177 – Aunac : il n’y a de monnaie que dans M1

Extrait du livre de Pierre Aunac : Une économie au service de l’homme (ed l’Harmattan)

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Chapitre 7 – L’imbroglio monétaire

Je n’ai jamais vu de problème, si compliqué soit-il. qui. lorsqu’on l’aborde correctement, ne devienne encore plus compliqué.

Paul Anderson

Aborder les problèmes monétaires sans avoir auparavant posé une définition claire de la monnaie, voilà qui pourrait être considéré par des lecteurs sourcilleux comme une incongruité, ou, tout au moins, connue une négligence coupable. Tout ouvrage sérieux, pen-sera-t-on peut-être, aurait dû « commencer par le commencement » A vrai dire, il ne s’agit pas, ici, de présenter une thèse universitaire, et le lecteur – nous en sommes sûr – sait bien ce qu’est l’argent et nous pardonnerait cet oubli si c’en était un. Au reste, est-il besoin de don­ner une définition précise, rigoureuse et circonstanciée d’un marteau, par exemple, pour savoir ce que c’est et s’en servir à bon escient ? D’ailleurs, des économistes, et non des moindres, ne s’embarrassent pas de telles précautions :

« Le lecteur devrait s’attaquer aux pages qui vont suivre en sa­chant bien que l’argent n’est rien de plus ou de moins que ce qu ‘il a toujours cru – ce que l’on offre ou reçoit pour l’achat ou la vente de biens, services et autres. »’

Voilà ce que nous en dit le prix Nobel d’économie J. K. Galbraith sans autre forme de procès.

Aussi, nous aurions pu nous passer de nous poser la question rituelle, attribuée au maréchal Foch : de quoi s’agit-il ? Pourtant, nous allons voir que ce n’est pas inutile, loin de là. II faut donc commencer par feuilleter les manuels d’enseignement et les écrits des experts. Comme toujours s’agissant de monnaie, nous nous tournerons vers André Chaineau qui nous donne une définition claire, précise et apparemment dénuée d’ambiguïté :

« La monnaie est constituée par l’ensemble des moyens de paiement c’est-à-dire par l’ensemble des actifs qu’acceptent tous les vendeurs partout et en fous temps pour le règlement de leurs créances nées de l’échange… »

Nous avons dit : apparemment, car, à y regarder de plus près, les choses ne sont pas si simples. En effet, la lecture des ouvrages spécialisés révèle l’existence d’un problème de frontière entre l’ensemble des moyens de paiement qui forment la masse monétaire : « Concrètement, comptabiliser les encaisses monétaires suppose que l’on soit capable de faire la part, dans le patrimoine des agents, de ce qui correspond à une réserve de moyens de paiement et de ce qui correspond à une volonté d’épargne durable », nous dit Jean-Yves Capul, qui précise en outre : « Avec le développement des nouveaux actifs financiers de court terme, et tout particulièrement l’essor des SICAV monétaires, la frontière entre moyens de paiement et l’épargne est devenue floue. »’

L’affaire se complique. Où commence et où finit la monnaie ? Telle est la question qui se pose alors. Car voilà qu’apparaît dans le discours une nouvelle notion, celle d’épargne, qui serait, si l’on en croit nos bons auteurs, assimilable à de la monnaie.. La vue commence à se brouiller. Épargne ? Monnaie ? Se peut-il que ce soit la même chose ? Revenons donc à André Chaineau :

« Ils (les agents) peuvent s adresser également aux agents du secteur non bancaire qui, par leur épargne, ont une capacité nette de financement qu ‘ils peuvent prêter… D’ailleurs, pendant longtemps la théorie économique a ignoré l’offre de monnaie comme élément de l’offre de capitaux prêtables. Cette dernière se limitait à une offre de ressources épargnées par les agents du secteur non bancaire. »

Nous voilà tout à coup en plein brouillard ! N’oublions pas ce que nous avons vu au chapitre 2 ci-dessous : tout compte en banque représente une dette de banque, autrement dit, la monnaie est faite de capitaux prêtables et prêtés. Or, si l’offre de tels capitaux, c’est-à-dire de monnaie, se limite à une offre de ressources épargnées, comment l’épargne a-t-elle pu être constituée ? Car, pour qu’il puisse y avoir épargne, il faut bien qu’il y ait eu, en amont, do la monnaie qui no soit pas issue do ressources épargnées. Qu’on nous permette une pointe d’ironie : l’épargne serait-elle comme les microbes avant ce bon monsieur Pasteur, une affaire de génération spontanée ? Il y a donc là, au-delà de « ce qu’on a toujours cru qu’était la monnaie », une ambiguïté embarrassante à lever, une confusion à dissiper

Il est une règle générale en toutes matières : quand on ne sait pas donner d’un objet ou d’un phénomène une définition rigoureuse et admise par tous, on la remplace par une nomenclature. La monnaie ne déroge pas à cette règle. C’est ainsi qu’elle est définie, dans les publications de notre banque centrale, à l’aide ^ »agrégats », les agrégats Ml, M2, M3 et M4 composés d’une liste de produits qui, pris ensemble, constituent la masse monétaire ou, pour être plus précis, les diverses masses monétaires correspondant à des définitions de plus en plus larges. Il s’agit de ce qu’on appelle des « agrégats gigognes » ou encore des agrégats emboîtés, chacun d’eux contenant le précédent Remarquons au passage que le mot « agrégat » est un terme commode et judicieux II est commode parce qu’il dispense d’avoir à donner une définition précise et biunivoque -un exercice qui n’est pas si facile.

Il est aussi très judicieux. En effet, si le Petit Robert nous enseigne qu’il désigne « une grandeur caractéristique établie ù partir de données fournies par lu comptabilité nationale » il nous dit aussi que c’est un m ensemble hétérogène de substance ou d’éléments ». lit, on va le voir, ces agrégats monétaires, qui servent à la conduite de la politique monétaire des nations, sont des assemblages décidément bien hétérogènes, pour ne pas dire plus.

La nomenclature des agrégats monétaires est donnée par le tableau ci-dessous, tableau classique, qu’on trouve dans tous les ouvrages d’enseignement de la théorie monétaire, tiré des Cahiers Français déjà cités,.

Dès le premier coup d’oeil une remarque s’impose au lecteur néophyte : pour le commun des mortels, la monnaie est constituée de pièces de monnaie, de billets de banque et des sommes qui sont inscrites sur leurs comptes à vue en banque, autrement dit par l’agrégat M1. On est donc un peu surpris, a priori, de voir apparaître d’autres agrégats, qui sont assimilés à de la monnaie, et qui se composent de divers éléments dont on ne soupçonnait pas que ce pût être de la monnaie : livrets d’épargne, titres d’OPCVM (organismes de placement collectif de valeurs mobilières, etc.) répertoriés sous les désignations M2-M1, M3-M2… qui seraient plutôt considérés comme des placements et non comme de la monnaie. Comment expliquer cette incongruité ? Cette question peut paraître superfétatoire. Voilà, dira-t-on, une querelle d’experts rébarbative et sans intérêt pour l’honnête citoyen. Ml, M2, M3… qu’importe ! Cela n’empêchera pas de dormir le Français moyen qui s’en soucie comme de sa première chemise. Mais on en saisit l’importance quand on sait que c’est la valeur de l’agrégat M3 qui est retenue par la plupart des banques centrales comme objectif de la politique monétaire. On nous excusera donc d’insister un peu sur ce sujet.

Les spécialistes justifient ce choix par le fait que ces valeurs sont facilement et rapidement transformables en liquidités : « la conversion d’un placement de ce type, par exemple an compte sur livret, en compte à vue, nous dit Patat, accroît bien le montant net des moyens de paiement immédiatement utilisables sur le marché des biens et services » Le caractère monétaire paraît donc établi.

Pourtant, un doute subsiste. André Chaineau nous dit en effet : «…si les dépôts à vue sur comptes ordinaires de particuliers et d’entreprises peuvent être transférés sous leur forme intrinsèque d’un débiteur à un créancier, il est impossible de le faire pour un dépôt sur livret qui doit être annulé en totalité ou en partie pour que la monnaie remise à cette occasion puisse, elle, circuler. » . S’il dit vrai, l’épargne ne serait pas de la monnaie. Il y a donc là une contradiction troublante. Qui a tort ? Qui a raison ?…

Il faut donc regarder cela d’un peu plus près. Comme nous l’avons déjà fait à propos de la création monétaire, nous allons observer les jeux d’écriture mis en œuvre lors de la constitution d’une épargne, par exemple à l’occasion d’un versement, fait par un particulier, de son compte à vue sur un livret ou un compte d’épargne. Pour simplifier la présentation, et la compréhension, nous utiliserons non pas les agrégats gigognes Ml, M2 et M3, mais les agrégats isolés Ml et M2-M1. Supposons donc qu’un particulier possédant une somme liquide de 10.000 F. sur son compte à vue bancaire, décide d’en épargner le quart, en transférant 2.500 F. sur un livret d’épargne. L’opération se représente comme indiqué sur le tableau ci-après :

M1

Dépôt à Vue de Dupont : 10.000
Virement sur livret : – 2.500
Solde :                             7.500

M2 – M1 : Livret de Dupont:

+ 2.500

On voit que la masse monétaire M1 a diminué du montant du virement et est passée de 10.000  à 7.500 ., tandis que l’agrégat M2-M1 augmente de 2.500 . Le pouvoir d’achat disponible est évidemment inchangé et égal à 10.000 , ce qui semble légitimer que M2-M1 soit considéré comme un agrégat monétaire. Mais, si ce particulier a pris la décision d’épargner 2.500, c’est parce qu’il espère en retirer un revenu financier. La banque ou la caisse qui détient cette épargne doit donc se procurer les recettes qu’elle verse à son client sous forme d’intérêt et, dans ce but, elle re-prête cette somme à un autre client, qui peut être un autre particulier, une entreprise, une collectivité locale ou l’État. Cette observation de simple bon sens est d’ailleurs corroborée par André Chaineau : «…la monnaie déposée auprès d’un intermédiaire financier non bancaire n ‘est pas thésaurisée par ce dernier mais prêtée à une autre entreprise, c’est-à-dire réinjectée dans l’économie et donc récupérée par les banques. »

Supposons donc qu’il s’agisse d’un autre particulier que nous appellerons M. Robert. La somme déposée sur le compte épargne de M. Dupont sera donc transférée sur le compte à vue de M. Robert et revient donc en banque, ce qui donne lieu aux écritures ci-dessous.

M1

Compte de M. Dupont : 7.500
Compte de M. Robert : +2.500
Total :                                10.000

M2-M1

Livret de M. Dupont :    2.500

Mais une question se pose aussitôt : peut-on considérer que la somme de 2.500  inscrite en M2-M1 est toujours à la disposition de la caisse d’épargne et de son client, et qu’elle est disponible concurremment avec les sommes inscrites en M1 sous forme de dépôts à vue ? Si, comme nous le confirme la citation d’André Chaineau citée plus haut, les dépôts sur livrets ne peuvent être transférés sur un compte à vue sans avoir été, au préalable, annulés, c’est parce que la caisse d’épargne a été privée des liquidités déposées par son client quand elle les a re-prêtées à un autre client. Et quand leur propriétaire, M. Dupont, vient à réclamer son bien, la caisse doit se procurer les liquidités disparues en se faisant rembourser la somme qu’elle a re-prêtée où en l’empruntant à quelqu’un d’autre.

La conclusion s’impose donc : d’un point de vue monétaire, le prêt consenti par elle à M. Robert a vidé de sa monnaie le compte épargne de M. Dupont. Certes, l’épargne est toujours là. Mais l’agrégat M2-M1, n’est qu’un « agrégat de transit », dans lequel toute somme versée en est automatiquement retirée et réemployée ailleurs pour remplir sa fonction d’épargne rémunérée. Pour employer un langage précis : tout agrégat au delà de Ml est un « ensemble vide ». Les écritures portées dans le tableau ci-dessus sont donc fausses si on les considère comme des écritures monétaires. Elles doivent être remplacées par celles du tableau ci-dessous.

M1                                                       M2 – M1

Compte de Dupont : 7.500         Livret de Dupont :     2.500

Compte de Robert :  2.500                                               -2.500

Total                       : 10.000                                Solde :               0

Il en est évidemment de même avec les autres agrégats, M3-M2 . Curieusement, on peut d’ailleurs remarquer que, par une sorte de prescience inconsciente mais significative, les spécialistes ont utilisé, pour désigner l’ensemble des actifs financiers qui servent de supports à l’épargne, une expression imagée et particulièrement bien choisie, celle de « bulle monétaire ». En effet, la caractéristique d’une bulle c’est bien d’être vide de toute substance palpable comme le sont les agrégats dits monétaires, à l’exception de M1. Une excellente image, en l’occurrence. Mais que faut-il penser d’une classification aussi incohérente, qui associe un « agrégat de stock » tel que M1 dont la valeur est calculée logiquement – en ajoutant ce qui y entre et en soustrayant ce qui en sort – avec des ensembles abusivement qualifiés d’agrégats monétaires qui sont automatiquement vidés de toutes les sommes qui y sont inscrites ?

Bref, d’un point de vue monétaire, il n’y a pas de monnaie dans l’ensemble des agrégats au-dessus de Ml, et on peut affirmer, en usant du vocabulaire des mathématiques, que :

Les agrégats M2-M1 et M3-M2  sont des ENSEMBLES VIDES de monnaie…
IL N’Y A DE MONNAIE QUE DANS M1.

On mesure la gravité de l’erreur commise en remarquant que, du fait des mécanismes décrits plus haut, une même somme peut transiter d’un compte à un autre, inscrite dans le même agrégat ou dans plusieurs, et gonfler artificiellement la masse monétaire mesurée par M3. Si, par exemple, la banque ou la caisse qui gère le compte sur livret de M. Dupont utilise les fonds qu’elle a recueillis pour acheter des SICAV de trésorerie, les 2.500  épargnés peuvent apparaître quatre fois dans cette masse monétaire : une fois en M2-M1 au compte épargne de M. Dupont, deux fois en M3-M2 à titre de SICAV d’une part et sur l’une des valeurs de trésorerie qui composent cette SICAV d’autre part, et une fois en M1 sur le compte à vue de l’utilisateur final. En cherchant bien, il ne serait pas surprenant qu’on trouve des cas où une même somme d’argent pourrait être enregistrée cinq ou six fois. Sans compter que, si l’utilisateur final qui est au bout de la cascade des prêts successifs, se trouve momentanément avec un excédent de trésorerie, il peut à son tour prêter tout ou partie de ladite somme, ce qui multiplie d’autant le nombre de fois où elle est comptabilisée ! ! !

Nous terminerons cet exposé un peu technique avec une anecdote vécue, qui met bien en évidence l’embarras des spécialistes quand ils sont interrogés sur ces questions. Au cours d’une séance de travail qui réunissait quelques chercheurs indépendants autour d’un expert en problèmes monétaires, celui-ci, poussé dans ses derniers retranchements finit par s’exclamer, comme s’il se faisait cette réflexion à lui-même : « L’argent ! L’argent ! Il y en a partout de l’argent ! On ne sait plus ce que c’est l’argent ! »

Pensait-il à la théorie monétaire et à ses fourvoiements, Bernard Maris, quand il a écrit cette boutade insolente :

«Le plus beau cadeau que pourrait faire un économiste à des lecteurs serait de ne pas écrire de livre… Il est assez incompréhensible qu’à ce jour la lecture, l’audition, la simple vue d’un écono­miste ne fasse non pas sourire, mais éclater de rire » ?

Discussion :

A la thèse exposée ci-dessus, on a fait quelques fois l’objection suivante : même s’il n’y a pas de monnaie dans M2-M1, par exemple, il est néanmoins pertinent de considérer cet agrégat comme un agrégat monétaire parce qu’à tout moment un épargnant peut retirer son argent, et ce retrait se fait généralement sans qu’il y ait remboursement immédiat du prêt final consenti par la banque ou la caisse d’épargne avec l’argent qu’elle a recueilli au moment où l’épargne a été constituée. Le délai, au terme duquel l’ensemble des opérations consécutives à un retrait sont finalisées, serait de l’ordre de dix-huit jours, et, entre temps, les sommes retirées seraient financées par création monétaire.

Bien que les faits soient sans doute incontestables, l’objection ne résiste pas à la réflexion. En effet, si le crédit final consenti par la banque ou la caisse n’est pas détruit au moment même où l’épargne initiale est remboursée, la somme correspondante est portée deux fois en M1, une fois au compte de l’emprunteur final et une autre fois au compte de l’épargnant initial. Autrement dit, la quantité de monnaie qui est enjeu est bien multipliée par deux, mais la valeur de M1 tient compte de cette multiplication, et il n’y a donc aucune raison d’y ajouter d’autres écritures.

Bien entendu, cette remarque vaut aussi pour M3. Or on remarque que le supplément de monnaie créée par le retard dans la finalisation des écritures d’un retrait sur livret, n’est que de 18/365, soit 4,93 % de la masse monétaire, tandis que le rapport entre M3 et M1 est égal, pour 1996, à : 5287/1808 = 2,92, soit 292 %.

Ainsi, en voulant éviter une erreur hypothétique inférieure à 5%, on en commet une de plus de 290 %  !!!

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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187 commentaires pour 177 – Aunac : il n’y a de monnaie que dans M1

  1. bernard83 dit :

    Avant de parler de LA monnaie (ou plutôt DES monnaies) qui ne sont que le signifiant du concept de l’argent, il faut parler de l’argent lui-même.(Sinon on ne peut en parler que techniquement, M1, M2,…Mn …etc ) en laissant de côté les vrais enjeux.

    Et parler d’argent, c’est parler de philosophie, et même de philosophie politique.

    Et c’est bien tout le problème des économistes: ils n’ont aucune idée de ce que c’est que l’argent, car l’enseignement de l’économie s’est bien gardé de parler de ses fondamentaux philosophiques et politiques, qui remettraient largement en cause leur légitimité.

    Aussi je vous propose de vous intéresser à un livre fondamental sur l’argent, celui de Georg Simmel, publié en 1900: « Philosophie de l’argent » dont la thèse centrale a fait l’objet d’un petit livre de poche récent chez Flammarion, Présenté par O. Aïm et S. Katz.

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    • catherine dit :

      Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous Bernard.

      La monnaie c’est un moyen de mettre en mouvement une fin déterminée.

      Un moyen de par sa nature est quelque chose de secondaire par rapport à une fin.

      Quelque chose qu’on met en oeuvre après coup un moyen, comme médiation en vue de cette fin.

      Aussi plus que le moyen, c’est d’abord la fin qui est à observer, car c’est elle qui soutient la structure du tissage social.

      Sans cette connaissance, rien ne tient debout, tout dégringole, ce serait un peu comme si nous n’avions pas de colonne vertébrale, et sans colonne c’est difficile d’avancer, de se tenir debout!

      La fin ( ce que représente l’argent dans un groupe x ou y) je la vois comme la chaîne du tissu socio-politique sur laquelle la trame monnaie viendra s’enchevêtrer.

      Mais peut-être que tout compte fait les deux dmensions sont à observer en même temps dans un va et vient continuel ne trouvez-vous pas, car rien n’est arrêté, jamais, tout bouge, tout est en mouvement, jamais statique.

      Aussi, pour arriver à de la justesse, à du discernement, peut-être faut-il observer ces deux dimensions sans en oublier aucune, dans le perpétuel continuum du vécu quotidien, en même temps, de l’une à l’autre, de la chaîne à la trame et de la trame à la chaîne, sans en privilégier aucune de ces dimensions, mais en les reliant absolument toutes les deux sous peine de ne rien comprendre de cette roue qui tourne, et qui va bientôt va nous écraser, non????

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      • François JERU dit :

        Globalement, quant à l’esprit général, c’est ce que j’ai lu de plus pertinent depuis un bon moment.
        Sur quelques petits points de détail toutefois,
        si je puis me permettre, je suis tenté de proposer qq petites observations. Vous savez, parfois un détail permet de voir un peu autrement. Je vous remercie pour votre confiance.
        Vous écrivez

        La monnaie c’est un moyen de mettre en mouvement une fin déterminée.

        ATTENTION, le singulier sur le premier mot est la première cause de tous nos malheurs.
        Cela fait le gros titre de livres que je nommeraient pas. La manipulation ou l’erreur grave (inconsciente) commence exactement avec ce singulier. En effet nous avons tous en tête les anciens réferentiels des monnaies métalliques ( or, argent, bronze,..)
        avec l’or comme valeur suprême. Au XIXe siècle voir l’or comme valeur suprême c’est vraiment débile . . . et pourtant . . .

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        • François JERU dit :

          ERRATUM dernière ligne, lire
          (vous aviez corrigé, OK)
          Au XXIe siècle voir l’or comme valeur suprême c’est vraiment débile et pourtant c’est parfaitemet rationnel et fondé vu combien le reste est pourri et irréparable avec en sus cette abomination Fin de l’Histoire TINA There Is No Alternative. A part les économistes en Cour, choisis avec grand soin, qui peut croire une crétinerie pareille ?

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        • catherine dit :

          Oui bien sûr, la monnaie en tant que ce qu’elle re-présente, présente à nouveau et qui se manifeste ensuite sous des formes diverses et variées, selon la variété et la diversité des géographies et des époques justement!

          Au jour d’aujourd’hui, toutes les monnaies concourent à la même mise en oeuvre me semble-t-il, ce sont leurs formes différentes qui nous illusionnent et nous font croire qu’elles sont autres.

          Leurs manifestations sont autres certes mais leur essence est la même puisqu’elles objectivent en der des ders la suprématie d’un tout petit conglomérat au détriment de tous les autres.

          Même et surtout si certains autres il est vrai en dehors de ce cénacle étroit en profitent et glanent de ci de là les miettes qu’on aura bien voulu leur laisser et qui servent, qui SERVENT( ils ont une fonction ces petits intérêts!) à tenir le tissage DE la stucture, c’est la glu du bidule!

          D’ailleurs, si on les autorise à tirer quelques marrons du feu, c’est pas pour leur faire plaisir mais uniquement parce que ça sert la machine( ça c’est pour Jorion et con-sorts !)

          D’ailleurs si elles n’existaient pas ces différences de monnaie, il faudrait les inventer me semble-t-il, un peu comme le FN, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer, il sert, il est utile au système.

          Pourquoi?

          Parce que si elles ne se manifestaient pas sous des atours différents, la société si vile, nous verrions tout de go de quoi il en retourne de toute cette machinerie.

          Le pluriel des manifestations sert à occulter le singulier de la Volonté( on sort les majuscules!)

          Ce qui me pose question, c’est pourquoi vouloir arriver à terme,dans x années, à une monnaie commune pour tous?

          N’est-ce pas alors l’ultime signe qui viendra dire et signifier de façon tangibe et irréfutable cette fois, que tout est accompli!

          le « JE SUIS » sans attribut aucun car tous les attributs seront bouffés!!!

          Franchement, c’est ce que je me demande, mAis comme je ne suis pas spécialite, peut-être ai-je oublié des trucs et des machins.

          N’empêche au fond du fond, c’est quand même l’idée qui me trotte dans la CABOCHE.

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        • François JERU dit :

          à Catherine 13:18
          Il est possible que je me sois mal exprimé. Vous êtes partie à 180° du message que j’essayais de faire passer.
          En votre §2,
          vous avez raison d’écrire

          Au jour d’aujourd’hui, toutes les monnaies concourent à la même mise en oeuvre me semble-t-il, ce sont leurs formes différentes qui nous illusionnent et nous font croire qu’elles sont autres.

          Votre réaction se situait essentiellement avec en tête le contexte de votre §1

          qui se manifeste ensuite sous des formes diverses et variées, selon la variété et la diversité des géographies et des époques

          Tout le message que j’essayais de faire passer était aux antipodes.
          Parler de MONNAIES AU PLURIEL POUR LA SEULE FRANCE en 2012-17
          (ou tout autre territoire (Tunisie, Grèce, Espagne, etc.) qui deviendraient polymonnaies en 2012-17

          Sous une forme disons métaphorique (pour ne pas dire enfantine et prêtant à confusion, interprétations diverses) vous avez une vague esquisse sur le billet n°184 une monnaie nationale complémentaire
          Selon moi il est hors de question que l’euro continue à pouvoir acheter tout et n’importe quoi. Elle sera cantonnée à certaines des transactions avec les transnationales maniant les paradis fiscaux (pétrole, armement, drogues illicites, etc.)
          Quant à cette Image symbolique résumant
          « Monnaie Sociétale »
          il faudrait la revoir : matérialiser visuellement
          d’une part, « Monnaie du Plein Emploi » et
          d’autre part, « Autres Unités de Compte » (faisant elles l’objet de suivis en unités d’oeuvre et de cotations régulées)

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        • François JERU dit :

          à Catherine (ref. 13:18)
          cinq paragraphes avant la fin
          Vous écrivez

          Ce qui me pose question, c’est pourquoi vouloir arriver à terme, dans x années, à une monnaie commune pour tous ?

          Qui veut arriver à cela ?
          L’Ogre_X2 à deux Piliers (pas ceux du G2, non non pas ces deux là)
          Parmi ses soutiens en France
          en sus des idiots utiles du CAE
          (Conseil d’Analyse Economique) auprès du Premier Ministre
          et agents CIA à l’Elysée ?
          Eh bien
          vous les connaissez
          – Jacques Attali
          – Paul Jorion avec son livre « LA MONNAIE » (justement au singulier)
          – Pierre Sarson du Jonchay
          – Alain-Gérard Slama, conscient ou non.
          Ne parlons pas de l’émission L’Economie en questions du Vendredi matin. Les participants tournenet sur eux-mêmes avec les repères de leurs manuels respectifs, un peu comme des cochins d’inde dans une salle de chauffe sans lumière

          Ecoutez sa chronique de ce jour 31 mai 2011. C’est à n’y pas croire. Comparez à ce qui a été écrit sur ce blog depuyis 3 ou 4 jours ou même par Flore Vasseur ce matin à 8:48 (3 minutes) son pastèque à graines blanches
          Parcourez les commentaires sur blog Flore Vasseur depuis un mois.

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        • François JERU dit :

          Ce matin 31 mai sur France Culture
          2 minutes à 8:15
          la-chronique-d-alain-gerard-slama

          3 minutes à 8:48
          la-chronique-de-flore-vasseur

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        • catherine dit :

          Réponse de 14H14.

          Non,,non, François, nous sommes d’accord sur l’essentiel, nous le disons différemment c’est tout.

          Même si je ne comprends pas toutes vos subtilités, j’accepte de ne pas les comprendre car je sens que l’axe qui tient tout le bidule est le même.

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        • François JERU dit :

          à Catherine [ ref. 16:13] 
          C’est maintenant à moi d’écrire Non,,Non
          J’attendais nullement

          Non,,non, François, nous sommes d’accord sur l’essentiel, nous le disons différemment c’est tout.

          Nous ne sommes pas d’accord en le disant différemment. Non.
          Nous serions en accord si vous écriviez ceci

          Oui, Oui, je saisis tout à fait l’opposition totale
          entre <br
          d'une part,
          parler de monnaies différentes sur des territoires géographiques différents avant 1957
          [ FF d’alors, £ d’alors, $ d’alors ] et
          d’autre part,
          parler pour la France de 2012-17 à deux Versants et trois espaces
          (1) premier espace à deux Versants de titres monétaires EN COHABITATION
          incluant l’euro sur les des versants (Ubak) et unités de comptes spéciales fondées sur du tangible éclairé (Adray),
          (2) le second Versant (Adray) est accompagné d’un 3e espace opérant avec une monnaie (lambda) à étalon tangible et imparable,
          tout aussi inédit que l’Adray,
          absolument insensible aux fraudes bancaires et spéculations,
          garante du pouvoir d’achat optimal et
          garante du Plein Emploi
          selon des modalités qui ne m’ont pas encore été expliquées

          Les infrastructures et principes régulateurs des monnaies précitées [ FF de 1957 , £ de 1957, $ de 1957 ]
          n’ont ABSOLUMENT PLUS RIEN DE COMMUN
          avec l’actuel merdier années 2000 que l’on nomme « bouilloire mondiale de $, £, Y, € swappés à la vitesse de la lumière » sans plus aucune maitrise par une puissance publique capable ou par un pool quelconque (G8, G20, autre)

          Il est CATASTROPHIQUE que les claviers d’ordinateur utilisent les mêmes touches
          – $, £, Y, etc. – pour représenter le réel de 1957 et le réel (ou le « hors sol ») de notre actualité 2011.
          C’est pourquoi je considère que c’est tricher ou avoir totalement raté le point que j’essayais de vous faire reconnaitre par un OUI précis, bien précis, que de répondre comme vouis l’avez fait

          Non,,non, François, nous sommes d’accord sur l’essentiel, nous le disons différemment c’est tout.

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        • catherine dit :

          Libre à vous de penser que j’ai triché comme vous le dites, mais je ne le pense pas pour ma part, je déteste les tricheries.

          C’est que voyez-vous François, vous parlez à partir des éléments de la structure pour arriver au sommet de la structure, les ogres comme vous les appelez, c’est juste une question de point de vue mais il se peut que je n’aie rien compris de vos commentaires auquel cas, veuillez avoir l’obligeance de m’accorder le bénéfice du doute plutôt que de m’affubler si vite d’un qualificatif bien peu amène.

          Je vous en remercie par avance.

          Catherine

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      • François JERU dit :

        En référence – Votre §4
        Vous écrivez

        Aussi plus que le moyen, c’est d’abord la fin qui est à observer, car c’est elle qui soutient la structure du tissage social.

        L’idée générale est . . . comment dire ?
        première, prioritaire, excellente, vitale, obligatoire et il faut cesse y revenir, ne pas la perdre de vue.
        Maintenant un détail
        (même remarque que supra)
        Le singulier du mot fin conduit également dans une impasse, à une solution qui ne peut absolument pas aller,
        à une ossature (infrastructure) qui ne mènera jamais au Plein Emploi ou à une justice quelconque.
        Ajoutez un ‘s‘ et déjà vous commencerez à aborder autrement les enjeux de l’espèce

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      • François JERU dit :

        Votre §7
        Vous écrivez

        la chaîne du tissu socio-politique sur laquelle la trame monnaie viendra s’enchevêtrer.

        Même remarque :
        Pluriel sur la chaîne
        des tissus politiques
        Pourquoi ?
        La chaîne des partis politiques se renvoyant la balle à l’Assemblée Nationale [ PsUmp, FN,€urop€colo, FdG, etc.] est dans l’esprit et l’ossature (le squelette) de la subSubMachine_Reita10, vassale de la subMachine_G20, que ses membres soient tous 100% sans avantage de çi ou ça ou, au contraire, la plupart très largement arrosés, d’une manière ou d’une autre.
        C’est institutionnel, institionnalisé, c’est comme ça.
        Le Neuf (l’Adray) ne peut pas être
        conçu,
        expérimenté,
        proposé à la votation,
        mis en fonctionnement
        par ce type d’organisation,
        encore une fois même si 52% étaient parfaitement au service de 99,99% et non (de facto) de 0,01%
        C’est un peu comme si vous demandiez cela à Alain Gérard Slama. Je crois (peut être à tort) qu’il ne peut pas comprendre. En effet, il est très érudit; c’est un brillant historien; il sait énormément de choses généralement sur bien des sujets beaucoup plus que les invité(e)s, beaucoup plus que moi sur la plupart de ces sujets. Ce qu’il connait et comprend
        c’est ce qui existe,
        pas ce qui pourrait exister (sait-on jamais ?)
        pas ce qui n’a jamais été pensé ou écrit
        Pour lui ce qui est pertinent c’est uniquement ce qui a été écrit par tel libéral au XVIIIe, au XIXe ou XXe.
        Allez lui dire que la topFinance internationale n’est pas un marché notammant à cause du LIBOR et des « MAX LENDING LIMITS »
        il ne peut pas le comprendre.
        Partout il est écrit « les marchés financiers »
        « les marchés financiers »
        « les marchés financiers »
        Tous les jours aux nouvelles
        « les marchés financiers »
        « les marchés financiers »
        « les marchés financiers »
        Sûrement tout à l’heure à 12:30 avec Antoine Mercier « les marchés financiers »
        En réalité il y a le top qui manoeuvre, monte ou descend des taux taux de référence, et surtout jou sur des masses qui sont INTERDITES aux moyens et petits joueurs.
        BNP Paribas à sa « MAX LENDING LIMIT » comme la Banque du Nord ou la Banque de Grèce ou de Benghazi.

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  2. opps' dit :

    Article très intéressant, pour bien voir les choses mais c’est un peu statique. M2 et M3 sont en effet vides , mais ce sont des tentatives maladroites de conceptualiser une espèce de dimension temporelle de la monnaie. C’est à dire que plusieurs actions humaines peuvent s’échafauder et s’enchevêtrer sur une même base monétaire .
    Autant dire que M1 est bien une sorte de base logique incontournable , mais que M2 et M3 signifient bien quelque chose dont il faut rendre compte. A un moment T fin comme un fil , il n’y a que M1, mais en fait le vrai présent , ou plutôt les présents ont une épaisseurs temporelle.

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  3. opps' dit :

    Oui, j’ai lu des passages de Simmel très intéressants (C’est autre chose que Jorion ! 😉 ).
    Au fond , la monnaie c’est de l’action possible , c’est donc merveilleux, mais c’est aussi un pur système de comptabilité qui enchâsse cette action dans la règle fondamentale de la réciprocité des valeurs échangées dans l’espace ou le temps. (Réciprocité bien évidemment toujours socialisée par le rapport de force -qu’il soit de force brute ou bien de domination intellectuelle , tantôt individuelles, tantôt sociales)

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    • François JERU dit :

      Bonjour Oppossum

      Objet : De la Réciprocité des valeurs échangées dans l’espace ou le temps.:; toujours socialisée par le rapport de force -qu’il soit de force brute ou bien de domination intellectuelle , tantôt individuelles, tantôt sociales.
      (avec le référetiel « pur système de comptabilité »)
      Je viens de déjeuner en achevant ma pomme avec cette phrase
      Trois questions
      (Attention ! Ne pas répondre hâtivement)

      Q1: En euros, quelle est la valeur d’un dialogue ?

      Q2: En une autre unité de compte à préciser pourrait-il y avoir une valeur à un dialogue ?

      Q3: une transaction de troc entre deux go-between
      – A&A, U&U, A&U-, évidemment conditionnée par leur dialogue, est-elle valorisable ? Si oui comment ? La réponse est-elle différente selon qu’il y a non rapport de force ou rapport féodal ? La valeur du dialogue de troc est-elle identique ou au contraire différente pour A&A, U&U, A&U ?

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      • opps' dit :

        Je réserve mes réponses (il est tard !)

        Très vite quelques piquets : d’abord au fond, tout n’est qu’échange . C’est vrai que qu’il n’y a parfois pas de monnaie ‘adéquate’ pour certains échanges. Tout échange suppose une valeur quelque part, sans quoi l’échange n’a pas lieu.
        Dommage pour la fausse idéologie du gratuit. Le gratuit est souvent uniquement un échange de valeur dont l’unité de compte n’a pas été déterminée, ou plutôt au doigt mouillé. Le pur dialogue (échange d’idée) est en fait un troc direct : pas besoin de monnaie puisque qu’on échange mots et idées directement . Néanmoins l’appréciation d’une valeur a bien lieu de chaque côté . S’il n’y a pas un minimum d’équilibre dans la valorisation subjective d’un pur ‘Dialogue’ échangé, le dialogue cessera : l’homme se demande sans cesse : cela vaut-il le coup de … (en terme d’effort par rapport à ce qui sera reçu) … et s’il y a une monnaie ou un équivalent général on dira : cela vaut-il le coût ?
        Le dialogue qui enrobe un échange sur un objet externe n’a pas d’autre valeur que celle d’intervenir comme un élément de pouvoir ou de séduction, ce dialogue a donc d’emblée une certaine valorisation dans l’unité de compte la plus répandue.

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      • opps' dit :

        Au fait bonjour François -mais je ne suis que de passage ici-!

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        • François JERU dit :

          A 1:39 ! Bravo !

          l’appréciation d’une valeur a bien lieu de chaque côté .

          C’est pourquoi je réponds.
          Cette réponse à Q1 et Q2 est une excellente introduction à l’enjeu Q3 « troc matériel qui est absolument STRATEGIQUE et qui n’a jamais été, je crois, clairement été posé comme problématique de civilisation au XXIe siècle,
          alors que des masses colossables de trocs sont intégrés dans les grands contrats transnationaux tant civils (usines clefs en mains, hôpitaux, hélicoptères civils, centres de techniques avancées, etc.) que militaires
          avec contreparties en ressources énergétiques, matières agricoles, composants, transferts de technologie, etc.
          C’est absolument majeur en soi,
          et a fortiori quand, comme je le fais,
          apparait la nécessité d’avoir d’autres unités de compte
          que la seule irréalité sans aucun repère des actuelles fausses monnaies ( dts, $, €, £, Y ) conditionnées par le LIBOR d’empereurs-pirates indifférents aux nations

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        • A-J Holbecq dit :

          Pour procéder à un troc équitable il faut de toute façon une unité de mesure de la valeur.. c’est depuis Aristote l’une des 3 fonctions de la monnaie.

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  4. postjorion dit :

    @Catherine

    177 – Aunac : il n’y a de monnaie que dans M1

    Ne vous inquiétez pas, personne ne comprends rien à ce que tente d’expliquer F.J. 😉
    De toute façon, je n’ai pas encore vu ses propositions pour sortir du merdier dans lequel nous sommes (pas besoin d’écrire des centaines de lignes pour l’expliquer et le comprendre)

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  5. Yam dit :

    Bonjour à tous.

    J’ai pu lire ce post qu’aujourd’hui et j’aimerais que quelqu’un m’apporte ses lumières sur un point précis de comptabilité. Vers la fin du billet, est fait ce constat comptable :

    M1 M2 – M1

    Compte de Dupont : 7.500 Livret de Dupont : 2.500

    Compte de Robert : 2.500 -2.500

    Total : 10.000 Solde : 0

    Quelqu’un peut-il m’expliquer un raisonnement dont j’aimerais avoir la confirmation par des personnes plus compétentes :

    – premier temps, on débite le livret de Dupont de 2500 euros en ayant créditer son compte à vue.

    – deuxième temps, on débite le compte à vue de 2500 …

    … et là, je ne comprends pas le « -2500 ».

    Est-ce simplement l’opération ayant consisté à crédité « virtuellement » le livret de Dupont pour débiter « réellement » le compte à vue de Robert ? Ou bien est-ce le passif du bilan de Robert ?

    Merci pour vos explications.

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    • A-J Holbecq dit :

      Aunac explique que les 2500 de Dupont qui sont passés de M1 (dépôt à vue) à M2-M1 (dépôt à terme) , lorsqu’ils sont prêtés à Robert, sont dans le système de présentation actuel toujours présents sur le compte de DAT de Dupont, alors qu’il faudrait qu’ils disparaissent de ce compte puisqu’ils sont apparus, lors du prêt, sur le DAV de Robert.
      Le total de monnaie est donc compté 2 fois: une fois dans le compte DAV du bénéficiaire, une fois dans le compte DAT de l’épargnant
      C’est aussi ce que dis Allais lorsqu’il veut une séparation claire monnaie / épargne.
      J’espère avoir été clair (?)

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      • Yam dit :

        Après réflexion, les 2500 inscrit sur le DAT de Dupont sont nécessairement prêtés car il faut que cette argent soit investi afin de rapporter des intérêts. Il y a donc un transfert « physique » de monnaie. Et, il ne reste de ces 2500 que la promesse de remboursement définie selon les termes du contrat liant Dupont et la Caisse d’Epargne.

        Eu égard à l’inscription en DAT de ces 2500 et de leur transfert, ils ne sont plus considérés comme de la monnaie « sonnante et trébuchante » mais un engagement juridique de remboursement de la part de la Caisse d’Epargne.

        Dès lors, ils disparaissent bel et bien en tant que monnaie du point de vue de Robert pour apparaître chez celui-ci comme de la monnaie « sonnante et trébuchante ».

        L’agrégat M1 est, dans un premier temps diminuée de 2500. L’agrégat M2 est augmenté de 2500. Enfin, l’agrégat M1 est, dans un dernier, augmenté de 2500.

        En conclusion, M1 reste inchangée monétairement. Quant à M2, il est augmenté juridiquement et comptablement.

        La confusion est donc celle-ci : le Système admet qu’au niveau de la masse globale M3, il y a une augmentation nette de 2500 venant de l’augmentation de l’agrégat M2 alors que M1 reste inchangée puisque il y a une diminution de 2500 puis une augmentation de 2500.

        Au sens strict du terme, il y a une augmentation de M3 mais la question définitive est : une augmentation de quoi ? C’est une augmentation d’un agrégat. Mais une augmentation d’un agrégat constate une augmentation d’un contenant et non d’un contenu.

        Comment qualifier ceci : une augmentation de créance ? une augmentation de promesse de paiement ? une augmentation de « contrat juridique » ?

        Le Système, pour faire admettre que cette augmentation de M2, en fait du DAT, est de nature monétaire, et si on en croit la définition de la monnaie établie dans l’article, puisqu’elle serait un moyen de paiement accepté par tous.

        Allons dans le monde réel : j’ai un document attestant que je dispose d’un DAT d’un montant de 15 000euros.

        – est-ce que je peux accepter de payer des biens et services avec l’attestion d’un dépôt de 15 000euros ?
        – le concessionnaire auto acceptera-t-il que je lui transfère cette attestation pour acquérir une voiture ?
        – l’école de commerce de mon fils accepterait-elle que je lui transfère cette attestation pour payer l’année scolaire ?

        A ces trois questions, je suis tenté de répondre que OUI. Cela mérite un débat …

        L’objection portée sera : une fois que le concessionnaire auto aura ce titre en main, il devra transformer cet « effet de commerce » en monnaie « sonnante et trébuchante » pour effectuer d’autres paiements.

        Objection à l’objection : il peut aussi, comme cela s’est passé entre lui et moi, utiliser ce titre pour payer la dette de sa concession, payer le constructeur auto ou payer ses impôts. C’est donc bien un moyen, un instrument de paiement.

        Si je dois apporter mon point de vue sur tout ceci :

        – la monnaie « sonnante et trébuchante », constituée par les billets et les pièces et les DAV, sont les instruments de paiement rois. Ils sont, en effet, accepté par tous sans changement de forme ou de nature.

        – les dépôts à termes sont des instrument juridique jouant le rôle d’instrument de paiement. Ils ne sont pas de la monnaie au sens strict donc au sens historique et originelle mais de la monnaie quand même. En d’autres termes, on peut dire qu’ils sont un peu moins « purs » que les billets, pièces ou DAV.

        On peut donc confondre ces monnaies de formes différentes mais dont la finalité est identique car ils sont tous des instruments de paiement à des degrés différents mais des instruments de paiement quand même.

        A l’aune de cette analyse, je serai tenté de croire le Système quand il veut prendre en compte M3 dans son analyse de la masse monétaire et de la politique à mener.

        Qu’en pensez-vous ? Je divague, je m’enferme dans une réflexion stérile ?

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  6. Yam dit :

    Bonjour Monsieur Holbecq,

    Je comprends vos explications et vous en remercie.
    Toutefois, logiquement, le total de monnaie ne peut être compté deux fois : la « monnaie » présente sur le DAT de Dupont n’est pas de la monnaie mais une créance de celui-ci sur sa caisse d’épargne. C’est bien la logique, entre autres, qu’a voulu proposer Aunac mais aussi Allais ?

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    • A-J Holbecq dit :

      Oui, tout à fait, mais « justement » (injustement en fait) la monnaie en DAT prêtée, et donc disponible en DAV sur le compte de l’emprunteur, est comptabilisée 2 fois dans la masse monétaire totale (M2 dans ce cas)

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  7. Yam dit :

    Explication très claire. Du coup, même pour une personne débutante comme moi, ça devient un peu, voire très, bizarre.

    Je ne vois, dès lors, pas comment la Banque de France peut continuer à entretenir cette bizarrerie.

    L’argument de la confusion stock(M1) et flux (autres agrégats) est-elle pertinente selon vous ?

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    • Opps' dit :

      Aunac a statiquement raison. En effet les moyens de paiements au sens strict ne sont que dans M1.

      Et pourtant M2 et M3 sont bien des réalités qu’on tente de saisir, mais le problème est que ce sont des réalités d’un autre ordre que M1 , et que donc , au final , on ne peut pas dire que des « choses » seraient comptées deux fois, car ce ne sont pas exactement les mêmes choses qui sont comptées.

      J’explique avec un exemple simple :
      Vous avez une encaisse pour laquelle vous avez effectivement un projet assez approché dans le temps mais pas immédiat.
      Vous préparez pendant ce délai un acte d’achat ou de consommation.

      Vous décidez de prêter cette somme pendant ce délai.
      Donc, un autre va bien envisager et réaliser des actes d’achat pendant ce délai là.

      Convenez que dans votre esprit, même si vous avez bien prêté cette somme, cette somme est considérée par vous comme disponible.

      Nous avons donc bien deux actes de consommation par achat qui se jouent simultanément , sur la base d’une seule somme.

      Cette simultanéité n’est pas exacte à un instant T hyper précis , bien sûr, mais par rapport à la relative lenteur du processus de production , il n’est pas idiot de penser que la pression qu’ exercent les deux actes d’achats (l’un s’encastrant dans la temporalité plus lente de l’autre) se réalise presque en même temps à un instant T qui serait plus … épais.

      M2 et M3 sont comme des représentations très approximatives de deux choses :

      – de la notion de vitesse de circulation de la monnaie (par rapport à la vitesse de production -ce qu’on oublie toujours de préciser- car sinon la notion de vitesse n’a plus grand sens)

      – de la notion de temporalité psychologique : une même somme de M1 , peut servir de support psychologique à plusieurs actes d’investissement/Achat/Consommation , à la fois . La somme de M1 servira presque en même temps à plusieurs choses dont les temporalités s’imbriquent techniquement les unes dans les autres.

      Bref , il n’y a de monnaie véritable que dans M1, oui.
      Mais il y a une façon de dire cette vérité qui est un peu fausse , car elle procède d’une fétichisation de la monnaie (héritée d’une part de la conception statique de la monnaie-or, probablement , et d’autre part de la conception cartésiano-rationnaliste des choses) . Or la monnaie n’a de sens et de valeur que par les actions humaines qu’elle permet , et ce sont ces dernières ,c’est à dire les comportements qui font et défont les prospérités et les ‘crises’ .

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  8. Devillebichot Guy dit :

    le texte initial signale que J.K.Galbraith aurait le « nobel » de l’économie.C’est inexact.

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    • Devillebichot Guy dit :

      En outre,j’ai cru lire plus haut des « méchancetés » à l’endroit de
      Paul Jorion.Elles me semblent gratuites en ce sens qu’il s’agit
      d’affirmations sans preuve aucune.Proviennent -elles de
      personnes qui ne « digèrent » pas le fait que PJ soit chroniqueur
      dans le journal « Le Monde »?Savent-elles que PJ s’est vu créer
      spécialement pour lui,une
      chaire dans une Université de Bruxelles,pour 5 ans? Sur le thème absolument essentiel d’une finance au service du bien
      commun?(« Stewardship in Finance »)dont nombreux sont ceux
      qui en attendent quelque chose de nouveau?Enseignement
      donné en langue anglaise,en dépit du fait que PJ soit francophone;il a simplement passé de nombreuses années aux
      Etats Unis,et en connait très complètement les pratiques des
      organisations bancaires et financières.

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      • AL dit :

        Jorion connait probablement certaines pratiques, mais ne connait pas le mécanisme de base de la création monétaire.
        C’est comme si on voulait lire sans avoir appris le b.a. – ba…
        Pensez-vous que c’est possible ?

        Et vos salamalecs, vous pouvez les faire sur le blog du steward…

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        • Guy Devillebichot. dit :

          Pour AL
          Voilà plus de 16 mois qu’on attend de vous de bien vouloir préciser « le mécanisme de base de la création monétaire ».
          Pourquoi ce silence?Un « b.a.-ba » est toujours utile à connaître
          par tous,n’est-ce-pas?Allez,AL,un (gros?)effort au bénéfice
          de tous et de chacun!Grâce à vous tout deviendra lumineux.
          Peut-on espérer un « commentaire » avant la fin de ce mois de
          Janvier 2014? D’avance merci à vous.

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      • bebecadum dit :

        Effectivement Galbraith n’a jamais eu le Nobel, par contre il a enseigné à Harvard pendant 1/2 siècle. Galbraith, c’est autre chose que votre vendeur de savonnettes qui se dit professeur d’université.
        Vous dites: « savent-elles que PJ s’est vu créer spécialement pour lui… » . La chose devrait plus tôt vous intriguer. Savez-vous que les créateurs en questions sont uniquement des compagnies d’assurances?
        Mais c’est votre droit de supporter Jorion, il en a grand besoin.

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  9. Guy Devillebichot. dit :

    Bienvenue à bebecadum.Et bravo pour le soin(erratum)!Vraiment
    ces Universités belges sont bien bizarres;elles attribuent une chaire
    à des « vendeurs de savonnettes ».Mais non!Ce P.J. n’enseigne pas
    le « Marketing » le plus riche,et le plus beau(savonnettes exigeraient),mais un sujet bien problématique….et oui,la chaire est
    financée dans le cadre d’une transparence satisfaisante,autant
    qu’on en puisse juger de l’extérieur.Ce qui est exprimé à Bruxelles
    à la VUB par P.J. est public.On peut donc aisément vérifier à quel
    point le « vendeur de savonnettes » a les mains liées ou non par ces
    financeurs.Dans le cas de financements d’un genre plus ou moins
    comparable,ce serait intéressant,bebecadum,de disposer et de
    la connaissance publique de ce qui est « enseigné »,et d’une
    pareille transparence quant ne serait-ce qu’à la liste des
    financeurs(non de l’enseignant,mais de la chaire,petite nuance
    qui;à l’occasion,avant la prolifération d’Universités complètement
    sous la coupe d’intérêts financiers privés,pourrait se maintenir
    avec des professeurs qui sont capables d’échapper aux dogmes
    officels de la pensée unique.(disons hélas,comme le sida,
    auto-immune).) Il s’agissait naturellement de la dernière histoire
    belge simplement destinée à bebecadum « en propre « .,et servi par
    un « steward » tout dévoué à son service.

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur
      Là vous faites du sarcasmes, c’est votre droit.
      Je ne crois plus aux dires de Jorion, car à plusieurs reprises, il à raconté des bêtises. J’en cite une seule, mais elle est de taille, sa prise de position positions dans le scandale du LIBOR. Pour le reste libre à quiconque de raconter des sornettes, libre à nous de ne pas les croire.
      Les universités belges et leurs enseignants sont de grande qualités, mais ceux là sont totalement inconnus. Qui connaissait le Pr. François Englert avant son Nobel?

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  10. bebecadum dit :

    Il faut toujours retourner à la source, (c’est là que l’eau ou l’info sont les plus claires). C’est ce que j’ai fait, en suivant le lien donné dans le titre de cette discussion  » Une économie au service de l’homme  » j’ai trouvé les généralités de ce livre: ISBN : 2-7384-9699-7 • novembre 2000 • 280 pages. Ce livre est donc paru en 2000, 13 ans après Jorion « innove » et nous propose « Stewardship of Finance ». Tôt ou tard il nous dira que « le carré de l’hypoténuse » c’est de lui.

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  11. Guy Devillebichot. dit :

    Réponse au 16 J.bebecadum:je n’ai pas le droit d’en arriver au
    sarcasme(racine grecque « mordre la chair »):raillerie insultante,
    ironie mordante,moquerie….sorte d’antichambre de la haine…
    Non,c’est plutôt de ma part un humour maladroit (et d’ailleurs un
    humour qui n’est pas véritable:le véritable humour en effet est
    tourné contre soi-même,et pas « contre » autrui.)Veuillez m’excuser.
    L’affaire du Libor est complexe et P.Jorion en donne un éclairage
    qui n’est peut-être pas sans intérêt.Mais le scandale est là et les
    sommes en jeu sont considérables!Selon François Morin,mon
    collègue de Toulouse(la grande saignée,Lux éditeur,2013,p.75)la
    seule banque Barclay,une enquête l’a établi ,a manipulé le Libor 173 fois entre 2005 et 2009.En pratique les plus grandes banques
    constituent un OLIGOPOLE extrêmement redoutable.(mondialement).
    Bien entendu les « belges » sont ni plus ni moins intelligents que les autres.Le Nobel de PHYSIQUE,avec Higgs,du Pr.Englert fait
    chaud au coeur.Et le fait d’être « inconnu » (des médias?) n’est pas le signe d’un manque de qualité.Inversement être « connu » ne garantit pas du tout la « qualité ».

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  12. Guy Devillebichot. dit :

    Réponse au 18 janvier 2014 à bebecadum.Dès que je le pourrai,je
    prend connaissance du livre (publié en nov.2000)de M.Pierre AUNAC .Le souhait d’une économie au service de l’homme,ne date
    pas de l’an 2000.Il semble bien peu probable qu’une économie
    « capitaliste totale » avec la « financiarisation » qui prévaut et s’amplifie
    depuis 30 ans et plus,puisse être humaine ou « redevenir » humaine.
    Bref,sans la mise au pas de « la finance » et l’interdiction de la
    spéculation(comme le propose P.Jorion),il n’y a AUCUN ESPOIR.
    Voilà 50 ans et plus,les économistes français étaient nombreux à
    penser que les « choses » pouvaient mal tourner.Mais pour être
    « connu » à l’international il fallait se situer dans le courant dominant
    de l’économie à l’anglo-saxonne(et si possible sans faire aux USA
    une thèse (on appelle ça un Pi-H-Di)sous la direction de J.K. Galbraith)Et l’idéologie principale a,depuis,été renforcée:selon
    celle-ci,les « marchés financiers » produisent le bonheur pour tous….
    et il « faut » les laisser « librement » fonctionner!(en fait les taux d’intérêt et les taux de change au plan mondial,sont manipulés…par
    les grands groupes financiers mondiaux,qui se tiennent tous entre
    eux par la barbichette. ) Bon courage à vous! A mon avis,comme
    d’autres et plus que d’autres aujourd’hui,Jorion « fait ce qu’il peut ».

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur
      Je découvre en vous un homme de mesure et de bon sens, c’est précieux. Vous m’avez aussi appris le sens premier ( le retour à la source) de « sarcasme », j’aime.
      Ce qui nous divise, JKG vs Jorion. J’avais lu dans les années 70 « The new industrial state » à l’époque je ne l’avais pas trouvé en français et j’avais dû me le  » farcir » en anglais et le peu que j’en avais compris pouvait être résumé par « faut pas croire tout ce que disent les journaux », ça m’avait ouvert les yeux.
      Si Galbraith avait vécu quelques années de plus il aurait certainement écrit  » The new financial state »
      Cordialement.

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  13. Guy Devillebichot. dit :

    Je ne pense pas que JKG et PJ puissent nous diviser.Le premier,né
    en 1908 est,dès le départ un économiste.Le second,d’abord
    anthropologue,ne se « met » à l’économie qu’assez tardivement.Et cela,même si son étude sur les produits de la pêche en Afrique,
    le conduit à une vision originale de la formation des prix,éloignée
    de la théorie néo-classique.La formation de PJ est éclectique,et les
    publications assez récentes nous confirment dans l’idée que PJ.
    adopte une attitude très critique à l’égard des économistes de la
    mouvance anglo-saxonne dominante.JKG.lui aussi était très critique
    et il partageait plutôt les démarches à la Keynes et à la T.Veblen,
    tout pour déplaire aux Samuelson et tous ceux de sa mouvance.Cela lui a certainement coûté un prix « nobel » d’économie.Le jury DE LA BANQUE DE SUEDE…..n’apprécie en rien ceux qui critiquent LA THEORIE DOMINANTE.Et,il ne
    peut guère supporter ceux qui se sentent proches des idées de
    JM.Keynes.Tout cela pour dire que PJ. et le regretté JKG.ont pas mal de points communs :l’aspect CRITIQUE assez fondamental des
    courants dominants (et de l’idéologie qui les caractérise).
    Je constate aujourd’hui que PJ.travaille de très près les publications de Keynes.Au delà donc de la manière dont souvent
    on le résume,sans l’avoir lu!(même en français la ‘théorie générale’
    de 1942,trad.de 1936,reste souvent assez incompréhensible ce
    qui n’empêche pas bien des économistes,tels jusqu’à Samuelson,
    de se déclarer POST-KEYNESIENS-sans donc avoir compris Keynes…)
    Tant mieux donc que PJ ait écrit: »Misère de la pensée économique »!
    Au cas où vous souhaitez savoir qui,selon moi,est le plus grand
    économiste français actuel,demandez le moi et je répondrai avec
    plaisir:il n’est pas connu des journalistes et ses collègues veulent
    l’ignorer ( ou tout simplement l’ignorent).
    D’accord pleinement avec vous:JKG.aurait écrit un livre excellent
    sur « le nouvel état financier ».Hélas,il est mort en 2006,à 97 ANS…
    Cordialement.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      Ah,j’oubliais:il existe de remarquables économistes belges.Parmi
      ceux du passé:DUPRIEZ,et Robert TRIFFIN.Et un dénommé
      Jacques DREZE,est très coté,côté théorie.Par ailleurs on ne saurait oublier Jacques Lacan,dont on ne sais pas trop s’il est
      ou non de l’étoffe d’un S.Freud.Il faut demander son avis à un
      « critique » de Freud,à savoir le philosophe Michel Onfray,intellectuel français qui travaille beaucoup,et ,de ce fait,
      agace beaucoup ceux qui travaillent manifestement moins…..chose assez classique.(le « mauvais humour me revient)

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur
      Vous me dites, « Au cas où vous souhaitez savoir…..  » oui je le veux.
      Plus sérieusement, j’ai dit une ânerie ( et je vous promets que ce ne sera pas le dernière)
      En réalité, JKG a écrit quelque chose à ce sujet au siècle passé, en 1992 « Brève histoire de l’euphorie financière »),j’ai trouvé l’info sur ce site.
      http://www.toupie.org/Textes/Speculateurs_payeurs.htm.
      Comparez le « qui nous sommes » du site le toupie et le « qui je suis » du site de Jorion. Un régal!

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  14. Guy Devillebichot. dit :

    Je ne comprends pas le message de vos deux dernières lignes.
    (toupie -Qui je suis de Jorion.)Quid?
    L’ânerie que vous auriez dîtes:quid?(au-delà de l’humour « vrai »)

    Je vous propose d’attendre que AL ait répondu à ma question,
    avant de répondre à la vôtre:sur « le meilleur économiste de France »,selon moi bien sûr.

    Alors AL,éclairez-nous sur le B-A-BA de la CREATION MONETAIRE.C’est à l’évidence un savoir à partager.Si le B-A-BA
    n’était pas le bon,que risquez-vous?AL est ANONYME,non?Pas
    très « sain » tout ça je trouve…..Et vous?

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur.
      En me relisant je me suis rendu compte que mon message était confus. Je vais essayer de corriger ( je le fais en style télégraphique).
      -Mon ânerie originelle consistait dans le fait d’avoir dit que JKG n’avait rien écrit au sujet de la crise financière, ce qui était faux.
      -Le site « la toupie » citait JKG et donnait en plus le titre de son livre écrit en 1992 « Brève histoire de l’euphorie financière »
      -je vous donnais le lien pour aller sur le site « la toupie »
      -Là je suis passé du coq à l’âne, en vous disant de comparer la façon de se présenter des deux responsables de deux sites.

      La toupie dit.
      Qui sommes nous? Et la réponse est;
      [ L’équipe de toupie.org est constituée d’une dizaine de … doigts….]

      Jorion dit:
      Qui suis-je? Et la réponse est;
      [ Paul Jorion est est titulaire de la chaire…..]

      Bien à vous.

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  15. Guy Devillebichot. dit :

    Merci,bebecadum.10 doigts pour la toupie c’est mignon.Mais que de cerveaux notamment du passé,pris comme caution.!J’ai trouvé
    Robespierre,mais pas Saint-just.(ce n’est pas juste!)Quant à la
    présentation de Jorion,par Jorion,je la trouve finalement très objective et sympa.Raconter qu’il s’est fait « virer » à plusieurs
    reprises n’est pas le fait de quelqu’un qui se vanterait.Préciser qu’il
    est « titulaire » de la chaire « stewardship of finance » à la VUB,c’est dire sa fonction actuelle et ce n’est pas de la vantardise non plus.
    J’ajoute qu’il fut,voilà peu de temps encore,simplement « rémunéré »
    par son blog:un homme donc non pistonné et fort courageux.
    C’est le regretté François de Ravignan(voir son « la faim,pourquoi? ») qui,à Toulouse,me parla de PJ.qu’il avait rencontré
    en Afrique et m’avait conseillé d’être attentif à ce qu’il écrivait.C’est ainsi que j’ai pris l’habitude de suivre le Blog de Jorion.Et j’ai pris contact avec lui.Nous nous sommes rendu compte qu’en dépit du
    fait que j’étais son aîné de quelque 8 années,le hasard avait fait que nous avions eu pendant quelque temps le même professeur
    de Mathématique,à savoir le regretté et remarquable Georges Th.
    Guilbaud,D’où ma proximité avec P.J.renforcée par tout à la fois
    un certain éclectisme(je me suis « farci » deux « disciplines » et pas une
    seule,)une exigence de connaissance approfondie des travaux des
    « anciens »,un recul critique des courants dits « dominants »,ETC.
    Cordialement.

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur
      Vous me dites:[….J’ajoute qu’il fut,voilà peu de temps encore,simplement « rémunéré »par son blog.]
      C’est étrange, car ce fait m’avais mis la puce à l’oreille.
      -l’information venait de son blog,et donc de lui.
      -Sur ce même blog il disait qu’il avait été fonctionnaire de la FAO.pendant 2 ans.
      -Sur le site de la l’ONU on nous donne les salaires (actuels) des fonctionnaires de ONU, il y est stipulé qu’après 6 mois de fonction ils doivent cotiser pour une pension. (toujours ma phobie de vérifier à le source).
      -En résumé, il y avait des très grandes probabilités que Jorion percevait une pension comme fonctionnaire de la FAO.
      Un second « stûût  » est apparus plus tard.
      -Au début il disait qu’il garderait pour lui les premiers 2000€ pour garantir l’entretien de son site et que le surplus irait à F. Leclerc ( je cite de mémoire).
      -Maintenant il nous dit que son site lui coute 300€.
      -Mais alors où allait différence de 1700€ ?
      Si vous me démontrez que je me trompe je suis prêt à revoir ma vision des choses.
      Bien à vous.

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  16. Guy Devillebichot. dit :

    Cher bebecadum,vous semblez être un peu obsédé.Que quelqu’un de courageux(écrivain par ailleurs)puisse vivre de
    son blog vous trouvez ça A PRIORI suspect.Oui,il a travaillé pour
    la FAO. Peut-être même avec mon ami François de Ravignan(allez
    voir sur Google il ne s’agit pas d’un plaisantin,et s’il m’a dit que j’aurais avantage à m’intéresser à ce qu’il pouvait écrire,c’est qu’il le pensait.)(voyez-vous entre chercheurs il arrive qu’on ait des échanges altruistes et DESINTERESSES,je parle de chercheurs
    scientifiques,qui ne pensent pas qu’en termes de « carrière » et/ou
    de « fric ».)Je n’ai pas le temps d’aller voir si,quand on travaille 2 ans
    sur un projet financé par la FAO,on a pour la vie une PENSION.Ce que je peux vous dire est que ayant effectué moi-même des
    « vacations » CNRS à la fin des années 50,cela ne fut pas bien sûr
    un élément de « pension » ,même pour epsilon.Quant à ma participation à l’enquête INSEE sur l’emploi en octobre 1960 à
    Paris,comme « enquêteur INSEE »:idem évidemment(j’avais tenu à
    participer à cette enquête,à la fois en tant que diplômé entre autres
    de l’Institut Statistique de l’Université de Paris,mais surtout désirant
    m’engager dans la préparation d’une thèse de Doctorat sur les
    questions d’emploi.)Vous confondez tout ,bebecadum.Ceux qui se
    lancent dans la recherche scientifique par vocation et par disons
    « passion » de ce qu’on appelle la « vérité » scientifique,n’ont rien de commun avec ceux qui glaneront des pensions,tels députés ou
    ministres et tant d’autres sous forme de prébendes diverses(par
    exemples,nominations à des conseils d’administration pour peu qu’ils soient
    prêts à servir de laquais de la cupidité à l’oeuvre dans ce qu’on
    appelle « la cour des grands ».(donc des gens « de la finance »))
    Je ne comprends pas les choses comme vous:2000 Euros,c’était
    pour que vive le chômeur PJ;et non pour financer un blog qui
    démarre.Leclerc aidant substantiellement J.il était normal qu’il fût
    financé.Mais le succès du blog fut beaucoup plus important que prévu:300 Euros sans doute ce n’est pas de trop pour les « petites
    mains » comme on dit,c’est à dire les 10 doigts.Quant à PJ,depuis
    qu’il a un job,hélas en Belgique puisque les Universités en France
    sur ce coup ont été bébêtes (depuis peu les « présidents » des
    Universités se prennent pour des chefs d’entreprise et donc,
    voulant se faire réélire ne vont pas pousser au recrutement d’un
    gêneur,quelqu’un qui ne va pas enseigner dans le « main stream ».)il
    a largement passé le boulot à Leclerc,mais ce sont les clients
    blogueurs qui financent selon le principe du volontariat.Vous pourrez aussi constatez que les livres anciens (et réédités) ou
    nouvellement écrits par PJ. bénéficient d’un large succès.D’où des
    recettes(bien légitimes) pour leur auteur.Plus la chaire.
    Si vous êtes encore méfiant faites-le moi savoir.Posez des questions précises moins systématiquement méfiantes et négatives
    que les précédentes(sur des MILLIARDS seriez vous pareillement
    soupçonneux?)vraiment votre exigence de clarté concerne-elle les
    grandes pathologies du monde,ou faites-vous semblant,au besoin
    en faisant une option sur le temps des uns et des autres sans de très bonnes raisons.Bref:que cherchez-vous et que voulez-vous?

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    • RST dit :

      Je me permets de m’immiscer dans la conversation. Parmi les nombreux reproches que je peux faire à Jorion et que j’explique dans les articles que je lui consacre sur mon blog, il y a celui de tenter de discréditer ceux qui ne pensent pas comme lui en les assimilant systématiquement à des fascistes :
      http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire-et-propagande-brune

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      • Guy Devillebichot. dit :

        à RTS(mimi-C) Désolé,mais le ‘je me permets’,le ‘je peux’ le
        ‘j’explique’ et « mon blog » ne font pas très bon ménage avec
        une source d’émission anonyme,qui fait plutôt penser à un
        « collectif »,(qui,en tout cas pour moi,n’est pas connu)Par ailleurs
        je trouve que des propos très peu amènes à l’endroit des
        « élucubrations » du « jorioniste » en personne (à savoir le Professeur Paul Jorion lui-même)supposeraient qu’ils soient
        tenus A VISAGE DECOUVERT.Autrement,mimi-C,c’est à la fois
        lâche et trop facile.D’où vient la volonté de discréditer?Je n’ai
        pas trop le temps d’aller vérifier. Civilités.

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        • RST dit :

          Il n’y a pas de « collectif » et mon anonymat est tout à fait relatif. Internet permet l’usage du pseudo ainsi que le droit à l’oubli. Pourquoi devrais-je m’en passer ? C’est quoi cette théorie du « visage découvert » ? Vous pensez qu’un nom, quelqu’il soit mais forcément inconnu, vous aidera ? En quoi ? Vous n’êtes pas en mesure de juger de la pertinence des arguments en eux-mêmes et par vous-même ? Vous avez besoin d’un nom pour forger votre opinion ? Et bien disons que je m’appelle Robert Descostes. Cela vous convient ?
          Et vous, qui me dit que vous êtes bien Guy Devillebichot ?

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  17. Guy Devillebichot. dit :

    Droit au faux nez,et à l’oubli,soit ! RST,alias Robert Descostes.Mais,après ce que vous écrivez vous-même,l' »intrus »
    reste non identifiable,en tout cas pour moi.Je n’ai pas besoin d’un
    nom pour me forger une opinion.(une grande part de ma vie
    professionnelle a été consacrée à juger de la pertinence des
    énoncés « en eux-mêmes »,et par moi-même,comme vous le pensez
    nécessaire à très juste titre.)Mais simplement savoir si l’intervenant
    « vend » du vin ou de la « communication » permet d’adapter une
    « réponse » plutôt que de répondre un peu dans le vide…..
    1)J’ignore qui de PJ,ou de vous-même a commencé à « insulter »
    l’autre.Mais convenez que j’ai peut-être un avis là-dessus.Et libre
    à vous de me dire ce qu’il en est vraiment.
    2)En fait,en vous glissant dans la discussion précédente,vous
    détournez plus ou moins de la question:JE DEMANDAIS A AL de bien vouloir nous éclairer sur LA CREATION MONETAIRE.(il sous-
    entendait que Paul Jorion n’aurait pas compris fondamentalement
    cette réalité importante.d’hier et d’aujourd’hui.)
    3)L’économiste belge du passé,de grande valeur à mon avis
    est LEON DUPRIEZ.J’avais omis de préciser le prénom.
    4) A la question de savoir,à mon avis,quel est le meilleur
    économiste de France,je répondrai par « billet » séparé.
    Civilités.

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  18. RST dit :

    @Guy Devillebichot

    Merci d’avoir pris le temps de répondre
    1) Je ne vends rien du tout (contrairement à Jorion qui vend des livres et des T-shirts) mais j’essaye simplement de comprendre et de m’instruire
    2) Auriez-vous l’obligeance de m’indiquer les propos que j’aurais eus justifiant votre affirmation selon laquelle j’aurais insulté Paul Jorion ?
    3) Paul Jorion réfute LA CREATION MONETAIRE par les banques commerciales. Cela a fait l’objet de nombreux débats depuis 2005 et est très largement documenté sur le présent blog (voir par exemple https://postjorion.wordpress.com/2009/12/04/49-billet-invite-a-j-holbecq-sur-%C2%AB-lerreur-de-creutz-et-de-jorion-%C2%BB/) ou encore ici : http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/2009/01/10/Le-myst%C3%A8re-Jorion%2C-suite-et-fin

    Civil it itou

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  19. Guy Devillebichot. dit :

    @RST
    1)Dans le cadre de sa vie professionnelle,en cours ou antérieure,on a toujours « vendu » quelque chose.Et le temps qu’on peut passer à s’efforcer de comprendre et de s’instruire est très
    variable.Cela dit le « temps » peut être plus ou moins « concentré » et
    « autonome » »,vous l’avez sans aucun doute remarqué.
    2)Je suis retourné sur le blog RST,mais je n’ai pas trouvé grand chose.Je vous invite à relire dans le calme ce que RST appelle les
    « élucubrations »de P.J..Désolé,mais je trouve ça plutôt agressif.Je suis allé aussi sur les renvois à Jacques Sapir.Les propos ici ou là
    vont jusqu’à traiter de connard des contradicteurs.Je vous laisse le
    soin de placer le « curseur ».Où commence l’insulte?
    Le plus souhaitable serait de ne jamais se laisser aller non seulement à l’insulte,mais à l’agression,et finalement de respecter
    la POLITESSE,autant que possible,même dans l’anonymat.(!)…
    J’avais trouvé aussi,mais n’ai pas retrouvé,une photo
    montrant un double tas de livres bien fourni,et,à côté,2 livres,dont
    l’un de P.J.. Est-ce-là un critère dans le domaine de la science et
    plus généralement de la pensée?Un critère notamment d’un point de vue de l’Histoire longue?La « vérité »,cela est sûr,n’est pas une question d’audience….(ne devrait pas…..)
    3)Pas le loisir ici de répondre.ON ATTEND D’AILLEURS LE POINT
    DE VUE DE AL (Voir plus haut).Va-t-il se défiler?
    Cela dit voici en peu de lignes une petite question.Si les banques
    créent de la monnaie en faisant crédit,est-ce à dire que la monnaie
    et le crédit,c’est la même chose.?Et si je prête 1000 Euros à Dupont ai-je créé 1000 Euros.(ou 1000 Dollars US).Et la même chose cela veut-il dire identité,équivalence,équilibre dans le
    « chiffrage ».(car on a des raisons de penser qu’il « doit » y avoir
    équilibre(au sens d’équilibre sur une balance.)?Votre avis m’intéresse. Civilités.

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    • bebecadum dit :

      …….Et si je prête 1000 Euros à Dupont ai-je créé 1000 Euros.(ou 1000 Dollars US).
      Je me permets de répondre.
      C’est non pour vous, C’est oui pour la banque.(Et c’est ce que Jorion n’a jamais compris, ou voulu comprendre).
      Vous, vous avez pris un billet de votre poche et l’avez mis dans la poche de M Dupont, ce billet est resté unique.
      La banque a pris une feuille de papier à entête , elle y à inscrit « 1000€  » ou « 10 000 000€ » et à signé en bas de la feuille. Le temps d’une signature elle à crée 1000€. Même si, partiellement (mais seulement partiellement) elle avait « quelque chose dans ses coffres » qui garantissaient ces 1000€.
      Le drame est advenu lorsque ce « quelque chose dans ses coffres » est devenu dérisoire par rapport à ce qu’elle avait inscrit sur la feuille.
      Cela équivaut à une centrale électrique qui consomme plus d’énergie qu’elle n’en produit, elle n’est pas viable.

      Bien à vous

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  20. Guy Devillebichot. dit :

    @ bebecadum
    Je suis rasséréné:vous n’avez pas estimé que j’étais vraiment d’une
    compagnie désagréable.et plus ou moins invivable.
    Non pour moi qui prête 100,oui pour la banque qui prête 100.Pas de « création » de 100 de monnaie d’un côté et « création » de 100 de monnaie
    au contraire,par la banque.Ce que je crois? C’est un peu
    bizarre tout de même,cette « différence ».N’y-a-t-il pas le risque de
    la confusion crédit , monnaie ?Ou faut-il prendre crédit et monnaie
    comme « semblables ».Mais alors pourquoi non d’un côté et oui de
    l’autre? Celui qui a emprunté « signe » dans les deux cas,n’est-ce-pas?Inversement celui qui prête n’a pas de raison particulière de « signer ».Il doit simplement mémoriser sous une forme claire et
    précise,afin de pouvoir réclamer le remboursement sans oubli.
    Billet unique de ma part? Un billet (ce pourrait être un « virement »)
    qui « m’appartient ».Mais pour la banque,l’emprunteur devra rembourser,ainsi que mon ami,emprunteur(laissons la question de l’intérêt de côté).Quelle différence? Tient-elle au droit de propriété sur la « somme » prêtée.?A supposer que ces droits diffèrent,dans les deux cas le remboursement suit-il un cours différent?
    « Avoir dans son coffre »…..pas très clair (survivance de la possible
    conversion en or ?).Peut-être faut-il se demander si l’emprunteur
    aura de quoi rembourser,que ce soit moi ou la banque qui soit
    créancier.Mais sous la même forme:pour mon ami un « billet »,pas le seul et l’unique que je lui ai prêté,mettons deux ans avant,et pour
    la banque cela n’importe absolument pas non plus(la banque sera
    remboursée en monnaie ou si vous préférez en argent.et moi idem)
    . Votre affaire de centrale électrique (ou nucléaire?)ne m’éclaire
    en rien dans le contexte,si ce n’est qu’il faut que l’emprunteur ne « consomme » pas plus que son « revenu »,s’il veut pouvoir rembourser.(nécessité ici d’ordre micro-économique).A défaut,
    l’emprunteur sera contraint de se « refinancer »s’il n’y parvient pas
    lui-même. Vos réflexions seront bienvenues.

    Cordialement.

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur
      Le billet que vous aviez en poche était le résultat d’une valeur accomplie (ex. une journée de cour, un kg de tomates, un livre vendu…) mais dans tous les cas une valeur réalisée.
      Une baque prête ce qu’elle a mais SURTOUT ce qu’elle n’a pas.
      La banque prête un bidule qui ne sera une valeur qu’après transformation de ce bidule en valeur. (Ex: elle prête le bidule à un maçon qui construit une maison et c’est cette maison qui a une valeur.)
      Tant que cette démarche aboutit, en gros, il n’y à pas de problème, mais par moment la démarche n’aboutit pas (la centrale produit moins qu’elle consomme). C’est la « Kata »!

      Notez au passage le « travail » de la banque qui signé un papier et le travail du maçon qui a aligné les briques, mais ça c’est une autre affaire.

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  21. Guy Devillebichot. dit :

    @bebecadum
    Souvent l’on entend parler de monnaie bancaire ou de « monnaie de crédit ».C’est là une expression trompeuse:elle laisse à penser
    que les banques »créent de la monnaie » dans les opérations de
    crédit,CE QUI N’EST PAS EXACT.C’est,par la PRODUCTION,c’est
    à dire par le travail que tout produit réel peut apparaître.La monnaie est « émise » au sens où simplement son émission va de pair avec la dépense en travail,DU FAIT MEME DES REMUNERATIONS SALARIALES.Ces dernières confèrent au produit sa « forme monétaire ».
    L’essentiel des Euros que reçoivent les banques proviennent ainsi des salaires payés par les entreprises aux salariés(via les
    banques).Ainsi,,pour l’essentiel,les banques ne créent AUCUN REVENU MONETAIRE.(aucun pouvoir d’achat si vous préférez).
    Y voyez-vous plus clair maintenant ?

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    • RST dit :

      Je ne vois pas qui peut y voir plus clair avec ce genre d’explication totalement farfelue qui ne correspond aucunement à la réalité. Les banques créent effectivement de la monnaie lors des opérations de crédit.

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  22. AL dit :

    @ Guy Devillebichot

    Cher monsieur,

    Je n’ai pas le loisir de vous donner des explications détaillées
    et vous suggère, en échange, de consulter les sources documentaires qui vous ont été proposées.
    Vous comprendrez alors, peut-être, que soutenir haut et fort, comme le fait Jorion, que les banques ne créent pas de monnaie
    discrédite d’emblée et totalement son expertise.
    Cordialement, AL

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @AL
      Enfin,vous vous manifestez.Mais c’est pour « botter » en touche.Il suffit en somme de se référer aux sources documentaires(les bonnes) pour « comprendre » que les banques « créent de la monnaie »..Désolé,AL,mais c’est un peu se moquer du monde.
      Et je n’ai pas le loisir de vous expliquer en détail pourquoi et
      comment. (la confusion monnaie- crédit apparemment ne vous
      pose aucun problème.)(je n’ai aucune raison dès lors d’être
      assuré de votre expertise). Civilités.:

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  23. winphobe dit :

    cher monsieur Devillebichot

    Merci pour votre patience mais je reste convaincu par les propos de bebecadum.
    A la seconde où une entreprise conclus un prêt avec une banque, de la monnaie (soit virtuelle) à été crée et c’est aussi bien vrai que celle-ci sera détruite lors du remboursement du prêt .jusque là tout est dans le meilleur des monde.
    Mais ,voir plus haut, vous dites: « (laissons la question de l’intérêt de côté) » mais n’est pas le point le plus important ? car l’intérêt lui ne sera pas virtuelle ! De l’argent réelle sera crée ex nihilo sur des sommes colossales virtuelles .
    Encore un truc, la BCE prête de l’argent aux banques à taux presque nul ce qui permet à celle-ci d’émettre des emprunts qui seront remis en dépôt a la BCE moyennant du nouvel argent de la BCE et ainsi de suite la boucle est fermée, pensez vous qu’il n’y aura pas de monnaie créée ?

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @winphobe
      c’est à bebecadum lui-même et personne d’autre de dire s’il maintient ou non ses propos,sans les faire évoluer.
      L’idée selon laquelle la « création »de la monnaie donne lieu à
      « destruction » me convient.(même s’il faut approfondir).
      Quand une banque accorde un prêt à une entreprise,elle se
      comporte fondamentalement comme un intermédiaire financier,et pas en « créatrice » de monnaie.Bref,la source de la
      monnaie prêtée est hors banque,et la banque ne la crée pas
      « ex nihilo ».Le fait que vous parlez de monnaie « virtuelle » me gêne.A moins que vous entendiez distinguer monnaie nominale
      et monnaie réelle,ce qui est intéressant mais assez difficile…..
      En fait,non,en vous relisant,on pense(et on craint)que pour vous la monnaie dite « scripturale » ne soit que « virtuelle ».
      Vous ajoutez que ,la monnaie prêtée étant détruite, »tout est dans le meilleur des mondes ».Pourquoi cela et que voulez-vous dire par là?
      Bien sûr que l’intérêt est quelque chose d’important.OK!Mais ce qui suit dans votre propos mérite plus de clarté(peut-être seulement un problème de vocabulaire)(?).
      Oui la BCE prête de l’argent aux banques(de second rang)à
      taux très bas.Et cet argent est « replacé »à taux supérieur.(en
      simples prêts (!),voire en spéculations (!!)Tout cela n’est ni très
      sérieux ni très difficile:du niveau secondaire,voire primaire.Et
      bien sûr cela « rapporte ».Voulez-vous dire cependant que faire
      du profit,c’est « créer de la monnaie »?

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      • tawan dit :

        à Guy D.

        ne vous inquiétez pas pour les banques…
        elles savent comment y faire

        allez plutôt faire dodo…

        et écoutez tant que vous voulez les élucubrations du maestro, puisque votre meilleur ami vous l’a conseillé

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        • Guy Devillebichot. dit :

          @tawan
          No comment » sur votre 1er paragraphe. »Les banques savent
          comment y faire ».Je ne m’inquiète pas pour leurs dirigeants;
          (même s’il font des âneries,ils ne sont pas sanctionnés,et
          profitent paisiblement de leur retraites chapeaux.)C’est plutôt
          des citoyens lambda que je m’inquiète.Et j’espère que vous
          savez pourquoi.Vous-en moquez-vous?
          Quant à vos 3 dernières lignes,je les trouve franchement
          déplacées.Que je sache nous « n’avons pas gardé les vaches
          ensemble »,et,par suite,votre « familiarité » n’a aucun fondement,
          et je la refuse. »Allez plutôt faire » la sieste au lieu d’intervenir comme vous le faites.d’une manière peu amène pour le moins.
          Qu’est-ce que vous en savez de l’ensemble de mes amis?
          Et quel « meilleur ami » m’aurait « conseillé » quoi que ce soit.Je ne sais si c’est votre cas,mais,pour ma part,je suis libre et
          complètement bénévole.Si le « maestro »(en belge bien compris,
          peut-être le savez-vous,on dirait le « stromae »)est P.J.,vous savez ,celui qui « élucubre »,alors je pense que vous pourriez
          lire ses livres récents , suivre ses cours sur le Web à la VUB,
          et surtout ne pas rater le livre qui va sortir le 6 Mars prochain.Et si vous croyez que je ne lis que cela,vous vous trompez
          complètement.
          Je termine en vous disant que vos excuses ne seront pas
          superfétatoires,et que,sincères,elles seront les bienvenues.
          Civilités.

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      • winphobe dit :

        @Guy Devillebichot

        Avant tout, veuillez me pardonner pour mon manque de tact.
        Par le mot « virtuel » je ne faisait pas référence à une crypto*monnaie comme par exemple le bitcoin, Donc je n’utiliserai plus ce mot.

        La monnaie scripturale pour moi c’est encore du palpable car ce que j’ai déposé sur mon compte en banque provient de mon labeur.Bien qu’une faillite bancaire peut tout réduire en fumée ! 🙂

        Laissons tomber le distinguo entre monnaie nominale et réelle car si on y mêle l’inflation on en sortira pas 🙂

        « jusque là tout est dans le meilleur des monde. »

        Là , j’ai un clavier très réfractaire et ma souris n’en parlons pas, il y a des caractères qui ne vont jamais dans le bon sens 🙂
        Je voulais simplement dire que c’était parfait.

        Je voudrais votre avis maintenant sur ce texte remanié.
        « A la seconde où une entreprise conclut un prêt avec une banque, de la monnaie ex nihilo à été créee et c’est aussi bien vrai que cette monnaie venue du ciel sera détruite lors du remboursement du prêt ».
        Et j’ajoute que les intérêts demandés seront une part de la promesse de la richesse future espérée.

        Question : la banque bénéficiera t’elle des intérêts si il n’y a pas de richesse produite ?

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        • postjorion dit :

          La raison d’être initiale de ce blog est de démontrer que Jorion se trompe, mais il est vrai qu’il a joué sur les définitions des termes monnaie, argent, crédit. Toutes les banques centrales du monde considère bien la monnaie de crédit des banques commerciales comme de la monnaie; elles incluent d’ailleurs cette monnaie de crédit dans les agrégats de masse monétaire.
          « AL » a parfaitement raison.
          Je signale aussi le document de l’éducation nationale : http://monnaie.wikispaces.com/Education+Nationale

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  24. AL dit :

    @ Guy Devillebichot

    Monsieur,
    vous doutez de mon expertise, c’est votre droit.
    Peut-être que celle de la Banque de France, qui affirme et explique cette création monétaire, vous conviendra-t-elle.
    Au cas contraire, adressez-vous directement à la BDF

    « Prenons le cas d’une entreprise »: pour fonctionner, elle a souvent besoin d’argent frais. Car il lui faut du temps pour fabriquer ses produits, les vendre et être payée, et en attendant, elle doit payer ses fournisseurs, acheter du matériel et rémunérer ses salariés.

    Elle s’adresse donc à sa banque, qui va pouvoir lui accorder un crédit, moyennant intérêt* bien entendu. La banque inscrit le montant du crédit au compte de l’entreprise : la banque a créé de la monnaie.

    C’est ainsi que la banque augmente par le crédit le montant des dépôts et crée de la monnaie. De son côté, l’entrepreneur s’engage à rembourser le crédit et les intérêts correspondants, grâce aux profits qu’il compte retirer de son activité.

    L’entrepreneur a maintenant les moyens de produire, puis de vendre sa production. Il peut alors rembourser son banquier, et ses recettes lui permettent de payer les intérêts de son emprunt, qui sont la rémunération de la banque. Quand elle a reçu le remboursement, la banque annule le crédit accordé et la quantité de monnaie diminue.

    Au total, la masse monétaire ne cesse de varier au rythme des créations et des destructions continuelles de monnaie. »

    Source : BDF, La monnaie et nous, dépliant, p. 10 et 11

    47 – La monnaie et nous (dépliant BdF)

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    • winphobe dit :

      @postjorion

      Ce n’est pas très important mais pouvez vous me dire pourquoi il y a une différence de 1 heure entre ce blog et l’heure réelle.
      Ensuite il n’y a pas longtemps je vous avais envoyé un message concernant une demande de retrait d’un post, qui est resté sans réponse.
      Sinon je suis d’accord avec vous et j’ajouterai que la qualité première de ce blog est qu’il n’y a pas de censure ce qui permet de continuer le débat sur des sujets carrément interdits sur Jorion.
      Donc nous devons nous auto-censurer et éviter d’être discourtois pour bien montrer que les gens censuré sur Jorion ne l’ont été que parce qu’ils émettaient un avis divergent de ses idées.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ AL
      Votre message du 7-2-2014 est bien étrange.Relisez-vous.Ce
      qui vous gêne chez Jorion,est-ce simplement qu’il proclame « haut et fort »que les banques ne CREENT PAS DE MONNAIE,ou est-ce parce ce qu’il dit est faux (sur ce point).1ère chose à bien
      clarifier.
      Maintenant @ POSTJORION(8-2-2014)Il est question désormais de LA MONNAIE ELLE-MEME,et non plus DE SA CREATION.Bien sûr que les « dépôts à vue »que nous avons les
      uns et les autres sur nos COMPTES COURANTS(alimentés par
      pensions et salaires nets) SONT DE LA MONNAIE,c’est- à -dire
      DES MOYENS DE PAIEMENTS directement utilisables sur les
      marchés de produits(biens et services)pour régler nos ACHATS.
      Cela ne veut pas dire pour autant que ces moyens de paiements ont été CREES par la banque commerciale où vous
      avez « ouvert un compte ».Désolé,Mr AL ,mais,ce qu’écrit POST
      JORION est tout à fait différent de ce que vous avez écrit vous
      même.Mettez-vous d’accord.J’espère que maintenant,vous comprendrez mon doute relatif à votre « expertise »(je pense en
      fait que vous vous êtes mal exprimé.’simple coquille’. de l’écrit,et non de la pensée).Du coup,l’intervenant qui précise,vite
      fait que « AL a raison » pourrait utilement faire son « mea culpa » lui aussi.Dernier point POST Jorion est-ce la même chose que
      CONTRE Jorion?Un peu de clarté SVP dans vos OBJECTIFS
      mêmes. Tout le monde y gagnera. Civilités..

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  25. Guy Devillebichot. dit :

    @ AL
    Je vais donc lire plusieurs fois le texte que vous m’avez conseillé,
    en tant que lycéen(un peu attardé,j’en conviens).Mais quelle déception.!
    Comme vous le savez 1)le diable est dans les détails…..
    2)les hommes pêchent beaucoup plus qu’on ne le pense PAR
    OMISSIONS.
    Espérons donc que vous aurez prochainement un peu de loisir
    pour un propos plus riche et « détaillé. »Nous » l’attendons tous!

    OK,je vous adresse dès que possible 2 courriels.L’un à propos de
    l’expertise.L’autre sur les « omissions » du texte de la BDF,et sur la question de fond sur la « création monétaire ».(vous admettrez que
    le « niveau recherche » n’est pas le même tout à fait que le niveau
    « dépliant »,n’est-ce-pas?)

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    • Guy Devillebichot. dit :

      Pour AL et d’autres:

      On peut revenir avec profit sur le texte de BEBECADUM.(5-2-2014;à 12h53).Car il contient une idée fort intéressante.Elle consiste à s’intéresser à une centrale électrique.Comme on le sait,même aujourd’hui,la « vérité » sur
      ce en quoi consiste l’électricité n’est pas connue(Cf.le superbe
      livre conçu notamment par Michel SERRES appelé « le Trésor »,
      voir l’entrée:électricité).On ne sait pas s’il faut choisir l’idée
      de CORPUSCULE,ou la vision ONDULATOIRE.Quid en économie?Les « FLUX »,comme on dit,sont-ils de type « corpusculaire » ou convient-il de privilégier l' »ondulatoire »?
      Avec la comptabilité nationale(disons,en France,depuis l’après
      guerre),l’idée du circuit est allée de pair avec une vision tout à fait corpusculaire.Comme si la conception du circuit ne pouvait
      se déployer dans le cadre d’une vision ONDULATOIRE.N’est-ce
      pas une croyance infondée,et qui se limite à une théorie de type
      keynésien,non seulement mal digérée,mais aucunement
      complétée,et en tout cas en rien de sérieux dépassée?
      Au fond,avec la présentation du « circuit économique » de type
      ALBERTINI,ce sont des générations d’économistes(en herbe ou
      même plus « avancés »)qu’on a maintenues dans la vision
      corpusculaire,et,ce qui est plus grave,qu’on a écartées de
      l’approche ONDULATOIRE.D’ailleurs,disons-le,les rares chercheurs qui s’aventuraient vers l’ondulatoire,tombaient sous
      le coup de deux obstaclesLa moquerie et l’incompréhension des pairs,mais surtout LA DIFFICULTE THEORIQUE EXTREME.
      Qu’en pense BEBECADUM? Civilités.

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      • bebecadum dit :

        Cher monsieur.
        Grand merci de me citer comme référence, ceux qui me connaissent sont d’un autre avis.
        La centrale électrique que j’avais pris comme analogie était pour moi la plus commode en tant qu’entité produisant un bien.
        Mais une analogie est TOUJOURS imparfaite, et ma centrale n’éhappé pas à la règle. Dit autrement mon analogie était totalement terre à terre, je n’ai pas voulu rentrer dans des considérations qui me dépassent largement. Par contre je serais le plus heureux des hommes si en partant de ma « bête » centrale quelqu’un arrivait à une théorie monétaire totalement cohérente.
        Je ne savais pas qu’il existait une vision ondulatoire des circuits économiques. La nouveauté paraît toujours suspecte, mais suivant l’expression consacrée « votre théorie est folle mais pas assez pour être exacte »
        bien à vous

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    • Guy Devillebichot. dit :

      pour AL
      Je m’étais engagé à évoquer la question de l' »expertise » et à
      faire quelques remarques concernant les « omissions » du texte
      de vulgarisation de la Banque de France,voire du Ministère de
      l’Education Nationale.En vous priant d’excuser mon retard,je
      vous invite à vous rendre à la date du 21 mars 2014,ci-après.

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  26. Guy Devillebichot. dit :

    @ bebecadum
    Je ne connaissais pas l’expression dont vous parlez en finissant.
    Mais crois plutôt que l’exactitude requiert beaucoup de travail ,et
    de ténacité;et la folie ne saurait y pourvoir.
    Eh bien,autant vous le dire,la théorie en question existe depuis
    maintenant 30 ans.(ce n’est pas la mienne…)Ce fut le départ de ce
    qu’il convient d’appeler la « MACRO-ECONOMIE QUANTIQUE ».Son
    Auteur est l’économiste français Bernard SCHMITT,né en 1929 à
    Colmar.Il fut médaillé du CNRS en 1961(bronze),et en 1973
    (argent).Dès 1984,il lui apparaissait que l’analyse économique
    des quantités globales(macro-économie)telle que présentée par les
    courants « dominants »(« néo-classiques »)(à travers notamment leur
    théorie de la monnaie,séparée de l’économie réelle-« dichotomie »)
    était complètement fausse et dans l’impasse..
    J’en reparlerai à l’occasion.L’ouvrage est paru,grâce à des subventions,du CNRS,et du conseil scientifique de l’Université de Fribourg (CH);sous le titre : »Inflation,chômage et malformations du capital ».Déjà en 1958,lors de la soutenance de sa thèse de doctorat d’économie(publiée en 1960,éd.Sirey, »la formation du pouvoir d’achat »),Paris Panthéon,le Professeur Schmitt expliquait
    que le multiplicateur d’investissement à la Keynes devait être pris
    comme EGAL A L’UNITE.Plus de 50 ans après,on s’est aperçu,à
    l’aide d’études empiriques (de type économétrique) que son point
    de vue n’était en rien infirmé,bien au contraire….Et c’est PARTOUT le silence dans
    les milieux académiques du monde entier.
    Nul n’est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir(ou qui reste ignorant de ce qu’il pourrait voir,mais remet en cause son
    propre « savoir »).
    Il faut reconnaître que les écrits de Bernard Schmitt sont
    presque tous d’une lecture très ardue.Il faut connaître dèjà bien
    les travaux des « classiques »(Smith,Ricardo,Marx),des « néo-classiques »(des années 1870 à l’époque actuelle) et une très
    bonne compréhension des travaux de Keynes(1883-1946),avec le recul nécessaire et suffisant pour le dépasser.
    J’en reparlerai,mais il s’agit à mon avis non seulement du meilleur économiste français contemporain,mais également au
    niveau mondial.
    Bien à vous.

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    • winphobe dit :

      Cela semble très intéressant. Voir la lettre ouverte du Prof. Alvaro Cencini
      adressée au Prof Mario Monti qui n’est malheureusement plus Premier ministre italien.

      Cliquer pour accéder à Open-letter-to-Prof-Monti-final.pdf

      Leur analyse a abouti sur le théorème de la dette souveraine: A cause d’un déficit monétaire définie comme la différence entre les flux entrants et sortants d’une devise étrangère cette anomalie implique le DOUBLEMENT des emprunts contractés hors du pays.

      Pour eux la dette d’un état souverain n’est pas synonyme de sa dette publique parce que l’État n’est jamais qu’un élément de l’ensemble des résidents de cet État.
      Ils insistent sur la divergence entre monnaie, revenu et capital et qu’il faut tenir compte de leurs interrelations pour éviter les désordres que nous connaissons actuellement.
      En fait si on appliquait à bon escient cette découverte on pourrait facilement faire l’économie de la moitié des intérêts extérieurs dus

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @winphobe
        Vous êtes très bien informé.Le Professeur Alvaro Cencini est
        l’un des membres particulièrement actif dans le domaine de ce
        qu’il est convenu d’appeler la »Quantum Economic Analysis ».
        C’est une excellente idée de rendre aisément disponible sa
        lettre ouverte à Mr.Mario Monti.En même temps de faire état de la découverte (qu’on peut imputer au Prof.Bernard Schmitt) du
        DOUBLEMENT des intérêts nets lors d’emprunts extérieurs.Il
        s’agit d’une PATHOLOGIE non aperçue avant Schmitt-Cencini,
        pathologie hélas considérable dont le rôle extrêmement nuisible
        a contribué amplement aux désordres monétaires et financiers
        de l’époque contemporaine.Le côté très positif de cette découverte(diffusée sur la Toile à partir de début mai 2011)est
        que Schmitt-Cencini ont mis au point une technique permettant
        d’empêcher ce mécanisme de provoquer ses effets profondément délétères.Il est tout à fait nécessaire que les
        responsables bancaires (notamment des Banques Centrales),et
        politiques,aient connaissance de cette DECOUVERTE absolument inédite. Bien à vous,et compliments.
        .
        PS pour @ AL:là dessus,pas encore de « dépliant »,désolé.Alors
        votre vision claire sur la « création de monnaie » par les banques,c’est pour quand?

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        • Oppossum dit :

          Bonjour, en passant :

          Une remarque : les banquiers sont unanimes à dire qu’un crédit est bien une création monétaire. Notez d’ailleurs qu’ils ne se complaisent pas trop dans cet aveu parce qu’il les gêne un peu : que le bon peuple réalise avec toutes les conséquences fallacieuses et simplistes qu’on peut en tirer, la simplicité de ce mécanisme, pourrait être très dommageable.

          Bref si cela n’était pas ainsi , les banquiers ne manqueraient de le souligner.

          Reste l’hypothèse que les banquiers (ainsi que l’immense majorité de ceux qui les critiquent) ne sachent pas vraiment ce qu’ils font.

          Nous sommes bien d’accord qu’il n’en a pas toujours été ainsi , et que c’est même un phénomène très récent. Jusqu’à il y a peu (avant guerre, en gros) la monnaie était ‘pleine’ c’est à dire un bien réel déjà constitué en valeur qui circulait.
          A présent la monnaie est une promesse : une promesse de remboursement , promesse supposant qu’entre temps une richesse sera créée.

          La banque n’est plus qu’un immense système de tenu des comptes. La monnaie n’est plus qu’une abstraction juridique, même si on la pense le plus souvent vulgairement comme une valeur en soi (la force juridique crée l’illusion , surtout d’un point de vue individuel).

          Il est vrai que toute création monétaire comporte une garantie collatérale , mais ce n’est qu’une garantie et non pas l’essence réelle de la monnaie actuelle. Globalement cette garantie est illusoire.

          Et bien sûr la valeur profonde de la monnaie , la véritable garantie ou plutôt le coeur , c’est le travail futur des hommes. C’est un système dynamique mais fragile.

          Je ne retiendrais de Jorion l’imposteur qu’une seule remarque concernant les masses monétaires considérables créées par le laxisme keynésien et les produits financiers créatifs à base de levier , et qui sont les munitions de la spéculation :  » cet argent n’existe pas  » !
          Oui , malgré tout le mal qu’il fait, il n’existe pas car aucune production de véritable richesse ne pourra jamais le justifier (sinon la fausse valeur dégagée par la spéculation) : de sorte qu’il ne faut pas , cet argent, le « reprendre » aux « riches » , mais le leur détruire … (en minimisant les dommages collatéraux).

          Cordialement
          Inutile de répondre , je ne repasserai pas ! Merci

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        • Catherine B dit :

          Merci Oppossum, c’est limpide!

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  27. Guy Devillebichot. dit :

    @winphobe et bebecadum.voire AL

    Je souhaite insister,en outre,sur les propositions du Prof.B.Schmitt
    concernant le Système bancaire,et plus exactement un « nouveau régime des paiements bancaires ».Elles datent de 30 ans,pas loin donc d’un tiers de siècle:voir les pages 306 à 336,le l’ouvrage de
    référence de 1984(B.Schmitt,Economica-Castella).Non pas DEUX
    départements seulement mais TROIS.Allez les banquiers ! Au
    travail ! Retrouvez la fierté et le respect d’autrui! Bon courage @AL !

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    • bebecadum dit :

      Mes amis, mes amis, mes amis!
      Je crois que la prédiction initiale s’est réalisée [je n’ai jamais vu de problème, ….ne devienne encore plus compliqué]
      En ce qui me concerne, mon petit cerveau étant ce qu’il est, ne me permets pas de vous suivre.
      Qui sait, Jorion peut être……

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @bebecadum
        Votre cerveau n’est pas plus « petit » que celui des autres.Le plus
        difficile est sans doute de poser un bon diagnostic de ce qui,
        disons, »ne tourne pas rond ».Une fois cela fait,qui demande
        éventuellement un travail très long et peut-être difficile,la
        « technique »pour vaincre la dite pathologie peut s’avérer extrêmement simple.Seule une théorie économique (et monétaire)nouvelle(cela dit celle de Bernard Schmitt date de
        60 ans et plus,dans son amorce de nouveauté)et surtout,
        APPROPRIEE aux données CONCRETES,permet de
        DECOUVRIR le « diagnostic » exact,sans lequel la « médecine » ne
        saurait jamais être que FONDAMENTALEMENT impuissante.
        A défaut,les « politiques »,par exemple pour lutter contre le
        chômage,sont non seulement décevantes,mais inopérantes.
        Dans la pratique,naturellement !. Cordialement.

        PS.A la fin de ses notes finales de sa « théorie générale de l’emploi,de l’intérêt et de la monnaie »(1936,1ère édition en
        langue française:1942),J.M.Keynes écrit « le monde se trouve
        aujourd’hui dans une impatience extraordinaire d’un diagnostic
        mieux fondé ».Et,au tout début de ce même chapitre XXIV;il avait
        écrit: »les deux vices marquants du monde économique où nous vivons sont le premier que LE PLEIN EMPLOI N’Y EST PAS
        ASSURE,le second que LA REPARTITION DE LA FORTUNE ET DU REVENU Y EST ARBITRAIRE ET MANQUE D’EQUITE. »

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  28. Guy Devillebichot. dit :

    @ TOUS.
    Allons décidément plus loin et plus fort.Depuis ce début d’année
    Mme Danièle NOUY,est aux manettes du « mécanisme de supervision bancaire européen ».Au cas où elle ne serait pas informée des propositions de réorganisation bancaire du Prof.
    Bernard Schmitt(1984),et de la pathologie du doublement(B.Schmitt,puis A.Cencini,cf.sa lettre ouverte au 1èr
    Ministre italien,Mario Monti),il serait URGENT que ceux qui l’entourent se mettent au travail,et « dans le coup »de la recherche de pointe,celle qui donne lieu à des DECOUVERTES.Et ne restent
    pas prisonniers des conceptions à « l’anglo-saxonne » qui sévissent
    jusque dans le « jury » de la Banque de Suède depuis des années,et dont les « signaux »ne
    cessent chaque fois,à la saison des « nobels », de se révéler
    dramatiques par les temps qui courent.
    Quand il n’existe AUCUN SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL comme c’est le cas depuis la décennie 1970,
    passer son temps ,dans des modèles MATHEMATIQUES et non
    économiques,à « prouver » que les marchés financiers sont
    EFFICIENTS,est COMPLETEMENT STUPIDE,ou alors le fruit d’une
    pure idéologie dont les raisons d’être ne sont que SORDIDES.
    Messieurs les économistes suédois,qu’avez-vous fait des conseils
    et mises en garde de Ragnar Frisch,en 1965,lors du premier
    Congrès mondial d’économétrie.? Du temps où le « nobel » d’economie avait tout de même une autre « gueule » que maintenant!

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  29. Catherine B dit :

    Du quantique dans la monnaie, la circulation du flux vital, Dracula à l’ère quantique, fichtre, on n’arrête pas le progrès et où est-ce qu’il nous mène ce dit progrès?

    Quelles que soient les théories, quantiques ou non quantiques, la réalité vient nous dire que l’on se fait entuber , et ça, personne ne saurait le contester.

    La pratique, c’est quand même plus parlant que la théorie, non?

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  30. Guy Devillebichot. dit :

    @ Catherine B.
    A l’évidence le « progrès des connaissances » est une chose,autre
    chose l’APPLICATION qu’on en fait.N’empêche,un vaccin contre la
    rage est permis par les travaux de recherche de Louis Pasteur,qui
    en somme selon vous serait un imbécile:c’est tellement « plus parlant de parler pratique que de théorie ».Donc pas d’accord avec
    vous.Enfin,Madame,d’où ce vaccin est-il sorti?
    Parler de « circulation du flux vital » comme vous le faites est-ce
    pertinent?Etes-vous sûre qu’il y a quelque chose qui circule?Vous
    évoquez le sang et Dracula,encore plus méchant parce que.l’on
    aurait montré le caractère ONDULATOIRE de LA PRODUCTION.des produits,biens et services.Qu’est-ce-que vous en savez? Les actifs des banques étant largement « pourris » comme
    on le dit à juste titre,on risque,comme vous le dîtes,de se « faire entuber »(disons DEMAIN,comme HIER).Mais la DECOUVERTE du
    Professeur Schmitt met au jour la PATHOLOGIE du DOUBLEMENT
    des intérêts des emprunts extérieurs:DIVISER pour l’essentiel par
    deux l’endettement correspondant,Madame,c’est REDUIRE de
    manière très sensible ce que vous appelez l' »entubage ».(passé et futur).
    Arrêtez de croire que la « pratique » est plus parlante que la
    « théorie »:il est clair que LA MEILLEURE THEORIE,EST CELLE
    QUI EST LA PLUS PRATIQUE.C’est le cas de l’approche dite
    « quantique ».Simplement,vous n’avez sans doute pas les éléments
    pour en juger.Quant à la proposition de 3 départements bancaires,
    c’est pratique,parmi d’autres choses pratiques. Civilités.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ Catherine B.,un complément

      La « production ondulatoire »,c’est très simple et très concret.Tant que le produit n’est pas ACHEVE,et plus encore,tant qu’il n’est pas ACHETE,il n’est pas encore un
      produit!C’est la DEPENSE pour l’acheter qui le fait alors
      exister.La production ondulatoire c’est cela:l’existence APRES
      COUP qui crée le produit,la dépense,même éloignée dans le temps,qui lui « donne vie ».Produire sans dépense pour acquérir
      son « produit » concrètement ainsi non accompli,c’est un non accomplissement;un ensemble d’actes « manqués »,une émission
      vide.Le professeur Bernard Schmitt a également mis en évidence, du côté des banques, des émissions vides,sources de gaspillages tout à fait redoutables.Il montre (cf. 1984) que les choses iront mieux si l’on parvient à EMPËCHER les
      émissions vides .Mais,pour les banques,c’est plus difficile à
      expliciter.En outre,si les entreprises n’ont pas intérêt à fabriquer
      des « produits » qui ne se vendent pas(qui donc n’en sont pas) la
      question doit être posée pour les banques…..Civilités.

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      • Catherine B dit :

        Bonjour Guy,

        Merci d’avoir pris la peine de répondre.

        Il faut que je vous dise que mes propos ne sont pas ceux d’une spécialiste.

        La question financière me semble très abstraite et pour qu’elle me soit compréhensible, je l’invite à la table des analogies naturelles qui me sont plus familières.

        Ainsi, la monnaie, je la vois comme le flux vital,le sang qui s’écoule en nos veines, et tous les dysfonctionnements comme des hypertrophies, des stases, qui peuvent créer l’embolie, l’infarctus, etc, etc.

        J’ai l’idée que le flux doit passer d’organe en organe comme en notre corps au risque de voir apparaître des pathologies sévères comme on en voit fleurir aujourd’hui.

        Le flux, c’est ce qui relie, qui met en relation des organes entre eux et si ces flux sont faux, bouchonnent en certains endroits, ne circulent pas harmonieusement, forcément ça porte des conséquences fâcheuses comme nous les mesurons aujourd’hui.

        Je crois aussi que la pratique sans la théorie est boiteuse et donc inharmonieuse et donc inadéquate. Mais si la théorie est importante, essentielle, elle se doit d’être au service et non pas maître du jeu comme aujourd’hui.

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      • Catherine B dit :

        En fait, excusez-moi d’être prosaïque, mais votre histoire, de ce qui est en potentialité mais pas encore actualisé, me fait penser cette fois, à la philosophie chinoise. Qui dit que dès lors que l’on dit, « il y a  » c’est le passage de la non -forme à la forme, c’est le fait que quelque chose est advenu. Chez nos amis chinois, on part d’un substrat « naturel », d’une substance( qui se tient en-dessous). Or, vos théories, elles partent de rien, d’une vacance vraiment vacante, d’aucune potentialité sinon celle du mensonge car ces valeurs sont dépourvues de valeurs matérielles, elles n’ont pas de substrat.
        Un jeu de gogo qui se pare de qualités quantiques et qui n’est autre que celui du mensonge éhonté, si j’ai bien compris.

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        • Guy Devillebichot. dit :

          @ Catherine B
          Je vous trouve,Madame,assez sidérante.Vous remerciez pour sa « limpidité » Oppossum(du 19-2-2014,et « il ne repassera pas »,en effet à près de 2 heures du matin,c’est déjà fatiguant…),
          or,pour vous qui n’êtes pas « spécialisée »(sic) vous êtes fort avisée pour comprendre Oppossum.Quant à vos réflexions sur
          la philosophie chinoise(le passage de la non forme à la forme)
          elles sont à distance de celle que vous aviez développée avec
          plus de bonheur sur le corps humain.et le manque de santé.
          Quand vous évoquez « vos théories »,(celles « qui ne partent de
          rien »,) (le « doublement » énoncé est confirmé EMPIRIQUEMENT
          par exemple)
          vous voulez parler de quoi exactement?Et pourquoi parler de « mensonge éhonté »,cela est-il correct ?
          .Qu’est-ce-que vous en savez des mensonges
          en cours en la matière? Ce qui est limpide?Votre »proximité » avec Oppossum.Vous savez,celui qui « ne repassera pas » et qui reprend le refrain de
          « JORION L’IMPOSTEUR. ».Il ne suffit pas de répéter ce genre de
          choses pour « aller plus loin que Jorion ».Celà est certain.
          . Bien à vous.

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        • Oppossum dit :

          Guy, je voulais surtout que vous ne preniez pas la peine de me répondre spécialement, car je ne compte pas re-discuter d’un sujet sur lequel j’ai passé des heures à débattre , chez Jorion , ici , ou là ! .

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        • Oppossum dit :

          Hello Catherine ! 😉 ! 🙂

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        • Catherine B dit :

          Bonsoir Guy,

          Cela peut vous étonner je le conçois, mais il est vrai que ce que dit Oppossum me semble clair. Point n’est besoin d’être spécialiste en effet pour comprendre ce qu’il dit. la preuve! Ou alors il se peut que je pense avoir compris en qu’en fait ce ne soit pas le cas. Mais j’ai l’intuition que ce n’est pas cela.

          Quand j’évoque « mes théories » je parle de quoi au juste me demandez-vous?
          En fait, je n’ai aucunement la prétention d’avoir des théories. Je suis juste une observatrice qui essaie d’être attentive, c’est tout.

          Le rien dont je parlais à propos de nos amis chinois je le mettais en rapport avec votre rien qui serait susceptible de devenir quelque chose si peu que commande soit passée, si j’ai bien compris. Sauf que pour les chinois, ce rien, ce néant, c’est comme une terre brûlée, une terre gorgée de cendres et dont la terre est prête pour toutes les moissons possibles à venir, alors que votre rien, me semblait être un rien vide, vraiment vide. Ce qui me faisait dire peut-être à tort je ne sais pas bien en fait, que cela reposait sur un mensonge premier. Chez les chinois la technique du brûlis féconde la terre et est grosse de belles promesses, avec la théorie de ce monsieur dont vous nous parlez, rien n’est préparé, aucune condition ne permet de nous dire que les conditions de vie pour quoique ce soit soient convoquées. Voilà ce qui me faisait dire qu’il s’agissait à mon sens, d’une idée trompeuse et truquée comme celle qu’on ne cesse de nous proposer . Du vent, du vent, du vent…

          Et pour tout vous dire, je dois bien avouer que j’ai subi un a priori négatif à votre encontre sachant que vous souteniez une posture, telle celle de Monsieur Jorion. Regarde qui sont mes amis et tu seras de quelle étoffe je suis, voilà ce qui m’a peut-être aveuglée, mais après tout, peut-être ne le connaissez-vous pas assez, et peut-être faut-il que je nettoie mes lunettes en ce qui vous concerne car pour ce qui est de ce Monsieur Jorion ou plutôt de son comportement et de ses attitudes, elles sont incompatibles avec une attitude d’honnête homme. Ce monsieur est malhonnête et menteur. Il est réellement un imposteur en ce sens qu’il trompe son public en faisant le contraire de ce qu’il dit.

          Vous pouvez vous reporter sur les commentaires nombreux de ce blog qui attestent tous de son attitude mensongère, je n’ai pas le courage de dérouler toute cette sombre affaire.

          Je vous espère plus honnête que lui.

          Bon, ça ne sera pas difficile ceci dit.

          CB

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      • bebecadum dit :

        O.K.
        C’est le terme « ondulatoire » qui m’avait effrayé (en ayant en mémoire la « mécanique ondulatoire » qui avouons-le « ce n’est pas de la tarte »
        Ce que vous expliquez est connu par les comptable sous le terme « d’encours » et effectivement ce sont tous le « machins » qui sont entrés dans l’usine et qui ne sont pas encore sortis.
        Ces « encours » sont des frais financiers et les entreprises les pourchassent en ayant recours au « just in time » ou fabrication à flux tendu.
        Pour mille et une raisons ce système déplace le problème et en crée autant qu’il n’en résouts.
        En résumé, pour moi il existe une certaine analogie entre entre « just in time » et  » production ondulatoire » mais je répète qu’une analogie est TOUJOURS imparfaite.
        PS
        Je promets que je lirai B.Schmitt un jour.

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        • Guy Devillebichot. dit :

          @ bebecadum
          Merci à vous,cher Monsieur,2 points ici simplement:
          1)Se « farcir » Bernard Schmitt,dont les travaux sont très nombreux et toujours en dehors des chemins battus,c’est dur,dur,et je n’en ai pas fini moi-même….Je vous suggère de
          vous attaquer d’entrée de jeu à la présentation de sa découverte relative au doublement des intérêts des emprunts
          extérieurs.Il vous suffit d’aller sur le site du laboratoire du Pr.
          Alvaro Cencini(Université du Tessin,Lugano,Suisse Italienne.Et de demander de vous faire parvenir le texte intitulé »théorème de
          l’intérêt »,de Bernard Schmitt,nov.2006,32 p.,précédé d’une lettre
          ouverte à Mr Michel Camdessus(alors Président du FMI) et
          François Bourguignon(alors économiste en chef à la Banque
          Mondiale)(7 pages).Je suis convaincu qu’un honnête homme,
          moyennant un effort de lecture soignée,le crayon à la main,doit
          pouvoir comprendre cette découverte tout à fait insolite que
          personne n’avait pu ne serait-ce que soupçonner avant Bernard. Schmitt.Une découverte dont pratiquement la plupart des économistes du monde entier,et notamment de France,n’ont
          strictement AUCUNE CONNAISSANCE.
          2)Bravo,votre rapprochement avec ce qu’il est convenu d’appeler la production « juste à temps » est pleinement justifié.
          C’est une question que par ailleurs,dans mon labo.de recherche
          en Science de Gestion de la production,à Toulouse,j’ai tout
          spécialement étudiée.(j’ai traduit,à partir de l’américain,le livre
          de l’un des meilleurs concepteurs du « système » ,le Japonais
          Shigeo Shingo:voir les Editions d’Organisation,1990,ouvrage d’une très grande simplicité). Hélas,le « vrai » système,élaboré par
          Shigeo Shingo(venu 2 fois dans mon labo)et l’industriel Taiichi
          Ohno(son ami de chez Toyota)est la plupart du temps mal compris,mal appliqué a fortiori,et donc on a rapidement le
          sentiment que le concept n’est pas bon(au lieu de dire on n’a pas compris ou on a mal appliqué,on dit que »nous ne sommes
          pas des japonais »,on dit que les « flux tendus » dont on a pas
          vraiment compris la signification,sont « sources de stress »,et je peux allonger la liste(les ingénieurs iront jusqu’à calculer « le
          nombre « optimal » de « Kanban »,ce qui exprime leur ignorance
          totale de la question et disons de ce qu’il convient d’appeler
          l’AMELIORATION CONTINUE)concept clé,et le tout à l’avenant.
          Pour répondre exactement à votre préoccupation,je souhaite
          insister sur la distinction,PRODUCTION POUSSEE,-PRODUCTION TIREE.Dans cette dernière tout se passe comme si vous aviez commandé le produit(avec cahier des charges associé):pas la peine que le producteur le POUSSE:il s’achèvera très naturellement par une DEPENSE.
          A l’inverse,(avec justement ce que J.Galbraith a appelé la
          « filière inversée »)il faudra POUSSER le produit,faire de la pub.
          en espérant un achat qui risque de ne jamais venir.En bref,et
          Galbraith l’avait bien pressenti,le « système » qui consiste à
          « pousser » le produit manque vraiment d’intelligence productive.Le risque permanent est de produire quelque chose
          qui N’EST JAMAIS VENDU=donc une ABSENCE DE PRODUIT!!!
          Mais j’aurais tant à dire,je m’arrête……. Cordialement vôtre.

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  31. Guy Devillebichot. dit :

    @ Catherine B.
    Vous avez bien raison de vous intéresser à la façon de penser des
    « extrêmes orientaux »,et notamment des Chinois.On retrouve un
    point de vue proche du vôtre dans le livre de François Jullien(Traité
    de l’efficacité,1996,et en livre de poche,n° 4292,2006).
    Vous avez raison,je crois,il est bien plus facile disons d’arriver à ses fins quand les « forces » de l’entourage vont « dans le sens » de ses propres desseins.Ainsi,depuis la décennie 1980,le « vent » du
    libéralisme a fait que les travaux des économistes « libéraux »,autour
    d’une théorie dominante convenue,avaient plus de chance de percer dans ouvrages et revues spécialisées.Dès lors en effet,des
    travaux totalement différents et tout à fait créatifs et innovants ont
    bien du mal à se faire connaître:ils gênent ceux qui sont « en place »,
    et ils n’attirent pas(s’ils sont connus)quand…..on pense …. à sa
    carrière.(c’est comme ça).Oui c’est très dur d’ aller à contre courant!.Tous les processus en cours,c’est l’idée chinoise,vont en
    principe l’emporter……J’ai,depuis bien longtemps,pris conscience
    du courage et de l’esprit innovant de Bernard Schmitt.Eh bien
    sachez qu’après 80 ans et plus,il continue de travailler chaque
    jour,et demeure complètement créatif.S’écarter du flot des idées
    dominantes,c’est,un peu,aller à contre sens de l' »efficacité » dans
    la pensée à la chinoise qu’éventuellement ici je déforme un peu.
    Il reste que je crois à la force de l’esprit scientifique véritable..!!..

    Cordialement..
    dans

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    • Catherine B dit :

      En quoi ce Monsieur dont vous nous parlez, va-t-il à contre-courant, et aller contre, n’est-ce-pas encore aller selon?

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @Catherine C
        Tout simplement le Prof.Bernard Schmitt met complètement à bas la théorie macro-économique contemporaine(dont on sait
        depuis quelques années qu’elle est « en dehors de la plaque »):ça
        fait beaucoup d’économistes qu’on peut considérer comme
        « dépassés »:il faut donc RECONSTRUIRE UNE AUTRE THEORIE
        MACRO-ECONOMIQUE.Par ailleurs,la micro-économie néo-classique non seulement est profondément insuffisante,mais purement « mentale »,et on ne peut absolument
        pas FONDER LA MACRO-ECONOMIE sur LA MICRO-ECONOMIE.On ne va pas « selon » quand on reconstruit TOUT.
        C’est donc vraiment aller contre(voir l’ouvrage de 1984,notamment,mais pas seulement)Quant à la DECOUVERTE du DOUBLEMENT,elle prend complètement à rebrousse-poils les analyses habituelles relatives à l’endettement entre les Nations.
        Cela dit ,naturellement,l’auteur va « selon » la science,pour tout ce qui,dans l’économie politique va de pair avec l’analyse
        scientifique (disons « partie « hard » de cette discipline.)
        Bien à vous.

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  32. Catherine B dit :

    Excusez-moi, je vais faire un peu la demeurée pour aider à ma compréhension.
    Le doublement ce serait l’aspect schizophrénique de la matière, tantôt onde et tantôt corpuscule? si on l’observe cette onde, si on interfère en tant qu’observateur, l’onde devient alors un petit grain…elle se matérialise.
    Mais on sait qu’en physique quantique loin de contrecarrer la physique classique, le quantique englobe la physique classique sans la nier.
    Mais là, en l’occurrence pour ce qui nous occupe, ce sont les prémisses qui sont faussées puisque l’endettement est sans fondement, purement illusoire et fabriqué par une néo-construction sans fondement matériel, donc complétement délirante puisque le délire se définit comme une entité hors sillon qui dénie le réel et fabrique une néo-réalité?

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    • Catherine B dit :

      Je continue ma réflexion parce qu’ensuite je dois m’absenter et je ne pourrai pas vous répondre tout de suite . Ce qui est intéressant dans cette histoire d’endettement c’est que c’est en lien avec notre endettement originel . A savoir, nous avons tous des potentialités, des capacités en puissance en tant qu’être humain et le sens de notre vie, c’est de mettre en acte nos puissances propres dans le respect et de nous-même et de la communauté. Un « je » qui n’annule le « nous » et un « nous » qui n’annule pas le « je ».
      Ce Monsieur Schmitt entre-t-il selon vous dans ce schéma et si oui, comment?
      Merci si vous répondez.

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  33. Guy Devillebichot. dit :

    @ Catherine B.
    Quelques éléments de « réponses »,chère Mme .
    1)Oui,pour tout chercheur scientifique véritable,il y a un oubli de soi
    complet,qui va de pair avec le doute,la modestie,la soumission à la
    logique et à l’observation.Donc le « je » disparaît et le travail se déroule dans le cadre du nous(font partie du nous non seulement
    tous ceux qui ont travaillé dans le même domaine,mais tous les collègues et les générations futures.B.S. est de ce type,oui.
    2)Tout homme est,là où il vit,amené à vivre la même aventure,avec
    oubli de soi et souci des autres(communauté des hommes sans
    restrictions).Mais quel gâchis:chacun,plus ou moins,se recroqueville sur lui-même(ou ses tout proches).Le résultat est que
    les « potentialités » des uns et des autres se trouvent laissées hélas
    en jachère:c’est exactement,je crois,ce que vous exprimez.
    3)Je n’y vois pas là d' »endettement originel »,chose vraiment qui nous dépasse….L’endettement « doublé » dont parle B.S. est chose
    bien plus palpable et terre à terre!Cela signifie que le débiteur va rembourser sa dette au prêteur étranger,et,ce faisant il ne sera plus débiteur.Le double remboursement (celui dont personne
    n’avait réalisé la présence réelle)prend,de son côté la forme en fait
    d’un prélèvement du même montant sur les réserves en devises de
    l’économie nationale dont le débiteur qui s’est libéré de sa dette est
    résident.Bien sûr,si le débiteur lui-même devait payer DEUX FOIS
    lui-même ….il y a longtemps qu’il aurait rouspété et s’y serait opposé avec la plus extrême vigueur!Il reste que ce second prélèvement est totalement
    inique et profondément injuste.C’est un « mécanisme »dont il est
    impérieux d’empêcher les aspects malfaisants de se manifester.
    (depuis au moins 15 ans voire 25 ans,cette « pathologie » vient
    gonfler ce qu’il est convenu d’appeler la BULLE FINANCIERE
    internationale.Elle se manifeste,notamment pour les pays endettés du Sud,par un APPROFONDISSEMENT INDU DE LA PAUVRETE)
    4)Bien sûr qu’un endettement sans fondement est un endettement
    à SUPPRIMER.Depuis les travaux de B.S. on dispose de la technique pour y parvenir:l’obstacle est simplement dans les
    cerveaux des « responsables » qui ne connaissent pas;ne veulent pas connaître,ou qui ,tirant eux-mêmes avantage du doublement,
    s’y opposent de toutes leurs forces.
    5)Le prof.Bernard Schmitt,ne nie aucunement les apports des
    « classiques »(Smith,Ricardo,Marx) ni des « néo-classiques »( depuis
    Walras ),ni de Keynes et de ceux qui se proclament souvent vite
    fait « post-keynésiens ».Il les connaît tous trè bien,et tout simplement
    est devenu capable de les dépasser.
    Cordialement.

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    • Catherine B dit :

      1) Vous faites bien de préciser « véritable » à votre propos Guy, en parlant des chercheurs, car en effet, de véritable chercheur, en ce sens qu’ils en oublient leur intérêt propre, il en est peu.

      Plus souvent ils pensent d’abord à leur intérêt propre, sous forme de renommée etc et tout ce qui va avec, au détriment de la communauté comme aujourd’hui, vous en convenez donc. Le « nous  » est annulé au profit du « je » souverain et dictateur le plus souvent.

      Vous dites que ce monsieur Bernard SCHMITT entre dans la catégorie des chercheurs véritables. Vous le dites, je veux bien vous croire mais je n’ai à ma disposition aucun moyen pour affirmer ou infirmer votre propos. Cela reste donc une opinion.

      2) Oui, je crois que nous avons une dette vis à vis de la vie qui nous est offerte, et c’est d’accomplir le maximum de nos potentialités mais toujours dans ce respect à mon sens, de l’équilibre entre le « je » personnel et le « nous » communautaire, aucune occurrence ne doit être oubliée sinon cela crée un déséquilibre comme aujourd’hui.

      3) la vraie dette c’est celle-là, celle que je décris dans le 2) . Celle qui nous appelle à actualiser toutes nos capacités. Nous ne naissons pas « homme » mais avons à le devenir . « Aller de l’image à la ressemblance » tel est notre cheminement comme il est dit dans certains textes fondateurs, là est notre mission, notre dignité. Je n’ai pas compris l’endettement doublé, pouvez-vous me l’expliquer avec un exemple très concret. Style, j’achète une maison à crédit comment cela se passe-t-il dans la perspective de Monsieur Schmitt?

      Merci si vous acceptez.

      CB

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ Catherine B.
        Je n’ai pu donner suite:panne de PC…
        1)Qu’y puis-je si vous ne voulez pas me croire quand je vous dis
        que le Pr. Bernard Schmitt est un chercheur exemplaire?.Vous n’avez qu’à regarder sa bibliographie,hors des chemins battus.Et son travail continuel DANS LA DUREE.
        2)Arrêtez de confondre « dette » à l’endroit chacun de sa propre vie,et « dette » au sens économique et financier.On ne peut pas
        mélanger les choses comme cela,et le faire risque d’amplifier les
        incompréhensions et les difficultés de communiquer.
        3)Si vous vous endettez de 100.000 Euros pour acheter un
        appartement,vous devrez payer comme tout un chacun un intérêt.En faisant la somme de ces intérêts,par exemple payés
        sur 20 ans,et de manière grossière,vous allez constater que
        vous payez grosso modo 2 fois le prix d’achat.Ce PHENOMENE
        N’A RIEN A VOIR AVEC LE MECANISME DU DOUBLEMENT sur
        lequel porte la DECOUVERTE.de Bernard Schmitt.(si vous avez cru cela,ne serait-ce qu’un instant,je comprends votre doute
        quant au sérieux de ce « découvreur ».Alors,je vous prie,relisez ce que j’ai écrit antérieurement sur cet étrange mécanisme que
        l’on ne saurait percevoir par un simple raisonnement micro-économique,et cessez de prendre les gens qui passe leur vie à travailler pour des abrutis). Cordialement.

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  34. postjorion dit :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Quantum_economics
    « Quantum Economics (a.k.a. quantum macroeconomics, a.k.a. the theory of money emissions) is a school of monetary economic analysis developed by French economist Bernard Schmitt (* 1929 in Colmar, France), beginning in the 1950s in Dijon (France) and Fribourg (Switzerland). »
    et
    http://en.wikipedia.org/wiki/Bernard_Schmitt
    « Bernard Schmitt (born Colmar, France 1929) is a French economist, founder of the school of economic thought known as quantum economics.

    After its doctoral dissertation (Paris, 1958) he continues his studies at the University of Cambridge (UK), under the supervision of Piero Sraffa and Dennis Robertson. In 1954, he becomes a member of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), in Paris. His works on macroeconomic theory and monetary analysis have been awarded with two medals by the CNRS, in 1961 and in 1973.

    He was professor in monetary macroeconomics at the Universities of Dijon, France, and Fribourg, Switzerland. »

    Hélas, pas de page en français (qu’un courageux pourrait faire…)

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  35. Guy Devillebichot. dit :

    @Post Jorion
    La plupart des ouvrages publiés par le Prof.Bernard Schmitt sont
    écrits EN LANGUE FRANCAISE.Aucune excuse de les ignorer pour
    celles et ceux qui ne comprennent que notre langue.
    .

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @postjorion
      Il est vrai que l’article de base de l’analyse « quantique » est en
      anglais.Il date de 1982(in .Blackwell,Edited by Mauro Baranzini)
      texte court mais absolument décisif,intitulé « Time as Quantum » de Bernard Schmitt,naturellement.2 ans donc avant l’ouvrage de
      1984 sur les malformations du capital(Economica /:Castella)
      environ 580 pages(on mesure l’ampleur du travail accompli dans la ligne de « Time as Quantum. »)Cela dit,l’ouvrage édité par
      notre collègue Mauro Baranzini,comporte d’autres textes de
      grand intérêt.(et s’intitule à juste titre « Advances in Economic
      Theory ».)Le genre de « choses » qui devraient retenir l’attention
      des économistes qui restent ouverts à tous les courants théoriques.

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ post jorion
        Je m’interroge sur votre hostilité permanente à l’endroit de P.J.
        Trouvez-vous qu’interdire la spéculation,comme c’était le cas en France jusqu’en 1885,est une idée stupide? Trouvez-vous que
        l’idée reprise de Sismondi selon laquelle les dirigeants et les actionnaires n’ont nulle raison de bénéficier seuls des surplus
        de productivité globale en matière d’innovations techniques
        permettant de supprimer de la main d’oeuvre?ETC ,Une posture
        ANTI a-t-elle durablement une réelle valeur?

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        • postjorion dit :

          Je me fiche pas mal de Jorion et de ce que pense cet imposteur. Le dernier article publié « contre » lui me semble d’ailleurs être le 255 du 24/06/12.
          Je me posais même la question « Postjorion est-il encore utile ? » le 14 juin 2013 (article 275)

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  36. vox dit :

    @ postjorion

    + 1 !! 🙂

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  37. Guy Devillebichot. dit :

    @ vox

    Ce serait bien de savoir ce que veut dire vraiment « + 1 !! ».Merci
    pour tous!

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    • Guy Devillebichot. dit :

      à AL,suite à ses messages du 7-2-2014

      D’abord les « expertises ».Si tout le monde soutient que la Terre est plate,prétendre qu’elle est sphérique …est à coup sûr jeter
      un doute sur sa propre crédibilité en tant qu’expert……etc…
      Une question de langage pour commencer.On parle,pour désigner l’expert de « consultant ».Or il serait plus exact de dire
      que l’on consulte l’expert et par suite l’expert est consulté au
      lieu d’être « consultant »,comme on le dit couramment.On verrait
      plus clair sur la réalité de la relation « consultant/consulté » si cette bizarrerie de langage,du langage habituel,était corrigée.
      Venons-en au contenu:il suffit d’interroger des « experts » pour
      moins mal comprendre les choses.Ceux qui parlent franchement
      finirons par dire ceci:vous souhaitez ,en tant qu’expert être à
      nouveau sollicité pour effectuer une expertise ? Eh bien dans ce
      cas,il est préférable de fournir des « conclusions » qui « vont dans
      le sens » de ce que préfère celui qui demande l’expertise,et a
      fortiori si ce dernier rémunère l’expert….Bref,là comme ailleurs,
      la « vertu » est assez rarement « récompensée ».(suite ci-après: AL)

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      • Guy Devillebichot. dit :

        à AL,suite à ses messages du 7-2-2014

        Désolé,AL,mais je trouve que le petit texte de la BdF auquel vous voulez que se réfèrent les uns et les autres,n’est guère
        fameux,et les omissions qu’il comporte sont exagérément
        nombreuses.Ne rien dire,même sommairement,sur la gouvernance de cette Institution est à mon sens fautif.Ne rien
        dire sur l’implantation géographique de la BdF est également
        fautif:quel patrimoine immobilier,quels personnels,quelles
        rémunérations….Quel rôle en matière de politique monétaire;
        et en quoi ce rôle a-t-il été modifié en relation avec la Banque
        Centrale Européenne,notamment depuis quelques années.En
        quoi la surveillance du marché interbancaire par le Conseil
        Général de la BdF est-elle une préoccupation principale?….etc.
        Bref,et pour résumer,à quoi sert désormais la BdF ?Quelle
        influence par exemple sur les taux de change,les taux d’intérêt ?
        Quelle différence par rapport à la Banque Centrale d’Angleterre?ETC,ETC.(voir suite,ci-après AL)

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        • Guy Devillebichot. dit :

          Pour AL (suite).

          Revenir un instant sur la question de la « création monétaire » n’est pas inutile.On peut d’abord se référer au texte de Keynes
          (1930,traité de la monnaie,vieux de 84 ans)(Voir texte joint en
          marge à droite au n° 283).Il souligne que « mettre au monde la
          monnaie »,c’est,dans son texte la même chose que « créer des
          dépôts ».(en somme il s’agit d’une convention de langage,et rien
          de plus.)Il suffit pour une banque ainsi d’accepter un dépôt pour
          en conséquence créer de la monnaie.Voilà qui n’est guère très
          futé.Monnaie = Dépôts,donc accepter un dépôt c’est créer de la
          monnaie.Et l’on poursuit:comme environ 90% de la « masse
          monétaire » est constitué de dépôts à vue dans les banques,
          cela signifie donc(!) que les banques créent 90% de la monnaie.
          Qui ne comprend-il pas la STUPIDITE d’un tel propos.?Et pour
          compléter le tout on ajoute:les prêts font les dépôts(« loans make
          deposits »,)et l’on précise un « multiplicateur de crédit » …et l’on est
          très,très content.Il reste que ce qui est dit ainsi « vole » assez bas.
          Tenez,supposons que demain il soit permis de faire des dépôts
          chez votre marchand de tabac.Admettons que les dépôts sous
          cette forme représente 5% de la monnaie ‘somme des dépôts+
          Billets+pièces’.Allez-vous dire que les marchands de tabacs ont
          CREE de la monnaie ?La preuve :à hauteur de 5%.SOTTISE,
          SOTTISE.Alors,on joue sur les mots:voilà une entreprise qui
          s’endette auprès d’une banque,et la gentille banque accepte de
          lui prêter,moyennant quoi (Sic!)l’entreprise va pouvoir sans
          doute ^payer ses salaires.Vous voyez bien que la banque a créé
          de la monnaie.Mais là encore, c’est extrêmement stupide:dans la pratique,ce n’est pas en empruntant qu’une entreprise peut
          financer les salaires qu’elle doit verser.Les ressources financières principales de l’entreprise proviennent bien sûr de
          ses ventes(les ventes de ses produits,biens et services),c’est
          donc essentiellement via ces ressources là que les salaires et
          charges afférentes sont payés.Cela dit,le chiffre d’affaires de
          l’entreprise est généralement sous forme de dépôts en banque.
          Mais raconter que c’est la banque qui a « créé » ces ressources financières qui appartiennent au moins transitoirement à l’entreprise est le fruit d’un raisonnement économique
          totalement dénué de sens.La réalité est la suivante:la plus grande partie des dépôts à vue dans les banques n’a pas été créée par les banques, et même les « dépôts » qui ont été générés par des prêts ont une origine hors banque (les prêts
          certes « font » les dépots,mais la réciproque est vraie aussi:les
          dépôts font les prêts:et donc pas du tout forcément les banques.)
          Du coup,AL,il conviendrait en définitive non seulement que
          le Ministère de l’Education Nationale reprenne sa copie pour la
          corriger,mais idem pour la Banque de France.
          Alors AL: qu »est–ce -que la création monétaire?Son B-A-BA?
          comme vous prétendiez l’expliquer à tous,et notamment à ce
          Professeur Paul Jorion,qui n’a jamais rien compris à la question.?
          En attente de vos lumières.Et civilités.

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        • C.E.C. dit :

          Jorion, sort de ce corps …
          Qui tient le raisonnement le plus stupide si ce n’est vous ?

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        • A-J Holbecq dit :

          C’est moi qui ait répondu sur le compte du C.E.C. .. ça ne change rien à la critique 😉
          Et j’avoue que j’en ai assez de discuter de la création monétaire bancaire ; tout a été dit et expliqué .. tiens, regardez donc ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=syAkdb_TDyo&feature=share , c’est très bien fait.

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  38. bebecadum dit :

    M Devillebichot.

    Le 22 février, vous disiez.

    ……J.Galbraith a appelé la « filière inversée » il faudra POUSSER le produit,faire de la pub,en espérant un achat qui risque de ne jamais venir.En bref,et Galbraith l’avait bien pressenti,le « système » qui consiste à « pousser » le produit manque vraiment d’intelligence productive…..

    Malheureusement pour vous et moi, l’intelligence commerciale a pris le pas sur le reste. Commercialement parlant le génie consiste à vous vendre ce dont vous n’avez, aucun , aucun , aucun besoin.

    Dans « Le Nouvel Etat Industriel » Galbraith « justifiait  » la chose par le fait que les produits mis sur le marche demandaient des investissements énormes, et que ces produits, une fois conçus, ne pouvaient pas êtres soumis à l’incertitude du marché.
    Si vous investissez 2€ en plantant 1kg de pomme de terre, vous pouvez tolérer l’échec.
    Si vous investissez 2miliards € pour lancer un nouvel avion, l’échec n’est plus tolérable.
    Le concorde en fut le plus brillant exemple. Dans ce cas, c’est l’état, donc le contribuable, qui paye la note.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ bebecadum
      Je salue vos propos.C’est bien ennuyeux en effet si l' »intelligence » productive ne va pas de pair avec l' »intelligence »
      commerciale.A mon avis,si nos voisins allemands sont de bons
      exportateurs,c’est peut-être parce que pour eux les deux
      « intelligences » fonctionnent ENSEMBLE.Cette question rejoint
      celle de la formation.En France,on a exagérément séparé le
      « technique » du « commercial ».Je suis persuadé pour ma part que
      le « bon » marketing est une chose trop importante pour rester
      aux mains des « commerciaux ».Inversement,il me semble que si
      le travail de production est correctement mené,les « commerciaux » pourront travailler « sur du velours ».La question
      que vous soulevez à propos de Concorde(échec commercial
      retentissant)est des plus intéressantes.Peut-être n’y aurait-il pas eu le succès d’AIRBUS sans la manifestation de savoir-faire
      de type « Concorde ».? Auquel cas le programme Concorde pourrait être interprété a posteriori comme une( très coûteuse )
      forme de » publicité »….A contrario,le programme AIRBUS donnerait
      lieu fondamentalement à une réconciliation intelligence productive,intelligence commerciale,avec les résultats que l’on
      sait…….. Cordialement.

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      • Guy Devillebichot. dit :

        Pour C.E.C.

        Donc vous seriez un exorciste!Du Paul Jorion dans mon corps,
        voilà qui n’est sûrement pas stupide.Mais C.E.C. avez-vous eu un jour l’idée d’ouvrir un ouvrage du Professeur Bernard Schmitt,vous savez….
        un grand stupide qui a reçu du CNRS 2 médailles(bronze en
        1961,argent en 1973)?.Allez!Un peu d’ouverture d’esprit.Je vous conseille le gros ouvrage de 1984,et LA DECOUVERTE(comme
        peut-être vous le savez,avec Edmond Malinvaud,qui fut l’un de mes
        enseignants,on peut s’inquiéter de ce que les « économistes »ne
        fassent pas de découvertes(sic))(et vous,en avez-vous faites?),et
        donc la découverte de la PATHOLOGIE du doublement des
        intérêts des emprunts extérieurs(nov.2006,et début mai 2O11
        sur la Toile).Savez-vous que déjà J.Rueff soulignait qu’une
        monnaie nationale est une fausse monnaie dans l’espace
        international? Qui êtes-vous pour traiter de stupides ceux qui
        ne pensent pas comme vous?En quoi Paul Jorion est-il concerné?Et quelle est VOTRE pensée?
        Quelle est votre formation et votre job?Seriez-vous banquier?
        En tout cas Madame ou Monsieur vous en dîtes trop ou pas assez:Il convient de PROUVER ce que l’on énonce.A défaut,
        c’est la stupidité du dialogue que l’on organise.Serait-ce votre
        objectif.?Si c’est le cas,vous n’avez rien à faire ici,et dans le cas
        contraire,il vous reste à réagir avec pertinence autant que
        possible.Sur quel point PRECIS êtes vous en désaccord avec
        mes propos qui,je le reconnais,ne doivent guère complaire aux
        rédacteurs(de la BdF-comme c’est drôle-et aux tenants des
        manuels de l’enseignement du secondaire….)
        Avec mes civilités.

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        • Guy Devillebichot. dit :

          Pour C.E.C.

          J’oubliais:C.E.C. n’étant pas le « catéchisme de l’Eglise Catholique »,serait-ce le » catéchisme de l’économie convenue »?
          Etes-vous une personne,ou un groupe de personnes?Bref qui
          êtes- vous donc,exorciste? Prière de sortir du bois!

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  39. talk dit :

    @ G. D.

    D’accord avec vous :

    « … les dépôts qui ont été générés par des prêts ont une origine hors banque ».

    Seulement, vous avez omis une précision essentielle : cette origine s’appelle « ex nihilo ».

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ talk

      Avant de répondre à votre observation sur cette question d’
      « ex nihilo »,plus complexe que certains pensent,je souhaite
      répondre à Monsieur André Jacques Holbecq.Et cette priorité
      est renforcée par le fait,@talk,que vous n’êtes pas encore
      sorti du bois…..A quoi bon ce genre de camouflage?Etes-vous
      un enfant? Qui a peur de se faire gronder par je ne sait qui?Et
      la dette?l’a-t-on sortie,DEPUIS 1973 en FRANCE, ».ex nihilo ».?
      L’arnaque ex nihilo,c’est bien mieux sans doute que la vulgaire
      arnaque,celle qui « ne cause pas le latin »,n’est-ce-pas?
      Civilités.

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ C.E.C.

        D’abord,merci à vous.A vrai dire,j’avais bien aimé votre humour
        concernant…l’exorcisme.Bon,dans l’ensemble, on devrait très
        amplement se retrouver sur l’essentiel.Je vais regarder,non
        seulement la vidéo,mais,autant que possible ,vos ouvrages.Il me faudra un peu de temps.En tout cas,je crois bien que l’arnaque que vous soulignez(loi du 3-1-1973,art.25)est encore
        plus considérable,si l’on y ajoute la connaissance du théorème
        de l’intérêt du Professeur Bernard Schmitt….!! Ce dernier vient
        ainsi CONFORTER votre analyse.Donc,bon courage à vous,et
        merci de bien vouloir patienter un peu.
        Cordialement.

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    • bebecadum dit :

      Les banquiers ont un allié de marque.
      Jésus en personne. Ils sortait des petits pains et du vin en claquant les doigts. Aujourd’hui nous dirions « ex nihilo ».
      Quoique, quoique…par moments, le doutes m’habite.

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ bebecadum

        Vous avez raison de faire de l’humour comme vous le faites.Après tout,par ailleurs, »gold » est si proche de « God »….
        Le Dollar,vous le savez,(le billet) précise « in God we trust ».Cela dit,depuis 1971,difficile de continuer à penser au lien Dollar
        d’une part,et go(l)d d’autre part….La « création ex nihilo » à laquelle semblent être attachés tant de bons esprits,fait en effet
        penser à Jésus lui-même,allié de poids peut-être,mais pas si sûr
        dans le domaine de la monnaie( De César et non de Dieu,même si des « financiers » veulent s’ériger en César « moderne ».)J’ai regardé un peu la comptabilité bancaire:on ne
        trouve nulle-part une ligne « création de monnaie ex nihilo » :
        j’en conclus qu’il me faut regarder de plus près cette fameuse
        comptabilité bancaire.Cela dit,c’est intéressant de suivre la vidéo de l’ange Gabriel:la vidéo très pédagogique n° 286 ici
        même. Cordialement.

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        • Guy Devillebichot. dit :

          @ bebecadum

          Il me faut vous le dire:j’éprouve depuis quelques jours une grande peine:la Science vient de perdre l’un de ses meilleurs serviteurs,pour le bien de l’humanité.Le professeur Bernard
          Schmitt est décédé dans sa 85ième année.Ses obsèques auront lieu à Dijon,dans l’après midi du lundi 31 mars 2014,au
          crématorium.C’est,entre autres choses,non seulement celui qui
          a ouvert en 1984 une nouvelle voie pour reconstruire une
          macro-économie plus pertinente(la voie « quantique »),mais celui qui a découvert la pathologie du doublement des intérêts des
          emprunts extérieurs.Il a également conçu une nouvelle structure bancaire(en 1984) pour tuer dans l’oeuf les « émissions » vides,côté monétaire.
          Depuis plus de 30 ans il avait expliqué comment progresser
          enfin dans le domaine monétaire international.
          Sa découverte du doublement avait donné lieu à une lettre
          ouverte à Michel Camdessus(FMI) et à François Bourguignon
          (Banque Mondiale),devenu le patron de l’école d’économie de Paris.Vous pourrez sans doute constater comme moi le silence
          assourdissant des Académies.Sur le « départ » d’un double médaillé du CNRS (bronze,1961,argent,1973)!.Encore bravo
          aux banquiers de la Banque de Suède(cf. »nobel »d’économie).
          Les travaux du maître de Dijon et de Fribourg(CH) portaient
          atteinte à leurs analyses héritées des Universités américaines.
          Triste France,où tant de gâchis d’opportunités fortes se
          manifestent,depuis si longtemps en « Science économique ».

          cordialement.

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        • A-J Holbecq dit :

          « on ne trouve nulle-part une ligne « création de monnaie ex nihilo »  »

          Vous n’avez pas bien compris que lorsqu’une banque fait un crédit vous trouvez deux nouvelles lignes sur son bilan au moment où elle accepte ce crédit:
          – à l’actif, le montant de l’engagement de remboursement de l’emprunteur (« dette de X pour un montant de 100 md€ « )
          – au passif  » compte de X pour un montant de 100 md€ »

          Le passif c’est le compte bancaire de X (un DaV) qui va donc pouvoir transférer des « morceaux » de ce passif pour payer ses dépenses… la monnaie est une dette de banque qui circule.

          Lors que X aura récupéré assez de recettes (commerce ou salaires ou autres) pour rembourser la banque, celle ci va simultanément effacer 100 md€ sur le compte bancaire de X et la ligne à l’actif de son bilan « dette de X pour un montant de 100 md€  »
          … la monnaie (100 md€) aura donc disparu de la même manière qu’elle a été créée.

          La banque aura entre temps touché des intérêts correspondants qui sont entrés dans sa trésorerie disponible.

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  40. bebecadum dit :

    @.Holbecq

    Vous dites: ….la monnaie (100 md€) aura donc disparu de la même manière qu’elle a été créée.

    Soyez sérieux, que ni ni. Elle n’a pas disparu, elle est partie pour un nouveau tour de carrousel. La banque à clôturé avec X, mais elle a signé un autre contrat avec Y, et quand Y à son tour clôturera, la banque signera avec Z….. et comme ça jusqu’à la fin des temps, ou plus exactement jusqu’à la prochaine crise financière.

    C’est une chenille de bulldozer, les 15 cm de rail qu’il abandonne à l’arrière, il les récupère à l’avant. La machine roule sur rails, infinis, alors que la longueur réelle de la chenille ne fait que quelques mètres.

    La différence entre le bull et la banque, les 10m de chenille existent réellement, par contre la banque prête une somme virtuelle qui n’a jamais existé que dans ses livres de compte.

    Et, comme vous le dites:
    La banque aura entre temps touché des intérêts correspondants qui sont entrés dans sa trésorerie disponible.
    Financièrement c’est du génie à l’état pur.

    Bien à vous.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ bebecadum

      cher monsieur,je ne vous oublie pas.Votre réponse à M.A.J.D’H.
      est intéressante.Votre comparaison avec la chenille de bulldozer
      ouvre une compréhension sur pas mal de choses importantes.
      Cela dit,en analyse « schmittienne »,le « circuit » possède un sens
      que très peu d’économistes ont pu,jusque là,comprendre.J’y
      reviendrai un peu plus tard. Cordialement vôtre.

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  41. Guy Devillebichot. dit :

    @ A.J.d’Holbecq

    Désolé,cher Monsieur,je quitte Toulouse quelque temps.A vrai dire,j’avais un peu « joué les naïfs »….Cela dit,vous avez bien de la chance si vous trouvez que la comptabilité bancaire est à la fois
    claire et « exemplaire ».Sur la question « Ex nihilo »,un « progrès analytique »me semble avoir été apporté par le Professeur Bernard
    Schmitt notamment en 1984(cela fait donc 30 ans,pardonnez du peu) Par ailleurs,il a établi que la confusion monnaie/crédit dans
    l’espace international est d’une extrême gravité.A plus tard et
    toutes mes civilités.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ A.J.d’Holbecq

      Apparemment,peu vous importe que le meilleur économiste de
      France nous ait quitté.Sans doute,comme bien des économistes
      de l’époque actuelle,vous ne connaissiez pas même son nom.(voir mes commentaires plus haut,mais …les lisez-vous?)
      Du coup,et a fortiori,vous n’avez rien lu de lui.Eh bien,à titre de
      « punition »,je vous invite à prendre connaissance de l’ouvrage de
      1984(le gros) « Inflation,chômage et malformations du capital,Macro-économie quantique »,Economica,Castella.Vous y
      trouverez les propositions utiles,après les analyses utiles,pour
      une réforme des structures bancaires:elles datent de 30 ans.Et,
      depuis lors,tout le monde,dans le « main stream » économique,
      monétaire ,financier,et bancaire naturellement,PERSONNE ne
      connaît ces travaux totalement novateurs.
      La voie « quantique »,ainsi ouverte voilà trois décennies,a déjà
      donné des fruits également tout à fait novateurs.Avec la découverte du mécanisme du doublement(théorème de l’intérêt).Mais,dès après le décès du Professeur Bernard Schmitt,mon collègue Alvaro Cencini,de LUGANO (Tessin) m’a
      adressé le texte que Bernard avait préparé avec lui avant sa
      mort:il s’agit d’un texte MAJEUR qui met au jour le mécanisme du
      doublement POUR LES EMPRUNTS EXTERIEURS destinés à
      financer les déficits extérieurs.ILS DOUBLENT AUSSI,et sont à la source des « DETTES SOUVERAINES »,problème sur lequel
      B.S. apporte un éclairage à la fois totalement nouveau et enfin
      RIGOUREUX.Je suis en train d’effectuer de menus correctifs de
      forme.Mon temps est un peu mobilisé.Je vous laisse donc
      travailler un peu par vous-même,et répondrai un peu plus tard
      de manière précise à vos interrogations.

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      • A-J Holbecq dit :

        Je ne vais surement pas me taper un (gros) ouvrage d’un économiste presque inconnu si ses adeptes ne sont pas capables d’abord de m’expliquer simplement pourquoi et comment  » un mécanisme doublerait (les coûts) POUR LES EMPRUNTS EXTERIEURS destinés à financer les déficits extérieurs  »

        J’ai lu un de vos articles sur Médiapart mais je n’ai toujours pas compris … expliquez moi donc ce « mécanisme  » étonnant avec des mots simples … 😉

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        • Guy Devillebichot. dit :

          @ d’Holbecq

          Allez-y:ne lisez que les grands connus:le plus souvent c’est
          creux et cela n’apporte rien.On peut simplement trouver des
          choses que tout le monde croit savoir,des choses « formatées »
          qui ne cessent d’induire en erreur.(nobélisés compris).

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  42. nox dit :

    si j’ai le temps, j’essaie de le traduire :

    http://ideas.repec.org/p/wpa/wuwpma/0004019.html

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    • A-J Holbecq dit :

      Un peu plus clair 😉
      Je maintiens que ce théorème souffre au moins d’exceptions . Par exemple sur la dette française ,ceci simplement parce que les intérêts des emprunts ne sont pas prélevés sur la richesse du pays mais payés par les nouveaux « entrants » aux « sortants » (en augmentant la dette publique qui n’est rien d’autre qu’une « garantie »de l’Etat: la dette ne nous « coûte » rien)

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ A-J Holbecq

        D’abord,la « source » Mediapart n’est pas,loin de là,la meilleure….
        Ensuite,c’est vrai que les Attali,Minc et autres « économistes »
        CONNUS ,ne connaissent pas les travaux de Bernard Schmitt.
        DSK,non plus qui,depuis sa thèse (sur le patrimoine des ménages) n’a guère eu le temps d’effectuer la moindre recherche….. et je pourrais présenter une liste vraiment très
        longue.Question:suis-je « compétent » pour être amené à penser
        qu’on est en présence du meilleur économiste de France (et
        d’ailleurs)?Agrégé à 26 ans (prof.en Sc.éco. à l’Université,après
        2 thèses de Doctorat,J’ai eu à connaître pratiquement tous les
        économistes français de l’époque,ayant été membre du comité directeur de l’Association Française de Sc.Economique,et aussi
        désigné comme Secrétaire Général de cette Association,
        qui végétait,et que j’ai fait revivre depuis Toulouse,en ouvrant
        son colloque annuel systématiquement sur les jeunes économistes,sans privilégier telle tendance une telle autre.
        Ainsi,jusqu’au début des années 80,ma connaissance du milieu
        universitaire,est assez globale.Des gens comme mon collègue
        Jean Paul Betbèze,très mobilisé par la banque,ont pris ma suite
        environ dix ans après moi au sec.de l’AFSE.J’y cotoyais pour
        ma part des gens comme Allais,Sauvy,Et avais le plaisir de
        travailler avec Pierre Maillet,et Jacques Lesourne.
        En 1977,(après 1968,pour un ouvrage précédent)je fus convié à rédiger un compte rendu des 2 ouvrages publiés de Bernard SChmitt,(l’or,le dollar et la monnaie supranationale,d’une part et la monnaie européenne d’autre part.)(Voir la Revue d’Economie Politique,1979).Vous pourrez constater que les gens qui s’intéressent à l’Euro,n’ont jamais,à
        coup sûr ne serait-ce que consulté ces ouvrages:Ils ne peuvent
        se lire en diagonale et DEMANDENT TRAVAIL ET REFLEXION
        LIBRE.A toutes fins utiles,je précise que l’ouvrage intitulé:la
        France souveraine de sa monnaie,1984,a été préfacé par le
        président de la commission des finances de l’assemblée Nationale.N’empêche,TOUT LE MONDE S’EN CONTRE FICHE.
        Du GROS livre paru la même année(1984)que je vous ai invité
        à regarder dans la partis consacrée à la réforme des structures
        bancaires ?.Même ça,vous NE VOULEZ PAS LE FAIRE.

        Bon alors quoi de nouveau:le dernier texte préparé par Bernard Schmitt en liaison avec mon collègue et ami Alvaro Cencini,Prof.à l’Université de LUGANO (Tessin,CH).Dès le 3-4
        il me l’a adressé:pour révision,avant tout des petites erreurs
        de forme.Le contenu:DECOUVERTE SPLENDIDE:le mécanisme
        du doublement ne joue pas seulement pour les intérêts des
        emprunts extérieurs,mais POUR LES EMPRUNTS EXTERIEURS
        DESTINES A FINANCER LES DEFICITS EXTERIEURS.A l’occasion une présentation scientifique (enfin!) des DETTES
        SOUVERAINES est effectuée.Les preuves analytiques et
        empiriques sont là.Le texte sortira dès que possible,et il sera
        traduit en anglais par Alvaro(qui a passé je crois 4 années à la
        London School of economics.)( là d’ailleurs où l’on continue de
        croire que la « macro-économie » à l’ancienne mais contemporaine a encore une valeur,ce qui est manifestement
        faux.) Alors,cher Monsieur,libre à vous de ne pas quitter la
        cohorte immense de celles et ceux qui sont « déclassés ».
        J’ai imaginé,en vous voyant interroger l’ancien Président VGE
        que vous aviez des lueurs bien orientées.J’espère ne pas me
        tromper,et penser que finalement vous allez voir la 30 aine de p.
        sur les structures bancaires(qui datent de 30 ans!).(amusant:
        je sais que ce livre,tout comme les autres de Bernard Schmitt
        a été CENSURE par diverses Universités.Encore bravo à la
        liberté de la recherche).Il est vraiment,voyez vous,des découvertes dont le plus important est de les ignorer.Jusqu’au
        jour où par exemple des citoyens grecs se seront emparés de
        la chose PARCE QUE TOUT SIMPLEMENT ILS AURONT
        COMPRIS LE MECANISME DU DOUBLEMENT QUI GENERE
        LEUR DETTE SOUVERAINE. Bon courage et cordialement.
        A savoir:un membre du FMI était présent aux obsèques à
        Dijon,venu spécialement de Washingtown.

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      • Guy Devillebichot. dit :

        Bien à vous,si vous trouvez cela « plus clair »(sans d’ailleurs aucune démonstration).Quant à vos « exceptions « ,comment pouvez-vous y accorder de l’importance sans connaître le détail de la démonstration?.La caractéristique essentielle de Bernard
        Schmitt:la rigueur logique conjuguée à l’honnêteté intellectuelle.A ce niveau là,c’est très,très rare,croyez-moi.Toute découverte,a fortiori surprenante,est tournée dans tous les sens
        avant d’être validée.Quant aux auteurs,a fortiori « connus »,ils se
        contentent de « surfer » sur les »évidences » ,imaginées comme telles,mais jamais vraiment démontrées.En ce qui concerne les
        « économètres » et les « matheux » davantage qu’économistes,il y
        a belle lurette qu’ils ont totalement perdu l’habitude de PENSER.
        Une PATHOLOGIE MECANIQUE ne saurait avoir d’exception.dans les domaines étudiés.
        Demandez aux grecs s’ils pensent que leur dette souveraine
        ‘(le sens précis de celle-ci est enfin fournie par B.Schmitt.)NE
        LEUR COUTE RIEN.Ne pas tout mélanger!
        cordialement.

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  43. Guy Devillebichot. dit :

    @ A.J.d’Holbecq et @ bebecadum

    En « revisitant » le texte de Bernard Schmitt écrit avant sa mort,je
    deviens capable de vous ouvrir au mécanisme du doublement de
    la valeur des emprunts extérieurs(c’est finalement plus facile à comprendre que le doublement des intérêts,objet du « théorème de
    l’intérêt »).Au cas donc où vous en manifesteriez la demande,je suis
    désormais en mesure de fournir une explication simple et en 5 lignes. Amicalement à vous.

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    • A-J Holbecq dit :

      Merci, allez-y…

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ A.J.d’Holbecq

      Je ne peux sortir de la confidentialité un texte très développé qui
      sera publié dès que possible,et sera également disponible en anglais.Je me contente donc d’une simple « ouverture » à la
      compréhension.(une « chose » inaperçue non seulement des
      « meilleurs » économistes connus,mais des « spécialistes » du FMI;
      ,de la BCE,des Banques centrales en général ainsi que des
      Universités…)(+ de l’OCDE,de l’OMC..du CNRS ,d’,ATTAC,des
      « économistes » atterrés,des « nobélisés » de la Bque de Suède,dont les membres se sont nourris d’économie aux USA,et
      j’en passe…..)

      Quand un pays est en déficit extérieur(importations dépassant
      les exportations,en biens ,financiers compris) il est amené à
      emprunter à l’étranger des devises(par ex.des Dollars.)Cela
      va nécessiter non seulement de rembourser ces devises,mais
      la créance sur le pays,formée par l’emprunt signalé plus haut
      signifie un droit de recevoir du pays des biens réels du même
      montant.Ces 2 aspects sont distincts(!!!),d’où le DOUBLEMENT
      oublié par tous……et…les dettes…SOUVERAINES…..
      Facile d’y remédier SANS LESER QUICONQUE.Comme quoi,on devrait s’intéresser à la PENSEE,travaillée pendant
      65 ans d’un double médaillé du CNRS,dont personne ne connaît
      le nom……..
      ,

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      • A-J Holbecq dit :

        Je ne comprends toujours pas . Lorsque l’emprunt de devises est remboursé la créance est effacée …
        La balance négative d’un pays est empruntée sur les marchés financiers (via la Banque Centrale), mais lorsque cette balance devient positive, cela corresponds à un excès de devises (à la BC)ce qui permet de solder la dette en devises .. , non ?

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        • Guy Devillebichot. dit :

          @ A.J.d’Holbecq

          L’emprunt de devises est remboursé par des résidants(Etat
          éventuellement compris).Leur dette est annulée.Mais macro-
          économiquement,l’ensemble de l’économie du pays reste
          débitrice car l’étranger a acquis un droit de propriété sur des
          biens réels du pays emprunteur..Il y a le débit macro qui s’ajoute
          au débit micro.Pour un même montant.L’un en devises,l’autre en
          biens réels(actifs financiers compris).La « pensée » commune est
          de croire que les deux choses n’en font qu’une(alors que cela n’a jamais été démontré,car considéré comme « évident ».

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        • A-J Holbecq dit :

          Bon, tant pis on va arrêter ici , je mourrai sans avoir compris la pensée géniale de Schmitt 😦

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  44. Guy Devillebichot. dit :

    @ A.J.Holbecq

    Tout dépend de l’age que vous avez,et de l’espérance de vie correspondante….Peut-être êtes-vous « bloqué » par la croyance,
    très en vogue,que la macro n’est pas autre chose que la micro
    agrégée.Cela n’a rien de génial de penser au contraire que les
    « fondements » de la macro sont macro.Le résultat,en l’espèce,est de se rendre compte que si la dette micro est pleinement remboursée (une fois bien entendu)il reste que l’économie toute
    entière du pays emprunteur devra produire DANS LE FUTUR de
    la période considérée,un excédent d’export.D’où le double remboursement,en biens réels d’une part,en devises d’autre part.
    Il est prouvé dans le texte à venir que ce « double » vient alimenter
    la « bulle financière ».(sans doute en avez-vous entendu parler).
    Quelle tristesse;je crois comprendre que vous souhaiteriez surtout
    ne jamais prendre connaissance du texte qui va sortir.Ce comportement « annoncé »,Monsieur,est indigne de vous.Et j’espère
    qu’il ne s’agit que d’une plaisanterie.Il était peu probable que mes quelques « pages » eussent suffi à modifier vos positions plus ou moins
    ancrées sur ces questions d’extrême actualité,sur lesquelles nous
    avons tous besoin d’un regard neuf,éclairé par la science de la
    chose la plus avancée.Vous voulez du micro et de la pensée
    économique convenue? Prenez donc connaissance du document
    publié par l’Ecole de Toulouse,,mes excellents collègues,travail collectif sous la direction de mon collègue Jean Tirole:Passer par
    Google et « les leçons de la crise ».Vous ne serez contrarié par aucun génie.Tout va très bien,tout est micro,même la monnaie et la macro,et…..sans doute,la »crise » est finie ou elle le sera moyennant
    quelques « incitations ».Pas de génie:soyez tranquille et dormez sur
    vos deux oreilles.Aux USA ,aucun « chercheur n’est préoccupé par
    le « bordel » lié à une devise (le dollar) qui SERT A TORT DE
    MONNAIE PRETENDUEMENT INTERNATIONAL..Bonne lecture
    et à plus tard……….
    ,

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  45. RST dit :

    @ A.J. Holbecq
    N’est-il pas possible d’envisager qu’en réalité, monsieur Guy Devillebichot se…fout de nous ?

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    • A-J Holbecq dit :

      @RST
      C’est effectivement une possibilité mais laissons à Monsieur Devillebichot la possibilité de nous expliquer dans quelques temps comment et pourquoi  » Le résultat, en l’espèce, est de se rendre compte que si la dette micro est pleinement remboursée (une fois bien entendu)il reste que l’économie toute entière du pays emprunteur devra produire DANS LE FUTUR de la période considérée,un excédent d’export. D’où le double remboursement,en biens réels d’une part,en devises d’autre part.
      Il est prouvé dans le texte à venir que ce « double » vient alimenter
      la « bulle financière ».. »

      Attendons donc cette explication primordiale qui m’évitera de mourir inculte 😉

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ A.J.Holbecq
        1. vous ne serez pas le seul qui évitera de mourir inculte….
        2.je ne fais qu’exprimer quelques DECOUVERTES du Professeur Bernard Schmitt.(comme le déplore Edmond Malinvaud,les économistes ont perdu depuis longtemps
        l’habitude de faire des découvertes.)Ils rabâchent ce qu’on
        raconte dans les Universités américaines.

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  46. Guy Devillebichot. dit :

    @ bebecadum,@d’Holbecq,@RST

    Mais oui, c’est bien sûr,un certain Galilée se foutait du monde.Je
    précise que ce n’est pas moi l’auteur des découvertes dont je fais
    état.A l’age que j’ai, j’ai d’autre chat à fouetter que de me foutre de quiconque.En réalité c’est vous RST,et d’Holbecq qui vous « foutez »
    de tout ce qui pourrait « dépasser » de votre « savoir économique »
    établi.A suivre une remarque à partir de l’observation de bebecadum .(29 mars,à 18h.54). A toutes fins utiles,je tiens à vous dire que le passage d’un texte de RST,surtout,et aussi d’Holbecq(ici même) me change
    vraiment du tout au tout par rapport à ce que je lis et travaille sur
    le texte de Schmitt(vous savez ,le texte « génial » qui va sortir d’ici
    peu,et que vous décidez déjà de ne même pas « regarder »(cachez
    ce sein que je ne saurais voir!).)Ce qui fait la différence entre des
    propos péremptoires,jamais prouvés,et,avec Bernard Schmitt,une
    démarche scientifique exemplaire.Si les sujets concernés n’étaient
    pas si graves pour tant de personnes dans le monde,je ne verrais
    aucun inconvénient à ce que vous me preniez pour un « rigolo »,
    un chahuteur de première,un crétin à enfermer…..Je rappelle,au cas où vous l’auriez oublié que nous sommes dans une « filière »
    « au-delà de Jorion. ».En quoi êtes vous contributeur.?Je veux dire
    dans ce cadre.Là encore presque rien,si ce n’est l’imposteur.
    Après Jorion l’imposteur,Devillebichot,celui qui se moque du monde.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ RST;d’Holbecq,AL,et tous celles et ceux que cela intéresse.

      Voilà 5 questions.Autour d’elles y-a-t-il un consensus?

      1-la situation actuelle,et depuis disons 1971,est celle d’un NON-
      SYSTEME DE PAIEMENTS INTERNATIONAUX.(d’un
      non-système monétaire international)
      2-Cela signifie que toute monnaie nationale opérant dans
      l’espace international est UNE FAUSSE MONNAIE.
      3-La monnaie « supra-nationale » n’a pas encore été inventée ni
      par le FMI,ni par la Banque Mondiale,ni par les Banques
      Centrales,(ni par la BCE,de M.Draghi)(la FED…ETC…)
      4-Quand prévaut un non-système de paiements international,
      est-il intelligent de plus ou moins laisser se développer comme
      on l’a fait notamment depuis la décennie 1980,un
      mouvement des capitaux d’importance croissante?
      5-Affirmer que la « liberté » des « marchés financiers »serait source
      d' »efficience » peut-il avoir,dans ces conditions,un sens
      quelconque?

      Question subsidiaire:poser ces 5 énoncés ou questions,est-ce
      moquer du monde?

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    • RST dit :

      Ah, mon « savoir économique » établi !!!
      Si vous saviez !!!

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ RST
        On ne demande qu’à savoir……(prof.,livres de base,
        spécialisation(s),thèmes de prédilection,…..etc.)
        et …sans évoquer les têtes de turc du type Jorion….

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  47. RST dit :

    Mes réponses :
    1) Non
    2) Non
    3) Heureusement car « monnaie » et « supra-nationale » sont 2 concepts antinomiques
    4) La libre circulation des capitaux doit être fortement restreinte
    5) Il a été établi depuis longtemps maintenant que les marchés financiers sont tous sauf efficients (cf Lordon, Orléan, Giraud, …)

    Question subsidiaire : Je ne penses pas

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ RST
      mes réponses sont différentes des vôtres:
      1-je réponds OUI:il n’existe pas de système monétaire intern.al
      2-je réponds OUI,toute monnaie nationale est une fausse
      monnaie dans l’espace international,et c’est bien ça le Pb.
      3-Je réponds :elle n’a pas encore été inventée,si ce n’est
      justement par le Prof.Bernard Schmitt(cf l’ouvrage de 1977,et
      celui de 1984,qui montrent que tout pays peut garder sa
      souveraineté monétaire,dès l’instant qu’une monnaie
      valide dans l’espace international a été correctement définie.
      A défaut,oui,les 2 « concepts » sont antinomiques.
      4-vous ne vous cassez pas trop pour la réponse:elle ne
      correspond d’ailleurs pas à la question.
      5-C’est tout de même dommage que ces « jeunes » n’aient
      jamais lu B.Schmitt:ils auraient gagné du temps.Vous avez
      inversé le calendrier…..L’Auteur « de génie »(ignoré ou
      méprisé?)est de très loin leur aîné.à tous points de vue,que
      vous le vouliez ou non.(en l’espèce on n’apprend pas au
      vieux singe à faire la grimace)Bernard est un véritable
      scientifique:il travaille dans le silence et avec humilité;rien
      à voir avec pas mal d’économistes spécialisés es médias
      Nous verrons bien dans la durée ce que « découvriront »
      Lordon.(que je lis intégralement),et Orléan(avec sa
      « violence »,à la Simmel(?).

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ bebecadum(29-03-2014,18h.54),d’Holbecq et alii.

        L’image de la chenille du bulldozer est très intéressante à pas mal d’égards.Je vais la reprendre d’une autre manière pour
        faire comprendre l’idée d’un DOUBLEMENT à la Schmitt.
        Considérons un téléphérique,une benne descend,l’autre monte.L’arrivée à la descente et celle à la montée sont
        simultanées.Mais portons le regard sur le moment précis où les
        2 bennes se croisent.(précisément le « milieu » de la longueur de chaque benne),l’une qui descend,l’autre qui monte.Convenons

        d’appeler ce « point »,cette situation très particulière:EQUILIBRE.
        Eh bien,regardons maintenant CE QUI SE PASSE quand les bennes dépassent ce point.Par exemple la benne qui descend,
        descend de 10 mètres(par rapport au « point de croisement »).
        Ce faisant,il est clair que l’autre benne(celle qui monte)va monter PAREILLEMENT de 10 mètres.On voit bien,sur cet
        exemple très simple,correspondant à une situation concrète que
        tout un chacun peut sans difficulté comprendre ,que l’on a ceci:
        DES QU’IL Y A D’UN COTE UN ECART DE X mètres,L’ECART
        ENTRE LES BENNES EST DE 2 fois X.Rien là de mystérieux.!!!
        Cette façon de voir peut être appliquée à l’exemple de la
        chenille de bulldozer de Mr bebecadum.Les milieux des chaînons de la chenille,en haut et en bas,se « croisent » SUCCESSIVEMENT(le nombre de « bennes » peut être élevé,et les « écarts » successifs sont plafonnés,mais la formule générale
        demeure:l’écart d’un côté donne lieu à un mécanisme de doublement ,et cela reste vrai quand cet écart est nul,car 2 fois
        zéro est égal à zéro.)La moindre des choses est maintenant que
        nous demandions à Mr bebecadum de continuer la réflexion.Et ce serait bien sympa que nos amis d’Holbecq et RST,voire AL
        acceptent l’idée d’enrichir la pensée(appliquée à la question
        exports,imports,monnaie domestique,devise étrangère,emprunt
        extérieur en raison d’un excédent net d’imports)

        Merci à tous et à chacun. Cordialement.

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        • bebecadum dit :

          Vous dites:
          DES QU’IL Y A D’UN COTE UN ECART DE X mètres,L’ECART
          ENTRE LES BENNES EST DE 2 fois X.Rien là de mystérieux.!!!

          C’est clair comme de l’eau de roche.

          Je me méfie toutefois des analogies( y compris et surtout des miennes), je l’ai déjà dit, une analogie n’est jamais parfaite. Il faudrait s’assurer que le comportement mathématique de la monnaie est strictement égal au comportement mécanique des cabines du téléphérique. Dit autrement, que la loi, la formule mathématique est la même. Je vais y réfléchir.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @RST
      J’ai regardé quelques écrits de Pierre Noël Giraud,successeur de Maurice Allais et de Stoléru à l’école des Mines.Je verrai son ouvrage réactualisé en 2009(déjà 5 ans…)Mais,jusque là rien de bien « créatif ».Naturellement,l’auteur ignore les travaux du Pr
      Bernard Schmitt.Ce qui est dit par Giraud du « système monétaire international »,et de la monnaie « supra-nationale » est
      très faible (il est impérieux qu’il travaille les livres de Schmitt de
      1977,compte tenu de sa façon de voir les DTS.) Mais a-t-il ne serait-ce que le temps de travailler:quand on voit la liste des
      « conseils d’administration » ou assimilés dont il est membre,et de
      la liste de ses articles dans la presse…)?Il faudrait une véritable
      « restructuration » de son emploi du temps AU SERVICE DE LA
      SCIENCE.Je crains que l’auteur n’y soit guère favorable,même
      après ses 65 ans révolus….Décidément,il se confirme que,sauf
      exception rarissime,les « matheux »,pas toujours bons logiciens,
      restent faibles en monnaie,et par suite en macro-économie.

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      • Guy Devillebichot. dit :

        @ bebecadum

        Vous avez parfaitement raison (comparaison n’est pas raison).
        L’image du téléphérique,pas plus que celle de la chenille bulldozer,demeure très insuffisante et risque même d’induire en erreur.J’ai eu tort d’inviter à la réflexion A PARTIR DE LA.J’aurais
        dû me contenter de cet exemple pratique dans lequel on visualise très clairement un phénomène de doublement,
        simplement pour montrer QUE CELA EXISTE.dans la pratique.

        Comme je vous l’ai dit,mon collègue et ami,le Pr.Bernard Schmitt est décédé(6 nov. 1929,Colmar-26 mars 2014,Beaune)
        Son dernier travail(mené avec Alvaro Cencini(Lugano,Tessin,CH),et dont je vérifie les détails de forme,sortira dès que possible(quant au millier de notes et papiers de Bernard,ils feront l’objet d’une sélection et celle-ci
        sera publiée d’ici quelques années:cela demande un très
        important travail)
        J’ai cependant déjà l’occasion de vous dire que le « dernier »
        texte ,dont la préparation est bientôt achevée,contient une
        DECOUVERTE extrêmement importante:LE MECANISME DE DOUBLEMENT NE CONCERNE PAS SEULEMENT LES INTERETS DES EMPRUNTS EXTERIEURS…..MAIS CONCERNE
        LES EMPRUNTS EXTERIEURS EUX-MEMES.Il en découle une
        pathologie encore plus massive que signalée antérieurement.
        A laquelle s’articule une explication toute novatrice du concept
        de DETTE SOUVERAINE.Celle-ci partout,dans les pays déficitaires est considérablement sur-évaluée.Un calcul précis est établi montrant ,pour la Grèce,le Portugal,l’Espagne et
        l’Italie,l’ampleur des ressources BUDGETAIRES dont les Etats
        concernés ont été privés DE MANIERE TOTALEMENT INDUE.
        Je reviendrai dès que possible sur votre chenille bulldozer
        à partir de laquelle pas mal de choses peuvent être éclairées,
        concernant le concept de CIRCUIT notamment. Cordialement.

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        • bebecadum dit :

          Vous parlez de CIRCUIT.
          Le terme est important. Dans tout ce qui est circuit, il y a les équations de Kirchhoff qui font merveille ( Σi =0 et Σe =0).
          J’avais essayé de les appliquer à l’économie (dans le cas des participations croisées), je n’y suis jamais arrivé.
          Qui sait si dans votre cas, le vieux Kirchhoff ne pourrait encore rendre service.
          J’admets que j’ai un faible pour le bon vieux Gustav (il est né en 1824).
          Cordialement

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  48. Guy Devillebichot. dit :

    @ bebecadum

    J’irai donc voir un peu ce découvreur fameux,concernant les noeuds et les mailles.Cela dit la vision de Bernard Schmitt,nourrie
    d’une connaissance encyclopédique des travaux des économistes
    antérieurs,est à la fois très concrète(le »modèle » qui l’intéresse est
    la réalité elle-même)et donne lieu à une analyse sous le contrôle
    d’une force LOGIQUE que l’on ne rencontre que de manière tout à
    fait exceptionnelle.Or,vous le savez,la logique pure va au-delà de
    la mathématique elle-même..Le problème est que la monnaie,et
    donc la théorie macro-économique,se situe au-delà de la
    compréhension des mathématiciens(par ex. l’analyse QUANTIQUE
    peut tolérer la présence du « tiers exclu »)En outre,le « circuit » au sens de Schmitt,…. se boucle INSTANTANNEMENT !!!On est loin des travaux des économistes ordinaires,mais peut-être en effet se
    rapproche-t-on de phénomènes d’ordre électrique.(?).
    A plus tard,et bien à vous.

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    • Guy Devillebichot. dit :

      @ A.J.d’Holbecq

      Les « circuitistes » sont relativement nombreux,mais chacun d’entre eux ou presque a son concept de circuit.Le concept
      de circuit élaboré par le Prof.Bernard Schmitt est à la fois le
      plus précis,le plus novateur,et il est le seul à s’appuyer sur une
      analyse de type « quantique »(cf.l’ouvrage de base de 1984)L’une des notions centrales chez Schmitt,est celle
      d’EMISSION,tout à la fois de production,et de monnaie.Et le
      « keynésianisme » de Schmitt,consiste à prendre l’unité salaire
      comme base de l’évaluation et du produit et de la forme monétaire .qu’elle revêt.Dès lors,dans ce circuit,les salaires
      sont les seuls revenus(le « revenu national » n’est autre que la
      somme des salaires qui « numérise »la production nationale),quant aux profits,aux rentes et aux intérêts,ce sont
      des revenus de transfert,compris dans les salaires.:ils se nourrissent de ceux-ci;ce qui signifie que les salaires « réels »
      sont évidemment inférieurs aux salaires nominaux,pris de manière globale.,et auxquels correspond la production globale.
      Nombre de pathologies viennent de ce qu’il y a DES EMISSIONS VIDES(au sens de Schmitt).Celles-ci génèrent et
      le chômage et l’inflation.Il convient d’y remédier:la seule façon
      d’y parvenir est d’empêcher les émissions vides.Cela passe
      par une restructuration de l’organisation bancaire.(cf.1984 )
      Dernier point,quelque peu difficile à comprendre:ce circuit est
      instantané,on ne le réalise que dans le cadre d’une démarche
      « quantique »(il n’y a pas de « vitesse » de circulation de la monnaie,car celle-ci NE CIRCULE PAS !!)(le concept de « masse
      monétaire » est des plus flous.)….etc…A partir de là,bien des
      découvertes,nouveaux éclairages de bien des problèmes etc
      Et tout celà …..restant ignoré non seulement des économistes
      en général,mais même de pratiquement tous les « circuitistes ».!!
      Cordialement.

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  49. bebecadum dit :

    Je vous l’avais dit que Gustav faisait des merveilles, apparemment il est même parvenu à mettre d’accord bebecadum,devillebichot, et holbech. Ce n’est pas une mince affaire.
    Plus sérieusement, ce que j’avais trouvé génial, c’est que vous POUVEZ construire vos circuits de façon ARBITRAIRE. En restant cohérent avec ce choix arbitraire, vous écrivez autant d’équations qu’il y a d’inconnues. Vous n’avez plus qu’a résoudre votre système. Les valeurs (grandeur) qui auront le signe + ont le même sens que votre sens arbitraire, les valeurs qui ont le signe – ont le sens inverse. Vous avez la valeur et le sens des flux, qu’est ce que le peuple ( et les économistes) demandent de plus?

    En un mot la règle des moeuds.
    En un point quelconque d’un circuit , il y a autant de voitures qui arrivent que de voitures qui partent et la somme est toujours nulle.

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    • @bebecadum

      Mon PC était assez gravement en panne.Il est maintenant réparé.J’ai, du coup,pris bien du retard sur cette « filière » « au delà de Jorion ».J’en suis désolé.A bientôt.

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      • @ bebecadum

        Jetant un coup d’oeil sur le site de mon collègue et ami François
        Morin,je reste PANTOIS.Si j’en crois ce qu’il précise,les « pouvoirs
        publics » dresseraient des tableaux avec des procédures de
        calcul ainsi profilés:Soit un taux de croissance en volume de 3%,
        un taux d’inflation de 2%,et une « dette stabilisée » à 60%;alors
        tout va bien car 3%=(3%+2%)fois 60%.
        Ce bricolage de taux et de contraintes,avec des calculs d’une
        telle naïveté me laisse totalement sidéré.Tel serait ainsi le
        niveau de connaissance des « économistes » :ceux que l’on écoute dans les « hautes sphères »?Ce n’est là que du niveau
        tout à fait PRIMAIRE.Du petit calcul sur une ardoise,entre le CM1
        et le CM2. Pas avec ça qu’on peut créer la CONFIANCE!!!!!.
        Je reviens vers vous dès que possible.Cordialement.

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        • @ bebecadum

          Donc revenons à Kirchhoff (Gustav) et ses équations concernant si j’ai bien compris les lois des noeuds d’une part
          et les lois des mailles,d’autre part.En fait,je vous soupçonne,
          cher bebecadum d’évoquer les mailles:c’est à dire la pratique
          courante dans les « productions » scientifiques qui consiste en
          je te cite,tu me cites,et nous nous citons,c’est toujours ça de
          pris;quant aux noeuds cela renvoie à ce qui tourne en rond,ce
          qui fait largement « sacs de noeuds »,sans oublier les têtes de
          mules,et en fait souvent les paresseux…Voila assez bien décrites les « contributions » des
          brillants économistes de l’époque contemporaine,au sens des
          plus « connus » et « médiatisés »..
          Mon petit texte du 11 mai 2014 est,lui aussi,un peu méchant.
          Quand on a en tête simplement la DECOUVERTE de Bernard
          Schmitt relatif à la PATHOLOGIE du doublement,non seulement
          des intérêts des emprunts extérieurs,mais des emprunts eux-mêmes,on ne peut que prendre de la distance à l’endroit de
          « modèles » macro-économiques » complètement obsolètes.qui
          génèrent des relations bien enfantines…
          Enfin,on va pouvoir crier EUREKA.Vive (feu)le professeur
          Bernard Schmitt. Cordialement à vous.

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  50. bebecadum dit :

    Cher monsieur Devillebichot.
    Relisez mon billez du 14 avril vous verrez que le brave Gustav était bien loin de ce que vous dites.
    Kirchhoff était physicien, et en physique, contrairement aux « sciences » humaines, l’étude ne change en rien les lois de la matière étudiée. Dit autrement, après les découvertes de Nicolas Copernic, le système solaire a continué à tourner comme il le faisait depuis des millions d’années.
    Ce qui n’est pas le cas dans les « sciences  » humaines. Bien souvent ,si pas toujours, quand une nouvelle théorie apparait, c’est bien dans le but de changer le cours des choses.
    En bien? En mal? L’avenir nous le diras. Mais nous ne serons plus là pour juger.

    Bien cordialement.

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    • @ bebecadum

      Veuillez m’excuser.J’avais cru que vous cachiez une plaisanterie avec Kirchhoff,et ses noeuds.Je suis tombé en fait dans le piège que je m’étais tendu…Cela dit,il est clair que les « noeuds » n’étaient pas les mêmes,et que j’avais alors quelque peu mauvais esprit.A coup sûr,vous avez parfaitement raison.:
      l’économie n’est pas la physique,et les « sciences » qui s’y rapportent,ne peuvent être traitées de manière analogue.
      Si l’on tient à un rapprochement entre disciplines différentes,je
      crois qu’on peut penser au fait que l’analyse économique a
      quelque chose qui ressemble à la démarche médicale.Nous
      avons,à la fois individuellement et collectivement,une influence
      sur nos santés,et d’autre part le meilleur des médecins est celui
      qui saura non seulement poser le bon diagnostic,mais trouver
      (ou inventer) le meilleur remède.
      Certains,contrairement à cette façon de voir, estiment que les
      économistes doivent se cantonner à une tâche purement
      descriptive et d' »explication » de « ce qui est ».

      Il est clair que les analyses du Professeur Bernard Schmitt
      combinent perception de la « réalité »,connaissance de tous les
      courants théoriques antérieurs(approfondie et non vite faite),
      appui sur LA LOGIQUE la plus rigoureuse au delà de la
      mathématique,détection des pathologies,et peaufinage des
      remèdes ad hoc. Bien amicalement à vous.

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      • @ bebecadum,d’Holbecq,AL et Alii,dont RST…

        A mon avis les « convictions » sont en train de s’ébranler un peu.
        On s’aperçoit que la « pensée » keynésienne en faveur du principe « les crédits font les dépôts » a évolué,et n’est évoquée
        qu’en 1930.Après, Keynes abandonne cette idée.Ce que souligne notamment Paul Jorion,à juste titre.D’une certaine façon,c’est bien ce genre d’opinion qui gouverne l’idée du 100%
        monnaie (SMART): »rien ne se perd rien ne se créé ».Aux dépôts à créer les crédits,un point c’est tout.Une entreprise privée
        (banque comprise )n’a pas à détenir le moindre pouvoir de « créer de la monnaie »,exception faite de la Banque Centrale.
        Regardons les propositions de réforme bancaire du Professeur
        Bernard Schmitt,en 1984,avec cet esprit.Et n’oublions pas ses
        DECOUVERTES plus récentes:l’existence actuelle du
        DOUBLEMENT non seulement des intérêts des emprunts
        extérieurs,mais DES EMPRUNTS EXTERIEURS EUX-MEMES.
        Ce qui signifie une PATHOLOGIE CONSIDERABLE à l’oeuvre
        se répercutant sur les « DETTES dites SOUVERAINES » sans
        avoir été ni définies exactement (correctement),ni a fortiori
        calculées. A suivre donc le texte posthume de Bernard Schmitt
        qui va prochainement être publié,et qui constitue une avancée
        scientifique et technique inespérée et fondamentalement
        bienfaisante pour tous les pays notamment endettés et en
        chômage.
        Sans nuire le moins du monde aux pays excédentaires.
        Allez la pensée économique française et européenne!!!!
        Cordialement à tous.

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        • @ bebecadum

          Jetant un oeil sur le livre de Louis de Broglie(la physique
          nouvelle et les quanta,Edition Flammarion,de 1937),je constate
          que l’auteur y fait référence à Kirchhoff.,dans le cadre d’un §
          consacré à « la théorie du rayonnement noir et le quantum de Planck »(p. 109 ).
          J’espère que cela vous fera plaisir. Amicalement.

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        • A TOUS
          Le Professeur Alvaro Cencini vient de m’informer que le texte
          posthume de Bernard Schmitt sort maintenant,dans sa version
          en anglais(réalisée par Alvaro lui-même à partir de la version
          d’origine en français) via SSRN.(101 pages).Le titre de ce texte
          d’une brulante actualité et d’une importance capitale est le suivant:

          « LA FORMATION DE LA DETTE SOUVERAINE.DIAGNOSTIC ET
          REMEDE ».

          Il est impératif que les responsables de la « Troïka » ,mais aussi tous
          les chercheurs en économie en prennent soigneusement
          connaissance.Quant aux responsables des ministères de
          l’économie et des finances,et des diverses Banques Centrales,
          ils doivent SANS TARDER se mettre à l’ouvrage.Les erreurs de
          diagnostics n’ont qu’assez duré.

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  51. L’accès au texte posthume de brûlante actualité est aisée par Google en tapant

    http://www.quantum-economics

    Le texte en français sera publié ultérieurement.

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    • bebecadum dit :

      Bonjour, bonjour.
      J’ai jette un coup d’oeil sur wikipedia. L’article n’existe qu’en anglais, apparemment c’est complexe.
      Au point de vue intérêt que cela suscite la page a été créée en 2007,depuis 2010 il-y-a 500 visite mensuelles, c’est pas mal pour quelqu’un non médiatisé.
      A titre de comparaison.
      Adam Smith fait 100K/mois
      Jorion P 0,3K/mois
      Zidane Z 70K/mois (mais lui joue dans une autre équipe)

      Cordialement.

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      • Cher bebecadum,

        J’insiste. Bernard Schmitt est décédé le 26 mars 2014.Le texte
        dont je parle maintenant est POSTHUME.En relation avec mon
        Collègue suisse de Lugano(Tessin,),j’ai revu la version originale
        en langue française.Dès que possible cette version en français
        sera éditée. Alvaro Cencini en a donné une version en anglais;
        c’est celle-ci qui est accessible,via Google en tapant:

        http://www.quantum-macroeconomics

        Ce n’est qu’une suite(et quelle suite! Une sorte de testament scientifique),une suite de brûlante actualité! Rien de moins
        qu’une révolution du DIAGNOSTIC ,et de la manière de remédier
        à l’une des sources essentielles de la crise européenne voire
        mondiale.(sans attendre un nouveau « Bretton Woods » pour… la
        saint Glin-Glin).Les membres de la « Troïka » ont tout faux!
        Vous verrez,ce n’est pas si complexe que ça!
        Très cordial souvenir à vous.
        Guy Devillebichot
        Professeur à l’ Université de Toulouse 1 – Capitole.(er).

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  52. A ce jour,à ma connaissance,on ne dispose d’AUCUN DEMENTI de
    l’analyse et de la réforme proposées par le regretté Professeur
    Bernard Schmitt,avec ce texte non seulement IMPORTANT mais de
    BRULANTE ACTUALITE.Si la « Troïka » a commis (et continue de
    commettre une ERREUR HISTORIQUE),la question est posée:
    quand viendra le premier démenti qui infirmerait la thèse de l’erreur
    historique?Le temps passe,et rien ne semble « bouger ».Doit-on
    penser que les « membres » de la « Troïka » sachant tout,n’ont jamais
    rien à apprendre?Sont-ils entourés de « sherpas » qui,avant tout ne
    veulent pas les contrarier le moins du monde,ou tout bonnement
    sont eux-mêmes dans l’ignorance.?La « science » se moque des « faux nez »:à quoi bon persévérer dans la sottise si sottise il y a ?

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur
      J’ai peut être quelque chose qui pourrait apporter de l’eau à votre moulin, il se fait que j’ai une autre marotte, les machines à vapeur d’avant 1850.
      A cette époque ces machines ont été employées à tout et n’importe quoi, pour la bonne raison que c’était la seule force motrice ( excepté les chevaux, les bras, les moulins à eau à avent)
      Dans les charbonnages ces machines ont eu une étrange applications, les échelles mobiles.
      De quoi s’agissait-il?
      C’était deux tiges verticales, espacées de 50 à 60 cm sur lesquelles, à intervals réguliers, étaient fixés des paliers.
      Les deux tiges étaient animées d’un mouvement alternatif, dont l’amplitude était égale (strictement égale) à la distance entre les paliers. Les 2 mouvement étaient ( et devaient être) en opposition de phase, quand une tige descendait l’autre montait.
      On s’en est servi pour remonter ( ou descendre) le personnel dans les charbonnages.
      L’ouvrier prenait place sur le palier1 en bas de la tige montante, cette tige le montait, disons 3m, à ce moment là elle était au maximum haut et l’ouvrier PASSAIT sur le palier 2, en vis à vis, ce palier qui lui à ce moment là, était au minimum bas.
      Cette tige le remontait de 3m et quand elle était à son maximum haut l’ouvrier RE-PASSAIT sur le palier 3 en vis à vis. Et ainsi de suite, en passant d’une tige à l’autre les ouvriers remontaient le puits de cette façon. Evidemment le danger était grand et le système fut abandonné.
      Pourquoi je vous signale la chose?
      Parce que à chaque battement l’ouvrier remontait de 6mètre alors que l’amplitude de l’oscillation était de 3m.
      J’y vois donc un équivalent mécanique aux théories de B.Schmitt.
      Mais encore et toujours méfions nous des similitudes.

      En Belgique ces « machins » portaient le nom de « Warocquères », ils ont contribué à la fortune de la famille Warocqué de Morlanwelz.

      Bien à vous.

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      • à bébécadum
        Merci à vous cher Monsieur.La découverte de Bernard Schmitt
        ne lui a rien rapporté.(voilà une différence avec le truc,dangereux,de Warocqué le belge.)Son idée scientifique de
        base:le principe de REACTION,correspondant à toute ACTION.Le seul fait pour une Nation d’emprunter « en plus »,
        entraîne que les recettes en devises des exports valent moins
        d’autant.D’où le « double écart »,par rapport au « plus » emprunté.
        Et le DANGER pour le fonctionnement de ce « mécanisme »
        macro-monétaire est si considérable qu’il convient absolument
        d’en empêcher les effets profondément délétères.
        L’objet du texte posthume est ainsi double.Rappeler le
        mécanisme du doublement.Et trouver la parade:une parade
        à la fois décisive et imaginative. Cordialement à vous.

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        • RST dit :

          @ Guy Devillebichot
          J’ai lu l’introduction à la théorie dont vous vous faites l’ardent défenseur et je n’ai rien trouvé susceptible de me donner la moindre envie de lire 100 pages sur le sujet. Il me semble que toute théorie digne de ce nom doit pouvoir être appréhendée dans un premier temps à travers un texte d’une ou deux pages.
          Je suis de plus très mal à l’aise avec la présentation qui fait plus penser à une mauvaise publicité destinée à attirer le chaland qu’à un abstract scientifique. On annonce par exemples 2 réformes sans en donner le moindre début de commencement d’explication. Par ailleurs, on prétend que «L’inflation, le chômage, les fluctuations des taux de change, les crises de la dette, et ainsi de suite, ont jusqu’à présent été principalement attribués à un comportement irrationnel ou chocs exogènes dus à la spéculation ou à des choix politiques erronés. ». Nous n’avons visiblement pas les mêmes lectures car j’ai personnellement lu de nombreuses analyses faisant expliquant nos problèmes économiques à travers les graves déficiences de notre système bancaire et aux diverses structures financières en place qui fixent le cadre dans lequel le capitalisme s’épanouit.
          Bref, si vous voulez avoir une chance de faire connaitre votre théorie, un gros effort de pédagogie s’impose.

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        • bebecadum dit :

          M Devillebichot
          Beh…. à mon avis la parade existe.
          C’est de ne pas emprunter. Tout simplement.
          Mais ne pas emprunter exigera si pas du sang, certainement de la sueur et probablement aussi des larmes. Et là nous ne sommes pas prêts, nous ne sommes pas disposées à le faire.
          Les banquiers en premiers lieux.
          Que feraient-ils de leurs milliards si personne ne les leur emprunte. De quoi tireraient-ils leurs revenu?
          Limer la tôle dans les ateliers n’as jamais été leur tasse de thé, le bruit des machines est incompatible avec l’ambiance feutrée du salons de thé au club de golf.
          En ce qui concerne le fond du problème, je crois qu’il y à une erreur de pédagogie ( ou de compréhension de notre part).
          Le terme doublement (de la dette) me semble inapproprié.
          En effet l’emprunt va « dévaluer » votre propre monnaie. De combien nul ne le sait. Mais la tendance sera celle là.
          Votre monnaie va subir une dévaluation par la force des choses mais dont l’ampleur est indéterminée.
          En résumé votre emprunt va avoir un coût certain ( celui spécifié sur le contrat) et un cout induit (celui résultant de la dépréciation de votre monnaie).
          Mais établir une relation mathématique entre le deux est à mon avis erroné.

          Bien à vous.

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  53. à RST
    Vous avez raison.Mes collègues,adeptes des analyses de Bernard
    Schmitt ne (sommes)pas très bons en,disons, »marketing des idées ».
    Et Bernard Schmitt,si méticuleux et rigoureux,ne pouvait l’être par
    écrit. Cela dit,je vous ai reconnu(« derrière mon loup,on ne sait qui
    je suis,devinez qui je suis…. »  » si vous saviez »(sic))Vous êtes celui
    ou celle qui ne vouliez sûrement pas ouvrir le gros bouquin de 1984.de Bernard Schmitt(pas loin de 600 pages).Maintenant 100 p.
    c’est encore trop,et le mieux pour vous serait finalement 2 PAGES.
    Le  » pied  » serait même une formule de type e = m c (c au carré).
    Pour ne rien vous cacher,nous disposons de quelques schémas
    qui « résument » presque tout(l’aspect analyse).Mais pour les saisir
    il faut déjà avoir compris l’analyse.S’agissant de la « réforme »(celle
    qui empêche le mécanisme du doublement de produire ses effets),
    il est naturel qu’elle donne lieu à une réflexion ad hoc selon que
    la monnaie empruntée au dehors est ou non la même que celle qui
    caractérise l’espace national considéré.
    Vraiment dommage que vous restiez encore « sur le quai ».C’est
    une catastrophe que ce mécanisme du doublement des emprunts
    extérieurs et de leurs intérêts!Le premier texte(de novembre 2006)
    ciblait la gravité de la chose à l’encontre des pays pauvres.Ce texte
    est sorti sur la Toile début mai 2011.Mr Michel Camdessus l’a eu
    en mains,et François Bourguignon en a été informé. Bernard
    Schmitt est allé au FMI pour,durant une dizaine de jours, présenter
    ses découvertes.Rien n’est plus dur à admettre qu’un changement
    de paradigme.Le texte posthume comme vous le savez(ou pouvez
    le savoir) s’adresse à Mme Christine Lagarde,Directrice du FMI.
    Mon éminent collègue de Toulouse(Toulouse 1-Capitole),en temps utile a été informé,et s’est déclaré « incompétent ».Quand on a
    travaillé essentiellement aux USA,ce domaine pour des raisons
    très compréhensibles n’est absolument pas dans le champ des
    préoccupations de recherche,même s’il y est tout de même enfin reconnu qu’il n’existe pas de système monétaire international.Or
    il est clair que de là découlent nombre de problèmes tous plus
    aigus les uns que les autres,et AVANT TOUTES CHOSES une
    atteinte à ce qu’on pourrait appeler UN ORDRE JUSTE.L’analyse
    et la thérapeutique de Bernard Schmitt ont pour objet de montrer
    très précisément l’on peut instaurer(dans ce domaine) un ordre
    juste.Comme vous pourrez le comprendre ce n’est pas là un
    petit sujet sans intérêt qui ne mérite aucun effort! Bernard Schmitt
    y a consacré SA VIE.

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    • à RST
      Un complément d’information(connu de toutes celles et tous ceux qui ont pris connaissance du « théorème de l’intérêt »
      disponible sur la Toile à partir de début mai 2011):toute personne ou toute équipe de recherche qui aurait prouvé la
      fausseté de ce théorème aurait reçu 1 million de Dollars.Dans
      ces conditions ne peut-on pas dire que l’absence de démenti
      est tout spécialement intéressante à observer?…..C’est bien
      souligner le fait que Bernard Schmitt était SUR de son théorème.
      Il « tenait » et il « tient » non seulement ANALYTIQUEMENT mais
      EMPIRIQUEMENT(au sens où l’analyse théorique est totalement
      et remarquablement confirmée par les statistiques OFFICIELLES du FMI et de la Banque Mondiale(dont les « chercheurs se
      comptent par dizaines de milliers….))..

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  54. Il faut préciser que le mécanisme du DOUBLEMENT des emprunts et de leurs intérêts NE CONCERNE QUE LES EMPRUNTS
    EXTERIEURS.Donc,cher Bébécadum,il suffit,en suivant votre idée,
    de NE PAS EMPRUNTER A L’EXTERIEUR pour être sûr de ne pas
    voir apparaître ce mécanisme macro-monétaire.Une autre
    possibilité:que les emprunts à l’extérieur soient exactement égaux
    aux emprunts que fait l’extérieur vis à vis du pays considéré.Cela
    dit,pourquoi ne jamais emprunter?(individu,entreprise,ou Nation).
    Dans de nombreux cas l’emprunt peut être une formule très utile
    pour l’emprunteur.Simplement,si l’emprunt est obtenu à l’extérieur,
    au niveau d’une économie nationale(agents tous confondus),il ne
    convient pas d’ignorer le redoutable mécanisme découvert par
    Bernard Schmitt,TANT QUE LA DECISION N’A PAS ETE PRISE
    D’EN SUPPRIMER LES EFFETS TRES NEFASTES,en mettant en
    oeuvre la réforme imaginée par B.Schmitt pour résoudre la
    difficulté.Le texte posthume du Professeur Bernard Schmitt fournit
    à la fois le diagnostic(qui n’avait jamais été présenté avant lui),et
    LA SOLUTION,que les économistes avant lui n’avaient pas A
    FORTIORI pu imaginer.Les deux aspects MACRO-ECONOMIQUES.
    Je rappelle que l’analyse schmittienne permet de remettre de
    l’ordre dans les modes de calcul des « dettes souveraines ».Elle
    devrait être mise sur le devant de la scène avant de faire « du
    n’importe quoi »en Europe,à l’endroit de la « question grecque ».
    Madame A.Merkel,d’une certaine manière l’une des rares
    « responsables politiques » à avoir FAIT DE LA RECHERCHE,et donc,
    être « au niveau recherche »(contrairement par exemple à celles et ceux qui,après l’ENA,croient tout savoir et ne doutent de rien,)
    pourrait être de ceux qui vont comprendre enfin le problème,et ce
    d’autant plus qu’elle n’a pas de formation spéciale en analyse économique.Il faudrait accompagner sa « conversion ».Ce serait une
    nouveauté très salutaire à l’avenir de l’Union Européenne.

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    • Le silence des Académies et des milieux bancaires et financiers,
      ainsi que celui de la Troïka et des médias est absolument sidérant.Ils ignorent,ou font semblant d’ignorer, le testament
      scientifique du Professeur Bernard Schmitt.

      Il est disponible sur la Toile en anglais:

      http://www.quantum-macroeconomics.info

      On y trouve tout ce qui est nécessaire et utile pour faire face
      à la « crise » grecque,et à la suppression progressive d’un
      système de « paiements » internationaux totalement farfelu et
      profondément inique.

      Dans la mesure où le texte s’adresse à Mme Christine
      Lagarde,quelqu’un ne peut-il donc pas le lui signaler?
      (le nombre de « chercheurs » au FMI,à la BCE,et à la Commission de Bruxelles sont-ils si surchargés qu’ils ne pourraient rien
      apprendre de NOUVEAU et d’UTILE,pour COMPRENDRE
      et AGIR?).Il revient aux « responsables » de donner une IMPULSION.

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  55. Il me semble utile et nécessaire de faire la remarque suivante au
    moment où devraient s’engager des discussions un peu plus
    approfondies qu’auparavant.(à partir de ce qu’il est convenu d’appeler la crise grecque.)
    Une chose est sûre:le successeur de Barroso(Jean Claude J.,qui
    fut premier ministre du Luxembourg) n’AVAIT QUE 4 ANS quand
    est « née » la CEE(la Communauté économique Européenne des 6,
    suite à la signature du Traité de Rome du 25 mars 1957..)Et il n’avait que 17 ans en 1971 date à partir de laquelle une
    INCONSISTANCE prenait forme dans le domaine disons des règles minimales à faire prévaloir au niveau international.
    .Son esprit avant même ses études supérieures
    ne disposait que d’un recul fort limité.sur les questions d’ordre
    économiques.Il aurait pu corriger ce genre d’insuffisance ne serait-
    ce qu’en prenant connaissance des numéros spéciaux et de « la
    revue économique » et de la « revue d’économie politique »,de l’époque du début de l’application du traité de Rome…avec une
    assez large panoplie d’analyses et de points de vue fort intéressants.Parmi eux des textes me semble-t-il sur le danger
    majeur DES DISTORSIONS FISCALES.Un premier ministre du
    Luxembourg aurait dû s’inspirer de ces mises en garde! Il n’en a
    rien été.On y a bafoué les règles les plus « normales » d’une
    « construction communautaire » en gestation.
    Après cette forme de trahison,….la nomination à la tête de la
    Commission!!!..Pour moi,qui avait 20 ans le 1er janvier 1958,
    précisément,et ai suivi avec une certaine ferveur cette « construction » communautaire,ce genre de choses EST UNE
    VERITABLE HONTE.Ce monsieur a-t-il conscience des DEGATS
    qu’il a provoqués,et de ceux qu’il s’apprête à générer encore?

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    • bebecadum dit :

      Cher monsieur

      Nous devons être bien conscients que ces messieurs ne sont pas payés pour résoudre les crises. Ils sont placés pour les prolonger aussi longtemps que possible, et au besoin les créer. La crise Grecque coute des milliard au grecs ( les hommes habitant la Grèce) et rapporte des milliards aux banquiers, qui eux comme toujours sont apatrides. Les banquiers ont pour devise « ou règne le profit, là est ma patrie ».
      La dette, qu’elle soit grecque ou d’ailleurs, est à la finance ce que l’obsolescence programmée est à l’industrie, une source de revenus intarissable.
      On comprends qu’ils y tiennent.

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      • Comme vous je trouve tout à fait stupide voire odieuse ce qu’il
        est convenu d’appeler l’obsolescence programmée.On ne peut
        s’y livrer et tout à la fois prétendre que l’on cherche à être
        « compétitif ».L’exigence d’austérité pour être en mesure de
        rembourser ce que l’on doit peut se comprendre à l’encontre
        d’un individu dont le revenu,disons,est assuré.Mais quid au
        niveau d’une économie nationale?Le remboursement sera-t-il
        facilité si l’austérité signifie en pratique baisse du PIB et hausse
        du chômage?C’est certain que NON.
        Et c’est d’autant plus certain si le Professeur Schmitt a raison,
        et si donc les emprunts extérieurs tout comme les intérêts
        correspondants connaissent le mécanisme du DOUBLEMENT!
        Il est temps que les « responsables » de tous poils fassent
        quelques progrès et dans leurs têtes et dans leurs pratiques.
        A défaut les « choses » pour eux finiront très mal je pense.

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