154 – Patrimoine des administrations publiques

(travail de synthèse d’A-J Holbecq que nous remercions)

Lien court http://wp.me/pzMIs-jv

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Année 2009

PIB  1 907,1

Administrations de Sécurité sociale : 203,8 Md€ et 10,7% du PIB

Administrations  locales : 984,4 Md€ et 51,6%

État : -797,1 Md€ et -41,8%

ODAC : 25,5 Md€ et 1,3%

Cumul toutes APU : 416,6 Md€ et 21,8%

Le premier graphique corresponds au patrimoine net des APU (y compris les actifs non financiers), celui ci dessus correspond au patrimoine FINANCIER net (on ne tient compte que des actifs financier et des passifs … qui sont toujours financiers, évidemment)

Le tableau ci dessous indique les éléments de tous les actifs et passifs de l’ensemble des Administrations publiques pour 2009 (il ne faut pas confondre avec le patrimoine de la France)

http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2000/tableaux/xls/t_4510.xls (sur lequel vous trouvez toutes les années depuis 1978… attention c’est en « euros courants »)

Éléments du patrimoine de la Sécurité sociale

http://www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2000/tableaux/xls/t_4514.xls (sur lequel vous trouvez toutes les années depuis 1978… attention c’est en « euros courants »)

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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4 commentaires pour 154 – Patrimoine des administrations publiques

  1. yoananda dit :

    Je ne suis pas sur de comprendre la portée de ces chiffres. Pouvez vous commenter svp ?

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  2. A-J Holbecq dit :

    On peut déjà être intéressé par l’évolution des différents patrimoines de l’ensemble des APu (dont l’Etat)

    Moi, ce qui m’a le plus étonné c’est le patrimoine de la SS (204 milliards d’euros) alors que le gouvernement, sous prétexte de « déficit » réduit les prestations (je sais bien que normalement il ne faut pas comparer un stock et un flux ..)

    Mais bon, peu de temps ces jours ci, j’y reviendrai peut être

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  3. Jean-Yves dit :

    Commentaire d’Hadrien – qui fournit une explication intéressante – sur le blog de Laurent Pinsolle
    http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2010/02/04/jacques-sapir-economiste-alternatif.html

    Entre 1986 et 1988, Chirac avait cédé au privé pour 10 milliards d’actifs:
    INDOSUEZ, PARIBAS, La SOCIETE GENERALE, SAINT-GOBAIN, la CGE et MATRA.

    L’arrivée d’Edouard Balladur à Matignon en 1993 fera de nouvelles privatisations, qui ne s’arrêteront plus, sous la droite comme sous la gauche:
    BNP, UAP, ALCATEL, ALSTOM, RHÔNE-POULENC, ELF, La SEITA.

    En 1995, le gouvernement Juppé cèdera à son tour 9,4 milliards d’actifs
    dont:
    USINOR-SACILOR, RENAULT, La CG Maritime, PECHINEY, BULL.

    Avec la législature Jospin et le ministère des finances Strauss-Kahn, le dépouillement de l’Etat s’accentue, avec prés de 31 milliards d’Euros de cession d’actifs:
    Le Crédit Lyonnais, Le GAN, Le CIC, L’UIC, CNP Assurance, La Société Marseillaise de Crédit, DASSAULT, l’AEROSPATIALE, THOMSON-CSF, THOMSON Multimedia, EADS, ASF, TDF, La SFP, Les Autoroutes du Sud de la France, FRANCE TELECOM et AIR FRANCE.

    Aujourd’hui, parmi ces entreprises cédées, les seuls profits annuels engrangés par celles du secteur financier avoisinent 30 milliards, dont l’Etat s’est volontairement amputé!
    Et la totalité des privatisations a dépouillé l’Etat d’un rapport annuel bien supérieur à notre dette publique, de sorte qu’elle serait aujourd’hui considérablement réduite, sans les privatisations!
    Les thuriféraires du privé, comme DSK, prétendaient alors qu’il fallait amenuiser le secteur public pour réduire la dette (alors qu’elle se réduisait toute seule aprés 95, période de reprise). Mais sans doute le « meilleur économiste de France », comme M. Barre autrefois, avait-il raison?
    Or, on a privatisé les profits des entreprises bénéficiaires, ce qui a déplacé ces profits de l’intérêt général vers les intérêts privés de l’actionnariat. On aurait aujourd’hui plus d’emploi et renfloué la dette. On a maintenant et le chômage et la dette en augmentation! De qui se moque-t-on?

    Car, dans ce capitalisme actionnarial, qui a ainsi supplanté le capitalisme d’Etat à la française, les groupements d’actionnaires minoritaires contrôlant la Corporate Governance ont les yeux rivés sur un indicateur, la rentabilité financière, dont la maximisation s’avére incompatible avec le plein emploi et l’égalité de revenus.
    Du côté de la demande, les débouchés sont alimentés par une redistribution des gains de productivité sous forme de dividendes qui dépendent en premier lieu des classes riches et des ménages détenteurs de titres.
    La montée de l’épargne atteint des niveaux record, mais ne s’accompagne pas d’un boom des investissements. En l’absence d’investissement, le niveau d’une rentabilité financière de 15% n’a pu être atteint qu’au prix d’une forte compression de la part des salaires dans la valeur ajoutée. En chute de 10 points de 1983 à 1990, la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’ensemble de l’économie s’est stabilisée autour de 60% à un taux plus faible comparé au taux américain.
    Laurent Cordonnier, dans un article “Le profit sans l’accumulation…” démontrait alors que la France était devenue le théatre d’une réalisation du profit sans accumulation, où la recession n’est évitée que tant que les capitalistes consomment leurs dividendes…

    Ainsi, au prétendu théorème de Schmidt “Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois d’aprés-demain”vantant en 1983 la vertu des politiques d’offre, il est possible aprés l’expérience vécue du “tournant de la rigueur” d’opposer le paradoxe de Schmidt: “Les profits d’avant-hier firent l’épargne d’hier et le chômage d’aujourd’hui”.

    A preuve:
    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2963

    Écrit par : Hadrien | 28.01.2011

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  4. Ping : La dette de la France supérieure à ses actifs dès 2012 ? | Furst Finance

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