279 – Cumul des soldes primaires

cumul soldes primaires 1949-2012

Il s’agit, nonobstant les ventes ou achats d’actifs financiers ou non financiers (entrants dans le patrimoine) d’un calcul du cumul des soldes primaires des Administrations Publiques (APu) sur la période 1949-2012.
Rappelons que les « soldes primaires » sont les soldes recettes-dépenses des APu,  déduits les intérêts des emprunts.

Le second graphique montre les valeurs annuelles (et non pas les cumuls) des intérêts, des soldes primaires et des soldes bruts (soldes avec les intérêts) , en milliards d’euros courants

soldes  1949-2012

On s’aperçoit sur ces graphiques que le cumul des soldes primaires a été très stable jusqu’en 1990/1991, a atteint un cumul déficitaire de 107 Md€ en 1997, est redescendu à 33 Md€ en 2001, est resté stable aux alentours de 70 entre 2004 et 2008, pour bondir depuis cette période et atteindre, fin 2012, le montant de 355 Md€
Ces montant représentent également au terme de chaque année les montants cumulés de monétisation nécessaire pour garder des budgets à l’équilibre (exemple: entre 1949 et 2008 c’est un tout petit total cumulé de 79 Md€ de monnaie nouvelle qu’il aurait fallu injecter dans les recettes des APu pour garder leurs budgets en équilibre)

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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64 commentaires pour 279 – Cumul des soldes primaires

  1. brunoarf dit :

    Dans l’Union Européenne, seulement 2,7 % de la population est membre d’un autre Etat de l’Union Européenne.

    Lisez cet article du site express.be, daté du 18 juillet 2013 :

    La mobilité professionnelle intra-européenne reste un phénomène marginal.

    De nouvelles données publiées par l’office européen de statistiques Eurostat indiquent qu’en fait, cette migration de main-d’œuvre au sein de l’UE est restée négligeable, et qu’elle peut même être décrite comme un phénomène marginal.

    Ainsi, seulement 2,7% de la population de l’UE sont des citoyens d’autres pays de l’UE.

    Les taux les plus élevés se trouvent dans les petits pays comme le Luxembourg (38% de la population totale), et d’une moindre manière, de Chypre (13%).

    Ces deux pays sont suivis par l’Irlande avec 9% et la Belgique, pour 7%.

    Cliquer pour accéder à 3-17072013-BP-EN.PDF

    Conclusion :

    Depuis la signature du traité de Rome en 1957, la construction européenne n’a pas abouti à la mobilité professionnelle intra-européenne.

    Dans l’Union Européenne, les travailleurs restent dans leur nation d’origine, pour 97,3 % d’entre eux.

    Dans l’Union Européenne, il y a seulement 2,7 % de travailleurs nomades.

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  2. brunoarf dit :

    Lundi 22 juillet 2013 : Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2013.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite.

    La dette publique de ces Etats atteint des sommes inimaginables.

    La dette publique de ces Etats est hors de contrôle.

    Les soi-disant « plans de sauvetage » de l’Union Européenne, de la BCE et du FMI sont un échec total.

    En Europe, plus personne ne contrôle quoi que ce soit.

    La question est donc :

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

    9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à 2-22072013-AP-FR.PDF

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  3. brunoarf dit :

    Mardi 23 juillet 2013 :

    A propos des défauts de paiement des pays de la zone euro, Jean-Marc Vittori écrit :

    Réfléchir à l’effacement des dettes publiques.

    C’est intenable. En un an, la dette publique a augmenté de 450 milliards d’euros dans les pays de l’euro.

    [ … ] 

    La deuxième manière est sans nul doute plus violente, mais elle va sans doute finir par s’imposer : c’est l’effacement d’une partie de la dette. En jargon, on parle de restructuration pour ne pas effrayer l’épargnant qui détient cette dette d’une manière ou d’une autre. La Grèce y est passée l’an dernier. Le Portugal, qui aura beaucoup de mal à lever les 15 milliards d’euros prévus sur les marchés l’an prochain, risque d’y aller. Les autorités européennes acceptent peu à peu la perspective de la restructuration, comme l’ont prouvé le plan grec de l’an dernier, l’intervention chypriote cette année, ou l’imputation des pertes des banques à leurs créanciers prévue dans le projet d’union bancaire. Le FMI, lui, a lancé en avril dernier un vaste chantier sur le sujet en soulignant que les restructurations ont souvent été par le passé trop faibles et trop tardives. Les propositions abondent : processus d’arbitrage, création d’une cour internationale de restructuration des dettes, allongement automatique des maturités des obligations émises par un Etat en cas d’assistance financière fournie par le Mécanisme européen de stabilité… La sortie de la crise européenne dépendra de notre capacité collective à gérer un effacement de dettes, puis ses conséquences économiques et sociales. Il est urgent d’y réfléchir.

    http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0202911635059-reflechir-a-l-effacement-des-dettes-publiques-588695.php

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

    9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

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    • Hadrien dit :

      Il est tout de même incroyable de se retrouver dans pareille situation, par le seul fait de la connivence entre les lobbies et les « faiseurs » d’Europe.
      Car l’argument tout trouvé du lobby bancaire pour justifier pareille gabegie en faveur du privé reste la sempiternelle concurrence… qui fait ainsi payer le « juste prix » en fonction du risque, à chaque Etat, au lieu de la foire d’empoigne qu’eut été l’allocation directe par la BCE à chacun (quotas? en fonction de quels critères? etc.)
      Mais cet argument tombe lorsqu’il s’agit de justifier la privatisation de ce secteur (en France, à partir de 1993, avec Balladur… jusqu’à Strauss-Kahn), car les banques du secteur du crédit, lorsque toutes nationalisées comme en 1981, exercent entre elles cette concurrence tout autant !
      Seule différence: les titres de dette et leurs bénéfices restent alors dans le giron de l’Etat… de sorte que celui-ci ne saurait faire défaut vis à vis de lui-même !

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  4. brunoarf dit :

    L’éditorialiste du journal « LES ECHOS », Jean-Marc Vittori, vient de comprendre que plusieurs pays de la zone euro vont faire défaut.

    Et maintenant, dans le journal « LA TRIBUNE », c’est Patrick Artus.

    Ils commencent à comprendre.

    A propos des défauts de paiement des pays de la zone euro, Patrick Artus écrit :

    « Un défaut est inévitable pour les pays les plus vulnérables de la zone euro »

    La Tribune : Mais n’y a-t-il pas un danger d’une réaction en chaîne si l’un des pays de la zone euro fait défaut ?

    Patrick Artus : Le problème, c’est que l’on n’a pas mis en place les institutions nécessaires pour permettre d’éviter la contagion. Par exemple, si demain le Portugal fait défaut, nous n’avons rien pour empêcher les marchés d’attaquer les autres dettes européennes. Quant à l’OMT, il est inefficace parce qu’il ne peut être déclenché que si un pays demande à être placé sous programme d’aide. Il n’intervient qu’après le désastre, alors que ce mécanisme devrait être préventif. Mais il n’y a pas que cela. Il faut aussi prendre en compte le fait que les banques sont d’énormes détenteurs de dette publique. Pour qu’il y ait un défaut organisé, il faut prévoir avant une recapitalisation des banques. Or, le MES n’est pas prêt. Donc pour l’heure, un défaut signifierait automatiquement une crise bancaire.

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130723trib000777111/patrick-artus-un-defaut-est-inevitable-pour-les-pays-les-plus-vulnerables-de-la-zone-euro.html

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

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  5. Hadrien dit :

    On pourrait ajouter au commentaire des courbes que c’est paradoxalement sous un gouvernement de gauche (1997-2002) que le solde primaire annuel est redevenu positif, alors que c’est sous la droite Sarkozyste que la crise financière a porté ce solde primaire annuel, voisin de zéro en 2007, à -90 milliards en 2009 !
    De sorte qu’on peut en conclure:
    Sans les intérêts inutilement versés aux marchés (majoritairement étrangers depuis l’ouverture de Beregovoy), le solde primaire annuel de 2012 (-50 Mds) se réduit au rattrapage en bonne voie des -90 Mds encaissés en raison de l’attitude anti-économique des banques durant la crise financière.
    Marchés privés, banques commerciales, crises financières…
    En somme, le contribuable vit sans raison sous la coupe des rentiers et des banquiers !
    Il serait temps que l’on revienne à un secteur du crédit nationalisé, comme ce fut décidé par de Gaulle et étendu par Mitterrand.

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    • Hadrien dit :

      Ma première phrase aurait pu, et dû, être plus précise:

      Au vu des courbes, on note que si la vente prioritaire de nos « valeurs financières » au sein des « bijoux de famille », (30 Mds d’actifs sous Balladur, Chirac, Juppé, 31 Mds sous Jospin/Strauss-Kahn) a rendu le solde primaire annuel positif , leur perte de contrôle durant la crise financière a porté ce solde primaire annuel, voisin de zéro en 2007, à -90 milliards en 2009 !

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  6. brunoarf dit :

    A propos des défauts de paiement des pays européens, Romaric Godin écrit :

    L’automne sera placé sous le signe de la restructuration des dettes publiques dans les pays périphériques de la zone euro. Même si officiellement, il ne saurait en être question, l’idée fait en effet son chemin. Rajouter de la dette du MES (Mécanisme européen de stabilité) à de la dette pour « sauver temporairement » ces pays comme cela a été le cas depuis 2011 ne saurait être une solution durable. Mais comment restructurer une dette ? L’histoire donne un certain nombre de pistes. Et permet également d’évaluer les conséquences de ces défauts.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130725trib000777526/restructuration-de-la-dette-europeenne-mode-d-emploi.html

    Pronostic :

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

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  7. brunoarf dit :

    Lundi 29 juillet 2013 :

    A propos des défauts de paiement des pays européens, Mory Doré écrit :

    On le voit il n’existe pas de solution simple à la crise des dettes souveraines de la zone euro : pas de possibilité de forte réduction de dette publique compte tenu du potentiel de croissance limité ; pas de possibilité de détruire purement et simplement la dette, sauf à mettre la BCE en péril ou à en revenir à des mécanismes de monétisation d’il y a plus de 40 ans. Il reste alors des solutions de restructuration qui devront être directement ou indirectement supportées par les investisseurs institutionnels et les épargnants privés.

    Mory Doré.

    http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/finance-marches/finances/221177589/insoutenable-dette-reduire-detruire-restructu

    Pronostic :

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

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  8. Hadrien dit :

    Ce qui m’inquiète (je le renouvelle ici), BA, dans ce cliché venant de la clique lecercle.lesechos.fr, sur le thème « entreprises-marches / finance-marches », c’est l’intitulé « insoutenable-dette-reduire-detruire-restructurer » voulant à lui seul nous induire en faute, mais surtout la suite martelant le dogme:
    « il n’existe pas de solution simple à la crise des dettes souveraines de la zone euro … sauf à en revenir à des mécanismes de monétisation d’il y a plus de 40 ans. Il reste alors des solutions de restructuration…»
    comme pour nous faire oublier aussitôt le précédent attendu… qui sonne comme son jumeau, entendu de Mario Draghi dans son interview au Wall Street Journal (24 février 2012): « Le modèle social européen, c’est fini ».
    Trente ans qu’ils en révaient, ils ne vont quand même pas laisser passer si belle occasion…
    La fusion de la classe politique et de l’oligarchie financière est plus que jamais une évidence, comme le rappelle cet ouvrage récent d’ATTAC,
    « Leur dette, notre démocratie »:

    Le discours médiatique sur la dette publique ressort de l’abus de confiance… Globalement, en France, les dépenses publiques ne peuvent pas être accusées d’avoir causé l’envol des déficits car elles n’ont pas augmenté, en proportion de la richesse créée depuis vingt ans, demeurant jusqu’en 2008 à leur niveau de 1990, soit 53% du PIB. C’est ce que confirment les courbes ci-dessus du billet !
    C’est dans la façon de les financer, en se rendant entièrement dépendant des marchés financiers, que les gouvernements ont perdu la maîtrise du coût de leur endettement:
    Dès les années 70, la Banque de France développa l’ « open market » visant à renforcer le rôle des banques privées dans le financement de l’Etat. Si la loi de janvier 1973 n’empêcha pas totalement la Banque de France de faire des avances à l’Etat, sujettes à convention validées par le Parlement, elle en bloqua définitivement le plafond à la valeur d’alors, 20 milliards de francs… jusqu’à ce que, vingt ans plus tard, le traité de Maastricht en 1992 n’en édicte l’interdiction pure et simple faite aux banques centrales et à la… future BCE !

    LIBÉRAL, L’EURO?… MÊME PAS!

    L’idée principale, typique de « l’ordolibéralisme » allemand est que les marchès financiers doivent « discipliner » les Etats. Il s’agit de leur retirer la création monétaire pour la confier aux banques.
    En ce sens, la construction de la zone euro fut en apparence un projet « ultralibéral », puisqu’aucune autre zone au monde n’est sujette à une contrainte aussi dangereusement anti-étatique.
    Mais, simultanément, l’idée de monnaie unique imposée à des Etats-nations en libre-échange, violait un des attributs essentiels de l’économie libérale: l’auto-régulation de la balance des paiements dans le commerce international, par le taux du change entre monnaies nationales.
    Plus de rétro-action par le change, plus de stabilité du système !
    En revanche, sous l’équilibre externe que permettent les taux de change (sans ou avec BCE), l’option interne monétisation ou pas (i.e. être « grec » ou « allemand ») est purement nationale et indépendante des autres: durant les trente glorieuses, français et allemands ont connu la valse dévaluations/réévaluations, pour avoir finalement la même croissance moyenne cumulée au total.
    C’est pourquoi le passage:
    « sauf à mettre la BCE en péril ou à en revenir à des mécanismes de monétisation d’il y a plus de 40 ans » n’a pas lieu d’être.
    Quant à la suite:
    « Il reste alors des solutions de restructuration qui devront être directement ou indirectement supportées par les investisseurs institutionnels et les épargnants privés »,
    du fait même du passage précédent, cela ressemble à une mesure technique pour la continuation du même système…
    Le bloc néolibéral dominant cherchera à l’utiliser pour mener à bien l’ajustement structurel européen rétablissant sa puissance en Europe et dans la mondialisation capitaliste. Frederic Lordon fait la même constatation sur l’attitude attendue de l’Allemagne, dans le « Monde diplomatique » qui vient de paraître, et il donne lui-même raison à Jacques Sapir (cf blog Russeurope 16 juin et 6-8 juillet) sur ce point: même le PCF et Mélenchon sont en retard…
    Nous n’en sommes donc plus là !
    C’est bien ce qu’on observe actuellement: les dettes (publiques et privées) font boule de neige et la « troïka » offre ce spectacle lamentable de fanatiques du libéralisme obligés de courir d’un bout à l’autre de l’Euroland pour tenter d’imposer les mesures les plus dirigistes qui soient en se substituant à toute logique locale !
    Certains se félicitent que la quasi-disparition de l’inflation depuis vingt ans ait ainsi éliminé un moyen d’allègement des dettes et renforcé la position des créanciers… C’est fuir l’orage en se réfugiant sous un arbre bientôt touché par la foudre ! Les Etats européens, en se dépossédant de leur souveraineté nationale au profit des marchés, n’ont pas seulement caché la vérité aux peuples, ils s’en sont caché les conséquences à eux-mêmes…
    « Le modèle social européen, c’est fini », selon Mario Draghi ?
    C’est le système de l’euro, et le modèle supra-national européen avec lui, qui sont finis !

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    • Pour l’essentiel c’est très bien vu
      Bravo Hadrien
      Vous omettez un point essentiel, sans doute le plus important la totalement duperie de la croyance en un cours de change vaguement sensé entre euro et dollar. Il n’en est rien du tout; nous ne sommes plus à l’époque de Trésors nationaux plus ou moins dotés en réserves d’or dans leurs caves.
      – /1/ La plate-forme de clearing eurodevises (LIBOR) est totalement truquée; c’est une arnaque oligopolistiue ultra-féodale, nullement un prétendu « Marché ». Allez-y ! Investiguez ! Faites-vous votre opinion. C’est l’essentiel de l’essentiel. En cet univers XoffSystem (supra_G20) de la triple duperie à tous les étages, c’est l’ossature stratégique la plus déterminante. Aussi longtemps que vous n’en parlerez pas, ce sera rallongement du délai pour en sortir. Voyez vous même. C’est le 8 janvier 2009 sur pauljorion.com/blog/?p=1448 que j’en ai parlé la première fois. Depuis il y a eu un petit bout visible du Scandale LIBOR. Si personne ne suit, c’est peine perdue de ma part.
      – /2/ Depuis 2006 la BRI a même supprimé toute obligation des banques de faire semblant d’établir une différence entre engagements monétaires offshore [ ops en exodevises que sont eurodollars, (« petro$, narco$ »,…) , euro€, euroY, euro£,..) et engagements monétaires domestiques ( non résidents et résidents) .
      – – – – –
      Ne vous limitez pas à cette contribution 10 du 8 janvier 2009 à 15:39 — Lisez la suite. La France du 99,99% est en plein comas avec aucune gentry de doctoresses saines et médecins non cosmofascistes pour lui parler [ cf. Ashton, Draghi, Dallara, etc.] Pour le 99,99% c’est à ce stade subir subir les actuels orages . Prochainemennt, même les privilégiés et protégés seront touchés par la foudre. C’est le principe d’occultature. Il faut attendre le désastre complet. C’est ainsi.
      Pensez à l’épisode 12 de WW_II, l’Effondrement du IIIe Reich
      http://www.dailymotion.com/video/xjy4uz_la-2eme-guerre-mondial-en-couleur-episode-12-l-effondrement-du-iiie-reich_tv
      Ces salopards de l’UE-UR en City-of-Brussels-and-Luxemburg
      n’y échapperont pas.
      L’expression « Les Alliés » étaient cependant une duperie qui devait réussir. Un seul succès : le faux suicide d’Hitler que la propagande propagea le 30 avril 1945

      wikipedia/Derniers_jours_d’Adolf_Hitler

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  9. brunoarf dit :

    Hadrien écrit :

    « C’est le système de l’euro, et le modèle supra-national européen avec lui, qui sont finis ! »

    Nous sommes bien d’accord.

    Jeudi 25 juillet 2013 :

    « La crise de l’euro va s’aggraver à la fin de l’automne »

    Il y a un an, le président de la BCE Mario Draghi a annoncé son intention de tout faire pour sauver l’euro. L’ancien économiste en chef de la BCE Jürgen Stark estime que cette crise de l’euro lui sera fatale. Il craint que la BCE doive bientôt soutenir la France avec des rachats d’obligations de l’Etat français.

    L’ancien économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Jürgen Stark, met en garde contre un rebond violent dans la crise de la dette en zone euro.
    « Je pense que la crise va s’aggraver à la fin de l’automne. Nous entrons dans une nouvelle phase de gestion de la crise », a dit Jürgen Stark au Handelsblatt (édition du vendredi). « Après les élections législatives allemandes à la fin du mois de septembre, la France va accroître la pression sur la BCE et sur l’Allemagne. Le programme de rachat des obligations d’Etat OMT devrait en fait être utilisé en Espagne et en Italie. Mais la pression sera énorme pour que la BCE utilise cet instrument en France. Et sans ce déclenchement du programme de rachat d’obligations, il faudra mettre sur pied un plan de sauvetage », a déclaré Stark.

    http://www.handelsblatt.com/politik/konjunktur/geldpolitik/ex-ezb-chefvolkswirt-stark-die-euro-krise-wird-sich-im-spaetherbst-zuspitzen/8549974.html

    La réalité, ici encore, rattrape le petit corrézien François Hollande, qui aura donc fait une erreur de 5 points de PIB dans ces estimations de croissance entre 2012 et 2014 ! S’il n’avait pas raconté n’importe quoi, on produirait en 2014 plus de 70 milliards d’euros en plus et on aurait 35 milliards de déficit en moins. Conséquences : le gouvernement n’a donc pas les moyens d’appliquer la politique pour laquelle il a été élu, et il est même obligé de faire le contraire de ce qu’il avait promis… Pire, la parole de la France perd encore de la crédibilité parce que tout le monde sait bien qu’on ne tiendra pas nos engagements européens, même révisés. Et puis notre économie s’en remet encore une fois à la très grande mansuétude des copains de Pépère, les marchés financiers. Attendez qu’ils s’énervent, et c’est le défaut de paiement…

    Nos amis les européens.

    Jürgen Stark, l’ancien chef économiste de la BCE, a jeté un joli pavé dans la mare hollandiste cette semaine, en reconnaissant s’attendre à un défaut de paiement français à l’automne. En d’autres termes, il prédit la faillite de la France dans les 4 mois qui viennent… On se dit d’abord qu’il n’a pas écouté pépère le 14 juillet, ce monsieur, puisqu’il nous annonçait en fanfare que la reprise « était là » ! Remarquons que Pépère n’en était pas à son coup d’essai : il nous claironne depuis quelques temps déjà que la crise européenne est derrière nous alors qu’on continue de donner entre 5 à 6 milliards à la Grèce tous les 3 mois… de l’argent d’ailleurs que nous n’avons pas… Tout ça va mal finir, on pressent… Manquerait plus qu’Angela repasse en Allemagne, et Pépère se retrouverait bien, tiens…

    Source : 24heuresactu.com/2013/08/02/une-semaine-en-hollandie-45/

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  10. brunoarf dit :

    Mardi 6 août 2013 :

    Sortir de l’euro, mais comment ?

    « En fait, nous sommes déjà sortis de la zone euro », a admis M. Nicos Anastasiades, président de Chypre, un pays où les billets n’ont plus la même valeur qu’en Grèce ou en Allemagne. L’explosion de la monnaie unique aurait-elle commencé ? Contre le scénario du chaos, l’idée d’une sortie de l’euro concertée et organisée fait son chemin.

    par Frédéric Lordon *

    Beaucoup, notamment à gauche, continuent de croire qu’on va changer l’euro. Qu’on va passer de l’euro austéritaire présent à un euro enfin rénové, progressiste et social. Cela n’arrivera pas. Il suffirait d’évoquer l’absence de tout levier politique en l’état d’incrustation institutionnelle de l’actuelle union monétaire européenne pour s’en faire une première idée. Mais cette impossibilité tient surtout à un argument beaucoup plus fort, qui s’exprime à la manière d’un syllogisme.

    Majeure : l’euro actuel procède d’une construction qui a eu pour effet, et même pour intention, de donner toute satisfaction aux marchés de capitaux et d’organiser leur emprise sur les politiques économiques européennes.

    Mineure : tout projet de transformation significative de l’euro est ipso facto un projet de démantèlement du pouvoir des marchés financiers et d’expulsion des investisseurs internationaux du champ de la construction des politiques publiques.

    Ergo, conclusions : 1. Jamais les marchés ne laisseront s’élaborer tranquillement, sous leurs yeux, un projet qui a pour évidente finalité de leur retirer leur pouvoir disciplinaire ; 2. Sitôt qu’un tel projet commencerait d’acquérir un tant soit peu de consistance politique et de chances d’être mis en œuvre, il se heurterait à un déchaînement de spéculation et à une crise de marché aiguë qui réduiraient à rien le temps d’institutionnalisation d’une construction monétaire alternative, et dont la seule issue, à chaud, serait le retour aux monnaies nationales.

    La gauche-qui-continue-d’y-croire n’a donc le choix qu’entre l’impuissance indéfinie… ou bien l’advenue de cela même qu’elle prétend vouloir éviter (le retour aux monnaies nationales), sitôt que son projet de transformation de l’euro commencerait à être pris au sérieux !

    Encore faut-il s’entendre sur ce que veut dire ici « la gauche » : certainement pas le Parti socialiste (PS), qui n’entretient plus avec l’idée de gauche que des rapports d’inertie nominale, ni la masse indifférenciée de l’européisme, qui, silencieuse ou béate pendant deux décennies, vient de découvrir les tares de son objet chéri et réalise, effarée, qu’il pourrait bien partir en morceaux.

    Mais l’on ne rattrape pas en un instant une aussi longue période de sommeil intellectuel bienheureux. Aussi le concours aux planches de salut s’est-il ouvert avec la douceur d’un réveil en pleine nuit, dans un mélange de légère panique et de totale impréparation.

    En vérité, les pauvres idées auxquelles l’européisme raccroche ses derniers espoirs ne sont plus que des mots creux : euro-obligations (ou eurobonds), « gouvernement économique » ou, encore mieux, «saut démocratique» — façon François Hollande-Angela Merkel, on voit d’ici l’hymne à la joie —, solutions de carton pour une pensée Potemkine qui, n’ayant jamais rien voulu interroger, risque de ne jamais rien comprendre. Peut-être, d’ailleurs, s’agit-il moins de comprendre que d’admettre. Admettre enfin la singu­larité de la construction européenne comme gigantesque opération de soustraction politique.

    Mais que s’agissait-il de soustraire, au juste ? Ni plus ni moins que la souveraineté populaire. La gauche de droite, comme par hasard européiste forcenée, se reconnaît entre autres à ceci qu’elle a les oreilles qui saignent quand elle entend le mot de souve­raineté, immédiatement disqualifié en « -isme » : souverainisme. La chose étrange est qu’il ne vient pas un instant à l’esprit de cette « gauche »-là que « souveraineté », d’abord comprise comme souveraineté du peuple, n’est que l’autre nom de la démocratie même. Serait-ce que, disant « démocratie », ces gens-là auraient tout autre chose en tête ?

    Par une sorte d’aveu involontaire, en tout cas, le refus de la souveraineté est bel et bien le déni de la démocratie en Europe. « Repli national » est alors le mot-épouvantail destiné à faire oublier cette légère absence. On fait grand bruit d’un Front national à 25 %, mais sans jamais vouloir se demander si ce niveau — en effet alarmant ! — n’aurait pas quelque chose à voir, et même d’assez près, avec la destruction de la souveraineté, non comme exaltation mystique de la nation, mais comme capacité des peuples à maîtriser leur destin.

    Que reste-t-il en effet de cette capacité dans une construction qui a fait le choix délibéré de neutraliser par voie constitu­tionnelle les politiques économiques — budgétaires et monétaire — en les soumettant à des règles de conduite automatique inscrites dans des traités ?

    Les défenseurs du « oui» au traité constitu­tionnel européen (TCE) de 2005 avaient feint de ne pas voir que l’argument central du «non» résidait dans la partie III, certes acquise depuis Maastricht (1992), Amster­dam (1997) et Nice (2001), mais répétant au travers de toutes ces confirmations le scandale intrinsèque de la soustraction des politiques publiques au critère central de la démocratie : l’exigence de remise en jeu et de réversibilité permanentes.

    Car il n’y a plus rien à remettre en jeu, ni même à discuter, lorsqu’on a fait le choix de tout écrire une fois pour toutes dans des traités inamovibles. Politique monétaire, maniement de l’instrument budgétaire, niveau d’endettement public, formes du financement des déficits : tous ces leviers fondamentaux ont été figés dans le marbre. Comment pourrait-on discuter du niveau d’inflation désiré quand celui-ci a été remis à une banque centrale indépendante et coupée de tout? Comment pourrait-on délibérer d’une politique budgétaire quand son solde structurel est prédéterminé («règle d’or») et son solde courant plafonné ? Comment décider d’une répudiation de dette lorsque les Etats ne peuvent plus se financer que sur les marchés de capitaux ?

    Faute d’apporter la moindre réponse à ces questions, ou plutôt par l’approbation implicite qu’elles donnent à cet état de choses constitutionnel, les indigentes trouvailles du concours Lépine européiste sont vouées à systématiquement passer à côté du problème central.

    On se demande ainsi quel sens pourrait avoir l’idée de «gouvernement écono­mique» de la zone euro, cette baudruche agitée depuis vingt ans par le PS, quand, précisément, il n’y a plus rien à gouverner, toute la matière gouvernable ayant été dérobée à une délibération gouvernante pour être enfermée dans les traités.

    Sous des dehors de grand bond en avant par la sophistication financière, renouant d’ailleurs en cela avec la stratégie européenne de l’engrenage « technique », les euro-obligations, pour leur part, n’ont aucune des propriétés qu’imaginent leurs concepteurs. L’Allemagne, qui jouit des taux d’intérêt les plus bas lorsqu’elle emprunte sur les marchés, voit très bien ce qu’il lui en coûterait de faire signature commune avec les pouilleux du Sud. En accepterait-elle le prix, au nom de l’idéal européen-à-faire-progresser, qu’elle ne manquerait pas de demander, en contre­partie de son engagement à la mutuali­sation financière, un surplus draconien de surveillance et d’ingérence dans les politiques économiques nationales — exactement de la même manière qu’elle a contraint ces politiques, à travers les traités et les pactes, au moment d’entrer dans la mutualisation monétaire.

    La passion des œillères.

    C’est dire que, loin d’alléger si peu que ce soit les tares politiques de la construction présente, les euro-obligations leur feraient connaître au contraire un degré d’aggravation inédit. Qui peut imaginer un seul instant que l’Allemagne consen­tirait à entrer dans le mécanisme de solidarité financière d’une dette mutua­lisée, c’est-à-dire à être mécaniquement contrainte de payer en cas de défaut d’une des composantes, sans exiger, par le truchement d’une Commission renforcée, un droit de regard drastique et permanent, additionné d’une procédure de mise sous tutelle au moindre écart de l’un des «parte­naires» ? Le durcissement des contraintes de pilotage automatique et des formes de « troïkation » généralisée — mise sous tutelle des Etats par la Commission, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international — sont le seul résultat escomptable des euro-obligations. Soit l’exact approfondissement de la crise politique où l’Europe est déjà en train de sombrer…

    Dans cette affaire, c’est l’Allemagne qui est au principe de la dépossession généra­lisée de souveraineté, seule solution admis­sible à ses yeux quand il s’agit de partager un destin économique et surtout monétaire avec d’autres, dont elle juge qu’ils ne peuvent exercer leur souveraineté que pour le pire. Alors, neutralisation générale ! Ne reste vivace que… la souveraineté alle­mande, qui s’est transportée telle quelle dans les institutions économiques et monétaires européennes.

    Les cris d’épouvante qui accueillent toute mise en cause de l’Allemagne se succèdent alors avec une telle stéréotypie qu’ils finissent par en dire plus long sur ceux qui les émettent que sur l’objet dont il est question. Comme dans les formes inverties de racisme qui croient se dénier elles-mêmes en professant des amitiés trop bruyantes pour être honnêtes, il se pourrait que les plus travaillés par la question allemande soient ceux qui clament spontanément leur germanomanie comme refus de toute analyse.

    A égale distance des pôles opposés de la philie et de la phobie, où l’on est bien certain qu’aucune intelligence ne peut prospérer, il y a place pour l’analyse objective des complexions structurelles, des héritages historiques, et des rapports de compatibilité ou d’incompatibilité qui en résultent quand il s’agit de faire vivre ensemble des pays différents à un degré un peu poussé d’intégration. En l’occurrence, il faut vraiment avoir la passion des œillères pour ne pas voir que l’Allemagne s’est fabriqué une croyance autour de la monnaie, qui l’érige en enjeu si élevé que la moindre concession en cette matière lui est simple­ment impossible. Si elle a accepté d’entrer dans l’euro, ce n’était qu’à la condition sine qua non de pouvoir dicter à la monnaie européenne son architecture institution­nelle, décalquée sur la sienne propre.

    Que l’Allemagne se soit perdue dans l’idée (fausse) que son hyperinflation de 1923 a été l’antichambre du nazisme, quand la déflation de 1931 l’a été bien plus probablement, la chose n’a aucune importance : elle y croit, et elle agit confor­mément à cette croyance. Nul ne peut lui reprocher d’avoir l’histoire qu’elle a, ni d’adhérer aux récits qu’elle s’en est donnés. Nul ne peut lui reprocher d’en avoir conçu une vision singulière de ce que doit être un ordre monétaire, et de refuser d’entrer dans un ordre qui en diffé­rerait. Mais l’on peut assurément reprocher à Berlin d’imposer ses idées fixes à tous ! Et s’il est parfaitement légitime de laisser l’Allemagne poursuivre ses obsessions monétaires, il est tout aussi légitime de ne pas désirer les poursuivre avec elle. Parti­culièrement quand ces principes monétaires ne conviennent pas aux structures écono­miques et sociales des autres pays, et, en l’occurrence, en conduisent quelques-uns au désastre.

    Car certains Etats membres ont besoin de dévaluation ; certains, de laisser se creuser les déficits ; certains, de répudier une partie de leur dette ; d’autres, d’inflation. Et tous ont surtout besoin que ces choses-là redeviennent des objets possibles de délibération démocratique ! Mais les principes allemands, inscrits dans les traités, l’interdisent…

    Qu’il n’y ait pas lieu de placer ses espoirs dans le « saut démocratique » proposé par M. Hollande et Mme Merkel est sans doute un euphémisme. La réacti­vation d’un projet fédéraliste demeure de toute façon un horizon des plus flous tant qu’on n’a pas dit en quoi il consisterait, et qu’on ne s’est pas donné la peine d’en examiner les conditions de possibilité. Il faudrait d’abord demander aux partisans de l’avancée fédéraliste de nous figurer le miracle qui conduirait l’Allemagne à accepter que réintègrent le cercle de la délibération démocratique toutes ces questions qu’elle s’est méthodiquement efforcée d’en exclure ; puis leur demander s’ils estiment qu’un fédéralisme toujours constitutionnellement interdit de débattre de ces questions demeurerait à leurs yeux un «saut démocratique» (2).

    Pour le plaisir de l’expérience de pensée, accordons-leur cependant l’hypothèse d’une démocratie européenne fédérale tout armée, avec un pouvoir législatif européen digne de ce nom, évidemment bicaméral, doté de la plénitude de ses prérogatives, élu au suffrage universel, comme l’exécutif européen (dont on ne sait d’ailleurs la forme qu’il pourrait prendre). La question qu’on poserait à tous ceux qui rêvent ainsi de «changer d’Europe pour surmonter la crise (3) » serait alors la suivante : imaginent-ils l’Allemagne se plier à la loi de la majorité européenne si d’aventure le Parlement souverain venait à décider la reprise en main de la BCE, la possibilité du finan­cement monétaire des Etats ou bien le déplafonnement des déficits budgétaires ?

    Pour la généralité de l’argument, on ajoutera que la réponse – évidemment négative – serait la même, en l’occurrence on l’espère !, si cette même loi de la majorité européenne venait imposer à la France la privatisation intégrale de la Sécurité sociale. Au fait, que n’aurait-on entendu si la France avait imposé à l’Europe sa forme à elle de Sécu, comme l’Allemagne a imposé son ordre monétaire, et si, comme cette dernière, elle en avait fait un point d’ultimatum ?…

    Il faudra donc que les ingénieurs du fédéralisme finissent par apercevoir que les institutions formelles de la démocratie n’en épuisent nullement le concept, et qu’il n’est pas de démocratie vivante, ni possible, sans un arrière-plan de senti­ments collectifs seul à même de faire consentir les minoritaires à la loi de la majorité ; car, à la fin des fins, la démo­cratie, c’est ça : la délibération plus la loi de la majorité. Mais c’est bien là le genre de choses que les hauts fonctionnaires ou les économistes – dépourvus de toute culture politique, et qui forment pourtant l’essentiel des personnels politiques nationaux et européens, sont incapables de voir. Cette insuffisance intellectuelle nous vaut régulièrement de ces monstres institutionnels ignorants du principe de souveraineté, le « saut démocratique » s’annonçant déjà totalement inconscient des conditions de possibilité passionnelles de la démocratie, et de la difficulté d’y satisfaire dans un cadre plurinational.

    Une fois rappelé que le retour aux monnaies nationales, lui, les remplit toutes, et demeure techniquement pra­ticable pour peu qu’il s’accompagne de toutes les mesures latérales ad hoc (notamment de contrôle des capitaux [4]), on peut ne pas complètement abandonner l’idée de faire quelque chose en Europe. Pas une monnaie unique, puisque celle-ci suppose une construction politique authen­tique, pour l’heure hors de portée. Une monnaie commune, en revanche, cela s’étudie ! D’autant plus que les bons arguments d’une forme d’européanisation demeurent, sous réserve bien sûr que les inconvénients ne l’emportent pas sur les avantages…

    Or cette balance redevient enfin favorable si, en lieu et place d’une monnaie unique, on pense à une monnaie commune, c’est-à-dire à un euro doté de représentants nationaux : des euro-francs, des euro-pesetas, etc. Ces dénominations nationales de l’euro ne sont pas direc­tement convertibles à l’extérieur (en dollars, en yuans, etc.), ni entre elles. Toutes les convertibilités, externes et internes, passent par une nouvelle BCE, qui fait office en quelque sorte de bureau de change (lire ci-dessous), mais est privée de tout pouvoir de politique monétaire. Celui-ci est rendu à des banques centrales nationales dont il appartiendra aux gouver­nements de juger s’ils entendent en reprendre les rênes ou non.

    La convertibilité externe, réservée à l’euro, s’effectue classiquement sur les marchés de change internationaux, donc à taux fluctuants, mais via la BCE, qui est le seul intervenant pour le compte des agents (publics et privés) européens. En revanche, la convertibilité interne, celle des représentants nationaux de l’euro entre eux, s’effectue au seul guichet de la BCE, et à des parités fixes, politi­quement décidées.

    Récupération de la souveraineté monétaire.

    Nous voilà donc débarrassés des marchés de change intra-européens, qui étaient le foyer de crises monétaires récur­rentes à l’époque du système monétaire européen (5), et protégés des marchés de change extra-européens par l’intermé­diaire du nouvel euro. C’est cette double propriété qui fait la force de la monnaie commune.

    Le fantasme de la convergence « automa­tique » des économies européennes maintenant dissipé, nous savons que certaines économies ont besoin de dévaluer – à plus forte raison dans la crise présente ! Or le dispositif de convertibilité interne de la monnaie commune a l’immense vertu de rendre à nouveau possibles ces dévalua­tions, mais dans le calme. L’expérience des aimées 1980 et 1990 a suffisamment montré l’impossibilité d’ajustements de change ordonnés sous le déchaînement de marchés financiers entièrement libéralisés. Le calme interne d’une zone monétaire européenne débarrassée du fléau de ses marchés de change rend alors les dévalua­tions à des processus entièrement poli­tiques, où il revient à la négociation inter-étatique de s’accorder sur une nouvelle grille de parités.

    Et pas seulement les dévaluations ! Car l’ensemble pourrait être configuré à la manière de l’International Clearing Union proposée par John Maynard Keynes en 1944, qui, outre la possibilité de dévaluer offerte aux pays à forts déséquilibres extérieurs, prévoyait également de forcer à la réévaluation les pays à forts excédents. Dans un tel système, qui contraindrait à des réévaluations graduées au travers d’une série de seuils d’excédents (par exemple à 4 % du produit intérieur brut, puis 6 %), l’Allemagne aurait dû depuis longtemps accepter une appréciation de son euro­mark, et par là soutenir la demande dans la zone euro, donc participer à la réduction de ses déséquilibres internes. Ainsi des règles d’ajustement de change viennent-elles suppléer dans la négociation le mauvais vouloir prévisible des pays excédentaires…

    Le catéchisme néolibéral hurle « ineffi­cacité» et «inflation» dès qu’il entend le mot « dévaluation ». Pour ce qui est de l’inefficacité, disons que l’esprit de consé­quence n’est pas tout à fait son fort. Car la dévaluation, c’est ce qu’il ne cesse de préconiser lui-même ! A ceci près qu’il plaide pour la dévaluation interne, par les salaires – et le chômage, qui fait pression sur les salaires ! -, en lieu et place de la dévaluation externe, celle du taux de change. L’ajustement structurel plutôt que l’ajustement de parité des monnaies… S’ils venaient à sortir de l’euro pour refaire cavalier seul, les Allemands s’en aperce­vraient rapidement, qui verraient une décennie de restriction salariale annulée en deux journées de réévaluation du néo­deutschemark…

    Quant à l’inflation, qui demanderait de préférer le premier ajustement au second, c’est un ectoplasme dans une période qui est bien plutôt menacée par la déflation (la baisse du niveau général des prix), au moins aussi dangereuse, et qui appellerait en fait une reflation contrôlée, ne serait-ce que pour alléger le poids réel de la dette.

    Mais cet effet d’allégement réel ne serait-il pas dominé par le renchérissement de notre dette externe du fait de la dévaluation même ? Dévaluer de 10 % contre le dollar, c’est, mécaniquement, alourdir de 10 % notre dette libellée en dollars. A ceci près que, comme l’a montré Jacques Sapir (6), 85 % de la dette française a été émise sous contrat de droit français et serait relibellée en euro-francs, par conséquent sans aucun effet à la suite d’une dévaluation.

    L’enjeu d’une monnaie commune, en tout cas, va bien au-delà de la simple restau­ration des possibilités de la dévaluation, dont on peut à la fois dire qu’elle est, spécialement dans la période actuelle, un degré de liberté vital, mais certainement pas la solution universelle. Sortir de l’euro présent est bien moins une affaire de macroéconomie – c’en est une, assu­rément ! – que de conformation à l’impératif catégorique de la démocratie qui s’appelle «souveraineté populaire ».

    Si les conditions de possibilité passion­nelles de cette souveraineté populaire à l’échelle supranationale sont encore lointaines, alors le réalisme commande d’en rabattre sur l’« ambition européenne»; ce qui ne signifie pas l’abandonner en tout. Elle devrait par exemple être poursuivie aussi vigoureusement que possible dans toutes les matières autres qu’économiques — ceci dit contre les imputations de «repli national ».

    Quant à l’ambition proprement économique, il s’agit aussi de savoir avec qui on la poursuit. Certainement pas à vingt-huit ou à dix-sept, grands nombres qu’on croirait faits exprès pour garantir le pire ! Ce sont les rapports objectifs de compa­tibilité qui décident, supposant une homo­généité minimale des formes de vie — les mêmes idées, ou des idées proches, en matière de modèle social, de préoccupation environnementale, etc. —, et un préaccord sur les grands principes de politique écono­mique. Ces cohérences-là ne sont proba­blement, pour commencer, à la portée que d’un petit nombre d’Etats. Et il n’est pas faux qu’elles puissent parfois s’apprécier sur la base d’indicateurs de convergence… mais pas ceux du traité de Maastricht.

    S’il s’agit par exemple de constituer un grand marché comme entité sous-jacente à la monnaie commune, on ne saurait y faire entrer que des économies ayant des modèles socioproductifs semblables et, corrélativement, des structures de coûts voisines. Ne seraient par conséquent admis dans cette nouvelle Europe économique et monétaire que des pays dont le salaire moyen ou minimum n’est pas inférieur à 75 % — ou quelque autre seuil à déter­miner — de la moyenne des salaires moyens ou minimums des autres Etats membres. Et cette totale refonte de la construction européenne serait l’occasion d’en finir à la fois avec le délire de l’orthodoxie monétaire, financière, de l’ajustement structurel généralisé, et avec les malfai­sances de la concurrence «non distordue», celle-là même qui s’accommode si bien de toutes les distorsions structurelles, sociales et environnementales, et qui se propose en réalité de les faire jouer avec la violence maximale.

    C’est ici qu’on en revient au syllogisme de départ : l’idée de passer de l’euro actuel à un euro refait et progressiste est un songe creux. Par construction, s’il est progressiste, les marchés financiers, qui ont tout pouvoir actuellement, ne le lais­seront pas advenir.

    L’alternative est donc la suivante : ou bien l’enlisement définitif dans un euro libéral marginalement modifié par des trouvailles de seconde zone comme le « gouvernement écono­mique » ou les euro-obligations, emplâtres qui ne modifient en rien la logique profonde de la « soustraction démocra­tique » ; ou bien le choc frontal avec la finance, qui l’emportera à coup sûr… et par là même perdra tout, puisque sa «victoire» détruira l’euro et créera préci­sément les conditions d’une reconstruction d’où les marchés, cette fois, seront exclus !

    Il est bien certain cependant que ce retour forcé aux monnaies nationales, sonnant comme un échec, aura des effets politi­quement dépressifs qui pèseront un moment sur tout projet de relance européenne. C’est pourquoi, toutes choses égales par ailleurs, la probabilité d’une telle relance à terme dépend crucialement de la manière dont on sort de l’euro. Mettre de l’énergie politique européenne en réserve pour traverser la période des monnaies nationales suppose donc de prendre le parti de «tomber sur la monnaie commune», c’est-à-dire de provoquer la déflagration des marchés en annonçant ce projet-là, en le posant fermement comme l’horizon d’une volonté politique d’un certain nombre de pays européens, plutôt que de ne donner à cet affrontement que le débouché sans suite des monnaies natio­nales. Si donc on n’échappe pas au retour aux monnaies nationales, la manière d’y revenir détermine la possibilité d’en repartir !

    En tout cas, sauf la grande anesthésie définitive dans l’euro antisocial, on y reviendra. C’est là la sanction d’une construction incapable d’évoluer pour s’être privée elle-même de tout degré de liberté. Les constructions ultrarigides n’ont le choix que de résister tant qu’elles n’ont pas à faire face à des chocs externes trop puissants, ou bien de rompre ; mais pas celui de s’ajuster.

    S’en prendre au cœur de la construction.

    L’européisme protestera que son Europe aimée ne cesse au contraire de faire des progrès. Fonds européen de stabilité financière (FESF), mécanisme européen de stabilité (MES), rachat de dette souveraine par la BCE (7), union bancaire : autant d’avancées sans doute un peu douloureusement acquises, mais bien réelles ! Malheureusement, et sans surprise, aucune ne s’en prend au coeur même de la construction, ce noyau dur dont émanent tous les effets dépression­naires et antidémocratiques : exposition des politiques économiques aux marchés financiers, banque centrale indépendante, obsession anti-inflationniste, ajustement automatique des déficits, refus d’envi­sager leur financement monétaire. Aussi les « avancées » demeurent-elles périphé­riques, rustines destinées à accommoder comme elles peuvent les plus désastreuses conséquences que le « coeur », granitique et sanctuarisé, ne cesse de produire.

    Ravaudant les effets sans jamais vouloir s’en prendre aux causes, l’Europe, donc, persévère. Incapable de la moindre révision de fond, et inconsciente du fait que la rupture est le seul destin qu’elle se donne.

    FRÉDÉRIC LORDON.

    * Economiste, auteur de « La Crise de trop. Recons­truction d’un monde failli », Fayard, Paris, 2009.

    Notes :

    (1) Lire François Denord et Antoine Schwartz, «Dès les années 1950, un parfum d’oligarchie», Le Monde diplomatique, juin 2009.

    (2) Lire Serge Halimi, «Fédéralisme à marche forcée», Le Monde diplomatique, juillet 2012.

    (3) Thomas Piketty, «Changer d’Europe pour surmonter la crise», Libération, Paris, 17 juin 2013.

    (4) Par exemple en contingentant, voire en inter­disant, certaines opérations financières.

    (5) Le système monétaire européen (SME, 1979-­1993) était un système de changes fixes, mais accom­pagnés d’une bande de fluctuation de plus ou moins 2,25 % autour des taux-pivots. C’est la difficulté de maintenir ces taux-pivots en présence de la liberté de mouvements de capitaux qui a conduit le SME à des crises à répétition.

    (6) Jacques Sapir, « Quand la mauvaise foi remplace l’économie : le PCF et le mythe de « l’autre euro », RussEurope, 16 juin 2013, russeurope.hypotheses.org

    (7) Le FESF et le MES sont les deux fonds d’assis­tance aux pays endettés. L’Outright Monetary Trans­actions (OMT) est un programme de la BCE de rachat de titres souverains.

    http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=11375:sortir-de-leuro-mais-comment-&catid=36:europe&Itemid=9

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  11. brunoarf dit :

    Vendredi 9 août 2013 :

    Le déficit de l’Etat se creuse : 59,3 milliards d’euros fin juin.

    Le déficit de l’Etat s’est creusé de 2,6 milliards d’euros fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, a annoncé vendredi le ministère du Budget.

    A fin juin, le déficit atteignait en cumulé 59,3 mrd EUR, contre 56,7 mrd EUR fin juin 2012, a précisé le ministère dans un communiqué, avec des recettes en hausse.

    L’écart s’explique selon Bercy par la perception, début 2012, de 2,6 mrd EUR de recettes perçue en l’échange de l’attribution de licences de téléphonie mobile 4G, mais aussi de dépenses pour l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (1,6 mrd EUR), et la dotation au Mécanisme européen de stabilité (3,3 mrd EUR).

    Fin de citation.

    Conclusion :

    – augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement : 1,6 milliard d’euros

    – dotation au Mécanisme européen de stabilité : 3,3 milliards d’euros

    Mais comme la France n’a pas ces 4,9 milliards d’euros, la France a été obligé de les emprunter.

    Pour aider les pays européens en faillite, la France surendettée est obligée de se surendetter encore plus.

    Et comme les pays européens en faillite ne rembourseront jamais leur dette, la France subira des pertes de dizaines de milliards d’euros.

    La zone euro, c’est le tonneau des Danaïdes.

    La zone euro, c’est un suicide collectif.

    Cliquer pour accéder à 2-22072013-AP-FR.PDF

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  12. brunoarf dit :

    240 milliards d’euros.

    Les contribuables ont prêté 240 milliards d’euros à la Grèce.

    Et la Grèce ne remboursera jamais ces 240 milliards d’euros.

    Le prochain défaut de paiement de la Grèce va tout faire exploser en Europe.

    Mardi 9 juillet 2013 :

    Eurogroupe : la Grèce va recevoir 5,8 milliards d’euros.

    La Grèce a reçu lundi soir l’assurance d’obtenir 5,8 milliards d’euros de prêts de l’Eurogroupe et du FMI d’ici à la fin du mois, contre la promesse d’efforts de redressement redoublés. Il s’agit d’une des dernières grandes injections programmées avant l’expiration, fin 2014, d’un plan de secours de 240 milliards. Mais sur fond de récession et de crise politique, il risque d’y en avoir d’autres.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/08/20002-20130708ARTFIG00537-grece-l-eurogroupe-pret-a-debloquer-8milliards-d-euros.php

    Lundi 12 août 2013 :

    La Grèce aura besoin d’une aide supplémentaire en 2014, selon la Buba.

    Depuis la déclaration des ministres des Finances de l’Eurogroupe, le 27 novembre dernier, il ne fait plus de doute que la Grèce bénéficiera, d’une façon ou d’une autre, d’un nouveau soutien financier. Les créanciers d’Athènes s’y sont clairement engagés à étudier de nouvelles mesures de réduction de la dette pour autant que le pays soit parvenu à dégager un excédent primaire de son budget (c’est-à-dire hors charges de la dette). Ce dont le gouvernement d’Antonis Samaras s’est fait une priorité absolue pour la fin 2013.

    Dans le document cité par le « Spiegel », présenté comme un rapport de la Bundesbank destiné au ministère allemand des Finances et au FMI, la banque centrale allemande prédit que les Etats européens « vont certainement s’accorder sur un nouveau plan d’aide à la Grèce » d’ici au début 2014 au plus tard. Au début du mois d’août, le FMI avait publié un rapport indiquant qu’il manquerait 11 milliards d’euros à la Grèce pour les années 2014 et 2015 pour tenir son objectif d’endettement.

    Chiffres Eurostat du premier trimestre 2013 :

    Grèce : dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

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  13. brunoarf dit :

    Lundi 19 août 2013 :

    Banques espagnoles : nouveau record des créances douteuses en juin à 11,61%.

    Les créances douteuses des banques espagnoles ont bondi vers un nouveau record en juin, à 11,61% du total. Ces chiffres, publiés lundi, reflètent la fragilité persistante du secteur malgré le sauvetage européen.

    Ces créances, surtout présentes dans l’immobilier (crédit de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés), ont atteint 176,42 milliards d’euros en juin, soit six milliards de plus qu’en mai (11,2% du total), a annoncé la Banque d’Espagne.

    Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l’éclatement de la bulle immobilière en 2008. Elles ont désormais dépassé le précédent record atteint en novembre dernier (11,37%, chiffre révisé).

    Fortement fragilisé par son exposition à l’immobilier, le secteur bancaire bénéficie d’un plan d’aide européen accordé en juin 2012, dont 41,3 milliards d’euros ont été versés. Dans le cadre de ce sauvetage, l’Espagne a créé une structure de défaisance, ou « mauvaise banque », baptisée « Sareb ».

    Pour la première fois en 17 mois, le taux et le montant des créances douteuses avaient baissé en décembre après le transfert des actifs toxiques des quatre banques nationalisées vers la Sareb. Mais il est depuis reparti à la hausse.

    Si l’Espagne bénéficie d’une nette accalmie sur les marchés par rapport aux conditions extrêmement difficiles rencontrées il y a un an, avec notamment une réduction notable de ses coûts de financement, tant le Fonds monétaire international (FMI) que la Commission européenne ont rappelé en juillet le contexte économique délicat pour le pays, plongé dans la récession depuis mi-2011.

    « Les risques pour l’économie et par conséquent sur le secteur financier restent élevés », avait mis en garde le FMI dans un rapport publié à la mi-juillet. La quatrième économie de la zone euro doit en effet encore corriger un certain nombre de déséquilibres, via un assainissement budgétaire, une baisse encore plus marquée des prix des logements et une diminution de la dette privée.

    Le taux de chômage espagnol, qui atteignait 26,26% de la population active au deuxième trimestre, inquiétait notamment la Commission.

    http://www.romandie.com/news/n/Banques_nouveau_record_des_crces_douteuses_en_juin_161_RP_190820131337-12-391309.asp

    Chiffres Eurostat pour le mois de juin 2013 :

    Espagne :

    26,3 % de chômage.

    56,1 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

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  14. brunoarf dit :

    Mardi 20 août 2013 :

    Pour Schäuble, la Grèce aura besoin d’un troisième plan d’aide.

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que la Grèce aurait besoin d’un nouveau plan d’aide international.

    « Il faudra qu’il y ait un autre plan en Grèce », a-t-il dit lors d’un meeting électoral dans le nord de l’Allemagne.

    Il a toutefois réaffirmé l’opposition du gouvernement à une nouvelle décote (« haircut ») sur la dette grecque.

    Jusqu’à présent, Wolfgang Schäuble avait déclaré que les créanciers internationaux d’Athènes pourraient devoir envisager un nouveau plan d’aide pour succéder au plan actuel, qui arrive à échéance fin 2014. Mais il n’avait jamais affirmé que cette issue était inévitable, ce qu’il a semblé reconnaître mardi.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00543680-pour-schauble-la-grece-aura-besoin-d-un-troisieme-plan-d-aide-596494.php

    En clair :

    – Les deux premiers plans d’aide ont déjà coûté 240 milliards d’euros aux contribuables européens, mais la Grèce est toujours en faillite.

    Donc maintenant, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d’euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le troisième plan d’aide.

    – Dans deux ans, la Grèce sera toujours en faillite.

    Donc dans deux ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d’euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le quatrième plan d’aide.

    – Dans quatre ans, la Grèce sera toujours en faillite.

    Donc dans quatre ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d’euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le cinquième plan d’aide.

    Etc, etc.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  15. brunoarf dit :

    Un internaute, JoeLeTaxi, a traduit en français une interview explosive de Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, parue dans DIE WELT le samedi 17 août 2013.

    « L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro »

    Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, s’attend à l’effondrement de la zone euro. Il propose que l’Allemagne quitte l’union monétaire – c’est l’Europe, non l’euro, qu’il faudrait sauver selon lui.

    Die Welt: Monsieur Konrad, le gouvernement a reporté toutes les décisions importantes concernant la crise de l’euro à l’après-élections. Tente-t-on de tromper les électeurs ?

    Kai A. Konrad: Je crois plutôt à un statu quo après les élections. Depuis l’apparition de la crise, la classe politique a toujours tenté de remettre au lendemain les décisions et de procrastiner.

    Die Welt: Considérant le niveau extrême des dettes, presque tous les économistes tiennent des répudiations au moins partielles pour inévitables.

    Konrad: En réalité, les Grecs possèdent suffisamment de richesses pour pouvoir s’acquitter sans aide de leur dette. Mais ils refusent, ou se trouvent dans l’impossibilité, de prendre des décisions aliénant ces avoirs. De ce fait, un nouveau défaut constituerait sûrement une option.

    Die Welt: Selon les estimations de la Bundesbank, la Grèce aura besoin début 2014 d’un troisième plan d’aide. Admettra-t-on alors enfin que ce pays est un puits sans fond ?

    Konrad: Mais la Grèce est déjà un puits sans fond, personne n’ayant jamais prédéfini une limite à ce qu’elle peut engloutir. Le taux d’endettement grimpe, entre autres parce que l’économie du pays se réduit comme peau de chagrin. Ce qui n’empêche nullement la Troïka, c’est-à-dire l’UE, la BCE et le FMI,de continuer imperturbablement à publier pour ce pays les prévisions les plus déconnectées de la réalité.

    Die Welt: Ne vaudrait-il pas mieux que la Grèce quitte l’euro, au moins temporairement ?

    Konrad: Non. Le pays serait alors étranglé par sa dette extérieure. Si l’on veut en finir avec l’Union Monétaire, c’est par les pays du nord de la zone euro qu’il faut commencer. Et si on en arrive là, alors l’Allemagne doit quitter l’euro.

    Die Welt: Il faudrait que l’Allemagne fasse pour la troisième fois exploser l’Europe ? Aucun gouvernement allemand ne s’y résoudra jamais.

    Konrad: L’euro n’est pas l’Europe. C’est l’Europe, et non l’euro, qu’il s’agit de sauver ! Il est vrai que, pour des raisons politiques, l’Allemagne n’est pas en position de sortir la première. Mais les autres pays membres pourraient l’y contraindre. Ce vers quoi nous allons, c’est cela. Dans certains pays, les conditions économiques sont devenues proprement insupportables. Par surcroit, une certaine agitation politique s’y est fait jour. Et si l’Allemagne et quelques autres économies fortes quittaient la zone euro, la valeur de cette monnaie baisserait, permettant aux économies du Sud de recouvrer la santé.

    Die Welt: Le prix à payer serait la ruine de la capacité exportatrice de l’Allemagne.

    Konrad: Cette capacité exportatrice pourrait au contraire en sortir renforcée. L’Allemagne s’est fort bien accommodée, lors des décennies passées, de l’appréciation continue du mark allemand, et a ainsi appris à maintenir sa compétitivité. La situation actuelle n’est pas, à beaucoup près, aussi exigeante. Mais pour cette raison précisément, la capacité qu’elle avait eu de réagir sous la pression s’est évaporée, et cela est dangereux.

    Die Welt: Il n’en reste pas moins que la banque centrale allemande va devoir faire tourner la planche à billet, pour contrer une appréciation excessive du nouveau mark.

    Konrad: En effet, la Bundesbank va devoir acheter des devises étrangères pour des montants considérables, afin de contenir cette appréciation du nouveau mark dans des bornes acceptables.

    Die Welt: Ce qui pourrait précipiter l’Allemagne dans une dépendance sévère – comme la Chine d’aujourd’hui, qui est coincée avec des réserves « himalayesques » de dollars.

    Konrad: Mais les avantages dominent cependant. Les bénéfices dus au seigneuriage seraient gigantesques. On pourrait investir les réserves en devise d’une manière moins conventionnelle, par exemple en instituant notre propre fonds souverain, qui investirait à l’étranger dans des entreprises, de l’immobilier ou des stocks de matières. Par ailleurs, le pouvoir d’achat de la population allemande serait dopé: les voyages, l’essence et bien d’autres choses deviendraient meilleur marché.

    Die Welt: Mais ne craindriez-vous pas une guerre des devises, si l’Allemagne, armée de sa planche à billets, se mettait à racheter le monde ?

    Konrad: Tout au contraire. L’Allemagne n’autoriserait une appréciation du mark que dans les bornes de ce qui serait justifié, ce qui reste impossible à faire aussi longtemps que nous faisons partie de l’euro.

    Die Welt: Revenons au présent. Outre la Grèce, il y aura le Portugal et Chypre, voire peut-être l’Irlande, qui se verront contraints de demander une aide. Sera-t-il possible à l’Allemagne de supporter ce fardeau dont l’ombre menace?

    Konrad: L’étranger se représente l’Allemagne comme une sorte d’Hégémon hésitant. Mais c’est là une surévaluation injustifiée. Les récentes statistiques comparant les richesses respectives des divers peuples européens ont montré que l’Allemagne ne se classait pas si haut. La classe politique et les médias sont restés d’une discrétion de violette sur ce sujet. Nous devons cependant l’admettre: l’Allemagne n’est pas tellement grosse en comparaison de l’UE. Et en comparaison de ses voisins, l’Allemagne, au cours de ces quinze dernières années, s’est sensiblement appauvrie.

    Die Welt: Et donc l’Allemagne ne pourra pas supporter ce fardeau?

    Konrad: L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro. Qui le croit, s’illusionne. Il est vrai que la BCE a la capacité de prolonger la situation présente, à grand renfort de trombes d’argent, et ce jusqu’à finir par interférer avec les politiques fiscales des pays membres. Mais où cela nous conduit-il ? Le ralentissement de la dynamique économique constaté dans l’ensemble de l’Europe devrait de toutes façons notablement s’accélérer.

    Die Welt: Concrètement, cela signifie ?

    Konrad: L’Allemagne va continuer, dans les prochaines années, à profiter de la crise et à attirer un supplément de main d’œuvre. Cela va conduire à l’apparition, d’un côté de l’Europe, de centres de productivité et de l’autre, des régions emplies de retraités et d’autres bénéficiaires de transferts fiscaux. L’Europe va ainsi se retrouver dans la situation du Mezzogiorno. Ce que cela signifie concrètement, on peut l’observer depuis des décennies en Italie, où le Nord riche et industrieux entretient le Sud pauvre au moyen de transferts fiscaux. Déjà, en Italie, ça ne passe pas très bien. Les tensions que la même chose produirait en Europe constituent pour l’euro un danger létal.

    Die Welt: Quand en serons-nous donc là ?

    Konrad: Il nous reste sans doute quelques années. En 2010, au début de la crise [de l’euro spécifiquement, NdT] je m’étais dit : maintenant ça va aller vite. Mais l’euro a survécu jusqu’à ce jour. Apparemment, un processus de ce genre peut jouer les prolongations.

    Die Welt: La Banque centrale a, en se disant prête à acheter, en cas de nécessité, des emprunts d’État en quantité illimitée, ramené le calme dans les marchés. Mais cet automne, le tribunal constitutionnel allemand va devoir décider s’il y a lieu d’interdire ou de limiter ces achats. Et si c’est ce qu’il décide, que va-t-il alors se passer ?

    Konrad: Rien dans un premier temps. Le tribunal constitutionnel allemand ne peut donner d’ordres à la BCE – et donc ce programme de rachat, l’OMT, resterait intact. Le tribunal pourrait peut-être interdire à la Bundesbank d’y participer. Mais qu’est ce qui empêcherait alors, disons, la Banque de France, de se charger de la part de la Bundesbank en sus de la sienne propre? Et l’Allemagne n’en resterait pas moins caution de la BCE pour 27% du total. Tout du moins, aussi longtemps que l’union monétaire se maintient.

    Die Welt: Et qu’advient-il si l’union monétaire ne se maintient pas ?

    Konrad: A ce moment-là, chacune des banques centrales se retrouve avec ce qui figure dans ses livres de compte à elle. De ce fait, ces rachats de titres que prescrit la BCE fonctionneraient comme un gage politique : si la Bundesbank se trouvait avoir beaucoup participé à ces acquisitions, un retrait de l’Allemagne de la zone euro coûterait plus cher. Conséquemment, il deviendrait plus facile de convaincre les Allemands de participer à d’éventuels programmes d’aides. Mais si le tribunal constitutionnel interdit ces achats à la Bundesbank, cela apparaitra comme une bonne chose en cas d’éclatement de l’euro ; et de plus une telle interdiction aurait de toutes façons l’avantage de réduire la pression que les autres pays peuvent exercer sur l’Allemagne..

    Die Welt: Somme toute, est-ce qu’une union monétaire sans union politique peut fonctionner ? Et sinon, est-ce que la tentative de créer un super-état européen ne risquerait pas de mettre fin à l’Europe ?

    Konrad: Une union monétaire sans union politique peut fonctionner, mais seulement si les États endettés sont véritablement contraints de se désendetter et si tous appliquent une discipline fiscale beaucoup plus stricte qu’il ne serait nécessaire s’ils étaient en dehors de l’union monétaire. Je pense ici à un ordre de grandeur de 10% du PIB. Mais les réalités politiques, on le sait, sont tout autres. Une autre alternative serait une union politique véritable, formant un État central unique, très fort, ayant une légitimité politique très forte aussi… mais il s’agit là de pensée magique, qui n’a rien à voir avec les réalités politique de l’Europe.

    Article traduit par JoeLeTaxi.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article119104708/Deutschland-kann-die-Euro-Zone-nicht-retten.html

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  16. brunoarf dit :

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    Vendredi 23 août 2013 :

    « Euro-rettung, die rechnung, bitte ! »

    « Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

    Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

    Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».
    « La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.
    Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

    Handelsblatt pose quelques questions urgentes :
    Est-ce que la politique de Merkel sauve le continent, ou est-ce qu’elle ne fait qu’apporter de la douleur ?
    Quels sont les coûts du sauvetage de l’euro pour le pauvre brave contribuable allemand ?
    L’Allemagne se surestime-t-elle, en voulant sauver la monnaie unique ?

    Article en langue française :

    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4079821-sauvetage-de-l-euro-l-addition-s-il-vous-plait

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  17. brunoarf dit :

    Mardi 27 août 2013 :

    La Grèce perturbe la campagne de Merkel.

    Le sauvetage de l’euro s’invite dans la campagne. Le parti eurosceptique AfD en profite.

    « Nous parlons d’argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant trente ans », s’est ému Walter Kohl, qui n’est autre que le fils de l’ancien chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl. Il trouve « irresponsable » la politique d’Angela Merkel, que son père surnommait « la fille ». Sa position, à moins d’un mois des élections, fait partie d’un bruit de fond potentiellement dangereux pour la chancelière, dont la campagne devait être un long fleuve tranquille.

    Ce plan a basculé la semaine dernière, lorsque le ministre des Finances a reconnu qu’Athènes aurait besoin d’une rallonge financière. Un cauchemar pour les contribuables allemands, qui se perçoivent comme les victimes de la crise. « Il devra y avoir un nouveau programme d’aide à la Grèce », a déclaré Wolfgang Schäuble.

    Depuis, le sujet qui devait rester tabou fait la une des journaux, qui rappellent avec délectation les promesses non tenues du gouvernement sur le coût des mesures d’aide aux pays en crise. « Sauvetage de l’euro : l’addition s’il vous plaît ! », a titré le quotidien économique « Handelsblatt » avec une caricature d’Angela Merkel en Pinocchio.

    « Jusqu’ici, la CDU était parvenue à ce que la Grèce ne soit pas un sujet dans la campagne et il menace maintenant de se transformer potentiellement en avalanche », estime Tilman Mayer, professeur de sciences politiques à l’université de Bonn.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202966559090-la-grece-perturbe-la-campagne-de-merkel-598088.php?xtor=RSS-2132

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  18. brunoarf dit :

    Mercredi 28 août 2013 :

    Merkel : « la Grèce n’aurait jamais dû être admise dans la zone euro »

    La chancelière allemande Angela Merkel, en campagne pour un troisième mandat aux législatives du 22 septembre, a lancé mardi lors d’une réunion électorale que la Grèce n’aurait pas dû être admise dans la zone euro.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00545407-merkel-la-grece-n-aurait-jamais-du-etre-admise-dans-la-zone-euro-598674.php

    Vendredi 23 août 2013 :

    « Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

    Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

    Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».

    « La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.
    Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

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  19. brunoarf dit :

    Union Européenne : chômage pour le mois de juillet 2013 :

    1- Médaille d’or : Grèce. 27,6 % de chômage.

    2- Médaille d’argent : Espagne. 26,3 %.

    3- Médaille de bronze : Chypre : 17,3 %.

    4- Croatie : 16,7 %.

    5- Portugal : 16,5 %.

    6- Slovaquie : 14,3 %.

    7- Irlande : 13,8 %.

    8- Bulgarie : 12,7 %.

    Cliquer pour accéder à 3-30082013-AP-FR.PDF

    Chômage des jeunes de moins de 25 ans :

    1- Grèce : 62,9 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

    2- Espagne : 56,1 %.

    3- Croatie : 55,4 %.

    4- Italie : 39,5 %.

    5- Chypre : 37,9 %.

    6- Portugal : 37,4 %.

    7- Slovaquie : 34,6 %.

    8- Irlande : 28,6 %.

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  20. brunoarf dit :

    La Grèce est en faillite.

    Le Portugal est en faillite.

    Lisez ces deux articles :

    Mardi 20 août 2013 :

    Pour Schäuble, la Grèce aura besoin d’un troisième plan d’aide.

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que la Grèce aurait besoin d’un nouveau plan d’aide international.

    « Il faudra qu’il y ait un autre plan en Grèce », a-t-il dit lors d’un meeting électoral dans le nord de l’Allemagne.

    Vendredi 30 août 2013 :

    Portugal : le Premier ministre évoque le scénario d’un autre plan d’aide.

    Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho n’a pas écarté vendredi la nécessité d’un deuxième plan de sauvetage si le Portugal n’arrive pas à mettre en oeuvre une réforme de l’Etat permettant de réduire durablement les dépenses publiques.

    Réagissant au rejet jeudi par la Cour constitutionnelle d’une mesure d’austérité, M. Passos Coelho a évoqué l’hypothèse que le Portugal ne soit pas en mesure de poursuivre son programme de rigueur « sans davantage de financement, sans un deuxième programme d’aide ».

    « Si nous ne sommes pas capables dans les prochains mois de montrer à nos créanciers que la réforme de l’Etat nous permet de réduire les dépenses d’une manière durable, il se peut que nous ne soyons pas en mesure de poursuivre notre chemin sans davantage de financement, sans un deuxième programme garantissant au pays les moyens dont il a besoin », a-t-il déclaré lors d’un déplacement à Bragance (nord).

    http://www.romandie.com/news/n/Portugal_le_Premier_ministre_evoque_le_scenario_d_un_autre_plan_d_aide37300820131941.asp

    Dettes publiques en Europe au premier trimestre 2013 :

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

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  21. brunoarf dit :

    Vendredi 30 août 2013 :

    Un article incroyable, ahurissant, sur les mensonges de l’Union Européenne : pendant que l’Union Européenne faisait la morale à la Grèce pendant la journée, elle alimentait la Grèce en billets de banques la nuit en cachette !

    En Grèce, l’argent tombe du ciel.

    par Effy Tselikas (Athènes)

    La Grèce, à court de liquidités, a évité l’implosion grâce à la livraison secrète de cash par l’UE. C’est l’envers du décor de la crise grecque : un pont aérien nocturne a fait ainsi transiter plus de 20 milliards d’euros en billets, ni vu ni connu. Récit.

    Des Boeing remplis de billets de banque alimentent nuitamment un improbable pont aérien, secrètement déployé pour éviter l’implosion du système. Ceci n’est pas l’extrait d’un roman d’espionnage, mais un fait établi : ces avions sont même peut-être passés au dessus de vos têtes.

    C’est le quotidien Daily Mail qui dévoile cette histoire rocambolesque qui a sauvé la Grèce, l’euro et l’Europe de la faillite. En sous-titre, résume le journal anglais :

    « Alors que la Grèce brûle et que ses banques sombrent, l’Union européenne, officiellement et via la Troïka, l’admoneste, exige des réformes et menace de l’exclure ; au même moment, secrètement, elle la ravitaille en argent frais ».

    Retour en arrière. Depuis 2009, la Grèce est en crise. La population, aux aguets, retire de plus en plus souvent ses économies des banques. Or la Grèce est déjà en manque de liquidités: du fait d’une économie souterraine surdéveloppée, les Grecs paient le plus souvent en liquide. La monnaie en circulation est ainsi beaucoup plus importante que dans les autres pays membres. Entre 10 et 25 % du PIB, contre 4 à 8% ailleurs. Le directeur de la Banque de Grèce d’alors, Giorgos Provopoulos, raconte:

    « Si un tel manque de liquidités avait perduré, il n’y aurait plus eu assez de billets pour faire face à la demande des Grecs de retirer leurs avoirs. L’information selon laquelle les banques n’étaient pas en mesure de rembourser les déposants n’a pas été diffusée. Cela aurait provoqué la faillite des banques, une crise de confiance généralisée, et des conséquences terribles pour l’économie du pays ».

    Ne produisant que des billets de 10€, la Grèce ne peut plus satisfaire aux exigences de sa population. Seules la Bundesbank allemande et les banques nationales d’Autriche et du Luxembourg émettent des billets de 500 €. Volontairement ou non, la Grèce est donc dans l’impossibilité de faire face légalement à ce considérable besoin de monnaie.

    L’Union européenne prend alors les devants, sans en référer à aucune instance élue. Sous couvert de mission très spéciale, un pont aérien est établi. Objectif : amener de l’argent frais en Grèce. Au moins 10 milliards entre 2009 et 2011. Autant les années suivantes.

    L’opération se déroule en plusieurs étapes. Dans un premier temps, des Boeing géants de l’entreprise MAERSK, transporteur international, ou de plus petits avions cargos, peints aux couleurs bleues et blanches de l’armée de l’air grecque, partent d’Italie, survolent l’Adriatique et les Balkans pour acheminer de fraiches coupures de 100, 200 et 500€.

    Puis, par voie terrestre ou maritime, l’argent transite par la Grèce continentale. De Corfou ou de Rhodes, ou de Komotini (à la frontière turque), bateaux ou camions prennent le relais. Un travail qui se fait de nuit, jusqu’à la destination finale des précieuses cargaisons : les banques. Sans que personne ne se rende compte de rien, ni même ne s’interroge sur ces mouvements suspects. Un observateur témoigne de ce peu de curiosité :

    « Sous les yeux de tous, se déroulait une révolution monétaire. Mais la seule chose qui intéressait le Grec lambda, c’est qu’il y ait de l’argent dans les distributeurs ».

    C’est en juin 2011 que l’opération atteint son apogée. La Troïka, exaspérée par le retard dans la mise en œuvre des réformes, menace de couper les vivres à la Grèce en sucrant le prêt de 110 milliards, promis en mai 2010. Tout le monde sait que le pays est à court de liquidités et que cet argent est vital. Ne serait-ce que pour payer les salaires des fonctionnaires et les retraites.

    La tension sociale s’aggrave, avec moult grèves et manifestations. Par crainte, beaucoup de riches Grecs retirent leurs avoirs des banques, de 1 à 2 millions d’euros par jour.

    « Un jour, un client a retiré 3 millions d’euros de son compte et les a mis dans son coffre-fort » raconte ainsi un employé de banque, sous anonymat. D’autres achètent de riches demeures à Londres ou Genève, à Istanbul aussi.

    L’arrivée d’argent frais continue, avec un nouveau pic lors des deux séquences électorales cruciales de 2012, mai et octobre, qui voient la victoire sur le fil du parti conservateur.

    Un haut cadre de la Troïka (FMI, BCE et Commission européenne), qui supervisait le plan de sauvetage de la Grèce, l’avoue crûment (et anonymement) :

    « Ce n’était pas une mission pour sauver des vies ou pour sauvegarder la démocratie, comme les fameux ponts aériens de Berlin durant la guerre froide. Là le but, c’était de protéger le système et de faire en sorte que la monnaie unique perdure, envers et contre tout. Les investisseurs craignaient la contagion à tous les pays du Sud, à l’Italie d’abord, puis à toute la zone euro ensuite, voire à toute l’Europe. Il y aurait eu une panique immédiate. On n’avait pas une minute à perdre. Un ou deux milliards en billets par jour, c’est une somme. Cela devenait un problème industriel ».

    En 2012, la même opération secrète a lieu à Chypre mais n’évite pas la banqueroute du système bancaire de l’île. La Grèce, elle, s’achemine vers un troisième plan d’aide. « Avec les élections allemandes ce mois-ci, la vérité se devait d’être révélée, car de nouvelles missions de sauvetage par pont aérien ne sont pas à exclure », souligne le Daily Mail. Et le journal britannique de conclure : « Turbulences prévues cet automne. Attachez vos ceintures ».

    http://fr.myeurop.info/2013/08/30/en-gr-ce-l-argent-tombe-du-ciel-12108

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  22. brunoarf dit :

    Dimanche 8 septembre 2013 :

    Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, n’a pas exclu dimanche une aide « supplémentaire » européenne et a espéré que la Grèce pourrait avoir recours aux marchés en 2014, si elle réalise les réformes réclamées par ses créanciers, UE et FMI.

    La dette grecque s’élève actuellement à 321 milliards d’euros et devrait atteindre 176% du Produit intérieur brut (PIB) fin 2013.

    Depuis le début de la crise de la dette en 2010, la Grèce a bénéficié jusqu’ici d’environ 240 milliards d’euros grâce à deux programmes de prêts successifs accompagnés de mesures de rigueur drastiques et dont le second s’étend jusqu’en juillet 2014.

    http://www.boursorama.com/actualites/grece-samaras-n-exclut-pas-une-aide-supplementaire-europeenne-74414613048bc8a764937b4feb36cac3

    Les contribuables européens ont déjà prêté 240 milliards d’euros à la Grèce. Résultat : aujourd’hui, la Grèce est en faillite totale.

    Donc en 2014 et 2015, les contribuables européens vont lui prêter 11 milliards d’euros supplémentaires. Ce sera le troisième plan d’aide. Résultat : fin 2015, la Grèce sera encore plus surendettée.

    Donc en 2016 et 2017, les contribuables européens vont lui prêter 11 milliards d’euros supplémentaires. Ce sera le quatrième plan d’aide. Résultat : fin 2017, la Grèce sera encore plus surendettée.

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  23. brunoarf dit :

    Le gouvernement des Etats-Unis nous joue du pipeau.

    Un exemple de pipeau :

    1 milliard de dollars : c’est ce qu’a gagné le Trésor américain grâce au sauvetage de 2008.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20130911trib000784365/1-milliard-de-dollars-c-est-ce-qu-a-gagne-le-tresor-americain-grace-au-sauvetage-de-2008.html

    Le pipeau est ici :
    Bilan pour l’aide aux banques : bénéfice de 24 milliards de dollars.
    MAIS il y a des pertes partout ailleurs :
    Bilan pour l’aide à l’automobile : perte de 15 milliards de dollars.
    Bilan pour l’aide à l’immobilier : perte entre 16 et 38 milliards de dollars.
    Bilan pour l’aide à Fannie Mae et Freddie Mac : perte de 41 milliards de dollars.
    Donc :
    Les pertes sont comprises entre 72 et 94 milliards de dollars.

    Conclusion :
    Au total, le sauvetage de l’économie a entraîné des pertes pour les contribuables des Etats-Unis.
    Au total, le sauvetage de l’économie a entraîné des pertes entre 48 et 70 milliards de dollars pour les contribuables des Etats-Unis.

    Sans compter :
    – la perte de près de 9 millions d’emplois,
    – une contraction de plusieurs centaines de milliards de dollars de la première économie mondiale,
    – une chute des prix de l’immobilier qui n’ont pas encore retrouvé leur pic de 2006,
    – une réduction « spectaculaire », selon les mots du Trésor, du patrimoine des ménages américains.

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  24. brunoarf dit :

    Grèce : il va y avoir un troisième, et même un quatrième plan d’aide.

    Mercredi 11 septembre 2013 :

    La Grèce devra encore être aidée, peut-être même deux fois.

    La Grèce aura besoin d’un troisième plan d’aide, voire d’un quatrième, a déclaré mercredi Luc Coene, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

    « Il est évident que nous ne sommes pas encore venus à bout du problème grec. Nous allons devoir fournir d’autres efforts, au moins encore une fois, peut-être deux. Cela dépendra de l’évolution de la situation », a-t-il dit lors d’un entretien accordée à une station de radio belge.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00548526-la-grece-devra-encore-etre-aidee-peut-etre-meme-deux-fois-coene-603775.php

    La dette grecque s’élève actuellement à 321 milliards d’euros et devrait atteindre 176% du Produit intérieur brut (PIB) fin 2013.

    Les contribuables européens ont déjà prêté 240 milliards d’euros à la Grèce. Résultat : aujourd’hui, la Grèce est en faillite totale.

    Quant à l’Allemagne :

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  25. brunoarf dit :

    Vendredi 13 septembre 2013 :

    Espagne : nouveau record de la dette publique.

    La dette publique de l’Espagne a atteint fin juin un nouveau record à 92,2% du PIB, dépassant l’objectif annuel fixé par le gouvernement, ce dernier expliquant cette hausse par la récession et la plus forte activité du Trésor public.

    Ce taux est d’ores et déjà supérieur au maximum visé par le gouvernement pour la fin de l’année (91,4% du Produit intérieur brut), selon les chiffres publiés vendredi par la Banque d’Espagne.

    La dette de la quatrième économie de la zone euro a augmenté de 14,7 points de pourcentage par rapport à la même période de 2012.

    La Banque centrale a révisé à la hausse l’endettement de l’Espagne au premier trimestre, passant de 88,2% à 90,1%, après la révision fin août des chiffres officiels du PIB de l’Espagne sur la période.

    La porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a reconnu vendredi, lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres, ce « rebond de la dette », qu’elle a expliqué par « la situation de récession de l’économie espagnole » et « le niveau élevé d’émissions menées par le Trésor public, avec actuellement 80% des émissions prévues sur l’année déjà réalisées ».

    Profitant de marchés plus sereins, après une année 2012 très tendue, le Trésor a accéléré son rythme d’émissions et avait couvert fin juin (date de référence pour le chiffre de la dette publique) 65% de ses besoins de financement. Début septembre, elle en était rendue à 79,8%.

    Soraya Saenz de Santamaria a également évoqué « le plan (de paiement) aux fournisseurs », par lequel l’Etat espagnol a aidé les collectivités à régler leurs factures, comme élément ayant contribué à creuser la dette.

    « La dette est l’autre versant du déficit et la principale façon de contrôler la dette publique est de contrôler le déficit », a-t-elle souligné, alors que l’Espagne s’est engagée à ramener son déficit public à 6,5% du PIB cette année, contre 7% en 2012.

    En montant brut, l’endettement de l’Espagne atteignait 942,76 milliards d’euros au deuxième trimestre, un record absolu depuis l’année 2000, contre 804,66 milliards un an plus tôt.

    Le graphique est en bas de l’article :

    http://www.boursorama.com/actualites/espagne-nouveau-record-de-la-dette-publique-752669137980a0921c9903fbdead1825

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  26. brunoarf dit :

    Lundi 16 septembre 2013 :

    La dette française va exploser tous les records en 2014.

    INFO LE FIGARO – Le taux d’endettement du pays grimpera jusqu’à 95,1% du PIB fin 2014, selon nos informations. Soit environ 1950 milliards qui équivaudront, en théorie, à une ardoise de plus de 30.000 euros par Français.

    En présentant la semaine dernière les grandes lignes du projet de loi de finances pour 2014, les ministres de Bercy, Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, se sont montrés particulièrement discrets sur un sujet : l’endettement. Et pour cause, la dette va crever tous les plafonds l’année prochaine.

    Selon nos informations, le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013, et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014 ! Un record, bien supérieur au taux de 94,3% envoyé au printemps par Paris à Bruxelles dans le programme de stabilité.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/16/20002-20130916ARTFIG00312-la-dette-francaise-va-exploser-tous-les-records-en-2014.php

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre vont se déclarer en défaut de paiement.

    La question est donc :

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

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  27. brunoarf dit :

    Espagne, France, Italie : c’est toute l’Europe du sud qui est en train de faire naufrage.

    Ces quatre derniers jours, Espagne, France et Italie ont vu leurs derniers chiffres de dette publique pulvériser les prévisions de leur gouvernement.

    Vendredi 13 septembre 2013 :

    Espagne : nouveau record de la dette publique. 92,2 % du PIB en juin 2013.

    La dette publique de l’Espagne a atteint fin juin un nouveau record à 92,2% du PIB, dépassant l’objectif annuel fixé par le gouvernement, ce dernier expliquant cette hausse par la récession et la plus forte activité du Trésor public.

    Lundi 16 septembre 2013 :

    France : la dette publique explose : 95,1 % du PIB en 2014.

    INFO LE FIGARO. Selon nos informations, le texte qui sera présenté dans huit jours montrera qu’après avoir atteint 90,2% du PIB en 2012, la dette de la France en représentera 93,4% en 2013, et grimpera jusqu’à 95,1% fin 2014 ! Un record, bien supérieur au taux de 94,3% envoyé au printemps par Paris à Bruxelles dans le programme de stabilité.

    Enfin, l’Italie :

    Italie : la dette publique explose : 132,2 % du PIB en 2014.

    Italy’s public debt will rise next year to a new record of 132.2 percent of output, up from a previous forecast of 129.0 percent, according to a draft Treasury document obtained by Reuters.

    http://www.reuters.com/article/2013/09/16/italy-debt-idUSR1N0G100Y20130916

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  28. brunoarf dit :

    Chaque année, l’Italie doit payer 85 milliards d’euros pour les intérêts de sa dette publique : record historique battu.

    En 2014, la dette publique de l’Italie atteindra 2080 milliards d’euros, soit 132,2 % du PIB. Là-encore, record historique battu.

    Mercredi 18 septembre 2013 :

    Le « Costa-Concordia » redressé, et l’Italie ?

    Croissance : – 1,7 % ou -1,8 %. Dette : 132 % du PIB (environ 2 080 milliards d’euros). Spread en hausse aux alentours de 260 points. Intérêts annuels de la dette : 85 milliards d’euros. Déficit aujourd’hui, selon la presse : 3,4 %, soit quatre ou cinq milliards de plus que le plafond prévu par Bruxelles.

    http://italie.blog.lemonde.fr/2013/09/17/le-costa-concordia-redresse-et-litalie/

    Quant à l’Allemagne :

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  29. brunoarf dit :

    L’Italie vient encore de revoir à la baisse ses prévisions économiques.

    Le PIB de l’Italie baissera de 1,7 % en 2013.

    La dette publique de l’Italie atteindra 132,9 % du PIB en 2013.

    Lisez cet article :

    Le gouvernement italien a annoncé vendredi avoir revu à la baisse ses prévisions économiques pour cette année et l’an prochain, mais s’est engagé à maintenir son déficit sous le seuil de 3%.

    Rome prévoit désormais une contraction de 1,7% du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre une baisse de 1,3% attendue jusqu’à présent. En 2014, l’économie devrait renouer avec la croissance mais celle-ci devrait être de 1,0% seulement, contre 1,3% dans les prévisions précédentes, publiées en avril.

    Le gouvernement a annoncé peu après une hausse des prévisions de déficit, désormais attendu à 2,5% du PIB en 2014 contre 1,8% précédemment, et de dette, annoncée à 132,9% du PIB cette année et à 132,8% l’an prochain, contre respectivement 130,4% et 129% auparavant.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE98J02G20130920

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  30. brunoarf dit :

    Lundi 23 septembre 2013 :

    Ackermann : de nombreuses banques de la zone euro restent sous-capitalisées.

    Josef Ackermann, ancien président de l’assureur Zurich Insurance, a estimé lundi que les mécanismes de transmission monétaire étaient toujours « bouchés » et que de nombreuses banques de la zone euro restaient sous-capitalisées.

    « De nombreuses banques sont toujours largement sous-capitalisées », malgré les nouvelles normes de Bâle III sur les fonds propres qui doivent progressivement entrer en vigueur d’ici 2019, a souligné M. Ackermann, selon le texte de son discours prononcé à l’EPFL de Zurich.

    Malgré la création d’une union bancaire dans la zone euro, « les mécanismes de transmission monétaires restent bouchés » et l’octroi de crédits dans les Etats périphériques de l’union monétaire européenne sont en recul, a averti l’ex-membre du conseil de surveillance du conglomérat allemand Siemens.

    M. Ackermann a également pointé du doigt le manque d’avancées sur la réduction des déficits structurels dans les pays du sud de l’Europe.

    « Il manque en quelque sorte un ‘plan Marshall’ pour la reconstruction, qui ouvrirait à ces pays des perspectives d’avenir », a-t-il ajouté.

    « Il serait cependant faux d’attendre la convalescence et la croissance durable uniquement grâce aux mesures étatiques et régulatoires. Les établissements financiers doivent également apporter leur contribution », a souligné Josef Ackermann.

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  31. brunoarf dit :

    Vendredi 20 septembre 2013 :

    L’Union Européenne prépare une nouvelle méthode de calcul du déficit qui bénéficiera à l’Espagne … et aussi aux autres Etats européens du sud.

    C’est ça qui est rigolo : puisque la situation dans les Etats européens du sud est de pire en pire, il suffit de changer la méthode de calcul !

    Après l’instauration de cette nouvelle méthode de calcul, comme par magie, la situation de ces Etats apparaîtra en nette amélioration !

    L’Union Européenne, c’est un village Potemkine : beau en apparence, pourri en réalité.

    « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » (Winston Churchill)

    Lisez cet article :

    La méthode actuelle de calcul de l’exécutif de l’Union Européenne a pour conséquence qu’une grande partie du déficit dans les pays en crise comme l’Espagne est considérée comme structurelle plutôt que conjoncturelle. Cela conduit à rendre nécessaire de plus grands efforts d’ajustement pour ces Etats. Par exemple, avec la méthode actuelle, le niveau du chômage structurel en Espagne, même lorsque l’économie fonctionne à son plein potentiel, serait de 23%, tel que l’a calculé le Wall Street Journal. En revanche, la nouvelle méthode de calcul permettra de réduire l’estimation du chômage structurel et avec elle le déficit structurel, ce qui nécessitera moins d’efforts d’ajustement.

    http://www.elconfidencial.com/economia/2013-09-20/la-ue-prepara-un-nuevo-calculo-del-deficit-que-beneficiaria-a-espana_30941/

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  32. brunoarf dit :

    Jeudi 26 septembre 2013 :

    Zone euro : le recul des crédits au secteur privé s’amplifie en août.

    Le recul de l’octroi de crédits au secteur privé en zone euro s’est encore accru en août avec une baisse de 2% en glissement annuel, après un repli de 1,9% en juillet et de 1,6% en juin, a annoncé jeudi la Banque centrale européenne (BCE).

    Cette amplification est à chercher du côté des crédits aux entreprises non-financières, dont la baisse a atteint 3,8% sur un an en août, après 3,7% en juillet.

    Les prêts aux ménages sont restés stables par rapport à juillet mais leur croissance demeure très ténue (+0,1%).

    L’octroi de crédits à la consommation a continué de s’enfoncer, au même rythme qu’en juillet (-2,6%), tandis que les prêts immobiliers n’ont que faiblement progressé (+0,7%) sur un an.

    « Les crédits au secteur privé sont restés déprimés, confirmant que les conditions de crédit ne se sont pas améliorées malgré les signes de reprise de l’économie réelle en zone euro », commentait Annalisa Piazza, analyste du courtier Newedge.

    Bon.

    D’accord.

    Le recul des crédits au secteur privé s’amplifie en août, DONC la Banque Centrale Européenne va encore devoir prêter 1000 milliards d’euros aux banques européennes.

    C’est nul, ça n’a aucune efficacité, ça ne sert pas du tout l’économie réelle, mais la BCE ne sait pas faire autre chose.

    En Europe, le naufrage de l’économie réelle continue.

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  33. brunoarf dit :

    Le 28 avril 2013, Enrico Letta devient premier ministre de l’Italie : il forme un gouvernement d’union nationale avec le parti de droite « Peuple de la Liberté » (5 ministres), le parti de gauche « Parti Démocrate » (10 ministres), le parti du centre « Choix citoyen » (2 ministres).

    Cinq mois plus tard, le gouvernement d’union nationale explose.

    L’Italie se retrouve à nouveau sans gouvernement.

    Rappel : la dette publique de l’Italie atteindra 2080 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB en 2013.

    Chaque année, l’Italie doit payer 85 milliards d’euros pour les intérêts de sa dette publique.

    Samedi 28 septembre 2013 :

    Les cinq ministres du parti du Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi ont démissionné à sa demande du gouvernement que dirige Enrico Letta. L’annonce a été faite samedi soir par le vice-président du Conseil et dirigeant de PDL Angelino Alfano.

    Cette nouvelle crise survient cinq mois à peine après la naissance au forceps d’un gouvernement de large entente. Elle est le produit de la possible éviction de Berlusconi du Sénat à la suite de sa condamnation définitive le 1er août à quatre ans de prison pour fraude fiscale dans une affaire impliquant son empire médiatique Mediaset.

    A l’issue du conseil des ministres, Enrico Letta a annoncé que toute décision sur les mesures budgétaires était suspendue en l’attente du vote de confiance.

    Avec la chute du cabinet Letta, le président Giorgio Napolitano devrait choisir entre des élections législatives anticipées ou la recherche d’une autre coalition.

    http://www.romandie.com/news/n/Nouvelle_crise_demission_des_ministres_du_parti_de_Berlusconi59280920131953.asp

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  34. brunoarf dit :

    Lundi 30 septembre 2013 :

    Italie : Berlusconi donne la fièvre aux taux italiens.

    Le rendement des obligations d’Etat italiennes à 10 ans s’inscrit à 4,73% lundi, en hausse de 31 points de base par rapport à vendredi. Cette tension fait suite à la démission des cinq ministres issus du PDL, le parti de Silvio Berlusconi, qui menace la coalition gouvernementale.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203035494410-italie-le-taux-des-emprunts-d-etat-a-10-ans-remonte-a-4-73-611340.php

    Italie/crise politique : la Bourse de Milan ouvre en baisse de 2,01%.

    La Bourse de Milan a ouvert en forte baisse en réaction à la nouvelle crise politique provoquée au cours du week-end par Silvio Berlusconi, qui menace la survie du gouvernement.

    Vers 07H20 GMT, l’indice FTSE Mib reculait de 2,01% à 17.292 points. Les plus grands perdants étaient les valeurs bancaires qui affichaient des titres en chute jusqu’à 5%.

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  35. brunoarf dit :

    Il n’y a pas que les Etats-Unis qui sont en faillite.

    Dans les années qui viennent, de nombreux Etats vont se déclarer en défaut de paiement.

    Espagne :
    2007 : dette publique de 36,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 40,2 % du PIB.
    2009 : 53,9 % du PIB.
    2010 : 61,5 % du PIB.
    2011 : 69,3 % du PIB.
    2012 : 84,2 % du PIB.
    Juin 2013 : 92,2 % du PIB (chiffre de la Banque d’Espagne).

    Italie :
    2007 : dette publique de 103,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 106,1 % du PIB.
    2009 : 116,4 % du PIB.
    2010 : 119,3 % du PIB.
    2011 : 120,8 % du PIB.
    2012 : 127 % du PIB.
    2013 : 132,9 % du PIB selon le gouvernement italien.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE98J02G20130920

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre vont se déclarer en défaut de paiement.

    La question est donc :

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

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  36. brunoarf dit :

    Italie :

    Entre 1980 et 2012, l’Italie a payé 3101 milliards d’euros pour les intérêts de sa dette publique.

    3101 milliards d’euros pour payer les intérêts de la dette publique, c’est 198 % du PIB de l’Italie.

    En 2013, la dette publique atteindra 2080 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

    http://www.rischiocalcolato.it/2013/07/scenarieconomici-litalia-ha-pagato-3-100-miliardi-di-euro-di-interessi-fra-il-1980-e-il-2012.html

    Mardi 1er octobre 2013 :

    Italie : 40,1% des jeunes actifs italiens pointent au chômage.

    667.000 jeunes italiens, âgés de 15 à 24 ans et qui aimeraient travailler, étaient sans emploi au mois d’août selon les premières estimations de l’Institut national des statistiques italien.

    40,1% : voilà le taux de chômage des jeunes italiens pour le mois d’août 2013. L’Istat, l’Institut national des statistiques italien, publie ce mardi une estimation provisoire des chiffres du chômage qui correspond à une hausse de 5,5 points en un an.

    Plus globalement, d’après ces estimations provisoires de l’Istat, 12,2% des actifs italiens étaient au chômage en août, soit une augmentation de 0,1 point comparé au mois précédent et de 1,5 point sur un an.

    Le chômage est revenu au même niveau qu’en mai, un record depuis la création des statistiques mensuelles il y a 9 ans et trimestrielles en 1977.

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  37. brunoarf dit :

    Mercredi 2 octobre 2013 :

    Chômage en septembre 2013 :

    Espagne : 26,26 % de chômage.
    56,1 % de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans.

    Espagne : le chômage repart à la hausse en septembre.

    Le nombre de personnes inscrites au chômage en Espagne est reparti à la hausse en septembre après six mois de baisse, à 4,72 millions, affecté par la fin de saison estivale, a annoncé mercredi le ministère de l’Emploi.

    La quatrième économie de la zone euro, qui avait bien profité de l’embellie touristique, a enregistré sur le mois de septembre 25.572 demandeurs d’emploi en plus, tandis que le taux de chômage atteint 26,26% selon l’Institut national de la statistique (INE), qui utilise une méthode de calcul différente et sert de référence.

    Surtout, chez les jeunes de moins de 25 ans, le collectif le plus touché par le chômage avec un taux de 56,1%, la tendance reste à la hausse (+7,04%).

    http://www.boursorama.com/actualites/espagne-le-chomage-repart-a-la-hausse-en-septembre-9a1cee2c9f338e75a4922e5378f8a483

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  38. brunoarf dit :

    C’est l’anniversaire de la tragédie grecque.

    Le 4 octobre 2009, les élections législatives donnent une victoire au Parti Socialiste en Grèce.

    Le 6 octobre 2009, Georgios Papandréou devient Premier ministre.

    Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.

    En octobre 2009, toute la planète constate que la Grèce est en faillite. Mais les dirigeants européens ne veulent pas que la Grèce quitte l’Union Européenne, ni qu’elle retourne à sa monnaie nationale, la drachme.

    Les dirigeants européens décident de tout faire, et même de faire n’importe quoi, pour garder la Grèce dans l’Union Européenne. Alors que la Grèce est déjà surendettée, les dirigeants européens …

    … décident de lui prêter de l’argent, et donc ils la surendettent encore plus !

    D’octobre 2009 à octobre 2013, cette politique suicidaire a aggravé la catastrophe, partout en Europe.

    Les autres Etats européens n’avaient pas l’argent nécessaire aux soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce : ils ont dû emprunter des dizaines de milliards d’euros sur les marchés internationaux, pour pouvoir ensuite prêter cet argent à la Grèce et pour pouvoir créer des soi-disant fonds de « stabilité » (FESF, MES).

    Résultat : les soi-disant fonds de « stabilité » ne stabilisent rien du tout. Les Etats européens sont de plus en plus surendettés. Leur dette publique s’est emballée. Leur dette publique est devenue hors de contrôle.

    Quant à la Grèce, sa dette publique atteindra 176 % du PIB à la fin 2013.

    C’est comme un tourbillon qui nous entraîne tous vers le fond de l’océan : la Grèce, puis les Etats européens périphériques, les uns après les autres, sont en train de faire naufrage, et ils entraînent tous les autres Etats européens vers le fond de l’océan.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

    Cliquer pour accéder à 2-22072013-AP-FR.PDF

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  39. brunoarf dit :

    Le FMI vient de donner ses prévisions pour l’année 2014. La situation des pays industrialisés peut se résumer en quatre mots :

    ils sont en faillite.

    1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.

    2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

    3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB.

    4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB.

    6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

    7- Espagne : 99,1 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

    9- France : 94,8 % du PIB.

    Le FMI ne parle pas de la Belgique. En mars 2013, la dette publique de la Belgique était de 104,5 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à fm1302.pdf

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  40. brunoarf dit :

    Ce qui s’est passé à Chypre a été une expérience qui a été très révélatrice.

    Il y a quelques semaines, les dirigeants politiques ont volé l’argent des épargnants chypriotes : les dirigeants politiques étaient inquiets de savoir quelle allait être la réaction des épargnants.

    Le vol de l’épargne des Chypriotes était un test.

    Or les Chypriotes se sont laissé faire.

    Les Chypriotes se sont laissé voler leur épargne.

    Donc les dirigeants politiques des pays en faillite vont généraliser le vol de l’épargne.

    Et personne ne bougera.

    Ni les épargnants français, ni les autres.

    Quand un pays va devenir hyper-endetté, les dirigeants politiques de ce pays vont voler l’argent des épargnants, car ils ont vu que les épargnants préfèrent se laisser voler leur épargne plutôt que de se défendre contre le voleur.

    Voici la liste des pays qui vont voler les épargnants en 2014 :

    1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB en 2014.

    2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

    3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB.

    4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB.

    6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

    7- Espagne : 99,1 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

    9- France : 94,8 % du PIB.

    Le FMI ne parle pas de la Belgique. En mars 2013, la dette publique de la Belgique était de 104,5 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à fm1302.pdf

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    • winphobe dit :

      En 1993 la dette belge culminait à 138% du PIB et en 2007 elle était revenue à 84% du PIB, ce n’est pas pour autant qu’on a volé l’épargne des belges.

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      • brunoarf dit :

        En 1993, le stock de dette publique n’était pas aussi ahurissant.

        Mardi 15 octobre, vers 17h15 :

        Dette : la Maison Blanche rejette le nouveau plan de la Chambre.

        La Maison Blanche a rejeté mardi le nouveau plan des républicains de la Chambre des représentants sur un relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, l’assimilant à une demande de « rançon ».

        « Le président Barack Obama a dit et répété que les membres du Congrès n’avaient pas à exiger de rançon pour assumer leurs responsabilités fondamentales de voter un budget et de payer les factures du pays », a expliqué une porte-parole de la présidence, Amy Brundage, estimant que « malheureusement, c’est ce que fait la dernière proposition des Républicains de la Chambre ».

        http://www.boursorama.com/actualites/dette-la-maison-blanche-rejette-le-nouveau-plan-de-la-chambre-4490d0e80478e7b636935cb3974bc54e

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        • winphobe dit :

          « En 1993, le stock de dette publique n’était pas aussi ahurissant. »

          Allons donc ! La charge de la dette était d’environ 30 Mrd € sur indice 2011 contre environ 12 Mrd € actuellement .

          En ce qui concerne le feuilleton  » fiscal cliff US » vous ne trouvez pas que cela ressemble à un grand bluff du genre « frappe sur la Syrie « , histoire de plumer les pigeons.
          Vous verrez que in extremis il y aura une solution et si pas le congrès proposera une prolongation de 6 semaines.

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  41. brunoarf dit :

    1995 : la dette publique de la Belgique était l’équivalent de 282 milliards d’euros.

    Mars 2013 : la dette publique de la Belgique était de 394 milliards d’euros.

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    • winphobe dit :

      Que vous disais-je , Shutdown :Accord in extremis !
      Au fond quand vous ne pouvez argumenter votre attaque devient ad hominem.
      Désolé mais c’est vous qui avez commencé et voici comment je voie les doomsayers de tout poil et autre Cassandre !

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  42. brunoarf dit :

    Le problème de notre planète :

    Stocks en quantité limitée, MAIS population qui explose.

    Voilà.

    C’est ça, le problème.

    Par exemple : le pétrole est en quantité limitée, les métaux sont en quantité limitée, les terres fertiles sont en quantité limitée, etc, etc.

    MAIS la population mondiale explose :

    Evolution de la population mondiale, de 10 000 avant Jesus Christ jusqu’en 2000 :

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b7/Population_curve.svg

    Et après l’an 2000 ?

    Comment va évoluer la population mondiale jusqu’en 2050 ?

    Mercredi 1er octobre 2013 :

    La population mondiale avoisinera les dix milliards en 2050.

    La population mondiale atteindra 9,731 milliards d’habitants en 2050, selon une étude de l’Institut français d’études démographiques (INED) publiée mercredi.

    Avec 1,65 milliard d’habitants, l’Inde sera le pays le plus peuplé devant la Chine.

    Le cap des six milliards de Terriens avait été dépassé en 1999, et il aura fallu douze ans pour atteindre les sept milliards en 2011. En 2013, la population mondiale se monte à 7,141 milliards.

    Le taux de fécondité mondial est de 2,5 enfants par femme en 2013 – contre 5 en 1950 – avec de fortes disparités régionales selon l’étude, notamment entre les deux extrêmes que sont le Niger (7,6 enfants par femme) et la Bosnie-Herzégovine (1,2 enfant par femme).

    L’Afrique concentrera environ un quart de la population mondiale en 2050, affirme l’INED, qui prévoit que 2,435 milliards de personnes vivront sur le continent africain en 2050, plus du double du 1,1 milliard enregistré en 2013.

    Europe en déclin.

    Avec un indice de fécondité de 1,6 enfant par femme, l’Europe continentale sera la seule zone à connaître un recul de sa population, qui passera de 740 millions d’habitants en 2013 à 726 millions en 2050, d’après l’INED.

    Fin de citation.

    Conclusion :

    il n’y en aura pas pour tout le monde.

    Conclusion numéro 2 :

    La guerre a de beaux jours devant elle.

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  43. brunoarf dit :

    UE/Le budget européen menacé de cessation de paiement à la mi-novembre.

    La Commission européenne a demandé lundi au Parlement européen d’approuver en urgence un versement de 2,7 milliards d’euros supplémentaires pour le budget 2013 afin d’éviter à l’Union européenne de se retrouver en cessation de paiement à la mi-novembre.

    « J’ai été informé ce matin par les services du président de la Commission européenne du risque de cessation de paiement à la mi-novembre », a annoncé le président du Parlement européen Martin Schulz à l’ouverture de la session plénière à Strasbourg.

    « C’est une requête que je vous soumets », a-t-il expliqué. « J’ai demandé une réunion d’urgence de la commission des budgets mardi pour examiner le fonds de l’affaire et si une demande est soumise par le Conseil (qui représente les 28 Etats-membres de l’UE), un vote pourrait être organisé jeudi », a-t-il plaidé.

    Les chefs des groupes politiques ont accueilli très fraichement la demande de la Commission.

    « Il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire », a lancé le co-président des Verts Daniel Cohn-Bendit.

    « Vous n’allez pas me dire que la Commission européenne a découvert vendredi après-midi qu’elle n’avait plus d’argent. Quelqu’un se fout de notre gueule dans cette histoire », a-t-il accusé.

    Le chef du groupe du Parti Populaire Européen Joseph Daul s’est montré tout aussi sévère. « Qui nous dit que si nous approuvons ces 2,7 milliards d’euros le Conseil sera encore prêt à adopter les deux autres budgets rectificatifs de 3,9 milliards d’euros et de 400 millions d’euros ? », s’est interrogé M. Daul.

    Un bras de fer a été engagé entre les Etats-membres et le Parlement européen sur le budget de l’UE pour la période 2014-2020.

    Les députés européens ont conditionné leur approbation définitive de ce budget pluriannuel au déblocage par les Etats membres d’une somme de 3,9 milliards d’euros supplémentaires pour boucler les comptes de 2013.

    Un des points d’achoppement est une enveloppe de 400,5 millions d’euros au profit de l’Allemagne, de l’Autriche et de la République tchèque pour les dégâts occasionnés par les inondations de mai et juin, et au profit de la Roumanie pour les dégâts causés par les incendies qui ont ravagé ses forêts à l’été 2012.

    L’Allemagne et d’autres pays souhaitent que cette enveloppe soit incluse dans le cadre des 3,9 milliards d’euros, mais le Parlement n’est pas d’accord et demande que les quelque 400 millions proviennent de nouvelles dotations.

    En raison des divergences entre les Etats-membres et le Parlement, le vote du budget pluriannuel, prévu cette semaine, a été repoussé en novembre.

    http://www.romandie.com/news/n/UELe_budget_europeen_menace_de_cessation_de_paiement_a_la_mi_novembre32211020131930.asp

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  44. brunoarf dit :

    La vidéo dure presque 35 minutes, mais c’est une vidéo très importante :

    « Sans Lendemain »

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  45. brunoarf dit :

    Mercredi 23 octobre 2013 : Eurostat publie les chiffres de la dette publique du deuxième trimestre 2013.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, Chypre, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni sont en faillite.

    La dette publique de ces Etats atteint des sommes inimaginables.

    La question est donc :

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 316,969 milliards d’euros, soit 169,1 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2076,182 milliards d’euros, soit 133,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 214,801 milliards d’euros, soit 131,3 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,495 milliards d’euros, soit 125,7 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 397,851 milliards d’euros, soit 105 % du PIB.

    6- Chypre : dette publique de 16,906 milliards d’euros, soit 98,3 % du PIB.

    7- France : dette publique de 1912,205 milliards d’euros, soit 93,5 % du PIB.

    8- Espagne : dette publique de 943,410 milliards d’euros, soit 92,3 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1422,213 milliards de livres sterling, soit 89,6 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à 2-23102013-AP-FR.PDF

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  46. brunoarf dit :

    Chômage en septembre 2013 : catégories A, B, C, D, E :

    France métropolitaine :

    5 473 000 inscrits à Pôle Emploi.

    France entière (y compris l’outre-mer) :

    5 795 300 inscrits à Pôle Emploi.

    Variation sur un mois : + 1,4 %.

    Variation sur un an : + 6,8 %.

    Cliquer pour accéder à PI-Mensuelle_JMT751.pdf

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?

    – « Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    – « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

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  47. brunoarf dit :

    Jeudi 10 octobre 2013, le FMI publiait ses prévisions pour l’année 2014. Ces prévisions confirmaient que les grands pays industrialisés étaient en faillite.

    Mais 13 jours plus tard, le 23 octobre, Eurostat donnait les chiffres de la dette publique du deuxième trimestre 2013 : pour l’Italie, le Portugal, l’Irlande, les chiffres d’Eurostat explosent les prévisions du FMI.

    Prévisions du FMI pour l’année 2014 :

    1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.

    2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

    3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 133,3 % du PIB.

    4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 131,3 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 125,7 % du PIB.

    6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

    7- Espagne : 99,1 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

    9- France : 94,8 % du PIB.

    Le FMI ne parle pas de la Belgique. Fin juin 2013, la dette publique de la Belgique était de 105 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à fm1302.pdf

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  48. brunoarf dit :

    En Europe, les Etats sont hyper-endettés. Les dettes des Etats européens forment une gigantesque bulle qui va bientôt éclater.

    Et la dette privée ?

    Qu’en est-il de la dette privée ?

    En Europe, les ménages sont hyper-endettés, les entreprises sont hyper-endettées, et les banques sont en faillite.

    A propos de la dette des ménages et de la dette des entreprises, le Luxembourg remporte le championnat d’Europe de la dette privée.
    L’Irlande a la médaille d’argent.
    Chypre a la médaille de bronze.
    La France finit 14ème.

    Ces dettes privées forment une gigantesque bulle, encore une, qui va bientôt éclater.

    Depuis plusieurs années, l’économie des pays européens ne repose que sur … de la dette.

    Quand ces bulles éclateront, les pays européens vont connaître un effondrement économique et financier.

    1- Médaille d’or : Luxembourg : dette privée de 317,4 % du PIB (en 2006, c’était seulement 134,7 % du PIB).
    2- Médaille d’argent : Irlande : dette privée de 306,5 % du PIB (en 2001, c’était seulement 154,7 % du PIB).
    3- Médaille de bronze : Chypre : dette privée de 296,4 % du PIB (en 1999, c’était seulement 158,6 % du PIB).
    4- Danemark : 238,9 % du PIB.
    5- Portugal : 225 % du PIB.
    6- Pays-Bas : 221 % du PIB.
    7- Suède : 214,2 % du PIB.
    8- Espagne : 195,6 % du PIB.
    9- Royaume-Uni : 181,4 % du PIB.
    10- Finlande : 160,5 % du PIB.
    11- Malte : 155,4 % du PIB.
    12- Autriche : 147,5 % du PIB.
    13- Belgique : 146,4 % du PIB.
    14- France : 140,6 % du PIB (en 1999, c’était seulement 95,8 % du PIB).

    Source : Eurostat.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&init=1&language=fr&pcode=tipspd20&plugin=0

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  49. brunoarf dit :

    Depuis plusieurs années, l’économie des pays européens ne repose que sur … de la dette.

    De la dette des ménages. Et aussi de la dette des entreprises. Et aussi de la dette publique.

    Ces trois dettes forment de gigantesques bulles qui vont bientôt éclater.

    Quand ces bulles éclateront, les pays européens vont subir un effondrement économique et financier.

    En utilisant les chiffres d’Eurostat, nous pouvons additionner ces trois dettes :

    dette des ménages + dette des entreprises + dette publique.

    1- Médaille d’or : Irlande : dette totale de 432,2 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Chypre : dette totale de 394,7 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal : dette totale de 356,3 % du PIB.

    4- Luxembourg : dette totale de 340,5 % du PIB.

    5- Grèce : dette totale de 299,4 % du PIB.

    6- Pays-Bas : dette totale de 294,9 % du PIB.

    7- Royaume-Uni : dette totale de 291 % du PIB.

    8- Espagne : dette totale de 287,9 % du PIB.

    9- Danemark : dette totale de 284,7 % du PIB.

    10- Italie : dette totale de 260,1 % du PIB.

    11- Suède : dette totale de 255,1 % du PIB.

    12- Belgique : dette totale de 251,4 % du PIB.

    13- France : dette totale de 234,1 % du PIB.

    14- Malte : dette totale de 231,5 % du PIB.

    15- Autriche : dette totale de 222,6 % du PIB.

    16- Finlande : dette totale de 217,7 % du PIB.

    Source pour la dette des ménages et la dette des entreprises :

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&init=1&language=fr&pcode=tipspd20&plugin=0

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  50. brunoarf dit :

    Chômage en septembre 2013 :

    Grèce : 27,6 % de chômage.
    57,3 % de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans.

    Espagne : 26,6 % de chômage.
    56,5 % de chômage chez les jeunes de moins de 25 ans.

    Croatie : 17,2 % de chômage.
    52,8 % chez les jeunes.

    Chypre : 17,1 % de chômage.
    43,9 % chez les jeunes.

    Portugal : 16,3 % de chômage.
    36,9 % chez les jeunes.

    Slovaquie : 14 % de chômage.
    31,1 % chez les jeunes.

    Irlande : 13,6 % de chômage.
    28 % chez les jeunes.

    Italie : 12,5 % de chômage.
    40,4 % chez les jeunes.

    Un article à pleurer de rire :

    http://www.liberation.fr/economie/2012/12/10/hollande-la-crise-de-la-zone-euro-est-derriere-nous_866519

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  51. brunoarf dit :

    PricewaterhouseCoopers (exerçant sous la raison sociale de PwC) développe des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil. Dans un nouveau rapport alarmant, PwC étudie les actifs pourris que les banques européennes ont dans leurs livres.

    Selon lui, les banques européennes avaient dans leurs livres 514 milliards d’euros d’actifs pourris en 2008.

    Fin 2012, elles avaient dans leurs livres 1187 milliards d’euros d’actifs pourris, et ce chiffre va continuer à augmenter dans les années qui viennent !

    Selon PwC, le portefeuille de créances douteuses que les banques européennes devraient chercher à revendre ou à passer en pertes se monte à 2400 milliards d’euros !

    En clair :

    Les banques européennes sont en faillite.

    Les banques européennes sont des banques-zombies.

    Mardi 29 octobre 2013 :

    La valeur des prêts à risque des banques européennes a doublé en 4 ans pour atteindre 1.187 milliards d’euros.

    Le montant des prêts à risque des banques européennes a doublé entre 2008 et 2012, indique un rapport de PwC. L’aggravation enregistrée cette année, qui se monte à 100 milliards d’euros, a été principalement alimentée par les hausses enregistrées en Italie, en Grèce, en Espagne et en Irlande.

    Le rapport indique que les prêts à risque sont passés de 514 milliards d’euros en 2008 à 1.187 milliards d’euros à la fin de l’année 2012, et il prédit une hausse à l’avenir, compte tenu du « climat économique incertain ».

    Selon Richard Thompson de PwC, le rééquilibrage des bilans du secteur bancaire européen, qui doit passer par l’épuration de ces prêts défaillants, devrait encore prendre quelques années.

    Il estime que le portefeuille de créances douteuses que les banques devraient chercher à revendre ou à passer en pertes se monte à 2.400 milliards d’euros.

    http://www.express.be/business/fr/economy/la-valeur-des-prets-a-risque-des-banques-europeennes-a-double-en-4-ans-pour-atteindre-1187-milliards-deuros/197795.htm

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  52. brunoarf dit :

    Pour relancer l’économie réelle, Mario Draghi pensait avoir une idée géniale : le LTRO. En décembre 2011 et février 2012, la BCE a prêté 1018 milliards d’euros aux banques européennes. Durée : 3 ans. Taux d’intérêt : 1 %.

    Résultat : avec cet argent, les banques européennes ont massivement acheté des obligations d’État. Leurs achats ont augmenté de 26%, soit une augmentation de 550 milliards d’euros.

    Dans le même temps, les banques européennes ont réduit de 9 % leurs prêts aux entreprises privées ! Cela correspond à une baisse de 440 milliards d’euros !

    Depuis deux ans, les banques européennes ont de moins en moins financé l’économie réelle. Ces centaines de milliards d’euros de liquidités n’ont pas servi l’économie réelle. La dette des Etats européens a explosé. La dette des ménages a explosé. Le chômage en Europe a explosé.

    Le LTRO est un échec total.

    Mario Draghi est un neuneu.

    Mardi 5 novembre 2013 :

    Les banques européennes ont réduit de 9% leurs prêts aux entreprises en 2 ans.

    http://www.express.be/business/fr/economy/les-banques-europeennes-ont-reduit-de-9-leurs-prets-aux-entreprises-en-2-ans/198035.htm

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  53. brunoarf dit :

    A propos des « saignées » , lisez cet extrait de livre :

    L’Espagne a ainsi dépassé la France, qui avait répudié ses dettes en huit occasions entre 1500 et 1800. Comme les rois de France avaient pris l’habitude, lors des épisodes de défaut sur la dette extérieure, de mettre à mort les grands créanciers nationaux (une forme ancienne et radicale de restructuration de la dette), le peuple avait fini par appeler ces épisodes des « saignées » . L’abbé Terray, contrôleur général des finances du royaume de France de 1768 à 1774, assurait même que « la banqueroute était nécessaire une fois tous les siècles, afin de mettre l’Etat au pair » .

    « Cette fois, c’est différent », Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, édition Pearson, page 108.

    Dans les années qui viennent, les Etats occidentaux vont se déclarer en défaut de paiement, les uns après les autres.

    Ce sera le retour des « saignées » , dont parlent Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff.

    Lors de ces « saignées » , les créanciers ne seront pas décapités, ni brûlés vifs, ni écartelés.

    Lors de ces « saignées » , les détenteurs de dettes souveraines seront ruinés, tout simplement.

    Ce sera une période de chaos. Et les Etats occidentaux nationaliseront leurs banques privées pour un yen symbolique. Ou pour un dollar symbolique. Ou pour un euro symbolique. Ou pour une livre sterling symbolique.

    Dans quels Etats occidentaux vont avoir lieu toutes ces « saignées » ?

    Prévisions du FMI pour l’année 2014 :

    1- Japon : dette publique de 242,3 % du PIB.

    2- Grèce : dette publique de 174 % du PIB.

    3- Italie : dette publique de 133,1 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 133,3 % du PIB.

    4- Portugal : dette publique de 125,3 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 131,3 % du PIB.

    5- Irlande : dette publique de 121 % du PIB. Fin juin 2013, nous en sommes déjà à 125,7 % du PIB.

    6- Etats-Unis : 107,3 % du PIB.

    7- Espagne : 99,1 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : 95,3 % du PIB.

    9- France : 94,8 % du PIB.

    Le FMI ne parle pas de la Belgique. Fin juin 2013, la dette publique de la Belgique était de 105 % du PIB.

    Cliquer pour accéder à fm1302.pdf

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  54. brunoarf dit :

    Concrètement, comment vont se dérouler les « saignées » en Europe ?

    1- D’abord, une dizaine de pays européens vont se déclarer en défaut de paiement, les uns après les autres. Les gigantesques bulles obligataires européennes éclateront.

    2- L’éclatement de ces bulles obligataires va provoquer :

    – la disparition des retraites par capitalisation (massivement placées en obligations d’Etat)

    – la disparition de l’assurance-vie (massivement placée en obligations d’Etat)

    – la faillite des banques (massivement détentrices d’obligations d’Etat)

    – la faillite des sociétés d’assurances (massivement détentrices d’obligations d’Etat), etc, etc.

    3- Nous entrerons dans une période de chaos. Les Etats européens seront incapables de sauver de la faillite les banques européennes, contrairement à ce qui s’était passé en septembre 2008. Les Etats européens ne pourront que contempler le spectacle. Ils seront des spectateurs impuissants.

    4- La BCE injectera des centaines de milliards de liquidités, mais ce sera inefficace. Les banques arrêteront de prêter le moindre euro aux particuliers et aux entreprises privées. Les banques essaieront de sauver les meubles en replaçant aussitôt les crédits octroyés par la BCE dans leur compte de réserves auprès de la BCE.

    5- Les épargnants se précipiteront vers les distributeurs automatiques de billets, mais ils ne pourront pas retirer d’argent. Les guichets des banques seront fermés. Les sites internet des banques seront fermés eux-aussi.

    6- Les épargnants se tourneront vers leur Etat. Ils demanderont à leur Etat le remboursement de leur épargne (100 000 euros maximum, en théorie). Mais en pratique, les Etats européens seront incapables de rembourser l’épargne volatilisée des épargnants.

    7- Il y aura un effondrement des Bourses.

    8- Les banques européennes seront en faillite, la BCE sera en faillite. Les rentiers, les actionnaires, les épargnants et les retraités européens auront tout perdu. Ils seront en colère. Les foules en colère chercheront des boucs émissaires. Après le chaos financier, il y aura le chaos social et le chaos politique.

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  55. brunoarf dit :

    François Morin est agrégé, puis docteur d’Etat en sciences économiques. Il est professeur émérite de sciences économiques à l’université Toulouse 1.

    Il a été membre du Conseil général de la Banque de France, consultant international auprès de l’Organisation des Nations Unies, censeur de l’Institut régional du développement industriel, membre du Comité national des universités, administrateur d’Aérospatiale, membre du Conseil d’Analyse Economique.

    Le 6 septembre 2006, il avait publié un livre qui annonçait la crise des subprime : « Le nouveau mur de l’argent ; essai sur la finance globalisée ». Mais en septembre 2006, tout le monde s’en foutait. La presse n’en avait pas parlé.

    Sept ans plus tard, le 3 octobre 2013, il publie un livre qui annonce un énorme cataclysme financier : « La grande saignée ; contre le cataclysme financier à venir ».

    Dans ce livre, il écrit que les défauts de paiement des Etats européens vont provoquer la faillite des sociétés d’assurance et la faillite des banques européennes.

    Mais là encore, tout le monde s’en fout.

    François Morin : « Je pense que cette crise sera épouvantable. Elle va tout déstabiliser, avec les conséquences dramatiques que l’on peut imaginer. Il peut en sortir Roosevelt ou Hitler. C’est pour cela que mon dernier livre appelle à lutter «contre le cataclysme financier à venir». Dans cet univers dévasté, la nationalisation des banques sera le seul trait de lumière et permettra d’effacer une grande partie des dettes. Et, entre autres, d’envisager sérieusement le financement à long terme de la transition énergétique. »

    http://www.marianne.net/La-crise-qui-vient-sera-epouvantable_a233567.html

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  56. brunoarf dit :

    Andrew Huszar est un membre de Rutgers Business Schools, ancien gérant de Morgan Stanley. Entre 2009 et 2010, il a géré le programme de rachat d’obligations douteuses de 1 250 milliards de dollars de la Réserve Fédérale Américaine. A propos du Quantitative Easing (QE), il écrit que la banque centrale des Etats-Unis achète chaque mois 85 milliards de dollars d’obligations :

    – 45 milliards de dollars d’obligations de l’Etat US

    – 40 milliards de dollars de titres adossés à des crédits hypothécaires immobiliers.

    http://www.les-crises.fr/confessions-quantitative-easer/

    La Fed possède une machine à faire des bulles. La Fed souffle, souffle, souffle, et elle crée des bulles, notamment des gigantesques bulles obligataires.

    Il y a une gigantesque bulle obligataire aux Etats-Unis. La dette publique des Etats-Unis est de 17 140 milliards de dollars.

    Il y a des gigantesques bulles obligataires en Europe. La dette publique des 28 Etats de l’Union européenne est de 11 280 milliards d’euros, soit 15 166 milliards de dollars.

    Il y a une gigantesque bulle obligataire au Japon. Fin septembre 2013, la dette publique du Japon a atteint 1 011 200 milliards de yens, soit 10 300 milliards de dollars. D’après le FMI, en 2014, la dette publique du Japon sera de 242,3 % du PIB.

    Quand ces gigantesques bulles obligataires éclateront, tous ces pays connaîtront un effondrement économique et financier.

    Ce sera le temps des saignées.

    Le livre de l’année 2013 : « La grande saignée » de François Morin.

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