intérêts par la Banque de France , viendrait abonder le compte du Trésor Public, permettant par exemple le financement de la transition écologique et énergétique, le payement des intérêts de la dette, le déficit primaire ou le remboursement d’une part de la dette.
Puis cette monnaie sans intérêts, ne devant jamais plus être remboursée [7] circulera et diffusera dans l’économie dans un nombre de cycles sans fin, une partie prêtée par les épargnants aux emprunteurs permettant de financer les besoins de crédits privés .

Il est peu probable qu’un tel système qui sous entends une « monnaie souveraine » puisse être accepté à l’unanimité par les 19 pays de la zone euro, sauf si la terrible crise financière qui ne va pas manquer de se produire un moment ou un autre, force tous ces pays à revoir leurs dogmes ultra libéraux sur ces questions. En attendant, la France pourrait ainsi montrer ses choix souverains en décidant seule d’appliquer sur son territoire la « monnaie pleine »

A-J Holbecq

_______________

Notes

[1] Économie monétaire et financière – Collection Grand Amphi – ed Bréal

[2] Les économistes utilisent les termes « monnaie centrale » pour définir la monnaie électronique émise par les Banques Centrales et le terme « espèces » pour définir la monnaie papier aussi « monnaie manuelle » pour définir les billets de banque qu’ils sont les seuls, par la loi, à pouvoir produire. Les banques commerciales, dites de « second rang » peuvent produire une seule monnaie électronique (ou scripturale), celle dont les « agents non bancaires » (les ménages, les entreprises, les administrations) se servent et qu’ici nous allons appeler « argent » pour faciliter la différenciation.

[3] Lorsque cet argent est créé, l’emprunteur va le faire circuler en payant ses achats ; il se retrouve donc sur d’autres comptes bancaires. Certains des bénéficiaires n’ont pas besoin immédiat de cet argent et vont donc proposer au banquier de prêter leur épargne. Donc, le banquier va jouer un second rôle, celui d’intermédiaire entre un épargnant et un emprunteur. On considère ainsi que 40% des prêts (qui ne sont pas à proprement parler des « crédits ») sont issus de l’épargne (qui elle-même est nécessairement issue de la création monétaire, de même que la détention d’espèces)

[4] On parle parfois de « coefficient multiplicateur » mais il faut se méfier de ce terme, car in fine, les banques font plutôt ce qu’elles veulent et c’est bien les banques centrales qui sont obligées de suivre dans leur émission de monnaie centrale pour éviter une crise dite de « liquidités ».

[5] Plusieurs dénominations existent : 100% monnaie, Système Monétaire A Réserves Totales. Le « narrow banking » y fait également référence. Toutes, mêmes lorsque les mises en œuvres techniques diffèrent, aboutissent au résultat décrit dans cet article.

[6] On peut estimer un montant raisonnable de 100 milliards par an

[7] La régulation à la baisse (si nécessaire) de la masse monétaire peut être réalisée par des recettes du Trésor Public qui ne seraient pas remises en circulation dans l’économie mais rendue à la Banque de France

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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81 commentaires pour 299 – Vers une vraie monnaie souveraine

  1. Yves Costa dit :

    Alinéa 7 : est-ce qu’on peut imaginer que ces remboursements se fasse au moyen d’or ou autres métaux précieux, que l’Etat achèterait avant de le rendre à la BdF ?

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    • André-Jacques Holbecq dit :

      Non, pas une bonne solution, ça ne ferait pas disparaître de monnaie (ce serait les vendeur de l’or qui en disposeraient)..
      Il faut bien comprendre que dans la monnaie pleine, il n’y a pas de dette, et que la Banque Centrale et l’Etat, c’est en fait le même compte: il n’y a aucun besoin de rembourser la Banque Centrale.

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  2. bebecadum dit :

    Merci Monsieur Holbecq
    Maintenant je comprend mieux le sens réel (dans le domaine de l’économie) de certains termes.
    Vous avez répondu:
    « Il faut bien comprendre que dans la monnaie pleine, il n’y a pas de dette…. »
    La réciproque est-elle vraie?
    Peut-t-on dire que tant qu’il n’y a pas de dette, toute monnaie est pleine par définition?
    Elle serait alors une unité étalon comme le mètre.

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  3. André-Jacques Holbecq dit :

    A vouloir écrire trop vite 😉
    J’aurais du écrire  » Il faut bien comprendre que dans la monnaie pleine, il n’y a pas de dette pour l’Etat  » …
    Mais ensuite les épargnants vont bien prêter leur épargne en contrepartie d’une créance qui sera une dette pour les emprunteurs

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    • bebecadum dit :

      J’ai péché par orgueil, qui est un des 7 péchés capitaux, je risque donc de me retrouver en enfer avec le « dottore » 😉
      J’airais dû écrire « je croyais avoir compris » …., mais qui sait un jour peut-être….
      A ma décharge, je ne suis pas seul, J.K. Galbraith citait; « ceux qui comprennent ou qui font semblant de comprendre ou qui croient comprendre »
      (Tout savoir – ou presque- sur l’économie /Le seuil/ page 12)
      Autre chose:J’ai lu l’introduction de P. Viveret, une merveille.

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  4. brunoarf dit :

    Les banques privées grecques sont en faillite.

    Mercredi 29 avril 2015 :

    La chute libre des dépôts bancaires grecs :

    Janvier 2014 : dans les banques privées grecques, les dépôts étaient de 161 milliards d’euros.

    Novembre 2014 : les dépôts étaient de 164,3 milliards d’euros.

    Décembre 2014 : les dépôts étaient de 160,3 milliards d’euros.

    Janvier 2015 : les dépôts étaient de 148 milliards d’euros.

    Février 2015 : les dépôts étaient de 140,5 milliards d’euros.

    Mars 2015 : les dépôts étaient de 138,55 milliards d’euros.

    La Banque centrale européenne (BCE) a encore relevé mercredi, d’1,4 milliard d’euros, le plafond de son financement d’urgence (ELA) des banques grecques, qui passe ainsi à 76,9 milliards d’euros, a-t-on appris de source bancaire grecque.

    Fin mars, les dépôts privés se montaient à 138,55 milliards d’euros dans les banques grecques, au plus bas depuis février 2005.

    Et selon les premiers chiffres connus pour avril, la tendance au retrait des capitaux a repris de plus belle ce mois-ci.

    http://www.romandie.com/news/Grece–la-BCE-releve-dencore-14-milliard-deuros-le-plafond-de-lELA/588825.rom

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    • bebecadum dit :

      Bruno, tu dis « …….la tendance au retrait des capitaux a repris de plus belle ce mois-ci. »
      Quoi de plus normal, banal, nécessaire?
      C’est la fonction essentielle de l’épargne, d’être accumulée en période de vaches grasses et consommée en période de vaches maigres. C’est vrai pour le fermier qui, en été, stocke du foin pour ses bêtes à l’ours qui stocke de la graisse ou l’écureuil qui stocke des noisettes.
      Nos cotisation sociales le sont en grande mesure aussi, une épargne tampon.
      Le rythme régulier des retraits est presque un bon signe. Bien que,à ce rythme là, il n’iront pas bien loin.
      En ordre de grandeur, 15 mois pour vider les caisses.

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      • André-Jacques Holbecq dit :

        Sauf qu’en ce qui concerne la Grèce, ce n’est pas l’épargne qui est utilisé mais les « liquidités » (M1) qui fuit vers l’étranger, sur des comptes allemands en particulier. C’est donc les capacités de crédit des banques (la création de monnaie de remplacement de celle qui fuit) qui s’amenuisent , l’ELA permettant de corriger ceci.

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  5. bebecadum dit :

    OK Monsieur Olbecq
    Les dépôts dans les banques grecques diminuent à cause des fuites des capitaux vers l’Allemagne.
    Quelques constats:
    -On est capables de détecter leur nature et direction.
    -Ces capitaux vont vers l’Allemagne ( un comble), cette Allemagne que Brunoarf (avec d’autres) verrait volontiers se balancer au bout d’une corde.
    -Ces capitaux ne sont pas convertis en $ ou autres (c’est rassurant).
    -La prévision est auto-validente, le simple fait de le l’annoncer tend à la provoquer.
    Bien à vous.

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  6. brunoarf dit :

    1- La Grèce est en faillite.

    2- Les banques privées grecques sont en faillite.

    3- La banque centrale de Grèce est en faillite.

    4- Mais à part ça, ça va.

    Mercredi 6 mai 2015 :

    Grèce : la BCE relève d’encore 2 milliards d’euros le plafond de l’ELA.

    La Banque centrale européenne (BCE) a encore relevé mercredi, de 2 milliards d’euros, le plafond de son financement d’urgence (ELA) des banques grecques, portant désormais celui-ci à 78,9 milliards d’euros, a-t-on appris de source bancaire grecque.

    Selon les chiffres de la Banque de Grèce, ménages et entreprises ont retiré un total de 26,807 milliards d’euros en quatre mois des banques grecques. Fin mars, les dépôts privés s’y montaient à 138,55 milliards d’euros, au plus bas depuis février 2005.

    Et selon les premiers chiffres connus pour avril, la tendance au retrait des capitaux a repris de plus belle.

    http://www.romandie.com/news/Grece-la-BCE-releve-dencore-2-milliards-deuros-le-plafond-de-lELA/591050.rom

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  7. brunoarf dit :

    Sur son blog, Coralie Delaume vient de publier un article très important.

    En zone euro, tout ce qui nous arrive en ce moment, c’est la destruction de l’Etat-providence, la destruction des acquis sociaux, la destruction des protections sociales.

    Cette destruction avait été voulue par les hommes politiques et par les économistes à l’origine de l’euro.

    Selon le plan de ses créateurs, l’euro a été construit pour détruire tout ce qui empêchait de nuire les puissances d’argent, pour détruire tout ce qui empêchait le renard d’être libre dans le poulailler, et pour détruire tout ce qui protégeait les classes populaires.

    Lisez cet article fondamental :

    Histoire : à l’origine de l’euro, un nostalgique de la « dureté de vivre » et des châtiments du ciel.

    http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/05/histoire-lorigine-de-leuro-un.html

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  8. brunoarf dit :

    Le mois de mai 2015 en Europe :

    Plusieurs succès électoraux des partis anti-européens montrent que les peuples rejettent de plus en plus cette construction européenne.

    En mai 2015, les anti-européens sont dans une dynamique historique.

    Le vent tourne.

    Le vent tourne dans le sens de la déconstruction européenne.

    1- Allemagne :

    Allemagne : victoire amère des sociaux-démocrates à Brême, percée des anti-euros.

    lepoint.fr/monde/allemagne-victoire-amere-des-sociaux-democrates-a-breme-percee-des-anti-euros-10-05-2015-1927561_24.php

    2- Pologne :

    Pologne : le candidat conservateur eurosceptique devance le président sortant au premier tour.

    Le candidat conservateur eurosceptique, Andrzej Duda, a créé la surprise en arrivant en tête au premier tour de l’élection présidentielle en Pologne, dimanche 10 mai, selon un sondage de sortie des urnes publié après la fermeture des bureaux de vote, en début de soirée.

    3- Royaume-Uni :

    Elections au Royaume-Uni : « Un Brexit serait dévastateur pour l’Europe. »

    Avec sa promesse d’organiser un référendum en 2016 ou 2017 sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, David Cameron mène son pays et l’Europe à « la catastrophe », s’alarme Denis MacShane, ex-ministre travailliste des Affaires européennes.

    4- Finlande :

    L’extrême droite finlandaise sur le point d’entrer au gouvernement.

    Sauf surprise, le parti populiste d’extrême droite des Vrais Finlandais va entrer pour la première fois de son histoire au pouvoir en Finlande. Le probable futur premier ministre, le centriste Juha Sipilä, a confirmé, jeudi 7 mai, qu’il allait entamer des négociations sur un programme de coalition avec ce parti, arrivé deuxième lors des élections législatives du 19 avril. Le leader charismatique du parti, Timo Soini, devrait dès lors réaliser son rêve et devenir ministre, probablement des finances ou des affaires étrangères.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/07/l-extreme-droite-finlandaise-sur-le-point-d-entrer-au-gouvernement_4629766_3214.html

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  9. brunoarf dit :

    Sur son blog, Coralie Delaume nous rappelle qui était l’italien Tommaso Padoa Schioppa.

    l-arene-nue.blogspot.fr/2015/05/histoire-lorigine-de-leuro-un.html

    Tommaso Padoa Schioppa a des idées à l’opposé des membres du Conseil National de la Résistance.

    Ce sont deux camps opposés, irréconciliables.

    1- Premier camp : les membres du Conseil National de la Résistance, et ceux qui s’en réclament encore aujourd’hui.

    Les membres du Conseil National de la Résistance ont écrit le programme du CNR. Le programme du CNR a été mis en place par le vote de plusieurs lois de la fin 1944 à 1946. Deux priorités : la souveraineté nationale, l’Etat-providence.

    Le programme du CNR a été maintenu par tous les gouvernements français de 1944 à 1974.

    2- Second camp : Tommaso Padoa Schioppa, Denis Kessler, les européistes.

    Ils dirigent la France depuis 1974. Leurs idées sont au pouvoir en France depuis 1974, et dans beaucoup d’autres nations européennes. Leurs idées sont à l’opposé des idées du CNR. Deux priorités : la construction européenne, la destruction de l’Etat-providence.

    L’équivalent de Tommaso Padoa Schioppa en France, c’est le français Denis Kessler.
    Denis Kessler qui écrivait ceci :

    Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

    Par Denis Kessler, Challenges, 4 octobre 2007.

    http://www.gaullisme.fr/attaque_anti_gaulliste_kessler.htm

    C’est le second camp : Tommaso Padoa Schioppa, Denis Kessler, les européistes, le camp de la construction européenne, le camp de la destruction de l’Etat-providence, le camp du retour à la jungle.

    La barbarie moderne.
    La barbarie souriante.
    La barbarie en costume-cravate.

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  10. brunoarf dit :

    Grèce : l’heure de la rupture.

    Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza, écrit :

    La peur du Grexit ne doit plus nous paralyser. Il est temps d’affirmer clairement, pour commencer,  que quels que soient les fonds transférés par la nouvelle législation dans les coffres publics, il doivent être consacrés à la couverture des besoins publics et sociaux et non aux paiements des créanciers.
    L’heure est également venue de mettre un terme au radotage soporifique à propos des « négociations qui avancent » et des « accords en vue ».
    Il est temps de mettre immédiatement un terme aux références surréalistes aux « solutions mutuellement profitables » et aux « partenaires » avec lesquels nous sommes supposés être les « copropriétaires de l’Europe ».
    Il est temps de révéler au public grec et à l’opinion publique internationale les faits qui mettent en évidence la guerre sans merci qui est menée contre ce gouvernement.
    Et le temps est venu, par dessus tout, de se préparer finalement, politiquement, techniquement et culturellement à cette solution honorable que serait la séparation d’avec cette implacable bande de djihadistes du néo-libéralisme.
    Le temps est venu d’expliciter le contenu et d’expliquer la viabilité de la stratégie alternative, qui commence avec la double initiative de la suspension des remboursements de la dette et de la nationalisation des banques, et qui se poursuit, si nécessaire avec le choix d’une monnaie nationale approuvée par le public au cours d’un référendum populaire .
    Le temps est venu pour la réflexion sérieuse mais aussi pour les actes décisifs. C’est le moment dans lequel le désastre et la rédemption se retrouvent côte-à-côte.
    C’est le moment de riposter.

    Stathis Kouvélakis. 

    Traduit de l’anglais par Mathieu Dargel.

    https://www.ensemble-fdg.org/content/grece-lheure-de-la-rupture

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  11. brunoarf dit :

    La Grèce doit rembourser 27 milliards d’euros à la BCE.

    Pour commencer, la Grèce doit rembourser 6,7 milliards d’euros à la BCE en juillet et en aoüt.

    Mais il y a un petit problème : la Grèce est en faillite, et elle ne remboursera jamais ces 27 milliards d’euros à la BCE.

    Encore un autre petit problème : la BCE refuse de subir 27 milliards d’euros de pertes.

    Solution ( ? ) à ces petits problèmes : la Grèce va ENCORE UNE FOIS emprunter des milliards d’euros supplémentaires, et ensuite la Grèce pourra rembourser 6,7 milliards d’euros à la BCE en juillet et en août !

    Autrement dit :

    pour rembourser la troïka, la Grèce emprunte des milliards d’euros à la troïka. Ensuite, avec cet argent, la Grèce peut rembourser la troïka. Et ça augmente la dette publique de la Grèce. Et ça dure depuis cinq ans. Et ça explique que la Grèce est aujourd’hui dans une faillite totale.

    La troïka détruit la Grèce.

    Jeudi 14 mai 2015 :

    Grèce : Varoufakis réclame un report du remboursement de la dette détenue par la BCE.

    « Sur juillet-août, le ministère des Finances devra emprunter 6,7 milliards d’euros à nos partenaires d’une manière ou d’une autre pour rembourser des obligations du programme SMP », a-t-il notamment souligné, en référence aux obligations achetées sur les marchés par la BCE dans le cadre de son « Programme pour les marchés de titres » (Securities Markets Programme, SMP) sur la période 2010-2011.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-varoufakis-reclame-un-report-du-remboursement-de-la-dette-detenue-par-la-bce-476292.html

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  12. brunoarf dit :

    André-Jacques, tu as lu ça ?

    A propos de la Banque centrale en général :

    A propos de la Banque centrale de la France en particulier :

    Marc Berry écrit un article d’une très grande importance :

    Les banques centrales et leur rôle dans la crise.

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/les-banques-centrales-et-leur-role-dans-la-crise-475511.html

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  13. brunoarf dit :

    Mercredi 20 mai 2015 :

    Grèce : Athènes lance un ultimatum à ses créanciers.

    Cette fois, c’est la Grèce qui fixe un ultimatum à ses créanciers. Ce mercredi 20 mai, le porte-parole du gouvernement hellénique a annoncé que, faute d’accord avec ces derniers, Athènes ne paiera pas son échéance de 302 millions d’euros qu’elle doit rembourser au FMI le 5 juin. Autrement dit, ce jour devient la nouvelle « date fatidique » dans la crise grecque. Si aucun accord n’est trouvé alors, la Grèce fera le premier pas vers un défaut et la crise prendra une autre tournure.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-athenes-lance-un-ultimatum-a-ses-creanciers-477496.html

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    • bebecadum dit :

      « Athènes ne paiera pas son échéance de 302 millions d’euros qu’elle doit rembourser au FMI le 5 juin »
      302 millions d’€!!!
      L’honneur de la grande Christine excepté, pour le FMI, « un pet dans une tempête » comme le disait J.K. Galbraith

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  14. brunoarf dit :

    Jeudi 21 mai 2015 :

    La Grèce vue par Libération : la ligne Bruxelles-Quatremer ne fait pas l’unanimité.

    http://www.acrimed.org/article4670.html

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  15. brunoarf dit :

    Le 5 juin, la Grèce doit rembourser 302,833 millions d’euros au FMI.

    Le 12 juin, la Grèce doit rembourser 340,687 millions d’euros au FMI.

    Le 16 juin, 567,812 millions d’euros.

    Le 19 juin, 340,687 millions d’euros.

    Total : en juin, la Grèce doit rembourser 1,552 milliards d’euros au FMI.

    Mais il y a un petit problème : la Grèce est en faillite.

    Solution ( ? ) au problème :

    La Grèce va emprunter quelques milliards d’euros supplémentaires au FMI. Ensuite, avec cet argent, la Grèce pourra rembourser 1,552 milliards d’euros au FMI au mois de juin.

    Rappel :

    En tout, la Grèce doit rembourser 32,1 milliards d’euros au FMI.

    Mardi 26 mai :

    Grèce : Varoufakis appelle les créanciers à se mettre d’accord.

    Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a appelé mardi les créanciers de son pays à se mettre d’accord, faute de quoi les remboursements de dette ne pourront plus être effectués très longtemps.

    « Depuis quatre mois (date de l’arrivée au pouvoir du gouvernement Tsipras, ndlr) nous avons rempli nos obligations vis-à-vis des créanciers en puisant jusqu’au fond de notre économie, on ne peut pas faire cela indéfiniment et nos créanciers le savent », a lancé le ministre sur CNN.

    « Donc il commence à être temps qu’ils se mettent d’accord et fassent le dernier quart du chemin, puisque nous en avons déjà fait les trois autres quarts », a-t-il ajouté.

    Contrairement au ministre de l’Intérieur Nikos Voutsis qui avait assuré dimanche qu’il n’y avait plus d’argent pour payer le FMI en juin, M. Varoufakis a continué à laisser planer l’ambiguïté sur la date à laquelle le pays pourrait ne plus faire face à ses obligations.

    « Je suis optimiste de nature, donc je dirais que nous ferons ce paiement (en juin, ndlr) car nous aurons un accord d’ici là. »

    Comme on lui demandait si le paiement de juin était directement lié à l’accord, M. Varoufakis a répondu évasivement : « Il faut parvenir à un accord (…) chacun sait que l’Etat grec ne peut pas continuer à faire de gros paiements au FMI sans un accord (…) c’est une question de bon sens. »

    A la question « Est-il vrai que le pays n’a pratiquement plus d’argent ? », M. Varoufakis a répondu cependant : « Non, notre pays, en conséquence des énormes sacrifices faits par le peuple grec, a réussi à vivre sur ses propres moyens. »

    Des spécialistes de la dette grecque ont indiqué à l’AFP que le mois de juin serait très difficile, notamment les vingt derniers jours. Or, Athènes doit le mois prochain un total de près de 1,6 milliard d’euros au FMI, avec un premier versement le 5 de taille modérée, 300 millions d’euros.

    Si ce versement peut être effectué sans heurt, cela laisse une semaine de plus pour parvenir à un accord d’ici le 12.

    « Il y a de bonnes raisons pour que nous ne voyions pas de défaut autour du 5 juin », a estimé mardi une source au ministère allemand des Finances sur la base des récentes déclarations d’Athènes, jugées encourageantes.

    « La Grèce semble avoir compris que sans le FMI rien ne va », a ajouté cette source, puisque c’est de l’institution de Washington que doit venir une part importante des 7,2 milliards de prêts au coeur de la négociation en cours entre la Grèce et ses créanciers.

    Le quotidien grec Ta Nea assurait d’ailleurs mardi que le Premier ministre Alexis Tsipras et le secrétaire américain au Trésor Jack Lew avaient évoqué, lors d’un entretien téléphonique vendredi, la possibilité d’une intervention des Etat-Unis auprès du FMI pour aider à l’avancée des négociations.

    Le service de presse du Premier ministre, interrogé par l’AFP, a confirmé la tenue de cet entretien sans en préciser la teneur.

    Alors que le dossier grec risque de se retrouver à l’agenda de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G7, jeudi et vendredi en Allemagne, les négociations techniques ont repris mardi à Bruxelles entre les représentants de la Grèce et ceux des institutions créancières.

    « Nous escomptons que ce travail difficile se poursuive dans les jours à venir pour accélérer le processus de négociations », a indiqué mardi Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission européenne, restant évasif sur les délais dans lesquels les négociations pourraient aboutir.

    http://www.romandie.com/news/Grece–Varoufakis-appelle-les-creanciers-a-se-mettre-daccord_RP/596779.rom

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  16. brunoarf dit :

    Le 29 mai 2005, il y a dix ans, c’était le référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe.

    Le 29 mai 2005, le peuple français vote « non » à la constitution européenne avec 54,67 % des suffrages exprimés.

    Pourtant, la classe politique et la classe médiatique avaient appelé à voter « oui ».

    464 députés, 266 sénateurs, 22 présidents de région, les Eglises, les dirigeants syndicaux, les dirigeants patronaux, les grands intellectuels, les grands éditorialistes des journaux, les grands éditorialistes des radios, des télévisions, les élites universitaires, les enseignants des grandes écoles avaient appelé à voter oui.

    Les élites avaient appelé à voter oui. La nouvelle aristocratie avait appelé à voter oui.

    Et pourtant, malgré toute cette propagande médiatique en faveur du oui, le peuple a dit non.

    Le peuple a voté pour son intérêt.

    Dernière pulsion de vie.

    Dernier désir de vie.

    Baroud d’honneur.

    Chant du cygne.

    A la sortie des urnes, l’institut de sondage TNS-SOFRES a interrogé 1 500 personnes sur leur vote.

    http://www.tns-sofres.com/etudes-et-points-de-vue/le-referendum-du-29-mai-2005

    Le profil des votants :

    Qui a voté non ?

    1- 96 % des sympathisants d’extrême-droite (FN + MNR) ont voté non.
    2- 95 % des sympathisants du Parti Communiste ont voté non.
    3- 81 % des ouvriers ont voté non.
    4- 79 % des chômeurs ont voté non.
    5- 65 % des Français âgés de 35 à 49 ans ont voté non.
    6- 64 % des sympathisants des Verts ont voté non.
    7- 61 % des Français sans préférence partisane ont voté non.
    8- 60 % des employés ont voté non.
    9- 59 % des sympathisants du Parti Socialiste ont voté non.
    10- 59 % des Français âgés de 25 à 34 ans ont voté non.
    11- 59 % des Français âgés de 18 à 24 ans ont voté non.
    12- 56 % des professions intermédiaires ont voté non.
    13- 55 % des commerçants, artisans, chefs d’entreprise, ont voté non.

    Je précise que l’extrême-gauche, les partis trotskistes avaient appelé à voter non. Les gaullistes du mouvement « Debout La République » avaient eux-aussi appelé à voter non.

    Deux chiffres retiennent mon attention. 81 % des ouvriers ont voté non. 79 % des chômeurs ont voté non. Ce sont les classes populaires qui ont le plus voté non.

    Enfin, les jeunes de 18 à 24 ans ont voté non à 59 %.

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  17. brunoarf dit :

    Qui a voté oui ?

    1- 76 % des sympathisants de l’UDF ont voté oui.
    2- 76 % des sympathisants de l’UMP ont voté oui.
    3- 63 % des Français de 65 ans et plus ont voté oui.
    4- 62 % des cadres et des professions intellectuelles ont voté oui.
    5- 60 % des retraités ont voté oui.
    6- 41 % des sympathisants du Parti Socialiste ont voté oui.

    En clair : les sympathisants démocrate-chrétiens (UDF), les sympathisants de la droite non-gaulliste et libérale (UMP), la moitié (même pas la moitié : 41 %) du Parti Socialiste, les baby-boomers, les vieux, les plus de 65 ans, et les riches.

    Comme d’habitude, la nouvelle aristocratie est pour la construction européenne.

    Quels sont les cinq endroits de France où le oui fait ses plus gros scores ?

    Réponse : ce sont les cinq endroits les plus riches de France !

    1- Neuilly-sur-Seine : 82,51 % de oui !
    2- Paris, 7ème arrondissement : 80,52 % de oui !
    3- Paris, 16ème arrondissement : 80,03 % de oui !
    4- Paris, 8ème arrondissement : 79,67 % de oui !
    5- Paris, 6ème arrondissement : 79,41 % de oui !

    http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/index.html

    La construction européenne est anti-sociale.

    La construction européenne est anti-populaire.

    La construction européenne est anti-démocratique.

    Elle doit être détruite.

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  18. brunoarf dit :

    En Grèce, le bank run s’accélère.

    En avril 2009, les dépôts bancaires étaient de 240 milliards d’euros. Aujourd’hui, ils sont de 133,7 milliards d’euros.

    Lisez cet article du site bloomberg.com :

    En Grèce, les retraits d’argent s’accélèrent en avril.

    Les dépôts bancaires ont atteint leur niveau le plus bas depuis septembre 2004, soit 133,7 milliards d’euros.

    Les retraits d’argent des épargnants grecs se sont accélérés en Avril, au moment même où un bras de fer entre la coalition anti-austérité au pouvoir et ses créanciers a aggravé les doutes quant à l’avenir de la Grèce dans la zone euro.

    Les dépôts des ménages et des entreprises ont chuté à 133,7 milliards d’euros en Avril. Ils étaient de 138,6 milliards d’euros en Mars. C’est une baisse mensuelle de 3,6 %. Les dépôts représentent 100 milliards d’euros de moins qu’en Septembre 2009, a déclaré aujourd’hui la banque centrale de Grèce. Depuis le début de la campagne électorale qui a propulsé le parti Syriza au pouvoir, les retraits d’argent atteignent 31 milliards d’euros, soit 18,8 % du total des dépôts.

    Les dépôts privés sont tombés à leur plus bas niveau depuis Septembre 2004, en raison des craintes que la querelle entre le gouvernement grec et ses bailleurs de fonds mènera à un retour à la drachme, ou alors à la confiscation de l’épargne des déposants.

    Les banques grecques ont perdu l’accès aux marchés des capitaux ainsi que l’accès aux opérations de financement ordinaires de la Banque centrale européenne, au milieu d’un bras de fer entre le gouvernement et ses créanciers sur les conditions attachées à l’actuel plan de sauvetage.

    Les banques grecques ont déjà obtenu plus de 80 milliards d’euros d’Assistance de Liquidité en Urgence (ELA) accordés par la Banque centrale de Grèce pour boucher le trou des retraits d’argent et pour rester à flot.

    Le graphique du bank run en Grèce est ici :

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-05-29/greek-bank-deposits-bleeding-worsens-in-april#media-1

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  19. brunoarf dit :

    Chômage en avril 2015 : record historique battu.

    Chômage : catégories A, B, C, D, E :

    France métropolitaine :

    5 997 800 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.

    France entière, y compris l’outre-mer :

    6 327 700 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.

    Variation sur un mois : + 0,8 %

    Variation sur un an : + 5,7 %

    Cliquer pour accéder à PI-Mensuelle-LJ23SM.pdf

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  20. brunoarf dit :

    Les banquiers planifient en secret une réunion à Londres sur la «fin du cash.»

    Pourquoi l’argent liquide pourrait être aboli.

    Les banquiers planifient en secret une réunion à Londres sur la «fin du cash»/ Pourquoi l’argent liquide pourrait être aboli/

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  21. brunoarf dit :

    Le 5 juin, la Grèce doit rembourser 302,833 millions d’euros au FMI.
    Le 12 juin, la Grèce doit rembourser 340,687 millions d’euros au FMI.
    Le 16 juin, 567,812 millions d’euros.
    Le 19 juin, 340,687 millions d’euros.
    Total : en juin, la Grèce doit rembourser 1,552 milliards d’euros au FMI.

    Mais il y a un petit problème : la Grèce est en faillite.

    Solution ( ? ) au problème :

    Jeudi 4 juin, c’est-à-dire la veille de l’échéance fatale du 5 juin, la Grèce annonce qu’elle remboursera au FMI les quatre échéances EN UNE SEULE FOIS, le mardi 30 juin.

    «Les autorités grecques ont informé jeudi le Fonds monétaire international (FMI) qu’elles allaient regrouper les quatre échéances de juin en une seule, qui est maintenant celle du 30 juin», a indiqué le porte-parole de l’institution, Gerry Rice, à Washington.

    Question :

    la Grèce sera-t-elle capable de rembourser 1,552 milliard d’euros au FMI le mardi 30 juin ?

    Et, si oui, avec quel argent ?

    Quel suspens !

    Mais quel suspens !

    (Rappel : au total, la Grèce doit rembourser 32,1 milliards d’euros au FMI.)

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  22. brunoarf dit :

    Attention, article très important.

    Un journaliste de SUD-OUEST, Jean-Claude Guillebaud, vient de publier un article explosif sur le fonctionnement réel de l’Union Européenne.

    Dans cet article, Jean-Claude Guillebaud révèle plusieurs faits qui montrent le vrai visage de la construction européenne.

    Dimanche 7 juin 2015 :

    Europe, dans le cœur du réacteur.

    L’épisode aura été à la fois passionnant et inattendu. A Bruxelles, j’ai eu la chance de participer à un long débat avec une vingtaine de confrères accrédités auprès de la Commission européenne. Il y avait là des Français, des Allemands, des Britanniques, des Américains et même une impétueuse consoeur venue d’Albanie et naturalisée belge. Tous ces journalistes avaient en commun d’avoir choisi de suivre la construction européenne et, pour cela, de s’installer à Bruxelles. Ils sont depuis des années dans le cœur du réacteur. Pro-européens au départ, ils ne peuvent être taxés d’euroscepticisme ou de populisme. A plusieurs reprises, ce jour-là, ils ont tenu à nous affirmer qu’ils y croyaient encore.

    Admirable est la foi ! Pourquoi ? Parce que, au fil des échanges, nos confrères, parlant sans détour, nous ont décrit un univers kafkaïen, opaque, bureaucrtique, corseté par un fonctionnement étouffant et procédural.

    Les conférences de presse, par exemple, sont si minutieusement codifiées qu’elles n’ont plus beaucoup de sens. Les porte-parole ne répondent aux questions des journalistes que s’ils y ont été expressément autorisés, par écrit. Même dans ce cas, dès qu’une actualité un peu plus chaude est en jeu, le porte-parole se contentera de lire le texte écrit que sa hiérarchie lui a préparé.

    Ce qu’à l’échelon national nous appelons langue de bois acquiert à Bruxelles une opacité plus impénétrable encore. Le formalisme et le culte du secret paraissent avoir peu à peu asphyxié le fonctionnement de cette Commission européenne censée incarner, aux yeux du monde, la démocratie vivante du Vieux Continent et l’Etat de droit. C’est fou !

    Prenons un tout petit exemple, il parle à lui tout seul. Le nombre de journalistes accrédités auprès de la Commission était de 900 voici deux ou trois ans. Aujourd’hui, ce chiffre n’est plus accessible. Il a été classé top secret, pour de prétendues raisons de sécurité. Formule commode. En fait, tout laisse penser qu’il diminue chaque année, le projet européen perdant son attrait médiatique. Inutile de crier cela sur les toits.

    Nous avons débattu d’autres sujets, comme la puissance des lobbies. Elle est indéniable à Bruxelles. Elle court-circuite allègrement les logiques démocratiques de base, enlisées dans la pratique obligatoire du compromis. Alors que nous échangions à ce sujet, un confrère américain présent parmi nous est intervenu sur un ton amicalement rigolard :

    « Il faut comprendre que le lobby le plus puissant ici, c’est l’Amérique du Nord elle-même. »

    Devant notre surprise, il a renchéri en disant que les Etats-Unis chaperonnaient avec vigilance l’Europe en devenir. « Vous ne le saviez pas ? » a-t-il ajouté.

    Une consoeur française a exprimé sans détour sa stupéfaction devant ce qu’elle entendait : « Ce que vous décrivez là, c’est une dictature douce en construction. Ce n’est plus du tout une démocratie. » Tout le monde s’est récrié poliment, pour la forme.

    Parmi ces correspondants accrédités était présent le doyen, le patriarche, le chouchou de Bruxelles : Quentin Dickinson, directeur des affaires européennes à Radio France. Il a suivi stoïquement nos conversations, sans intervenir. C’est une estimable figure de la profession, mais ce n’est pas lui faire injure d’ajouter qu’il est plus militant que journaliste. Il s’est d’ailleurs présenté en mars 2014 aux élections européennes sous l’étiquette UDI – Modem. Les 9 % obtenus par les centristes n’ont pas été suffisants pour qu’il soit élu au Parlement européen. Il est donc redevenu journaliste. Assurément, lui y croit encore.

    Bref, en quittant cette confraternelle réunion, nous étions à peu près tous convaincus qu’un (possible) naufrage était annoncé. Le pire n’est jamais sûr, je sais. Admirable est la foi, en effet …

    Jean-Claude Guillebaud.

    http://www.sudouest.fr/2015/06/07/europe-dans-le-coeur-du-reacteur-1943904-6057.php

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  23. Ping : Du plein emploi au chômage massif : mort à crédit (3/4) – L'auteur Virtuel

  24. brunoarf dit :

    Dans l’hebdomadaire PARIS-MATCH, publié le 27 octobre 1951, page 18, le journaliste pose la question :

    « Que pensez-vous de la fédération européenne ? »

    Le général Eisenhower répond :

    « Rien ne pourrait nous être plus agréable que d’apprendre que les Etats d’Europe occidentale ont décidé de réunir dans une ville d’Europe – disons à Luxembourg – des délégués responsables, avec mandat de rédiger l’acte constitutionnel de l’Europe, de désigner la capitale de l’Europe, etc. et qu’à partir du 1er janvier, l’Europe occidentale fonctionnera comme fédération. Aucune décision ne pourrait mieux nous aider dans la tâche que nous poursuivons. »

    En 1951, les Etats-Unis avaient décidé de créer une fédération européenne.

    Les Etats-Unis l’avaient rêvé, Jean Monnet a commencé à le faire.

    A propos de Jean Monnet :

    Concernant les participants aux réunions du Groupe de Bilderberg, Jean Monnet est sur la première page, à la dernière ligne :

    Cliquer pour accéder à portraits_bilderberg.pdf

    Sur la deuxième page, à la première ligne, nous pouvons voir la photo d’un certain George C. McGhee.

    George McGhee a servi comme ambassadeur américain en Turquie en 1952-1953, où il a soutenu sa candidature réussie à l’adhésion à l’OTAN.
    George McGhee a joué un rôle dans les relations américaines avec la République du Congo et la République dominicaine au début des années 1960.
    De Novembre 1961 à Avril 1963, il a occupé le poste de sous-secrétaire d’État aux affaires étrangères, sous l’admnistration Kennedy.
    George McGhee a été nommé ambassadeur en Allemagne de l’Ouest de 1963 à 1968.

    (Source : Wikipedia, version en langue anglaise)

    Une citation très importante :

    « Je pense que vous pourriez dire, déclara un jour le diplomate américain George McGhee, que le traité de Rome, qui a créé le Marché commun, a été mûri pendant ces réunions de Bilderberg et aidé par le flot de nos discussions. »

    Source : « L’Europe sociale n’aura pas lieu », de François Denord et Antoine Schwartz, édition Raisons d’agir, page 40.

    George McGhee avait le mérite de la franchise : le traité de Rome a été mûri pendant les réunions du groupe Bilderberg dans les années 1954 – 1955 – 1956.

    Dès le début de la construction européenne, le traité de Rome était voulu par les Etats-Unis.

    Le traité de Rome est l’oeuvre de grands banquiers, de grandes entreprises multinationales, de diplomates et de militaires membres de l’OTAN.

    Dès le début, la construction européenne était anti-populaire, anti-sociale, anti-démocratique.

    Et ça continue encore aujourd’hui.

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  25. brunoarf dit :

    Vendredi 12 juin 2015 :

    Jean-Christophe Lagarde estime que la Grèce doit sortir de la zone euro

    Le président de l’UDI estime qu’accorder une nouvelle aide à la grèce, « c’est un peu comme si on faisait un massage cardiaque à un cadavre ».

    Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a prôné vendredi la sortie de la Grèce de la zone euro, dans son propre intérêt. Le programme du Premier ministre, Alexis Tsipras, est « inapplicable » et les mesures exigées d’Athènes insupportables sans une « monnaie faible pour retrouver de la compétitivité », a-t-il en effet estimé sur Europe 1.

    Interrogé sur les négociations entre la Grèce et l’UE, le FMI et ses autres créanciers, Jean-Christophe Lagarde a répondu : « Je crois qu’on se trompe absolument, c’est un peu comme si on faisait un massage cardiaque à un cadavre. On est en train de parler technique alors qu’il y a un problème politique. »

    « M. Tsipras s’est fait élire avec un programme inapplicable s’il veut rester dans la zone euro. Je dis très clairement que je pense que pour que la Grèce s’en sorte, elle a besoin de ne pas avoir une monnaie aussi forte que l’euro, elle doit sortir de la zone euro pour pouvoir, avec une monnaie faible, retrouver de la compétitivité économique, procéder à des dévaluations », a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis.

    « Valéry Giscard d’Estaing dit la même chose que moi : donner une bouffée d’air à la Grèce, c’est la faire sortir de la zone euro, lui permettre d’avoir une monnaie plus faible qui redonne une chance à son économie. Et si un jour, elle a à la fois un système politique, économique et fiscal stable et qu’elle veut revenir, bienvenue », a ajouté Christophe Lagarde.

    « Organisons la sortie amicale de la zone euro », a insisté le président de l’UDI. « Les Grecs aujourd’hui souffrent beaucoup plus de ne pas avoir la capacité de rebondir économiquement. Les mesures qu’on leur demande les étranglent, c’est une réalité. »

    http://www.lepoint.fr/economie/lagarde-estime-que-la-grece-doit-sortir-de-la-zone-euro-12-06-2015-1935764_28.php

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  26. brunoarf dit :

    Vendredi 12 juin 2015 :

    Le Cac 40 s’enfonce, les discussions techniques sont closes pour Athènes.

    La Bourse de Paris s’enfonce à la suite des déclarations d’un responsable du gouvernement grec indiquant que les discussions sont terminées au niveau technique.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-cac-40-s-enfonce-la-grece-rompt-les-discussions-techniques-1059925.php

    Grèce :

    La bourse d’Athènes s’effondre de 4,72 %.

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  27. brunoarf dit :

    Vendredi 12 juin 2015, vers 15 heures 45 :

    ALERTE – La zone euro a discuté du scénario d’un défaut grec.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–La-zone-euro-a-discute-du-scenario-dun-defaut-grec/602117.rom

    Grèce :

    La bourse d’Athènes s’effondre de 6,06 %.

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  28. brunoarf dit :

    En Grèce, le bank run s’accélère.

    Ces cinq derniers mois, les Grecs ont retiré 35 milliards d’euros hors des banques grecques.

    Ces 35 milliards d’euros représentent 30 % des dépôts !

    Lundi 15 juin 2015 :

    Grèce : après l’Etat, S&P baisse la note des banques.

    Deux jours après avoir baissé la note de solvabilité de l’Etat grec, l’agence de notation Standard and Poor’s a appliqué le même traitement aux quatre grandes banques du pays, menacées selon elle de faillite.

    Les quatre grandes banques Alpha Bank, Eurobank, National Bank of Greece et Piraeus Bank voient la note évaluant leur dette de long terme baisser à « CCC » contre « CCC+ » auparavant, selon un communiqué.

    L’agence de notation attribue à ces notes une perspective négative, ce qui signifie qu’elle pourrait les baisser encore si des contrôles de capitaux étaient décidés en Grèce pour éviter une ruée des épargnants et investisseurs aux guichets.

    S&P avait baissé la note souveraine de la Grèce exactement de la même façon mercredi.

    « Les banques grecques feront certainement faillite dans les douze mois en l’absence d’accord entre le gouvernement grec et ses créanciers », a fait savoir l’agence.

    Elle a souligné que les banques grecques étaient confrontées à d’importants retraits de fond, et calculé qu’elles avaient perdu quelque 35 milliards d’euros en dépôts, soit 30% du total, entre fin novembre 2014 et fin avril 2015.

    Ces retraits « se sont poursuivis en mai et ont accéléré en juin », estime S&P, indiquant que cela rendait les banques grecques de plus en plus dépendantes de l’aide de la Banque centrale européenne.

    http://www.romandie.com/news/Grece-apres-lEtat-SP-baisse-la-note-des-banques/602558.rom

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  29. brunoarf dit :

    Mercredi 17 juin 2015 :

    Grèce : sans accord avec les créanciers, le pays sortira de l’euro et sans doute de l’UE.

    La Banque de Grèce a mis en garde mercredi contre un échec des discussions entre Athènes et ses créanciers sur la poursuite du financement du pays, qui conduirait selon elle à un défaut de paiement, une sortie de la zone euro et, « probablement », de l’Union européenne.

    « L’incapacité à parvenir à un accord marquerait le début d’un chemin douloureux qui mènerait d’abord à un défaut de paiement de la Grèce puis, au bout du compte, à la sortie du pays de la zone euro et, très probablement, de l’Union européenne », écrit la Banque centrale grecque dans son rapport annuel sur l’économie du pays rendu public mercredi.

    http://www.boursorama.com/actualites/grece-sans-accord-avec-les-creanciers-le-pays-sortira-de-l-euro-et-sans-doute-de-l-ue-8d261f010b69e1e80c654497b70f19b0

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  30. brunoarf dit :

    Grèce : « le Comité pour la vérité sur la dette publique » a commencé à présenter son rapport au parlement grec.

    Jeudi 18 juin, le Comité présentera l’intégralité de son rapport au parlement grec.

    Lisez cet article :

    La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette.

    Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.

    Eric Toussaint présentant un document du FMI qui prouve que le fonds savait que ses mesures augmenteraient la dette grecque.

    Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd’hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.

    Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées ; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.

    Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit :

    http://www.okeanews.fr/20150617-la-dette-grecque-illegale-illegitime-et-odieuse-selon-le-rapport-preliminaire-du-comite-sur-la-dette

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  31. brunoarf dit :

    Selon un sondage publié dans « Die Zeit », 28 % des Allemands sont opposés au Grexit.

    58 % des Allemands sont favorables au Grexit.

    Autrement dit : 58 % des Allemands veulent que la Grèce sorte de la zone euro.

    Mercredi 17 juin 2015 :

    en Allemagne, le principal créancier européen de la Grèce, l’opinion publique devient de plus en plus hostile à la Grèce. Un sondage de l’institut Yougov, publié mercredi matin dans le quotidien « Die Zeit », montre que 58% des Allemands se prononcent pour un « Grexit », contre 28% qui s’y opposent et 14% qui n’émettent pas d’opinion sur le sujet.

    http://www.boursier.com/actualites/economie/grece-fini-de-jouer-28340.html

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  32. brunoarf dit :

    En Grèce, le bank run s’accélère.

    Jeudi 18 juin 2015 :

    Les retraits des banques grecques s’accélèrent.

    Les retraits des banques grecques s’accélèrent depuis le blocage le week-end dernier des négociations entre Athènes et ses créanciers, a-t-on appris jeudi de sources bancaires.

    Les déposants ont retiré deux milliards d’euros sur les trois premiers jours de la semaine, soit environ 1,5% du montant total des comptes des banques du pays, qui s’élevait à 133,6 milliards d’euros fin avril, ont précisé les sources.

    http://www.challenges.fr/entreprise/20150618.REU9136/les-retraits-des-banques-grecques-s-accelerent.html

    Conséquence de ce bank run : les banques grecques sont en faillite.

    Vendredi 19 juin 2015, vers 8 heures du matin :

    ALERTE – Grèce : réunion d’urgence vendredi à la BCE pour accroître les financements aux banques.

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  33. brunoarf dit :

    En Grèce, le bank run s’accélère.

    Conséquence de ce bank run : les banques grecques sont en faillite.

    A la banque centrale de Grèce, c’est la panique.

    Le gouverneur de la banque centrale de Grèce vient de téléphoner à Draghi pour lui demander une aide en urgence.

    Tout le château de cartes de l’Union Européenne est en train de trembler.

    Tout ne tient plus qu’à un fil.

    Tout est en train de se jouer à Francfort, au siège de la BCE.

    Vendredi 19 juin 2015, vers 9 heures 30 :

    Grèce : réunion d’urgence à la BCE pour accroître les financements aux banques.

    Le conseil des gouverneurs de la BCE doit tenir une conférence exceptionnelle ce vendredi pour discuter d’un possible relèvement des financements d’urgence (ELA) aux banques grecques, ont déclaré à l’AFP plusieurs sources européennes.

    Cette conférence, organisée par téléphone à la demande de la Banque de Grèce, est programmée vers midi (10H00 GMT), ont fait savoir ces sources qui ont demandé à ne pas être identifiées.

    Cette demande intervient alors que les retraits bancaires en Grèce se sont accélérés ces derniers jours.

    http://www.romandie.com/news/Grece-reunion-durgence-a-la-BCE-pour-accroitre-les-financements-aux-banques_RP/604137.rom

    Historique.

    Nous vivons un moment historique.

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  34. brunoarf dit :

    2015 : une série de 25 raz-de-marée va venir s’abattre sur la Grèce.

    Ces raz-de-marée, ce sont les échéances de remboursement.

    L’un après l’autre, ces 25 raz-de-marée vont percuter la Grèce.

    Dette publique de la Grèce : 317,094 milliards d’euros, soit 177,1 % du PIB.

    Echéancier de remboursement : pour cette année, dans le menu déroulant, cliquez sur « 2015 » :

    http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

    30 juin : la Grèce doit rembourser 1,539 milliard d’euros au FMI.

    10 juillet : la Grèce doit rembourser 2 milliards d’euros de bons du Trésor.

    13 juillet : 450,475 millions d’euros au FMI.

    17 juillet : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

    20 juillet : 2,095 milliards d’euros à la BCE.

    20 juillet : 1,360 milliards d’euros aux banques centrales nationales.

    20 juillet : 25 millions d’euros à la Banque Européenne d’Investissement.

    7 août : 1 milliard d’euros de bons du Trésor.

    14 août : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    20 août : 3,020 milliards d’euros à la BCE.

    20 août : 168 millions d’euros aux banques centrales nationales.

    4 septembre : 300,317 millions d’euros au FMI.

    4 septembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    11 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.

    14 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

    16 septembre : 563,094 millions d’euros au FMI.

    18 septembre : 1,6 milliard d’euros de bons du Trésor.

    21 septembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

    9 octobre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    13 octobre : 450,475 millions d’euros au FMI.

    6 novembre : 1,4 milliard d’euros de bons du Trésor.

    7 décembre : 300,317 millions d’euros au FMI.

    11 décembre : 2 milliards d’euros de bons du Trésor.

    16 décembre : 563,094 millions d’euros au FMI.

    21 décembre : 337,856 millions d’euros au FMI.

    Question :

    Avec quel argent la Grèce va-t-elle rembourser ces 25 échéances ?

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  35. brunoarf dit :

    Dette publique de la Grèce : 317,094 milliards d’euros, soit 177,1 % du PIB.

    Regardons l’année 2015 (sans même regarder les années suivantes).

    Entre aujourd’hui et le 21 décembre 2015, la Grèce a 25 échéances à rembourser.

    Jusqu’au 21 décembre 2015, la Grèce doit rembourser 26,648 milliards d’euros.

    http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/

    Or en ce moment, toute la planète vit dans l’angoisse :

    la troïka va-t-elle accepter de prêter 7,2 milliards d’euros supplémentaires à la Grèce ?

    Mais qu’est-ce que ça changera ?

    La Grèce a encore 26,648 milliards d’euros à rembourser, rien que pour l’année 2015 !

    Je dis bien : 26,648 milliards d’euros !

    Alors qu’est-ce que ça changera, ce prêt de 7,2 milliards d’euros de la troïka ?

    Rien.

    Même si la troïka finit par accepter de prêter ces 7,2 milliards d’euros, il faudra que la troïka prête encore à la Grèce 19,448 milliards d’euros supplémentaires avant le 21 décembre 2015 !

    Et je ne parle que de l’année 2015 !

    En plus, ces nouveaux prêts rajouteront des milliards d’euros supplémentaires de dette publique sur les épaules de la Grèce !

    Plus la troïka « aide » la Grèce, plus la Grèce est en faillite.

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  36. brunoarf dit :

    Mercredi 24 juin 2015, vers 14 heures 09 :

    ALERTE – La Grèce a rejeté une contre-proposition des créanciers.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–La-Grece-a-rejete-une-contreproposition-des-creanciers/605601.rom

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  37. brunoarf dit :

    Mercredi 24 juin 2015, vers 14 heures 33 :

    La Grèce rejette une contre-proposition des créanciers, Berlin pessimiste.

    Le gouvernement grec a rejeté mercredi une contre-proposition soumise par les créanciers à Athènes, comprenant surtout des souhaits du FMI, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale grecque.

    « Cette contre-proposition » qui insiste, selon Athènes, sur la hausse des recettes de la TVA et sur des coupes plus importantes dans les dépenses publiques, intervient deux heures après que le Premier ministre grec Alexis Tsipras eut déploré que le FMI n’accepte pas « les mesures compensatoires » proposées par Athènes lundi, lors d’une réunion des dirigeants des pays de la zone euro à Bruxelles, jugées alors positives par les créanciers.

    A Berlin le pessimisme s’accentue avec la déclaration du porte-parole du ministre allemand des Finances affirmant qu’il « reste un long chemin » avant la conclusion d’un accord.

    « Il ne peut y avoir une solution, que si elle est approuvée par les trois institutions », à savoir l’Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), a déclaré ce porte-parole Martin Jäger.

    http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-rejette-une-contre-proposition-des-creanciers-berlin-pessimiste-75bc7f5f35fbd9538f4ae760ec084d20

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  38. brunoarf dit :

    Mercredi 24 juin 2015, vers 20 heures 10 :

    ALERTE – Grèce : la délégation grecque pas d’accord avec les nouvelles propositions, mais les négociations continuent.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Grece–la-delegation-grecque-pas-daccord-avec-les-nouvelles-/605751.rom

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  39. brunoarf dit :

    Jeudi 25 juin 2015, vers 12 heures 25 :

    Grèce : et si Tsipras gagnait la partie ?

    Et si, à la fin, c’était la troïka qui capitulait ?

    Les institutions d’accord pour que les propositions grecques servent de base de négociations (responsable de l’UE).

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/les-institutions-sont-unanimement-d-accord-pour-que-les-propositions-grecques-servent-de-base-de-negociations-responsable-de-l-ue-1063323.php

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  40. brunoarf dit :

    Jeudi 25 juin 2015, vers 15 heures 30 :

    Eurogroupe interrompu, le Cac 40 s’enfonce.

    La Bourse de Paris repart franchement à la baisse à la suite de l’annonce de l’interruption de l’Eurogroupe faute de perspective d’accord entre la Grèce et ses créanciers. Les banques sont les plus touchées.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/eurogroupe-interrompu-le-cac-40-s-enfonce-1063372.php

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  41. brunoarf dit :

    Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
    Conséquences :
    – il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
    – la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
    – la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
    – la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
    – les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
    – Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
    – samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
    – dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
    – les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
    – en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.

    Samedi 27 juin 2015 :

    Grèce : Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet.

    http://www.romandie.com/news/Grece–Tsipras-annonce-un-referendum-pour-le-dimanche-5-juillet/606633.rom

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  42. brunoarf dit :

    Le retour de l’Histoire.

    – dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
    – les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
    – en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.

    Samedi 27 juin 2015, vers 17 heures :

    ALERTE – La zone euro refuse de prolonger le plan d’aide grec au-delà du 30 juin.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–La-zone-euro-refuse-de-prolonger-le-plan-daide-grec-audela-du-30-juin/606721.rom

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  43. brunoarf dit :

    Le retour de l’Histoire.

    Dimanche 28 juin 2015 :

    Je recopie trois titres d’actualité sur le site romandie.com

    Ces trois titres sont ahurissants.

    On a l’impression que l’Histoire accélère comme un torrent qui dévalerait une montagne.

    ALERTE – Grèce : un Grexit presque inévitable.

    Le ministre autrichien des Finances a estimé dimanche qu’une sortie de la Grèce de la zone euro semblait presque inévitable, après le refus des ministres des Finances de l’Eurogroupe de prolonger le programme d’aide grec.

    ALERTE – Athènes envisage la fermeture des banques lundi (Varoufakis).

    Le gouvernement grec envisagera ce dimanche la mise en place de mesures de contrôle des capitaux et la fermeture des banques du pays lundi. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis l’a annoncé à la BBC.

    ALERTE – Berlin recommande aux Allemands se rendant en Grèce de prévoir suffisamment d’argent liquide.

    http://www.romandie.com/news/

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  44. brunoarf dit :

    Nous savons aujourd’hui quels sont les deux prochains pays qui sortiront de la zone euro :

    l’Espagne et l’Italie.

    Lundi 29 juin 2015 :

    ALERTE – Crise qrecque : les taux d’emprunt de l’Espagne et de l’Italie s’envolent sur le marché obligataire.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Crise-qrecque–les-taux-demprunt-de-lEspagne-et-de-lItalie-senvolent-/607086.rom

    Dette publique :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 317,094 milliards d’euros, soit 177,1 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2134,920 milliards d’euros, soit 132,1 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 225,280 milliards d’euros, soit 130,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 203,319 milliards d’euros, soit 109,7 % du PIB.

    5- Chypre : dette publique de 18,819 milliards d’euros, soit 107,5 % du PIB.

    6- Belgique : dette publique de 428,365 milliards d’euros, soit 106,5 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 1033,857 milliards d’euros, soit 97,7 % du PIB.

    8- France : dette publique de 2037,772 milliards d’euros, soit 95 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1600,862 milliards de livres sterling, soit 89,4 % du PIB.

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  45. brunoarf dit :

    Lundi 29 juin 2015 :

    Il ne reste plus que les banques centrales pour éviter un effondrement systémique généralisé.

    Pour empêcher un krach mondial, les banques centrales vont faire tourner leur planche à billet à plein régime.

    Exemple : la banque centrale de Suisse.

    La BNS est intervenue sur les marchés pour les stabiliser (Jordan).

    « La Banque nationale suisse (BNS) est intervenue pour stabiliser le marché des changes », a déclaré lundi son président Thomas Jordan. La situation actuelle en Grèce justifie cette opération, a-t-il expliqué lors du Swiss International Forum à Berne.

    La BNS a depuis l’abolition du taux plancher de l’euro le 15 janvier toujours dit qu’en cas de besoin, elle interviendrait sur le marché des devises, a-t-il dit. La situation en vigueur en Grèce depuis ce week-end justifie ce besoin. Le franc suisse est plébiscité comme valeur refuge depuis que la Grèce a imposé des mesures de contrôle des capitaux et ordonné la fermeture de ses banques pendant une semaine.

    Le président de la BNS n’a en revanche pas donné d’indications sur l’ampleur de l’intervention. Il n’a pas non plus annoncé si de nouvelles transactions sont prévues. « La BNS observe attentivement la situation », a-t-il ajouté.

    http://www.romandie.com/news/La-BNS-est-intervenue-sur-les-marches-pour-les-stabiliser-Jordan/607156.rom

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  46. brunoarf dit :

    L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    Lisez cet article fondamental :

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

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  47. brunoarf dit :

    Historique.

    C’est un moment historique, ce soir.

    Lundi 29 juin 2015, à 18 heures 20, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    Lisez cet article :

    18h20 : La Grèce ne remboursera pas le FMI mardi.

    La Grèce ne remboursera pas l’échéance de 1,6 milliard d’euros qu’elle doit au Fonds monétaire international mardi, a annoncé lundi un responsable du gouvernement grec.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/021173479300-en-direct-grece-la-porte-reste-ouverte-assure-le-patron-de-leurogroupe-1132804.php

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  48. brunoarf dit :

    Mardi 30 juin, vers 13 heures 15 :

    ALERTE – Grèce : Varoufakis confirme que la Grèce ne paiera pas mardi son échéance de 1,5 milliard d’euros au FMI.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Grece–Varoufakis-confirme-que-la-Grece-ne-paiera-pas-mardi-son-/607694.rom

    Bon, la Grèce se déclare en défaut de paiement.

    La Grèce, c’est fait.

    Après, ce sera le tour de l’Italie.

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  49. brunoarf dit :

    Mercredi 1er juillet 2015 :

    La Grèce se déclare en défaut de paiement vis-à-vis du FMI.

    Athènes devra donc désormais se passer de l’argent de ses créanciers publics puisque le volet européen du plan de sauvetage a par ailleurs expiré mardi. La Grèce ne devra plus sa survie financière qu’à l’aide d’urgence ELA fournie à ses banques par la Banque centrale européenne.

    Cet incident de paiement constitue un sérieux revers pour la crédibilité du FMI, qui n’avait plus enregistré de défaut de paiement depuis 2001 avec le Zimbabwe et qui a accordé à la Grèce le plus grand prêt de son histoire.

    Rappel :

    Depuis 1918, il y a eu 67 créations d’union monétaire. Et à chaque fois, l’union monétaire a fini par éclater.

    67 tentatives … et au final 67 explosions.

    L’économiste danois Jens Nordvig a répertorié qu’entre 1918 et 2012 quelque 67 unions monétaires ont volé en éclat. Toutes les tentatives d’États indépendants de constituer une monnaie commune unique ont fini par échouer. On ne connaît pas de contre-exemple.

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/06/29/31007-20150629ARTFIG00142-referendum-grec-vie-et-mort-des-unions-monetaires.php

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  50. brunoarf dit :

    En France, les éditorialistes européistes (pléonasme) commencent à avoir peur.

    Lisez cette revue de presse :

    Jeudi 2 juillet 2015 :

    Crise grecque : l’unité Hollande-Merkel « vole en éclats. »

    http://www.boursorama.com/actualites/crise-grecque-l-unite-hollande-merkel-vole-en-eclats-adbddaeb90f3a8f34e4a538c9f1389d5

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  51. brunoarf dit :

    Grèce : c’est encore pire que ce qu’on croyait.

    Un responsable du FMI a reconnu que les besoins de financement du pays sont aujourd’hui proches de « plus de 60 milliards d’euros ».

    L’Union Européenne va devoir débourser 36 milliards d’euros supplémentaires pour sauver la Grèce.

    Elle va devoir effacer une partie des 317 milliards d’euros de la dette grecque.

    La Grèce est en faillite.

    Les banques grecques sont en faillite.

    Les deux premiers « plans de sauvetage » de la Grèce sont un échec total.

    Bravo, la Troïka.

    Vous êtes des génies.

    http://www.boursorama.com/actualites/la-crise-en-grece-requiert-une-nouvelle-aide-europeenne-massive-selon-le-fmi-2d3c14de97ece273417b262241ef1ace

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  52. brunoarf dit :

    Référendum en Grèce : quels sont les moyens de pression que l’Europe utilise pour peser sur le vote ?

    Comment l’Europe agit-elle pour inciter les électeurs grecs à voter « oui » ?

    La réponse est dans cet article :

    Samedi 4 juillet 2015 :

    Grèce : un référendum sous la pression de l’asphyxie économique.

    L’écart est donc minime, mais la dégradation économique est si forte que le besoin de retour à la normale va sans doute peser très lourd dimanche. Reste une matière à réflexion pour l’Europe. Comment est-il possible d’appliquer de tels moyens de pression sur un vote dans un pays de l’Union européenne ? Comment justifier que tous les moyens soient bons pour arracher un vote « acceptable » alors que la solution, une renégociation de la dette, est à portée de main ? L’Europe risque de rester durablement marquée par ce précédent.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-un-referendum-sous-la-pression-de-l-asphyxie-economique-489316.html

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  53. brunoarf dit :

    Lundi 13 juillet 2015 :

    En France, les éditorialistes européistes (pléonasme) commencent à comprendre.

    Lisez cette revue de presse :

    La crise grecque révèle « l’impuissance de l’Europe », estime la presse.

    http://www.boursorama.com/actualites/la-crise-grecque-revele-l-impuissance-de-l-europe-estime-la-presse-d1f7ce62d55da44fb82b1bab72bc86cc

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  54. brunoarf dit :

    Les constellations :

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  55. brunoarf dit :

    L’Europe allemande.

    TINA !

    There Is No Alternative !

    La zone euro, c’est la zone mark.

    La politique monétaire de la zone euro, c’est la politique d’Angela Merkel.

    Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule politique possible en Europe : c’est la politique d’Angela Merkel.

    « Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011)

    « Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à Leipzig, est bien dans le style de l’époque. Le ténor de la CDU a été ovationné lorsqu’il a précisé que ce n’était pas la langue de Goethe qui s’imposait, « mais l’acceptation des idées politiques pour lesquelles Angela Merkel se bat avec tant de succès ».

    http://www.challenges.fr/economie/20111124.CHA7248/l-europe-a-l-heure-allemande.html

    Au sujet de l’Europe allemande :

    Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.

    En revanche, l’Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !

    Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu’il parle de l’Allemagne.

    Je recopie un passage de l’historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :

    A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu’au bout de la logique exposée dans Le Fil de l’épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d’un dîner à l’Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l’Allemagne ne domine l’Europe dont il rêvait, il s’est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l’amiral Flohic, soucieux d’avoir son avis sur le même sujet.

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  56. brunoarf dit :

    Résister par tous les moyens.

    La fin du jeu c’est pour bientôt. Plus exactement, nous arrivons au bout d’une partie, changement de niveau. En Grèce, cette montée de niveau dans le jeu prétotalitaire du logiciel européiste ne fait guère de toute. Athènes devient Guernica de ce si piètre siècle d’après et d’emblée, ville jadis bombardée par les avions de la Légion Condor allemande nazie en 1937. En 2015, la bancocratie et la dite “monnaie européenne” sont les armes de destruction massive aux mains des élites ordolibérales, celles de l’Allemagne d’abord pour ce qui nous concerne.

    Le traitement infligé à la Grèce tient de l’avant-goût de ce qui se produira en Italie, en Espagne, ou en France. Nous avons ici, certainement cinq ans d’avance sur l’avenir de l’Europe, le vrai… Futuroscope est plutôt visitable… à Athènes.

    Cependant maintenant on sait. La guerre sera longue et elle sera sans pitié. Des nations se révolteront et des populations périront.

    Nos lignes Maginot politiques, héritées de l’époque démocratique, toutes ces histoires bien drôles à dormir debout… avant de mourir, entre “gauche” et même “droite”, et qui ne remettent pas en cause le totalitarisme européiste, sont en ce moment-même obsolètes.

    Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue.

    http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0449.html#deb

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  57. brunoarf dit :

    Dans l’Union Européenne, il n’y a pas que la Grèce.

    Neuf pays de l’Union Européenne sont en faillite.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, la Belgique, l’Irlande, Chypre, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni sont en faillite.

    Chiffres Eurostat publiés le mercredi 22 juillet 2015 :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 301,527 milliards d’euros, soit 168,8 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2184,492 milliards d’euros, soit 135,1 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 225,924 milliards d’euros, soit 129,6 % du PIB.

    4- Belgique : dette publique de 447,843 milliards d’euros, soit 111 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 203,624 milliards d’euros, soit 109,7 % du PIB.

    6- Chypre : dette publique de 18,700 milliards d’euros, soit 106,8 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 1046,192 milliards d’euros, soit 98 % du PIB.

    8- France : dette publique de 2089,361 milliards d’euros, soit 97,5 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1600,020 milliards de livres sterling, soit 88,5 % du PIB.

    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/6923267/2-22072015-AP-FR.pdf/864a048a-c5dd-4eed-a381-c79c8b24ef0b

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  58. brunoarf dit :

    A propos de la faillite de la Grèce en 2009 :

    Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.
    Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

    Le 17 octobre 2009, tout le monde comprend que la Grèce est en faillite : la dette publique de la Grèce est de 299,69 milliards d’euros, soit 129,7 % du PIB. Mais les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI ne veulent pas que la Grèce quitte la zone euro.

    Les autres dirigeants européens, la BCE et le FMI décident de tout faire, et même de faire n’importe quoi, pour garder la Grèce dans la zone euro.

    En 2009, au lieu de laisser la Grèce faire un défaut total sur sa dette, sortir de l’euro, revenir à la drachme, dévaluer, etc, ils décident de sacrifier le peuple grec et de garder la Grèce dans la zone euro.

    Six ans plus tard, le résultat est le suivant :

    Le peuple grec a été sacrifié.

    La Grèce est en faillite.

    Les banques grecques sont en faillite.

    L’Allemagne a réalisé 100 milliards d’euros d’économies grâce à la crise grecque. C’est ça, le plus important.

    Pour que l’Allemagne continue à s’enrichir, il faut que la Grèce continue à s’appauvrir.

    La construction européenne, c’est des nations du sud qui doivent continuer à s’appauvrir, pour que les nations du nord continuent à s’enrichir.

    La construction européenne, c’est un boulevard pour les fureurs nationalistes, pour les colères populaires, pour les partis extrémistes, puis, au bout du boulevard, …

    … la guerre.

    L’Allemagne, qui a adopté une ligne dure vis-à-vis d’Athènes, a fortement profité de la crise économique et financière en Grèce, révèle un institut d’études économiques allemand aujourd’hui.

    Selon des calculs de l’Institut Leibnitz de recherche économique (IWH), l’Allemagne a pu réaliser des économies budgétaires de quelque 100 milliards d’euros depuis le début de la crise grecque en 2010, soit plus de 3% du Produit intérieur brut (PIB).

    « Ces économies dépassent le coût engendré par la crise, et ce même si la Grèce ne remboursait pas entièrement sa dette », écrivent les économistes.

    « L’Allemagne a donc dans tous les cas profité de la crise en Grèce », poursuivent-ils.

    Les experts ont effectué des simulations en partant du constat que les investisseurs confrontés à une crise économique effectuent le plus possible des placements sûrs. « Durant la crise européenne de la dette, l’Allemagne a profité de cet effet de manière disproportionnée », selon eux.

    Ils ont également cherché à évaluer quelle aurait été une politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) neutre pour l’Allemagne durant cette période.

    « On en vient à des taux simulés sur les emprunts d’Etat allemands qui, en moyenne entre 2010 et aujourd’hui, sont 3% plus élevés à ce qu’ils ont été dans la réalité », selon eux, ce qui revient à des économies budgétaires globales d’au moins 100 milliards d’euros sur les quatre dernières années et demi ».

    L’Allemagne a également raflé d’importants contrats lors des privatisations menées tambour battant par Athènes depuis 2011 en échange de l’aide financière des Européens notamment. La société Fraport, associée à un entrepreneur grec, a notamment décroché le contrat de rachat de 14 aéroports régionaux grecs, dont certains très touristiques comme Corfou, pour environ un milliard d’euros.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/08/10/97002-20150810FILWWW00214-grece-l-allemagne-a-profite-de-la-crise-etude.php

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  59. Hadrien dit :

    CHEZ D’AUTRES, C’EST LE PLUS PETIT BOUT DE LA LORGNETTE, COMME D’HABITUDE…
    (G. Ugeux : « La dette publique francaise grimpe dangeureusement », dans « La finance dèmystifièe »)

    C’est en effet un refrain bien huilè (dèsolè, pas d’aigus sur clavier crêtois) de la part de la finance que de nous ègrener le palmarès des dettes publiques croissantes en Europe, comme s’il s’agissait de l’èmission « Le maillon faible », sans en donner la raison, seul dèbat d’intèrêt.
    Or, c’est bien l’abandon de la souverainetè monètaire des Etats au profit des marchès financiers qui en est la cause. Ce fut d’abord le cas en France avec la loi Pompidou / Giscard du 3 Janvier 1973, le surlendemain de l’entrèe du Royaume-Uni en CEE, premier tribu offert en gage au lobby financier de la City.
    Quand Mitterrand arriva au pouvoir en 1981, la dette publique francaise n’ètait encore que de 21% et ne dèpassa pas 25% en 1983 malgrè toutes les nationalisations payèes en bon d’Etat.
    Ce que G. Ugeux oublie de dire, c’est que ce fut le malheureux privilège de Pierre Beregovoy de s’enticher des conseils de son très libèral Chef de cabinet Jean-Charles Naouri sur un recours gènèralisè aux marchès. On connaît la suite: la courbe n’a jamais cessè de grimper et, même durant l’èpoque de la reprise sous Jospin, elle ne connut de ralentissement que grâce aux recettes des plèthoriques privatisations Strauss-Kahniennes (31 milliards d’actifs, plus que sous les gouvernements Chirac, Balladur et Juppè rèunis).
    Or, à l’inverse de la maîtrise de la monnaie par l’Etat, qui engendra les grands projets des Trente Glorieuses et dont l’inflation fut une forme de redistribution dans la croissance, l’endettement auprès des marchès est un impôt payè aux riches (rentiers et banquiers) engendrant la rècession (l’argent s’accumule là où il est le plus inutile pendant que les grands investissements et la consommation de masse s’ètiolent).
    Sans compter l’adoption de l’euro-fort, autre fètiche des banquiers et rentiers: dès l’euro fiduciaire (2002), notre balance commerciale jusque là excèdentaire devint immèdiatement dèficitaire (de peu en 2003, de 5 miliards en 2004, puis 15 milliards, 42 milliards, 70 milliards, etc.
    Dans ces conditions, comment s’ètonner de la conjoncture ? Pendant que les inègalitès croissent au profit de la spèculation, notre industrie est abandonnèe: le TGV vendu aux amèricains, l’aerospatial offert en dot aux allemands (à 50-50 pour 20% d’apport initial), le nuclèaire en dèlabrement après les mèsaventures d’Areva voulant imiter le privè, etc.
    Et les allemands… diront en coeur tous les financiers pressès de nous enrôler dans l’austèritè teutonne ? Outre le fait que leur dette publique est du même ordre, leur survie industrielle se fait au dètriment des autres ainsi que de leurs propres travailleurs:
    « Ce pays a misé sur l’offre »… nous dit-on !
    C’est évidemment le modèle que proposent tous les exploiteurs: un maximum de plus-value recyclée dans l’entreprise, et le moins possible pour le travailleur qui ne touche jamais les dividendes de sa plus value en consommation. Elle est « offerte » en priorité à l’étranger, c’est ça la « compétitivité »… Regardez, bel étranger, comme mes menus sont « compétitifs », mais ne venez surtout pas voir mes cuisines !
    C’ètait exactement le modèle chinois. Or, si ce modèle peut à la rigueur se concevoir pour un pays « émergent », dont une grande partie de la population n’est pas encore sortie de la pauvreté, il n’a aucun sens pour les pays déjà développés.
    C’est pourtant ce qu’a appliqué l’Allemagne, avec sa déflation salariale en zone euro, mais en plongeant dans la pauvreté l’allemand médian, un fait qu’elle ne peut plus cacher:
    http://www.france24.com/fr/20121129-allemagne-pauvrete-disparite-inegalite-censure-rapport-annuel-gouvernement-cdu-fdp-merkel

    Tout cela démontre l’attitude d’une certaine propagande médiatique visant à nous faire copier la singularité allemande à l’export, pour le plus grand bien du capitalisme financier, en occultant la précarité généralisée et l’inégalité accentuée, supérieures à celles des autres pays européens.
    En d’autres termes, l’Allemagne, ancien berceau du modèle rhénan, est d’autant plus victime de la globalisation financière que son peuple a mis d’empressement à s’y soumettre !

    Comme le rappelait le regrettè Bernard Maris dans ses chroniques, l’Allemagne devait déjà une bonne part de ses excédents à sa consommation restreinte.
    « Mais les allemands… ont réussi à s’appauvrir encore avec Schroeder, qui décida de casser les salaires et de baisser les impôts des firmes pour rendre l’industrie encore plus compétitive. Résultat: l’Allemagne équilibre son budget, devient super-exportatrice… en ne consommant pas, son niveau de vie médian s’étant effondré ! »
    C’était donc ça, l’Europe qui protège ? Une course de lévriers où les banquiers et rentiers applaudissent, en tribune, l’arrivée du plus efflanqué !
    Une situation que la Commission européenne avait commencè… malheureusement à « investiguer » selon G. Ugeux (article plus ancien) !

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  60. brunoarf dit :

    Chômage en juillet 2015 : record historique battu.

    Chômage : catégories A, B, C, D, E :

    France métropolitaine :

    6 095 800 inscrits à Pôle Emploi.

    France entière, y compris l’outre-mer :

    6 432 200 inscrits à Pôle Emploi.

    Variation sur un mois : + 0,3 %

    Variation sur un an : + 5,9 %

    Cliquer pour accéder à PI-Mensuelle-PDGB25-2.pdf

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  61. brunoarf dit :

    Le XXIe siècle :

    Perte de contrôle, effondrement, krach, chaos, anarchie, dislocation.

    Lisez cet article :

    Le temps des Etats impuissants, de Pékin à Paris, via Riyad.

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021292532861-le-temps-des-etats-impuissants-de-pekin-a-paris-via-riyad-1149542.php

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  62. brunoarf dit :

    En août 2015, un record historique a été battu aux Etats-Unis :

    94,031 millions de citoyens étatsuniens n’ont plus été comptabilisés dans la population active !

    Record historique battu !

    C’est facile d’obtenir des bons chiffres du chômage : il suffit de faire disparaître des statistiques officielles 94,031 millions de citoyens étatsuniens ! Ils ne travaillent pas, ils sont sans emploi, … mais ils n’apparaissent plus dans les statistiques du chômage !

    C’est ça, le plus important !

    Regardez ce graphique ahurissant :

    « Not in labor force » = nombre de citoyens étatsuniens qui ne sont plus comptabilisés dans la population active :

    http://data.bls.gov/timeseries/LNS15000000

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  63. brunoarf dit :

    En 2017, au Royaume-Uni, un référendum sera organisé à propos de la sortie ou du maintien dans l’Union Européenne.

    Aujourd’hui, coup de tonnerre ! Un sondage explosif à propos du Brexit ( = Britain Exit) :

    43 % des personnes interrogées veulent sortir de l’Union Européenne.

    40 % des personnes interrogées veulent rester dans l’Union Européenne.

    17 % sont indécis.

    Dimanche 6 septembre 2015 :

    La Grande-Bretagne voterait pour sortir de l’UE.

    Pour la première fois, un sondage a indiqué dimanche que les Britanniques voteraient pour une sortie de l’Union européenne. Le référendum aura lieu d’ici fin 2017 au plus tard.

    Au total, alors que les députés doivent se pencher à nouveau sur le projet de loi sur le référendum lundi, 43 % des personnes interrogées par l’institut Survation pour le compte du Mail on Sunday estiment que la Grande-Bretagne devrait quitter l’UE.

    Elles sont 40 % à préférer rester dans l’UE et les 17 % restants sont indécis.

    Ce sondage, réalisé via l’internet sur un échantillon de 1004 personnes, marque une rupture avec les précédentes enquêtes d’opinion qui ont toujours conclu à un avantage du « oui » à l’Union européenne.

    http://www.romandie.com/news/La-GrandeBretagne-voterait-pour-sortir-de-lUE/627450.rom

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  64. brunoarf dit :

    L’un après l’autre, les pays européens violent les accords de Schengen.

    1- D’abord, la Hongrie.

    La Hongrie a achevé samedi 29 août la pose de la clôture de fils de fer barbelés destinée à empêcher l’entrée des milliers de migrants qui se pressent à sa frontière avec la Serbie.
    « La première partie de la clôture frontalière a été achevée deux jours avant la date fixée au 31 août », a indiqué le ministère de la défense. Une palissade de quatre mètres de haut doit ensuite être construite sur les 175 kilomètres de frontière, fermée le 17 juin par les autorités hongroises.

    2- Ensuite, l’Autriche.

    Trois jours après la découverte d’un camion charnier contenant 71 cadavres, probablement des Syriens en provenance de Hongrie, l’Autriche a annoncé, lundi 31 août, son intention de renforcer les contrôles sur ses frontières orientales. Une manière de durcir le ton à l’encontre des migrants qui affluent quotidiennement sur son sol.
    La ministre de l’Intérieur autrichienne, Johanna Mikl-Leitner, a détaillé à la radio ces nouvelles mesures qui ont été mises en place dimanche dans l’Etat du Burgenland, en étroite collaboration avec les autorités hongroises, slovaques et allemandes :

    « Nous allons effectuer pendant une période de temps non limitée des contrôles à tous les points de passage frontaliers importants dans la région est, et vérifier tous les véhicules pouvant être utilisés comme cache pour des personnes victimes de trafic. »

    3- Ensuite, l’Allemagne.

    L’Allemagne a annoncé dimanche 13 septembre la réintroduction de contrôles à ses frontières face à l’afflux de réfugiés, suspendant de facto la libre circulation prévue dans l’espace Schengen européen et marquant une nouvelle aggravation de la crise migratoire sur le continent.

    4- Ensuite, la République tchèque.

    Migrants : la République tchèque renforce les contrôles à la frontière avec l’Autriche.

    La République tchèque va renforcer les contrôles à sa frontière avec l’Autriche, à la suite de la décision de l’Allemagne de réintroduire des contrôles frontaliers en raison de l’afflux de migrants, a déclaré dimanche le ministre tchèque de l’Intérieur.

    http://www.romandie.com/news/Migrants-la-Republique-tcheque-renforce-les-controles-a-la-frontiere-avec-lAutriche/629539.rom

    Conclusion :

    Aujourd’hui, les accords de Schengen n’existent plus.

    Dans les faits, les accords de Schengen sont morts.

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  65. jerome dit :

    A critiquer ou pas….?
    Henri Sterdyniak Des Mauvaises Herbes….

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    • jerome dit :

      IL parle de certains d’entre nous !!
      « Cette thèse du « 100% monnaie » continue à circuler sous le manteau, sans vraimentêtre prise au sérieux au niveau du débat académique. La crise financière et la crise de ladette ne lui a pas permis de resurgir au grand jour au niveau académique, mais l’ont fortement propagée dans certains cercles, qui croient avoir découvert la pierre philosophale,qui permettrait d’éviter l’instabilité financière et de réduire la dette
      publique »
      http://fr.scribd.com/doc/89803808/Henri-Sterdyniak-Des-Mauvaises-Herbes

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  66. brunoarf dit :

    Sept pays européens.

    Sept pays européens viennent de reprendre le contrôle de leurs frontières : la Hongrie, l’Allemagne, l’Autriche, la République Tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie.

    Aujourd’hui, les accords de Schengen n’existent plus.

    Dans les faits, les accords de Schengen sont morts.

    Vendredi 18 septembre 2015 :

    Migrants : la Croatie ferme à son tour une partie de ses frontières.

    Après la Hongrie, l’Allemagne, l’Autriche, la République Tchèque, la Slovaquie et la Slovénie, la Croatie ferme à son tour une partie de ses frontières face à l’afflux des migrants. Plus de 11.000 d’entre eux sont entrés sur le sol croate par la Serbie depuis mercredi matin, a indiqué jeudi soir le ministère croate de l’Intérieur. Dans la journée, Zagreb déclarait s’attendre à un afflux de plus de 20.000 personnes dans les deux prochaines semaines et redouter une situation «hors de contrôle».

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/09/18/01003-20150918ARTFIG00038-migrants-la-croatie-ferme-a-son-tour-une-partie-de-ses-frontieres.php

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  67. brunoarf dit :

    Huit pays européens.

    Huit pays européens viennent de reprendre le contrôle de leurs frontières : la Hongrie, l’Allemagne, l’Autriche, la République Tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie et la Finlande.

    Aujourd’hui, les accords de Schengen n’existent plus.

    Dans les faits, les accords de Schengen sont morts.

    Samedi 19 septembre 2015 :

    Migrants : la Finlande surveille sa frontière.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/09/19/97001-20150919FILWWW00073-migrants-la-finlande-surveille-sa-frontiere.php

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  68. brunoarf dit :

    Chômage en août 2015 : record historique battu.

    Chômage : catégories A, B, C, D, E :

    France métropolitaine :

    6 116 300 inscrits à Pôle Emploi.

    France entière, y compris l’outre-mer :

    6 452 100 inscrits à Pôle Emploi.

    Variation sur un mois : + 0,3 %

    Variation sur un an : + 6,2 %

    Cliquer pour accéder à PI-Mensuelle-BVNMK3.pdf

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?

    – « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)

    – « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    – « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

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  69. jerome dit :

    Si on emprunte la vision suivante : l’état (gère et) met une quantité de monnaie nécessaire à la production et aux échanges à disposition du privé (ménages et entreprises).
    Puis la monnaie lui revient par les taxes et impôts mais l’état décide (à la demande du peuple privé) de ne récupérer qu’une partie de la monnaie distribuée, ce qui n’est pas récupéré va donc rester dans les mains du privé (l’épargne privée).
    Cette différence entre monnaie émise et récupérée est donc le déficit publique. En France il est disons de 100 milliards d’euros chaque année (ces derniers temps).
    La monnaie émise au départ correspondait disons aux besoins du pays pendant un an.
    L’année suivante, il faut bien remettre environ cette même somme (plus si croissance du PIB, inflation et/ou croissance démographique positive, moins que cette somme sinon).
    Disons que les conditions fassent qu’on ait besoin de la même somme, l’état peut donc re dépenser la somme récupérée par les taxes, il manque les 100 M que l’état avait décidé de laisser dans le privé.
    Que peut faire l’état pour ces 100 M ? soit les fabriquer soit les emprunter au privé.

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    • jerome dit :

      C’est ce qu’il fait, il en fabrique quand il « vend » des obligations aux banques (privés ou centrales) et il en emprunte au privé quand des fonds (souverain ou autres), des assurances ou d’autres entreprises non financières achètent ces mêmes obligations d’état.
      Tout ce qu’il emprunte ou fabrique (dans une certaine mesure, selon le destin (inconnu !!) des dettes de l’état vis à vis des banques centrales nationales respectives) constitue progressivement année après année la dette publique, somme de ce qui est chaque année laissé au privé (non récupéré par les taxes).
      Ce déficit publique ou la dette publique est de 2000 M d’euro en France en 2014, ce qui correspond encore une fois à ce que l’état n’a pas récupéré par les taxes à partir de ce qu’il a émis régulièrement. C’est l’argent (ces 2000 M) qui (grosso modo) a été défini comme nécessaire à la production et aux échanges en ce moment.
      A ces 2000 M (qui circulent dans l’économie), s’ajoutent une partie des emprunts bancaires réalisés par les ménages et entreprises (2000 M aussi en 2012). Une partie pas facile à estimer mais qui pourrait être la différence entre les crédits bancaires réalisés sur une « épargne » préalable et ceux réalisés au delà des réserves (des dépôts des autres clients ou de la banque elle même).

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  70. jerome dit :

    Plus encore une partie des instruments financiers (2000 M encore détenus par les banques en 2012 à leur actif (comme a leur passif évidemment)) qui serviraient à l’investissement parfois ?
    Peut-être une partie encore des 2000 M (décidément!!) de dettes interbancaires à l’actif (comme au passif…) des banques ?
    Et encore 3000 M en plus à l’actif et au passif des banques pour un bilan total de 8800 M pour les banques françaises dans leur ensemble en 2012 ?

    Quelle est la somme totale qu’il faut prendre pour l’économie française (les 9 000 milliards des banques?).
    On dit classiquement pour le monde 2 000 000 de Milliards de dollars en 2007 dont que 2 % dans l’économie réelle (le reste : des produits dérivés ou des produits de change..Sources FMI, BRI).).

    Ces 2 % vraiment nécessaire à l’économie en France devraient correspondre au 100 M de déficit du début plus une partie des emprunts bancaires mais combien…j’en suis là…

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