293 – Monnaie nationale complémentaire

Une monnaie nationale complémentaire de Bien commun

La crise actuelle (économique, écologique, financière, humaine…) est le fruit d’un conditionnement de la pensée économique :

1 – On traite l’argent comme s’il avait une existence et une valeur propres, comme au temps où il était appuyé sur l’or et donc rare!
2 – Cette conception conduit à croire que le bien commun ne peut qu’être financé par redistribution de la richesse au moyen de l’impôt, présenté comme symbole de solidarité nationale!
3 – On croit enfin qu’une seule monnaie doit circuler dans un espace donné.

Eh bien NON! Depuis 1971, date à laquelle la dernière monnaie encore convertible en or, le dollar américain a abandonné cette convertibilité, la monnaie n’est qu’une unité de compte virtuelle créée par la seule volonté humaine; une convention sociale sans valeur propre et potentiellement « infinie ».

NON, la redistribution par la fiscalité ne se justifie plus. Pourquoi devrait-on aller prendre dans la poche des gens ce que la société elle-même peut créer par simple écriture sous réserve bien sûr de pouvoir détruire la monnaie excédentaire.

NON, une unique monnaie n’a rien d’impératif; l’histoire révèle que l’humanité s’est construite autour d’une diversité de monnaies sur un même territoire.

Par ailleurs, l’économie ne fait pas de distinction entre l’intérêt privé et l’intérêt collectif. Elle obéit au postulat d’Adam Smith qui supposait que l’intérêt collectif découlait de la satisfaction des intérêts particuliers par ruissellement, la prospérité des uns retombant sur les autres qui, à leur tour, redistribuent. Mais n’oublions pas qu’au XVIIIeme siècle la monnaie était matérielle et que la production occupait toute la population y compris les enfants. Pas de protection sociale, pas de retraite, pas de système de santé, pas d’école gratuite. C’est la solidarité au sein des familles et des communautés et la charité pratiquée par l’église et certains riches qui assuraient tant bien que mal le Bien commun. Quoi que le système ait évolué dans ses techniques, entre le XVIIIeme et le début du XXIeme siècle, l’idéologie est restée la même. l’État providence maintenant investi de l’intérêt collectif en conditionne le contenu à ce que les retombées fiscales lui permettent de faire. C’est une dépense dans l’économie, un handicap à la compétitivité.

Tant que la pensée économique n’admet qu’une seule monnaie sur un territoire à fortiori conçue comme si elle était matérielle, le bien commun ne peut qu’être un sous-produit de l’activité marchande toujours remis en question sous la pression des exigences qu’imposent une économie globalisée. Or à ce jour où la production marchande n’offre plus d’emploi à tous et ne peut fonctionner que dans une dynamique de croissance infinie incompatible avec ce que la planète peut soutenir, il ne peut y avoir d’avenir que si la qualité de vie est considérée comme une RICHESSE prioritaire. La nature maintenant dématérialisée de la monnaie rend ce défi possible.

Pour ce faire il « suffit » de DÉCOUPLER le Bien commun de l’activité marchande, en le traitant dans un espace économique nouveau, AUTONOME, complémentaire à l’économie marchande. Ce nouvel espace regroupe les activités dont le contenu n’a pas par nature à être considéré comme une marchandise, tel que la santé, l’éducation, la recherche fondamentale, l’eau, la transition écologique, etc … Il est régi par un statut juridique spécifique et n’a pas pour finalité le profit financier ou l’équilibre comptable mais celle de bénéfice éco-social, c’est-à-dire l’atteinte concrète des objectifs écologiques et sociaux visés pour améliorer la qualité de la Vie.

C’est le débat public, partant du local vers le global, qui détermine ce qui doit relever légitimement de chaque champ, le marchand ou l’éco-social. Quant au financement, et c’est là la clé, il n’est plus assuré par l’impôt, ni par l’emprunt, mais par l’utilisation d’une monnaie de bien commun complémentaire à la devise nationale  dont le nom reste à trouver (le socio?).
Elle est CRÉÉE EX-NIHILO par un organisme public sous mandat et contrôle citoyen, à hauteur des besoins déterminés par les projets décidés démocratiquement. Ainsi la Nation peut-elle répondre aux enjeux humains et écologiques à la hauteur qu’il convient, sans affecter ni ses relations ni son commerce extérieurs. Certaines conditions pour cela doivent toutefois être respectées :

– La monnaie de bien commun a cours exclusif à l’intérieur du territoire national et n’est pas convertible en devises (sauf dans certaines conditions) pour ne pas affecter leur cours

– Elle a cours légal de sorte que quiconque sur le territoire a obligation de l’accepter en paiement.

– Elle a parité de pouvoir d’achat avec la devise nationale pour faciliter les échanges qui peuvent se faire partout sur le territoire avec l’une ou l’autre monnaie.

– La monnaie de bien commun, à quelques exceptions près, ne donne accès qu’à des biens et services durables produits sur le territoire. Cela peut être perçu comme restrictif et désavantageux pour les personnes dont les revenus seront exclusivement en monnaie complémentaire, mais les enjeux écologiques et la finalité d’amélioration de qualité de vie exigent une consommation responsable. Il est à noter toutefois que cette exigence favorise la relocalisation de productions abandonnées, dans des conditions sociales et environnementales respectueuses. Un avantage pour tous en fin de compte.

– La monnaie de bien commun est exclusivement scripturale. Pas de pièces ni de billets; il est en effet impératif de savoir à tout instant combien il y a de monnaie en circulation pour assurer une fine gestion de la masse monétaire. La population doit être protégée par la loi contre tout risque de flicage et d’utilisation abusive des données.

– Une fiscalité s’applique à ce nouveau champ économique, dont le but n’est pas de constituer une recette redistribuable mais de destruction de cette monnaie afin d’éviter tout risque d’inflation.

Les avantages :

On ne touche pas au système marchand, donc aux intérêts dominants.

Seule la volonté nationale suffit pour mettre en œuvre ce dispositif. Pas besoin de renégocier les traités et accords internationaux. On peut supposer qu’il y aura des « indignations » et des pressions internationales hostiles, mais qui s’apaiseront dans la mesure où le but n’est pas de créer un avantage concurrentiel; il est de donner un exemple à suivre par tous.

La question de l’emploi trouve sa solution. C’est une immense gamme d’activités utiles, rémunératrices et épanouissantes qui s’offre à toutes celles et ceux qui ne se sentent plus à leur place dans le système actuel ou qui en sont exclues ou mis en marge.
La question de la dette publique trouve aussi sa solution car il n’y a plus aucune raison pour que le budget de l’État soit déficitaire. Non seulement le recours à l’emprunt pour financer la politique de Bien commun devient inutile mais il devient possible de rembourser progressivement la dette antérieure.

La pleine reconnaissance d’un espace dont la finalité est purement qualitative tirera naturellement la société vers le haut; le secteur marchand se trouvera entraîné dans cette spirale vertueuse pour répondre à la demande.

Les grandes questions de société comme la santé, l’éducation, l’alimentation, l’énergie, traditionnellement abordés par rapport aux budgets disponibles et aux intérêts économiques dominants pourront être débattus sur le fond sans que les aspects financiers viennent polluer la réflexion en y mélangeant leur logique comptable.

L’économie marchande se trouve libérée de l’impératif de croissance et peut se consacrer à l’exclusive satisfaction des besoins sans plus avoir à les créer artificiellement.

La qualité de vie ne dépend plus des performances de l’économie marchande ni du commerce extérieur. Le modèle s’étendant, des pays dits pauvres peuvent parvenir à un haut niveau de qualité de vie dans le respect de leur culture et de leurs traditions. Les problèmes liés aux mouvements migratoires si cruciaux actuellement trouvent alors une solution naturelle car, quand on est bien chez soi, pourquoi aller chez les autres sauf de le choisir?

Libérées de l’aiguillon de la nécessité et de l’obligation de marchandage, les relations internationales iront vers une pacification.

Le débat public permanent nécessaire pour déterminer les axes d’amélioration de qualité de vie à partir du local, conduira à une meilleure expression de la démocratie.

Il faut donc soutenir l’idée d’une Monnaie Nationale Complémentaire
( de Ph. Derudder et A-J Holbecq -préface de Pierre Rabhi – éditions Yves Michel –
http://www.souffledor.fr/boutique/produits_monnaie-nationale-complementaire-une__3340.html )

UMNC2

Lire aussi l’analyse de ce livre, par  Nicolas BOULEAU, économiste, membre du groupe de travail sur la finance mis en place par la Fondation pour la Nature et l’Homme.

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
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54 commentaires pour 293 – Monnaie nationale complémentaire

  1. brunoarf dit :

    Aux Etats-Unis, la base monétaire était de 800 milliards de dollars en 2008. Depuis, elle a explosé. Elle est de 4500 milliards de dollars en 2014.

    Regardez le graphique 4 :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791

    Aux Etats-Unis, cette création de monnaie par la banque centrale n’a pas du tout profité à l’économie réelle.

    En revanche, cette création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis et aux dirigeants politiques des Etats-Unis !

    Partout ailleurs, c’est pareil. Dernier exemple en date : la BCE vient d’annoncer qu’elle va injecter 1000 milliards d’euros supplémentaires dans le système !

    Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse et aux dirigeants politiques.

    Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles sont investies dans :

    1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.

    2- les obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.

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  2. brunoarf dit :

    Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Alan Greenspan a dirigé la banque centrale des Etats-Unis de 1987 à 2006. Alan Greenspan vient de déclarer :

    « Les QE n’ont pas aidé l’économie, le dénouement sera douloureux, achetez de l’or. »

    La vidéo d’Alan Greenspan dure 4 minutes 51 :

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    • Ce serait intéressant d’aller vérifier si Alan Greenspan achète
      de l’or et combien.Voila un moyen de savoir si le Monsieur
      spécule ou non,en comptant….sur sa propre influence( dans ce
      cas il est clair…qu’on joue sur du velours!).

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  3. brunoarf dit :

    De janvier 1995 à 2013, Jean-Claude Juncker a dirigé le Luxembourg.

    Le 6 novembre 2014, le plus grand scandale de l’année révélait que le Luxembourg a passé des accords fiscaux secrets avec plus de 300 entreprises multinationales.

    Ces accords fiscaux secrets ont privé la France, l’Allemagne, etc, de centaines de milliards d’euros de rentrées fiscales.

    Pour ne pas répondre aux questions sur ces accords fiscaux secrets, Jean-Claude Juncker a fui les journalistes pendant une semaine, puis, du bout des lèvres, il a fini par reconnaître les faits : il a utilisé un euphémisme remarquable :

    « Il est vrai que l’application de règles diverses, antinomiques très souvent, différentes et opposées peut conduire à des résultats d’imposition qui ne correspondent pas aux normes éthiques et morales généralement admises », a-t-il expliqué.

    latribune.fr/depeches/reuters/2014-11-12/juncker-prone-la-transparence-sur-les-pratiques-fiscales-dans-l-ue.html

    Mais ce sont tes actes depuis douze ans, Jean-Claude.

    Ce sont tes actes depuis douze ans qui ne correspondent pas aux normes éthiques et morales généralement admises.

    Et aujourd’hui, Jean-Claude ?

    Aujourd’hui, mercredi 12 novembre, tu es encore président de la Commission européenne.

    Tu n’as toujours pas été viré de ton poste de président de la Commission européenne.

    Le fait que tu sois encore président ne correspond pas aux normes éthiques et morales généralement admises.

    Ton maintien à ce poste est un véritable scandale.

    Le soutien que t’accordent la majorité des députés européens montre que toutes les institutions européennes ne sont qu’une grande mafia, qui protège son Parrain.

    http://www.euractiv.fr/sections/elections-2014/les-eurodeputes-de-la-gauche-radicale-lancent-une-motion-de-censure-contre

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    • Allez,Monsieur Juncker,un bon mouvement,c’est la journée de la
      gentillesse: le moment de démissionner.Comment faire que les
      citoyens d’Europe puissent avoir un minimum de confiance envers la Commission si vous ne démissionnez pas?

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  4. brunoarf dit :

    Aux Etats-Unis, la base monétaire était de 800 milliards de dollars en 2008. Depuis, elle a explosé. Elle est de 4500 milliards de dollars en 2014.

    Regardez le graphique 4 :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791

    Aux Etats-Unis, cette création de monnaie par la banque centrale n’a pas du tout profité à l’économie réelle.

    En revanche, cette création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis et aux dirigeants politiques des Etats-Unis !

    Partout ailleurs, c’est pareil. Dernier exemple en date : la BCE vient d’annoncer qu’elle va injecter 1000 milliards d’euros supplémentaires dans le système !

    Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse et aux dirigeants politiques.

    Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles sont investies dans :

    1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
    2- les obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.

    Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.

    Vendredi 14 novembre 2014 :

    Etats-Unis : Wall Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
    Depuis le début de l’année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30% en 2013.

    Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.

    A l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17’490,83 points. Il est même passé en début de journée au-dessus de la barre des 17’500 points qu’il n’avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Préparez-vous au grand « Plop ! »

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  5. brunoarf dit :

    L’argent n’existe pas en quantité infinie.

    L’argent circule d’une classe sociale vers une autre classe sociale.

    Le système actuel est une pompe aspirante.

    Le système actuel pompe l’argent des pauvres, et le transfère aux riches.

    Pour que les riches continuent à s’enrichir, il faut que les pauvres continuent à s’appauvrir.

    1- Les pauvres continuent à s’appauvrir :

    Chômage en septembre 2014 : catégories A, B, C, D, E :
    France métropolitaine :
    5 800 900 inscrits à Pôle Emploi. RECORD HISTORIQUE BATTU.
    France entière (y compris l’outre-mer) :
    6 134 200 inscrits à Pôle Emploi. RECORD HISTORIQUE BATTU.

    Mercredi 19 novembre 2014 :
    La population de SDF en hausse de 44% en 11 ans.

    En 2012, la France comptait 112.000 SDF, dont 31.000 enfants, dans les moyennes et grandes agglomérations, un chiffre en hausse de 44% en 11 ans, selon une étude de l’Insee.

    En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
    En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
    En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
    En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
    En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
    En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
    En 2006-2007, les Restos du Cœur ont distribué 81 700 000 repas.
    En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 de repas.
    En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 de repas.
    En 2009-2010, les Restos du Cœur ont distribué 103 000 000 de repas.
    En 2010-2011, les Restos du Cœur ont distribué 107 000 000 de repas.
    En 2011-2012, les Restos du Cœur ont distribué 115 000 000 de repas.
    En 2012-2013, les Restos du Cœur ont distribué 130 000 000 de repas.

    http://www.restosducoeur.org/content/les-restos-encore-et-toujours-l%C3%A0

    2- Les riches continuent à s’enrichir :

    Nouveau record pour les dividendes mondiaux en 2014.

    Les dividendes versés aux actionnaires devraient atteindre un montant record de 1190 milliards de dollars en 2014 dans le monde, en hausse de 12,6% par rapport à 2013, selon une étude de Henderson Global Investors. 

    Pour 2015, la société de gestion prévoit à ce stade que « les dividendes atteindront 1240 milliards de dollars ». 

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  6. brunoarf dit :

    Aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, la création de monnaie par les banques centrales n’a eu aucun effet positif sur l’économie réelle.

    En revanche, cette énorme augmentation de la base monétaire a eu des effets positifs pour :

    1- les Bourses : les liquidités injectées par les banques centrales ont été investies dans la Bourse, ce qui a créé de gigantesques bulles boursières.

    2- les dirigeants politiques : les liquidités injectées par les banques centrales ont été investies dans les obligations d’Etat, ce qui a fait baisser le taux des obligations d’Etat. Conséquence : les dirigeants politiques ont pu continuer à emprunter des centaines de milliards supplémentaires, ce qui a créé de gigantesques bulles de dette publique.

    Les trois questions qui se posent :

    1- QUAND ces bulles boursières vont-elles éclater ?

    2- QUAND ces bulles de dette publique vont-elles éclater ?

    3- COMMENT se protéger lorsque ces bulles éclateront ?

    Personne ne sait la réponse des questions 1 et 2. Mais nous avons deux indices concernant la question 3.

    Ces derniers jours, nous avons appris que l’ancien président de la banque centrale des Etats-Unis, Alan Greenspan, avait déclaré : « Les QE n’ont pas aidé l’économie, le dénouement sera douloureux, achetez de l’or »

    boursier.com/actualites/macroeconomie/marches-quand-alan-greenspan-broie-du-noir-601385.html

    Et nous avons appris que la présidente de la banque centrale de Russie, Elvira Nabiullina, avait déclaré que la Russie achetait de plus en plus d’or. Elle a ajouté que la Russie allait continuer à acheter de plus en plus d’or.

    Regardez le graphique :

    http://www.zerohedge.com/news/2014-11-19/gold-rises-after-unusual-russian-central-bank-gold-buying-announcement

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  7. brunoarf dit :

    Les investisseurs européens n’ont plus de liquidités, comme quand des drogués sont en manque de cocaïne.
    Alors la banque centrale va de nouveau intervenir.
    La banque centrale va injecter des centaines de milliards de liquidités supplémentaires, comme quand un fournisseur de cocaïne fait lui-même une piqûre de cocaïne dans le bras d’un drogué.
    Cette nouvelle injection de cocaïne ne va pas améliorer la santé du drogué, bien au contraire.
    C’est la même chose avec une banque centrale : cette injection supplémentaire de liquidités ne va pas améliorer l’économie réelle. A chaque fois, les injections de liquidités ne profitent pas à l’économie réelle. Et l’économie réelle continue à s’effondrer.
    En revanche, ça va profiter à la Bourse.
    C’est ça, le plus important ! ! !
    Et la bulle boursière va gonfler, gonfler, gonfler …

    Vendredi 21 novembre 2014 :

    Bourse Francfort : le Dax applaudit aux propos de Draghi.

    La Bourse de Francfort avançait vendredi matin, soutenue par les propos de Mario Draghi réaffirmant la volonté de la BCE d’agir plus si nécessaire.

    L’Italien a déclaré lors d’un discours à Francfort que la BCE était prête à étendre « l’ampleur, le rythme et la composition » de son programme de rachats d’actifs, ouvrant encore un peu plus la porte à un « assouplissement quantitatif » (« quantitative easing », ou « QE ») tant attendu par les investisseurs.

    http://www.romandie.com/news/Bourse-Francfort-le-Dax-applaudit-aux-propos-de-Draghi/539265.rom

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  8. Hadrien dit :

    POUR LA MONNAIE COMME POUR LE RESTE :
    DÉCOUPLER L’INTÉRÊT COLLECTIF DE LÉCONOMIE LIBÉRALE

    Le libéralisme prétend bien des choses, mais se trouve être mathématiquement battu en brêche par l’utilitarisme, qui l’avait en fait largement précédé si l’on remonte aux grecs antiques (Constitution d’Athènes).
    La preuve:

    (PRESQU’) AUSSI SIMPLE QUE LA DAME DE CONDÉ :
    LE DILEMME
    (Généralisation du « dilemme des prisonniers » bien connu: cf. Wikipedia)

    La police renouvelle une partie de son parc automobile (grosses et petites voitures) auprès des deux constructeurs nationaux (Renault, PSA). Chaque constructeur ne peut consacrer à ces séries spéciales qu’une seule chaîne de montage d’un des deux types (grosses ou petites). Compte tenu de tous les avantages et désavantages bien pesés (coût d’achat, entretien, contenance, vitesse de pointe, etc.), son administration aboutit à un marché structuré en trois options de commandes possibles (qui lui sont indifférentes) :
    1/ 1 commande de 75 M (millions d’euros) de grosses, 1 commande de 25 M de petites, exclusives l’une et l’autre.
    2/ 2 commandes exclusives de 40 M de grosses.
    3/ 2 commandes exclusives de 45 M de petites.
    Remarque: Attention, ne pas en déduire que l’option 2/ serait la plus économe, au sens de l’ « utilité économique », car cela inclue aussi les autres aspects (dépense en carburant, entretien, souplesse d’utilisation, efficacité des missions, etc.). En ce sens elles sont égales.

    EN ÉCONOMIE « LIBÉRALE » :
    Chaque constructeur maximise son seul intérêt dans tous les cas possibles:
    – si le concurrent choisit les grosses, alors je choisis aussi les grosses car je suis perdant autrement.
    – si le concurrent choisit les petites, je dois encore choisir les grosses car je suis alors gagnant.
    Conclusion: le marché libéral conduit à la solution 2/, qui est la plus mauvaise pour les deux constructeurs !
    C’est ce que l’on appelle l’ÉQUILIBRE DE NASH du chacun pour soi, défini par :
    « Il est impossible d’améliorer la situation de l’un quelconque par un mouvement unilatéral le concernant »
    Il existe un autre type de choix appelé (indûment) « OPTIMUM » DE PARETO, et défini par:
    « Il est impossible d’améliorer la situation d’un des deux à moins de dégrader celle de l’autre. »
    On vérifie aisément ici que c’est le cas de 1/ et 3/.
    Ces situations sont des équilibres instables inatteignables en économie libérale, et pour cause:
    On peut en sortir en améliorant sa situation, à condition de nuire à l’autre !
    On voit alors en pleine lumière que c’est bien là, la logique de l’économie libérale !

    EN ÉCONOMIE « ADMINISTRÉE » :
    Tout ça se résoud aisément en Conseil des ministres en fonction de l’intérêt collectif supérieur, par exemple celui de l’emploi et de la croissance (PIB): les trois cas étant équivalents en coût/performance (inconvénients/avantages), l’État choisira le marché qui crée (ou préserve) le plus d’emplois (100 M).
    Pour le faire en ne désavantageant personne A PRIORI, il peut éviter l’embûche d’une « économie dictatoriale » de la façon suivante:
    Il complète l’énoncé du premier cas par:
    – L’affectation nominative de 75 M et 25 M sera tirée au sort équitablement (probabilités: 1/2, 1/2).
    Les constructeurs disposent donc chacun d’une espérance mathématique (ou moyenne) : 1/2×75 + 1/2×25 = 50.
    Si l’on considère le long terme (car l’opération se renouvelle périodiquement, ainsi qu’avec d’autres marchés publics de ce type), il n’y a
    pas d’ « aversion au risque » (i.e. aléa autour de cette moyenne), de par la loi des grands nombres, et le choix est alors clair pour chacun:
    Entre 50, 40, et 45 millions d’euros, c’est le premier cas qui l’emporte car c’est un OPTIMUM ORDINAIRE !
    (On peut aussi, bien sûr, probabiliser les deux autres cas, ce qui ne change rien puisque les deux commandes y sont identiques. On définit ainsi dans tous les cas un unique critère: l’espérance du montant de la commande pour l’un quelconque, qui n’est autre que le demi-montant total)

    OÙ LA PRATIQUE ANTIQUE SURPASSE LA THÉORIE NÉOCLASSIQUE :

    On retrouve curieusement la solution probabiliste ci-dessus dans les institutions que se donnèrent les cités grecques.
    Rappelons que le critère ultime des utilitaristes (Jeremy Bentham, John Stuart Mill, etc.) était le bonheur de la collectivité, comme variable d’utilité globale. À un facteur multiplicatif près, sans incidence sur son optimisation, cela n’est rien d’autre que l’espérance mathématique de la fonction d’utilité individuelle, sous sa forme impersonnelle (nécessairement) probabilisée face à l’incertitude et l’égalité a priori (égalité en droit):
    U(x) = Somme des Pi.Ui(x), avec Somme des Pi = 1, i étant l’aléa individuel,
    Pi représentant la probabilité d’occurrence de la fonction d’utilité Ui(x) dans la population, en convenant d’inclure dans les composantes de la variable vectorielle x (l’ensemble des dispositions de la société à optimiser) les biens et services (publics au même titre que privés).
    Dès l’instant où ce point est acquis, le reste découle comme conséquence logique :

    On admet en effet, en économie, que tous les agents sociaux ont une fonction d’utilité constructible vis à vis de tous ses arguments, pour peu que l’on interroge les dits agents convenablement (la théorie des substitutions et des préférences y pourvoie, si nécessaire, au plan méthodologique).
    Dès lors, la formulation univoque du problème d’optimisation de l’économie politique, telle qu’énoncée par les utilitaristes, s’obtient en remarquant que :
    Pi = Ni/N, où Ni est le nombre de citoyens ayant la même fonction d’utilité Ui(x),
    N le nombre total de citoyens.
    On voit là tout l’intérêt de la formulation fréquentielle en Ni/N par les probabilités: lorsque la population est en nombre N élevé, il est impossible d’interroger un à un les citoyens pour connaître leur fonction d’utilité. Cela devient, en revanche, plus envisageable si l’on peut disposer d’un échantillon réduit de n citoyens, où les rapports réduits ni/n=pi sont les mêmes que les rapports Ni/N, c’est à dire les probabilités Pi.
    Dans ce cas seulement, on peut parler d’une démarche “démocratique” car elle préserve fidèlement la représentation du peuple par la représentativité de l’échantillon.
    En fait, la représentativité a donné lieu à deux sortes de démarches appliquées dans l’histoire:

    – LA DÉMOCRATIE DIRECTE PAR TIRAGE AU SORT : c’est celle de la démocratie athénienne dans la Grèce antique, qui dura prés de deux siècles (-507 / -322). Elle possède la propriété essentielle, dite “sans biais”, que l’espérance mathématique de u(x)=somme des pj.uj(x), sur l’échantillon réduit, est la même que celle de la population totale, même si la cardinalité de j est inférieure à celle de i (autrement dit, même si toutes les fonctions d’utilité ne sont pas représentées). C’est si vrai que cela s’applique en particulier au tirage au sort d’un seul représentant, dont l’espérance reste non biaisée. C’était là tout le sens de la “Stochocratie”.

    – L’OLIGARCHIE INDIRECTE PAR DÉLÉGATION ÉLECTIVE : c’est celle appliquée de nos jours par les “démocraties occidentales”. Elle consiste théoriquement à regrouper les citoyens qui se reconnaissent tous la même fonction d’utilité Ui(x) que l’un des leurs, qu’ils élisent comme représentant dans l’échantillon réduit des uj(x). Elle nécessite i=j, donc la même cardinalité, d’où l’adverbe “théoriquement” ci-dessus, car ce n’est pas le cas en pratique. Dans tous les cas, le citoyen doit se prononcer pour celui des représentants qui lui paraît le plus “proche” avec tous les inconvénients biens connus qu’évitaient les grecs: démagogie, influence de l’éducation, de la position sociale, de la fortune, etc.

    Les grecs antiques ne s’y étaient pas trompés:
    « On admet qu’est démocratique le fait que les magistratures soient attribuées par tirage au sort, oligarchiques le fait qu’elles soient pourvues par l’élection » (Aristote, Politique IV. 9, 1294b8).
    Il convient en effet de distinguer la représentativité pour émettre les voeux du peuple (demos), et la capacité d’un petit nombre (oligos) pour les mettre en oeuvre. La République moderne le reconnait, de façon au moins formelle, en munissant les élus de la nation d’assistants parlementaires pour les aider à formuler et rédiger les lois, sans qu’il soit requis des élus qu’ils connaissent le droit ou même l’administration. En pratique, cette disposition a été oubliée au profit (électoral) des professionnels de la politique !

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  9. brunoarf dit :

    Aujourd’hui, les bulles boursières continuent à gonfler.

    Les bulles des dettes publiques continuent à gonfler.

    Les bulles des dettes privées continuent à gonfler.

    En réalité, toute l’économie mondiale repose sur …
    … des bulles de dettes.

    Et ce sont les banques centrales qui continuent à gonfler toutes ces bulles.

    Dernier exemple en date : la BCE vient d’annoncer qu’elle va injecter 1000 milliards d’euros supplémentaires dans le système.

    Malheureusement, les bulles boursières ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel.

    Malheureusement, les bulles des dettes publiques ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel.

    Malheureusement, les bulles des dettes privées ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel.

    Préparez-vous au grand « Plop ! »

    L’International Center for Monetary Banking (ICMB) a additionné trois dettes :
    dette publique + dette des ménages + dette des entreprises.

    Le vainqueur de la coupe du monde est l’Irlande.

    1- Médaille d’or : Irlande.
    Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 442 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Japon.
    Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 411 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal.
    Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 379 % du PIB.

    4- Belgique : 350 % du PIB.

    5- Grèce : 304 % du PIB.

    6- Espagne : 300 % du PIB.

    7- Pays-Bas : 294 % du PIB.

    8- Suède : 293 % du PIB.

    9- Canada : 284 % du PIB.

    10- Royaume-Uni : 276 % du PIB.

    11- Etats-Unis : 264 % du PIB.

    12- Italie : 258 % du PIB.

    13- France : 254 % du PIB.

    14- Finlande : 242 % du PIB.

    15- Autriche : 235 % du PIB.

    16- Corée du Sud : 232 % du PIB.

    17- Hongrie : 223 % du PIB.

    18- Chine : 217 % du PIB.

    19- Australie : 209 % du PIB.

    20- Allemagne : 193 % du PIB.

    (Pour info : Russie : 43 % du PIB)

    Source : page 12 et page 60.

    Cliquer pour accéder à Geneva16_2.pdf

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    • La première chose à voir est la suivante:une ADDITION(opération qui a un sens précis) a-t-elle
      un sens quand on l’applique (sans plus de précision)
      à « dette publique », »dette des ménages »,et « dettes des
      entreprises ».Cela dit,brunoarf,elle-même ou lui-même,
      n’est pas responsable des éventuelles imprécisions
      en question.(mêmes les plus massives).
      Apparemment les auteurs de l’étude citée en référence
      savent exactement la façon de ne serait-ce que calculer
      la « dette publique ».Sont-ils si savants que cela?.Idem pour les
      autres dettes (des ménages et des entreprises).

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  10. brunoarf dit :

    LE VOTE DE LA HONTE.

    Le scandale Luxleaks vient de révéler que le Luxembourg avait passé des accords fiscaux secrets avec 300 entreprises multinationales.

    Ces accords fiscaux secrets ont privé la France, l’Allemagne, etc, de centaines de milliards de rentrées fiscales.

    Le Luxembourg était dirigé par Jean-Claude Juncker de janvier 1995 à décembre 2013.

    Aujourd’hui, les députés européens devaient se prononcer pour ou contre le maintien de Jean-Claude Juncker au poste de président de la Commission Européenne.

    Que croyez-vous qu’il arriva ?

    461 députés européens ont voté pour protéger le Parrain.
    461 députés européens ont voté pour garder cette mafia européenne.

    Ce vote est une honte.

    L’Union Européenne est complètement pourrie.

    L’Union Européenne est pourrie par les paradis fiscaux, par les banquiers, par les financiers, par les affairistes … et par les partis politiques qui sont leurs complices.

    L’Union Européenne n’est qu’une grande mafia, qui protège son Parrain.

    Jeudi 27 novembre 2014 :

    La Commission européenne ne tombera pas. Malgré le scandale Luxleaks qui ébranle le président de la Commission et ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le Parlement européen a renouvelé jeudi sa confiance envers l’exécutif européen. La motion de censure déposée par des partis eurosceptiques du Parlement européen, dont le Front national français, a été repoussée jeudi à Strasbourg par 461 voix contre 101 en faveur et 88 abstentions. Une majorité des deux tiers des suffrages exprimés était requise.

    Ce résultat était attendu, les principales formations de droite et de gauche ayant maintenu leur soutien au collège de commissaires et à son président, Jean-Claude Juncker.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203971156199-malgre-le-scandale-luxleaks-le-parlement-europeen-maintient-sa-confiance-a-juncker-1068865.php

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    • En somme,le Parlement européen attend de sortir son « jocker »
      le moment utile.venu.Du coup Jean Claude va travailler sous
      pression,comme un vulgaire salarié.
      Désolé,mais ne pas trouver bonne l’idée de choisir un tel président de la Commission est une chose,autre chose le fait
      qu’on soit contre tout projet (sérieux) de construction européenne.Je crains malheureusement que Juncker incarne
      à la fois le mauvais « cheval » en tant que tel,et,tout à la fois la
      mauvaise orientation de la construction européenne.Encore
      bravo les filles et les gars du Parlement de l’Union….

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  11. brunoarf dit :

    Italie :
    Chômage : 13,2%. Record historique battu.
    Chômage des jeunes : 43,3%. Record historique battu.

    Vendredi 28 novembre 2014 :

    Italie : le chômage atteint un niveau record en octobre à 13,2%.

    Le taux de chômage en Italie s’est établi en octobre au niveau record de 13,2% de la population active, selon des chiffres provisoires publiés vendredi par l’Institut national des statistiques (Istat).

    Il s’agit du taux de chômage le plus élevé enregistré depuis la création des statistiques mensuelles (en 2004) et trimestrielles (en 1977).

    http://www.romandie.com/news/Italie-le-chomage-atteint-un-niveau-record-en-octobre-a-132/541370.rom

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  12. Le « diagnostic » de la « Troïka » est gravement erroné,et ses « remèdes » en conséquence totalement inopérants,au contraire.
    Il suffit de prendre connaissance des travaux posthumes du
    Professeur Bernard Schmitt pour accéder non seulement à un
    autre diagnostic,mais à une voie précise de réforme applicable
    rapidement au niveau de chaque Etat.Résoudre enfin la question
    dite des « dettes souveraines » serait un premier pas décisif.Les
    ressources qui en découleraient permettraient de réduire de
    manière très sensible le chômage,à court terme,et d’engager
    des moyens notables dans le domaine de la transition écologique.
    pour les moyen et long termes.
    Comme il existe un consensus pour ces deux résultats de la
    réforme élaborée par le brillant économiste français,la moindre des
    choses pour les divers « responsables »,notamment politiques,serait d’en prendre connaissance et de ne plus s’en laisser conter par
    les « experts médiatisés » dont,malheureusement,les « mises à jour »
    théoriques et pratiques demeurent vraiment très restreintes.
    Quant aux plus hauts responsables du FMI,de la BCE,et de la
    Commission Européenne,outre ceux des différents Etats,peuvent-ils
    consacrer ne serait-ce que 2 Heures de travail AU CALME pour
    s’apercevoir que l’enjeu…. en valait la peine,et correspond très
    exactement à ce qu’on peut attendre de leurs diverses fonctions?

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    • postjorion dit :

      N’hésitez pas à me proposer un article dans lequel vous même expliqueriez cet autre diagnostique et la voie précise de réformes applicables. Nos lecteurs n’attendent que ça de votre part puisque, hélas, le Professeur Schmitt n’est plus ici bas pour nous expliquer tout cela.

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      • Si vous lisez l’anglais,vous pouvez accéder au texte posthume
        de Bernard Schmitt(la traduction a été faite par Alvaro Cencini).
        La version anglaise comporte une centaine de pages.
        Voir: http://www.quantum-macroeconomics.info

        Une version en langue française sera éditée et diffusée dès que
        possible.Nous sommes preneurs de toute proposition sérieuse.

        Un résumé en langue française se contentera de présenter
        l’essentiel du contenu,sans aucunement développer.
        Aller au-delà risquerait de manquer du sérieux indispensable.
        C’est après un demi siècle de recherche hors de tous les
        chemins battus que le double médaillé du CNRS(1961 et 1973),
        Professeur aux Universités de Bourgogne et de Fribourg(CH)
        a conçu ce texte,le dernier que Bernard Schmitt ait écrit avant de
        mourir(le 26 mars 2014).J’ai précisé ci-dessus qu’il faut consentir
        à 2 Heures DE TRAVAIL AU CALME,pour accéder,à mon avis sans difficulté particulière,à cette pensée scientifique et
        technique non seulement très innovante,mais d’une brûlante
        actualité.Quand de nombreux citoyens d’Europe et d’ailleurs
        auront compris l’importance de cette avancée théorique et
        pratique,alors les « responsables » de la « Troïka » et des divers
        gouvernements ne pourront plus continuer de persévérer
        dans l’AVEUGLEMENT.Aller,SVP,2 Heures de boullot,est-ce
        trop demander?
        Un article pour dire la même chose?En une vingtaine de pages?….Aucune revue ne l’accepterait!Chacune des revues
        a fortiori les plus « prestigieuses »,a son petit groupe de « cerbères »,et,celui-ci,sa « stratégie » des carrières de celles et
        ceux qui « pensent comme il faut ».
        Je prépare un texte qui doit sortir dans un prochain livre en
        hommage à l’économiste exceptionnel que fut Bernard Schmitt.
        Ce texte ne sera pas spécialement voué au texte posthume dont
        il a été question plus haut.

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        • postjorion dit :

          note 1
          « This paper was originally written in French by Bernard Schmitt before his death »
          … ca serait peut être plus simple, non ?

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  13. Yes,indeed!But….le Groupe a choisi le principe de la publication
    « habituelle ».On verra.

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    • bebecadum dit :

      Wikipedia a une « page » en anglais (mais rien qu’en anglais).
      Quiconque peut la traduire s’il veut.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Quantum_economics

      Bien à vous.

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      • Merci,cher bebecadum.Quand j’aurais un peu de temps,j’irai
        vérifier:m’assurer que le résumé ne comporte pas d’erreurs.
        Cordialement.

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        • bebecadum dit :

          Je peux créer(initialiser) le page en Fr.
          Sait-on jamais d’autres s’y joindraient.
          Par curiosité j’ai traduit un passage.

          Voila ce que ça à donne.( à prendre avec dix mille et une précaution)

          Money
          Bank money is indisputably the starting point of Bernard Schmitt’s analysis. Referring to double entry bookkeeping, he shows that the emission of money is an instantaneous event taking place every time a payment is carried out by banks. Since no positive asset can be created out of nothing, quantum economists maintain that, far from being a net asset, money is a purely numerical vehicle issued by banks in a circular flow defining its instantaneous creation and destruction. Money is therefore nothing more than a means of payment, a numerical vehicle through which payments are conveyed from purchaser to seller and whose existence in chronological time coincides with that of the payment it conveys: a mere instant.

          La traduction
          La monnaie
          La monnaie « banquaire” est indiscutablement le point de départ d’analyse de B.S.
          En référence à une comptabilité à entrée double. il montre que les émissions de monnaie sont un evenemeny intantané qui se produit chaque fois qu’un payement est executé par les banques.
          Puisque aucune valeur ne peut etre crée ex nilhio,les économistes quantiques soutiennet que, loin d’étre une valeur intrinseque, l’argent n’est qu’un vecteur numerique crée par les banques dans un flux circulaire implicant sa creation et destruction instantaée.
          L’argeant n’est de lors rien de plus qu’un moyen de payments, un vehicule au travers duquel les payment sont convoyes,(transférés ?) de l’acheteur au vendeur . Cette existance coincide chronologiquement avec le payement qu’il transporte: simplement un instant.

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      • Cher bebecadum.Bravo pour votre initiative.Pas toujours facile,
        de traduire(le « traducteur » doit ne pas être un « traître »!!).C’est
        assez bon pour un démarrage.(comme vous le voyez le principe
        de la double écriture est un principe comptable absolument essentie,mais ,curieusement,nombre d’économistes ne prennent pas conscience de ce principe,considérant en général la « comptabilité » comme une technique non seulement mineure mais subalterne,de faible niveau « scientifique »).
        Me reportant à la source « wikipedia » que vous avez eu la bonne idée de signaler,je constate,avec un certain étonnement,à la
        rubrique BIBLIOGRAPHIE,que DEUX OUVRAGES importants ont été omis,pour l’année 1977:
        -Chez Calmann-Lévy,1er trimestre 1977:L’or,le dollar et la
        monnaie supranationale.
        -Chez PUF,3ième trimestre 1977:La monnaie européenne.

        C’est d’autant plus dommage que ces 2 ouvrages aient échappé
        à la vigilance de Wikipédia qu’ils ont largement 40 ans d’avance
        sur les sujets abordés. Allez ,au travail,les « économistes » des
        « courants » dominants.

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        • Parmi les OUVRAGES oubliés dans la rubrique « publications » de Wikipedia,(car il n’est pas possible naturellement de faire la liste
          des WP non publiés…),on peut noter aussi les 2 ouvrages rédigés
          avec Alvaro Cencini:consacrés à « la pensée de Karl Marx,Critique et Synthèse »,avec un 1er volume : »La valeur »(mars
          1976)Editions Castella.,et un second volume : »La plus-value »
          (décembre 1977)Editions Castella.
          A ma connaissance les économistes qui se prétendent
          « marxistes » apparemment ne se sont jamais donné la peine de
          prendre connaissance de ces ouvrages.Trop difficiles?Inconnus
          au bataillon.? Incapacités à atteindre le niveau nécessaire pour
          l’approfondissement et la critique indispensables?
          Ou encore,outre simplement l’ignorance,la même réaction que
          le « courant » dominant de type plus contemporain et « anglo-saxon »une réaction de type « cachons ce sein que nous ne
          saurions voir ».Encore bravo la réflexion libre et scientifique…!

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  14. brunoarf dit :

    L’Union Européenne est en faillite.

    Pour la période 2014-2020, les 28 Etats européens se sont engagés à donner 908 milliards d’euros au budget de l’Union Européenne.

    Mais ça, c’était avant.

    La Cour des comptes européenne a fait ses comptes : elle vient d’annoncer que les 28 Etats européens allaient encore devoir payer.

    En tout, les 28 Etats européens vont devoir payer 326 milliards d’euros supplémentaires !

    Vous avez bien lu : il manque 326 milliards d’euros dans la caisse de l’Union Européenne !

    Lisez cet article ahurissant :

    La Cour des comptes s’alarme du trou faramineux du budget européen.

    Ce rapport souligne entre autres le fait que les États membres devront débourser 1 234 milliards d’euros pour couvrir les engagements de la Commission. Ce montant totalise les 908 milliards prévus pour les paiements de la période et quelque 326 milliards supplémentaires correspondants à des décaissements liés aux deux périodes budgétaires précédentes, au moins.

    http://www.euractiv.fr/sections/priorites-ue-2020/la-cour-des-comptes-salarme-du-trou-faramineux-du-buget-europeen-310327

    L’Union Européenne, c’est 28 Etats dont la dette publique atteint 11930,266 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est 28 Etats qui doivent payer 908 milliards d’euros pour le budget européen 2014-2020, alors qu’ils sont déjà hyper-endettés.

    Et aujourd’hui, nous apprenons qu’en plus, comme si ça ne suffisait pas, il va falloir trouver 326 milliards d’euros supplémentaires pour éviter la faillite de l’Union Européenne !

    Mais avec quel argent ?

    Hein ?

    Avec quel argent ?

    L’Union Européenne, c’est le tonneau des Danaïdes.

    L’Union Européenne, c’est un mécanisme perdant-perdant.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  15. brunoarf dit :

    A la coupe du monde des pays en faillite, les pays européens sont très bien placés.

    A la coupe du monde des pays en faillite, dans les 11 premières places, il y a 9 pays européens.

    1- Médaille d’or : Japon. Dette publique de 243 % du PIB

    2- Médaille d’argent : Grèce. Dette publique de 317,499 milliards d’euros, soit 174,1 % du PIB

    3- Médaille de bronze : Italie. Dette publique de 2168,855 milliards d’euros, soit 133,8 % du PIB

    4- Portugal. Dette publique de 224,129 milliards d’euros, soit 129,4 % du PIB

    5- Irlande : dette publique de 209,702 milliards d’euros, soit 116,7 % du PIB

    6- Chypre : dette publique de 19,365 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB

    7- Belgique : dette publique de 433,274 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB

    8- Etats-Unis : dette publique de 18004 milliards de dollars, soit 105 % du PIB

    9- Espagne : dette publique de 1012,606 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB

    10- France : dette publique de 2023,668 milliards d’euros, soit 95,2 % du PIB

    11- Royaume-Uni : dette publique de 1552,344 milliards de livres sterling, soit 88,4 % du PIB

    (Pour info : la dette publique de la Russie est de 13 % du PIB)

    Cliquer pour accéder à Geneva16_2.pdf

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    • La question est la suivante:ces « dettes » sont-elles correctement calculées?Les travaux du regretté Professeur Bernard Schmitt
      et jusqu’à son message testamentaire,établissent que NON.Cela
      tient au mécanisme non encore connu et extrêmement délétère
      du DOUBLEMENT des emprunts extérieurs.Alors qu’une REFORME permet assez aisément et rapidement d’en bloquer
      les effets qui contribuent au désordre général, au chômage,
      et au manque de moyens pour investir dans la transition
      écologique.Dans le texte disponible sur la Toile(en anglais)a été
      calculée la dette CORRIGEE pour la Grèce,le Portugal,
      l’Espagne et l’Italie.

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      • bebecadum dit :

        Cher M Devillebichot
        A juste titre,vous posez la question.
        « Ces dettes sont-elles correctement calculées? »
        Je crains que cette question ne reçoive aucune réponse « ferme et définitive ». Il y auras toujours un argument ( plus ou moins valable) pour prouver le contraire.
        Après tout cela ne nous sert pas à grand chose de savoir que « nôtre » dette est de 2023,668 milliards d’euros ou la moitié soit
        2023,668/2=1011,834.
        Pour moi la vraie question est combien cela nous coute. MAIS SURTOUT!!!!! Une dette? Pourquoi faire?
        Si nous nous endettons pour investir ( à bon escient), que notre dette soit bienvenue. Si notre dette nous sert à former des ingénieurs, on peu en attendre un « return ». Si c’est pour construire un pont qui nous évite un détour de 30Km, à brève échéance, l’essence économisée, nous remboursera l’emprunt. Si par contre nos emprunt nous servent « à embellir le carrosse » comme le faisait remarquer Adam Smith, alors bonjours les dégâts suivant l’expression consacrée.
        En ce qui concerne le cout de la dette, pour le moment certains pays empruntent à des taux négatifs, la dette leur rapporte de l’argent. Heureux pays!
        D’autre pays payent très, très, très, cher leur dette. Ils doivent en partie travailler pour les banques et les banquiers, UBS, BNP, L&B, RBS et les autres sont totalement pour. Elles ont découvert le Pactole et le défendent becs et ongles.
        On les comprends.
        Que notre ami Jorion qui propose le relance comme seule voie possible en prenne note.

        Ainsi parla (ce jour) BBK2M

        Demain me direz-vous?
        Je ferais comme tous les experts, je soulignerai ma perspicacité en cas de réussite et j’invoquerais un « cas de force majeure » en cas d’échec. 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

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        • A-J Holbecq dit :

          Guère plus de 30% de cette dette (répartis sur 30 ans) n’aurait pu servir à l’investissement puisque 70% des emprunts l’ont été pour payer les intérêts.
          [« La dette publique, état des lieux » http://www.yvesmichel.org/product-page/e-books/dette-publique-etat-des-lieux-la-e-book/ , 2,99€ en e-book ]

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        • Merci à Zara-BBK2M.Oui,l’usage d’une somme empruntée est
          plus ou moins pertinent,et cela fait grande différence.
          Cela dit,la « taille » de la dette n’est pas chose négligeable.Si celle-ci est sur-estimée,cela veut dire qu’une partie des réserves
          officielles en devises part en fumée.Pour un pays pauvre endetté ça veut dire qu’il ne pourra pas importer autant qu’il
          aurait pu le faire autrement.Double résultat:difficulté pour le
          pays pauvre à sortir de la pauvreté;et exportations moins élevées des pays (dits) développés vers les pays pauvres.
          Comme vous le voyez Bebecadum ce n’est pas anodin du tout.
          Par ailleurs si l’on pense à la question d’un « remboursement » de
          la dette,faut-il encore en connaître le montant.OK?Amicalement.

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        • A-J Holbecq dit :

          Aucun pays ne remboursera jamais sa dette.. c’est tout simplement impossible économiquement et politiquement.

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        • bebecadum dit :

          Cher A-J H.
          Never say never!!!

          Comme le disait 007 🙂

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  16. brunoarf dit :

    Lundi 8 décembre 2014 :

    Les Etats-Unis ne sont plus la première puissance économique mondiale.

    Selon des chiffres du FMI, la Chine a dépassé les Etats-Unis et est devenu la première puissance économique du monde. Une première depuis 142 ans.

    Pour la première fois de l’histoire depuis la présidence de Ulysses S. Grant (1869-1877)- les Etats-Unis ne sont plus la première puissance économique mondiale. Selon les derniers chiffres du Fonds monétaire internationale (FMI), la Chine va produire pour 17.600 milliards en 2014 contre 17.400 milliards pour les Etats-Unis en parité de pouvoir d’achat.

    Selon MarketWatch, l’économie américaine produisait pourtant trois fois plus que la Chine en 2000.

    http://www.lejdd.fr/International/USA/Les-Etats-Unis-ne-sont-plus-la-premiere-puissance-economique-mondiale-705642

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  17. brunoarf dit :

    Mardi 9 décembre 2014 :

    ALERTE – Grèce : la bourse d’Athènes perd plus de 10% après l’annonce de la présidentielle anticipée.

    http://www.romandie.com/news/ALERTE–Grece-la-bourse-dAthenes-perd-plus-de-10-apres/544434.rom

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  18. brunoarf dit :

    Mardi 9 décembre 2014 :

    ALERTE – La Bourse d’Athènes clôture sur une chute de 12,78%, sur fond d’incertitude politique.

    Déjà en très forte baisse depuis l’ouverture mardi matin, la Bourse d’Athènes s’est effondrée de 12,78%, alors que le Premier ministre grec Antonis Samaras venait de confirmer à la télévision le nom du candidat du gouvernement pour l’élection présidentielle, l’ancien commissaire européen et ministre des Affaires étrangères, Stavros Dimas.

    Si 180 députés sur 300 ne parviennent pas à se mettre d’accord sur son nom avant la fin de l’année, – alors que la coalition droite-socialistes au pouvoir ne parvient pas à réunir plus de 155 députés pour l’instant – il y aura des législatives anticipées, dont le parti de gauche radicale anti-austérité Syriza est favori, une perspective de changement de pouvoir qui est redoutée par les marchés.

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    • Le calcul de la « dette » grecque selon la méthode proposée par
      le Professeur Bernard Schmitt n’a rien à voir avec ce que pense
      la « Troïka ».Quand donc les responsables de celle-ci voudront-ils
      bien prendre cette affaire au sérieux? Le texte précis existe en
      langue anglaise/ voir: http://www.quantum-macroeconomics.info

      Il serait bon que les « marchés » arrêtent de « raisonner » ou
      « déraisonner » sur des données totalement injustifiées et toutes
      purement imaginaires….Au travail les « économistes » du FMI,de
      la BCE,et de la Commission(et des divers gouvernements!Sans
      oublier les petits ou grands banquiers!

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  19. brunoarf dit :

    Mercredi 10 décembre 2014 :

    France : la production industrielle recule, l’emploi s’effondre.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/10/france-la-production-industrielle-recule-l-emploi-s-effondre_4537724_3234.html

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  20. brunoarf dit :

    La soi-disant « reprise » aux Etats-Unis, c’était du pipeau.

    Que toutes les bourses du monde entier se préparent.

    Les semaines qui viennent vont être très agitées.

    Mercredi 10 décembre 2014 :

    USA: hausse surprise des stocks de brut, à 380,8 millions de barils.

    Les stocks de pétrole brut ont, contrairement aux attentes, augmenté la semaine dernière aux États-Unis, selon des chiffres publiés par le département américain de l’Énergie (DoE) mercredi.

    Les réserves de brut ont progressé de 1,5 million de barils, à 380,8 millions, lors de la semaine achevée le 5 décembre, alors que les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires s’attendaient à une baisse de 2,7 millions de barils.

    Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, progressé de 5,6 millions de barils, à 121,80 millions de barils, soit bien plus que la hausse de 600.0000 barils attendue par les experts.

    Les stocks d’essence ont de leur côté augmenté de 8,2 millions de barils, à 216,8 millions, dépassant là-aussi largement les prévisions des analystes (+2,2 millions de barils).

    http://www.romandie.com/news/USA-hausse-surprise-des-stocks-de-brut-a-3808-MB-au-0512/544875.rom

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  21. brunoarf dit :

    Jeudi 11 décembre 2014 :

    Grèce : plongeon de la Bourse d’Athènes (- 7,35%).

    L’indice général de la Bourse d’Athènes continuait jeudi après-midi sa chute en perdant 7,35% à la clôture, en baisse pour le troisième jour consécutif, sur fond d’incertitude politique en raison de l’élection présidentielle la semaine prochaine.

    L’indice Athex avait connu cette semaine un mardi noir, dégringolant de 12,78% en une séance, tandis que mercredi ses pertes avaient été limitées à 1,01%.

    Ces chutes sont causées par l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle avec deux mois d’avance, accélérant d’autant le risque pour l’actuel gouvernement de coalition droite-socialiste, dirigé par le conservateur Antonis Samaras, d’être contraint à des législatives anticipées.

    Rappel :

    A la coupe du monde des pays en faillite, dans les 11 premières places, il y a 9 pays européens.

    1- Médaille d’or : Japon. Dette publique de 243 % du PIB

    2- Médaille d’argent : Grèce. Dette publique de 317,499 milliards d’euros, soit 174,1 % du PIB

    3- Médaille de bronze : Italie. Dette publique de 2168,855 milliards d’euros, soit 133,8 % du PIB

    4- Portugal : dette publique de 224,129 milliards d’euros, soit 129,4 % du PIB

    5- Irlande : dette publique de 209,702 milliards d’euros, soit 116,7 % du PIB

    6- Chypre : dette publique de 19,365 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB

    7- Belgique : dette publique de 433,274 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB

    8- Etats-Unis : dette publique de 18011 milliards de dollars, soit 105 % du PIB

    9- Espagne : dette publique de 1012,606 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB

    10- France : dette publique de 2023,668 milliards d’euros, soit 95,2 % du PIB

    11- Royaume-Uni : dette publique de 1552,344 milliards de livres sterling, soit 88,4 % du PIB

    (Pour info : la dette publique de la Russie est de 13 % du PIB)

    Cliquer pour accéder à Geneva16_2.pdf

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  22. brunoarf dit :

    Les bulles touchent à leur fin.

    Les bulles immobilières, les bulles boursières, les bulles de l’extraction pétrolière, les bulles de dette privée, les bulles de dette publique, toutes ces bulles ne peuvent pas gonfler jusqu’au ciel.

    Aujourd’hui, on dirait que toutes ces bulles n’arrivent plus à gonfler.

    Elles tremblent.

    On dirait que tout va finir par éclater, au même moment.

    L’année 2015 va être passionnante.

    Lundi 15 décembre 2014 :

    De la chute du pétrole pourrait jaillir le prochain krach, selon certains opérateurs.

    La baisse des taux et l’abondance des liquidités provoquées par les actions massives des banques centrales à travers le monde ont poussé les investisseurs, à la recherche de rendement, à prendre des risques. Ils ont notamment financé la frénésie de forage de pétrole de schiste aux Etats-Unis. La chute des cours de l’or noir oblige les hedge funds à vendre leurs actifs les plus liquides pour rembourser les sommes empruntées pour spéculer sur le boom énergétique américain.

    La chute des cours du pétrole pourrait bien provoquer le prochain krach boursier, s’inquiètent des opérateurs de marché, abasourdis par la dégringolade de 45% du prix du baril de brut en six mois, passé sous 63 dollars pour le Brent (référence de la Mer du Nord) et sous 60 dollars pour le WTI (brut léger américain), au plus bas depuis cinq ans et demi. « Pour le moment, ce n’est qu’une simple correction emmenée par la chute des actions des compagnies pétrolières, mais ça pourrait bien vite se transformer en krach », craint un trader suisse. Un krach qui trouverait son origine dans la faiblesse des taux, l’abondance de liquidités et un ratio risque/récompense progressivement de moins en moins attractif sur les actions.

    Les investisseurs, en recherche désespérée de rendement, se sont massivement tournés vers les obligations dites à haut rendement, rémunératrices mais aussi très risquées puisqu’émises par des entreprises dont le risque de faillite est jugé élevé par les agences de notation qui classent leurs émissions de titres de dette dans la catégorie spéculative. « Le rush sur le ‘high yield’ (HY), comparable à celui sur le S&P 500, a débuté en 2009 », rappelle Etienne de Marsac, gérant de performance absolue chez Ikano pour qui ce « choc pétrolier à l’envers » est « une catastrophe pour un pan entier de l’industrie américaine, celui du pétrole de schiste, dont les coûts de production sont élevés » tellement la chute des cours du brut a été forte et rapide. Il y a, selon lui, « une analogie évidente entre la bulle Internet qui a éclaté aux Etats-Unis en 2000 et la bulle de l’extraction pétrolière qui éclate aujourd’hui sous nos yeux. »

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/analyses-opinions/de-la-chute-du-petrole-pourrait-jaillir-le-prochain-krach-selon-certains-operateurs-1020118.php

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  23. brunoarf dit :

    Mercredi 17 décembre 2014 :

    Le spectre d’un risque systémique éloigne Wall Street des 18.000 points.

    Wall Street se voyait déjà début décembre conquérir le Graal des 18.000 points mais la chute de l’or noir fait planer l’ombre d’un risque systémique sur des marchés américains angoissés par la perspective d’avoir trop misé sur l’énergie.

    http://www.romandie.com/news/Le-spectre-dun-risque-systemique-eloigne-Wall-Street-des-18000-points/546884.rom

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  24. brunoarf dit :

    Jeudi 18 décembre 2014 :

    L’économiste Jean-Marc Sylvestre écrit :

    Comment l’effondrement financier de la Russie va contaminer l’Europe.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/comment-effondrement-financier-russie-va-contaminer-europe-atlantico-business-jean-marc-sylvestre-1911796.html

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    • bebecadum dit :

      Cher Bruno.
      Je sais que ni l’Europe ni l’€ ni probablement BBK2K n’ont à tes yeux une grande valeur. Ca se discute.
      Je te rappellerais que:
      a) A quelques cacahouetes près, 80% de l’économie européenne est intra-européenne.
      b) Encore et toujours, c’est le cas type de prédictions
      auto-validentes. C’est à dire que le simple fait de l’annoncer, tend à provoquer le la réalisation de la prévision.
      De la à dire que la chose en arrange certain il n’y a qu’un pas que vous pouvez franchir sans crainte.
      Je l’ai déjà signalé, l’oracle était probablement bien informé, mais aussi un illustre crétin car s’il eu la sagesse de f….sa grande g… Oedipe n’aurait jamais tué son père et nous vivrions maintenant sans complexes et heureux comme des pachas.
      C’est une constante universelle, les oracles prévoient le futur mais non les conséquences de leur prédictions.:-) 🙂 🙂 🙂

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      • bebecadum dit :

        Erratum
        -lisez -BBK2M….
        -s’il avait eu la sagesse…

        Ainsi erra BBK2M l’autre jour.
        Et demain me direz-vous?
        Je vous promets de persévérer. 🙂 🙂 🙂

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  25. brunoarf dit :

    Connaissez-vous le çavapétisme ?

    Et vous-même, êtes-vous çavapétiste ?

    Vendredi 19 décembre 2014 :

    Le déclinisme débouche sur le « çavapétisme ».

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204026278458-le-declinisme-debouche-sur-le-cavapetisme-1076628.php

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    • Ce qui « pète »,et pas seulement depuis hier,c’est le fait que depuis 1971,comme chacun le sait,nous vivons dans le cadre
      d’un « système » monétaire et financier complètement stupide,
      et qui en réalité n’EXISTE PAS.Comme l’a montré le regretté
      Professeur Bernard Schmitt,il en résulte une MONTEE
      TOTALEMENT INDUE DES ENDETTEMENTS.(de quoi se
      nourrissent les accumulations de bulles financières).
      Ce qui DEVRAIT PETER:les idées fausses des membres de
      la « Troïka » notamment qui s’imaginent que « grossièrement »
      c’est l’AUSTERITE qui seule peut venir à bout de cette CRISE.
      L’analyse (celle de Bernard Schmitt)est là.Et la réforme
      indispensable qui supprime la difficulté l’est également.
      Les « responsables »,le temps passant,n’auront plus AUCUNE
      EXCUSES.Et cela se traduira par un chômage accru et un
      manque de moyens pour investir.Ne perdons plus de temps!

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  26. brunoarf dit :

    L’évènement le plus important de l’année 2014 : la montée aux extrêmes.

    Samedi 27 décembre 2014 :

    Quels sont les événements et les personnalités politiques qui ont marqué les Français en 2014 ?

    Réponses dans notre sondage exclusif Odoxa pour «le Parisien»-«Aujourd’hui en France» et iTélé à paraître ce samedi.

    L’événement politique de l’année 2014 : le Front national en tête lors des élections européennes.

    C’est d’abord, sans conteste, «le score canon de 25% réalisé par le parti de Marine Le Pen aux élections européennes qui a marqué les esprits», relève Céline Bracq, directrice d’Odoxa. C’est l’événement marquant de l’année pour 51% des Français. 

    «Le FN premier parti de France est ainsi cité en priorité par les sympathisants de gauche (45%) et encore plus par ceux de droite (57%)». Loin devant la réforme territoriale avec une France qui passe à 13 régions (31% des personnes interrogées).

    http://www.leparisien.fr/politique/sondage-le-pen-thevenoud-macron-et-sarkozy-ont-marque-2014-26-12-2014-4401961.php

    Elections européennes du 25 mai 2014 :

    Les pays où les extrêmes arrivent en tête :
    1- La France : Front National = 24,86 %
    2- Le Royaume-Uni : UKIP = 26,60 %
    3- Le Danemark : Parti Populaire Danois = 26,60 %
    4- La Grèce : l’extrême-gauche Syriza = 26,58 % (pour info : les néonazis d’Aube Dorée = 9,40 %)

    Les pays où les extrêmes font une percée :
    1- L’Italie : Mouvement 5 Etoiles = 21,15 %
    2- L’Autriche : FPO = 19,70 %
    3- La Belgique : NVA = 16,35 %
    4- La Hongrie : Jobbik = 14,68 %
    5- La Finlande : « Les Vrais Finlandais » = 12,90 %
    6- La Suède : Sverige Demokraterna = 9,70 %
    7- L’Espagne : l’extrême-gauche Podemos = 7,97 %
    8- La Pologne : KNP = 7,06 %
    9- L’Allemagne : le nouveau parti anti-euro AFD = 7 %

    Les pays où les extrêmes sont en baisse :
    1- Les Pays-Bas : PVV = 13,20 % (aux élections européennes de 2009, le PVV avait eu 16,9 %)
    2- La Roumanie : PRM = 2,70 % (aux élections européennes de 2009, le PRM avait eu 8,6 %)

    Le FN obtient ses meilleurs scores chez les jeunes et les ouvriers.

    lemonde.fr/politique/article/2014/05/25/le-fn-obtient-ses-meilleurs-scores-chez-les-jeunes-et-les-ouvriers_4425625_823448.html

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  27. On connaît l’expression « les extrêmes se touchent ».Et,je crois,André
    Gide confirmait: »les extrêmes me touchent ».Mais il s’agit de….
    littérature.

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    • J’ai déjà précisé ce qu’il convient de dire avec force à mon avis.

      Voir plus haut mon message du 10 décembre 2014,17H22.

      Je n’ai rien à ajouter si ce n’est que l’urgence s’est renforcée!

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  28. Après la lecture de l’article de Jean Pierre Dupuy et Frédéric Lordon,je ne peux,hélas,que persister et signer.Sauf information
    contraire,Mrs Aghion et Tirole n’ont sans doute AUCUNE
    CONNAISSANCE du message scientifique posthume de Bernard
    SCHMITT.(cf. la référence sur la Toile,en anglais,au 10-12-2015,
    17H22)Mais je crains fort que cette ignorance soit partagée par
    les membres des « économistes atterrés »,Benjamin Coriat compris.
    De quoi être atterré.Merci à tous à l’avance pour leur future mais
    effective ouverture d’esprit.La science de l’économie politique n’est
    pas achevée,elle est même très loin de l’être.Son état actuel
    présente des trous noirs extrêmement importants et pour la partie
    « dominante » des biais idéologiques tout à fait massifs.Les trous
    noirs concernent LA MONNAIE,LA REPARTITION(des revenus et des patrimoines),et l’INTERNATIONAL pour faire court.Mais il faut y ajouter les questions liées à l’ENVIRONNEMENT (au sens des
    ressources non renouvelables et des atteintes à la biodiversité,pour
    faire court.)

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