178 – Etienne Chouard: tirage au sort (2)

OBJECTIONS et RÉFUTATION DES OBJECTIONS :

Je propose dans cette deuxième partie de récapituler les objections souvent formulées à l’encontre de la procédure du tirage au sort en politique, ainsi que les réfutations possibles de ces objections. À ce jour, je ne connais pas d’objection rédhibitoire.


1. AVEC LE TIRAGE AU SORT, ON METTRAIT DES AFFREUX AUX MANETTES…

Alors, bien sûr, la première objection au tirage au sort tient souvent à la crainte de tirer au sort des personnages indésirables ou même dangereux.

D’abord, il ne s’agit pas de mettre quelqu’un « aux manettes » : en démocratie, ce ne sont pas les représentants qui décident, c’est le peuple lui-même réuni en assemblée.

Mais aussi et surtout, les Athéniens, exactement comme nous, avaient très peur de tirer au sort des incapables, des malhonnêtes, des abrutis, des salauds… Et pourtant, j’attire votre attention sur le fait que, malgré cette peur, ils ont pratiqué le tirage au sort pendant 200 ans avec succès… On peut donc penser qu’ils avaient trouvé des institutions complémentaires capables d’apaiser ces craintes.

Effectivement, on trouve dans les institutions athéniennes toute une série d’institutions protectrices qui servaient à « border le système » et empêcher les abus de pouvoir (voir en bas à droite du schéma (K) :


Les 6 institutions complémentaires qui protègent des faiblesses du hasard

1 –  VOLONTARIAT: Avant le mandat, le volontariat (L), d’abord, permettait une forme d’autocensure puisque ceux qui ne se considéraient pas eux-mêmes comme capables s’excluaient d’eux-mêmes. Ce point est aujourd’hui discutable, à mon avis : il serait bon d’inciter tout le monde à participer (y compris et surtout les personnes justes qui ne se soucient pas de gouverner, dixit Alain) ; avec possibilité de refuser, bien sûr.

2 – APTITUDE : Par ailleurs, la docimasie (M), sorte d’examen d’aptitude (mais pas de compétence puisque l’égalité politique était de principe), examen qui permettait d’éliminer les bandits et les fous, était un autre barrage contre les indésirables avant tout mandat.

3 – MISE AU BAN : Enfin, l’ostracisme (N) (importante institution qui n’avait pas, à l’époque, de connotation péjorative, au contraire) permettait de mettre au ban (temporairement) un citoyen considéré comme effrayant (sans le tuer, sans le ruiner, et sans même le déshonorer) : chaque citoyen pouvait graver le nom d’un personnage jugé dangereux sur un ostracon, fragment de poterie, et celui qui était le plus souvent cité était éloigné de la vie politique pour dix ans.

4 – RÉVOCABILITÉ : Pendant le mandat, les tirés au sort étaient révocables (O) à tout moment, par un vote de l’assemblée.

5 – REDDITION DES COMPTES : En fin de mandat , les tirés au sort devaient rendre des comptes (P) et cette reddition des comptes était suivie de récompenses (honorifiques) ou de punitions éventuellement sévères. Montesquieu soulignait à ce propos que la combinaison entre le risque de punitions et le volontariat permettait de filtrer efficacement les citoyens désignés et rendait le tirage au sort intéressant pour le bien commun : grâce au risque de punitions, il y avait moins de volontaires fantaisistes ou dangereux.

6 – RESPONSABILITÉ POST MANDAT : Après le mandat, deux procédures d’accusation publique ex post (Q) permettaient de mettre en cause après-coup des acteurs éventuellement fautifs : le Graphe para nomon et l’Eisangelia : l’une pour réexaminer une décision de l’Assemblée (et éventuellement punir un citoyen qui aurait induit l’assemblée en erreur en défendant un projet finalement nuisible), l’autre pour mettre en accusation un magistrat.

Tout cela est infiniment plus protecteur qu’un système d’institutions reposant sur l’élection qui, elle, fait comme si on pouvait compter sur la vertu de certains acteurs, meilleurs que les autres.

Le tirage au sort, lui, est au centre d’institutions qui assument les conflits et les imperfections individuelles en se fondant sur la défiance et en prévoyant des contrôles à tous les étages.

Ne pas oublier que le tirage au sort ne désigne pas des chefs, mais des serviteurs.


2. LE TIRAGE AU SORT ÉTAIT ADAPTÉ AUX PETITES CITÉS,
MAIS NE SERAIT PAS ADAPTÉ À NOS GRANDES SOCIÉTÉS MODERNES…

Vous entendrez souvent dénoncer la sottise qui consisterait à projeter les règles d’une petite Cité de 30 000 citoyens sur un État de 40 millions d’électeurs.

De ce point de vue, contrairement aux idées reçues, un système basé sur l’élection ne peut fonctionner qu’à petite échelle puisqu’il suppose que les gouvernés CONNAISSENT à la fois les gouvernements et leurs actions (ce qui est littéralement impossible à grande échelle : qui donc peut savoir ce que font tous les jours nos élus au niveau européen ?) ; alors qu’au contraire, un système basé sur le tirage au sort est beaucoup mieux adapté à des États de grande échelle puisqu’il emporte avec lui DES CONTRÔLES PERMANENTS À TOUS LES ÉTAGES POLITIQUES.

Ce qui est essentiel en démocratie, c’est que chaque citoyen garde l’initiative. Le mot initiative est fondamental et corrélé à l’isègoria. C’est un outil puissant contre toute dérive oligarchique.

Ainsi, sur le modèle de la fédération — magnifiquement défendu par Proudhon, que nous devrions tous relire et actualiser —, la démocratie locale pourrait se coordonner avec les autres en désignant des représentants à des Assemblées régionales qui elles-mêmes délègueraient des mandataires à l’Assemblée nationale, tous ces mandataires rendant des comptes et restant sous le contrôle permanent des assemblées locales, puisque l’idée maîtresse des institutions fondées sur le tirage au sort, réaliste plutôt qu’idéaliste, c’est que la vertu n’est pas naturelle et que seuls des contrôles permanents —par de bonnes institutions— poussent les acteurs à la vertu et garantissent ainsi tous les citoyens contre les abus de pouvoir.


3. AVEC LE TIRAGE AU SORT, ON DÉSIGNERAIT DES INCOMPÉTENTS…

Autre objection courante : le monde devient complexe et les tirés au sort ne seraient pas aussi COMPÉTENTS que les élus…

Parce que vous trouvez que, de par le monde et à travers l’histoire des faits, les élus sont « compétents » ?!

C’est une blague ?

Savez-vous combien de bombes atomiques les élus soi-disant compétents ont fait exploser dans l’atmosphère, en plein air ou sous l’eau !, depuis 1945 ? Plus de 2 000 ! En fait de compétence, c’est de la folie furieuse, oui. Et combien de guerres ?! Et combien de millions de milliards de dollars gaspillés avec des armées suréquipées —qui se neutralisent mutuellement !!!—pendant que des milliards d’hommes crèvent de faim ? Et combien de scandales de corruption avérée ? Et combien de cas de collusion abjecte avec les riches qui ont permis d’élire les élus ? Et combien de trahisons du bien commun ?

Un avocat, un homme d’affaires ou un professeur qui vient d’être élu est tout à fait incompétent dans le domaine nucléaire ou climatique ou médical ou autre, et c’est son travail sur les dossiers qui va le rendre compétent. On peut en dire tout autant de n’importe quel tiré au sort volontaire qui va devenir compétent en travaillant sur ses dossiers. Les très nombreuses expériences d’assemblées tirées au sort sur des sujets techniques complexes montrent une extraordinaire compétence collective et un formidable désintéressement par rapport aux lobbys. L’honnêteté et l’absence de conflit d’intérêts sont des caractéristiques bien plus importantes pour le bien commun que la (prétendue) compétence, puisqu’un réalisme élémentaire conduit à constater qu’aucun être humain ne peut prétendre maîtriser un savoir encyclopédique a priori.


4. AVEC LE TIRAGE AU SORT, ON CHANGERAIT D’AVIS TOUT LE TEMPS…

Autre objection courante contre le tirage au sort, la rotation des charges empêcherait de maintenir une ligne politique cohérente sur la durée ; des magistrats aux mandats courts et non renouvelables seraient incapables de poursuivre des stratégies cohérentes à long terme… Mais là encore, c’est faire comme si les tirés au sort avaient le même pouvoir que les élus modernes, ce qui n’est pas du tout le cas : dans un système organisé autour du tirage au sort, c’est l’assemblée qui a le pouvoir, et cette assemblée, elle, est tout à fait stable. Les Athéniens n’avaient aucun problème de ce point de vue, au moins rien de plus grave que les incohérences liées aux élections contradictoires, évidemment elles aussi possibles.


5. LE RÉGIME ATHÉNIEN SERAIT ESCLAVAGISTE, PHALLOCRATE ET XÉNOPHOBE…

Autre objection fréquente : on nous rappelle aimablement, comme si nous l’ignorions, que les Athéniens étaient esclavagistes, phallocrates, et xénophobes.

Effectivement, à l’époque, les femmes ne faisaient pas partie du peuple, les esclaves non plus, et les étrangers non plus. Mais juger ces faits antiques avec les valeurs d’aujourd’hui est un anachronisme, une injustice, une absurdité ; c’est aussi idiot que de reprocher aux Athéniens de ne pas voler en avion… (L’image est de Jacqueline de Romilly).

Quand on s’intéresse aux institutions athéniennes, on ne défend pas l’esclavagisme, ni la misogynie, ni la xénophobie, évidemment… Simplement, on a le sens du discernement, on sépare le bon grain de l’ivraie, on n’est pas bêtement manichéen : la démocratie ne fonctionnait PAS grâce à l’esclavagisme, NI grâce à la phallocratie, NI grâce à la xénophobie.

Autrement dit, débarrassées de ces caractères infamants, les institutions athéniennes auraient produit les mêmes résultats bénéfiques en termes d’égalité politique et de protection contre les oligarques.

Autrement dit, cette objection malhonnête consiste à monter en épingle (exagérer l’importance) de caractères sans aucun rapport avec le sujet central de la démocratie : comment organiser la Cité pour qu’aucun corps n’opprime les autres ? Il ne faut pas se laisser distraire et détourner de l’essentiel, et voir comment le peuple de l’époque, défini comme il pouvait l’être à l’époque, AVEC SES RICHES ET SES PAUVRES (CECI EST ESSENTIEL), voir comment ce peuple s’est protégé contre les oligarques, contre la tendance des riches à tout prendre pour eux, toujours plus. Comme dit Castoriadis, Athènes n’est pas un modèle mais un germe.

Certes, on pourrait dire, d’une certaine façon, que l’esclavagisme et le travail des femmes à la maison libéraient du temps pour les hommes, et leur permettaient de la sorte d’aller à l’Assemblée, ce qui est vrai ; mais la situation actuelle du monde moderne, avec des machines mues par le pétrole qui font à notre place beaucoup plus de travail que les esclaves antiques, cette présence d’esclaves de fer à la place d’esclaves de chair permet d’imaginer que nous pourrions très bien, aujourd’hui, libérer du temps pour que tous les humains puissent exercer une activité politique.

C’est donc un mauvais procès, le plus souvent mené par des gens (élus et/ou riches) qui ont un intérêt personnel à discréditer la démocratie (puisque le tirage au sort mettrait au chômage les élus et ôterait aux riches leurs précieuses courroies de transmission politiques).

Par un amalgame calomnieux, les élus (et leurs parrains) essayent de nous conduire à jeter un beau bébé démocratique avec l’eau sale de son bain esclavagiste d’une époque révolue.


6. MAIS LES ATHÉNIENS UTILISAIENT AUSSI L’ÉLECTION, NON ?

On entend parfois objecter que les Athéniens utilisaient aussi l’élection. C’est vrai, mais marginalement : l’élection était préférée seulement dans les cas où une compétence était nécessaire, c’est-à-dire essentiellement en matières militaires et financières. Ainsi, les chefs d’armée et les comptables publics étaient élus, mais c’est tout. À Athènes, le tirage au sort des représentants politiques a bel et bien été la règle générale pendant 200 ans.

Nous pourrions très bien, à notre tour, combiner les deux, en fonction de nos objectifs. Cependant, ce n’est pas aux élus de faire ces choix-là, car ils vont évidemment tricher et préférer l’élection partout, dans leur intérêt personnel, contre l’intérêt général.


7. SI LA DÉMOCRATIE A PRIS FIN UN JOUR, ET N’EST JAMAIS RÉAPPARUE, C’EST BIEN LA PREUVE QUE LE SYSTÈME ÉTAIT MAUVAIS…

Autre objection rencontrée contre le tirage au sort et la démocratie : si la démocratie a pris fin et n’est jamais réapparue, c’est bien la preuve que le système était mauvais…

Pas du tout : la démocratie a pris fin à cause d’une guerre perdue. C’est-à-dire une cause contingente, non nécessaire, accidentelle, et pas à cause de vices propres.

Et les voleurs de pouvoir qui ont suivi ont bien retenu la leçon : le tirage au sort des représentants donne mécaniquement le pouvoir au plus grand nombre, au lieu de laisser les riches gouverner. Cette procédure aléatoire —équitable et incorruptible— a donc ensuite été méthodiquement discréditée par tous les notables et privilégiés à travers les âges, mais pour des raisons qui n’ont évidemment rien à voir avec l’intérêt général, et sans aucun débat public sur le choix sociétal stratégique « élections ou tirage au sort ».


8. ET SI, MOI, J’AI ENVIE DE CHOISIR MES REPRÉSENTANTS ?!!

Certains objectent avec véhémence qu’ils tiennent absolument à choisir leurs représentants, que c’est leur précieuse part de souveraineté qu’on leur dérobe avec le tirage au sort, et que personne ne leur retirera sans qu’ils se battent bec et ongles.

Ce que j’observe, c’est que ces cris viennent souvent de personnes plutôt favorisées qui n’ont rien à craindre de l’élection puisqu’ils sont précisément de ceux que les élus ne martyrisent jamais.

Je ne suis pas sûr qu’il soit utile de tenter de les convaincre car il est possible qu’un intérêt personnel contraire à l’intérêt général les anime, auquel cas la discussion est un simulacre, et sans doute une impasse.

Par contre, de la part de personnes défavorisées, cet argument est vraiment étonnant : après 200 ans de trahisons répétées, après 200 ans de promesses non tenues, continuer à s’accrocher à ce qui est — de fait — un pur mensonge, relève de la pensée magique, un peu comme certaines croyances conduisent à protéger une vache sacrée.

Peut-on argumenter contre une croyance ? Peut-être. Je pense par exemple à une voie médiane (transitoire ?) : une Assemblée qui combinerait les deux modes : une partie élue (pour ceux qui veulent choisir) et une partie tirée au sort (pour ceux qui ont compris que l’élection est une menteuse). Le résultat serait déjà bien meilleur pour l’intérêt général qu’une élection à 100%.

On peut aussi proposer de choisir la procédure par référendum. Par exemple, après un honnête débat public ouvert à toutes les opinions dissidentes, on poserait la question au peuple : souhaitez-vous que la prochaine Assemblée constituante soit 1) intégralement tirée au sort, 2) intégralement élue, 3) tirée au sort pour moitié et élue pour moitié, 4) constituée de tous les citoyens volontaires ?

Mais aujourd’hui, à l’évidence,
EN NOUS PRIVANT DE L’INITIATIVE (tantôt des candidats, tantôt des questions),
LE SUFFRAGE UNIVERSEL NE NOUS PRÉSENTE QUE DE FAUX CHOIX.


9. LES TIRÉS AU SORT SONT ÉGALEMENT MANIPULABLES ET CORRUPTIBLES, PLUS FACILEMENT MÊME, PUISQU’ILS SONT DÉBUTANTS POLITIQUES ET DONC PLUTÔT NAÏFS

On objecte aussi parfois que rien ne protège les tirés au sort contre les manipulations ni contre la corruption ; on souligne même que des éternels débutants seront particulièrement exposés aux influences des fonctionnaires, eux inamovibles.

D’abord, encore une fois, c’est faire comme si les tirés au sort avaient le pouvoir alors que ce n’est pas le cas. Pour corrompre ou manipuler la volonté commune, c’est toute l’Assemblée populaire qu’il faut corrompre et manipuler puisque c’est elle qui conserve le pouvoir en démocratie. Et les procédures de mise en cause après-coup comme le Graphe para nomon permettent précisément de punir un orateur adroit qui aurait réussi à circonvenir l’Assemblée et la conduire à voter de mauvaise décisions.

Par ailleurs, pour ce qui concerne les tirés au sort, il n’est pas vrai qu’il est aussi simple de corrompre un amateur qu’un professionnel : la corruption et la manipulation prennent du temps. Et en attendant, il suffit d’un incorruptible dans une assemblée pour sonner le tocsin et alerter tous les citoyens des intrigues éventuelles.

Enfin, même imparfait, le tirage au sort reste meilleur pour l’intérêt général que l’élection sur bien des aspects. Le fait que le tirage au sort soit (évidemment) imparfait n’est pas suffisant pour y renoncer.


10. LA DÉMOCRATIE ATHÉNIENNE NE RESPECTAIT PAS LES DROITS FONDAMENTAUX ET PRATIQUAIT, PAR EXEMPLE, LA PEINE DE MORT

On entend dire parfois qu’un régime capable de condamner Socrate à mourir ne peut pas être un bon régime…

On a du mal à croire à la bonne foi de cet argument : la mort de Socrate fut une erreur, sans doute un drame, mais c’est un microscopique détail pour juger un régime sur des siècles ; un simple fait divers, à l’évidence malhonnêtement monté en épingle.

Si ceux qui mettent en avant la mort de Socrate sont de bonne foi, vont-ils penser à disposer aussi dans la balance les centaines de millions de morts et de torturés par la faute d’élus depuis 200 ans ?

Plus sérieusement, on entend dire la démocratie ne respectait pas les droits de l’Homme.

C’est tout à fait exact, mais le leur reprocher est d’abord un véritable anachronisme : il est profondément injuste de reprocher à un peuple d’il y a 2 500 ans de ne pas avoir respecté nos valeurs actuelles.

Ensuite, en faire une pierre d’achoppement non négociable est très exagéré car rien ne nous empêcherait, aujourd’hui, d’améliorer le système dans le sens de ce respect des droits fondamentaux, et puis c’est tout.

Pas du tout de quoi jeter le projet tout entier aux orties, évidemment.


11. DÉMOCRATIE, DÉMOCRATIE… ARRÊTEZ DE NOUS CASSER LES PIEDS AVEC LES RÉFÉRENCES GRECQUES : IL N’Y A PAS QUE L’OCCIDENT SUR TERRE…

Certains interlocuteurs objectent que la référence lancinante à la démocratie dans les pays développés relève de l’obsession religieuse et néglige de nombreuses autres expériences politiques riches et anciennes, en Égypte et en Chine, notamment.

C’est vrai que, pour ceux qui se contentent des apparences et acceptent d’appeler démocratie son strict contraire, la comparaison avec la religion est intéressante.

Mais au contraire, parler de religion ne convient pas pour ceux qui cherchent à comprendre — et n’ont pas peur d’améliorer — une vraie démocratie. Ceux-là mènent une enquête pour protéger tout le monde efficacement contre les abus de pouvoir, au-delà des mythes, précisément. Cette enquête reste ouverte sur toutes les suggestions utiles, naturellement.

Quant aux autres histoires mobilisables pour penser la Cité aujourd’hui, je retiens de l’expérience chinoise, pour le moment, l’intérêt porté aux CONCOURS pour l’accès aux charges publiques : cette procédure permet (théoriquement) d’accéder à une méritocratie authentique (où les aristocrates font constamment la preuve qu’ils sont bien les meilleurs, sans aucun privilège, de naissance ou autre). Il y a sans doute d’autres idées utiles dans l’histoire chinoise : eh bien parlons-en, si vous voulez.

D’autre part, on évoque parfois les attraits de l’expérience égyptienne, bien plus ancienne que l’expérience grecque. Mais pour l’instant, je dois dire que les apports égyptiens à la science politique qui permettraient de résister aujourd’hui aux abus de pouvoir me sont inconnus. Je suis évidemment ouvert à toute suggestion crédible.

Pour l’instant, j’observe (et je signale) le germe politique testé (et approuvé) à Athènes parce qu’il me paraît logique, robuste, et parfaitement adapté pour sortir enfin de la plupart de nos impasses sociales, À CONDITION DE CESSER DE CONFIER AUX PARTIS L’ÉCRITURE DE NOS CONSTITUTIONS (puisqu’ils choisiront toujours l’élection, naturellement, conduits par leur intérêt personnel).

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
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37 commentaires pour 178 – Etienne Chouard: tirage au sort (2)

  1. Peut-être faudrait-il proposer cette possibilité démocratique citoyenne aux espagnols du « Mouvement du 15 mai » ! 😉
    Une révolution citoyenne en Espagne ?

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  2. François Jéru dit :

    à Assurancetourix 18 mai 2011 à 19:32

    Oui sûrement c’est très bien pour certains comités,
    sans doute nécessaire
    (1) en phase de validation de certains budgets et
    (2) en aval en contrôle financier sur affaires ouvertes à tous ou selon des modalités à définir pour affaires spéciales (en petit nombre, à préciser)

    Cela ne résoud pas tout, notamment pas une large part de l’essentiel
    L’imagination créatrice – le balisage des concepts innovants pour sortir du Merdier – le montage des dossiers en coordonnant les talents complémentaires indispensables, etc.

    Effectivement, en ligne directrice (c.a.d. sans entrer dans les modalités pratiques)
    cela semle pouvoir nous libérer de la PARTITOCRATIE
    Cela n’intéresse pas que l’Espagne … aussi la Grèce, la Tunisie, l’Egypte
    Pourquoi ne pas fonder un pool pour étudier cette formule, associée à d’autres formes d’organisation pour la créativité incontournable, pas seullement en matière monétaire

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  3. François Jéru dit :

    PARTITOCRATIE — Suite
    Message déposé ce jour sur le blog de Flore Vasseur

    Nommons Xoffzehr le Furtif Monstre Ploutocratique « Eurosaxon » transpatries ET polypatries.
    Pour çi ou ça Xoffzehr semble avoir souvent plus à gagner en Chine (via Singapour, Hong-Kong, Canton, Shanghai) ou dans les pays pétroliers *-STAN situés entre Russie, Chine, Iran et Afghanistan (via Istanbul, Abu Dhabi, Islamabad, Beirut, Bagdad, Dubai etc.) ou ailleurs.
    Dans les pays européens, Xoffzehr, comme à l’ordinaire, Xoffzehr joue avec ses deux Concepts habituels : le Concept « A_Droite » et le Concept « A_Gauche ». Ce petit jeu sympa, périodique, marche à tous les « coups » : septennats ou quinquennats.
    Qui, dans le public (99,99%), pourrait admettre que La_Droite c’est un peu comme La_Gauche ou vice versa ? Presque personne assez sûrement.
    Ceux qui « se sentent » ou « sont viscéralement » (etc.) « de_Gauche » ne peuvent pas imaginer qu’ils pourraient être ni-de-gauche-ni-de-droite; en effet celui qui dit être ni-ni est obligatoire « de_Droite ». Bien sûr ! Pour preuve ? même « La_Droite » l’affirme.

    Le mot partitocratie je viens de le découvrir ce mois de mai 2011 dans l’article de George Contogeorgis (Athènes).
    Avant d’en parler pour ce qui est de Paris plutôt qu’à Athènes, Berlin, Londres, Rome ou Madrid,
    il est vital d’évoquer l’incommensurable manipulation des mentalités depuis WW1 (1914-18) et WW2 (1939-45).

    à Flore Vasseur.
    Vous écrivez

    L’appel demande « la garantie de la qualité du débat démocratique et la fiabilité des contre pouvoirs, en assurant la séparation des medias et des puissances de l’argent, comme en 1944 ». Il milite pour une « véritable démocratie sociale et économique, impliquant », nous y sommes, « l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ».

    « comme en 1944 » plutôt écrire « comme un désir en 1944 »

    Tant pendant les guerres [14-18 et 40-45 et 1958 puis etc. ]
    qu’entre les guerres [ 1919-1939 et 1946-1958 puis etc.]
    les mentalités des chefs de parti européensà gauche comme à droite – ont été submergées par les mensonges arrivant de tous côtés :
    • mensonges des Trusts anglo-saxons [ Standard Oil, ITT, IG Farben, Pechiney Ugine, Renault, etc.],
    • mensonges des apparatchiks russes et tsars communistes
    • mensonges véhiculés par les journaux et séides des banquiers centraux
    (Norman Montaigu, von Papen, xxx, etc. sous la haute supervision de ** ),
    • mensonges des familles impériales et royales,
    • mensonges (de bonne ou mauvaise foi) des syndicats hégémoniques (patronaux et salariés)

    Le sigma de tous ces mensonges a pourri les langues européennes.
    Que peut-on encore dire de Vrai avec la langue française ?
    Les mots des politiciens, abstraits, sont inexploitables : chômage, croissance, démocratie, dette, emploi, euro, eurozone, monnaie, etc.

    En France : L’Assemblée Nationale est une vassale partitocratie centralisée (VPC) face au pont de la Concorde à Paris.

    Les conflits sont plus violents et pervers entre les beaux-causeurs d’une même clique
    (d’un même parti dit « à droite » ou « à gauche » ou « extrême » ou « entre les deux »)
    qu’entre deux partis réputés s’opposer.
    Exemple 1 : entre EuropeEcologie-lesVerts et les nouvelles « jambes gauches » de la carte « A_Droite » que joue Xoffzehr (furtive ploutocratie euro-saxonne).

    Q1 : Sans saisir la pollution mentale de plus de dix décennies de mensonges et son effet délétère, viral (destructeur, mortel) sur la langue et les concepts,
    peut-on décrypter les croyances, référentiels et discours des apparatchiks des partis occupant le terrain médiatique [ EuroEcoVert, Front2G, FrontNat, PSUMP, Trucs insignifiants au « Centre » (Gauche et Droite de PSUMP-€€Vert), etc.] ?
    Réponse : Non, à l’évidence.


    Le citoyen sans compréhension des flux financiers inter-frontières en Europe de 1919 à 1949 (ou 1959, 79, 99) ne peut rien comprendre des illusions cérébrales qui trompent les chefs de partis et leurs apparatchiks, séides, économistes-à-deux-pattes et autres prétendus « points d’appui » supposés compétents, « experts » par leurs prix et médailles. Pas seulement par leur langue vaseuse, les manuels universitaires sont eux-mêmes largement erronés ou biaisés.

    Comment fait-on pour différencier
    (1) les pseudo résistants avec un faux nez, en réalité fascistes, et
    (2) les résistants honnêtes, partiellement manipulés pour certains depuis 1940 ou 41 ou 42 ou 43 etc ?

    J’aime

  4. François Jéru dit :

    à Tjeri [18 mai vers midi]
    [ Tjeri, sur le blog de Flore Vasseur ]

    à Tjeri
    Avec une grande justesse, vous résumez :

    Ce qu’il nous faut tout d’abord établir, c’est le diagnostic exact de trente année de renoncement. C’est en route.
    Une fois ce diagnotic établi, la voie se dessinera d’elle même comme une évidence. (…)

    Voici trois questions
    Q1, Q2, Q3

    Question 1 :
    Depuis quelle décennie, du XIXe ou XXe siècle, les banquiers saxons [ New-York, Nassau (Orange), Frankfurt, London, Basel, Zurich, Bern ] ont-ils dans l’idée d’asservir le franc français et de prendre des parts accrues dans l’ex empire français ? 1815 ? 1848 ? 1870 ?

    Question 2 :
    En référence à 1940-44, comment fait-on pour différencier
    (1) les pseudo résistants avec un faux nez, en réalité fascistes, et
    (2) les résistants honnêtes, partiellement manipulés . . . pour certains depuis 1940 ou 41 ou 42 ou 43 etc ?

    Question 3 :
    En 1945-46 pour les « Accords de Washington » les intérêts respectifs des « français » (0,01%, 99,99%) (1) à la BRI ou à la Banque de France et (2) ceux au Minefi (l’Etat) étaient-ils défendus par des résistants sans faux-nez ?

    Qu’en était-il en 1919 à la sortie de la Première Guerre Mondiale ?.
    Entre 1920 5traité de Versailles) et 1925-26 les Fondamentaux_Saxons étaient-ils déjà en place pour la guerre suivante ?

    1929: MI-8 closed its doors on 31 October 1929, just two days after the
    stock market crashed and the
    Great Depression began

    Dix ans c’est court; dix ans plus tard:
    1939

    En arrière-plan des « unsecured public debts » [Dawes & Young bonds, etc.] et des hommes comme
    William J. Donovan
    //Donovan, the OSS’s creator
    //OSS

    The situation of the House of Morgan entre les deux guerres mondiales ?

    A combination of the Depression and inheritance and income taxes had whittled the bank’s assets down from $119 million in 1929 to only $39 million in 1940. In Paris : Two American partners of Morgan & Cie : Bernard S. Carter and Julian Allen.

    Fednewyork (Standard Oil, etc.) et (accessoirement) Washington avaient prévu d’imposer aux futurs vaincus – France, Italie, Allemagne et Japon – un statut de protectorat, régi par le régime AMGOT Allied Military Government of Occupied Territories. Ce gouvernement militaire sub-fednewyork des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, imposé le dollar en Europe, interdit le droit de battre monnaie.
    En Haute Finance occulte, l’un des chefs d’orchestre est au coeur de l’Europe – entre Château d’Oex, Bern, Basel –
    Thomas H McKittrick.
    Ci-joint le rapport annuel BRI de 1941 :
    http://www.bis.org/publ/arpdf/archive/ar1941_fr.pdf
    Il est notamment assisté par Roger Auboin, Directeur général de la Banque de France, fasciste, qui entretient des relations suivies avec la Banque d’Angleterre [ BIS History (Bad-ffi papers) box RBL].
    Le modèle « Furtive Souveraineté Fasciste Saxonne, transnat » sera remis au goût du jour lors des accords Darlan-Clark de novembre 1942.

    [Nota: Ce sera partie remise. En 1957, les banquiers saxons joueront avec le dollar russe transféré à Londres puis avec le petrodollar, dollar non contrôlables par les institutions domestiques etasuniennes de type US_Treasury ».]

    Comment qualifier Jean Monnet ?
    [1945] Le 21 novembre François Billoux reçoit le Ministère de l’économie nationale. A l’issue de l’échange de lettres du 8 novembre, Jean Monnet est chargé le 29 novemebre, par le Ministère des affaires étrangères de préparer une étude de la balance des paiements en vue de futures négociations sur les « crédits de modernisation ». Jean Monnet propose alors la création d’un Haut Comissariat au Plan dont il prendrait la direction. Cet organisme (..) Dans l’immédiat, il demande la mise en place d’un petit comité qui doit en trois mois préparer les négociations avec « les Etats-Unis ». Ce comité présidé par Jean Monnet devrait comprendre des représentants du Trésor (1 ou 2), un représentant des Affaires étrangères, un de l’Economie nationale. Il prévoit de confier la vice-présidence à Roger Auboin. R. Auboin est depuis 1938 Directeur de la BRI [Il était à Chêteau d’Oex avec Thomas H. McKittrick dans toutes sortes de magouilles maintenant connues]. Auboin, fasciste, est un ancien collaborateur de Monnet; en 1929 il a été conseiller technique de la Banque nationale de Roumanie.

    OffiCe comité n’a pas eu d’existence officielle; il a cependant bien existé : Jean Monnet, Roger Auboin et trois autres collaborateurs de Monnet (Marjolin, Hirsch, Gaillard), réunis à l’hôtel Bristol en novembre retouchèrent les documents prévus.
    Ils préparent les documents publiés dans une brochure de mars 1946 : Données statistiques sur la situation de la France au début de 1946, rassemblées en vue des négociations de Washington ». C’est sur la base de ce bilan que Monnet s’est entendu avec Byrnes.
    – – – – – – – – – –
    http://www.ess.uwe.ac.uk/documents/eleven.htm

    Tout n’est pas faux dans ce qui suit :

    djamazz.centerblog.net/6579712-comment-londres-et-wall-street-ont-mis-hitler-au-pouvoir

    B.I.S. – ex-Nazi bank now the world central bank

    http://www.bilderberg.org/bis
    – – – – – – – – – –
    Reprenons quelques protagonistes

    Aux USA, en arrière plan, (1) des hommes médiatisés comme
    Woodrow_Wilson
    Henry_L._Stimson
    et (2) des financiers tels
    John_Pierpont_Morgan,_Jr
    John_D._Rockefeller,
    Joseph Straessle [ En 1943, NY et Washington nomment J. Straessle conseiller financier auprès du ministre suisse C. Bruggmann]
    Allan Dulles

    Ils ont des dossiers détaillés sur les protagonistes en Europe :
    Thomas Harrington McKittrick Bio @ Harvard Libray Depuis 1941 il est, dans les faits, le banquier des 25 banques centrales que compte l’Europe.
    C’est par son « clearing » que la plupart des transactions commerciales et financières sont traitées, y compris avec Niemeyer (BoE) et Fournier (BdF)
    Walther Funk, Reich Minister of the Economy (1937) et President of the Reichsbank (1939);
    Emil_Puhl, Vice-President of the Reichsbank.
    Ernst Wetter, Swiss Federal Councillor. Dans son journal, le 19 novembre 1942 il écrit

    I believe we should welcome the fact that the management of the Reichsbank is in such steady and reasonable hands. This also applies to the postwar period

    Henri Grandjean, directeur général du Crédit Suisse et responsable du Comité France de l’Association suisse des banquiers (ASB).
    Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank et ministre de Hitler,
    Adolf Jöhr, président du Comité Allemagne de l’Association suisse des banquiers et directeur général du Crédit Suisse
    Walter Stucki, ambassadeur suisse en France, au service de l’Argent (transnational)
    René de Chambrun, avocat d’affaires collaborationniste, de nationalités américaine et française, gendre de Laval
    – les financiers du gouvernement de Vichy :
    Maurice Couve de Murville, directeur des finances extérieures et des changes de Vichy
    Alfred Pose, directeur général de la BNCI (qui deviendra BNP), féal de Darlan
    Pierre Pucheu, ministre de la production industrielle, puis de l’Intérieur de Darlan, délégué de la banque Worms et du Comité des Forges, ancien bailleur de fonds et dirgieant du Parti populaire français de Jacques Doriot.

    [1941] Pour régler des dettes à l’égard de la Suisse, le gouvernement financier de Vichy propose de vendre de l’or à la Banque nationale suisse (SBN ou BNS), jusqu’à concurrence de 100 millions de francs. Henri Grandjean appuya cette initiative. En octobre 1941, une délégation de l’ASB se rend à Vichy.
    Walter Stucki reçoit les vifs remerciements des « grands banquiers » pour son appui à leurs démarches. Cet homme, fasciste notoire, est proche de Pétain et de banquiers de plusieurs pays.
    En 1945-46 pour les « Accords de Washington » (sorte de compromis douteux), Walter Stucki dirige la délégation suisse chargée de trouver un compromis avec ses pairs. Après des marchandages, officiellement qualifiés «assez pénibles» selon le délégué helvétique, celui-ci s’engage à remettre aux Alliés l’or acheté ou reçu des nazis et une partie des avoirs allemands mis à l’abri en Suisse : il est décidé de verser 246 millions de francs de l’époque; quelques années plus tard (1952) il s’y ajoutera 125 millions de plus.

    Des documents disponibles sur Internet aident aux investigations.
    Un exemple :

    Independent Commission of Experts Switzerland – Second World War
    Switzerland and Gold Transactions in the Second World War (Interim Report)
    This version has been replaced by the revised and completed version:
    Unabhängige Expertenkommission Schweiz – Zweiter Weltkrieg: Die Schweiz und die Goldtransaktionen im Zweiten Weltkrieg, Zürich 2002 (Veröffentlichungen der Unabhängigen Expertenkommission Schweiz – Zweiter Weltkrieg, vol. 16).
    Order: Chronos Verlag (www.chronos-verlag.ch)

    Protagonistes Entre-Deux-Guerres et WWW_II

    Peter Vieli, ancien haut fonctionnaire suisse, devenu en 1937 directeur général du Crédit Suisse et président du Comité Allemagne de l’ASB
    Marcel Pilet-Golaz, chef du DPF et président de la Confédération Suisse (Il réunit la DEE (DE élargie) et la DF du Conseil général). Les Allemands bénéficient librement des multiples prestations de la place financière suisse : or, devises, transactions multilatérales, etc. et plus. Exemple: En août 1940 Marcel Pilet-Golaz prête 150 millions FS à Hitler et des facilités à Mussolini.
    Felix Somary, banquier. En 1940, il renforce la coopération avec ses amis banquiers à New York.
    William Rappard. Le 27 mai 1946 il écrit à M. Petitpierre « cela représente presque un miracle diplomatique ». En effet, très bizarrement la Suisse s’en tire à très très bon compte : elle devient créancière de la France et la Grande-Bretagne.

    Extrait page 14

    Switzerland provided the Third Reich with access to world markets and allowed it to obtain strategically important materials such as tungsten, manganese, high grade iron-ore, and crude oil.

    Page 24: The main suppliers were Portugal, Romania, Sweden, Spain and Turkey.
    Extrait page 15 (ref. Willi A. Boelcke’s 1976 essay)

    [1976] Boelcke suggests that Switzerland played a key role in selling stolen gold sent from Nazi Germany. (…) [1993] In 1993, Gian Trepp published an in-depth analysis of gold operations at the BIS (BRI), Château d’Oex and Basel. He investigates how the bank functioned as a clearing house for gold and how it co-operated with Switzerland’s financial markets [ FJ: dealers instead of « markets »]. Trepp’s study indicates that the Basel-based (private) bank ( oeuvrant en banque centrale des banques centrales) was of major significance for the belligerents as well as Switzerland.

    Extrait page 17

    Knowledge of the persecutions and plundering performed by the Third Reich is critical to any assessment of Swiss behavior. Such a perspective, however, was largely ignored in the 1946 Washington negotiations (..) and there has been scant research on how gold from ghettos, concentration camps, and extermination camps was stolen and disposed of. (…). Nevertheless, there has not yet been a study examining the motivations and mentality of top SNB decision-makers [FJ: and their foreign partners].

    Extrait pages 19 et 20

    it is difficult to comprehend why the SNB was willing to receive German gold virtually until the end of the war. (..). It was possible to melt down gold stolen from victims or acquired from central banks and use it for financial transactions.

    Extrait page 22

    Furthermore, we only discuss the role of the Bank for International Settlements in passing [BIS, BRI]. A systematic examination of the bank’s abundant historical resources would shed light on the relationships between the Reichsbank, the BIS, and Swiss banks. However, no one has yet carried out a study of this kind. The same applies to the archives of the Swiss Bankers Association [Schweizerische Bankiervereinigung] and other Swiss interest groups whose historical files have not been examined in any depth.(..) Such research would necessitate in-depth analysis of Germany’s economic and financial links with other countries and perhaps a complete account of all cross-border transfers of capital.

    Extrait page 29

    Even today, the difference between « monetary » and « non-monetary » (gold) tends to reproduce an approach oriented toward states and (FJ: private) central banks. In particular, it does not do justice to the transformations which gold underwent as a result of the various forms of its use.

    En une autre occasion, on peut décrire les vastes manipulations sur l’or pilotées par Thomas H. McKittrick pour ses amis banquiers ayant notamment des têtes-de-réseau à Londres, New-York, Paris.

    On ne pas compter sur RadioFrance
    [ Exemple : La Fabrique de l’Histoire; pour ce qui est des enjeux pour 2012-17 et au delà, les sujets choisis sont le plus souvent insignifiants et il est inutile de le signaler]. Le citoyen ne peut pas compter sur les structures Reita 9 et 10 de l’Etat mais pas non plus sur les structures Reita_2 de l’Etat (Universités, Ecoles). On ne peut pas compter sur l’Etat …

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  5. François JERU dit :

    à Tjeri [18 mai vers midi]
    Avec une grande justesse, vous résumez :

    Ce qu’il nous faut tout d’abord établir, c’est le diagnostic exact de trente année de renoncement. C’est en route.
    Une fois ce diagnotic établi, la voie se dessinera d’elle même comme une évidence. (…)

    Voici trois questions
    Q1, Q2, Q3

    Question 1 :
    Depuis quelle décennie, du XIXe ou XXe siècle, les banquiers saxons [ New-York, Nassau (Orange), Frankfurt, London, Basel, Zurich, Bern ] ont-ils dans l’idée d’asservir le franc français et de prendre des parts accrues dans l’ex empire français ? 1815 ? 1848 ? 1870 ?

    Question 2 :
    En référence à 1940-44, comment fait-on pour différencier
    (1) les pseudo résistants avec un faux nez, en réalité fascistes, et
    (2) les résistants honnêtes, partiellement manipulés . . . pour certains depuis 1940 ou 41 ou 42 ou 43 etc ?

    Question 3 :
    En 1945-46 pour les « Accords de Washington » les intérêts respectifs des « français » (0,01%, 99,99%) (1) à la BRI ou à la Banque de France et (2) ceux au Minefi (l’Etat) étaient-ils défendus par des résistants sans faux-nez ?

    Qu’en était-il en 1919 à la sortie de la Première Guerre Mondiale ?.
    Entre 1920 5traité de Versailles) et 1925-26 les Fondamentaux_Saxons étaient-ils déjà en place pour la guerre suivante ?

    1929: MI-8 closed its doors on 31 October 1929, just two days after the
    stock market crashed and the
    Great Depression began

    Dix ans c’est court; dix ans plus tard:
    1939

    . . . suite

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  6. François JERU dit :

    1939

    En arrière-plan des « unsecured public debts » [Dawes & Young bonds, etc.] et des hommes comme
    William J. Donovan
    //Donovan, the OSS’s creator
    //OSS

    The situation of the House of Morgan entre les deux guerres mondiales ?

    A combination of the Depression and inheritance and income taxes had whittled the bank’s assets down from $119 million in 1929 to only $39 million in 1940. In Paris : Two American partners of Morgan & Cie : Bernard S. Carter and Julian Allen.

    Fednewyork (Standard Oil, etc.) et (accessoirement) Washington avaient prévu d’imposer aux futurs vaincus – France, Italie, Allemagne et Japon – un statut de protectorat, régi par le régime AMGOT Allied Military Government of Occupied Territories. Ce gouvernement militaire sub-fednewyork des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, imposé le dollar en Europe, interdit le droit de battre monnaie.
    En Haute Finance occulte, l’un des chefs d’orchestre est au coeur de l’Europe – entre Château d’Oex, Bern, Basel –
    Thomas H McKittrick.
    Ci-joint le rapport annuel BRI de 1941 :
    http://www.bis.org/publ/arpdf/archive/ar1941_fr.pdf
    Il est notamment assisté par Roger Auboin, Directeur général de la Banque de France, fasciste, qui entretient des relations suivies avec la Banque d’Angleterre [ BIS History (Bad-ffi papers) box RBL].
    Le modèle « Furtive Souveraineté Fasciste Saxonne, transnat » sera remis au goût du jour lors des accords Darlan-Clark de novembre 1942.

    [Nota: Ce sera partie remise. En 1957, les banquiers saxons joueront avec le dollar russe transféré à Londres puis avec le petrodollar, dollar non contrôlables par les institutions domestiques etasuniennes de type US_Treasury ».]

    Comment qualifier Jean Monnet ?
    . . . suite

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  7. François JERU dit :

    Comment qualifier Jean Monnet ?
    [1945] Le 21 novembre François Billoux reçoit le Ministère de l’économie nationale. A l’issue de l’échange de lettres du 8 novembre, Jean Monnet est chargé le 29 novemebre, par le Ministère des affaires étrangères de préparer une étude de la balance des paiements en vue de futures négociations sur les « crédits de modernisation ». Jean Monnet propose alors la création d’un Haut Comissariat au Plan dont il prendrait la direction. Cet organisme (..) Dans l’immédiat, il demande la mise en place d’un petit comité qui doit en trois mois préparer les négociations avec « les Etats-Unis ». Ce comité présidé par Jean Monnet devrait comprendre des représentants du Trésor (1 ou 2), un représentant des Affaires étrangères, un de l’Economie nationale. Il prévoit de confier la vice-présidence à Roger Auboin. R. Auboin est depuis 1938 Directeur de la BRI [Il était à Chêteau d’Oex avec Thomas H. McKittrick dans toutes sortes de magouilles maintenant connues]. Auboin, fasciste, est un ancien collaborateur de Monnet; en 1929 il a été conseiller technique de la Banque nationale de Roumanie.

    OffiCe comité n’a pas eu d’existence officielle; il a cependant bien existé : Jean Monnet, Roger Auboin et trois autres collaborateurs de Monnet (Marjolin, Hirsch, Gaillard), réunis à l’hôtel Bristol en novembre retouchèrent les documents prévus.
    Ils préparent les documents publiés dans une brochure de mars 1946 : Données statistiques sur la situation de la France au début de 1946, rassemblées en vue des négociations de Washington ». C’est sur la base de ce bilan que Monnet s’est entendu avec Byrnes.
    – – – – – – – – – –
    http://www.ess.uwe.ac.uk/documents/eleven.htm

    Trois sources à évaluer

    djamazz.centerblog.net/6579712-comment-londres-et-wall-street-ont-mis-hitler-au-pouvoir

    B.I.S. – ex-Nazi bank now the world central bank

    http://www.bilderberg.org/bis

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  8. François JERU dit :

    Bon; j’en aurais bien passé 2 ou 3 en plus,
    mais s’ils sont destinés à passer à la trappe
    ce n’est pas la peine

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  9. François JERU dit :

    Ah tiens, ces trois lignes sans passé sans délai. Bizarre
    Test avec 4 URLs
    – – – – – –
    Reprenons quelques protagonistes

    Aux USA, en arrière plan, (1) des hommes médiatisés comme
    Woodrow_Wilson
    Henry_L._Stimson
    et (2) des financiers tels
    John_Pierpont_Morgan,_Jr
    John_D._Rockefeller,
    Joseph Straessle [ En 1943, NY et Washington nomment J. Straessle conseiller financier auprès du ministre suisse C. Bruggmann]
    Allan Dulles

    J’aime

  10. François JERU dit :

    Ils ont des dossiers détaillés sur les protagonistes en Europe :
    Thomas Harrington McKittrick Bio @ Harvard Libray Depuis 1941 il est, dans les faits, le banquier des 25 banques centrales que compte l’Europe.
    C’est par son « clearing » que la plupart des transactions commerciales et financières sont traitées, y compris avec Niemeyer (BoE) et Fournier (BdF)
    Walther Funk, Reich Minister of the Economy (1937) et President of the Reichsbank (1939);
    Emil_Puhl, Vice-President of the Reichsbank.
    Ernst Wetter, Swiss Federal Councillor. Dans son journal, le 19 novembre 1942 il écrit

    I believe we should welcome the fact that the management of the Reichsbank is in such steady and reasonable hands. This also applies to the postwar period

    Henri Grandjean, directeur général du Crédit Suisse et responsable du Comité France de l’Association suisse des banquiers (ASB).
    Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank et ministre de Hitler,
    Adolf Jöhr, président du Comité Allemagne de l’Association suisse des banquiers et directeur général du Crédit Suisse
    Walter Stucki, ambassadeur suisse en France, au service de l’Argent (transnational)
    René de Chambrun, avocat d’affaires collaborationniste, de nationalités américaine et française, gendre de Laval
    – les financiers du gouvernement de Vichy :
    Maurice Couve de Murville, directeur des finances extérieures et des changes de Vichy
    Alfred Pose, directeur général de la BNCI (qui deviendra BNP), féal de Darlan
    Pierre Pucheu, ministre de la production industrielle, puis de l’Intérieur de Darlan, délégué de la banque Worms et du Comité des Forges, ancien bailleur de fonds et dirgieant du Parti populaire français de Jacques Doriot.

    [1941] Pour régler des dettes à l’égard de la Suisse, le gouvernement financier de Vichy propose de vendre de l’or à la Banque nationale suisse (SBN ou BNS), jusqu’à concurrence de 100 millions de francs. Henri Grandjean appuya cette initiative. En octobre 1941, une délégation de l’ASB se rend à Vichy.
    Walter Stucki reçoit les vifs remerciements des « grands banquiers » pour son appui à leurs démarches. Cet homme, fasciste notoire, est proche de Pétain et de banquiers de plusieurs pays.
    En 1945-46 pour les « Accords de Washington » (sorte de compromis douteux), Walter Stucki dirige la délégation suisse chargée de trouver un compromis avec ses pairs. Après des marchandages, officiellement qualifiés «assez pénibles» selon le délégué helvétique, celui-ci s’engage à remettre aux Alliés l’or acheté ou reçu des nazis et une partie des avoirs allemands mis à l’abri en Suisse : il est décidé de verser 246 millions de francs de l’époque; quelques années plus tard (1952) il s’y ajoutera 125 millions de plus.

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  11. François JERU dit :

    Des documents disponibles sur Internet aident aux investigations.
    Un exemple :

    Independent Commission of Experts Switzerland – Second World War
    Switzerland and Gold Transactions in the Second World War (Interim Report)
    This version has been replaced by the revised and completed version:
    Unabhängige Expertenkommission Schweiz – Zweiter Weltkrieg: Die Schweiz und die Goldtransaktionen im Zweiten Weltkrieg, Zürich 2002 (Veröffentlichungen der Unabhängigen Expertenkommission Schweiz – Zweiter Weltkrieg, vol. 16).
    Order: Chronos Verlag (www.chronos-verlag.ch)

    Protagonistes Entre-Deux-Guerres et WWW_II

    Peter Vieli, ancien haut fonctionnaire suisse, devenu en 1937 directeur général du Crédit Suisse et président du Comité Allemagne de l’ASB
    Marcel Pilet-Golaz, chef du DPF et président de la Confédération Suisse (Il réunit la DEE (DE élargie) et la DF du Conseil général). Les Allemands bénéficient librement des multiples prestations de la place financière suisse : or, devises, transactions multilatérales, etc. et plus. Exemple: En août 1940 Marcel Pilet-Golaz prête 150 millions FS à Hitler et des facilités à Mussolini.
    Felix Somary, banquier. En 1940, il renforce la coopération avec ses amis banquiers à New York.
    William Rappard. Le 27 mai 1946 il écrit à M. Petitpierre « cela représente presque un miracle diplomatique ». En effet, très bizarrement la Suisse s’en tire à très très bon compte : elle devient créancière de la France et la Grande-Bretagne.

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  12. François JERU dit :

    Swiss Gold Transactions WW2
    Considérons quelques extraits de ce document officiel Suisse
    établi avec des historiens de plusieurs nations

    Extrait page 14

    Switzerland provided the Third Reich with access to world markets and allowed it to obtain strategically important materials such as tungsten, manganese, high grade iron-ore, and crude oil.

    Page 24: The main suppliers were Portugal, Romania, Sweden, Spain and Turkey.
    Extrait page 15 (ref. Willi A. Boelcke’s 1976 essay)

    [1976] Boelcke suggests that Switzerland played a key role in selling stolen gold sent from Nazi Germany. (…) [1993] In 1993, Gian Trepp published an in-depth analysis of gold operations at the BIS (BRI), Château d’Oex and Basel. He investigates how the bank functioned as a clearing house for gold and how it co-operated with Switzerland’s financial markets [ FJ: dealers instead of « markets »]. Trepp’s study indicates that the Basel-based (private) bank ( oeuvrant en banque centrale des banques centrales) was of major significance for the belligerents as well as Switzerland.

    Extrait page 17

    Knowledge of the persecutions and plundering performed by the Third Reich is critical to any assessment of Swiss behavior. Such a perspective, however, was largely ignored in the 1946 Washington negotiations (..) and there has been scant research on how gold from ghettos, concentration camps, and extermination camps was stolen and disposed of. (…). Nevertheless, there has not yet been a study examining the motivations and mentality of top SNB decision-makers [FJ: and their foreign partners].

    Extrait pages 19 et 20

    it is difficult to comprehend why the SNB was willing to receive German gold virtually until the end of the war. (..). It was possible to melt down gold stolen from victims or acquired from central banks and use it for financial transactions.

    Extrait page 22

    Furthermore, we only discuss the role of the Bank for International Settlements in passing [BIS, BRI]. A systematic examination of the bank’s abundant historical resources would shed light on the relationships between the Reichsbank, the BIS, and Swiss banks. However, no one has yet carried out a study of this kind. The same applies to the archives of the Swiss Bankers Association [Schweizerische Bankiervereinigung] and other Swiss interest groups whose historical files have not been examined in any depth.(..) Such research would necessitate in-depth analysis of Germany’s economic and financial links with other countries and perhaps a complete account of all cross-border transfers of capital.

    Extrait page 29

    Even today, the difference between « monetary » and « non-monetary » (gold) tends to reproduce an approach oriented toward states and (FJ: private) central banks. In particular, it does not do justice to the transformations which gold underwent as a result of the various forms of its use.

    En une autre occasion, on peut décrire les vastes manipulations sur l’or pilotées par Thomas H. McKittrick pour ses amis banquiers ayant notamment des têtes-de-réseau à Londres, New-York, Paris.

    On ne pas compter sur RadioFrance
    [ Exemple : La Fabrique de l’Histoire; pour ce qui est des enjeux pour 2012-17 et au delà, les sujets choisis sont le plus souvent insignifiants et il est inutile de le signaler]. Le citoyen ne peut pas compter sur les structures Reita 9 et 10 de l’Etat mais pas non plus sur les structures Reita_2 de l’Etat (Universités, Ecoles). On ne peut pas compter sur l’Etat …

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  13. François JERU dit :

    Voici les abréviations du texte
    Swiss Gold Transactions WW2

    ACC Allied Control Council
    AG Aktiengesellschaft (Public limited company/Joint stock corporation)
    AHV Alters- und Hinterlassenenversicherung (Federal Old Age and Survivors Insurance Fund)
    a.M. am Main
    AmtlBull Amtliches Bulletin der Bundesversammlung (Official Bulletin of the Federal Assembly)
    Anm. Anmerkung (Remark)
    AS Amtliche Sammlung der Bundesgesetze und Verordnungen (Official Compilation of Federal Laws and Ordinances)
    BAB Bundesarchiv, Berlin (Federal Archives, Berlin)
    BAR Bundesarchiv, Bern (Swiss Federal Archives, Berne)
    BB Bundesbeschluss (Federal Resolution)
    BBI Bundesblatt der Schweizerischen Eigenossenschaft (Official Gazette of the Swiss Confederation)
    Bd. Band (Volume, vol.)
    BGE Entscheidungen des Schweizerischen Bundesgerichts, Amtliche Sammlung (Rulings of the Swiss Federal Tribunal, Official Compilation)
    BG Bundesgesetz (Federal Law)
    BHB Basler Handelsbank
    BIS Bank for International Settlements
    BIZ Bank für Internationalen Zahlungsausgleich (Bank for International Settlements – BIS)
    BNS Banque nationale suisse (Swiss National Bank – SNB)
    BR Bundesrat (Federal Council)
    BRB Bundesratsbeschluss (Federal Council Decree)
    BRI Banque des Règlements Internationaux (Bank for International Settlements – BIS)
    BS Bereinigte Sammlung der Bundesgesetze und Verordnungen 1848–1947   
    (Clarified Compilation of Federal Laws and Ordinances 1848–1947)
    CCP Catalogue of Camps and Prisons
    C.I.C.R. Comité international de la Croix-Rouge (International Committee of the Red Cross – ICRC)
    CS Credit Suisse
    CSG Credit Suisse Group
    D Deutschland (Germany)
    Confed. Confederation
    dass. dasselbe (the same)
    DER Devisen Reserve (Currency Reserve)
    DDR Deutsche Demokratische Republik (German Democratic Republic – GDR)
    DoDiS Documents diplomatiques suisses (Swiss Diplomatic Documents [data base] – SDD)
    DDS Documents diplomatiques suisses (Swiss Diplomatic Documents – SDD)
    DevG Gesetz über die Devisenbewirtschaftung (Currency Control Law)
    DFFD Département fédéral des Finances et des Douanes (Federal Department of Finance and
    Customs)
    DFJP Département fédéral de Justice et Police (Federal Department of Justice and Police)
    DoSt US Department of State DPF Département politique fédéral (Federal Political Department)
    DWB Deutsche Wirtschaftsbetriebe (Dachgesellschaft der SS-Wirtschaftsbetriebe)
    ed. edition / editor
    EDI Eidgenössisches Departement des Innern (Federal Department of Home Affairs)
    eds. editors
    EFV Eidgenössische Finanzverwaltung (Federal Finance Administration)
    EFZD Eidgenössisches Finanz- und Zolldepartement (Federal Department of Finance and Customs)
    EIBA Eidgenösssiche Bank
    Eidg. Eidgenösssische (Federal)
    EJPD Eidgenössisches Justiz- und Polizeidepartement (Federal Department of Justice and Police)
    EMD Eidgenössisches Militärdepartement (Federal Military Department)
    EPD Eidgenössisches Politisches Departement (Federal Political Department)
    EPED Eidgenössisches Post- und Eisenbahndepartement (Federal Department of Post Office and Railways)
    Esc Escudo
    et al. et alii
    ETH Eidgenössische Technische Hochschule (Federal Institute of Technology in Zurich and Lausanne)
    EVD Eidgenössisches Volkswirtschaftsdepartement (Federal Department of Economic Affairs)

    FF Franc Français (French Franc)
    FDP Freisinnig-demokratische Partei (Liberal Democratic Party)
    FEA Foreign Economic Administration
    Fed Federal Reserve Bank of New York
    FED Foreign Exchange Depository in Frankfurt am Main
    FRBNY Federal Reserve Bank New York
    FRUS Foreign Relations of the United States

    GBP Great Britain Pound
    GDR German Democratic Republic
    GmbH Gesellschaft mit beschränkter Haftung (Private Limited Company)

    Ha Pol Handelspolitischer Ausschuss (Trade Policy Committee)
    Hrsg. Herausgeber (Editor, Publisher)
    hrsg. herausgegeben (published)
    HWK Heereswirtschaftskommission (Army Economy Committee)

    IARA Inter Allied Reparations Agency
    ICE Independent Commission of Experts: Switzerland – Second World War
    ICRC International Committee of the Red Cross
    IfZ Institut für Zeitgeschichte, München (Institute for Contemporary History, Munich)
    IG Interessengemeinschaft (IG Farben)
    IKRK Internationales Komitee vom Roten Kreuz (International Committee of the Red Cross)
    insbes. insbesondere (especialy)
    IRO Intergovermental Refugee Organization
    JDC American Jewish Joint Distribution Committee

    kgf kilogram of fine gold

    NARA US National Archives
    NS National Socialist
    NSA National Security Agency
    NSDAP Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei
    NZZ Neue Zürcher Zeitung

    OMGUS Office of Military Government for Germany, United States
    o.D. ohne Datum (undated)
    o.O. ohne Ort (no place)
    OSS Office of Stragetic Services (OSS) of WW II

    PA/AA Politisches Archiv des Auswärtigen Amtes (Political Archives of the Foreign Ministry)
    PL Poland POW prisoner of war PRO Public Record Office, Kew Gardens
    PTT Post Telegraph Telegramm
    PWD Psychological Warfare Division, not uniquelmy for former OSS ( Financier Saxon )

    RGBl. Reichsgesetzblatt (Law Gazette of the Third Reich)
    RM Reichsmark
    RSHA Reichssicherheitshauptamt (Central Office for Right Security)

    SA Sturmabteilung (of the NSDAP)
    SBA Swiss Bankers Association
    SBB Schweizerische Bundesbahnen (Federal Railways)
    SBC Swiss Bank Corporation
    SBG Schweizerische Bankgesellschaft (Union Bank of Switzerland)
    SBS Société de Banque Suisse (Swiss Bank Corporation)
    SBV Schweizerischer Bankverein (Swiss Bank Corporation)
    SBVg Schweizerische Bankiervereinigung (Swiss Bankers Association)
    SD Sicherheitsdienst (SS Security Service of the NSDAP)
    SDD Swiss Diplomatic Documents
    SFCI Swiss Federation of Commerce and Industry
    SFr. Swiss franc
    SHAEF Supreme Headquarter Allied Expeditionary Forces
    SHIV Schweizerischer Handels- und Industrieverein (Vorort) (Swiss Federation of Commerce and Industry – SFCI)
    SI Secret Intelligence ( Financier Saxon )
    SIA Swiss Insurance Association
    SKA Schweizerische Kreditanstalt (Credit Suisse)
    SNB Schweizerische Nationalbank (Swiss National Bank)
    SP Sozialdemokratische Partei (Social Democratic Party)
    SR Systematische Sammlung des Bundesrechts (Systematic Compilation of Federal Laws)
    SS Schutzstaffel (of the NSDAP)
    SSU Strategic Services Unit ( Financier Saxon )
    SVB Schweizerische V olksbank (Swiss V olksbank)
    SVSt Schweizerische Verrechnungsstelle (Swiss Clearing Office)
    SZG Schweizerische Zeitschrift für Geschichte

    TGC Tripartite Gold Commission

    u.a. unter anderem (among others)
    UBS Union Bank of Switzerland
    UEK Unabhängige Expertenkommission: Schweiz – Zweiter Weltkrieg (Independent Commission of Experts: Switzerland – Second World War – ICE)
    UN United Nations
    UNO United Nations Organisation US United States
    USCI Union suisse du Commerce et de l’Industrie (Swiss Federation of Commerce and Industry)
    USSR Union of Soviet Socialist Republics

    VEB Verwaltungsentscheide der Bundesbehörden (Administrative decisions of the Federal authorities)
    VPB Verwaltungspraxis der Bundesbehörden (Administrative practice of the Federal authorities)
    VR V erwaltungsrat (Board of Directors)

    WJC Jüdischer Weltkongress (World Jewish Congress)
    WVHA Wirtschaftsverwaltungshauptamt (SS-Central Office for Economic Administration)
    WW World War

    X-2 Counter-espionnage ( Financier Saxon )

    YMCA Young Men’s Christian Association

    z.b.V. zur besonderen Verwendung (for special duty)
    ZGB Zivilgesetzbuch (Civil Code)
    ZKB Zürcher Kantonalbank

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  14. François JERU dit :

    Premier morceau manquant après 1939
    – – – – –

    1939

    En arrière-plan des « unsecured public debts » [Dawes & Young bonds, etc.] et des hommes comme
    William J. Donovan
    //Donovan, the OSS’s creator
    //OSS

    The situation of the House of Morgan entre les deux guerres mondiales ?

    A combination of the Depression and inheritance and income taxes had whittled the bank’s assets down from $119 million in 1929 to only $39 million in 1940. In Paris : Two American partners of Morgan & Cie : Bernard S. Carter and Julian Allen.

    Fednewyork (Standard Oil, etc.) et (accessoirement) Washington avaient prévu d’imposer aux futurs vaincus – France, Italie, Allemagne et Japon – un statut de protectorat, régi par le régime AMGOT Allied Military Government of Occupied Territories. Ce gouvernement militaire sub-fednewyork des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, imposé le dollar en Europe, interdit le droit de battre monnaie.
    En Haute Finance occulte, l’un des chefs d’orchestre est au coeur de l’Europe – entre Château d’Oex, Bern, Basel –
    Thomas H McKittrick.

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  15. François JERU dit :

    Deuxième morceau manquant après 1939
    – – – – – –
    Thomas H McKittrick.
    Ci-joint le rapport annuel BRI de 1941 :
    http://www.bis.org/publ/arpdf/archive/ar1941_fr.pdf
    Il est notamment assisté par Roger Auboin, Directeur général de la Banque de France, fasciste, qui entretient des relations suivies avec la Banque d’Angleterre [ BIS History (Bad-ffi papers) box RBL].
    Le modèle « Furtive Souveraineté Fasciste Saxonne, transnat » sera remis au goût du jour lors des accords Darlan-Clark de novembre 1942.

    [Nota: Ce sera partie remise. En 1957, les banquiers saxons joueront avec le dollar russe transféré à Londres puis avec le petrodollar, dollar non contrôlables par les institutions domestiques etasuniennes de type US_Treasury ».]

    Comment qualifier Jean Monnet ?
    [1945] Le 21 novembre François Billoux reçoit le Ministère de l’économie nationale. A l’issue de l’échange de lettres du 8 novembre, Jean Monnet est chargé le 29 novemebre, par le Ministère des affaires étrangères de préparer une étude de la balance des paiements en vue de futures négociations sur les « crédits de modernisation ». Jean Monnet propose alors la création d’un Haut Comissariat au Plan dont il prendrait la direction. Cet organisme (..) Dans l’immédiat, il demande la mise en place d’un petit comité qui doit en trois mois préparer les négociations avec « les Etats-Unis ». Ce comité présidé par Jean Monnet devrait comprendre des représentants du Trésor (1 ou 2), un représentant des Affaires étrangères, un de l’Economie nationale. Il prévoit de confier la vice-présidence à Roger Auboin. R. Auboin est depuis 1938 Directeur de la BRI [Il était à Chêteau d’Oex avec Thomas H. McKittrick dans toutes sortes de magouilles maintenant connues]. Auboin, fasciste, est un ancien collaborateur de Monnet; en 1929 il a été conseiller technique de la Banque nationale de Roumanie.

    OffiCe comité n’a pas eu d’existence officielle; il a cependant bien existé : Jean Monnet, Roger Auboin et trois autres collaborateurs de Monnet (Marjolin, Hirsch, Gaillard), réunis à l’hôtel Bristol en novembre retouchèrent les documents prévus.
    Ils préparent les documents publiés dans une brochure de mars 1946 : Données statistiques sur la situation de la France au début de 1946, rassemblées en vue des négociations de Washington ». C’est sur la base de ce bilan que Monnet s’est entendu avec Byrnes.

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  16. François JERU dit :

    – – – – – – – – – –
    http://www.ess.uwe.ac.uk/documents/eleven.htm

    Trois sources à évaluer

    djamazz.centerblog.net/6579712-comment-londres-et-wall-street-ont-mis-hitler-au-pouvoir

    B.I.S. – ex-Nazi bank now the world central bank

    http://www.bilderberg.org/bis

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  17. postjorion dit :

    @François JERU
    C’est wordpress qui bloque les commentaires qui contiennent trop de liens (2, 3, X ?)et me demande de les approuver.
    Ceci dit, je pense quand même qu’une fois de plus vos messages manquent de la plus élémentaire clarté (au lycée j’avais appris qu’une introduction – ce que l’on veut démontrer – est toujours bienvenue)
    Il est peu probable que quiconque lise vos « développements », ne sachant pas trop où vous voulez aller.
    Je vous propose sérieusement de créer votre propre blog (wordpress, pas compliqué) et de poster ici uniquement les liens sur vos articles de votre blog avec un court résumé.

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    • François JERU dit :

      B.I.S. @ Basel – ex-Nazi bank the world central bank

      (cela réclamait qq éléments)
      Bonne journée

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  18. François JERU dit :

    En ref. : Prolongement du 19 mai à 07:54
    au commentaire postjorion 18 mai 2011 à 21:13
    – – – – – – – – – – – – – –
    A CORRELER, concrètement,
    au coeur de l’objet de cet article d’Etienne Chouard
    Le commentaire n°38 d’il y a qq minutes

    etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/04/27/123-centralite-du-tirage-au-sort-en-democratie#c4478

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  19. Laurent S dit :

    Après une si belle défense du tirage au sort, on est surpris qu’E. Chouard ne revendique qu’un strapontin à l’assemblée nationale pour ce mode de désignation.

    Cependant, l’élection peut encore être rendue plus démocratique. Après tout au départ il n’y avait ni isoloir, ni vote des femmes. Comme progrès on peut encore introduire
    * le non cumul des mandats ;
    * des mandats non renouvelables ;
    * un statut de l’élu qui lui garantisse une reconversion après son mandat et des facilités pour pouvoir mener une campagne électorale alors qu’il dépend encore de son emploi pour vivre ;
    * des financement publics des partis en fonction du nombre de militants et non en fonction des votes afin d’avoir des partis de masse qui tiennent compte des intérêts de la population et non des partis hors-sol financés par les très riches. Il faut que chaque citoyen adhère à un parti et fréquente ces lieux de débats aussi assidument qu’on allait à l’église au Moyen Age ;
    * financement privé des partis limité aux seuls électeurs et pour un montant annuel maximal par électeur inférieur au SMIC ;
    * des médias indépendants du pouvoir économique et politique ;
    * une éducation politique à l’école qui en plus d’enseigner les institutions, aborde aussi des points plus polémiques : histoire des partis, des idéologies, des hommes politiques, débats actuels, critique des statistiques,…
    * réduire le temps de travail pour que chacun ait le temps de s’investir dans la vie politique ;
    * reconnaissance du vote blanc : au premier tour, tous les candidats qui ont moins de voix que de votes blancs ne peuvent participer au second tour, si on n’a qu’un candidat ou aucun qui satisfait ce critère alors on recommence avec que des candidats nouveaux (sauf le seul qui a eu plus de voix que les votes blancs). Cela ne pose pas de problèmes pour les petits partis car que ce soit l’un ou l’autre qui récolte 3% des voix, ils n’auront pas d’élus. Par contre les grands partis, et surtout ceux qui aspirent à être élus auront tout intérêt à être attentif aux doléances des électeurs et à faire preuve de leur compétence. Quant aux électeurs ils pourront ainsi manifester explicitement leur mécontentement sans être instrumentalisés par ceux qui interprètent à leur profit l’abstention massive ou le vote FN ;
    * pour encourager le vote on peut aussi introduire un défraiement symbolique de quelques euros.

    Pour moi la démocratie est indissociable du droit de vote. Alors que le tirage au sort est un mode d désignation passif ou ne participent à la vie politique que ceux qui sont désignées, le vote demande à tous les citoyens un travail politique qui se conclut par le vote mais qui doit se manifester quotidiennement en s’informant, en débattant et en militant.

    Mais de même qu’il est bon de séparer les pouvoirs, je trouve qu’il est aussi très sain de multiplier les modes de désignation : concours, vote, tirage au sort. J’ai d’ailleurs fait une proposition pour introduire le tirage au sort pour contrôler la justice et surtout la création monétaire et je serai très honoré si elle pouvait être débattu sur ce blog : http://www.legrandsoir.info/Financer-l-economie-par-un-pouvoir-financier-independant-des-elus-mais-democratique-et-supprimer-les-marches-financiers,13402.html

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    • François JERU dit :

      La taxe Tobin (Attac) ne peut être qu’un atout additionnel pour les réseaux BankAssur renforçant ainsi la pérennité de leurs métiers et activités indéfendables : d’autres activités réputées « positives » étant subventionnées par cette taxe. Nationalisées ces activités bancaires demeureraient de même nature et demeureraient insérées dans la même ossature, incluses dans le même SMI_ni
      le cas échéant incarcérées dans un « carcan pyramidal » (autocontrôlé) encore plus furtif et disons « dictatorial » (façon Ben Ali, Moubarak, etc.). Pensez à Roger Auboin, directeur général de la Banque de France, pendant la Seconde Guerre Mondiale et . . . au delà.
      Vous avez beaucoup d’idées;
      certaines séduisent, d’autres font fuir.
      les items respectifs sur chacune des deux listes varient sûrement beaucoup entre vos lecteurs.
      Exemple, … à mes yeux
      L’Etat hégémonique est souvent . . . autoritaire sans véritable saine auctoritas fondée, . . . opaque,
      . . . non redressable car ses membres sont tenus à l’obligation de réserve voire à l’omerta [ Je ne vois rien; je n’entends rien; je ne dis rien ] . . . bureaucratisés . . . parfois (trop rarement ?) comme des coqs en pâte (pas partout) . . . corporatistes, etc.
      Comme les différences sont souvent énormes d’un lieu à un autre, hauts hiérarques mis à part,
      ce serait une grave erreur de généraliser.
      C’est pourquoi, peut-etre le savez vous, dès le premier abord, il est bon différencier
      les structures de l’Etat hégémonique par une douzaine de dimensions.
      Etat = Reita_1 + Reita_2 + etc. + Reita_9 + Reita_10 + Reita_11 + Reita_12.
      Les deux parties les plus malades sont Reita_9+10.
      c’est mon diagnostic :
      – Reita_10 (dimension 10) : contribution des « grands argentiers » et économistes mainstream (DSK, Woerth, Lagarde, CAE, Plihon, Attac, etc.) au système monétaire (dit) international non internations (SMI_ni) et aux structures financières et budgétaires vassales dont celles sur endettement, investissement, fonctionnement.
      – Reita_9 (dimension 9) : propagande d’Etat notamment pour occulter et rendre compte (partiellement) du réel tronqué et biaisé qui devrait être accessible en dimension 10.

      L’avenir ne saurait se réduire au Monde_Marchand et à l’Etat. Sûrement pas !!
      Sinon je ne donne pas cher « de nos peaux » ( protections, solutions aux dettes, pouvoir d’achat, retraites, etc.)

      Ayant fait un saut à votre publication « Le Grand Soir »
      je vous invite à grandement « saucissonner » vos préconisations
      en nombreuses rondelles si possible numérotées.
      Vous obtiendriez des propositions différenciées sur des pages disctinctes.

      Ainsi différentes démarches seraient possibles, par exemple :
      – aborder l’une de ces pages (propositions) aux enjeux suffisamment délimités (« restreints »)
      – chercher à en conserver l’esprit général avec les valeurs éthiques (ou autres) qui la sous-tendent
      – voir s’il n’y a pas moyen d’arriver à un résultat comparable aux yeux de 99,99% de la population mais avec tel ou tel montage juridique notablement différent dans la forme, éventuellement même inédit

      – etc. (avis aux autres lecteurs)

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      • Laurent S dit :

        Je n’ai pas compris tout ce que vous avez écrit sur les Reita et la taxe Tobin (hors-sujet et obsolète dans mon optique), monde-marchand versus Etat (j’ouvre tout grand la possibilité de financer une économie « sociale » avec ou sans Etat).

        Je ne vois pas comment je peux saucissonner ma proposition : une assemblée de citoyen exerce un pouvoir disciplinaire sur un corps de fonctionnaire-banquiers qui seuls ont le doit d’accorder des crédits et les marchés financiers étant inutiles on les supprime. Si le reste est long, ce n’est que des commentaires sur cette mesure avec quelques précisions sur des modalités.

        D’évidence cette proposition est radicale, mais seulement à un niveau auquel les demandeurs de crédits tels les particuliers et les PME n’ont pas accès. Pour eux, rien ne change quand ils demandent un crédit.

        Mais c’est vrai que si je trouve une tribune, il faudra segmenter le débat, mais comme c’est une proposition que je crois inédite, il faut d’abord essayer de la comprendre globalement.

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      • François JERU dit :

        LeucoCircus
        Auguste, conseillé par Nuage Blanc

        Hmm! … fonctionnaires-banquiers … voulez-vous dire fermiers généraux avec la marge de manoeuvre de Woerth-Colbert ? avec ou sans droit de signer les lettes de cachet ? … les letttes de marques pour corsaires-pirates ? . . . du cercle ami

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        • Laurent S dit :

          J’imagine plutôt un statut semblable à celui d’un juge. Je précise bien sûr ce point et quelques autres dans l’article. C’est pourquoi il est long,.. à votre goût et aussi dans le cadre d »un blog.

          Mais je trouve plus compréhensible de répondre à ce genre de questions premières dans un article structuré, plutôt que de répondre individuellement à chaque fois que l’on me pose la question. Or si l’on doit naturellement se poser de telles questions alors je me dois bien sûr d’y répondre dès la présentation de mon idée.

          J’espère que vous trouverez d’autres réponses à vos questions dans cet article. Sa lecture est peut-être un peu longue, mais elle sera toujours bien plus rapide qu’une navette incessante de questions-réponses triviales.

          C’est seulement après l’avoir lu que je pense que le débat peut véritablement devenir intéressant, si mon idée l’est aussi.

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        • François JERU dit :

          La décision d’acquiescer ou non à un « business plan » (en banque privée) peut être prise par un unique analyste financier supervisé par un ‘senior credit officer »
          Quand il s’agit d’un projet sociétal par essence non rentable aux yeux d’un banquier privé opérant en univers SMI_ni, la décision ne saurait être prise par un nombre aussi limité (deux) et pas du tout par un profil de juge.
          Les implications et ramifications sont plus nombreuses et complexes; le social n’est jamais simple

          Pour la phase instruction du dossier avec pre-validation des chapitres (dimensions, forces d’ingénierie) douze talents reconnus complémentaires (différents, spécifiés) sont nécessaires.

          Pensez qu’il manque 6 à 7 millions d’emplois; il ne peut pas s’agir de minuscules projets insignifiants et d’emplois à 80% bidons. Ce n’est pas comme cela que la part étrangère dans la dette pourra tomber de 1000 milliards à zéro

          Pour les phases d’approbation et d’arbitrage je prévois des dodeas (assos loi 1901) par millliers dans les terrritoires suivis, en aval, par des parlements décentralisés (80); en sus, en Ile de France (hors de Paris) une fédération d’anneaux d’arbitrage, en amont de l’Assemblée Nationale

          Complément utile sur le blog de Flore Vasseur
          blog.florevasseur.com/post/6519236979/refaire-son-monde-meme-sil-est-petit#comment-226642026

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        • Laurent S dit :

          Sur ma proposition, vous parlez de façon déplacée et désobligeante de fermier généraux, alors je vous réponds que le statut que j’envisage est celui de juge. Ensuite vous reprenez ironiquement qu’un juge n’a pas de compétence comptable ou économique.

          Il ne faut pas confondre statut et compétences. Il y a des fonctionnaires qui ont le statut de militaire alors qu’ils ne savent nullement utiliser des engins de morts mais qui ont des compétences en droit, en médecine, en mécanique,…

          Votre statut ici est celui troll ?

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    • A-J Holbecq dit :

      A titre personnel je suis d’accord avec bon nombre de vos propositions… mais qu’en est-il d’un véritable avis démocratique sur celles ci?
      Si nous avions, comme on pourrait le proposer, d’une part une constitution écrite par des citoyens tirés au sort, d’autre part une « seconde chambre » (en lieu et place du Sénat) toutes ces propositions pourraient être démocratiquement (véritablement) débattues et représenter l’avis des citoyens : quitte à les valider par référendum…

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      • Laurent S dit :

        Entre le moment où j’ai lu le billet d’E. Chouard et le moment où j’y ai répondu, ma mémoire a transformé assemblée constituante en assemblée nationale.
        Mais oui, si une nouvelle constitution pouvait être rédigée par deux assemblée, l’une spécialement élue et l’autre constituée par tirage au sort, alors nul doute que les garanties démocratiques seraient bien plus élevées.

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  20. Ping : 3 – L’élection ne permet pas la démocratie | Le Message

  21. Ping : Etienne Chouard, la démocratie, le pouvoir et ses abus, et le tirage au sort comme remède « Le Citoyen Beaujolais

  22. Ping : Jusqu'à quand les pauvres vont-ils défendre l'élection ? | Tête de Quenelle !

  23. Ping : Du tirage au sort « LeRomanais

  24. anonyme dit :

    La stochocratie pure me semble dure à atteindre. L’assemblé acceptera-t-elle le tirage au sort d’un criminel ? d’un enfant en bas âge ? d’un analphabète ? Il n’en reste pas moins que ce système est intéressant !

    Concernant Athènes, le système esclavagiste ne permettait-t-il pas au citoyen de s’adonner à leur fonction politique ?

    D’autre part vous je pourrais citer le cas du Chrétien Dasius qui refusa le tirage au sort le désignant comme roi de saturne durant l’antiquité romaine et qui fini décapiter. Peut-on refuser un tirage au sort ? Quelles peines ? quelles procédures pour s’assurer que les nominés ne refuse pas perpétuellement les responsabilité qui leurs sont confiées ?

    De nombreuses questions, et non objection, sont encore a poser.

    Merci de vos précisions.

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    • A-J Holbecq dit :

      Sans vouloir répondre pour Etienne…
      J’en ai plusieurs fois discuté avec lui et la proposition la plus logique serait un tirage au sort afin « d’élire » une seconde chambre par exemple en lieu et place du Sénat.
      Néanmoins aucune proposition ne fait état d’un tirage au sort « sec ».
      Imaginons que seuls les électeurs peuvent être choisis (40 millions). Chaque groupe de 10 électeurs (famille, association, syndicat, entreprise, voisinage, amis) peut choisir un « valeureux ». Nous en sommes à 4 millions maximum et là dessus le tirage au sort en désigne 400, c’est à dire 1 sur 10000. Bien évidemment, les tirés au sort peuvent refuser… …

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    • A-J Holbecq dit :

      Je rajoute que le « combat » d’Étienne est avant tout pour une constituante .

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  25. seb dit :

    Bonjour
    J’aimerai avoir votre avis sur http://www.democratiereelle.eu
    Ils proposent de monter des listes pour les élections européennes en 2014 qui seront tirées au sort et avec des élus au mandat impératif.
    Le principe est le suivant
    -Quand une nouvelle loi est proposée au Parlement, les députés informent leurs électeurs sur cette loi.
    -Les citoyens débattent et décident entre eux tranquillement sans que les lobbies viennent s’en mêler.
    -Les députés transmettent ensuite le vote des citoyens au Parlement.
    Cordialement,
    Sébastien

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