216 – Espace libre 2

Aujourd’hui 14 novembre, l' »espace libre 1″ commence à être fort encombré et donc lourd à charger.

De ce fait, j’ouvre l’espace libre 2 , avec les mêmes souhaits, c’est-à-dire une « règle » en trois commandements que je reprends sur le précédent:

– 20 lignes pour exposer un “objet”.
– UNE SEULE réponse/commentaire/réaction par intervenant de 8 lignes maximum .
– Donc PAS de dialogue , mais juste Action/Réactions Uniques

Voilà qui obligera chacun à une économie de sa Vérité !

A vous …

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
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314 commentaires pour 216 – Espace libre 2

  1. Catherine dit :

    Donc si je suis( suivre!) les prescriptions inscrites sur ce fronton, impossible de diffuser le feuilleton sur la dettocratie ici, ou ai-je une dérogation Cher Post-J??

    Merci

    Une dettocratienne qui procrastine parfois « d’y être », ça c’est pour Michel!

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  2. bart dit :

    Le rêve de Catherine

    Il était, en effet, prémonitoire,
    mais sa véritable interprétation, la voilà :

    le cheval = l’espace libre 1
    le sacrifice = elle a sacrifié cet espace par ses trop longs commentaires
    les iroquois = le maître des lieux
    leurs flèches qui l’ont atteinte = l’injonction des 20 lignes maximum
    elle a gagné un autre monde = un monde où il n’y a de dérogation pour personne = l’espace libre 2

    pas vrai ?? … 😉

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    • Catherine dit :

      C’est vrai Bart que mes commentaires sont trop longs, mais c’est que c’est difficile d’aller à l’essentiel de ce qu’on veut dire en peu de mots, en tout cas pour moi, disons que je ne suis pas encore capable de cela, mais je ne désespère, qui sait, à force de forger, l apprenti forgeron devient un forgeron, n’est ce pas?

      Les iroquois ont donc fait la paix avec moi puisqu’ils m’offrent un bout de leur tipi, alors je vais y aller sous le tipi et même que je vais commencer tout de suite!

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  3. Hadrien dit :

    Petit rébus:

    On relève en référence [53] à « Dette publique » sur Wikipedia, pour la zone euro, un renvoi documenté aux archives de la BCE:
    De 1995 à 2010, la masse monétaire M1 a cru d’environ 9% par an en moyenne, selon la BCE, alors que le PIB croissait en moyenne de 3,3% , toujours selon la BCE.
    L’inflation étant la différence, par définition en première approximation pour une économie fermée ou à l’équilibre global avec l’extérieur (ce dernier étant le cas de la zone euro), on en déduit qu’il y a près de 6% d’inflation annuelle moyenne, ce qui n’a jamais été l’inflation officiellement déclarée…(Et nous qui croyions que la loi de 1973 confiait la création monétaire aux banques pour ne pas que l’Etat exagère !)

    On peut vérifier, par ailleurs, à « BCE » sur ce même Wikipedia, que la BCE a pour tâche de maintenir, au sein de la zone euro, l’inflation annuelle « au dessous, mais à un niveau proche, de 2% sur le moyen terme ».

    Cherchez l’erreur…

    « L’inflation » est, toujours selon Wikipedia qui rapporte l’acceptation en vigueur:
    « la perte du pouvoir d’achat de la monnaie matérialisée matérialisée par une augmentation générale et durable des prix »
    … définition parfaitement informelle à laquelle on peut faire dire n’importe quoi !

    Wikipedia croit bon d’ajouter:
    « cette définition résulte d’une évolution du langage: jusque dans les années 1960, l’inflation désignait l’excés de moyens monétaires [masse] par rapport à l’offre [production] »
    Tu parles d’une évolution du langage: une des deux définitions est mesurable, l’autre pas ! S’agirait-il, encore une fois, d’une de ces entourloupes financières visant à manipuler la réalité de l’inflation monétaire… et du pouvoir d’achat qui en résulte ?

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    • A-J Holbecq dit :

      Hadrien
      Peut être faudrait-il tenir compte de la vitesse de circulation monétaire sur ces périodes.
      Néanmoins, et nous l’avions signalé dans « la dette publique… » pages 109 à 114 (2° édition) en citant F. de Witt et J-M Harribey, qui tous les deux expliquent cette croissance par l’inflation des actifs et non des biens de consommation (les seuls qui sont comptabilisés dans l’IPC) .

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      • Hadrien dit :

        Je vais essayer de ne pas trop sortir du cadre des lignes imposées pour m’expliquer ici, car je ne veux pas interférer dans le billet suivant… qui parle du même sujet.

        Bien que l’égalité MV = PY soit un classique, depuis Schumpeter qui l’appliquait à la consommation par la monnaie fiduciaire, je ne crois pas à sa validité générale.
        En effet, pour reprendre l’exemple des actifs boursiers, un trader en bourse peut changer de position tous les jours, parfois même plusieurs fois par jour sur un même actif. La vitesse V a donc une valeur si élevée que les prix devraient exploser en quelques jours (durant lesquels M et Y ne varient pas)

        L’explication est évidemment que l’actif n’est pas un service ou un produit consommable, et donc monnaie et actif se substituent l’un à l’autre à travers les transactions sans grand changement nominal.
        C’est d’ailleurs le cas de la bourse, sur la période considérée (1995-2010), qui en est aujourd’hui au même niveau (CAC 40) qu’il y a 15 ans, en euros actuels.

        Or, les grosses masses monétaires scripturales en circulation (CDS, actions, immobiliers, yatchs, etc.) sont bien connues pour être celles des actifs durables de ce type. Comment donc peut-on prétendre générale (cf Wikipedia) une formule qui ne leur convient pas ?

        Conclusion:
        Si l’on sépare le fiduciaire (1) et le scriptural (2), on a en variables moyennes:
        M1.V1 + M2.V2 = P1.Y1 + P2. Y2 = P.Y
        D’aprés ce qui vient d’être dit, les termes (1) sont dominants par rapport aux termes (2).
        Cela signifie donc que c’est dans l’achat de produits à forte facture scripturale que passe essentiellement l’augmentation annuelle de 9% de la masse monétaire. On a vu que ce ne sont pas les actifs à circulation rapide.
        Est-ce donc l’immobilier, les produits de grand luxe, les paradis fiscaux… ?

        Ça me semble, en tous cas, une question digne d’être élucidée.

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  4. Tétef dit :

    Ça serait pas plus simple et lisible d’ouvrir un vrai forum?

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  5. BA dit :

    Le Trésor espagnol a émis mardi pour 3,158 milliards d’euros de bons à 12 et 18 mois, à des taux d’intérêt en très forte hausse par rapport à la dernière opération similaire, souffrant d’un effet de contagion dans un climat de tension élevée en zone euro.

    L’Espagne a dû concéder un taux de 5,022 % pour les bons à 12 mois, et 5,159 % pour ceux à 18 mois, contre moins de 4 % dans les deux cas pour la dernière émission, le 18 octobre 2011, a annoncé la Banque d’Espagne.

    Le niveau atteint mardi est un record depuis 2000, selon les médias espagnols.

    Conclusion :

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.

    L’Espagne emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.

    L’Espagne va bientôt demander l’aide du FMI et de l’Union Européenne.

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  6. doddy dit :

    2 petits films sympas…
    avec de belles vues sur NY & London…

    http://minuit-1.blogspot.com/2011/06/la-crise-globale-et-systemique-t-elle.html

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  7. Catherine dit :

    La suite de la dettocratie, histoire de ne pas oublier ce qui est dit dans ce doc dont je redonne le lien, il y a tellement de liens Hellas, hellas, c’est de circonstance :), qu’on finit par les laisser passer sans même les écouter, mais je ne sais pas pourquoi, celui-ci me semble rudement important.

    Les deux premiers épisodes sont sur le billet 135 espaces libres, voici la suite dont j’essaie de reprendre le texte grosso modo.

    Nous en étions à Cuba, la plupart des exemples de dettes odieuses du 19 ième et début 20 ième siècle semble concerner les pays sous-développés du continent américain. Mais en fait, une super puissance naissante était mêlée à toutes ces renonciations, les Usa, et c’est cette même superpuissance qui a introduit la notion de dette odieuse au 21 ième sècle.

    En effet, en décembre 2002, la Maison Blanche se trouve au stade final des préparations pour l’invasion et l’occupation de l’Irak, avant l’attaque les hauts fonctionnaires américains se préparent pour la période qui suivra la chute de Saddam Hussein, le département d’état va être amené en effet, à gérer l’énorme dette de l’Irak et pour l’éviter, il va essayer de démontrer qu’il s’agit d’une dette odieuse.

    Il crée donc un groupe de travail secret. Ce groupe va proposer que le premier gouvernement provisoire déclare une cessation de paiement sous prétexte que le peuple irakien ne peut et ne doit pas payer la dette odieuse du régime.

    Tout est alors prêt pour l‘attaque, car il faut défendre le monde d’un grand danger qui le menace n’est-ce-pas, aussi, faut-il, n’écoutant que son courage, l’attaquer ce diable de pays, pour préserver le monde libre n’est-il pas et nous, de les écouter sans bouger !

    Eric Toussaint intervient alors dans le doc pour nous remettre en mémoire certaines choses. Rappelez-vous nous dit-il, en 2003, les Etats-Unis envahissent l’Irak, en mars 2003, et trois semaines plus tard, le secrétaire au trésor des USA, convoque ses collègues du G8 à Washington et leur dit tout de go. « La dette de Saddam Hussein est une dette odieuse . Le régime de Saddam est un régime dictatorial. Nous devons renoncer à récupérer cette dette odieuse. Le nouveau régime qui va venir en Irak doit être libéré du poids de cette dette »

    G Bush va confier à l‘ex-ministre des affaires étrangères , James Baker, le soin de convaincre les pays étrangers que la dette de l’Irak est odieuse. Celui-ci soutient que Saddam a gaspillé l’argent de son peuple pour construire des palais et acheter des armes.

    Les diplomates américains ont démontré que l’Irak devait des milliards de dollars à la France et la Russie pour l’achat de fusée Exocet et d’avions de combat Mirage F1 et Mig !!!

    La suite du feuilleton demain pour ne pas avoir d’indigestion !

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  8. Catherine dit :

    Avez-vous remarqué que lorsque le vent arrive de face il fait de nous des sourds, il faut qu’il arrive de côté pour que nous puissions retrouver l’usage de nos oreilles, c’est un peu comme la lumière qu’on ne saurait voir de face car elle nous aveugle, il faut qu’elle soit oblique ou tamisée pour qu’on puisse la recevoir, et le vent, le vent, le vent qui souffle, c’est jubilatoire!

    bon, ouais, j’vais me coucher!

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  9. Catherine dit :

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  10. à Catherine
    Ne vous laissez pas prendre par cette propagande systématique et répétée DEPUIS TROIS ANS. On peut effectivement raconter énormément de choses sur Goldman Sachs. Ce groupe ne gouverne pas le monde. C’est un leurre. Ce n’est pas en étant conseil de gouvernments et en émettant des titres que l’on gouverne l’ultra_féodal Supra_G20.
    Si ne c’est pas assez clair, posez moi des questions, à partir de ce qui suit. Cela devrait vous éclairer. Bonne lecture

    Les euros de l’EuroZone sont des hosties.
    Le système BRI (Banque des Règlements Internationaux, Bâle)
    est ce plant carnivore de 1930 qui a dégénéré, a muté, s’est ajouté de multiples machines infernales.
    Par son aura inexpliquable ou par habitude, il semble être devenu certitude d’éternité, symbole d’immortalité.

    Les fines rondelles d’euros seraient-elles autant de corps du Christ ?

    La foi tient la tête pour supporter le monde.
    Elle ses systèmes limbique et neocortical,
    Ici la foi c’est la croyance en l’infaillibilité de l’euro,
    alors que cette unité, dénuée de tout repère un peu stable, est très maladivement accouplé aux eurodevises et presque directement au dollar domestique …
    accouplement monstrueux par un entrelacs d’imbroglios dont personne ne semble vouloir accepter la description.
    Y aurait-il un mot d’ordre des Maîtres aux medias ?

    Ne parlons pas des eurodevises. Ne disons même si c’est important ou secondaire.
    Le mieux c’est de ne pas en parler du tout.

    N’avez-vous pas le sentiment que cela fait trois ans que ça dure ?
    Si vous en doutez relisez par exemple :
    le 8 janvier 2009 à 15:39 et ensuite
    Soyons patient.
    Voici un nouvel exposé
    L’Univers A.G.j.R. se compose d’un « Toit-du-Monde » et
    de « Quatre Piliers »     A.G.j.R.
    A: Adray.fr – G: GIOP.fr – j: JERU.fr (RefeR) – R: RUBAK.ORG (REMPARTER l’UBAK)

    Samedi 13 nov., après-midi et soirée, j’ai bavardé avec des indignés à Tête-Défense

    Au contact du concret, l’un des enseignements dégagés :
    Oublions un moment la Voie Sortie-de-Crise par le Haut, la Métamorphose.
    c.a.d. Oublions les trois premiers Piliers A.G.j.
    Dans l’immédiat restons en à la toute première nécessité :
    « REMPARTER l’UBAK« , l’existant cancéreux.
    La toute première étape demeure de véritablement saisir l’existant, le Présent,
    exactement comme il y a trois ans.
    Le phénomène subprime était une escroquerie, grave; c’est d’accord, néanmoins
    elle n’était pas l’ossature première du Mal dettocratique
    L’Ossature des monnaies BRI est bien plus parasite, structurelle, calamiteuse et pérenne.


    Synthèse_R (Rubak.org) – Résumé et Conclusion en 30 points

    Les 30 points sont numérotés — Rubak 1 à Rubak 30 —
    Si vous avez une observation ou question n’hésitez pas.

    Ensuite, il m’est venu à l’esprit ceci :


    1-Partis_politiques-TINA-Indignes-WeAre99%25-TIOA.htm

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    • Catherine dit :

      Merci François, je vais m’y atteler dès que je peux.

      Je pense aussi que Goldman sachs a sans conteste des responsabilités énormes, personne ne saurait le contester, mais qu’il ne saurait à lui seul porter le poids de l’infamie du monde.

      C’est une figure un peu abstraite bien qu’elle se vive de façon très concrète dans notre quotidien, mais une figure qui se forme grâce à la concentration d’efforts qui se concentrent justement sur les phénomènes du vécu qui passe à travers lui, mais ce vécu a été rendu possible par d’autres figures, et ce sont ces connexions là qui rendent compte de sa manifestation possible, si elles n’existaient pas ces connexions, GM n’aurait pu se déployer comme il le fait.

      Aussi, il se peut que je me trompe, mais j’ai besoin de me tromper pour le savoir, pour avancer, ensuite mon terrain sera un peu défriché, peut-être ou peut-être pas, en tout cas, je continue à aller y voir de cette descente dans nos enfers qui sont nos propres enfer-mements.

      Pour refermer ce petit message sur une note un peu plus en joie, j’ai discuté hier avec un vrai Seigneur en guenille. Un gars qui se retrouve en psy pour avoir volé les boîtes jaunes de Bernadette et les avoir distribuées aux malheureux. Non content de cela, il en a rajouté en allant « cueillir » sans dédommagement aucun des mascaras, des rouges à lèvres dans la pharmacie de sa ville, pour les offrir à des femmes sans revenus mais qui n’en sont pas revenues de tant d’offrandes. Mais c’est pas bien de faire ça, hein, c’est pas normal, ça relève d’un traitement antipsychotique. Cet homme existe alors tout est possible, les rêves peuvent possiblement se matérialiser si nous faisons attention, très attention de ne pas les tuer!

      J’y retourne, belle journée!

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    • Opps59 dit :

      Soyons exact François , la fait que certains croient que Goldman Sachs gouverne le monde n’est pas un leurre (ce qui supposerait une intention) , mais une illusion que se construisent méticuleusement ceux qui cherchent une sorte de point central à partir duquel ils pensent que le mal vient.
      Un peu comme l’envers de la pierre philosophale , on cherche la paradigme fondateur, la matrice que l’on croit susceptible de Tout changer
      Ainsi, -sans offenser les animateurs de notre site- , d’autres s’imagineront -parce qu’il ont effectivement mieux compris que Jorion la création monétaire-, que le matrice monétaire règlera les choses (où bien que la disparition de l’intérêt rendra les rapports sociaux magiquement normalisés).
      Le petit problème est que le mal se déplace et qu’il va toujours se loger dans le petit coin le plus productif. Le mal est en réseau, et utilise nos réseaux . Et de plus, bien sûr, le mal c’est l’envers de nous même, la partie cachée, une part de la vérité de nous même qu’on ne veut pas voir.
      Ceci dit, G.S. est une force de nuisance en ce sens qu’elle spécule avec des moyens considérables dans les directions où il y a du profit à faire , mais sans s’occuper de la direction en elle même. Il me semble.

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      • Catherine dit :

        100% ok avec ce que tu dis là Oppossum, je reprends pour venir renforcer ton propos.

         » Le petit problème est que le mal se déplace et qu’il va toujours se loger dans le petit coin le plus productif. Le mal est en réseau, et utilise nos réseaux . Et de plus, bien sûr, le mal c’est l’envers de nous même, la partie cachée, une part de la vérité de nous même qu’on ne veut pas voir »

        Oui, oh que oui que c’est juste de le dire ainsi car si nous cherchons un responsable et un seul, nous allons pouvoir le chercher longtemps, car nous n’allons jamais le trouver.

        Car un phénomène quel qu’il soit est toujours, toujours ou alors prouvez-moi le contraire et je reverrai ma copie, toujours le fait d’une interaction avec un tiers quel que soit le tiers, sinon rien n’existe.

        La réalité est comme un tissage composé de fils multicolores et protéiformes qui se croisent, se combinent, se superposent et qui finissent par offrir une trame sur laquelle se pose l’instant présent c’est à dire CE QUI EST.

        Mais pas non plus quelque chose de fermé, non, quelque chose d’une structure construite en cet instant T, c’est vrai, mais qui contient en lui, en son germe, une magnifique ouverture possible vers autre chose que lui si peu que nous le voulions assez, et c’est ce possible qu’il nous revient de mettre en oeuvre, nous en avons le devoir.

        Le vouloir assez, car tout est question de désir, c’est à dire de manque, ça veut dire constater l’infamie d’aujourdhui et souhaiter, désirer autre qu’elle. Cela veut donc dire passer par l’épreuve de la réalité, ne pas l’édulcorer sous prétexte que ça fait mal de voir le mal, ne pas non plus la majorer plus qu’elle n’est, non. Non, en prendre la juste mesure de cette ignominie, c’est à dire descendre dans les abîmes, ceux de la communauté mais aussi les nôtres, et alors ça semble être une descente, mais ce n’est qu’une apparence, car derrière elle monte en conscience des pans entiers de choses, de liens que nous n’avions pas vus, pas sentis, pas touchés, pas goûtés, et dès lors cette descente d’apparence est en réalité une vraie montée en conscience.

        C’est ce que je nous souhaite à tous les uns d’ici qui constituent déjà un morceau de collectivité.

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        • Opps' dit :

          Que nous soyons d’accord parfois , oui c’est vrai , chère Catherine !
          Ceci dit, (j’ai une maladie de la contradiction) , parfois il faut simplifier et être simpliste sinon on reste paralysé . A ce moment là il faut analyser méticuleusement ce à quoi on renonce et les risques.
          Belle journée !

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        • Catherine dit :

          Ben, oui, ou tout simple ou tout compliqué dans l’analyse méticuleuse, pour arriver au fameux mi-lieu de l’équilibre toujours à construire, toujours hypothétique, toujours à remettre sur l’ouvrage!

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  11. Des rouges-gorges à barbes grises
    chantent entre les neurones cérébraux
    Ils font des ourlets aux méandres monetaro-sociétales.
    La logique des 30 points Synthèse_R y est interdite.

    Trois ans se sont écoulés depuis 2008.
    Collées à leurs habitudes et fascinations,
    les préjugés des chefs de parti assistés
    restent collés à la répétition des gouvernements précédents.
    Aucune idée hors norme ne semble pouvoir émerger.
    Pire: Incapacité à dire aux français le Réel tel qu’il est.
    Après trois ans. C’est insensé.
    Maintenant je m’adresse aux futurs chercheurs de 2111 en sociologie, psycho, histore.
    Surtout évitez de dire à vos contemporains de 2111 qu’il existerait une rationnalité quelconque
    dans un cerveau humain qui aborde une question d’économie collective ou
    ou un thème abusivement rangé dans un manuel de «  » »sciences » » » humaines ou «  » »sciences » » » politiques.
    Déjà observer le réel pour dégager une représentation des fondamentaux semble tâche herculéenne.
    N’est-ce pas à peine croyable ?
    Quel envers du monde pourrait mettre les choses à leur place ?

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  12. à Opps 10:44 (17 nov. ci-dessus) puis Catherine 14:02
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
    LEURRE
    ( le sens de ce mot ne m’était pas inconnu en le choississant)

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  13. Mettre Goldman Sachs au sommet de la ploutocratie supra_G20 est erroné.
    Pour celle-ci c’est un leurre.
    Contentons-nous d’un premier exemple : les eurodevises (24.000 milliards €$), c.a.d. notamment
    -1- le fixing (cotation) des taux Libor
           
    http://www.rubak.org/B1-Manoeuvres-sur-taux-et-swaps.htm
    -2- la tenue de la Comptabilité mondiale des eurodevises (€$, €Y, €£, €€, €chf, …) incontrôlables par le G20.

    Déjà pour le « 1 » Goldman Sachs n’est pas même un prête-nom;
    il n’est pas au pool Libor sélectionné par le ShadowLeader of BBA (British Bankers Association)
    Les membres du pool ont-ils besoin de se mettre autour d’une table pour fixer le min-max du jour ?
    Non.
    Comme dans toute meute ou horde (hyènes, loups, huns, etc.)
    chaque co-racketteur de rang_2 connait
    (1)le grand chef délégué au sommet du jeu, et
    (2) les noms du (des) préféré(s) près de lui pour çi ou ça.

    Par contre une part des ruses de la stratégie guerrière lui échappe
    car le co-racketteur de rang 2 n’est présent que sur un nien moindre nombre de « théâtres » hautement stratégiques
    ( sources monetaro-bancaires de fonds, créations ex-nihilo, offset, maîtrises de garanties, insights, special vehicles, darkpools, ,..)

    Que passe t-il, par exemple
    quand les sources de fonds viennent
    à manquer au renouvellement d’échéances ?

    Que dire de Marc Roche, l’auteur de « La Banque«  ?
    Déjà, au départ de son examen il était enfumé comme tout le monde; il lit la presse.
    Ensuite, son enquête à base d’articles et d’interviews l’a laissé dans l’erreur.
    Des personnes en City-of-London Corp pourraient dire s’il a été manipulé de surcroit.

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    • Catherine dit :

      Ben, je sais bien François, moi, Marc Roche j’ignorais encore son existence jusqu’à hier soir, mais dites-moi, comment pouvons-nous faire pour appuyer ce que nous dit notre vécu, autrement qu’en le confrontant à celui des autres?

      Personne n’échappe à l’enfumage François et même pas vous, car pour décrire avec le plus de justesse ce qui EST là, maintenant, tout de suite, présentement sous nos yeux, dans nos oreilles etc etc, et savoir le comment et le pourquoi, il faudrait connaître autant qu’il est possible les relations entre les nombreux aspects de notre existence et ce n’est pas le cas même si on se relève les manches, qu’on se couche tard et qu’on se lève tôt.Il manquera toujours quelque chose, ce ne sera jamais complet, jamais adéquat à 100% il y aura toujours un peu de fumée car nous sommes ainsi fait et c’est tant mieux je trouve, ça laisse une part de miss stère( le bois en relation avec mon âme indienne) !!!

      Maintenant, la différence elle se fait sur la question de degré d’enfumage, il y en a plus ou moins.

      Si vous pouviez envoyer des messages plus clairs moi j’avoue que ça m’arrangerait bien car je suis loin de tout comprendre, or, je suppose que vous devez savoir beaucoup plus de choses que moi et j’aimerais bien pouvoir en profiter.

      Merci François.

      Je vous répondrai la semaine prochaine, là je fais une fenêtre thérapeutique comme ils disent dans certains endroits quand ils arrêtent un traitement!

      Bonne soirée à vous.

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      • sonia dit :

        A propos des indiens…

        Il est d’usage d’appeler « Iroquois » ( « serpent venimeux », en dialecte amérindien algonquin) six tribus unies en une ligue : Mohawk, Oneida, Onondaga, Cayuga, Seneca, Tuscarora.

        On appelle « Iroquoiens » (angl. « Iroquoian » ) les autres amérindiens » : Hurons, Sioux, Algonquins, Mandans,
        Cherokee, Delawares, Neutres etc…

        Il est généralement admis qu’il s’agit de peuples asiatiques qui ont traversé le détroit de Béring à l’époque de la dernière glaciation ( 20.000 ans avant J.-C.) pour s’établir sur le continent américain.

        Un stéréotype, celui du bon sauvage, encore bien ancré dans les imaginations, attribue à ces peuples des vertus angéliques…

        Ils appréciaient, en effet, la sagesse de leurs anciens, avaient une culture et des savoirs, mais à part cela, la réalité était bien différente de cette image…
        Ils se faisaient la guerre sans arrêt, pour des motifs des plus divers : de territoire, de pillage, de vengeance, pour enlever des femmes ou, simplement, pour montrer leur courage….
        Ainsi les Senecas étaient les ennemis traditionnels des Cherokees, les Sioux massacraient les Mandans, les Apaches s’attaquaient aux Pueblos…

        De leurs raids chez l’ennemi, ils ramenaient des prisonniers qui étaient ensuite traités pire que les chiens et torturés dans le cadre de rituels spécifiques auxquels participait toute la tribu. Chez les Apaches, par exemple, on leur arrachait les ongles ou la langue. Ailleurs, ils étaient décapités vifs. Des parties de leurs corps étaient gardés comme trophées (coeur, doigt, scalp…). Des repas cannibales étaient organisés, où les guerriers mangeaient les organes des vaincus.
        En algonquin, le mot « mohawk » signifie « mangeur d’hommes ».

        Des tribus d’Amérique du Sud (les Jivaros) pratiquaient la réduction des têtes des prisonniers tués, croyant qu’on pouvait ainsi empêcher les esprits de ces derniers de se venger.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%AAte_r%C3%A9duite

        Bien qu’ayant été tous victimes de la répression des blancs, aujourd’hui même des hostilités demeurent entre ces tribus…

        http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201002/04/01-946126-si-vous-netes-pas-mohawk-dehors-tous.php

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      • sonia dit :

        Pour plus d’infos :

        Les sacrifices humains chez les Aztèques

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacrifice_humain_chez_les_Azt%C3%A8ques

        Les méthodes :

        – par cardiectomie (excision du cœur)
        – par le combat (sacrifice gladiatorial )
        – par éviscération
        – par crémation
        – par pendaison
        – à coups de flèches ou de javelines
        – par chute dans le vide
        – par enfouissement vivant (parfois dans une salle dont on faisait s’écrouler le toit)
        – par coups de la tête contre un rocher
        – par écrasement dans un filet
        – par noyade
        – par décapitation
        – par dépeçage
        – par lapidation
        – par écorchement

        « La principale fonction des sacrifices humains aztèques, avancée par une majorité des sources, était d’ordre religieux. .

        Les sacrifices avaient en autre une fonction politique : l’élimination des opposants et le maintien de l’ordre par la terreur. En effet, l’Empire aztèque étant perpétuellement agité par les révoltes des cités tributaires, la répression de celles-ci donnait lieu au sacrifice d’une partie de la population révoltée. Les grandes cérémonies exceptionnelles, où un très grand nombre de victimes étaient sacrifiées, servaient également à impressionner et terroriser les populations sous domination aztèque, qui étaient invitées, avec leurs dirigeants, à assister au sacrifice de milliers de prisonniers et d’esclaves. »

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        • Catherine dit :

          Moi c’est la flèche que j’ai reçue, et dans le dos en plus, que j’ai offert de surcroît sans même qu’on me le demande, en fait je suis là sans être là Sonia, y’a une dimension de moi qui est redevenue poussière…d’étoile j’espère!

          Mais si c’est pour le religieux, le « religere », celui qui unit, alors c’est ok, je consens à ce sacrifice humain, faire le sacré n’est ce pas séparer???

          La conscience se pose sur la différence et faire le sacré, le sacrifice, n’est ce pas un peu cela, faire la différence, mais là encore, il y a le fond et la forme et la forme est au service du fond, elle est plus précieuse que tout la forme Sonia, aussi il faut y veiller, la chérir comme un enfant faible qui a besoin de davantage d’attentions que le fond qui ne passera que si la forme est adéquate, c’est un peu la maîtresse de cérémonie la forme, d’elle dépend la vie ou la mort du fond et moi je suis morte Sonia, alors allez savoir ce que ça veut dire?

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  14. Catherine dit :

    J’ai comme pas trop envie mais je continue quand même, même si personne ne lit, au moins je le fais pour moi. Toujours la dettocratie et cet argumentaire de l’odieuse dette qui pourrait donner des idées aux politiques ( Bruno, pourquoi ne pas suggérer cette idée à Marine LP, sa réponse vous orientera déjà sur ses intentions véritables et nous aussi par la même occasion ça nous orientera!) idées à faire germer aussi et surtout dans la tête des quidams de base comme vous comme moi et tout le toutim.

    Je continue donc…pour reprendre le fil reprendre plus haut, je ne fais plus de transition car ça me mène trop loin, les rêves, les indiens, etc,ça alourdit un peu la sauce au lieu de l’alléger!

    Le comportement de Saddam Hussein pour ce qui est de ce qui lui est reproché n’est guère bien différent des reproches que l’on pourrait adresser à de nombreux dirigeants de l’Ouest. Les palais sont pour le monde arabe ce que sont les Jeux Olympiques pour les grecs par exemple, une démonstration d’hégémonie économique et géopolitique. Bref au bout de tout cela, la diplomatie a démontré que la dette irakienne était odieuse et que le peuple irakien ne devait pas la payer. Mais du coup Washington prit conscience d’ouvrir les outres d’Eole ! La notion de dette odieuse va donc être légitimée par cette super puissance, mais cette dernière va préférer cacher l’affaire sous le tapis, la glisser subrepticement, furtivement à bas bruit, histoire de ne pas faire d’émules.

    En aviez-vous entendu parler, vous, de cette dette odieuse qui s’était envolée ? Moi, non.

    Finalement nous rapporte Eric Toussaint les autres pays ont dit ok, on supprime 80% de la dette irakienne mais svp n’utilisez pas officiellement la notion de dette odieuse parce que si on utilise cette notion, d’autres pays vont faire appel à la jurisprudence, il s’agit d’éviter une contagion, une extension de la notion de dette odieuse, elle ne doit servir que certains intérêts mais pas tous les intéressés.

    Les USA vont donc continuer d’aider l’Irak à radier ses obligations. Cependant à Washington, plus personne ne veut entendre prononcer les mots de dette odieuse.

    L’Irak réussit donc à radier une grande partie de sa dette soutenu par un empire.

    Mais un autre pays a décidé de se tenir seul sur ses jambes et d’affronter le FMI, oui, je dis bien, d’affronter le Fmi et tous ses grands prêteurs. Il a réussi à démontrer que sa dette était non seulement odieuse mais aussi illégale et anticonstitutionnelle.

    Et de quel pays s’agit-il ?

    Il s’agit de l’Equateur.

    Et voilà ce que dit Monsieur Corréa, président équatorien: » Nous avons des engagements nationaux urgents, nous allons les satisfaire AVANT nos engagements internationaux. Au moment opportun, nous les respecterons mais notre priorité est claire. D’abord LA VIE et ensuite la dette. »

    J’arrête là pour ce soir,car il faut l’imprimer cette phrase, l’engrammer dans nos cortex et nos systèmes limbiques car elle vaut son pesant d’or.

    La vie et ensuite la dette!

    Là où dans nos pays les intérêts omnivores des phynanciers salaces prévalent sur ceux des hommes, c’est vraiment de toute urgence qu’il faut poser les priorités car tout est question de priorité justement, de hiérarchisation, ça permet alors de glisser le curseur sur la valorisation que l’on valorise prioritairement, à savoir l’humain ou l’argent, mais nul ne saurait être guidé par deux maîtres!

    Je fais relâche, les guichets ouvriront la semaine prochaine, histoire de laisser décanter et d’intégrer tout ça, et si ça m’intéresse encore assez alors, j’enfourcherai mon cheval, non pas celui que j’ai tué, vous savez bien, l’autre !

    Je te rends ton bonjour Michel et te souhaite une soirée aussi belle que ta pugnacité à vouloir libérer les espaces encombrés!

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  15. à : Catherine,
    Objet: Arrière-plan du thème « dette odieuse »
    En ref: Fin de votre commentaire du 17 nov à 20:43. M. Corréa, président Ecuador
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

    Evaluer les Scénarios Politiques — PA, PB, PC — portant sur les catégories de créanciers ayant contribué aux ‘X’ formes de dettes de la France (avec/sans indexation au LIBOR) est une mission d’analyse réclmant plusieurs tâches :
    [A] Définitions (requises pour l’examen) portant sur les finalités et spécifications d’audit
    [B] Audit par qui ? l’un des Big_Four (comme d’hab) ? Comment ?     Quel cahier des charges ?
    [C] Description des Classes de créanciers, dont les maîtres du LIBOR et
    leurs vassaux directs en offshore (hedge funds, Special Vehicles,..)
    [D] Description des formes de bons du Trésor ( Eurobonds, …),
    [E] Réflexions sur les Echéances en 2012 de la Dette de la France [AFT]
    [F] Définition des Scénarios Politiques PA, PB, PC
    [G] Récits des scénarios en 2012 concernant les positions à l’égard des échéances « E » pour certains mix « Formes de bons et classes de créanciers »
    [H] Hierarchisation en vue de deux synthèses,
        – l’une d’une page (« Steering ») et
        – l’autre maximum de 7-à-10 pages (« Management »)
    [i] Pesées des « Menaces et Opportunités » dont « Avantages et Inconvénients »
    [J] Résumé des risques et Conclusion « projet de décision »

    Cela ne peut pas être conduit dans un coin du n°216 « Espace Libre »

    Il faudrait un
    n°218 « AUDIT des ECHEANCES EN 2012 de la DETTE de la FRANCE (AFT)  »

    Sur le même sujet « Audit de la Dette »,
    la pétition ATTAC est très mal formulée et inopérante.
    Sous sa forme récente, primaire et partisane, elle ne peut conduire qu’à une impasse.
    Peut-être est-ce son but ?
    – Décourager un peu plus les bonnes volontés.
    – Ramener le plus grand nombre de moutons bêlants au bercail TINA THERE IS NO ALTERNATIVE.

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  16. sonia dit :

    Décidément, tir croisé, ces derniers jours, de toute la presse anglo-sax contre Merkel…

    Après avoir inventorié, dans un article de ce jour, tous les maux que sa position peut créer, The Economist ( reconnu pour la qualité de ses analyses, dixit Wiki !! )
    termine par une dernière cartouche sous forme de boule puante :

    « Teutonic rigidity will wreck the European project. »

    http://www.economist.com/node/21538755

    Ce n’est pas une analyse, ça, c’est de l’intimidation voire de la diabolisation.
    Qui derrière est à ce point dérangé par le refus du QE, irrité par la TTC et la réglementation des emprunts d’Etat, par un euro qui résiste ?

    Difficile de connaître les tréfonds de ces affaires…
    (quand on n’est pas un tandem distingué qui tous les jours sur un blog célèbre veut vous faire croire qu’il est dans le secret des dieux…)

    En tout cas, il y en a, parmi les commentateurs qui ne sont pas des moutons, ce qui est assez rassurant…

    « …j’ai le sentiment, dit quelqu’un, que les allemands ont vu cette arnaque dirigée par New-York et Londres pour ce qu’elle est vraiment : l’empereur sans vêtements, ils sont déterminés à pousser vers la sortie cette escroquerie du capitalisme financier appelée « marchés » qui a imprimé à toute la société son esprit étroit et cupide pour conduire vers une économie réelle durable… »

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  17. chris06 dit :

    De toutes façons, a mon avis, y a pas photo,, l’Allemagne va devoir accepter de mettre en place une chambre de compensation interne (CCI).

    De deux choses l’une, soit on garde l’euro, monnaie unique à la zone euro et il faut mettre en place une CCI, soit on revient aux monnaies nationales.

    Qu’est ce qu’une CCI?

    C’est un machin comptable qui calcule les flux correctionnels, autrement dit, une chambre de compensation interne qui corrige les déséquilibres des balances de paiement entre les états membres.

    Si on partage une monnaie unique, il ne peut y avoir certains états membres qui accumulent sur le long terme des surplus de balance de paiement vis à vis des autres membres et d’autres états membres qui accumulent sur le long terme des déficits vis à vis des autres états membres. Sinon cela signifie que certains états membres s’enrichissent aux dépends des autres. Ceci conduirait irrémédiablement à l’abandon d’une telle union par les états lésés.

    Depuis l’introduction de l’euro, il y a principalement un pays membre qui accumule des surplus de balance de paiement vis a vis des autres membres de la zone, c’est l’Allemagne. Plus de mille milliards d’euros depuis dix ans. Surplus accumulé qui se retrouve principalement en déficits accumulés où? Ben Grèce, Portugal, Irlande, Espagne, Italie, France, comme par hasard les six pays dont les taux d’intérêts explosent vis à vis de l’Allemagne.

    Cela ne peut évidemment plus durer. Normalement ce sont les taux de changes entre monnaies qui corrigent sur le long terme les déséquilibres des échanges entre nations. Vu que ce mécanisme n’existe plus, il ne peut y avoir de tels déséquilibres sur le long terme, donc il faut que les états en surplus en transfèrent un partie vers ceux en déficit pour corriger ces déséquilibres.

    Ceci peut être fait automatiquement, il suffit de prendre les balances de paiements entre états membres et calculer les compensations nécessaires entre états pour qu’elles soient toutes en équilibre.

    Quelle forme doivent prendre de telles compensations? Il y a plusieurs options, l’une d’elle c’est via les taux d’intérêts : si on partage tous les mêmes, ceux de l’Allemagne monteront, ceux des pays en déficits baisseront de manière à égaler en valeur les transferts de balance de paiements nécessaires.

    A mon avis le QE que demandent les marchés ne peut être la solution à long terme puisque le problème n’est pas celui d’un déséquilibre entre la zone euro et le reste du monde (notre balance vis à vis du reste du monde est en équilibre) mais celui d’un déséquilibre interne à la zone euro. Le seul moyen de le résoudre c’est via une chanbre de compensation interne.

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    • chris06 dit :

      ce commentaire était en réponse à Sonia

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    • Opps' dit :

      Bonjour Chris
      Je ne comprends pas clairement comment opère la chambre de compensation s’il n’y a pas une mise de départ de la part de tous les membres .

      Et ton option : « Il y a plusieurs options, l’une d’elle c’est via les taux d’intérêts : si on partage tous les mêmes, ceux de l’Allemagne monteront, ceux des pays en déficits baisseront de manière à égaler en valeur les transferts de balance de paiements nécessaires » …
      n’est pas explicite
      Il y a plusieurs taux donc ?
      A + , merci !

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      • chris06 dit :

        ce que je voulais dire, et c’est vrai que c’était mal explicité, c’est q’un moyen de rééquilibrer les balances de paiement était que l’Allemagne paie les mêmes taux d’intérêt que le reste (euro-bonds).

        Une autre moyen de compenser les déséquilibres des balances de paiement c’est que l’Allemagne (investisseurs publics et privés) réinvestisse une partie de son surplus dans les pays desquels elle les tire.

        Il faudrait combiner les deux, ce que la crise de l’euro dévoile c’est qu’il n’est plus possible de laisser les déséquilibres des balances de paiement internes à la zone euro s’amplifier, or rien que par des taux d’intérêts divergents ces déséquilibres ne peuvent que s’amplifier. Donc sans mécanisme de compensation (voir plus haut) l’explosion de l’union monétaire est pour très bientôt.

        Le QE par la BCE permet de gagner du temps en arrêtant la divergence des taux d’intérêts, mais d’une part ce n’est pas une solution à long terme car il ne rééquilibre pas les balances de paiement, d’autre part il s’agit d’un transfert de valeur ajoutée du travail vers le capital qui empire encore plus le phénomène de concentration de richesse à l’oeuvre depuis les années 80.

        Donc il est urgent de mettre en place un véritable mécanisme de compensation.

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  18. fais ce que je dis... dit :

    Lu sur le site OWNI,
    un commentaire à propos d’un article de Jorion

    Jurgen, le 24 août 2011

    Alors, pour la petite histoire, nous avons eu quelques “interactions” aujourd’hui avec M. Jorion, concernant son livre, l’article OWNI et son blog.

    Tout au long de la journée, bon nombre de personnes, dont moi-même, avons soulevé un nombre de questions
    et contradictions par rapport au livre, tout comme par rapport à son action et ses propos.

    Nous avons soulevé, entre autres, sous forme de questionnement, les choses suivantes :

    – Pourquoi un bouton PayPal dans son site, alors que des alternatives comme Flattr existent ?
    – Pourquoi ne pas également publier le livre sous forme de PDF ou de site comprenant la version intégrale gratuitement ? (pratique courante chez les personnes traitant de ce sujet).
    – Pourquoi vendre via Amazon ?
    – Est-ce que les/ou une partie des bénéfices sera rétrocédée à ces/des mouvements ?
    – Quelle est sa position personnelle concernant tout cela, car ce n’est pas clair. Revendiquer l’un et faire l’autre ?
    – Dénoncer et en même temps participer, soutenir activement ?
    Etc…

    Tout ce que M. Jorion a trouvé de mieux à faire, c’est d’effacer l’intégralité de ces commentaires et questions.
    Puis de faire suivre une “réponse” puérile par email, sans répondre aux points soulevés.
    Oui, nos questions étaient de l’ordre de la participation économique, et ceci semble l’avoir dérangé.
    Il semblerait que M. Jorion peut critiquer les façons que les autres ont de faire et de gérer leur négoce, mais qu’il supporte fort mal la moindre question concernant sa manière d’agir.

    La guerre civile numérique de M. Jorion existe donc surtout et avant tout dans sa tête, il nous semble.
    Il l’a illustré avec brio aujourd’hui dans son blog et dans ses emails.
    Ceci en se positionnant de manière autoritaire et agressive.
    En détruisant tous les écrits, avis, questions, suggestions qui lui déplaisaient.
    En somme, un comportement qui n’est guerre mieux que celui de Paypal, d’Amazon, de Visa/Mastercard.
    Ou de tous ces acteurs politiques et économiques qu’il dénonce et critique.

    N’est-ce pas, monsieur Jorion ? Vous disiez quoi, au juste ? Démocratie directe ??

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    • catherine dit :

      Faudra envoyer ça à Bernard Stiegler qui se fait la vitrine de Jorion maintenant, de mieux en mieux, on n’arrête pas le progrès, je l’ai mis en garde le dit monsieur Stiegler, mais, mais, il est savant ce monsieur Stiegler, il sait, qui parait! tous les autres ne savent pas même si ce qu’ils ont vécu dit mieux que n’importe quoi, mais que ceux qui ont des oreilles entendent, les autres peuvent aller se rhabiller, isl n’existent pas, tout simplement pas! ça promet des beaux jours glorieux avec une gauche bien gôche à mon avis, mais bon, il faut que jeunesse se passe!

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  19. catherine dit :

    L’existence, la mienne, la vôtre, etc, et par conséquent l’existence de la structure sociale telle qu’elle est structurée aujourd’hui n’est pas une entité en soi, absolue, elle est relative, relative aux rapports entre les éléments d’une structure, c’est à dire que l’existence de notre monde pourri n’existe que parce que nous maintenons tous à notre petit niveau les rapports torves qui l’entretiennent elle et il dépend de nous et de nous seuls de casser les liens qui la maintiennent en vie elle, et qui nous tuent, nous, tous à des degrès divers et variés.

    Mais pourquoi et pour — quoi, est-il si difficile de se défaire de ce qui nous abîme, quel est donc cet abîme qui nous habite pour aimer ce qui nous bouffe, car si nous n’aimions pas notre malheur, alors pourquoi ne le convertirions-nous pas en un moins grand malheur pour le réduire peu à peu à une peau de chagrin ce satané malheur????

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  20. catherine dit :

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  21. catherine dit :

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  22. catherine dit :

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  23. catherine dit :

    « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ».c’est de qui ça???? Question à mille francs????

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    • Opps' dit :

      Franchement , on ne peut pas accuser le système d’être vraiment anxiogène : ça fait 30 ans … et plus, qu’on nous bassine que tout va bien et que tout ira bien …

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      • catherine dit :

        Non, ,mais Henri, c’est une farce que tu me fais là ou quoi, j’sais que c’est ma fête aujourd’hui mais quand même, tu crois pas que t’exagères un peu, beaucoup, dis???

        Franchement!

        Alors justement, tout est dans ce que tu écris, on nous bassine que tout va bien ou tout ira mieux demain, mais dans les faits tout va de mal en pis.

        Les gens ont peur de perdre leur boulot et avalent toutes les couleuvres, ils ont peur de la fin du mois, des factures à payer, du toit qui va tomber sur la tête, du chef qui va leur tomber dessus, de la maladie qui va les clouer au lit et peut-être même les emmener au trépas, ils ont peur de la grippe machin ou truc, ils se vaccinent et quand tu les mets face à un choix, ça les fait chier de devoir faire un choix ils aimeraient bien qu’on le fasse pour eux, c’est du vécu je t’assure, non, franchement tout est fait, construit pour fiche une trouille pas possible au monde, vivre c’est devenu terriblement dangereux, eh, ouais, même que c’est une maladie mortelle y parait!

        Bon, tout ce que l’on raconte, le « on » de cette opinion maudite qui fabrique la mort tient un discours complétement fou, le discours du double lien, ou quoiqu’il fasse l’individu pris dans cette situation ne peut être gagnant, c’est pile tu perds, face je gagne!

        Alors celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes n’est-il pas??????????

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      • catherine dit :

        Je baisse le rideau, à plus ôh par radis! rien ne bouge les blogs je me demande à quoi ça sert??????

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      • Opps' dit :

        Oups’ , mais bonne fête chère Catherine de la part d’ Opps’ !

        Mais je suis bien d’accord avec ta phrase en général !
        Mais je l’applique aussi au tentatives de pas mal de monde …

        Et en ce qui concerne , si tu veux, notre société, notre système d’avant la crise , on a quand même vécu dans la douce insouciance de l’endettement.

        Je suis bien d’accord que les choses se sont déglinguées , mais je ne vois pas de tentatives de manipulation basée sur la peur à cette époque

        Je ne te dis pas que les gens vivent mieux , mais je constate aussi une sorte d’auto entretien dans la jérémiade : voyons comment on vivait il y a 50 ans , bien des choses étaient plus dures (et pourtant les gens étaient aussi heureux ou même plus) . Voyons aussi comment on vit ailleurs dans le monde.

        Bref sans être en désaccord avec toi (la crise n’est-elle pas un peu sur-instrumentalisée ?) , je me dis également que celui qui contrôle le pain et les jeux contrôle aussi (peut-être pas les âmes, mais … ) les comportements et les habitudes.

        Je viens de découvrir un formidable chanteur et parolier, qui s’est suicidé en aout. Allain Leprest
        De la vraie chanson (un peu anxiogène par rapport à la production festive et post-ado actuelle)
        Bise !

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        • catherine dit :

          Merci Opppos-sum, ce que je voulais surtout dire c’est que c’est la puissance de mort SOUTENUE par son alliée, la peur, qu’on nous présente sans arrêt sur la table et que moi, j’aimerais bien changer de plat et passer à la puissance de vie, qu’elle s’exprime enfin, qu’elle ne reste pas tapie dans l’ombre comme aujourd’hui,

          Ce manque de confiance en elle, ce manque d’audace fait que nous restons dans la plainte.Bref, quittons la plainte donc quittons les habits de la peur et faisons confiance en cette puissance de vie qui pulse en nous, même si ces battements sont faibles aujourd’hui, le soufflet sert à ranimer la flamme, alors sous les cendres couvent la braise, le feu, le feu qu’il y en ait enfin.

          Bises

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        • catherine dit :

          Au fait, c’était Machiavel l’auteur de cet aphorisme!

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  24. catherine dit :

    Voici ce qu’exprimait Aldous Huxley en 1961, lors d’une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie : « Il existera dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s’en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par les méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale ».

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    • michelb dit :

      Bonsoir Catherine,
      Je savais que t’avais poursuivi 135 vers 136.
      sst m’a donné le lien vers ton âne et je retrouve un coin charmant.
      Freud avait dit que tous ce qu’il racontait ne tenait pas debout, c’est la pharmacologie qui aura le pouvoir et non la psychanalyse.
      bisous et bon we

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  25. catherine dit :

    Pas le temps d’en savoir plus, mais je viens d’entendre parler à la radio d’un gars de la police qui vient d’être mis à la retraite pour avoir divulgué des informations qu’il n’aurait pas du divulguer si l’on s’en tient aux devoirs de réserve de la fonction publique, amen, il s’appelle Philippe Pichon si j’ai bien compris, je crois qu’il y a à aller voir de ce côté car ce monsieur a fait preuve semble-t-il d’une grande audace, d’un grand courage a priori, à creuser donc!

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  26. james dit :

    pour en finir avec la mondialisation à l’américaine :
    l’idéal du renard libre dans le poulailler libre

    un texte dense, mi-analyse mi-plaidoyer pour l’autonomie des peuples
    un peu trop partisan parfois, mais dont certains constats critiques sont corrects et donnent la dimension du phénomène contemporain

    http://juvin2012.com/le-renversement-des-relations-internationales/

    l’auteur a aussi décrit par le menu l’organisation et le fonctionnement des marchés financiers
    (à l’époque 2004, donc avant la « crise » )

    la table des matières

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  27. catherine dit :

    Pour vous aérer un peu de cet esprit de la dette, Michel Camus nous dit ceci,:

    « l’homme est né pour extraire / des yeux fermés de la matière un invisible regard… « 

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  28. dilbert dit :

    Bonjour,

    on n’est pas vendredi
    et je ne suis pas dans une chambre d’hôtel

    aujourd’hui j’émets depuis ma SDB
    pour vous dire deux choses :

    1) on m’a dit sur france culture que je fais le prophète,
    que je suis un charlatan…

    ceci n’est pas vrai

    la preuve : je suis un véritable expert !

    😉 !!!

    2) pendant 18 ans, dans mon travail, j’ai validé de mauvais modèles bancaires

    alors maintenant, je dis :

    c’est l’homme qui doit se réformer, le modèle n’est pas erroné !

    😉 !!!

    voilà, c’est tout, à la semaine prochaine…
    (et n’oubliez pas la cagnotte ! )

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  29. murphy dit :

    PS
    je le répète haut et fort : je ne sais pas quand le système va tomber

    par contre, je sais une chose très importante :

    YAKA FOKON REFLECHISSE !

    je dis bien :

    YA-KA FO-KON REFLE-CHISSE !

    ( et n’oubliez pas d’acheter mes livres ! )

    🙂 🙂

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  30. stopdemago dit :

    Réactions d’auditeurs sur le site de France Culture, le 30 nov. :

    – J’ai trouvé P. Jorion bien décevant : explications simplistes, anathèmes, aucune tentative pour essayer de démontrer, au lieu de cela, des affirmations parfois risibles : tout le malheur du monde ne viendrait que d’une seule cause !
    Sa manière de s’emporter m’a semblé inquiétante ; il aurait dû savoir quelle était la règle du jeu de l’émission
    et ne pas croire que France-culture lui accordait une tribune libre.
    Bref, Jorion est à la mode, mais c’est de la fausse monnaie : l’ancien trader reconverti qu’est P. Jorion fait penser
    aux moines défroqués : ce sont les plus virulents mais pas toujours les plus subtils.

    – Paul Jorion ne supporte pas la critique, et en plus, il ne cherche surtout pas le dialogue avec ceux qui lui posent des questions sur ses propositions, qui restent toujours très vagues.
    Il a censuré des centaines de commentateurs sur son blog, pourtant bien intentionnés, mais qui n’étaient pas d’accord avec ses idées, que cela soit sur la création monétaire, sur la spéculation, sur l’agonie du capitalisme etc…
    C’est un esprit totalitaire.

    – Mr Jorion nous a abreuvés de formules creuses, entendues 1000 fois (« le capitalisme est fini »), de métaphores boiteuses (la « machine cassée », « les sacrifices humains qu’on lui fait » ), d’affirmations outrancières, qu’il ne se souciait pas le moins du monde d’étayer (la seule explication de la crise serait le sur-enrichissement des 1% plus riches), et enfin,
    de contre-vérités manifestes (à l’en croire, tous les systèmes économiques seraient parvenus à sortir les peuples de la misère).
    Tout ça aggravé par le fait que, au lieu de s’agenouiller docilement devant l’Oracle, France Culture a commis le crime de lui opposer un contradicteur, ce que manifestement il n’avait pas prévu ! Alors, une suffisance agressive et un ton pleurnichard et méprisant furent son seul terrain de replis !
    Adieu donc à Paul Jorion ! Je ne perdrai plus mon temps à écouter ce personnage, qui a visiblement atteint son apogée en 2006 et qui maintenant vit sur ses rentes de prophète.

    – Difficile d’écouter Monsieur Paul Jorion, si sûr de lui-même et prévoyant la fin du monde, comme son ami Attali…

    – Je suis un peu interloqué de lire les commentaires défendant Paul Jorion. Quand bien même on aurait raison, il n’y a aucune excuse à se comporter comme un dictateur de la parole, imbu de lui-même, comme tout bon dictateur persuadé d’être dans le juste et le vrai.
    Je n’ai pas perçu les questions de B. Couturier comme des « attaques ». Il n’a fait que poser des questions dont celle-ci, tout à fait légitime : « Que proposez-vous à la place du système actuel ? ». Ce qui a suscité la colère méprisante de Jorion : bien commode pour masquer son embarras pour répondre. On aurait préféré qu’il évoque quelques pistes au lieu de sortir de ses gonds !
    D’accord pour changer de système, mais surtout pas avec M.Jorion, qui, avec son flot de paroles et ses certitudes assénées et non étayées par des arguments, ne supportant pas l’objection, ferait à coup sûr un effrayant despote.
    En somme, pour moi ce type se révèle le pire ennemi des idées qu’il défend !

    – P. Jorion ne connait pas le dialogue et n´accepte que son monologue. Son ton agressif et querelleur est insupportable. Il considère la majorité des humains comme des andouilles et, pour reprendre sa phrase,  » j´ai les yeux un peu plus ouverts que les autres », hélas, la bouche aussi, et sans répit !
    Je ne soutiens pas du tout le capitalisme, mais je ne supporte pas les personnes qui ne savent pas communiquer et qui restent figées sur leurs opinions, sans ouverture d´écoute et blindées de certitudes.

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  31. nico dit :

    bon ben…c’est ce qu’on appelle un denonciateur de service…
    denis robert, on l’a vu combien de fois a la tele ?.

    il pete un cable quand on lui demande des solutions au systeme
    est-ce parce que la crise ça l’arrange…

    et se permet d’engueuler les journaleu
    normal, il sait que sur l’echelle de la soumission il est place plus haut
    et l’autre clown…qui fabrique en serie des soap-analyse
    en compilant des journaux pour instiller tout les jours
    sa ration d’ironie defaitiste impuissante et fataliste

    et le public…n’en parlons pas, le cirque a toujours eu sa legion de badauds bavards…

    bref. de la daube…n’y allez pas

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  32. chris06 dit :

    Oh Jorion doit bien se douter qu’il a été particulièrement mauvais dans cette émission…

    Aujourd’hui, dans sa video « le temps qu’il fait », il en remet une couche :

    « ce qui c’est passé mercredi c’était très différent parce que là j’ai été critiqué par un commentateur, un chroniqueur, qui a pris une ligne beaucoup plus directe de suggérer que j’étais un prophète de l’apocalypse, que j’étais un charlatan.
    Et là donc du coup l’émission a pris un tour un peu différent et est devenue assez polémique parce que je lui ai répondu, je dirais, sur ce point là en particulier, et avec le même caractère direct dans mes réponses que l’on pouvait lire dans son intervention à lui.
    Et là, comment dire, le problème, le problème (sic), n’est pas, n’est pas (sic), du côté de celui qui est interrogé, du côté de celui qui est interrogé (sic), parce que, d’abord, il est invité à une émission, émission qui a une bonne réputation d’être, pour son caractère de sérieux. Donc, à priori on invite pas un charlatan à une émission de ce type là donc il y a une difficulté pour celui qui accuse, bille en tête, de charlatanisme, de folie, etc… »

    Alors, voyons, n’importe qui peut aujourd’hui réécouter l’émission et se rendre compte qu’a AUCUN moment le chroniqueur ne traite Jorion de charlatan ou de folie.

    A aucun moment.

    Comme d’habitude, Jorion se sent obligé de mentir pour avancer sa démonstration.

    Par contre, Jorion, lui, n’hésite pas à dire de Couturier qu’il « dit n’importe quoi »:

    Couturier : qui vous dit qu’il n’y a effectivement pas un déplacement de la puissance de l’atlantique vers le pacifique et du fait que nous avons vécu, nous et les américains, trop longtemps à crédit, maintenant c’est terminé, mais ce n’est pas la fin du système [capitaliste] pour autant….
    Jorion : on verra, l’histoire jugera si vous êtes du bon côté avec vos prévisions …

    Jorion : écoutez, n’essayez pas simplement de mobiliser le temps de parole en disant n’importe quoi , vous représentez un certain système qui est en train de s’effondrer vous n’êtes pas heureux à ce sujet c’est très bien , mais rien ne prouve , rien ne prouve, que d’autres systèmes…
    Couturier : lesquels?
    Jorion : continuez, continuez à faire votre barrage , vous m’interrompez dans chaque phrase, pourquoi me demandez vous quel système , je vous pose pas cette question là, je vous pose pas cette question là (sic), pourquoi me demandez vous l’autre système, je fais partie du petit nombre de gens qui sont en train de travailler à proposer autre chose qui ne soit plus le capitalisme qui est complètement fini, qui ne soit plus le communisme soviétique qui est complètement terminé, pour passer à autre chose, pour passer à des systèmes pacifiques…
    Couturier : on peut savoir ce qu’est cet autre chose?
    Jorion : mais, croyez vous que je communique avec dieu et qu’il me dit ce qui va se passer, je fais partie des gens, monsieur, qui croient qu’il faut réfléchir pour trouver des solutions
    Couturier : si on avait des pistes ça serait un peu plus crédible

    Et après, ça devient de pire en pire, Jorion devient de plus en plus incohérent, s’énervant, bégayant,…

    Jorion : on peut faire les choses d’une autre manière
    Couturier : laquelle?
    Jorion : mais, répétez pas cela comme un disque rayé, c’est parce que vous m’appelez prophète que vous croyez que vous pouvez me poser des questions de prophète, je suis pas un prophète, je fais partie des gens qui réfléchissent à ce qu’il faudrait mettre à la place, je fais partie des experts qui savent comment ça fonctionne, au lieu de ce petit groupe de ce dernier carré d’économistes auquel vous réferrez en disant que c’est eux qui produisent un savoir qui va nous faire avancer. Ce savoir là il n’a rien donné, c’est un cathéchisme
    Couturier : la critique est facile mais la construction est plus difficile et pour l’instant on voit pas…
    Jorion : vous êtes du côté de cette histoire qui se termine je sais pas pourquoi je continue à discuter avec vous

    Ce qui m’intéresse ici, ce n’est pas tant le fond de cette discussion qui aurait pu être intéressante si elle n’avait pas été tant polémique, si Jorion n’avait pas tant « pris la mouche », car je me sens un peu entre les deux, ni convaincu de la fin prochaine du capitalisme comme Jorion, ni convaincu que tout cela finira par s’arranger comme Couturier, non ce qui m’intéresse ici c’est la tournure que cette émission a pris. Et là c’est vraiment symptomatique de ce qu’a été ma propre expérience des échanges que j’ai pu avoir avec Jorion sur son blog ces dernières années : quand il est acculé, quand il ne sait que répondre, il devient… méchant, hargneux. Si couturier avait été sur son blog, il l’aurait … censuré. Il ne supporte pas la critique.

    Jorion porte en lui les germes du totalitarisme.

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  33. nico dit :

    ouais…c’est un ovni…
    ils prend les gens pour des demeures…
    mais sur france culture il peut pas censurer les commentaires
    et pan dans le bec !…

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  34. RST dit :

    « Jorion porte en lui les germes du totalitarisme. »

    C’est exactement ça. Et un totalitarisme « communautaire », une sorte de nouveau communisme.
    Les commentaires répétés de Julien Alexandre allant jusqu’à dénoncer le concept même de famille et bien entendu celui de nation. Et j’ai cru comprendre qu’ils remettaient en cause la propriété privée

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    • chris06 dit :

      ce que j’aime particulièrement dans l’extrait plus haut c’est :

      Jorion :
      1.  » je fais partie du petit nombre de gens qui sont en train de travailler à proposer autre chose qui ne soit plus le capitalisme qui est complètement fini, qui ne soit plus le communisme soviétique qui est complètement terminé, pour passer à autre chose, pour passer à des systèmes pacifiques… »
      2. « je fais partie des gens, monsieur, qui croient qu’il faut réfléchir pour trouver des solutions »
      3.  » je fais partie des gens qui réfléchissent à ce qu’il faudrait mettre à la place, je fais partie des experts qui savent comment ça fonctionne, »

      si ça c’est pas du pipeau!

      Il n’a aucune idée de ce qu’il faudrait mettre en place, et des experts comme lui qui « savent comment ça fonctionne » ça impressionne peut être les gens béats d’admiration qui boivent ses paroles comme du petit lait et ne cherchent pas à comprendre, mais pas plus.

      ce commentaire de Venera84 sur Rue89 résume parfaitement la situation :

      Hurler « la fin du capitalisme “ en sautant sur sa chaise comme un cabris, comme dirait l’autre, sans apporter le moindre argument (autre que : MOI j’ai tout fait, j’ai tout vu, et je sais : merci la modestie – et le respect pour l’intellect de ses auditeurs), voilà ce qu’a fait Jorion ce matin.
      Si vous considérez cela comme un brillant échange intellectuel, libre à vous.

      Pour ma part, j’y vois surtout le délire d’un monomaniaque. Par chance , Couturier a su le pousser un tout petit peu (il n’en fallait pas beaucoup) afin d’exposer sa vacuité au grand jour.

      Bien entendu, comme prédit par l’effet Denning-Kruger, ils sont légions à avoir trouvé Jorion génial dans cette émission!

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      • sonia dit :

        Petite faute de frappe, que je me permets de corriger :
        Dunning-Kruger…

        Ces psychologues américains ont effectué une étude qui a montré, en somme, que plus une personne est incompétente dans un domaine, plus elle a tendance à surestimer sa compétence dans ce domaine.
        C’est le cas, en effet, des commentateurs chez Jorion, sinon de lui-même…

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger

        Peut-être pensais-tu à Denning, que l’on peut également évoquer, à propos du blog de Jorion.

        Stephen Denning, ancien dirigeant de la Banque Mondiale, a fait la théorie du « story telling » comme technique de communication en management d’entreprise.

        http://fr.wikipedia.org/wiki/Storytelling_%28technique%29

        Ayant longtemps vécu aux EU, Jorion, qui gère son blog comme une entreprise, est manifestement familier de cette technique.
        Il y raconte sa vie, ses souvenirs, ses goûts en matière musicale…autant de choses qui s’adressent à l’émotion et rendent le personnage sympathique.

        « Le storytelling (= raconter une histoire) consiste à essayer de faire émerger au sein des organisations ou du public une ou plusieurs histoires à fort pouvoir de séduction et de conviction. Ces histoires, qui peuvent être réduites à des anecdotes ou étendues à des discours entiers, servent de vecteurs pour faire passer des messages plus complexes, qui sont ainsi transmis avec plus d’efficacité, selon le principe que pour parler à la tête, il faut souvent d’abord toucher le coeur. Autrement dit, passer par l’émotion pour atteindre la raison. »

        « Selon Christian Salmon [ chercheur CNRS ] l’application des recettes du marketing à la vie publique conduirait à « une machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits ». Les spin doctors, spécialistes du détournement de l’attention des électeurs par des « histoires » sans cesse renouvelées, conduiraient , par la complicité des médias, à un appauvrissement de la démocratie. »
        Salmon appelle cette méthode : « arme de distraction massive ».

        http://www.monde-diplomatique.fr/2006/11/SALMON/14124

        http://blogs.rue89.com/cabinet-de-lecture/storytelling-ces-histoires-que-construit-le-pouvoir

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  35. Sentier198 dit :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=31501#comment-266298

    je suis désolé de radoter et je pense que presque tout le monde est dans le déni , pensant (comme Jorion) « réfléchir » , quand en fait une véritable rèflexion se voudrait exhaustive , en n’essayant pas de plaquer des solutions bureaucratiques d’emblée , où des solutions « humaines » sont en premier necessaire (d’où vient l’argent ,la monnaie, le capitalisme, dans l’évolution de la conscience humaine).
    qu’on se pose , après, la question de savoir comment on s’organise économiquement parlant, ok , mais APRES !!!

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    • simplesanstete dit :

      Bonjour sentier, je te suis et j’ai la très nette impression qu’on ne parle pas encore de ce monde tel qu’il est, à la base, on ne parle encore et même mal, que du sommet. Peut être nous rencontrerons nous l’année prochaine, j’en ai fait quelques unes de ces rencontres grâce où à cause de Jorion, c’était…..un intéressant constat de…..quand à soi, fatigué, confus voir hargneux, mais j’y ai glané quelques expériences de 1ere main, comme d’hab. Le conformisme c’est fascinant et difficilement accessible, depuis que j’ai un chien j’en apprends naturellement bcp sur mes congénères, çà doit être l’émotion innocente des animaux qui les poussent à se révéler.
      A +
      Georges.

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      • Catherine dit :

        Mais notre existence c’est ça justement Georges, un fossé que dis-je un abîme

        entre

        CE qui EST et —Ce que l’on dit — de Ce qui est;

        C’est le divorce consommé entre les deux qui construit notre existence;

        La tienne, la mienne et en prolongement celle du monde et a fortiori celle de nos sociétés malades selon le degré de déviation du DIRE.

        C’est que le dire ça s’apprend mais qu’avant de DIRE en notre NOM PROPRE, on se fait DIRE, PENSER, TOUCHER, GOÛTER etc, par les autres qui ont construit ces réflexes en nous, car ce sont des réflexes tant qu’ils ne sont pas réappropriés PAR,nous-mêmes, des chiens de pavlov que nous sommes rien de plus le plus souvent que des chiens de pavlov!

        C’est donc la reconquête de notre nom propre qu’il faut faire avant toute chose, car c’est de nous et en nous que nous percevons, ressentons, pensons, émotionnons, nous-même , les autres et le monde.

        Et ça se fait sur le vécu ce travail là, dans un travail de discernement, ça c’est bon pour moi pas pour les autres, j’abandonne ou je mets des bémols, ça c’est bon pour les autres mais moi je suis asphyxiée, ça veut dire qu’on ne sait rien, rien d’avance mais que dans ce travail de réappropriation du nom de notre nom, qui n’est autre ma foi que l’auto-NOM-isation, nous retrouvons notre pleine et entière responsabilité et nous sommes alors co-acteurs, co-auteurs du monde au sens noble càd que nous produisons qq chose du monde de notre monde, de celui des autres et donc de celui de la société et là ça change toute la donne et chacun sait ou devrait savoir que d’un bon jeu on peut en faire un enterrement royal, et d’un jeu médiocre en tirer la substantifique essence.

        Tout dépend du faire, et le faire se construit à coup de faire et de non faire dans un continuum qui va du rien au tout , dans une danse entre tous les acteurs et le degré d’acquiescement ou de renoncement de chacun d’entre eux et ça donne quoi tout ça, ouvre les yeux……tu verras, si tu as nettoyé tes lunettes!

        Etant entendu que les lunettes comme chacun sait se salissent et demandent à être nettoyées, j’essaie d’avoir un chiffon à portée de main ça aide, mais parfois je le perds bigre de tissu!!!

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  36. Bonjour Oppossùm,
    Ce matin je cherchais les dates concernant la libre circulation des eurodevises en Europe, tant par les non résidents que résidents d’un pays de l’actuelle Zne_€. Search Google. Le premier item de réponse Google est une contribution de ma part. Au passage je relève votre remarque ci-après du

    11 décembre 2010 à 11:34

    Oui mais enfin, les munitions des corsaires extramuros proviennent bien de créations monétaires de l’architecture bancaire intra. Le swap ne crée rien. Il n’y a que du recyclage.

    Je devais sûrement avoir plusieurs plats au feu. J’ai juste dit non et reporté le propos à plus tard
    François Jéru dit : le

    12 décembre 2010 à 12:43

    non, pas du tout
    L’explication sera reprise ailleurs un autre jour. Bonne continuation

    Peut être en ai-je reparlé ailleurs, ensuite; je ne m’en souviens plus. Pour le cas où cela n’aurait pas été fait voici une première réponse

    Les munitions et butins des pirates extramuros (banques universelles onshore et offshore sans limite) proviennent du financement des marchés de gré-à-gré, (étatiques ou non) tels que engagements en pétrole, grand contrats industriels à paiements échelonnés, vente de systèmes variés y compris d’armement ou de sécurité, hospitaliers, hôteliers, agrobiz, industriels. Dans le financement de tous ces contrats il y a presque toujours une part eurodevises, plus ou moins élevée, et ce depuis la décennie 70. En ce champ précis les grands argentiers des nations endettées (Minefi, Trésor_Négatif) sont, fonctionnellement, des corsaires recevant leurs Lettres_de_Marque (du Roy) des topPirates extra-murros, sorte de trio Hécatonchires au label « Empereur Hors_sol, offshore ». Pour cette part offshore la création monétaire est extérieure à l’architecture bancaire intranations (autrefois dite « domestique »). Le swap de devise ne crée pas grand chose, hormis de la monnaie grâce à la marge sur la transaction; avant tout il supprime l’antique frontière régalienne entre les devises ante 1971 (FF, DM, £, $ d’alors, convertibles en or). Les eurodevises sont fort peu du recyclage d’unités monétaires domestiques.

    S’agissant des engagements en eurodevises, si je disposais de temps je pourrais aller fouiller dans mes boites archives et voir ce que je pourrais extraire d’intéressant dont je ne me souviens plus du tout. Deux préalables sont certains
    (1) la claire compréhension de l’existant transnational et supranational est absolument vital avant de présenter quelque préconisation de changement que ce soit,
    (2) ce qui est ni économique ni finéncier précède la QUANTOPATHIE et la QUNATOTHERAPIE.
    Serais-je en accord avec Sentier198 et Koincidence le 4 déc. à 11:26 répondant à Listfr, son point 1 et Eugène+Catherine en rappelant cela ?

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    • Opps' dit :

      Merci François, mais cette réponse arrive trop tard car car entre temps une lumière est tombée sur mon chemin de Damas et à présent je suis devenu un partisan du 100% intégral à savoir un système où la BC sera muselée en Fabrique de billets BC aux ordres de L’Etat qui distribuera la monnaie à tous les populations nécessiteuses et pour tous les projets d’intérêt public , et ceci sans obligation de rembourser , car la consommation s’en trouvera relancée automatiquement et les projets d’intérêts publics génèreront des gains ou des économies , et le tout permettra à l’Etat de récupérer , par le biais d’ impôts assis sur une activité économique régénérée, largement les sommes créés . Ces recettes seront réinjectées dans le respect du 100% intégral et stabilisé. L’argent ne sera ainsi plus dette (Argent-dette) mais « argent-épargne »ou plutôt « argent-richesse-libératrice » . ON pourra en emprunter (mais ce mot a-t-il encore un sens ?) sans s’endetter , sans augmenter la Dette , ce qui est la solution finale la plus radicale à la crise actuelle . L’intérêt disparaîtra ainsi avec son cortège d’effet collatéraux nocifs . Bien entendu la notion de population « nécessiteuse », de « projet utile » sera déterminée par l’Etat , mais un Etat enfin démocratique , avec un système de représentativité complètement transparente , qui reflètera strictement la volonté du peuple. Toutefois l’Etat sera contrôlé par sécurité par des comités de citoyens élus à la proportionnelle totale sur des listes autogérées dont les membres seront tirés au sort. J’ajoute que dans un tel système , la monnaie , même d’utilité sociale et publique devrait à terme disparaître , pour être remplacée par une simple comptabilité globale des entrées et sorties de moyens de paiement (qu’on rebaptisera « source de vie » ensuite) de chacun et donc de tous les citoyens . La aussi cette immense comptabilité sera confiée à des représentants de l’intérêt public et à des comités de citoyens , démocratiques bien sûr.

      Je suis désolé François …
      .

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    • Il n’y a pas à être désolé, pas du tout.
      Il ne suffit pas de tomber sur le chemin de Damas. Il y a encore quelques lieues à parcourir . . .
      pour arriver où . . . d’ailleurs ?
      à Tyr ? à Damas ? à Rome ? à Jéru-salem ? à civi-li-zation ?
      giolisation ?
      Il va falloir parler de centralisme anti-démocratique, tant dans le microcosme PSUMP€urop€colo parisien qu’au niveau des indignés prétendument « égalitaires » en « cercle africain ou sud-américain » ou celui des communes de Gôche ou de Drouate jouant aussi aux communautés de communes (également anti-démocratiques)

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  37. Catherine dit :

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    • Attention ! Soyez attentif ! L’opposition de la stratégie ADRAY au Quantitative Easing en Zone_€ (BCE, FESF, etc.) n’a rien à voir avec celui de Schauble ou des craintifs en Allemagne à l’égard du risque d’inflation. Cette opposition est A LA BORDURE DU CADRE BRI, mais A L’EXTERIEUR de ce CADRE. Ce n’est pas ‘importe quel petit « Pas-de-Côté »

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      • Catherine dit :

        Je ne comprends rien François, svp, pouvez-vous être plus simple votre message passera alors peut-être mieux, parce que là, c’est mission impossible, alors que je pressens qu’il y a des choses très intéressantes là-dessous, je veux dire SOUS ce que vous dites, mais du coup, à cause de l’opacité du langage, on reste, enfin je devrais dire « je « reste au bord de ce que vous dites sans pouvoir rentrer dedans, c’est quand même dommage, non?

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      • Oui, ce serait dommage. Ce sont peut-être 40.000 heures de travail (investigation, création, déconstruction, recomposition, etc.) qui se trouvent résumées en ces quatre lignes.

        Vous en faites une excellente demi-synthèse dans votre autre message simultané à 09:14

        […] les gens de s’accrocher aux scories de non-vie, c’est ça le coup de force de ce Système c’est de nous faire avaler des couleuvres et ma foi, on les avale tellement bien LES COULEUVRES qu’on devient couleuvres nous-mêmes et les couleuvres ça rampe, […]

        Où est ma premiere petite précision ? J’ajoute IAS-BRI à Système, c.a.d. Système_IAS-BRI

        IAS : International Accounting Standard débattu et institutionnalisé en City of London par des certified accountants payés par les topTopBanquiers offshore
        BRI : Orga Imperialo-Pirate, exempte d’impôt, fondée à Bâle en 1930, en pleine crise de 1929-33-36-40a45 dont (accessoirement) les créanciers (inconnus, 152) encaissent des intérêts à ne rien faire de positif depuis 80 ans

        Les couleuvres restent couleuvres
        Deux exemples frappants sur France Culture ce matin.
        Ce sont des personnes cependant qualifiées, talentueuses, expertes, savants, expérimentées. Elles sont sûres d’elles car elles savent qu’elles ont du bagage. Le problème c’est que leur vision de la Réalité est gravement tronquée. Elles ignorent tout des 30 points de la Synthèse_R en http://www.rubak.org. Comme tous les interviewés de radioFrance — VGE, Colombani, Védrine, etc. etc. le correspondant à Bruxelles, le correspondant à Washington, à Londres, etc. tout est toujours tout ramené à l’esprit XIXe siècle ou XXe avant 1976-1980 (Plan Werner) : des nations indépendantes ou des nations prétendument « souveraines » qui feraient une Europe de nations ppour leurs peuples respectifs.
        Avec de complètes oeillères sur la Réalité Supra_G20, ce matin,
        pas un mot sur les créanciers de la Zone_€
        Sylvie Goulard, députée européenne ( Modem)
        Sylvain Kahn, historien (ScPo)
        Du fait de sa vision abusivement tronquée, c’est vraiment dommage, je suis obligé de dire que c’est un historien absolument nul. Il n’oriente pas valablement l’auditeur. Il le désoriente davantage.
        Il en est pas même conscient. A l’égard de ce Sylvain, pas besoin de reprendre l’aimable phrase de Sylvie Goulard

        A tout pécheur, miséricordre

        qu’elle offre à l’UMP [ Décisions désastreuses à Deauville 20 oct 2010 ]
        Sylvie Goulard & Sylvain Kahn franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-l-invite-des-matins-2011-12-09
        Les couleuvres rampent
        […]
        Le chenille rampe elle aussi.
        Sa métamorphose est bien réelle, vivante, concrète . . . nullement un de ces rêves irréalisables qu’évoque Opposùm
        Pour jouir de cette métamorphose quelquechose au coeur de la chenille lui fait co-m-prendre qu’il lui faut atteindre la frontière du Cadre IAS-BRI, sans faire comme si il n’existait pas (car il est bien réel et prégant) mais juste se juxtaposer à côté, à l’extérieur, rendant ainsi possible la sortie de la chrysalide : la liberté du papillon allant gôuter aux parfums de toutes les fleurs, rendant celles-ci musicales et merveilleuses.

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    • telerama.fr/livre/24682-si_rien_ne_change_humanite_future_habitera_dans_des_cartons

      Du fait de cette video j’ai refait hier la homepage de mon website
      http://www.rubak.org
      Parcourir le bandeau du haut au-dessus de l’image surmontée de la pyramide Xoffzehr et la fin du document.
      Vos réactions 2.0 sot sûement bien venues ici sur ce blog
      A+

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  38. à James (23:29)
    A la fin de son article, M. Jean-Marie Harribey, ex président d’ATTAC, écrit

    la création monétaire est indispensable au développement économique (Marx, Luxemburg, Keynes, Kalecki et Schumpeter l’ont démontré, c’est-à-dire tous les économistes hétérodoxes)

    Question: Serait-il vrai que ces quatre économistes aient exécuté cette démonstration ?
    Pour ma part, la démonstration est faite : la création monétaire est nullement indispensable au développement économique. C’est même le contraire. Cette démonstration sera présentée au premier semestre 2012 accolée à des procédés que j’ai liés.
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/dec/06/will-hutton-city-finance-budget
    Dans l’intervalle je vous invite à méditer le premier graphique de l’article précité du Guardian, graphique produit par la Banque centrale of England
    Banking sector assets (per cent of GDP)
    Total Actif du milieu bancaire en % du PIB
    C’est en 1976, année où j’étais en City-of-London qu’eut lieu le décrochage. Je ne le présageais aucunement. Rien de tel ne n’était dans mon esprit. Je vous l’assure.
    Question intéressante : Quels fondamentaux sur la structure en mutation du Système (supranational, transnational) et les procédés disjoints de ses sous-systèmes devaient être présents sur une même table topXoffzehr
    pour anticiper que c’est cela qui pouvait fort bien se passer ?
    ou (autre option) qui allait se passer ?
    Le savez-vous ?

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    • sonia dit :

      D’accord avec vous,
      au temps de Marx etc…le shadow banking system n’existait pas…

      http://en.wikipedia.org/wiki/Shadow_banking_system

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    • à Sonia (ref. 8 déc 01:27)
      – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
      Merci pour la référence de cet article SBS in English.
      C’est une meilleure introduction au sujet que l’article correspondant en français de la même encyclo, à décrypter avec un grand recul et esprit critique quant il s’agit de finance suprationale ou trasnationale.
      Exemple Paul Krugman

      « As the shadow banking system expanded to rival or even surpass conventional banking in importance, politicians and government officials should have realized (…)

      Il n’y a rien à attendre de positif des bureaux politiques des partis établis ayant rendu tout cela possible … tous ces Copée, Moscovici, Bayrou, Sarkozy-Despesailles-Borloo-Lagarde-Tapie – HLM_de_Paris-Juppé-Chirac – Balladur-Sarkozy – Kouchner – Alain Bauer – Val – Dati – GDray – Guéant – etc.
      Ils sont tous aussi dangereux que les commanditaires finaciers des Parlements centralisés et Exécutifs centraux des pays de l’OCDE. En la matière le projet d’Opposùm n’est pas jouable, n’est pas le bon et ne respecte pas les mentalités de 99,99% des français.

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      • Opps' dit :

        Mon … projet contenait une nuance humoristique François …
        Disons que le 100% money me semble contenir dans ses prolongements , obligatoirement , un pan étatiste -du moins dans ce qu’il me semble en lire et comprendre- , mais du plus mauvais étatisme qui soit.
        Dans le même prolongement , la société civile et la notion de marché , indispensable car source de régénérescence et de définition des besoins et de la valeur y sont niées.
        Bien entendu je ne parle pas des marchés globaux actuels et des nombreuses manipulation qui s’y opèrent.
        C’est bien ce que Jean Bayard , un peu englué dans sa technicité, ainsi que B. Lemaire , même s’il n’en est pas conscient, sentent. De même que Catherine , dont le fondement est bien l’individu libre et non pas l’individu aligné dans les comportements qu’il devra obligatoirement respecter pour arriver à faire vivre et fonctionner un système où l’on ira fatalement de coercitions en coercitions.
        En ce qui concerne la mentalité des 99,99 % , vous faites complètement erreur. Même les grecs , en fin de compte, semblent accepter ce système absurde qui va leur imposer une rigueur injuste et probablement inutile.
        Alors les français , protégés par un système un peu moins pourri que les autres , avec un Sarkozy médiocre et vulgaire mais qui a su jusqu’à présent nous protéger , plus ou moins illusoirement, des conséquences de la crise , ne sont vraiment pas prêts à aller bien loin dans la remise en cause réelle du système !
        Je ne juge pas cette position , le la constate.
        Pour reparler de Sarko et toute la clique des politiciens que vous abhorrez , et d’un certain point de vue je suis d’accord avec vous, mais ils travaillent dans l’existant d’une part et avec et dans le cadre d’un marché : le marché démocratique. Ils sont dans le réel de ce qui est possible , en tenant compte de toutes les contraintes … même si elle relève de facteurs que l’on peut condamner.
        Bien entendu le ‘militant’ a une autre perspective que je respecte et que parfois je partage mais pas au point de sacrifier d’autres valeurs que je crois supérieures au seul niveau de vie. Sartre , que je n’estime pas , et qui a su si bien s’accommoder , comme tant d’autres de l’occupation nazi, a eu cette phrase « On n’a jamais été aussi libre que sous l’occupation » . Ca m’a toujours botté cette phrase.
        Pour revenir à la monnaie je suis un peu comme Chris06. C’est un outil violent , dangereux , et d’inégalité . C’est la raison pour laquelle je suis pour un système ou la monnaie est neutre -le plus possible- . Toute manipulation monétaire profite , dans un système plutôt libre, aux possédants. Bien sûr ça n’interdit pas des ajustements et même des sérieuses entorses , mais en faire un principe me paraît aboutir à soit de la privation de richesse soit de la privation de liberté.
        Cela dit, lorsque vous écrivez « la création monétaire est nullement indispensable au développement économique » , j’ai de la peine à vous suivre
        L’homme – ou plutôt une partie ou mieux un pan de chaque homme (un pan car à contrario « Mourir pour des idées , d’accord mais de mort len-en te » – est irréductible au système , à tout ‘Système’ -même celui qui œuvre pour son bonheur et/ou son niveau de vie- , à la fois par son irrationalité salvatrice et par son goût de la liberté -même si d’un point de vue philosophique cette liberté puisse se discuter-.
        Un dernier point : je ne me sens pas éloigné de la conception allemande de la monnaie à ces 3 gros détails près : 1) La Bc devrait pouvoir financer directement les projets d’intérêt public des états 2) Un aménagement en temps de crise est indispensable 3) L’Allemagne réussit ce tour de force d’avoir assis sa bonne santé sur l’idiotie de cet Euro au détriment des pays plus faibles (pas forcément laxiste : Espagne) , et ensuite de faire payer le prix des sacrifices pour sauver le système sur ces mêmes pays!)
        A sa décharge : ce n’est pas eux qui ont réclamé l’euro et d’autre part ils ont la logique et la cohérence pour eux , ainsi qu’une certaine forme de rigueur et de sens de l’effort et de la privation (relatif , quand est déjà un pays riche’)
        Portez vous bien !

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        • simplesanstete dit :

          à FJéru
          j’ai commenté sur France Cul regardant cette jeune Alice, science pas de pot bac+5, Any thought
          Independance Day, innocence,l’atterrissage est brutal pour cette rêveuse amér ricaine de l’OTAN, conformisme total, le piercing rebelle, tous les signes de la modernité frustrée sont là, y a plus de place et c’est tant mieux.C’est notre crise de croassance et de mauvaise foi.

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        • Catherine dit :

          Tu dis Oppossum: »Sartre , que je n’estime pas , et qui a su si bien s’accommoder , comme tant d’autres de l’occupation nazi, a eu cette phrase “On n’a jamais été aussi libre que sous l’occupation” . Ca m’a toujours botté cette phrase »

          Ouais, c’est ça le paradoxe, lorsqu’on arrive dans des situations extrêmes, on se lache enfin, on ose vivre pour la première fois car on n’a plus rien à perdre, l’audace s’exprime enfin, il serait temps;

          ça rejoint les phrases sybillines qui disent c’est quand on a tout perdu qu’on a tout gagné, je trouve que c’est tout à fait l’illustration de cette phrase de Sartre, quand on a tout perdu on ose enfin ce qui jusqu’alors nous tenait prisonniers de croyances, plus rien n’ex-iste de notre ancienne vie, quelque chose est mort, alors la vie commence à cette orée là, à l’orée de cette dépouille, quand toutes les morts à nos croyances à nos ceci à nos cela se reposent à nos pieds, parce que ce qui semble être une mort est en fait une résurrection, on va s’ouvrir à autre chose parce qu’on a pas le choix, comme lorsqu’on étouffe et qu’il faut aller chercher un peu d’air absolument.

          Mais là, dans la situation qui nous occupe, on a tout perdu mais on nous fait croire qu’il y a encore des choses à préserver.

          On a réussi à nous faire croire que survivre c’était vivre, et les gens de s’accrocher aux scories de non-vie, c’est ça le coup de force de ce système c’est de nous faire avaler des couleuvres et ma foi, on les avale tellement bien LES COULEUVRES qu’on devient couleuvres nous-mêmes et les couleuvres ça rampe, c’est la posture par excellence de ce monde déliquescent!

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        • Sentier198 dit :

          @ Catherine , et à @ Tous

          « …je trouve que c’est tout à fait l’illustration de cette phrase de Sartre, quand on a tout perdu on ose enfin ce qui jusqu’alors nous tenait prisonniers de croyances, plus rien n’ex-iste de notre ancienne vie, quelque chose est mort, alors la vie commence à cette orée là,.. »

          pourquoi ne pas aller plus loin….c’est dans ce moment dialectique « tout perdu-tout commence » que réside le fonctionnement fondamental du système dans lequel nous vivons et qui semble ne plus répondre aux besoins de l’humanité.
          l’argent (et ses monnaies » ) fonctionne sur ce principe ,celui du collage : représentation d’une valeur-valeur en elle-même :
          imaginer l’avenir demande à ce que le présent « présente » un vide , une fuite , un trou , un manque……. et que cela soit accepté+++
          thésauriser , épargner , sert psychologiquement à « boucher » ce trou , et quand cela en arrive au point de « confisquer » toute la monnaie qui sert aux échanges , l’economie s’ECROULE.
          le problème est strictement humain (psychologique)
          l’argent n’existe que parce-que l’homme le conçoit mentalement parlant.
          +++++++c’est là et seulement là que des possibilités de solutions existent++++++++

          qui plus est , vous voyez bien que les solutions institutionnelles (financières,économiques,politiques) , ne servent qu’à gagner du temps pour les « malades » qui s’accrochent à l’idée qu’ils peuvent se protéger de la mort (de perdre,de manquer,d’angoisser…) en stockant des représentations de valeur que sont les monnaies…

          il va falloir devenir lucide.

          J.P.Sartre , que j’ai eu l’honneur de croiser pour discuter (ainsi que sa « Simone ») avait cette lucidité sur la vie.

          Yves

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        • catherine dit :

          Une valeur vaut par rapport à quelque chose, et CE quelque chose c’est un étalon qui sert à mesurer, à valoriser, ça à de la valeur ou ça n’a pas de valeur en vertu de cet étalon –là, comme le mètre est l’étalon qui sert à mesurer ma taille ou celle d’un arbre, mais ça ne tombe pas du ciel cet étalon, c’est un accord qui est fait, on décide un jour d’obéir à cet étalon et dès lors tout se mesure à cette aune.

          L’étalon social, c’est quoi pour nous ???

          C’est quoi la sacro-sainte Norme-étalon qui nous fait renoncer à ce que nous sommes tous au plus profond de nous-mêmes, càd la noblesse, l’harmonie, l‘humanité au sens profond du terme l’humus, la terre et mana, l’esprit, comme si lhumanité au sens noble du terme avait à faire s’épouser en chacun de nous ces deux dimensions, celle de la terre et celle de l’esprit, sans exclusive d’aucune d’entre elles mais au contraire en parfaite complémentarité, épousaille je dirais.

          Mais qu’est-ce qu’on voit que diable dans notre vécu, et bien, que c’est un divorce TRAGIQUE, consommé entre ces deux dimensions, alors forcément quand on divorce c’est atomisé, fragmenté, affaibli, dévitalisé,ça baigne dans un non sens total, car à notre pont il manque une berge, et un pont qui tient sur une jambe c’est casse-gueule, on se ramasse des gadins, normal ma foi , c’est le contraire qui ne le serait pas.

          Alors il faut identifier un jour que la norme à laquelle on obéit, elle n’est pas bonne et que le mieux qu’on ait à faire c’est de cesser de lui obéir à cette norme anormale au regard de notre humanité, tout simplement mais essentiellement cesser de lui obéir à cette norme malade, même pas besoin de savoir ce qu’il y aura après, déjà cesser d’obéir aux lois concentrationaires qui gazent l’humanité et il y en a plus de six millions de mort, et comme ceux qui voyaient CE qui se passait et ne disaient rien, nous voyons passer les wagons de personnes tuées symboliquement ou réellement telles des vaches nous les regardons passer sans broncher.

          Ceci dit j’ai un très fort penchant pour les vaches que j’adore, j’ai peut-être été vache un jour, mais j’aime les vaches les vraies mais je déteste en revanche les hommes qui se transforment en vache

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        • Opps' dit :

          En ce qui concerne Sartre , c’est juste la phrase qui m’intéresse.
          Car en fait Sartre a été ‘peu’ résistant , même si comme une majorité de français il ne portait pas les allemands dans son coeur, bien sûr. Rien de très glorieux semble-t-il dans son comportement . Mais des belles phrases , certes.

          On oublie un peu vite qu’à Paris sous l’occupation , la vie culturelle , cinéma et théâtre a été très intense et il en faisait partie.
          Les Nazis auraient ‘gagnés’ que tous ces gens se seraient retrouvé plutôt bien intégrés.
          En plus de tout cela , avoir eu tort pratiquement toute sa vie dans ses choix politique … et en avoir fait un étendard !
          Bon rien de bien grave, au fond, une nocivité ordinaire.

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        • Catherine dit :

          Mais si c’est grave cette nocivité ordinaire car ça construit la gravité sur laquelle on explose des vies.

          Exemple, petit exemple pour illustrer, mon fils 20 ans qui travaille en restauration, on lui explose sa vie.

          Démonstration.

          Il bosse en deux parties dans la journée, de 11 heures à quinze heures et de vingt heures à vingt quatre heures tous les jours et tous les week-end, il a droit à deux jours ds la semaine mais il ne sait jamais quand, c’est bien ça pour organiser sa vie hein, c’est au bon vouloir du patron bien sûr.

          Pas de repas avant de manger ni après, ils doivent se débrouiller!!!!bref quand il rentre après ses heures de service il est trop tard pour faire la tambouille et il est trop fatigué, alors il va se coucher et il attend que le réveil sonne pour recommencer son service.

          Dans la rue, il me dit, je croise des gens mais personne ne me regarde, j’ai l’impression de ne pas exister.

          Il se retrouve dans un petit studio qui lui bouffe la moitié de son salaire ( salaire de la peur comme dirait trust!) et lorsqu’il va chercher un sandwich à la boulangerie du coin il donne deux euros en plus à la dame qui le sert, qui lui répond mais non c’est trop, et il le fait et tu sais pourquoi, tout simplement parce que cette dame est gentille, elle le regarde et elle lui parle.

          Tu imagines bien que de voir tout ça plus tout le reste j’aurais des livres à écrire la colère monte et mardi il m’a fallu trois heures de marche forcenée pour éliminer le trop plein de colère.

          Non, non et non c’est une monstruosité ce monde, une pure, une vraie barbarie et nous sommes des barbares de vrais barbares, d’infâmes barbares

          J’oubliais pour les fêtes, il travaille le 24 le 25/12 et le 31/ 12 et bien sûr le 01/01 sans augmentation de salaire, rien de rien, chez ces gens-là vous savez bien que ce ne sont pas des gens, des personnes, ils s’appellent personne alors pour sûr qu’ils peuvent bosser!!!

          J’ai la hargne, une hargne sévère tenace chevillée au corps et il faudra bien que je finisse par en faire qq chose!

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        • Catherine dit :

          Allez rien de tels que les exemples, du vécu pas des mots, du vécu sans fioriture, du brut de quotidien.

          Alors certains me rétorqueront que ben, oui, mais mon fiston comme il a pas fait bcp d’étude , c’est un peu normal ce qui lui arrive et puis l’argument qui tue, ben oui, mais c’est la restauration alors forcément il faut être taillable et corvéable à merci ds ce monde là, sauf que ds ce monde là, y’en a qui s’en foutent plein les poches sur la tristesse et le travail forcené de tous les autres, est-ce bien normal dites-moi, tous ces bons messieurs pseudo socialistes ou de n’importe quel parti, hein, et si c’était eux là-bas à vivre ça, à mon avis, que ce ne serait pas la même chanson.

          Alors ma fille aînée, brillantissime au possible, qui se retrouve comme elle dit à finir prof ds un collège où la misère morale, affective le non-respect élémentaire font partie de son quotidien, où on lui dit qu’un jeune qui l’insulte ma foi, il faut comprendre, on ne peut pas le sortir de classe, alors on apprend donc au reste de la classe que c’est permis de faire ça, et forcément on en arrive à construire des ambiances de classe intenables où si le prof tient la rampe et ben, c’est qu’il a bouffé du lion.

          Des études, du latin, du grec, et tout le bataclan je vous en passe et des meilleurs, pour arriver à ça à ce laminage profond radical de l’humanitude de base. Car tout compte fait ce n’est pas tant aux gamins que j’en veux mais à toute cette chienlit qui passivement admet l’inadmissible. Les règles sont indispensables, chaque comportement déviant doit être assorti d’une conséquence c’est comme ça qu’on construit des valeurs et pas autrement pas autrement, elles tombent pas du ciel les valeurs, il faut les mettre au monde. La rudesse, la rudesse c’est mal vu mais c’est bien venu pour construire des adultes respectueux d’eux-mêmes des autres et du monde, mais c’est tt le contraire sur le terrain, c’est une mollesse navrante qui tue toutes les potentialités de tout le monde et au bout du compte qui sert à servir les intérêts des labos car pour taire cette montée de j’sais pas comment l’appeler on bourre les enfants et les profs et les parents de saloperies de molécule qui bousilleront toute leur chimie cérébrale et cognitive et affective aussi, car ça arase tout ce poison-là!

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        • Catherine dit :

          Hein, qu’est-ce que vous en pensez vous de tt ça???

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  39. En ref. Catherine le 9 dec à 11:44

    6e contribution en réponse à Opps’ 8 dec. 20:48, lui-même en réponse à Fr. Jéru 8déc. à13:16

    Deuxième paragraphe

    L’étalon social, c’est quoi pour nous ???
    C’est quoi la sacro-sainte Norme-étalon qui nous fait renoncer à ce que nous sommes tous au plus profond de nous-mêmes, càd la noblesse, l’harmonie, l‘humanité au sens profond du terme l’humus, la terre et mana, l’esprit, comme si lhumanité au sens noble du terme avait à faire s’épouser en chacun de nous ces deux dimensions, celle de la terre et celle de l’esprit [ . . . ]

    Les Etalons_Sociaux de l’Adray, monde neuf juxtaposé à l’extérieur du Cadre du Système IAS-BRI n’ont rien de commun avec « la sacro-sainte Norme-étalon qui fait renoncer 99,99% à ce qu’elles-ils sont au plus profond d’elles-eux mêmes.
    Cette proposition est à deux termes. Oublions ici le second qui est détaillé en aaa.rubak.org/2a-resume-conclusion
    Intéressons nous au premier terme
    ETALONS SOCIAUX de l’ADRAY
    Le linguiste veillera à ce que soit un pluriel inconditionnel comme pour le mot lunettes (paire de …) ou [ . . . ]
    Interrogez un linguiste (je ne le suis pas). Il y a surement de bien meilleurs exemples. Cette recherche dans la langue est d’autant plus indispensable qu’il convient de différencier
    – les ETALONS SOCIAUX du COURT TERME :
    ceux du quodien, ou la semaine, le trimestre, l’année
    et, d’autre part,
    – les ETALONS SOCIAUX du TEMPS DECENNAL PAS ENTIEREMENT PERDU jusqu’au TEMPS (possiblment) RETROUVE après quelques décennies [ 5 ? 6 ? 7 ? 8 ? . . . ] 

    Les premiers sont ceux du PLEIN EMPLOI et des actes ou missions, simples ou difficiles, qui ont contribué à la fin de la semaine ou du mois à [ vos mots ] noblesse, harmonie, humanité au sens profond du terme humus, la terre et mana, l’esprit.
    Ils intéressent au premier chef l’Alice emblématique interviewée par un Julien (je crois) de l’équipe Sonia Kronlund et les millions déstabilisés par leur situation précaire, invivable, angoissante, etc

    Les seconds sont en rapport au PALPABLE DURABLE qui s’inscrit dans la LONGUE DUREE : le LOGEMENT, les PROTECTIONS avec des TANGIBLES (gioTitres) qui nous le garantissent, ce qui n’exclut pas non plus Vérité Incarnée en Art Véritable, Beauté, Itinéraires vraiment plaisants à parcourir, Investissements garantissant très fortes économies d’énergie pendant très longtemps, etc.

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  40. catherine dit :

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    • Bruno Lemaire dit :

      Bonsoir Catherine

      ne sachant quel billet vous suivez, merci de me reposer la question à laquelle je n’aurais pas répondu, parce que j’en ignore son contenu 😉

      B.L.

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  41. catherine dit :

    Laissez tomber Bruno, c’est gentil à vous et je vous en remercie, ça n’a pas d’importance, si vous ne l’avez pas vu alors c’est que ça devait être ainsi. Merci quand même et bonne nuit j’espère.

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  42. riendeneuf dit :

    Rien de nouveau, sous le soleil noir de la prédation capitaliste…
    La FED n’a rien inventé.

    Marx, au sujet de la Monarchie de Juillet (1830) :

    elle est « le règne d’une fraction seulement de la bourgeoisie, l’aristocratie financière»,
    une «société par actions pour l’exploitation de la richesse nationale»

    « l’endettement de l’État était d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui régnait et légiférait par l’intermédiaire des Chambres.
    En fait, le déficit de l’État était l’objet-même de sa spéculation et la source principale de son enrichissement.
    À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt.
    Et chaque nouvel emprunt offrait à l’aristocratie financière une nouvelle occasion d’escroquer l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de négocier avec ses banquiers dans les conditions les plus défavorables »

    ( Karl Marx, Les luttes de classes en France, «Folio », Gallimard, 2002, p. 11-12 )

    43 ans plus tard : la grande crise bancaire de 1873 :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression_%281873-1896%29

    55 ans plus tard : la grande dépression de 1929

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression

    175 ans plus tard : la crise économique et financière actuelle (2007)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_financi%C3%A8re_mondiale_d%C3%A9butant_en_2007

    l’oligarchie financière mondialisée, dissimulée dans les coulisses, a perfectionné ses méthodes et malversations, et règne par l’intermédiaire d’une oligarchie politique

    banquiers et politiciens main dans la main, à la poursuite du pouvoir sur le dos de la population

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  43. Sentier198 dit :

    @ Francois Jeru

    et voui , je radote !!!

    216 – Espace libre 2

    la sale impression (d’avoir les mains sales , si j’ose) , c’est que je me posais de façon hypothétique en ces années là les questions que tout le monde se pose maintenant.
    je me faisais traiter par mon entourage  » d’être angoissé » à l’époque , argument définitif pour « disqualifier » mon jugement…

    pourtant ces hommes que j’ai pu croiser à ce moment là partageais mes impressions ……

    je regrette amèrement de n’avoir pas eu assez confiance en moi , pour les défendre (ces idées) plus énergiquement , car nous étions dans le vrai…
    la vague néo-capitaliste des années 80 avec l’aide des « social-traitres »a tout emporté.
    le refoulement des problèmes est tel que je ne vois plus de solutions autre qu’extrême pour rétablir un peu d’équilibre.
    je souhaiterais que l’on puisse imaginer d’autre solutions plus heureuses.

    je cotois une telle misére dans mon métier tous les jours , misére qui semble sans fond…

    vivement un adret pour stopper tout cela !!

    cordialement à Tous

    Yves

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    • simplesanstete dit :

      Je suis au Sénégal en ce moment, un pays en paix parce qu’il n’a pas de ressources et qui est pauvre, of course. N’est ce pas paradoxal ?
      Bien à vous tous.

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  44. catherine dit :

    Pour ceux que ça intéresse, voici le lien qui relie à ce grand philosophe si mal connu et qui pourtant gagnerait à l’être je trouve!

    http://amichelhenry.free.fr/

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  45. phil dit :

    françois Jéru ; stp peux tu me contacter et me laisser ton adresse mail sur mon répondeur téléphonique ( cause failure carnet d’adresses ) merci , phil Mias

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  46. sonia dit :

    Incroyable ampleur des paradis fiscaux , proportionnelle au manque de volonté des Etats d’y mettre fin :
    mafias, multinationales, banques internationales, fonds d’investissement ( = « les marchés » ? )…

    http://www.stopparadisfiscaux.fr/

    méthode de calcul du manque à gagner :

    Cliquer pour accéder à mwn_imf.pdf

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  47. sonia dit :

    Un autre document, dans la série « paradis fiscaux  » :

    Cliquer pour accéder à Microsoft_Word_-_paradis_fiscaux-mode_d_emploi-3.pdf

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  48. sonia dit :

    L’étude dont s’est servi et que cite Gabriel Zucman :

    Philip LANE, Gabriel Maria MILESI-FERRETTI,

    « The External Wealth of Nations, Mark II: Revised and Extended Estimates of Foreign Assets and Liabilities,1970–2004 »

    (« La richesse extérieure des Nations, 2e édition, Estimations révisées et étendues des actifs et passifs étrangers, 1970-2004 »)

    http://ideas.repec.org/p/iis/dispap/iiisdp126.html

    Présentation par les auteurs

    « Nous construisons des estimations des actifs et passifs extérieurs pour plus de 140 pays, sur la période 1970-2004. Nous décrivons nos méthodes d’estimation et présentons quelques caractéristiques principales de ces données, tant au niveau des pays et qu’au niveau mondial. Nous nous concentrons en particulier sur les tendances des positions extérieures nettes et brutes, ainsi que sur la composition des portefeuilles internationaux, en distinguant entre les investissements directs étrangers, investissements de portefeuille, réserves de change et dette extérieure.
    Nous avons également documenté l’existence d’un « décalage mondial net des actifs étrangers » (la contrepartie stock du décalage mondial de la balance des paiements) et identifié les catégories d’actifs qui comptent dans ce décalage. »

    Etude téléchargeable :

    Cliquer pour accéder à iiisdp126.pdf

    outil d’aide :

    http://stats.oecd.org/glossary/

    Cela peut intéresser, je pense, en particulier F. Jéru, qui étudie, si j’ai bien compris, les zones d’ombre de la finance.

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  49. sonia dit :

    http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/12/19/zone-euro-la-bce-refuse-d-enfreindre-le-traite-europeen-en-pretant-aux-pays-en-difficulte_1620608_1581613.html

    je ne sais comment interpréter cette position…
    la BC, malgré le parcours antérieur de certains de ses dirigeants, représente-t-elle maintenant la haute finance européenne,
    qui veut détacher sa voiture du train dollar, condamné à moyen terme à aller dans le précipice du fiat money qui le fait pour l’instant encore marcher ?

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    • sonia dit :

      si c’est le cas, l’UE ne peut compter que sur les BRICS…
      ce qui explique le « renforcement de la discipline budgétaire »…
      comment va réagir alors le train dollar ?
      difficile de croire que les mécaniciens vont se rendre de bon coeur…
      torsions et rétorsions, spectaculaires développements en perspective…

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  50. catherine dit :

    Petit problème à résoudre, allez je vous laisse prendre crayon et papier et je reviens et vous aussi peut-être!

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  51. catherine dit :

    C’est le problème à neuf points.

    ça consiste à relier entre eux neufs points, trois points sur une première ligne à égale distance entre eux, trois points sur la seconde ligne juste en -dessous de la première et une troisième ligne où il y a les points 3, comme ceux de la première et deuxième ligne.

    ça fait donc neuf points, 3 fois 3 =9 points.

    Il faut donc essayer de relier entre eux les neufs points que j’ai essayé de vous représenter le mieux que j’ai pu au moyen de quatre lignes droites sans jamais lever le crayon.

    Bon, allez à plus tard, ne désespérez pas, c’est très instructif de se soumettre à ce petit exercice.

    Je ne connais qu’une seule personne à avoir réussi, il est allemand et fait des études de mathématiques!

    A vos méninges!

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  52. bart dit :

    Faux !

    c’est Mona – Lisa qui a trouvé la solution !!

    http://www.naute.com/enigmes/enigme21.phtml

    à moins que ce ne soit le gorille…

    🙂

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    • catherine dit :

      Ah, Bart, ça revient à manger le fruit trop tôt ce que vous faites!

      ça voulait renvoyer cette énigme,que celui qui essaie, qui essayait de la résoudre avant que n’arrive le bougre de Bart, part du postulat qui rend impossible toute solution.

      Pourquoi?

      Car le postulat est que les points forment un carré et que la solution doit être trouvée ds les limites de ce carré, condition qu’il s’est imposé lui-même et qui ne se trouve nulle part ds l’énoncé.

      Le fait que le chercheur n’arrive pas à trouver de solution ne tient donc pas à l’impossibilité de la tâche mais à la nature de la solution tentée.

      Une fois qu’il a fabriqué le problème, peu importe quelle combinaison de quatre lignes il essaie et ds quel ordre, il finit toujours par se retrouver avec un point solitaire qui n’est pas relié aux autres.

      La solution est d’opérer un changement de système et de se relier avec ce que disait ce sacré Einstein, qu’un problème ne savait être résolu qu’en sortant du système de pensée qui
      l’avait fait naître, tant qu’on reste dedans, c’est peine perdue.

      A bon entendeur salut!

      sans rancune Bart!

      Gorillement vôtre

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      • bart dit :

        Louables intentions, Catherine…

        mais ( ne l’auriez-vous pas remarqué ?… ) opérer un changement de système c’est ce qui se fait sur ce blog depuis 2 ans et demie…

        sans rancune aucune !

        bartement vôtre…. 🙂

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        • catherine dit :

          Ben, ouais, deux ans et demi c’est que c’est pas rien et pourtant y’a pas grand chose qui change, c’est qu’il y a des résistances, hostiles, et de plus en plus hautes sous couvert de conformisme ambiant et d’anticonformisme tout aussi conforme sous de faux habits, des faux amis qu’on pourrait les appeler ces gusses-là, et puis des peurs qui prennent des allures d’ogre dévoreur d’homme comme si c’était pas déjà ça ce qu’on vivait chaque jour qui passe, des hommes cannibales dévoreurs d’autres hommes, une société de cannibales c’est ce qu’on a sous les yeux et qu’on vit chaque minute que vie fait, mais bon, le sursaut salvateur ce ne sera pas tonitruant, grandiloquent, modeste, il se fera et à bas bruit il se diffusera, dans des relations modestes qui tisseront d’autres relations etc etc c’est sur le petit que se construit la structure, alors patience il nous faudra, mais se rappeler aussi que pour que la pâte monte c’est le levain qui compte et le levain, proportionnellement, c’est pas la majorité, alors…

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  53. dilbert dit :

    Le dollar manquant !

    Trois voyageurs prennent une chambre dans un hôtel pour laquelle il leur est demandé 30 dollars.
    Chacun débourse 10 dollars.

    Une fois la chambre payée, l’hôtelier se rend compte que le tarif est en réalité de 25 dollars. Il remet à un employé de l’hôtel cinq dollars, en pièces de un dollar, et lui demande de rembourser les clients. En route vers la chambre, l’employé n’arrive pas à se figurer comment diviser les cinq dollars entre les trois clients.
    Il décide alors de remettre un dollar à chaque voyageur et de conserver pour lui deux dollars comme pourboire.

    Chaque voyageur a donc payé neuf dollars. L’employé a conservé deux dollars. On a donc trois fois neuf dollars, soit 27 dollars, auxquels on ajoute les deux dollars de l’employé, ce qui donne 29 dollars.

    Où est passé le dollar manquant ???

    (énigme proposée par ben bernanke au congrès américain… )

    🙂

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    • Opps' dit :

      Huuum ce 27-2=25 est à méditer par tous ceux 😉 qui s’imaginent que créer des droits à prendre sans l’obligation de rendre ces droits peut créer une quelconque richesse dans l’action globale.

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    • catherine dit :

      il est passé dans le désir de le trouver et fabrique le manque qui nous fait nous mouvoir…

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      • Opps' dit :

        Tu serais plus concise Catherine , qu’on détecterait mieux des jolie formule comme celle là ! A un de ces jours!

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        • catherine dit :

          je ma muse parfois, même moi j’comprends pas tout mais j’laisse passer, j’ai l’âme d’un passeur et j’espère bien le garder ce côté passeur!
          j’comprends pas tout de suite mais c’est après que ça vient, je me dis ah oui, tout compte fait, c’est pas si con, mais il faut que ça décante, et là tt compte fait c’est pas si con il me semble, il ne faut pas chercher à comprendre absolument, il faut se laisser glisser sur le fil de l’eau, sortir du cadre quoi!
          Bisous Oppossum

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    • Bruno Lemaire dit :

      On m’avait posé cette ‘énigme’ quand j’avais 15 ans, il y a donc très très longtemps. Je la trouve toujours aussi sympa, et j’ai toujours la même réponse, heureusement (il vaut mieux ne pas mélanger addition et soustraction).

      On peut en déduire, effectivement, que la BCE, et sa nouvelle émission monétaire, doit elle aussi mélanger additions et soustractions: émettre de la nouvelle monnaie contre des actifs pourris ne peut pas faire illusion très longtemps

      Très cordialement

      B.L.

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  54. Opps' dit :

    27-2=25

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  55. Opps' dit :

    Non , je m’en suis souvenu car ça m’avait frappé . C’est un très bel exemple de comment on peut raisonner ou être amené à raisonner foireusement ! Bon allez , la vraie vie est ailleurs !

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  56. catherine dit :

    Morale de l’énigme aux neuf points, quand on cherche une solution à un problème, il faut souvent sortir du cadre prescrit par ce cadre pour espérer le dépasser!

    En systémie familiale par exemple, c’est « monnaie » courante de devoir construire un méta-système pour libérer la circulation du « flux « vital dans la famille.

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  57. sonia dit :

    Quelqu’un d’intéressant, qui appelle les choses par leur nom,
    qui parle de l’intérieur du système (expert comptable, commissaire aux comptes)
    et se dit prêt à coopérer, pour le changer, avec quiconque,
    à condition de ne pas être pas assujetti à une idéologie…

    http://solutions-politiques.over-blog.com/article-3966633.html

    http://solutions-politiques.over-blog.com/article-le-faux-debat-sur-l-evasion-fiscale-et-les-paradis-fiscaux-39754086-comments.html

    http://solutions-politiques.over-blog.com/article-c-les-dettes-publiques-dans-la-serie-on-ne-vous-dit-pas-tout-et-c-est-quoi-la-pensee-virtue-93342838-comments.html

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  58. Yam dit :

    Bonsoir,

    Que peut-on répondre aux tenants de la thèse selon laquelle :

    « la création monétaire par les banques centrales est bien plus inflationniste que l’emprunt. Pourquoi ? Parce que lorsque l’Etat emprunte, la ponction sur le marché des capitaux a lieu au détriment d’autres financements : les obligations d’Etat « évincent » le secteur privé, qui aurait lui aussi besoin de cet argent (« effet d’éviction » : lorsque l’Etat emprunte, il fait grimper le taux d’intérêt, ce qui pousse des entreprises à renoncer à leurs projets d’emprunts). » ?

    Je vous remercie.
    Yam.

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    • A-J Holbecq dit :

      Si l’Etat emprunte auprès des épargnants (« investisseurs »)c’est là où la ponction sur le marché des capitaux a lieu au détriment d’autres financements qui vont manquer aux entreprises privées; nous sommes d’accord à masse monétaire constante.
      Mais lorsque l’Etat emprunte (en admettant que ca ne soit pas seulement pour payer des intérêts qui reviennent dans la poche des « investisseurs » sans utilisation intermédiaire), l’argent dont il va disposer en plus sera une ressource collective.

      En fait, puisque la création de monnaie n’est pas limitée, les entreprises pourront toujours se financer par le crédit — si elles en ont le besoin et l’envie et qu’elles espèrent une rentabilité — et le fait que l’Etat se finance surtout par l’épargne préalable n’a pas d’incidence.

      Je voudrais aussi renvoyer à l’article 195 https://postjorion.wordpress.com/2011/07/17/195-que-pense-galbraith-du-lien-interets-inflation/

      Meilleurs voeux

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  59. catherine dit :

    Avant de te répondre Michel, un p’tit mot que j’ai envoyé sur le blog d’Etienne Chouard, suite à des pensées d’Alain le philosophe, à propos de la pensée qui s’essaie difficilement à être libre!

    C’est toujours le même venin qui empoisonne la vie, c’est celui de prendre le vrai pour le faux ou inversement, le faux pour le vrai.

    Et le faux c’est de penser abusivement que l’on pense par soi-même, oubliant qu’avant de penser par soi-même, aussi tant est qu’on le puisse un jour, penser, c’est la maladie la moins contagieuse comme dirait ce subtil Oscar Wilde, on se fait penser par les autres que l’on a intériorisés en soi et cela ça s’appelle la socialisation ma foi.

    Souvent on se croit « libre » de penser ose-t-on dire avec outrecuidance, prétentieux que nous sommes tous, je m’inclus dans le lot bien sûr, alors qu’on est tout « occupé » de la pensée des autres, celle environnante du « on » odieux de l’opinion, la pire des connaissances, celle qui nous fait être et penser et émotionner ce que nous sommes supposés être, comme si l’être se posait comme ça, sans qu’il soit nécessaire d’aller le chercher ce bougre d’être! C’est qu’avant d’être on a besoin d’avoir…mais bon, ça, c’est encore une autre histoire.

    Bref, pour revenir à nos moutons, des libres penseurs y’en a jamais eu autant que depuis qu’on nous serine les chants de la liberté sous tous les tons, sous tous les frontons, de la démo ceci, de la démo cela, et des plus libres que libres comme la lessive qui lave plus blanc que blanc, c’est du même acabit tout ça, alors qu’on est tout occupé à discourir de la pseudo-pensée qui ne veut pas faire de vague, qui veut être reconnue, qui s’attache à prévoir ses sécurités bien propres qui dépassent pas d’un fil, ses garde-fous, mais c’est oublier alors que la liberté ne peut voisiner que sur les terrains abrupts, escarpés de la solitude âpre où l’air se raréfie car il gagne en pureté, la liberté ne saurait se trouver dans le service à ceci ou à cela, à une obédience quelconque, elle est la sortie de la terre d’esclavage et tant qu’on sert l’apparence au détriment de l’essence, tant qu’on ne sort pas de cette servitude-là, on est dans le servage, dans la servitude, même si l’on croit qu’on pense par soi-même, et surtout, d’autant plus si l’on pense penser par soi-même oserais-je dire .

    Je reviens au paradoxe dont je parlais au tout début, celui de la socialisation, disons que ce serait un peu comme notre abécédé la socialisation, mais qu’ensuite il nous revient d’écrire notre livre.

    C’est le passage obligé que celui de l’alphabet, car sans lui c’est difficile de nous ouvrir à nous-même aux autres et donc au monde, mais c’est aussi, vacherie de vacherie, cette socialisation,le paradoxe essentiel de l’homme, nécessaire alphabet, qui nous ouvre dans un premier temps et cellui-là même qui nous enferme ensuite, ah, c’est pas facile d’être un homme, mais c’est beau justement et ça se mérite que diable !

    Alors que faut-il faire ?

    Et bien, il faut d’abord se savoir- ça-voir ( voir ça, la faiblesse de notre pensée première qui est d’abord de se faire penser par les autres, par une socio culture et tout le toutim) la voir pour ce qu’elle est, sans excès, sans réduction, et fort de cette faiblesse primordiale intégrée, vue, comme l’est notre abécédé, construire notre conscience petit à petit sur le décombre de nos chutes, de nos douleurs, les nôtres et celles de la communauté , c’est le vécu qui est seul à ne pas mentir tout le reste est mensonge à degrés divers et variés mais mensonge a minima.

    Sur le terrain du vécu, oui, sur lui et rien que sur lui, le passer au crible de la réflexion, et voir au grès des fruits que portent les actes de ce vécu et les non-actes, le notre, celui des autres, voir si ça re-specte l’individu et la communauté et en fonction de cette boussole-là, le respect des deux instances individu-communauté, construire sa voie, notre voie, la voie de la justesse.

    Pour moi, le chemin, le passage vers l’hypothétique libre pensée est là et nulle part ailleurs que là.

    Cela veut dire que la voie n’est pas tracée, et sera toujours inédite, comme une balance qui marque trop ou trop peu, c’est sur ces trop peu ou ces pas assez, que se construit notre ligne de penser, c’est-à-dire que ce n’est pas nous qui pensons, nous ne faisons alors que lire les marqueurs du trop ou trop peu et essayons de construire le point d’équilibre entre les deux et pour les deux instances qui sont notre cible, enfin qui devraient l’être de mon petit point de vue de non libre penseuse ! sourire !

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    • michelb dit :

      « ce n’est pas nous qui pensons » il y a une grande différence entre penser et réfléchir, même les machines savent penser.

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  60. catherine dit :

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  61. catherine dit :

    Je lisais dans un livre la semaine dernière, un livre sur les think tanks, une chose que l’on oublie bien trop souvent et qui fabrique la réalité que nous réprouvons.

    C’est que nous avons la mémoire courte et du coup c’est ce qui fait que les plats peuvent nous être resservis sans qu’on se rappelle ou qu’on se rappelle si vaguement qu’on reprend de ce brouet saumâtre, alors qu’un travail de mémoire suffirait à nous en dégoûter à jamais!

    Il s’agit d’un chapitre qui a trait au logement. A ce propos, l’auteur nous dit: » l’une des mesures les plus structurantes à ce propos, le propos du logement, reste —-la désindexation des salaires sur l’inflation—- décidée en 1982 et qualifiée par l »économiste Alain Cotta de « cadeau le plus considérable fait à l’entreprise privée » le ministre de l’économie Jacques Delors, se félicitait alors d’imposer  » ce que la droite n’a jamais osé faire » en demandant de mettre fin aux augmentations de salaires généralisées…

    Nous avons le devoir de reprendre toutes les mesures qu’ont prises ces soi-disant haumes de gôches et de droite qui s’appliquent surtout à protéger leurs intérêts au détriment de la communauté tout en disant le contraire.

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    • Bruno Lemaire dit :

      Bonjour Catherine, et tous mes voeux

      votre application, parfois candide, à vouloir comprendre les rouages des comportements humains est admirable.

      J’en profite pour vous souhaiter la meilleure année possible, tant sur le plan personnel que familial, professionnel et spirituel.

      Très amicalement, Bruno.

      PS. Mais je suis assez d’accord avec le fond de votre message: on est souvent, hélas, conduit à s’interroger sur le fondement réel de telle ou telle proposition « à qui profite le crime ». Mais on peut sans doute se poser cette interrogation vis à vis de la plupart de nos actes. Peu d’actes sont véritablement gratuits, hélas.

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      • catherine dit :

        Bonjour à vous Bruno, et puisque vous me présentez vos voeux je fais voeux de rester debout autant qu’il me sera possible et c’est ce que je souhaite à quiconque car c’est le sens de notre vie .

        Pour ce qui est de la naïveté, oui, en effet peut-être peut-on qualifier ma « posture » de cette façon-là, pourquoi pas. C’est que j’aimerais arriver à cette simplicité qui se pare parfois du qualificatif de niaiserie un peu facilement, mais qui dit pour moi au contraire, de toute la conviction que l’homme a en germe, en lui, tout ce potentiel de noblesse, de sagesse et d’amour qui ne demande qu’à être mis en actualité. Hélas, cent fois hélas, c’est de l’autre côté qu’on tire l’homme dans cette société néo-libérale.

        Il parait que ce n’est pas tant la vérité qui importe que les croyances, je « crois » bien que c’est vrai.

        Je crois de toute façon qu’il n’y a pas de hasard ou très peu de hasard et que tout ce qui arrive dans tous les domaines est toujours le fruit de force en action, que rien ne tombe du ciel et qu’il faut aller arracher ce que l’on désire et que donc le primat des primats c’est d’avoir cet élan désirant c’est à dire celui du manque, et bien peu de nos jours manque de ce manque de beauté de noblesse et d’exigence. Rien de beau et de grand ne sauraient se construire sans exigence et je suis exigeante, très exigeante sur l’essentiel et très très souple sur l’accessoire.
        Amicales pensées à tous.

        s

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    • michelb dit :

      « Exister, l’amour, sont le présent. » [Friedrich Estavi, 1887]

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      • catherine dit :

        Oui, c’est beau ça, l’amour est dans l’hyperconscience, dans l’hypervigilance à ce qui est présentement mais qui s’éteint ensuite,. Cette conscience et cette vigilance venues de cette lumière crue, radicale possiblement, pour laisser voir de cet oeil , en lui et par lui, oeil neuf, pré-sent( ça veut dire que c’est l’essence de l’essence qui est là, prés-ent( ent de être) présent à ce qui est, et rien que ce qui est, même si, déjà, l’ex-istence nous rattrape la bougresse, conscient de ce regard neuf, cette conscience qui est une ouverture commence déjà, de la conscience de cette conscience vue, à remettre des peaux de non-lumière sur son oeil et à voir un peu moins justement parce qu’elle s’est vue, paradoxe de la corde raide et bougre d’oeil mais oeil charmant s’il en est car nous avons à le parfaire sans cesse dans un faire qui ne cessera jamais car il ne sera jamais arrivé à la maison de l’omnivoyance justement! c’est assez jubilatoire je trouve, car c’est toujours ouvert

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  62. catherine dit :

    Il fallait lire bien sûr, et bien peu ressentent le manque de ce manque de … car si le monde ressentait ce manque alors le monde serait tout autre. Mais « on »nous fait croire, ce « on » de toutes les armes soi-disant communicationnelles que l’homme est un barbare, un ogre, un loup, certes, il est un barbare, il est un ogre et il est parfois un loup pour un autre homme mais tout au fond de lui, même le pire du pire des hommes, il y a une source de noblesse, de beauté, de justesse et d’ouverture, j’en suis absolument convaincue. Il y a « juste » que le vécu ne l’a fait réagir qu’avec cette écorce de protection parce qu’on lui a fait peur. La peur est l’arme absolue de toutes les servitudes. Rendez aux gens la confiance, faites-les se rencontrer avec cette source unifiante au fond d’eux-mêmes et des miracles se produisent alors, il y a un renversement des valeurs, un renversement du regard et chacun sait que plus que de vouloir changer de panoramas c’est le regard qui seul compte, s’il est neuf et frétillant alors tout sera neuf et frétillant autour et dès lors le monde change car la per-sonne a trouvé possiblement son axe, alors le vent peut venir et souffler, certes la personne ressentira la force du vent mais elle saura que son amarre la tient, la peur n’occupera pas tout le terrain. Et dès lors cette personne se risquera à vivre, elle en aura l’audace et renoncera à tous les diktats mortifères qui la mortifient pour aller vers le souffle de la vie qui l’appelle à vivre en justesse avec elle-même , les autres et le monde.
    Amen, sourire!

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    • michelb dit :

      on ne fait rien, il est trop impersonnel, nous nous faisons rien.

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      • catherine dit :

        Oui bien sûr Michel, tu as raison, je ne fais rien ou presque rien, tu ne fais rien ou presque rien et ça donne ce que nos sens nous donnent à voir, à sentir, à goûter, à toucher et à entendre, car notre réalité passe PAR nos sens et rien que PAR eux.

        Eux et eux seuls, et rien d’autres qu’eux.

        Pas la peine d’aller chercher ailleurs qu’en eux, l’essentiel de notre essence, passe par l’es–sens-ce de nos sens, justement!

        L ‘esprit se pose possiblement grâce à nos sens, nos fenêtres, et si les fenêtres sont fermées alors l’esprit est absent, il n’y a alors que la présence de la pensée, mais une pensée qui se fait penser par des autruis que nous intériorisons et que nous faisons nôtres, faute de nous contacter à nous-mêmes.

        Ils sont une fenêtre sur notre âme et l’âme du monde les sens, mais ça sent le renfermé dans tous ces espaces et à tous les étages, c’est que nous avons peur d’ouvrir nos fenêtres, et du coup on se fait sentir, goûter, toucher, voir et entendre par un « on » impersonnel qui résonne de tous ses bruits et de toutes ses fureurs qu’il a construit en nous, pour mieux nous asservir, n’être plus qu’à son service en re-reconstruisant en nous, une seule in-struction, la sienne.

        Bref, nous nous laissons totalitarisés par cette seule voix du dehors, il n’y a plus qu’elle qui parle en nous, nous sommes devenus la voix de ce maître, nous sommes la voix du maître incarné.

        L’in-struction d’un « on » de la maudite opinion, la pire des connaissances, qui fait bruire en nous les scansions pulsatoires du dehors, oubliant qu’une source libre et naturelle coule en nous, au-dedans de nous et qu’il nous revient prioritairement de nous en abreuver pour retrouver de notre puissance de vie si moribonde en nos sombres contrées et du coup balayer tous les immondices qui obstruaient jusqu’alors les fenêtres de notre ami l’équilibre, ce lieu du mi-lieu, entre le dedans et le dehors!!

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        • michelb dit :

          yes, Catherine, même l-on-gueur d’on-de et même langueur d’Andes, « on » croit qu’ « il » pense mais « on » ne panse rien, tout au plus « il » opiumise.

          La machine pense. Et je lisais un bouquin d’un chercheur qui, avec de nombreuses quantités de machines, essayait de faire penser la machine.

          Evidemment, c’est pas si évident, je me suis posé la question « mais que signifie penser ? », mes premières recherches, snifff!!!

          De là, stupéfaction, j’ai trouvé la signification et j’y travaille mieux à présent (et aujourd’hui grâce à ta sublime approche).

          Donc je sais que la machine pense, ça c’est sûr. Alors ce chercheur cherche ce qui existe déjà ?? C’est dissoluble donc la recherche. Et la solution insoluble, tu avais souligné Einstein encourageant à changer de système de pensée (s’est-il trompé en employant ce mot « pensée » ?).

           » jusqu’alors les fenêtres de notre ami l’équilibre, ce lieu du mi-lieu, entre le dedans et le dehors!!  »

          Voilà qu’il est autrement beaux mots dits que « ton soi et mon soi attachent harmonieusement l’équilibre d’un nous qui nous fait ».
          Tout cela n’est que sens, et même sens habilité.
          bises

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        • catherine dit :

          C’est que la pensée, il ne faut pas lui cracher dessus non plus, mais la voir pour ce qu’elle est, un instrument, et un instrument comme chacun sait n’est ni bon ni mauvais en soi, mais dépend toujours de sa destination càd de ce que l’on en fait.

          Elle est un intercesseur vers, donc un moyen, rien de plus qu’un moyen pour aller vers un au-delà d’elle, et c’est toujours le vers qui compte, la boussole, vers quoi on mène notre énergie pour quel hypothétique destination, but, étoile????

          Bisous Michel, cette fois, j’ai mes chaussures aux pieds!

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        • catherine dit :

          Pour toi Michel, peut-être que ça t’aidera!

          Voilà ce que dit Bateson:” le processus mental émerge de l’interaction entre différents éléments d’un système, il est le résultat d’événements qui se produisent dans le processus d’organisation de ces éléments, dans leurs relations. Il s’agit donc d’une approche holistique fondée sur la différenciation et l’interaction entre éléments d’un ensemble.

          De la même manière, on ne peut limiter un esprit à ce qui se passe à l’intérieur de la tête d’un individu. Nous avons longtemps débattu dit-il pour savoir si un ordinateur pouvait penser. La réponse est non. Ce qui pense, c’est LE CIRCUIT TOTAL, circuit qui peut comprendre un ordinateur, un homme et un environnement. On pourrait tout autant se demander si un cerveau peut penser, et, à nouveau, la réponse serait non. Ce qui pense, c’est un cerveau à l’intérieur d’un homme appartenant à un système qui comprend un environnement.” etc, etc…

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        • michelb dit :

          Je crache pas sur la pensée, c’est en te lisant :

          « L ‘esprit se pose possiblement grâce à nos sens, nos fenêtres, et si les fenêtres sont fermées alors l’esprit est absent, il n’y a alors que la présence de la pensée, mais une pensée qui se fait penser par des autruis »

          – où tu parles d’esprit absente et pensée présente

          – où tu suggères que la pensée vient des autruis

          que je m’y suis retrouvé.

          On peut effectivement imaginer que l’esprit est un sens et qu’il a sa place dans la pyramide des besoins de Maslow

          La machine pour fonctionner a besoin d’une pensée. Pour elle, on utilise le mot programme. L’esprit n’est pas un programme, c’est bien un sens comme tu l’expliques.

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        • michelb dit :

          Merci Catherine,
          Je viens juste de prendre connaissance de ton explication de Bateson. A chaud, je ne suis pas du tout convaincu, nous sommes encore dans la totale ambiguité, sinon plus.
          On se méprend sur le mot « penser ».
          Je conclue pour ma part que la machine pense parce qu’elle est programmée pour ça.
          Nous sommes programmés, ça nous amène à penser.

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        • simplesanstete dit :

          Non; Michel, l’esprit n’est pas un sens c’est ce qui RELIE (tiens voila le mot religion et ses multiples trafiquants) les sens, tous les sens,dont la pensée, c’est l’essence, l’intégral, la totale qui……soulève et qui n’apparait jamais enfin SI dans la magie du progrès et ses petites machines……….de commun…/…..ications que tout le monde s’arrache.

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        • michelb dit :

          bonsoir simplesanstete,
          Je voulais te répondre et je me suis laissé embarquer avec Catherine, agréable à plus d’un titre.

          Donc Marx a bien dit « la religion est l’opium du peuple » et, ce faisant, il a bien fait la distinction entre Dieu et la religion.

          Evidemment un leader religieux accède au pouvoir et aux privilèges attenants.
          Dès lors, ils provoquent une dette. Ainsi donc ce qui te met en rogne contre les religieux sans les nommer.

          Parce que je viens de comprendre qu’on peut désigner Dieu sans parler d’une religion en particulier ce qui évite des foudres.

          Finalement, c’est bien la dette universelle, y’a toujours quelqu’un ou quelque chose qui nous doit. Et donner, ne résoud pas le problème, car plus tu donnes plus tu passes pour un con, et plus on t’en prend. En fait, « on » c’est Dieu.

          a toute demain matin ? mi ché l ok

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        • simplesanstete dit :

          La religion n’est pas l’opium du peuple encore une grosse connerie marxienne pour potaches. C’est bien plus intéressant que çà, c’est une assurance tous risques pour les conquérants, l’imbécile Marx n’a jamais parlé de géopolitique ni de la finance il s’est lamentablement embourbé dans l’économie, l’évangile de la finance, un véritable étouffe chrétien. Ça fait 40 ans que Mr Voyer ESSAIE d’en parler mais ………on y arrive.Le conformisme c’est plus intéressant que la révolution, c’est phénoménal comme dirait Hegel.
          ¨PS je me demande si Marx n’était pas lui aussi un circoncis du 8eme jour, pathologie très lourde, psychonarcissisme et plein de charme, le vraisemblable toujours le vraisemblabla.

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        • catherine dit :

          La pensée c’est ce qui est dans ta conscience, la tienne, la mienne, celle des autres.C’est son contenu à ta conscience la pensée, et avant d’avoir un contenu ta conscience, elle n’avait pas de contenu , elle n’existait pas, elle était absente, tu n’avais pas de conscience.

          Puis peu à peu, grâce aux multiples sensations corporelles que tu as ressenti dans ton corps de bébé, tes parents y ont posé des mots que peu à peu tu as intégrés. Après tes parents, c’était l’école puis tous les autruis que tu as rencontrés.

          Là, on est au stade de la survie, c’est nécessaire toutes ces infos, mais parfois ces infos qui servent pour survivre elles nous desservent pour vivre, car vivre, c’est ce que nous sommes appelés à faire, mais il y a beaucoup de morts parmi nous, qui ne sont pas vivants càd qui restent au stade de la survie, pensant que la vie, c’est répéter des schémas, par loyauté pensent-ils, alors que la seule loyauté réellement loyale qui vaille, c’est d’être loyal au regard de la vie qui nous a été offerte.

          je dois partir, je te dis tout à l’heure ce en quoi je différencie l’esprit de la pensée, qui n’a rien à voir avec elle, mais qui a pourtant besoin d’elle, c’est son support matériel pourrait-on dire!

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        • catherine dit :

          Je continue l’ami Michel, sur cette distinction, que je fais entre pensée et esprit.

          Pour faire suer Georges, je pourrais dire, que DANS LE PRINCIPE de toute chose est le Père, le Père, c’est la source de la source qui coule en nous, c’est la source de toute information, Information avec une majuscule.Le logos aussi qu’on peut l’appeler, pour lui on sort la majuscule, qu’on pourrait aussi appeler Amour ou Liberté mais tous ces mots avec les majuscules.On est dans le grand ici, les archétypes comme on les appelle, c’est pas notre maison, nous, notre maison, c’est le réceptacle!

          La pensée, ce serait le support matériel, réceptacle de l’information.information minuscule, image de l’Information majuscule. C’est notre maison.

          Et l’esprit ce serait le pont entre les deux, matière( particule) et énergie( onde) la marmite qui chauffe sur le feu et dont on ne sait jamais ce qu’il en sortira, car ça dépend toujours d’un tas de choses, ET DE LA MAIN SURTOUT, j’en reparlerai plus tard.

          Je vais faire doucement d’abord parce que je vais me coucher, et puis aussi parce que ça risque d’être indigeste. Demain, j’ai ma grosse journée, mais si je ne suis pas trop fatiguée, je viens retrouver le clavier. Bisous.

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        • catherine dit :

          Bon, je ne sais pas trop comment reprendre le fil de ce que je disais hier Michel.

          Pour aller un peu vite disons que l’esprit, de mon point de vue tout à fait personnel, ce serait un peu le tiers inclus qui permet de dépasser les contradictions, l’agent religieux, au vrai sens du terme qui vient unifier ce qui divorçait jusqu’ alors!

          Unifier pour offrir du sens, c’est à dire qu’au travers des relations entre les différents éléments que l’on collectionne en soi, tout à coup, on ne sait pas pourquoi, les deux polarités se réunissent et y’a l’ampoule qui s’allume, ça c’est pour l’esprit.

          Mais cet esprit il faut bien qu’il ait un support matériel et le support matériel c’est la pensée .

          L’esprit ce serait pour moi, un peu le bras armé de la source de la source qui nous a fait être ce que nous sommes, l’Information originelle avec une majuscule, ne dit-on pas d’ailleurs, le tout est esprit, l’univers est mental, la pensée, elle, serait donc du côté du mental, le bras armé du matériel .

          Bon, plein de choses à dire à la suite, la pensée qui s’essentialise par exemple, mais je crains fort que ça ne soit pas le lieu, aussi si tu veux poursuivre cette conversation,demande mon adresse mail à Georges et nous continuerons si ça te dit.

          Bisous à toi.

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        • simplesanstete dit :

          Plus prêt de toi est mon dieu, garanti par 1000 bases US dans le monde ah, ah ,ah Dr Folamour
          JP MORGAN, UNE BANQUE AUX MAINS DE FEE
          du 16 au 21 janvier 2012 : La Fée Morgan s’occupe aussi de la JP Morgan comme nous le montre notre lecteur Thierry: « La banque annonce un bénéfice net de 19 milliards de dollars, un nouveau record, contre 17,4 milliards en 2010. Donc j’ai fait un petit calcul tout simple: 19 miilliards / 365 = 52 millions de dollarssssssss à quelles milliers près PAR JOUR !!!! Ou 2,1 millions par heure toutes les heures du jour et de la nuit, 7j sur 7 ou 600 dollars par seconde!! C’est juste incroyable » . Cher Thierry, on ne dit plus « ce n’est pas croyable », on dit « c’est Blythe Masters » : – ) Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2012

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  63. catherine dit :

    Une histoire est parfois plus parlante que de longs exposés!

    Un couple de vieux paysans habitait pauvrement une ferme dans la montagne.

    Un jour, leurs petits enfants vinrent du village pour jouer dans cette ferme. Les granges étaient pour eux un terrain d’exploration fabuleux.

    Ce soir là, lorsque le vieil homme voulut aller chercher son âne au pré, il alla chercher
    la corde, comme d’habitude, dans la grange, et se rendit compte qu’elle avait disparu. Les enfants avaient joué avec et l'(avaient perdue.

    Comment vais-je faire pour ramener l’âne? se lamenta-t-il.

    Vas-y, et fais comme d’habitude le geste de passer la corde au cou de l’âne, lui suggéra sa femme.

    Le paysan, un peu perplexe, se rendit dans le pré et fit exactement les mêmes mouvements que d’habitude, et l’âne suivit son maître comme s’il était tenu par une corde.

    Arrivé à la ferme, le vieil homme, un peu inquiet tout de même, fit semblant d’attacher l’âne au piquet.

    Durant la nuit un orage éclata. Réveillé en hâte, le paysan regarda par la fenêtre et vit que l’âne était toujours dehors, sous la pluie. Il se dépêcha pour aller le rentrer dans la grange.

    Mais il eut beau tirer, pousser et même taper son âne, celui-ci ne bougeait pas.

    Désespéré le vieil homme ne savait plus comment s’y prendre lorsque sa femme arriva. Elle fit alors le geste de retirer la corde.

    Aussitôt l’âne sans aucune résistance la suivit.

    Sachons rire de nous-mêmes, cet âne, c’est parfois nous, lorsque nous sommes inconsciemment attachés à nos croyances!

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    • michelb dit :

      ça y est j’ai rattrapé mon retard, je vais pouvoir faire l’âne.

      ton histoire montre une chose fort intéressante plus que celle de l’illusion, celle de l’attachement ? non ?

      passe un beau week-end et beaux bisous
      michel
      (excuse-moi, de pas avoir été mis au courant lol trop tôt)

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      • catherine dit :

        L’illusion de l’attachement, du joug, c’est plein pot ce que l’on vit aujourd’hui Michel, tu ne trouves pas?

        Nous nous imaginons, ou plutôt, nous nous faisons imaginer, penser, par certaines « autorités » qui ne sont pas sans produire certains effets sur nous tous, que tout ce que nous vivons, subissons, est cause de notre endettement.

        C’est oublier de voir que cet endettement auquel nous consentons à croire, auquel nous consentons à penser, et auquel nous concédons par le fait même d’y croire, de créer un réel qui devient par le fait même d’y croire, plus réel que réel, et bien, que ce pseudo-réel est un conte, un songe, mais c’est un un songe qui ment, un ment-songe.

        En psychopathologie, on appelle ça, une néo-réalité, un dé-lire quoi, ni plus ni moins.

        Un dé-lire, c’est à dire un lire de côté, un lire de guingois, de guingois par rapport à ce qui était écrit, posé, lu, au départ, et qui devient par son mal-posé, mal- écrit et donc mal-lu ensuite une mal- à dit, hors du sillon de ce sillon premier pour les puristes c’est ça, un délire!

        Le glissement « pathologique » s’est construit sur la différence entre CE qui était, le sillon, et CE que l’on a dit de Ce qui était, hors de ce sillon.

        Et ça a construit dans l’intervalle maudit, entre ce qui est et ce que l’on dit de ce qui est, une réalité bien réelle celle-là, comme quoi les croyances c’est bien mieux que les vérités et ce sont elles qui mènent le monde.

        Bref, d’autres marques ont été marqué dans la Pierre oserais-je dire, et ces marques-là, elles brûlent même si au départ elles étaient purement imaginaires, l’imaginaire auquel on croit finit bel et bien par construire une réalité prégnante et vivante.

        Mentez, mentez, à force d’être répétés les mensonges fabriquent des vérités, c’est un chantre du national socialisme qui disait cela, et il n’avait pas tout à fait tort!

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        • simplesanstete dit :

          Le délire pour compenser la peur/ignorance n’a pas de limites, c’est la névrose, du story telling, raconter des histoires, se raconter des histoires. La 1ere étant bien sûr l’invention de dieu et la PRÉTENTION de son messager est proprement où salement ahurissante, selon. Et bien sûr cette légende continue.
          Je mets dieu/trader NO1 et agent de notation, en examen Ah Ah

          -abus de bien spirituels, usage et abus de la dette et de la grâce, fraude et commerce illicites d’indulgences

          -délit d’initié (il en sait beaucoup trop, qu’il n’a jamais révélé, complexe du 1er de classe) et désinformation générale par voies d’évangiles apocryphes

          – constitution de bandes armées et de tribunaux occultes (inquisition).

          -constructions d’édifices à sa gloire par prélèvement sur la misère singulière du publique

          -détention illégale de la Vérité, et imposture-se donnant pour trois personnes en une, et 2 natures en une seule- et ayant poussée l’escroquerie jus qu’a faire croire qu’il n’existait pas( il est d’ailleurs le plus grand créateur d’emplois fictifs qui ait existé)

          -délit de fuite: il a trouvé le moyen de disparaitre et de s’évanouir avant l’instruction

          Le procès aura donc lieu par contumace.
          Il ne sera défendu par personne. Même Rome a émis un avis défavorable.Israel son représentant de commerce NO 1, état d’exception et d’extrême droit, ne reconnaissant pas les lois du monde, prétend l’avoir retrouver après tant d’années et de le mettre en résidence surveillée, chez lui.
          PS1 Israel, veut dire, débattre avec dieu, questionner dieu, c’est là bas qu’ils se tapent la tête contre un mur qu’ils veulent faire parler, haut lieu du refoulé.

          PS2 Le PDG de Goldman Sachs, Lord Blankfeïn, qui suit ses traces depuis longtemps se prétend son exécuteur testamentaire, il serait prêt à tout pour défendre ses INTÉRÊTS, son nègre à moitié musulman et de service comme d’hab, lui promet de lui montrer ce qu’il sait faire, discréditer la 3eme boutique qui refuse l’intérêt mais qui est assis sur un jackpot hautement inflammable, sacré boulot et trie patouillage, mais avec Hollywood, l’impossible est déjà en image.
          A suivre…. il apparait que la France et l’Angleterre, LE vrai paradis de la finance et les émirats et son PSG, se sont portés volontaires pour sous traités les révolutions arabes après que les banques les aient déclenchés en affamant les peuples et en infligeant des sanctions via la”communauté d’intérêt internationale”.L’essentiel c’est de gagner et de participer, comme les jeux olympiques.

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        • michelb dit :

          Bonjour Catherine,
          Je viens de te lire. J’aime. J’aime te lire. C’est plus que des constats, ce sont des réponses que tu donnes et dans ta toute sagesse, elles se lisent entre les lignes.

          Je viens de te lire. J’aime. J’aime te savoir en forme parce que batailleuse, attachée à l’adversité et détachée d’elle, parce que sans illusion et encore avec, elles ne sont pas perdues. La vie existe bien.

          Je parle d’attachement, tu parles d’illusion de l’attachement comme tu aurais pu parler d’attachement à l’illusion, n’est-ce pas ce que tu as fait?

          Pourtant le mensonge répété à soi ou aux autres ne suffit pas, il enfoncent ses griffes plus ou moins profondément et c’est cette aspect qu’il faut comprendre : comment ?
          Le mensonge n’a de prise que sur les êtres faibles, trop bons ce qui dans nos systèmes signifie trop cons, ou qui n’en PEUVENT plus, dans les deux cas ils n’ont aucune puissance politique.

          La manipulation est totale car pour le manipulateur le premier outil est d’affaiblir par la peur, l’inconnu, tout cela avancé par mensonge et propagande créant un attachement à la faiblesse de nos moyens matériels et intellectuels, l’un détruisant l’autre.
          Ceci dit le riche n’est pas plus intelligent pour autant donc ces moyens restent faiblesses.

          J’adore ta manière de décrire la folie ambiante, pan dans le mille.

          C’est donc bien ce que disait Malraux qu’il disait ne pas avoir dit, que « notre avenir sera spirituel ou ne sera pas. »
          Nous devons apprendre à réfléchir (ça fait bizarre de dire ça, anachronique).
          Bisous, belle journée, soleil au beau fixe

          Bonjour simplesanstete,
          Je reste dans l’incompréhension à ne plus savoir si c’est Dieu que tu vises (et alors c’est que tu penses qu’il existe)
          ou
          les institutions de bonnes ou mauvaises moralités que sont les institutions religieuses.

          Si tu vises ces dernières, je t’approuve de le dire clairement.
          Meilleurs à toi frérot

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        • simplesanstete dit :

          C’est bien dieu que je vise et je vise très haut,cette rhétorique pléthorique retorde et apparemment sans fin qui est enfin pleinement réalisée dans la bible atomique israélienne, un copyright d’enfer me ment, référence de tout l’occident qui s’applique à être les 1ers de la classe et les meilleurs, conformisme sublime et arrogant qui peut même faire couler un bateau de croisière. Tout le complexe de Paul Jorion entre autres et de ses élèves qui suivent son feuilleton sans fin car ils aimeraient bien la connaitre, ces pauvres transportés.

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        • catherine dit :

          « attachée à l’adversité et détachée d’elle, parce que sans illusion et encore avec, elles ne sont pas perdues. La vie existe bien. » oui, c’est tout à fait à ça, comme si chacun d’entre nous, nous étions autre et pas tout à fait autre, toujours sur un pont branlant que nous nous attachons à rendre plus solide pour qu’il reçoive nos pas et que nous continuions notre chemin sur le livre de notre corps et sur le corps du monde. Acrobates et funambules, voilà notre destin( je rigole!)Il fait beau, je vais mettre mes pas sur les chemins de campagne, sous le soleil audacieux de cet hiver vif en ce matin du 16 janvier de l’an 2012!
          bisous à toi et à sst que je vais appeler incessamment sous
          peu!

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  64. catherine dit :

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  65. nikos dit :

    le dettisme…même procédé, mêmes machinistes… mêmes ravages partout

    http://balkans.courriers.info/spip.php?page=dossier&id_article=15246

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    • simplesanstete dit :

      Il m’a presque fait pleurer pour lui ct’homme, j’ai retenu de cette vidéo que je connaissais plus où moins, CA:
      INFLIGER UN SOURIRE, c’est énorme. C’est ce que je fais tous les jours…….
      PS il est bien parti mais il y a encore des trous dans son raisonnement/diagnostique, il n’a pas encore puisé dans le puits DU délire, plus prêt de toi mon dieu.

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    • michelb dit :

      Bonjour Catherine,
      Une vidéo impressionnante mais c’est peut-être son but. J’ai demandé à simplesanstete si c’était crédible. Pour lui, ça ne fait l’ombre d’un doute.
      Pour le mail simplesanstete doit le retrouver.
      Je travaille beaucoup en ce moment.
      Bisous, belle journée
      michel

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    • simplesanstete dit :

      Cat renvoie moi ton mail, il a disparu quand j’ai « perdu » mon adresse mail
      à francedubuis@hotmail.co.uk
      PS dans un rêve cette nuit, il m’en reste cette distinction entre mémoire et souvenir, je creuse plus loin. AA+je note et je me donne des notes……

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  66. catherine dit :

    J’ai trouvé cette pensée de Wiener et je trouve qu’elle colle bien avec ce que j’essayais de dire la dernière fois de la différence entre pensée et esprit !

    La voici la pensée de ce Monsieur Wiener:

    «Un physicien moderne étudie la physique quantique les lundis, mercredis et vendredis et médite sur la théorie de la relativité gravitationnelle les mardis, jeudis et samedis. Le dimanche, il prie… pour que quelqu’un trouve la corrélation entre les deux »

    La corrélation entre les deux, ce serait possiblement l’esprit pour moi, ce faisceau religieux au sens étymologique du terme qui relie des niveaux de réalité jusqu’alors inconciliables, et qui relie donc la micro-physique ET la macro-physique, tout serait dans le changement de conjonction de coordination, ce ne serait plus à ce moment là, moment où l’esprit se pose comme un euréka, physique macro OU physique micro mais physique macro ET physique micro, mais bien sûr, ça n’arrive que furtivement quand la lampe s’allume parfois et qu’on se dit, ah ben oui, bien sûr, c’est pour cela qu’il y a discontinuité dans ce champ, parce que la lumière, elle n’est pas si souvent que ça allumée, enfin, pour moi, et ensuite pour dire ce que l’on a compris la pensée est alors un instrument utile et nécessaire, car même si elle dit mal la pensée, elle s’essaie à dire un dire qui normalement ne se dit pas, mais se vit sur le champ de l’expérience d’un vécu particulier!

    Ce sera peut-être plus clair comme ça. Pas de souci Michel, bosse et ne t’oblige à rien, c’était juste comme ça, pour croiser des points de vue.

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  67. catherine dit :

    Si vous avez un peu de temps, je vous invite à lire à partir du message 13 et si quelqu’un pense quelque chose de ça, qu’il n’hésite pas, je suis preneuse !

    http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/01/13/181-les-noms-des-gredins-prives-qui-tiennent-les-renes-de-la-dette-publique-comme-on-tient-la-bride-d-un-cheval-dresse&cos=1#comment-form

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  68. catherine dit :

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  69. sonia dit :

    Les dessous grouillants du banksterland

    et quelques propositions d’assainissement :

    http://www.cadtm.org/Dans-l-oeil-du-cyclone-la-crise-de

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  70. catherine dit :

    Athé(e) Dieu merci, à la façon Ouakmin–ienne bien sûr!

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  71. catherine dit :

    Phénoménologie du livre, suivez la roul’otte Ouaknin-ienne, c’est roulement bien!

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  72. trop fort dit :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=34416

    dr K Ta

    blabla-tiste impénitent

    après avoir « validé des modèles financiers » pour eux,
    il propose des bonnets d’âne aux ex de dexia !!!

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    • simplesanstete dit :

      Ceci est UN HOMME

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      • Opps' dit :

        Lorsqu’on laisse trainer des éléments d’inexactitudes ou de flou au coeur d’un fondement un peu catéchistique , et cela prend peu à peu la forme d’une sorte de mensonge .
        Qu’une loi , se substituant au débat des historiens, impose comme vérité une vision historique plutôt qu’une autre, renforce un sentiment de mal à l’aise ou à tout le moins de questionnement .

        Sur le fond je n’ai pas d’opinion . Je m’étonne de la difficulté à trouver , ne serait-ce que sur le net, plutôt que des généralités sincèrement indignées, des explications claires sur les erreurs , les éventuelles malhonnêtetés ou les partis pris cachés de R.F.

        Sans préjuger de rien cela me fait penser à la question Molière/Corneille . Ca serait bien difficile , bien que cela n’enlève strictement rien aux qualités des pièces, d’envisager que Corneille a très probablement écrit des pans entiers des oeuvres de Molière. Mais ça remettrait en cause tout un édifice du jardin à la française qu’est la ‘Culture’ française …

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  73. catherine dit :

    En décembre, Barack Obama a signé la loi NDAA autorisant la détention illimitée et sans jugement des citoyens américains. Cette possibilité avait été instaurée par le Patriot Act de Bush mais jusqu’ici c’était réservé aux ressortissants étrangers. C’est donc de facto la fin « l’habeas corpus », droit constitutionnel fondamental de toute démocratie qui garantit à chaque citoyen de ne pas être emprisonné sans jugement.

    Cette loi NDAA est une initiative des représentants et sénateurs Républicains qui ont la majorité au Congrès, mais une grande partie des Démocrates l’ont voté aussi. Obama a exprimé son désaccord mais il a quand même signé le décret d’application de la loi et il n’a pas opposé son véto comme il en avait la possibilité.

    repris du site sity

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    • catherine dit :

      Je me réponds à moi-même puisque personne ne répond, une façon aussi de boucler la boucle et de constater que tout est accompli, oui, tout est accompli! si d’arriver à ce constat sinistre ne fait frissonner et bouger personne alors oui, tout est accompli. Cet ordre est arrivé à faire se rejoindre le commencement et la fin de ce à quoi il voulait arriver, l’alpha et l’oméga de son désir!!!

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      • michelb dit :

        Ah! non! tu nous réponds à toi-même, ça m’fait penser à une chansonnette d’il y a longtemps « il a tout dit »
        http://simsazolie.free.fr/Divers/concours2bis.htm
        la musique
        http://www.lelutin.com/La-fille-du-village.html
        la partition
        http://www.traditional-songs.com/fr/telecharger_chanson.php?country=France&name=Dans%20mon%20jeune%20%E2ge

        « il a toudi », ché du patois, « il a toujours » l’homme et l’gars qu’al fadro bin d’pas la boucler
        quoq’la police deminde toudi d’la boucler la sainte hure mais faut ête un cochon nous? non? de s’dire que de l’alpa B au mégalo, y’a qu’un pas pas perdu
        d’ailleurs ça raisonne dans la salle bête de somme fatiguée, de la boule Ô jusqu’au zéro ma boule liée qui penche la pente à ne reculons de vent rien, misère d’être ou être.

        Ah! L’aube aima signer l’acte sur son lever tôt pour léviter, il se couche dans le noir. La boucle techtro nique l’alphra pas revenir sur ces bodegas car les hommes et gars sont toujours en fin de course, les bourses sont épuisées, une mare à tons bis cornus, deux fois fois pluto que dingo.

        Belle fleur du soir danse errance
        Au chevalier doré de Garance
        (http://www.youtube.com/watch?v=Cv9QKk76858)
        J’hume parfum à tes mots
        Enivre, désanime maux
        Ah! L’or de tes cieux
        Si libres nos yeux
        Pépites à coeur
        Livré bonheur
        Le temps tue
        Nulle vertu
        Salie der
        Bon air
        Amie
        Ami
        Ho
        Ô

        la boucle M jamais la boucler, que se poaime te réchauffe nos coeurs.
        michel

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        • catherine dit :

          Ce que tu fais là, l’ami Michel fait achopper la raison raisonnante et lui offre une route secondaire que j’apprécie beaucoup.

          N’empêche!!!n’empêche, nous digérons tout, nous avalons tout, je digère tout, même si ça me fait furieusement mal au ventre et je me contente de taper sur les touches du pianola (non, de mon clavier!) j’avale tout, même si je fais mine de râler, je me demande tout compte fait si ce n’est pas moins hypocrite de se taire et de regarder.

          Conclusion: je suis une sale hypocrite!

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        • michelb dit :

          bonsoir je viens de rentrer du resto (moules/frites) c’était bien et je passe te dire bonsoir. Non! tu es quelqu’une merveilleuse.
          je demandais à une gars pourquoi il ne faisait que rebondir sans donner son opinion ? réponse : never complain, never explain
          un peu short, mais c’est son point de vue jusqu’à ce qu’il en change, c’est aussi ça, choisir sa manière
          moi je sais que tu es une formidable personne, mais la pureté ne l’est jamais sinon elle serait parfaite, donc il faut vivre avec la conscience que la pureté est relative, c’est cela ouvrir les yeux pour ne pas se battre contre des moulins à vent, s’épuiser et ne plus pouvoir continuer non pas ce qu’on connaît déjà mais une manière différente de vraiment réfléchir la vie, donc les autres, donc soi.
          passe une très belle nuit, repose-toi bien, la santé, celle de tes parents, tes proches et beaucoup d’amour pour te servir.
          michel

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        • catherine dit :

          Bah, il neige, il neige, il neige!

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        • michelb dit :

          bonjour Catherine,
          il naît je, il naît je, il naît je, c’est mieux qu’il l’arme moi
          pourtant la pluie va bientôt pleurer et effacer le manteau naît je.

          ce blanc de pureté certaine qui fait de nous d’aimables hurons, sioux de plaines sauf âge nous empêchant de cour, rire, sourire, aimer n’est jamais en péché

          car ni or Ornicar ne savait apprécier, ni carnivores qui érigent murs, aillent que vaillent tous nos mois, yens de Chine qu’on chine à fond de soie de pas nier « je suis » s’ensuit jeu d’air rance mais dehors, loin, j’existe, dans quelques neurones, comme c’est bon pour l’autre, pour nous

          il fait toujours beau quelque part, ouvrons l’oeil de calins.
          bel après-midi

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  74. catherine dit :

    André-Jacques Bonjour,

    Si tu passes dans le coin, une petite info, en Dordogne, au mois de mai, du 25 au 28 il y aura ton copain si je ne m’abuse Patrick Viveret qui viendra participer à un colloque dont le thème est:

     » Economie et Spiritualité » … pour un développement économique à usage humain, tout un programme, hein!!!

    Il y aura outre Patrick Viveret, des gens comme Hugues SYBILLE et Jean Baptiste de Foucault….

    Bises et à plus!

    Dans la même veine, il y aura au mois de juillet un colloque cette fois sur « Sciences et Spiritualité » qui pourrait bien intéresser Bruno s’il passe encore ici.

    Il y aura des gens comme Jean Staune, Trinh Xuan Thuan, Jean-François Lambert et peut-être Thierry Magnin!!!!

    ça risque d’être rudement intéressant tout ça!

    Avis à la population donc!!!!!

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    • A-J Holbecq dit :

      Merci Catherine
      Peu de probabilités que je me déplace là bas, mais je te recommande de ne pas manquer ce qu’auront à dire Staune et Lambert, en plus évidemment de Viveret …
      (je viens juste de recevoir de Staune « Notre existence a t-elle un sens » http://www.amazon.fr/Notre-existence-t-elle-sens-philosophique/dp/2856169694 )

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      • catherine dit :

        Si j’arrive à y aller, question de sous et de temps aussi, j’essaierai de faire un petit topo.

        En attendant, là, demain je suis en partance pour un colloque sur niveaux de réalité et tiers inclus avec Basarab Nicolescu et Thierry Magnin!!!

        Un bien beau cadeau que je m’offre là!!! Je suis toute contente aussi contente que lorsque je rêvais d’avoir des petites chaussures noires vernies, ça me fait cet effet là, eh oui, je suis restée petite je crois!

        ps: ton livre a l’air drôlement intéressant. On se rend compte petit à petit que la physique quantique fait se rejoindre la spiritualité, Einstein est une belle figure de cette belle union-là, un grand Monsieur aussi que ce Monsieur là, moi qui ne suis pas scientifique pour un sou, pas plus scientifique qu’autre chose d’ailleurs, j’ai commandé les livres d’Einstein, je regrette de ne pas avoir le substrat scientifique pour piger tout ça, mais je vais essayer de glaner de ci de là des choses, c’est un émerveillement pour moi!

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  75. catherine dit :

    J’ai trouvé ce site si ça intéresse quelqu’un ou quelqu’une!

    http://uip.edu/articles/y-a-t-il-un-seul-poeme-moderne-qui-soit-comparable-au-theoreme-de-godel

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    • michelb dit :

      Bonjour Catherine, Voilà l’erreur des matheux : « la démonstrabilité et la vérité ne sont pas équivalentes ».
      L’une ne fait que penser le puzzle , l’autre imagine le dessin du puzzle.
      Y’a pas photo, l’art, la poésie, les belles relations entre humains sont bien plus chargées de complétude. Elles font vibrer la vie, l’autre la mécanise de plus en plus incomplètement.
      Bizarre que la science soit si démunie ? Non, se référer à Gödel.

      Merci pour ce super lien.
      Bisou à toi et que cette journée soit belle et la première d’un longue série pas mathématique bien entendu.
      michelb

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  76. xy dit :

    avis perso :

    l’UIP, un micmac qui tente de sauver la croyance en utilisant la cosmologie et la mécanique quantique

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Interdisciplinaire_de_Paris

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    • catherine dit :

      C’est à dire, pouvez-vous développer les arguments sur lesquels s’appuie votre avis svp xy? Je vous en remercie par avance!

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  77. catherine dit :

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    • Merci Catherine pour cet exposé particulièrement bien articulé sur la Réalité récente c.a.d. depuis la naissance des internautes venant ici comme celle vécue par leurs parents.
      Le concept Mémoire à Court Terme ne m’était pas inconnu, par contre le sigle STM m’était totalement étranger. S’il n’est pas trop tard dire rapidement à l’éditeur de changer la couverture. par exemple sur trois lignes
      Long terme
      versus
      Court Terme ?
      . . . sans limite, à l’ (signe infini)

      . . . ne savent plus commet s’y prendre . . . critères bureaucratiques et idéologiques présidant à leur évaluation . . . servitude con(avec)forme

      Auriez-vous
      – une video s/ »Economie pulsionnelle »
      – une video s/ »Economie de la jouissance »
      Pour un ingénieur, un économiste, un banquier qui connait PNL mais pas STM ces deux expressions sont terriblement abstraites, incompréhensibles. Y aurait-il des exemples concrets ?

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      • catherine dit :

        Je dois partir François, mais j’essaierai de vous répondre si je peux? dès que je peux. Heureuse de vous savoir toujours autant pétillant, à bientôt.

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        • Merci pour votre intention diligente.

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        • catherine dit :

          Tout cela me semble terriblement essentiel et aussi terriblement dérisoire. Je viens d’enterrer, aujourd’hui, mon ex belle-mère, une femme pour qui j’avais une infinie tendresse et je suis un peu barrée ce soir et dans l »incapacité totale de reprendre le fil de ce à quoi je m’étais promise de vous répondre. Je ne sais rien de rien, mais vraiment rien de rien, rien sinon que ce qui s’annonce pour nous tous, j’entends la majorité, s’annonce sombre, très sombre, très très sombre, même si on peut entrevoir au-delà de toute cette merdouille quelque chose qui voudra peut-être battre à nouveau, mais je me demande bien si nous aurons le temps de laisser le coeur battre à nouveau et à la respiration de reprendre son souffle, je crains fort en l’état actuel des choses à un araisonnement total de toute forme d’humanité.

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        • Toutes mes condoléances.
          La Nature réconforte; les plantes suivent les saisons.
          Auriez-vous songé à une promenade ensoleillée
          en lisière d’allées fleuries sous mi-fredaison ?
          Le courage va vous revenir avec l’entrain qui est votre nature.
          Très cordialement, FJ

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    • michelb dit :

      salut Catherine,
      Belle idée, cette vidéo.
      Roth prend beaucoup de précautions, c’est un bon pédagogue, il prend son temps pour ne prendre aucun risque et expliquer le contenu intéressant de son livre.

      Il critique le discours STM (scientifique, technique et marchand) mais ne va pas jusqu’à STMP(olitique) mais il est vrai aussi que ce n’est pas si grave car les dirigeants politiques, y’en a plus que plus.

      Très bonne idée de donner un nom à ce discours qui fera de lui un spécialiste consultant des travers de la STM qui finit par asservir formellement les individus de la société.

      Dans tout groupe humain réside toujours un super-homme nietzschéen qui casse la baraque? N’est-ce pas plutôt là que le bât blesse? Roth veut certainement dire que cet homme utilise entre autre le discours STM.

      Tu fais un bon relais, cet homme donne envie d’être lu. Merci.

      Porte-toi bien, le plein de bonheurs
      michel

      PS : plutôt intéressant aussi : http://www.youtube.com/watch?v=zkooBI-HPCU

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      • Cela fait vraiment plaisir de voir cet homme avec son vécu affirmé (parents, grands-parents), des faits clairs tels qu’il a perçu et décrypté avec les décennies (douloureuses), son résumé à la fois signulier et de portée suffisamment large pour un débat porteur, sa façon de conclure à ce stade et de préconiser, sans langue de bois, sans tricherie, de bonne foi . . . quelque soient les possibles erreurs alliant ses savoirs et croyances à ce stade. Très chaleureusement, Dr. Rath, je vous remercie. Soudainement je me sens moins seul. Pour ce qui concerne, à partir de ma prompre expérience personnelle (j’ai 64 ans) voici mon propre regard qui ne s’entrecroise pas entièrement complètement avec le vôtre. Toutefois, pour l’essentiel, l’esprit général qui soutient votre ligne de conduite d’ensemble m’apparait bien fondé. J’y adhère assez pleinement. De mon point de vue, sans que vous attachiez trop d’importance au pourcentage qui est symbolique, au niveau supra_G20 c’est la DEJA la guerre de moins de 0,01% contre 99,99%, contre les Peuples 99,99%. De mon point de vue, c’est mon expérience et le résultat de mes investigations sur de nombreuses années [ cf. http://www.jeru.fr] , votre exposé gagnerait grandement en pertinence s’il était modifié-amélioré sur les quatre points ci-après :
        Point 1 :
        OK pour un affranchissement à l’égard de l’euro, mais attention pas n’importe comment; les dangers sont immenses. Le Système a retiré l’étalon or et le continent est submergé d’eurodevises incontrôlables. Avec BBA-LIBOR, l’EUREX, EUROCLEAR et d’autres vacheries le retour aux monnaies nationales, la monstruosité des directions des banques centrales (cf. Château d’Oex 1941 à 1944-45 et audelà) le retour « enfantin » aux monnaies nationales est impossible. Se dégager de l’emprise réclame à la fois de l’invention (ce n’est pas plus difficile), la compréhension du public (mission très difficile) et, enfin, le contournement des medias dominants dont les directions politiques sont au sommet bien corrompues ( l’opération de contournement est quasi impossible aussi longtemps que la population reste pendue à la télévision et aux radios d’Etat et radios privées). C’est le premier point.
        Point 2 :
        Vous portez l’anathème contre les commissaires de Bruxelles. D’accord la plupart (Commision de la Concurrence, etc.)
        sont inqualifiables. Toutefois ce ne sont que des lampistes, des rouages de la Machine INfernale de l’Ogre. Ils perçoivent leurs cachets et, en contrepartie, exécutent plus ou moins aisément les missions pour lesquelles ils sont payés, hors de la compréhension des centaines de millions d’européens (cela c’est exact; ils sont nommés par la Caste).
        Point 3 :
        Le bureau politique du PS français est probablement encore plus facho ( « IG Farben » entre guillemets, affairiste, corrompu) que l’UMP ce qui n’est pas peu dire. Les français semblent déjà avoir oublié [ . . . joindre liste de méfaits . . . ]
        Point 4 :
        Le franc-maçon Mélanchon sert tout autant le PS que l’UMP, leurs bureaux politiques partagenant les mêmes loges; protectrices d’angles-morts et de petits-tableirs pour micro-vassaux primaires à tempéraments hérérogènes et plus ou moins « complémentaires » pour satisfaire les vices variés des uns et des autres.
        Vous avez également pleinement raison sur un point. Ce Système, IAS-BIS, délétère, s’est auto-détruit lui-même; il est moribond. IL n’y a pas lieu de le combattre ou de chercher à conquérir quoi que ce soit de ses sous-systèmes. Ma préconisation : ne pas s’en occuper. Voir ailleurs où se tient e printemps.
        Très heureux d’avoir fait votre connaissance. A bientôt.
        François Jéru
        http://www.jeru.fr

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        • michelb dit :

          Bonjour François,
          Tu dis :  » quelque soient les possibles erreurs alliant ses savoirs et croyances à ce stade « , sur Agoravox la vidéo a été retirée, supputant que  » Rath sent le soufre « .
          On n’en dit pas autant de Sarkozy.

          Ceci étant, j’aime bien que tu soulignes que quelque soit l’individu, son moi l’emportant, il prête donc à caution systématiquement, ce n’est pas qu’il est rejetable (soufre, bûcher) mais que la réflexion doit toujours gagner, pas nos inventions neuronales catastrophées (dans tous les sens du terme).

          Il est bien que des gens comme toi détiennent à la fois l’expertise technique et la bonne foi du coeur afin de déclarer qu’un âne gris ne l’est pas vraiment, à y regarder de plus prêt.

          Châteaubriand brillant et Frédéric Bastiat l’ont assez répété. Il y a le peu qu’on voit, dans l’euphorie, et surtout les dommages collatéraux qui suivent, les 90% de l’iceberg, que les  » fous  » préfèrent occulter mais qui entraîne 99,99% de pertes pour le reste de gains.

          L’homme dirigeant est ainsi fait qu’il répètera toujours le péché originel de sauver sa pomme et croquer dans celle des autres croyant qu’ainsi, ce sont les autres qui n’échapperont pas aux foudres de l’enfer.

          La démocratie aura toujours un détracteur à sa tête, vote ou pas. Elle ne peut donc exister si elles disposent de dirigeants.

          Bon we
          michel

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      • à Michelb:
        Réponse à votre paragraphe 4

        Dans tout groupe humain réside toujours un super-homme nietzschéen qui casse la baraque? N’est-ce pas plutôt là que le bât blesse? Roth veut certainement dire que cet homme utilise entre autre le discours STM

        Sur ce point bien spécifique — celui-ci seul — je vous invite à aborder l’enjeu stratégique autrement, quasiment à l’envers
        (1) nullement « casser la barque »; ne pas trop trop s’en s’occuper; ne pas chercher à conquérir quoi que ce soit; plutôt élever du neuf à côté; éviter toute confrontration; dialoguer aimablement, avec civilité; la destruction de tout et l’arrêt des affaires est — me semble t-il (peut-être à tort ?) l’intérêt de personne (ou presque personne . . . ? moins de 0,001% ? ). Cette fois, contrairement à 1914 et 1940, les Armées ne suivront pas.
        (2) Présenter une composition, longuement murie,, complètement aux antipodes de l’esprit STM, alliant
        – des possibles du XXIe siècle sur dix décennies,
        – l’Histoire longue notamment celle des XXe et XIXe et au delà en arrière
        – des pardigmes inédits
        – des balises aptes à juxtaposer la biodiversité des observations hétérogènes

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      • Addendum au premier commentaire
        Ce n’est pas quatre points mais cinq
        Point 5 :
        L’industrie chimique et pharmaceutique anglo-germano-américaine n’est qu’un subNetwork prédateur du Système IAS-BIS (supra_G20, monétaro-financier); il est vrai qu’il est antérieur à l’année 1930 qui vit la naissance de la BIS à Bâle (Bank for International Settlements). On ne peut rien comprendre sans remonter au moins à 1896-1900 – 1906-12 – 1917-20. C’est l’ultraFeodal financier, créancier des cartels industriels et commerciaux qui domine.

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    • Opps' dit :

      Je me joins aux autres pour te dire l’intérêt que suscite cette petite vidéo qui , quand même, mélange des angles d’attaque très différents .

      A) – La dénonciation du discours STM et de ce qui le soutient est une chose , mais la critique de la servitude formelle en est une autre

      J’aime bien l’idée qu l’on soit passé d’une servitude volontaire à une autre servitude … plus ou moins involontaire , en tout cas non revendiquée .

      Mais cette nouvelle servitude est-elle soutenu par notre anéantissement devant tout discours STM , sous le pretexte fondamental qu’il serait porteur de la sacro-sainte croissance ?

      Mais si toute innovation est une page blanche au départ , comme il l’admet, alors il est bien normal que l’individu moyen , dans un premier temps lui soit favorable , puisqu’une amélioration de son niveau de vie pourrait en découler

      Et comment nier que depuis 2 siècles , avant qu’on ne bute sur le problème de la finitude des ressources et sur les dommages collatéraux de la massification des productions industrielles , l’innovation a réellement apporté un confort de vie assez général ?

      Par ailleurs s’il n’y avait pas l’accroissement vertigineux et carrément mortel de la population mondiale , cette croissance serait peut-être tenable et donc justifiable.

      On peut-même imaginer que l’innovation trouvera elle-même les facultés d’innovation qui la légitimeront dès lors qu’elle trouvera les moyens de soigner ses propres dommages collatéraux.

      Ce qui m’aurait plus intéressé c’est que soit dénoncé le règne de la croissance comme substitut intégral au bonheur.

      Mais il est vrai que le bonheur est quelque chose de relatif … également . Quel est la chose qui remplira le vide initial de toute existence et qui donnera le sentiment d’apaisement qui permet d’accepter notre condition de mortel avec relative sérénité ?

      B) Mais je reviens à l’idée de la servitude ‘formelle’

      Je ne comprend pas trop l’adjectif ‘formel’ .

      Ce qu’il me semble voir c’est que la servitude actuelle est systémique : je veux dire que les choix sont faits par un certain nombre d’exigences purement matérielles qu’on a incrustées dans les règles du système , qui produisent des effets collatéraux incontournables : notre choix « démocratique » se restreint de lui-même.
      D’où cette sensation de ne plus avoir de prise sur le « réel »
      D’où de nombreuses erreurs de diagnostics.

      Bref une sorte d’ordo-normalisation , pour le meilleur ou pour le pire.
      Chacun de nous cherche à ‘travailler’ ce système invisible qui s’impose sans ‘démocratie’ ni ‘consentement’, pour son propre intérêt et en en faisant supporter les ‘devoirs’ aux autres. Mais chacun de nous en est victime.

      En fait la démocratie et le consentement volontaire sont supplantés par une espèce de système ecologico-juridico-culturel

      C) Roth aborde également la question du discours idéologique délivré par les médias.
      C’est vrai que les médias sont devenu une machine à fabriquer à la fois du consentement systémique et en même temps une espèce de contestation purement formelle qui tourne magnifiquement à vide car neutralisée par quelques éléments bassement matériel au coeur du quotidien de notre vie.
      ce que ne dit pas parce qu’il ne le voit pas , Roth , c’est que le système produit à la fois de la norme , et procède au recyclage-formatage de la critique de la norme. Car la critique de la norme doit elle-même respecter un formatage essentiel sinon ça et là le couperet tombe avec une douce violence.

      Quelques illustrations :
      – L’élection présidentielle où l’anti-sarkozysme est devenu un diplôme de lucidité et de réflexion ce qui dénature complètement les supposés choix de Hollande puisqu’il lui suffit d’attendre.

      – Je pense aussi aux options de Dupont-Aignan sur la sortie de l’Euro (bon je ne dit pas que ce serait chose aisée) qu’on a réussi à faire passer -même auprès de mes amis de gauche- comme quelque chose ,au delà de l’impossible , d’impensable !

      – Je pense aussi au traitement des médias des attentats de 11/09 : les (rare) artistes ayant soutenu le contraire ont droit a un traitement très sévère et au diplôme de pré-demeurés.

      – Je pense aussi au débat sur les chambre à gaz et aux nombreux détails qui pèsent sur non pas un mensonge probablement, mais sur une présentation respectant trop la combinaison des intérêts des vainqueurs.

      Le mensonge est donc devenu le fédérateur . Mensonge redoutable car bien sûr s’y mêle à la fois du vrai et du faux bien sûr.

      D) A un moment Roth parle du mensonge du néo-libéralisme qui promet l’opulence pour tous . je ne sais pas s’il entend par là le système lui même , auquel cas le système est alors également administratif , juridique , keynésien et promettant la sécurité absolue pour tous sans effort …
      … ou bien s’il pense à la pure théorie économique … et dans ce cas il s’agit d’une réduction assez commune qu’on trouve dans n’importe quel manuel se voulant critique et ‘indigné’.

      Malheureusement la litanie qui suit me fait pencher pour la seconde solution .

      Roth ne sait pas que la dette n’est due qu’à une fabrication excessive de liquidité soit pour les gangsters de W.S. et de la City , soit pour financer du faux social au lieu de dire où l’on prend clairement l’argent.

      Roth ne sait pas qu’une misère relative s’accroit chez nous , certes, mais que les pays en voie de développement nous taillent des croupières et que des millions de personnes sortent au contraire de la pauvreté là bas (Amérique latine, Inde, Chine malgré des réserves, sud-est asiatique )

      Roth affirme que « la mondialisation des échanges se révèle impuissante à nourrir des populations » , mais enfin vu la croissance démographique on se demande quel système pourrait absorber une telle demande. Par ailleurs si la mondialisation des échanges ne nourrit pas son homme , je ne vois pas comment le protectionnisme le pourrait particulièrement plus.

      Je vais m’arrêter là car à la fin , il ne s’agit plus que d’un alignement de poncifs

      Reste un réflexion intéressante sur l’illusion qui serait plus du côté de ceux cherchant à ‘fuir’ dans une impossible croissance future que de celui de ceux cherchant un nouveau paradigme radical.
      Ca n’est pas impossible , mais ceux qui cherche la solution dans la fuite en avant , bougent dans une réalité active et sont capable de s’adapter : ils n’ont souvent d’ailleurs pas de paradigme tout fait et institué (même s’ils fonctionnent suivant un) et donc ils sont capable , par ajustement successifs d’aller concrètement vers un autre chose qui se rapproche peut-être d’un des nombreux paradigmes que Pierre, Paul, Jacques ou Roth construisent un peu dans leur tête et leur bureau.

      Le but sera non pas d’être decroissantiste , mais de donner un autre contenu à la croissance, c’est dire un autre contenu à la « valeur ». Et il me semble que les progrès concrets depuis 2 siècles dans le domaine STM permettront une adaptation plus facile dans la redéfinition du sens qu’on peut donner à sa condition de mortel.

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      • michelb dit :

        Opp’s,
        Bien sûr, le problème de Roth est à la base de Maslow. Serait-il seul à vouloir, on dit souvent,  » refaire  » le monde ? Tu es plus distancié, d’une bonne distance montrant qu’on voit le premier plan pour une décision (une théorie) tandis qu’on envisage pas l’avenir qui offre pourtant bien plus de perspective.

        Qu’est-ce qui bloque? Le présent, certainement, à cause du stress, le passé sert pour les constats et l’état de l’art, le futur pour rien car très incertain et puis risqué aussi, précautions obligent?

        Pour s’aventurer dans le futur, il faut du pouvoir pour l’orienter donc l’innovation, oui, mais à coups sûrs. Le libéralisme n’est pas fou, ni les actionnaires, investir, oui, mais sans risques, d’où la maîtrise totale des marchés en faisant croire aux petits porteurs que c’est sans risques. Mais pour qui!!! Certainement pas pour les initiés.

        Car les initiés disposent de toutes les cordes du violon et en jouent.
        Les autres peuples ne sont pas mélomanes, ni sourds mais rendus muets, faute de briefs, ils avalent des  » merdes  » à  » secoue tics « , pour de belles notes.

         » Le but sera non pas d’être decroissantiste , mais de donner un autre contenu à la croissance, c’est dire un autre contenu à la « valeur ». Et il me semble que les progrès concrets depuis 2 siècles dans le domaine STM permettront une adaptation plus facile dans la redéfinition du sens qu’on peut donner à sa condition de mortel.  »

        Mais qui demande la croissance? Qui a imposé ce dogme? Surtout les budgets obligatoires qui vont toujours en croâssant, l’économie connaît pas???

        Merci opp’s de ce bel exposé, clair, pédagogique, nous avançons, en tout cas moi.
        michel

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        • Opps' dit :

          Merci de ton merci, c’est agréable d’être un peu lu !

          Mais qui demande la croissance ? Personne en particulier bien sûr, mais l’ensemble de nos comportements le demande.

          J’observe d’ailleurs que c’est souvent une croissance un peu formelle qui arrive à nous satisfaire , on veut souvent les signes extérieurs , les manifestations de la croissance, l’image de la croissance sans se soucier du contenu et de la dégradation collatérale de notre qualité de vie.

          Mais comment reprocher à la masse dont on fait parti , une exigence d’amélioration ?

          Cependant il ne faut pas tout mélanger : notre croissance , celle du monde occidental est condamnée à deux titre différents

          1) La crise financière c’est à dire l’endettement (autrement dit le désordre juridico-financier dans lequel le recours excessif aux douceurs de la fausse monnaie -au lieu des bonnes vieilles luttes sociales bien carrées où l’on savait qui finançait quoi- nous a plongés.
          IL faut dire que le désencrage total de la monnaie à l’or, la politique des monnaie forte et de l’absence d’inflation , la monnaie unique imposée à des pays de fonctionnement différents et le carcan idéologique de cette Europe qui protège peu et impose l’adaptation essentiellement aux catégories populaires, et la distribution d’un social perpétuel et assez factice, bref tout cela , ne pouvait qu’accroître le recours à la fausse monnaie, promue au rang de grand ajusteur.

          Sauf que ça ne peut durer qu’un temps (marché financier ou BC comme prêteur)

          2) La finitude des ressources et l’explosion démographique (et la c’est quand même la croissance mondiale qui est condamnée)

          A la limite , la 1ere contrainte est donc une chance (c’est la thèse inconsciente des vrais écolos qui se réjouissent secrètement de pas mal de conséquences de cette crise)

          Mon idée est tout de même que les innovations faites et celles qui viendront encore pourraient nous permettre d’aller dans une nouvelle direction de style de vie ou la qualité ne serait pas l’accumulation de choses assez inutiles.

          A condition quand même que l’on ne devienne pas une société nourrit uniquement « de pain et des jeux » , c’est à dire n’ayant pas oublié que la géopolitique est une ensemble de rapports de force un peu brutal où les coups de mentons et les gesticulations verbales sont inopérantes (notre bon Hollande a un petit apprentissage à faire qui risque de nous coûter un peu cher : bon après tout , si ça faisait fondre la couenne intellectuel des bonnes âmes avant que la FN ne finisse par rafler la mise)

          Les écolos sont donc les idiots utiles qui pourraient aider à cette redéfinition là , à conditions qu’on ne les écoute pas trop compte tenu de leur absence totale de réalisme . Pour les innovations véritables il ne faut pas trop compter sur eux , mais plutôt sur la recherche dans les très grands groupes industriels privés … qui feront d’ailleurs là dessus des profits colossaux (grosse spéculation également à prévoir)

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        • michelb dit :

          Opp’s tu m’apparais être très au courant des mécanismes et techniques économiques, ce n’est pas mon domaine, en fait les poèmes semblent mieux me correspondre.

          Toutefois tu n’es pas  » mécanique  » montrant que l’humain commande mal ou bien toujours les règles légales et/ou normalisées par quelques uns à leur profit. Nous sommes envahi de  » Robert Macaire  » comme dit Michéa, opportunistes, nombrilistes, inconscients, irresponsables, une rolex au poignet, un mont-blanc dans la poche de costume, des malades mentaux inspirés par la possession comme l’avare de Molière.
          Ta lecture, te lire, sont très agréables.

          Ceci développe des névroses, des schizo, des paranos, et sachant que les psy sont bien incapables de soigner cela, quoi qu’ils disent, on comprend mieux la macro-folie, entretenue aussi par des techniques conscientes et inconscientes des décideurs, qui dirigent en réalité notre humanité.

          La dette est universelle et date du péché originel. Elle prend une forme ou une autre aujourd’hui, mais son fond revient toujours à  » endetter l’autre pour le coincer, l’emprisonner et en faire ce que je veux « .

          La colonisation provoque l’endettement de la manière suivante  » vous m’êtes redevable, animaux vous étiez, de la civilisation que je vous ai fais connaître, et ce bien universel apporté, vaut bien une dette universelle, éternelle à mon égard « .

           » Robert Macaire  » a besoin de croissance, de carrière, il ne sait pas pourquoi mais c’est compulsif, maladif, dément, sans cette drogue, il n’est pas bien. Le pendant de cela est l’entropie de l’énergie humaine gaspillée au bien personnel, au mal de la collectivité.

          Mais un jour, c’est kafkaien d’être un cafard bedonnant, bloqué tout en bas de la pyramide de Maslow, incapable du croissance vers le haut tellement il est lourd de chez lourd.

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  78. catherine dit :

    Quand on me demande mon âge, j’ai un peu de mal à me souvenir, ah oui, ça fait autant, c’est que ça change souvent??? Toujours autant de plaisir néanmoins à écouter Kashmir de Led Zeppelin!!!!

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    • michelb dit :

      Passe âge
      Pas sage
      En dérape âge
      Cool moyen-âge
      Dépasse âge
      Repasse âge
      En joli présage
      De rêves volages
      A te voler l’âge
      Bains de mirages
      Eclairent âge
      Lux anthropophage
      Doux effleurages
      Cachemire âge
      Lointains adages
      Subtil en robe âge
      De quelle part âge
      Es-tu l’hommage?
      Oh! Le temps, page
      Ecrite retourne âge
      Cinéma d’hymnes âges
      Est beauté passage
      Volet tendre Ô rage
      Coule lents rivages
      Où mère veille, nage
      L’âme en action encage
      Par foi, ou dommages

      Qu’un pot aime laitage
      Son lait lasse les nuages

      michel-a(n)ge à Catherine

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      • catherine dit :

        Ô c’est beau! mère si…ange Michel!

        La poésie est une arme, de la dynamite, nous devrions l’utiliser, et pour ceux qui ont de l’humour, qui savent se servir de l’ironie, ce que j’aimerais savoir faire mais qui n’est pas dans mon registre, cette distanciation pourrait faire des merveilles et éviter les longs discours, taper juste là où il faut telle une frappe de précision, aller au coeur du coeur de ce qui nous occupe, comme savait si bien le faire un autre Michel qui a des parentés avec toi, Coluci de son nom!

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    • simplesanstete dit :

      Répondre, le devrais je, cet atterrant de naturaliste féminin pour commencer, pour finir, c’est plein de bon sens circulaire.
      Souffrance, racine: tolérance et résignation, toute la suisse et sa neutralité de coffre fort.

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      • catherine dit :

        Répondre, je me demande si ça fait pas écho à responsabilité ce mot-là, à la chose= res qui a du poids=pondere, y doit y avoir de ça sans doute.

        Cher Georges, je ne sais pas comment lire ta chose qui a du poids pour toi, en tout cas, le poids que tu lui donnes car moi, je n’ai pas tout à fait la même lecture, pas la même mesure que toi.

        At–terr–ant dis-tu? Si ça renvoie à la terre ma foi, je trouve ça pas plus mal, s’envoler dans les cieux c’est bien et c’est parfois nécessaire, mais ne pas oublier que nous sommes des bipédes avec les deux pieds bien plantés dans le sol, c’est bien aussi, serais-tu un oiseau mon bel oiseau des îles du Levant?

        Je ne sais pas où tu vois de la résignation, dis-moi mot pour mot où tu entends cette chose-là, si tu ne réponds pas trop tardivement, j’essaierai de te répondre, ensuite je pars pour un paquet de jours!.

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        • simplesanstete dit :

          J’ai détecté un « clone » de toi chez Paulo et toujours cet étrange humilité propre et incertaine aux femmes « Mais,ce n’est que MON humble perception ! » qui d’autre ?

          Béa
          29 avril 2012 à 11:30

          C’est toute la question de l’avoir et de l’Etre !

          Nous avons été conditionnés à croire que la réussite devait passer par la possession,que donner c’est perdre et que l’autre est forcément une menace.
          Or,donner n’est que témoignage d’avoir et l’autre ,extension, miroir d’un soi plus grand.

          Je n’ai pas la culture de la plupart des intervenants ici.Ma modeste connaissance est plus spirituelle et intuitive que mentale et intellectuelle mais je reste persuadée qu’elles ne sont pas incompatibles,ni opposées et qu’il y a un équilibre à trouver entre nos aspirations matérielles et spirituelles.

          Ce monde est ,pour moi,un égo géant qui s’est coupé de sa reliance au coeur et à l’aspect métaphysique de la vie.Nous avons perdu le sens et l’essentiel et notre avidité à posséder,dominer et paraître nous a semble-t-il coupés de nos origines cosmiques,de nos pouvoirs créateurs et du sens premier de notre incarnation.
          L’expérience duelle n’a pour moi d’autre raison d’être que de nous ramener à l’unité originelle, sens premier de notre évolution et de celle de la vie en générale.Mais,ce n’est que mon humble perception !

          Paul Jorion
          29 avril 2012 à 18:5à
          « Mes idées » sont du logiciel libre. Votre nom de famille me fait craindre qu’il vous faudra encore un peu de temps pour assimiler cela, mais, courage !

          PS résignation et tolérance sont les racines du mot souffrance, dans le dico, tous ces « maux » sont féminins et sont véhiculés par des émotions: je spécule sur les sens et le sens des genres.

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    • Opps' dit :

      Bonjour Simplesanstete.
      Les interventions de Soral ont plutôt intelligentes , relativement modérées et cela fait , c’est vrai , contraste avec la caricature qu’on en fait , du moins lorsqu’on cherche à examiner objectivement ce qu’il énonce.

      Pourtant il ne suffit pas d’aligner l’envers de la déclinaison de chacune des causes qu’on peut trouver à la crise, pour former un tout cohérent et crédible
      D’autant plus que lorsqu’on se veut radical , il faut avoir aussi avec soi des hommes d’expérience , des exécutants ayant un savoir faire de très haut niveau.
      Enfin , malgré toutes les turpitudes que nous obligeons nos hommes politiques à exécuter (par nos demandes contradictoires et volatiles) , il faut un minimum de valeurs, de morale, et de respect envers les hommes , même ceux qu’on reconduit à la frontière.

      Ce n’est pas le cas pour FN dont le coeur de l’appareil reste xénophobe, très rustique dans ses propositions et avec des cadres d’une incompétence crasse.

      J’admets que le score Marine LePen est exceptionnel compte tenu de l’hostilité totale du système, encore que cette hostilité soit aussi la traduction d’un rejet assez profond qui va de la gauche à la droite (les quelques crétins de droite prônant des alliances le proposent à titre tactique)

      Je veux bien admettre une certaine sincérité dans l’indignation de ses électeurs , un certain patriotisme et une sorte de naïve bonne intention initiale , la même qu’on trouve chez les crétins d’extrême-gauche ou radicaux-écolos et une parti des mélenchonistes , l’une et l’autre matinées , bien sûr, d’une sorte de haine intellectuelle.

      Et je veux bien admettre que la diabolisation ne corresponde pas à une partie des choses réelles … (normal puisque cette diabolisation instrumentalisée n’a pas pour objectif la réalité mais qu’elle est avant tout une arme anti-droite-classique) … car le FN n’est pas vraiment un parti nazi , n’est pas raciste au sens exact du terme , n’appelle pas à la violence ni à la violation de la loi (ce qui n’est toujours pas le cas des extrêmes d’en face , même si ça reste ponctuel) , reste démocratique dans sa pratique et dans son discours (là aussi l’extrême-gauche …)

      MAIS toutes ces considérations et l’effet de contraste facile ne doivent pas ébranler des esprits un peu faibles et influençables, et ne doit surtout pas nous faire oublier le fond des TARES énormes, indélébiles et encore profondes de l’ensemble.

      Ps1/ J’ai regardé plusieurs vidéos d’invités chez égalitéetréconciliation . Je dois te dire que malgré la finesse de pensée de Soral , un peu héritée de la dialectique subtile des intellos d’extrême-gauche, leurs interventions restent assez grossières.
      Tu remarqueras comme leurs arguments sont soit des arguments du ‘Système’ méchamment et bêtement ‘inversés’ , soit des arguments communes et courantes du ‘Système’ , un peu comme ça les arrange !

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  79. Catherine B dit :

    L’ennemi n’est pas un sujet qui nous fait face mais un rapport qui nous tient. Il me semble qu’au regard de ce qui se trame avec le Traité de stabilité, de coopération et de gouvernance sic! on devrait s’en in-struire de cet aphorisme!

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  80. simplesanstete dit :

    Un commen taire derrière le rideau de fer, de Pierre.
    Bonjours monsieur
    Annela se suicidera des suites logiques de la dynamique d’affect de ses
    non-dits et de ses amours aigries.
    Du orion bourre-pif à l’anus freudien il y a le « J  » premier de
    l’inconscient collectif de l’ami Jung peut-être ?
    C’est l’histoire d’ un Jorion-Janus, dieux des commencements et des
    fins qui s’en vient à confesse. RFN. (reed the fucken notice)
    L’inconscient « collectif artificiel » est à l’image de son blog, censure
    s’y dit modération, castration auto-modération, tolérance zéro, et
    discrimination se veut positive.
    Jung répliqua à Freud qu’il trouvait « trop inquiétant de laisser de
    côté de larges domaines du savoir humain ».
    Tous les jours se blog sert sa « spectaculaire » messe noire au Dieu
    Kapital. l’inquiétude des rat blancs méprisable du laboratoire
    cybernétique alimentant les courbes statistiques de fréquentation et
    l’agitation moléculaire des particules et des parties faces nous
    renseignant sur leurs état d’âme.
    Hérétique  » Métamorphoses de l’âme et ses symboles » au service de
    l’élaboration d’une intelligence artificieuse global elle même au
    service d’un mieux-disant dominant.
    Alors, Leibniz du Morbihan dans la revue de l’Ane ou Friedrich
    Nietzsche du laboratoire d’intelligence artificielle de British Telecom?
    Les deux mon commandant !
    Un « surhomme » « normal »…….

    Cordiale salutation au papa d’ANELLA mon unique maîtresse du « je t’aime
    moi non plus » depuis l’an 2009.

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    • Catherine B dit :

      Tu ne crois Georges, qu’au-delà du cynisme érigé en système, il existe possiblement autre chose? Question, juste une question!

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  81. Catherine B dit :

    il manque la négation of corse, c’est le pas qui manque!

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  82. catherine dit :

    les retraites, perspectives plus souriantes pour certains!

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    • simplesanstete dit :

      Ouais je savais déjà tout çà, jeu suis un bon toutou qui cherche et justement grâce à ma chienne j’ai rencontré une veuve de sénateur qui vit fort bien et Annick m’a confirmer l’état de son compte en banque. Les banques sont de vraies confessionnales, le secret doit être bien gardé du public.
      Bien à toi.

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      • catherine dit :

        La force d’inertie est vrai-ment très forte.
        Je te suis 5/5. Bisous à Annick, la gardienne des lourds secrets!

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  83. Catherine B dit :

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  84. 13/ Ce serait bien de pouvoir accéder à la retranscription écrite de la video.
    Ainsi, ce serait possible de préconiser des ajustements, corréler et, ensuite, illustrer.
    En réf. à la main tournée vers le haut, façon affaires en cours, le roi d’Italie (Napoléon) monta à son poste de dictateur à Paris comme Hitler à Berlin, c.a.d. financé par des cosmopolites prédateurs.
    Cordialement,
    FJ

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  85. winphobe dit :

    Bonjour Catherine B,

    perso cela me fait frèmir mais aussi douter (Qui c’est qui a dit: ne rien croire de ce que l’on entend et croire à moitié ce que l’on voit) car n’oublions pas que nous sommes dans un monde où l’intox est roi !
    As tu lu son livre « Complot mondial contre la santé » pour l’analyser, le décortiquer, le confondre dans ses références. Moi j’avoue que je n’ai pas le temps. Aussi, lorsqu’on est convaincu d’agissements crapuleux on réagi gratuitement (voir le monde de l’ open source) et Il faut aussi constater que son livre n’a pas un petit prix !
    Enfin, ceci est mon opinion je peux certainement me tromper.

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    • Catherine B dit :

      Bonjour Winphobe,
      Merci à toi de réagir. Oui, le doute bien sûr doit toujours être de mise. Là, tout ce qu’avance cette dame je l’ai moi-même très souvent rencontré dans ma pratique professionnelle, je suis infirmière psy dans un établissement public de « santé mentale » ( avec beaucoup de guillemets la santé mentale) et forcément ça résonne avec mon vécu. La force de cette femme est qu’elle avance des faits, rien que des faits qu’elle croise et qui font sens dès lors. Car un fait en soi ne veut rien dire s’il n’est pas articulé, lié à d’autres ponts, passerelles qui viennent mettre de la chair dans le fait et parler, nous parler, me parler, te parler. Elle parle avec pondération cette femme, mesure, elle ne cherche aucunement à salir pour le plaisir, elle dit seulement que c’est sale quand c’est sale et ça c’est déjà une sacrée révolution à une époque où sous prétexte de ne pas déroger à l’adaptation à tout crin, elle se refuse à adapter la vie à la mort. Je vais recevoir son livre sous peu, j’en ferai peut-être un petit commentaire quand je l’aurai lu.
      Réagir gratuitement par l’open source, ce serait gentil à toi de me dire ce que c’est car je ne sais pas ce que ça signifie et comment on s’y prend. Merci déjà en tout cas, d’avoir pris la peine de l’écouter cette dame.
      A bientôt
      catherine

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  86. winphobe dit :

    Catherine B,

    Merçi à toi si tu peux nous transmettre ton resenti après avoir lu ce livre. En ce qui concerne l’ open source et le monde libre laisse moi un peu de temps pour te developper le sujet car pour le moment je suis un peu à la bourre !
    Par exemple et vite fait, en ce qui concerne l’informatique j’ai passé par dessus bord tout ce qui est en rapport avec les logitiels propriétaires dit privatifs (au sens des libertés). Le system d’exploitation de mon ordi est un Ubuntu gratuit où un anti virus n’est même pas nécessaire rien que du bonheur ! et qui est developpé et maintenu par des milliers de gens souvent en tant que hobbiste. Il me semble parfois que c’est une revanche du communisme.

    http://www.ubuntu.com/ubuntu/why-is-it-free

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  87. Catherine B dit :

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  88. michelb dit :

    Vidéo bien sympa, bien explicative, belle recherche!
    Il y a aussi croire de changer qui perturbe souvent la bonne foi!
    C’est que nous devons changer, c’est sûr mais pas certain, c’est le fameux « connais-toi toi-même! » et se connaître peut en arriver aussi à se brider. C’est qu’un jour n’a que 24h! Et demain, on peut être ailleurs, au Cameroun par exemple, ou ailleurs, pour tenter des changements!
    Belle soirée Catherine

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  89. Catherine B dit :

    rien n’est certain bien sûr, mais s’essayer à enlever les encombrants, il se peut que sous eux, il y ait un trésor. Belle continuation à toi Michel…

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  90. gil dit :

    C’est du grand guignol de l’Ici&Maintenant.
    Pour ne rien changer à la domination des nantis, demandons aux pauvres de convertir leurs rencoeurs en une acceptation qui n’a rien de nitchéeene.

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    • Catherine B dit :

      La force de ce système c’est le processus alchimique inversé.

      D’un plus, elle réussit à en fabriquer du moins.

      Car elle marchandise quelque chose qui n’a rien de marchand et affadit un principe essentiel pour en faire une loque méconnaissable.

      Le principe de l’ici et maintenant, c’est un peu ça, ça devient qq chose de presque ridicule à force d’en faire une panacée qui est répétée comme un mantra. ça finit par perdre de sa substance et c’est plutôt réussi, vos propos en témoignent si je les ai bien compris. Je ne sais pas si vous parlez de la vidéo de Marc de la Ménardière, mais si c’est le cas, j’aimerais bien que vous nous en disiez davantage, c’est intéressant de croiser les points de vue, c’est comme ça que l’on comprend ce qui se passe « ici et maintenant » je rigole!!!

      Il ne s’agit pas de convertir une oppression bien réelle en un masque trompeur d’acceptation joyeuse, c’est tout le contraire à mon sens, mais j’attends d’en savoir plus sur ce que vos propos laissent entendre mais que j’entends peut être mal, vous êtes le seul à pouvoir me le dire, alors je vous laisse la parole…

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      • michelb dit :

        Seul à pouvoir dire que Catherine est toujours là, une perle précieuse.

        Pour le commentaire,
        Céline aurait écrit :
        Puisqu’aucun sens ne précise de direction, s’engorger d’échanges afin de se dégorger tel un escargot lent, tel qu’il pue, hanteur de nos chimères mémères à croire que l’on est pas seul au monde, que le monde nous appartient en lui autant toute liberté, d’exister si nous le voulons bien, au lieu de l’un faux, je voulais un corps au corps, prix mâle toujours trop considérable, qui vous conduit nécessairement au trou, je ne voulais qu’aimer et sans raison, l’hiver décor persistant dans le coeur des hommes, rendant la froidure prégnante, s’enfonçant dans mes chairs devenues putrides, de révoltes en révolte à l’épique monstruosité du nazisme, point d’orgue ostensible autant cible qu’arme, de dévoiler toutes les passions, les misères du pouvoir incapables de tout, privé de rien, et talents de ruines immondes me cachant la vue du soleil s’éloignant derrière la colline, j’ai vu l’ange d’Ethiopie, noir tel un charbon des mines souillées de sang laborieux, ou pour vomir il eut phallus manger, de se battre encore et toujours d’honneur et de bonheur, imprégné de noir mais occi en douceurs, il me regardait paître p’t’être ridicule pourtant ses yeux des livres ouverts à ce qui me reste de moi de chair non souillée, divers glas, ces monstrueux atomes atones aphones ne disant plus le chant de sirène, je décidais de marcher à suivre le soleil dans l’ombre de mes seuls pas, enfermé pour tous jours, sans que le grand jeu m’enthousiasme de ses cornues paroles suppôts d’histoires, vénales, bues tel un bon vain qui nous égorge finalement, et que l’on voudrait coincé dans un mariage sans raison à parente enfin, sang mesure et sang des mesures, l’étendue des guerres intestines, hall sordide et vide, où sombre toute vanité, sombre toute délectation, sombre toute étreinte charnelle avec soi qu’en le vide est choix, ou ne l’est pas, mais si présent, un cadeau démoniaque, offert des maniaques de la folie pure et sans raison puisque en toute cause, indépendamment de nous misérables victors, la chapelle ou notre dame est du pareil au même de vider de directions si l’on ne peut aimer, et bien que mon chat me pisse dessus, bien vivant, s’ébrouant bien de gouttes qui se mélangent à mon ancre décidé de décéder le passé, toujours et encore, qu’on m’a tanné hier, je m’y prélasse pour vomir ce qui ne change pas, ceux dont l’esprit veut comprendre l’incompréhensible, passants du temps, c’est à n’y rien comprendre de lasser ce muscle cervical, tout juste bon à penser, et rien de plus, et des cons sommer l’ordre à établir, voilà ce qu’il faut comprendre!!! dit-il alors qu’il ne comprend rien, parce qu’il n’y a rien à comprendre, car c’est le tout qui conte tous nos rêves, alors pour quoi ne pas partir? n’aurais-je rien compris alors que je m’attendais tout, sauf à ça, pour qui je dois partir? la clé d’envoûtes pas si éclatantes, intérieures, pudiques que je ne montrerais plus, et tandis que le sommet approche, l’appréhension joyeuse se mêla de ma circonspection, et je vis, enfin je vis, j’étais le dernier des humains, un tribu immense noire bourdonnante, remuante de mamelles, de sexes libérées, dans un danse inexorable, de son éblouissant, j’entendais, plus que millénaire, l’appel du soleil à cette une forme pour sa lumière, et de larmes, oui, je pleurais, je m’éveillais, l’heure bleue, me parlait, je ne sortirais plus de moi, j’y entrerais en faim, j’y resterais… »

        Et puis il y a Léonidas soul comme un bougnat :
        « Mathilde est revenue » Mr Jacques Brel – 1964

        « La liberté n’a de sens que pour celui qui a le sens de la liberté
        et le sens de la liberté n’a de sens que pour celui qui a le sens de la responsabilité »

        Magnifiquement, C’est écrit – Francis Cabrel

        Il fait chaud au Cameroun, je t’envoie un peu de soleil.

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        • Catherine B dit :

          C’est écrit, cette femme, c’est la VIE pour moi, c’est beau, très beau ce qu’il écrit Francis Cabrel, écoute en lisant sous cette lecture-là. Du coup, cette princesse-la vie, c’est écrit pour nous tous, les hommes et les femmes. C’est magnifique tant c’est poétique raccrochant le concret au plus abstrait, le singulier au pluriel, la gravité à la légèreté, l’intime à l’uni-vers-elle.
          Ton texte est tout aussi beau, avec tous les jeux de mots qui nous font lire le texte comme on lit de la poésie, ou des contes, on se laisse rencontrer par les lettres et voguer sur les vagues du flot qui nous porte et qui n’est jamais le même suivant les lectures et pourtant le même en certains endroits, c’est une surprise à chaque fois, tiens, j’avais pas vu ça ou ça, génial. Merci à toi Michel. Ton soleil je le prends volontiers car il se fait boudeur par chez nous! Amitiés sincères

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        • Catherine B dit :

          Certaines chansons de variété sont de vraies perles, avant je les négligeais, bébête que j’étais, maintenant, je m’en repais, merci Michel de me l’avoir rappelé( Cabrel, c’est écrit)! Bisous du grand Nord!

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  91. Catherine B dit :

    Nous sommes en danger vient nous dire Bertrand Vergely parlant du mariage pour tous et je partage tout à fait son opinion , l’essence de cette loi est totalitaire, et il termine en reprenant un aphorisme de Tocqueville qui nous dit qu’au nom de la démocratie, nous risquons d’installer une tyrannie, ça se vérifie sinistrement!

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    • le grand jeu dit :

      Le retour des enfants de divorcés,ils sont dans la rue.
      Maintenant, écoutez le Zemmour, toujours trop court(place à défendre oblige) mais parfois bon, à partir de 2.50 dans la 1ere vidéo, c’est …..intéressant ce retournement contre les enfants gâteux et braillards de 68, divorce de masse……la génération suivante est très en colère des résultats de la pseudo libération libertaire, Baudrillard, disait çà, autrement » après l’orgie, qu’est ce qu’on fait ? » En fait la seule chose sur laquelle nos élites sont d’accords c’est la guerre, une orgie chez les autres pour remettre les compteurs à zéro, c’était tout le menu du diner du CRIF, le restaurant de la haine, amuse babouche Libye, hors d’œuvre Syrie, plat de résistance Iran.
      http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/ca-se-dispute-i-tele-20-avril-2013-38854
      PS:Nous nous sommes mariés Catherine, samedi dernier 20 Avril, un de nos invités nous a fait remarquer que c’était la date de naissance d’Hitler, quelle rigolade. Merci pour cette bonne vidéo, tyrannie de la fantaisie, çà c’est sûr,c’est beau et bourré de bonnes intentions, le socialisme !!

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      • Catherine B dit :

        C’est pour « de vrai » que vous vous êtes mariés ou c’est une blague?
        J’ai écouté Zemour, merci à toi, et tous mes voeux à vous deux, mariés ou pas!

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  92. sentier198 dit :

    à Catherine

    merci de ce lien ….
    je crois depuis longtemps qu’il faut inverser les choses et ne considérer cette loi que comme une conséquence (parmis d’autres) du « totalitarisme » en marche , avancée de la radicalisation du néo-liberalisme qui n’en fini pas , tel Thanatos, de détruire notre être ensemble.
    à suivre ….
    Yves

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    • Catherine B dit :

      Bonjour Yves,

      Oui, une conséquence excessivement mortelle, je pèse mes mots, de ce néo-libéralisme qui étend sa néfaste influence dans tous les champs sociétaux.

      Platon et Tocqueville avaient raison de nous mettre en garde, la démocratie accouche d’une tyrannie douce.

      Les gens sont myopes, ils parlent de Constitution à mettre au monde mais abandonnent tout combat quand il s’agit de défendre ses assises, ses fondamentaux, ses bases.

      Toujours en retard d’un train, mais là, ça va faire mal et ce sont LES ENFANTS à naître qui vont payer la facture de cette lâcheté, cette crasse bêtise, cette courte vue je ne sais comment l’appeler tellement ça me semble grave.

      Et quand vous osez ne pas être d’accord avec ce lâche consensus, on vous traite d’esprit étroit et de réactionnaire. Bigre, la machine enferique prend sa course…

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  93. Catherine B dit :

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  94. Catherine B dit :

    Toujours dans la continuité du Mariage pour tous et pour reprendre les propos d’Adrien Abauzit.

    Voilà ce qu’il dit.  » Dans nos grands médias actuels ne figurent que des individus qui défendent les intérêts de l’idéologie dominante. Ce qui est compliqué dit-il c’est que cette idéologie est bicéphale, c’est à dire qu’elle a deux têtes. C’est bien sûr ce qui en fait la difficulté.

    La première tête, c’est le libéralisme libertaire, idéologie conceptualisée par Michel Clouscard. Elle est simple cette idéologie. Elle consiste à être de gauche sur le plan des moeurs, et de droite sur le plan économique.

    De gauche sur le plan des moeurs, ça veut dire contre les valeurs traditionnelles qui enracinent un individu dans une référence historique, spirituelle, civique, nationale, etc.

    De droite sur le plan économique, ça veut dire être ok avec le néo-libéralisme via la soumission aux Traités Européens.

    L’émission de télé qui en est le plus digne représentant, c’est Le Grand Journal où si un individu invité dévie de l’ordre ordonné par cette idéologie, il se voit vertement repris par la sieur Apathie, le gendarme de service qui se fait fort de donner des leçons de politiquement correct à l’invité pour redresser la barre.

    Politiquement correct inscrit dans la tête des gens de façon subliminale par les applaudissements dans les émissions de télé ou, parenthèse, dans les messages envoyés sur certains blogs, des surlignages que j’abhorre( ça, c’est moi qui le dit), histoire de montrer en catimini,ce qui relève du bien et du mal penser dans un espace précis, pour dire aux lecteurs ou aux auditeurs, ça, vous avez le droit de le penser ici ou de l’écrire ici, c’est reconnu, ça, vous n’avez pas le droit, alors, refoulez-le. Peu à peu s’intériorise ainsi un gendarme intérieur, le fameux Surmoi.

    Deuxième tête de cette idéologie dominante c’est celle du Libéralisme identitaire.Cette fois, sur le plan économique il est permis de faire une plus grande critique du système néo-libéral, mais, mais, mais, en contre-partie, sur le plan des moeurs, il faut stimuler le choc des civilisations et moi, j’ajouterais ce qui est en lien, tout ce qui déracine un individu et lui enlève ses références spirituelles, nationales, etc, etc, là, on est au coeur du débat Mariage pour tous .

    Si on part du principe que chaque individu qui est dans les médias défend les intérêts du système , il faut considérer qu’un individu qui fait une critique du système mondialiste dans les grands médias SERT l’idéologie dominante d’une autre manière.

    Ces deux têtes de l’idéologie dominante se mènent une guerre réelle, ainsi voir la liste du Nouvel Observateur sur les néo-fascistes par exemple.

    Mais rivalité ne veut pas dire qu’ils défendent des intérêts différents de l’oligarchie.

    C’est une fausse opposition dit Adrien Abauzit, moi, j’avais appelé ça, alternative illusoire, fausse opposition dit-il complétement FACTICE

    Que chacun réfléchisse, sachant que ma foi, l’erreur, c’est notre chemin d’homme mais au moins s’arrêter, se poser et questionner où l’on est et qui l’on sert si on ne le sait pas, si on ne le voit pas encore.

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    • Kados ton texte et le mien
      michelb
      5 mai 2013 à 21 h 09 min

      suite à :
      3 mai 2013 à 11 h 39 min
      http://www.lejournaldepersonne.com/2013/05/linfini-au-coeur-du-fini/#comment-28634

      wouaoouuuuu!!! Céline vient de m’écrire…..

      ===

      pardon du retard michel, voilà
      Céline (Mes enfers @2020) :
      « moi qui suit fini, faut bien le dire, quand c’est mal, où ça fait mal, coincé dans l’infini, entre le grand et le petit, cent atteintes à l’oubli je m’suis recentré, brouillé d’hiver l’été accusé, trop de retards, d’envies de connaître les foules, ne regardant que d’autre foules, et dans ce fait-tout, elles s’en foutent, comment ne pas allez au plus fort, qui avance et qui montre un avenir, puis l’on s’y perd parce qu’il nous perd, tandis qu’on le perd, au Cameroun je revis mort du peuple noir, colonisation prémisses hitlérienne, où les têtes de turcs bien placées en tas de petits d’immondices, faisaient peur, à la population, au petit enfant, je saisis son regard, « Qu’est-ce que c’est? », les méchants, immanquablement, ce tas d’ordures trouvaient les chiens enfonçant la langue dans les oreilles puantes et dégoulinantes puis rognaient la chair humaine, j’entendais la nuit les cris de torture infligée à cette racaille noire, ces résistants soudoyés à la vertu, putassier de napalm dont l’odeur avait brouillé les pistes mélangeant les odeurs d’urine de la peur à celle de la viande cramée, et mon paludisme en sueur profonde qui noyait mon alcool de relents comme en 14, d’être comme deux chats, chacun de 7 vies de bonheurs branlées de 7 autres noyées d’orgies, putain d’avoir si mal sans torture, alors le ciel devient plus petit, je le vois dans la goutte de pisse qui tombe perle à perle sur la terre poussiéreuse, je pisse au lit, je pisse à larmes, et j’y entrevois les reflets de ma case, la traite des noirs, je n’aurais pas dû venir, si j’avais su, un rat dégoût de moi m’enfièvre et je pue, de toute part, pourquoi j’en ai baisé? malades c’est sûr les négresses ne laissent pas indifférentes, à prendre, ou à laisser reprendre, se laisser avoir à la pourriture qui me brûlent les couilles, m’en sortirais-je? et ce trou dans la paille de mon voisin étalant le très panel d’étoiles, elles me narguent ses salopes orientant mes restes de pensées dans un décalogue insensé qui martyrise nos folies, oh! mon impératrice que ne sois-tu que nous en mettions plein partout de nos rêves de putains de caresses, je n’ai pas oublié ma verge à ma vierge, la jungle m’apporte tes noirs gloussement, ils me ravissent le coeur, je sais ne plus savoir compter sur mon âme, quelles salopes envies nous avions de conjurer le sort, le bon cette fois, mais ma main ne s’en sort pas, décrire cette émotion avec toi, ma main n’a plus la force sordide d’avancer tenir mon sexe quenouille, partagions-nous? la tête… fait mal en points multiples, mais non je ne céderais pas, pourquoi loque humaine abrutie insigne hommage au reste, un trou du cul de ver mine mon entendement, être temps mort, vide de tous excréments, une étoile persiste est signe du fin fond, cachée entre les longues et larges feuilles des grands bananiers m’adresse un regard incrédule paisiblement, petit à petit, je comprends, rien n’est jamais perdu, que plus la chair est putride, plus il y a de l’espoir, solide, j’étais, l’illusion parfaite d’une mort qui s’annonçait à toutes douleurs des membres et ventres et ce mal au coeur, grave tâche, qui n’avait qu’à battre les couilles, qui voulait plus de l’idéal, tu n’es plus là, j’en tremble en corps où ma laideur ne me tente rien, le diable me regarde, il me regarde, je me demande pourquoi à l’orée de la mort, il attend, mais quelle importance le vide je suis, fini d’être intéressant, valoir quoi d’autre en mes délires, je n’aurais pas dû, le démon noir se penche enfin, plus bouger, plus la force de résister à cette salope, le vent de son souffle s’écoule sur mes yeux et les ferme, sa langue de serpent s’insinue entre mes lèvres forcées, s’empare de ma bouche pénétrée, caresses mes dents d’odeurs nauséabondes au palais elle descend, se noie dans ma gorge salivant glissant sur l’interne de mes joues de toute peau à sa portée, je bande dur comme fer de cette main qui s’éprend et qui n’est plus la mienne, il fait chaud, enfer de Dieu, bordel de merde, saleté d’état des sens déjantés, si j’avais su, j’aurais couru, torts, rides, splendeurs, prends-moi, mais c’était bon, la paix, la délectation d’aimer le plaisir, bizarre drôle de diable, d’autres douleurs d’extase, de petites morts dénoncées par mon entendement surpris, incrédule, je devais péter, exploser dans toute ma merde, c’était le bien, quand je balançais le jus puant au corps s’arquant, mes yeux névrosés l’entrevirent déesse Cybelle africaine, les motions me gagnaient de gratitudes apaisées de haine aux dents si blanches d’une sourire d’enfant unique, remarquable ange noire à tendant la main, je n’eus que la force d’un sourire de coin, si j’avais su, je l’aurais aimée à l’infini… mais j’ai tout oublié… »
      Marc Lavoine & Christina Marocco- J’ai tout oublié

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      • Catherine B dit :

        Je n’ai pas tout lu de ce que tu écris concernant Céline, comme quelque chose qui m’en empêche et que je ne saurais définir, juste une impossibilité aujourd’hui.
        Si tu as le temps et dans un autre registre, voici une conférence Machiavel pédagogue, http://www.dailymotion.com/video/xn4ggk_pascal-bernardin-l-enseignement-au-service-du-mondialisme_news

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        • Bonsoir Catherine,
          C’est le deuxième texte de Céline, tu as aimé le premier, moins celui-là, il est important que tu saches pourquoi? Tu es d’accord? Je t’en envoie un autre dans un autre registre. Je vais regarder ton lien et te répondre. Tu es quelqu’un!

          Bad
          8 mai 2013 à 12 h 02 min

          Avoir l’être d’avoir été

          Lucien s’installa confortablement dans le fauteuil de son cinéma de quartier. L’odeur était bonne, celle des instants paisibles, celle du moment tranquille où il se rassasierait des émotions qu’il aimait. Bien sûr qu’il aimait les péplums, les batailles épiques, les hommes la force, qu’ils pensent comme virilité, et d’endosser le costume du guerrier millénaire leur va presqu’à ravir, mais Lucien avait fini de ressentir que les plus belles émotions en son for intérieur lui donnaient de l’amour. Il ne craignait dans l’antre sombre où le son se donnait en spectacle des paroles sur les visages défilaient en album photos de ses plus caressants souvenirs, de laisser perler d’humidité de ses yeux. Il ne voulait plus entendre qu’un garçon ne doit pas pleurer, il préférait que ses larmes soient révolutionnaires pour agir aux battement du tambour de son coeur, aux actions de ses pas. Il voulait conjuguer avoir le désir et être l’artisan de sa vie.
          Il aimait tous ces gens qui entraient dans un aimable brouhaha dans la salle de projection accueillante. Des familles entières, la mère, le père, avec parfois quatre enfants et plus, l’un avec un eskimo déjà bien entamé, l’autre avec des pop-corns croquants, d’autres petites mains plongées dans les caramels mous. Les mamans étaient fières, d’une belle fierté heureuse d’être au bras de leur mari et d’avoir toute la vie devant elle sans nul horizon. C’est dans cette atmosphère où la clarté de la salle lui permettait déjà d’emporter les bonheurs des visages en souvenirs d’émotions dans son coeur. C’était déjà une mise en condition grâce à laquelle il savourerait toujours mieux celle du film. Il s’était pris d’acuité sentimentale qu’il développait en vertu de laquelle il parvenait à ressentir chaque amour diffus mais bien présent, cadeau à tous, qui veuillent bien s’y prêter.
          Les lumières s’éteignirent et Lucien s’amusa des publicités, de la propagande pétainiste et nazi, il attendait le film qui s’intitulait « Lucien Lacombe » dont les affiches à ‘extérieur lui avait donné un aperçu qu’il était bien une histoire d’amour. Le titre évidemment ne pouvait que le ravir. D’un côté sa fierté était ravie, de l’autre son coeur était ravie. Il avait lu que Lucien Lacombe n’avait pas de place dans la société traître à la France et qu’il préféra laxiste adhérer au pouvoir tortionnaire en place. C’était plus facile d’être parmi les plus forts, c’était plus rentable, quand il n’y a pas de morale, on s’en fiche et l’on devient normal, il devint un tueur net. Ce Lucien n’avait pas prévu Frances. Juive, pianiste, jolie qui, comme lui, n’attendait que leur amour à tous deux, sans qu’ils sachent ni leur recherche, ni leur destin. Ils s’aimèrent puis Lucien Lacombe fût fusillé en collaborateur des traîtres et des nazis.
          Lucien goûta le fauteuil confortable. Il était habitué mais ne se lassait jamais d’être bien et heureux en cet endroit. Le déroulement de l’histoire débita son préambule montrant un Lacombe désespérément inerte à la vie des émotions qui de bon garçon voulant résister devint Éphialtès, spartiate déchu, qui préféra alors la traîtrise et collaborer avec les démons. Si jeune et déjà aigri. Lucien se disait que son histoire commençait mal et bien heureusement elle apparut dans sa vie.
          Frances crevait l’écran de ses yeux à tel point que Lucien vivait sa présence physique tellement impressionnée dans son esprit. Ses cheveux mi-courts retenus de part et d’autre des oreilles par un joli bandeau fin était bruns et d’une légèreté qui favorisait de superbes gonflements des mèches et de leurs courbes colorant le visage mi-femme, mi-enfant. Un visage tout en sobriété, celui d’une reine humble, capable de tout, victorieuse de l’essentiel. Sous les sourcils légers étaient déposés des yeux de tigres dont on voit les paysages de toutes les évolutions émotives balayant de la douceur jusqu’à la hargne. Lucien nota la pénétration profonde de ce regard en lui. Il se voulait puits pour tout contenir et ne rien perdre. Comment ne pas tout donner quand on est arrivé près de l’être? Avoir le temps, peut-être? Mais Frances lui souriait et Lucien sût que c’était de l’amour. Il ne savait plus rien faire d’autre que s’enivrer de dépeindre des yeux les moindres grains de la peau de sa soudaine aimée pour reprendre chaque parcelle de beauté et la peindre en son coeur. Les mots de la jeune femme le rendait paisible, évacuant toutes images de haine, ange dans sa nouvelle église, il se mettait à prier que Dieu la garde près de lui, que lorsqu’il tendrait la main, il la poserait dans la sienne, et qu’au charme de sa douceur, ils s’enchanteraient de doux baisers.
          Soudain il eût une appréhension. De toute la joie qu’il vivait au plus profond de tout son corps. Ses yeux se mouillèrent, noyant la rencontre de leurs deux regards si intensément de tendresse émue chargés. Alors l’obscurité de la salle disparaissait doucement pour qu’il voit la rangée de soldats, fusils à l’épaule qui s’interposaient. Les balles pénétrèrent son corps sans lui faire grand mal. Celle qui envahit son coeur le pressa de sourire une dernière fois à son aimée et de partir se reposer.
          Bad

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        • Catherine B dit :

          Important que je sache pourquoi dis-tu, alors je t’écoute et je me remets sur l’ouvrage avant de lire l’autre texte que tu viens d’envoyer.

          Je crois que ce soir, ça me fait trop mal de lire cette âpreté crue, trop réelle, trop collée au réel justement pour je me laisse rencontrer par cette amertume. oui, je crois que c’est cela, pas assez de décalage par rapport à ce texte et du coup, ça en rajoute une couche au sordide du quotidien. Avoir si mal sans torture, une torture qui ne se voit pas, car elle est cachée mais qui pourtant se sent pour celui ou celle qui sent encore quelque chose de ci de là…

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        • Repose-toi bien, il est tard, nous en rediscuterons! Ce ne sont que des textes qui naissent, on ne sait pourquoi ils sont un peu comme des incarnations! On se verra! Ce sera plus facile et plus humain de se voir! A bientôt! Bonne nuit, dors bien.
          PS : J’ai regardé ta vidéo, je te dirais aussi. michel

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        • Catherine B dit :

          Le texte de Lucien me touche mais je ne sais pas pourquoi. J’ y lis toute la vulnérabilité qui nous habite, qui m’habite…

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  95. Catherine B dit :

    un écrit clair et abouti je trouve, à lire jusqu’au bout pour ceux qui s’intéressent à une vision d’ensemble du système.

    Cliquer pour accéder à cendres-vincent-vauclin.pdf

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  96. Catherine,
    Tu es une fille sage et d’une grande sagesse, une grande travailleuse aussi. Ne sois pas outrée de Céline, prends le comme un autre champ de vision. Peut-on exclure des hypothèses dans une recherche?

    Je retiens de « cendres » page 10 « individus qui se trouvent bombardés, infectés, pluri-quotidiennement d’injonctions
    publicitaires et normatives ».
    Balavoine chantait « les hommes ne font plus les lois, quelques hommes font leur loi » => privation de liberté, de créativité, fabrication de momies, de zombies.

    Donc l’universitaire de la vidéo explique comment le système doit former les enseignants à faire obéir et, par suite, encenser le culte de l’obéissance sans partage ni avec le bon sens, ni la réflexion, il s’agit de fabriquer une armée de consommateurs.

    Voici un militaire qui parle d’Europe qui nous fait marcher au pas :
    http://www.alain-benajam.com/article-redressement-par-le-general-pierre-marie-gallois-117626046.html

    J’ai une voiture pdt qq jours si une pizza te dit. Merci de tes réflexions fort justes, de tes docs intéressants.
    michel

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  97. Catherine B dit :

    il parle notamment de Victor Klemperer , philologue qui a décrypté la novlangue nazie utilisée comme moyen de propagande. Et puis il cite souvent Kafka le grand: » Une hache qui brise en nous, la mer de glace » fichtre, nous en aurions besoin de cette hache pour briser la glace dans laquelle nous sommes gelés…

    Merci à Fabrice Midal

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  98. Catherine B dit :

    Il reprend aussi une très belle phrase de Kafka qui dit: »un livre ne présente d’intérêt que s’il est un coup de poing dans le crâne qui réveille » je glisserai pour dire aussi, un blog n’a d’intérêt que s’il est un coup de poing dans le crâne qui réveille, or, nous sommes endormis, anesthésiés, ne trouvez-vous pas?

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    • parle pour toi Catherine, je te salue très chère, tu reviens de vacances en forme, poème pour une petite fille de 16 mois qui a plein de misères, Kafka aurait certainement écrit « Un poème est une prière. » avant de devenir insecte, pardon infecte lol j’aime bien sa métamorphose

      Maelle

      Si petite fille abandonnée de Dieu
      Pourrait-on croire? De naître loin
      Du ventre qu’il a béni de la mère
      Nichée en le touchant mirage et vie

      Mais il est bien là calme te respirant
      Son oeuvre délicate bouge tendrement
      Chassant le vent qui te bouscule un peu
      Il te chante le ciel que tu y vois clair

      A ta petite larme faire que tu sois mieux
      Il pose son doigt doucement au moins
      Sous ta paupière ramasse l’eau amère
      D’une caresse joyeuse où ton oeil revit

      Ta maman prie qu’il soit là toujours tant
      Au bercement du chant qui se prie aimant
      Tous tristes bobos s’enfuient peu à peu
      Au temps des bontés gazouillant bel air

      Dors bien Maelle au début de ton chemin
      Personne sublime, étoile, tu es quelqu’un
      Bad

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      • Catherine B dit :

        Alors, si j’ai 16 mois, je suis sauvée dis-moi! mais bon, je sais bien moi, que ce n’est pas vrai, je ne suis pas sauvée, ,loin s’en faut!
        Ce n’est pas moi qui ai plein de misère, c’est le monde qui se barbarise et c’est misérable, ça, de voir la barbarie occuper tout l’espace de notre espace.
        Je déteste les « lol », ça fait faussement jeunes et dans le coup, et ce coup-là, je ne l’aime pas.
        Je n’irai pas cracher les larmes de feu qui m’habitent,
        trop habituée à les voir fleurir,
        en des champs de ciguë, aériennes qu’elles sont de la robustesse de leur ancrage.
        J’irai boire du vin de l’épousaille qui me fera rire de ce rire si
        preux, de cette vaillance qui me fait défaillir de cette puissance
        si déguisée.
        Je ne suis pas de votre monde,
        je suis d’un autre mode,
        de ce monde qui chante,
        et qui aime le simple,
        je ne veux rien, car je veux tout;

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        • c’est ça se défendre, tu te défends, et ce poème est fait juste pour offrir à la maman de cette petite fille qui a plein de bobos, sa maman prie et elle voit les bobos disparaître mais pas tous, alors elle continue de prier, c’est une histoire vraie
          moi aussi j’aime le simple, je trouve le compliqué trop simple
          je me déplace à Bailleul demain en milieu d’après-midi

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        • Catherine B dit :

          bon, alors viens manger à la maison, je termine mon boulot à 18 heures, je bricolerai qq chose à la maison.

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        • legrandjeu dit :

          Congratulation à tous les 2, si j’ose dire.

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        • Catherine B dit :

          Heuh, j’avais oublié que demain c’était vendredi, je ne serai à la maison qu’à partir de 20h10, dis-moi »quoi »!

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        • OK Catherine, je t’ai envoyé un mail

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  99. Catherine B dit :

    « l’oppression mentale totalitaire est faite de piqures de moustiques et non de grands coups sur la tête »…

    http://www.dailymotion.com/video/k5QM6Y9tabJyez7O6O?start=379#.UZ0iHtgXITI

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    • l’oppression mentale n’existe pas si l’ « opprimé » peut léviter.
      il s’agit en toute chose de bien réfléchir, ce qui signifie que tous les autres reçoivent des coups de poing dans le crâne, aussi.

      Autrement dit « réfléchir aide à réfléchir » c’est ce qui manque dans un monde absurde. Le démocratie directe permettra déjà de mettre des sparadraps pour que les plaies guérissent vite.

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  100. Catherine B dit :

    léviter c’est pas l’éviter, ce serait même le contraire! ré-fléchir, ça veut dire fléchir sur soi, or, nous fléchissons vers le dehors qui ne cesse de nous emberlificoter de prescriptions abusives qui abusent de notre puissance vitale!

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  101. Catherine B dit :

    le dehors est le dedans, projection alors?

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  102. Catherine B dit :

    Principe de causalité quand tu nous tiens!

    Remarquable oeuvre d’un voisin de chez moi, Mgr Delassus!

    Cliquer pour accéder à ConjurationT1.pdf

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  103. Catherine B dit :

    Afin de voir la première page qui n’est pas visible dans le premier lien, ça incitera peut-être davantage à la lecture qui explique vraiment beaucoup de choses sur les causes qui nous causent tant de soucis aujourd’hui…

    Cliquer pour accéder à ConjurationT1.pdf

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  104. Catherine B dit :

    En effet Georges, le « mais-si » introduisant la condition du « message » primordial est peut-être ou peut être c’est selon, la voie ou la voix de la quenelle!
    Bises à vous deux.

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  105. Catherine B dit :

    Ceux qui acceptent, se taisent, consentent par leur inaction, leur silence alors qu’il se passe ce genre de choses en Europe sont indignes et barbares.

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    • georges dubuis dit :

      C’est toujours les maimes qui s’ intéressent au kiki, c’est une obsession très singulière chez ces gens là.

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  106. winphobe dit :

    George,
    c’est toi l’auteur ? c’est génial j’ai tellement rigolé que je me suis pissé dessus !
    http://www.lavoixdunord.fr/region/montreuil-il-tague-des-slogans-pro-dieudonne-sur-sa-ia36b49188n2041106

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    • georges dubuis dit :

      YES , I can, c’est mon mur, je confesse les boucs non émissaires. Les LGBT sont très touchés, c’est une 1ere nature chez ces gens là.

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  107. Catherine B dit :

    ça y’est, nous entrons bientôt dans la nouvelle ère, celle du Meilleur des Mondes.

    http://surleroc.org/blog/de-la-loi-autorisant-la-recherche-sur-lembryon/

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  108. Catherine B dit :

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  109. Catherine B dit :

    Un peu de beauté dans l’océan de noirceur!

    http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4907190

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  110. Catherine B dit :

    Bonjour à Tous,

    Je ne savais pas où placer cette conférence afin de ne pas court-circuiter vos commentaires.

    Si vous avez un peu de temps, je vous invite vraiment à écouter ces deux messieurs, ils sont vraiment intéressants en ce qu’ils synthétisent toutes les conséquences sociales mises à l’oeuvre par l’offensive néo-libérale.

    J’espère que vous ne perdez pas votre ardeur et que vous restez tous mobilisés pour voir revenir ce qui n’aurait jamais dû nous quitter, l’harmonie sociale paisible!

    Bien à vous.

    Catherine

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  111. Catherine B dit :
  112. Catherine B dit :

    En lien avec ce qui se passe en Grèce, Jean-Michel Vernochet reçoit Valérie Bugault et cela offre une perspective inattendue de la Grèce qui semble être potentiellement aussi riche que l’Iran en raison d’énormes réserves gazières et pétrolières au large de la Crète et aussi en Mer Egée!
    Ceci explique sans doute certains positionnements, allez savoir!
    https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/07/03/ce-qui-vous-attend-apres-la-faillite-de-la-grece/

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  113. Catherine B dit :

    Ok, Georges, merci, je vais le lire juste après. A propos de l’entretien cité plus haut, à partir de la minute 25.30 , il est dit et c’est super, super important et ça fait le pont avec les écrits de Sutton, qu’en fait l’hypercapitalisme est en fait un communisme déguisé qui sous couvert de mots liberté, égalité et fraternité vise la suppression de la propriété privée pour tous( sauf pour eux bien sûr!) l’expropriation par la fiscalité. Donc l’objectif est un vaste transfert de patrimoine des élites mondialistes à leur profit et sous couvert de novlangue, tout le monde sera libre, égal à tous sauf à eux et frères de misère! Plus de propriété pour personne, le rêve communiste quoi!

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    • Catherine B dit :

      Bien vu Georges et bien dit. Tu sais, ce n’est parce que Lordon a lu Spinoza qu’il est spinoziste, ça se saurait!
      Il fait partie de la gôgôche bien propre sur elle, Le vitriol de cette société perverse c’est qu’elle se pare des atours de la dissidence pour attraper le chaland. Le monde diplomatique, Mermet, et toute cette clique nauséabonde, son poison c’est qu’elle distille des choses vraies et justes dans un magma de choses oubliées et donc au final ça nous construit une réalité tronquée qui sert toujours les mêmes intérêts. Au final, ils sont encore plus vils et plus pourris que les autres car ils se cachent derrière des oripeaux de bienséance, de bienpensance »rebelle » mais qui n’a de rebelle que le nom. Mépris pour tous ces suppôts qui remplissent la gamelle de leurs maîtres qui mesurent ( comme le mètre étalon !)l’aune de ce qu’il est permis de dire et de ne pas dire par savoir implicite intériorisé. Chiens de garde, oui, ils gardent bien la Maison du Maître !

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  114. Catherine B dit :

    Ecoutez donc les belles, fines et dynamitantes brigandes, ça fait du bien!

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  115. legrandjeu dit :

    Ah, jeu savait que tu les aimerait ces jeunes filles propres, bien de cheux nous.En retour voici une superbe Quenelle de Bruno Gollnisch. Çà se cristallise en ce moment, les calendes grecs sont de retour, dernier cocufiage de gôche. Le marxisme 2.0 est né.

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    • Catherine B dit :

      Trop drôle, c’est de la vraie dynamite. Le rire est une arme absolue dont on devrait s’abreuver jusqu’à plus soif! Génial, tout simplement génial, le tour du propriétaire est fait sans cassement de tête mais bien au contraire en riant, merci à ceux qui ont concocté ce mets savoureux!

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