142 – De l’intérêt des dévaluations

Du blog de Laurent Pinsolle 07 décembre 2010

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C’est une des dernières lignes de défense des partisans de la monnaie unique européenne, peut être pas la dernière mais sans doute une des dernières : l’euro nous protègerait des dévaluations au sein de l’Europe. Une nouvelle ligne Maginot à enfoncer.

Fantasmes contre réalité

A écouter les défenseurs de l’euro, le retour aux monnaies nationales provoquerait une vague de dévaluations apocalyptiques, une sorte de retour à l’âge de pierre économique. C’est à peine s’ils n’évoquent pas les famines ou les guerres qui s’en suivraient. En fait, le procédé est assez habile car en affirmant que les dévaluations sont dangereuses, ils parent de facto la monnaie unique de l’avantage de les éviter, par définition. Il faut donc compléter le bilan de l’euro.

Le problème est que le rétroviseur historique révèle une autre réalité. Dans les années 70 et 80, quand les pays européens procédaient régulièrement à des ajustements monétaires (réévaluations ou dévaluations), la croissance était beaucoup plus forte que dans le système de parité fixe de l’euro. C’est ainsi que selon les chiffres de l’OCDE la croissance de la France est passée de 2.3% par an à 1.5% des années 80 aux années 2000 (2 à 0.8% en Allemagne et de 2.6 à 0.5% en Italie).

Bref, les dévaluations n’ont jamais handicapé la croissance du continent européen. C’est bien la rigidité de l’euro qui créé les problèmes actuels. En outre, l’histoire économique montre bien que les dévaluations sont au contraire un procédé pour relancer la croissance. C’est comme cela que la Grande-Bretagne ou la Suède sont sortis de la récente crise économique. La baisse de la monnaie permet de relancer les exportations et pénalise les importations, favorisant la production locale et l’emploi.

Les dévaluations au service de la hausse des salaires

Mieux, en constatant que l’euro comme monnaie unique pousse à la compression des salaires en Allemagne (et bientôt partout ailleurs), on en arrive à la conclusion que les dévaluations rendent davantage possibles les hausses de salaires par rapport aux autres pays. En effet, dans un régime de changes ajustables, si un pays voit ses salaires progresser davantage que les voisins, à gain de productivité équivalent, il perd en compétitivité prix sur les coûts de production.

Néanmoins, il peut à tout moment effacer cette perte par une dévaluation, comme le faisaient les pays du Sud de l’Europe par rapport à l’Allemagne dans les années 70 ou 80. Au contraire, dans un système de change fixe comme l’est l’euro aujourd’hui, il n’y a plus la possibilité de dévaluer pour compenser des hausses de salaires supérieurs à celles des voisins. Résultat, le pays dont l’évolution des salaires est la plus faible gagne en compétitivité par rapport à ses voisins.

C’est le « modèle Allemand », où les salaires stagnent depuis près de 15 ans et la croissance depuis 10 ans. L’Allemagne l’a compris avant car elle avait les coûts les plus élevés de l’Europe à l’origine. Le problème est que si le modèle se généralise, les salaires seront poussés à la baisse, tout comme la croissance. Et il faut noter qu’alors, les gains de productivité ne peuvent plus être redistribués en partie aux salariés, pris dans une course au moins-disant salarial.

Le péril des dévaluations est un fantasme bien utile pour essayer de protéger l’euro. Mais dans la réalité, les dévaluations, si elles ne sont pas dénuées de conséquences négatives (renchérissement des importations…) ont également des vertus, et notamment celle de faciliter les hausses de salaires.

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
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180 commentaires pour 142 – De l’intérêt des dévaluations

  1. BA dit :

    Mardi 7 décembre 2010 :

    Strauss-Kahn appelle l’Union Européenne à allonger la durée de remboursement du prêt grec.

    En visite en Grèce pour la première fois depuis l’éclatement de la crise de la dette souveraine il y a un an, suivi par l’octroi par l’Union européenne et le FMI d’un prêt à la Grèce de 110 milliards d’euros sur trois ans, Dominique Strauss-Kahn a appelé la zone euro à allonger les délais de remboursement accordés au pays.

    Selon une source au ministère grec des Finances, les Grecs devraient ainsi pouvoir rembourser jusqu’en 2024, au lieu de 2015 prévu initialement.

    http://www.lepoint.fr/economie/strauss-kahn-appelle-l-ue-a-allonger-la-duree-de-remboursement-du-pret-grec-07-12-2010-1272118_28.php

    – Les Etats européens sont surendettés.

    – Les Etats européens vont emprunter sur les marchés internationaux.

    – Avec cet argent, les Etats européens surendettés vont prêter des dizaines de milliards d’euros à des Etats européens en faillite.

    – Les Etats européens en faillite ne pourront jamais rembourser ce prêt.

    Conclusion :

    En Europe, des Etats surendettés se surendettent encore plus pour prêter de l’argent à des Etats en faillite … alors qu’ils savent que ces Etats en faillite ne pourront pas les rembourser !

    Conclusion numéro 2 :

    L’Union Européenne, ça consiste à emprunter de l’argent qu’on n’a pas, pour le prêter à des Etats en faillite, qui ne pourront pas nous le rembourser, et qui nous entraîneront dans leur chute !

    Conclusion numéro 3 :

    Le Titanic européen coule, mais nous coulerons tous ensemble ! Nous mourrons tous noyés, certes, mais nous mourrons tous noyés ensemble !

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  2. Bruno Lemaire dit :

    Tout n’est pas faux, dans cet article, mais je relève au moins sinon une énormité, ou, pour le moins,une phrase très discutable:
    « La baisse de la monnaie permet de relancer les exportations et pénalise les importations, favorisant la production locale et l’emploi. »

    Si c’était le remède miracle, cela se saurait. En fait, cela dépend de la nécessité plus ou moins vitale (ou considérée comme telle) des biens et services qui constituent les importations et les exportations.
    Si nous exportons des parfums, et si nous importons du pétrole, cela m’étonnerait fort qu’une dévaluation (franc contre monnaie du Quatar, par exemple) améliore notre balance commerciale.

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    • Oppossum dit :

      Merci de cette rectification importante Bruno.

      Par ailleurs, peut-on dire qu’une dévaluation est (je crois) un appauvrissement % à l’extérieur. (Sauf donc pour un pays autarcique, mais alors là , aucune raison de dévaluer) ?
      Cordialement !

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      • Bruno Lemaire dit :

        Disons que si l’on est tenté de dévaluer, c’est parce que, vis à vis de notre compétitivité, on a sans doute des problèmes. Mais une dévaluation n’est pas toujours suivie d’une amélioration de la compétitivité, m^me si nos gouvernements passés aimaient bien utiliser la locution « dévaluation compétitive ».

        Certains on essayé de relier cela à l’hypothèse de la « parité du pouvoir d’achat » pour évaluer la « véritable valeur » de la monnaie. On prend un panier de la ménagère, on regarde dans 2 ou 3 pays comparables si on peut acheter la m^me chose.

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  3. Bruno Lemaire dit :

    Corrélation n’est pas cause:
    Ces statistiques citées dans l’article : « c’est ainsi que selon les chiffres de l’OCDE la croissance de la France est passée de 2.3% par an à 1.5% des années 80 aux années 2000 (2 à 0.8% en Allemagne et de 2.6 à 0.5% en Italie). » ne signifient pas nécessairement que le régime des taux flottants est supérieur au régime des taux fixes.

    Une autre corrélation: le niveau scolaire de la France baisse, le nombre de redoublements aussi.

    Il y a certes des « experts » qui prétendent que e sont les redoublements qui sont la cause de la baisse du niveau scolaire…

    En tant qu’ex statisticien, j’aurais plutôt tendance à aller chercher du côté de l’hypothèse inverse (ce serait d’ailleurs du simple bon sens)!
    Il y a des redoublements parce que le niveau baisse ….

    Sur BFM, ce matin, à la question « pourquoi le niveau baisse », le Directeur adjoint de l’éducation – haut fonctionnaire s’il en est – a cru bon de répondre « à cause de l’échec scolaire ».
    Cela va au delà de la paralogie, c’est de la tautologie (si on veut être gentil, et pédant) ou une lapalissade instillée d’un ton docte et avalée sans aucune réaction par le journaliste, qui n’est peut être pas une lumière, certes.

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  4. Oppossum dit :

    La tautologie est le mode de propagande de la droite et le mode de pensée des médias , surtout des ‘analystes’ de gauche 😉

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    • Bruno Lemaire dit :

      ouais, hélas, mais c’est surtout la pensée unique qui est dramatique. N’importe quelle « connerie » est amplifiée ad nauseum.

      Molière et La Fontaine en rigoleraient bien.

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  5. Bruno Lemaire dit :

    Sur Le bilan de l’euro: globalement positif, ou pas?

    Je vais répondre en normand – que je ne suis pas.

    En fait, pour moi, l’euro avait de fortes potentialités positives.

    La zone euro regroupait des pays d’un niveau de développement différent. Cela aurait pu être une période de relative stabilité, pendant laquelle on aurait pu effectivement s’attaquer au moyen terme, ce que l’on fait rarement en politique.

    Pendants 8 à 10 ans, chaque pays aurait pu tenter d’améliorer sa compétitivité, sociale, technique, économique.

    Mais certains ont pris la création de l’euro comme une excuse de se laisser aller, et de ne pas chercher à corriger ses défauts les plus flagrants.

    On a aussi considéré parfois que les indicateurs (sur le déficit par exemple) étaient des objectifs alors qu’ils n’étaient que … des indicateurs.

    Je vais prendre 2 exemples illustratifs: au moment de la réunification de l’Allemagne, la RDA avait un niveau de vie et une puissance économique 40% inférieure à l’allemagne occidentale. Les allemands de l’Ouest pouvaient être inquiets.

    Or, près de 20 ans plus tard, la RDA n’a plus qu’un retard d’une dizaine de %, et l’Allemagne dans sa globalité a aussi tirer son épingle du jeu. Peut-on dire la m^me chose de la Grèce par rapport à la zone euro? Je ne crois pas.

    Exemple 2: la question des biens communs.
    Vous êtes une dizaine de connaissances à aller au restaurant. Il a été décidé que chacun paierait ce qu’il consomme, alors que chacun a un pouvoir d’achat différent.
    Le montant de l’addition finale sera peut être de 300 euros, certains payant 40 euros, d’autres 15.

    D’après vous, s’il est décidé initialement que chacun ne paiera que le dixième du total, est-ce que le montant de l’addition continuera à tourner autour de 300 euros. Sera t-il plus faible, nettement plus faible, ou, au contraire, plus élevé, voire nettement plus élevé.

    J’attends avec intérêt le résultat de ce quizz.

    Bien à vous, B.L.

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    • xavier dit :

      @Bruno
      Vous relevez des potentialités pour faire un constat (non-dit) d’échec.
      Pour moi l’échec est la conséquence d’une tare génétique : « mettre la charrue avant les bœufs ». Une monnaie unique ne peut être que l’aboutissement d’une union politique. Ceci présuppose un sentiment d’appartenance à un peuple européen et ne peut donc s’inscrire que dans le long, voire le très long terme.

      Votre exemple RFA/RDA montre bien la différence. Le peuple allemand préexiste à la réunification. Le sentiment national permet aux allemands de l’Ouest de financer l’avancée économique de l’Est. Sentiment d’appartenance et de destin commun, langue commune sont des critères clés. La nation Europe n’existe pas et ne peut s’imposer aux peuples.

      Votre deuxième exemple est également très intéressant : vous évoquez un repas au restaurant avec des connaissances. On est tenté de vous répondre que la note risque de s’alourdir puisque la responsabilité du prix à payer est diluée. Par contre, allez au restaurant avec un groupe de 10 véritables amis. La situation sera certainement très différente. Sachant que vous pouvez imposer vos dépenses à certains de vos amis ayant un moindre pouvoir d’achat, vous vous autocontrôlez. Si vos amis ont un plus gros pouvoir d’achat vous vous limiterez aussi pour ne pas vous sentir comme un parasite. C’est donc le niveau de proximité et de conscience commune qui donne la réponse à votre quizz.
      L’analogie avec l’Euro et la nécessité du sentiment d’appartenance comme pré-requis à une monnaie commune me semble clair.

      Sans chercher à savoir ce qu’il aurait pu être, je constate ce qu’est l’Euro : un instrument pour éliminer la politique. L’UE subtilise le levier monétaire aux nations mais ne donne ce levier à aucune instance politique. Une structure technocratique apolitique est mise en place pour gérer. L’apolitique c’est le règne des puissants et des riches, la loi du plus fort.
      Je pense que la sortie de l’Euro est une des conditions indispensables à la démocratie.
      Cordialement,
      Xavier

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      • Bruno Lemaire dit :

        Bonjour Xavier,

        je pense que votre commentaire est parfait. Je me posais simplement des questions, et ce que vous dites sur le repas (la tragédie du bien commun) est tout à fait vrai. Tout dépend du projet et de la volonté commune (connaissances ou amis, profiteurs ou partageurs)

        Je pense effectivement que, actuellement, l’euro est un échec.

        Mais ce que je laissais entendre, c’est que sortir de l’euro n’est pas une potion magique (comme pour les dévaluations, d’ailleurs).

        Cordialement, Bruno.

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  6. BA dit :

    Jeudi 9 décembre 2010 :

    La Banque du Canada est inquiète pour l’économie.

    Une nouvelle crise économique et financière mondiale est de plus en plus probable et les Canadiens ne seront pas nécessairement bien placés pour y faire face, prévient la Banque du Canada.

    Dans l’édition de décembre de sa Revue du système financier, présentée jeudi 9 décembre, la banque centrale soutient que les problèmes de dettes en Europe se sont tellement aggravés depuis juin qu’ils présentent maintenant un risque pour le système financier canadien.

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/macro-economie/201012/09/01-4350806-la-banque-du-canada-est-inquiete-pour-leconomie.php

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    • Oppossum dit :

      BA, t’en a pas marre d’annoncer 😉 , comme le prophète Jorion et plein d’autres, une fin du monde sans cesse repoussée … tu vois bien que le système résiste … et qu’il se passe autre chose !
      Bon je 😉

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  7. François Jéru dit :

    « Dévaluation « 
    Définition du manuel
    La dévaluation est une mesurede « politique économique »
    prise par « les autorités monétaires » et
    qui consiste à modifier la parité de la monnaie nationale
    en en diminuant la valeur.
    La monnaie nationale devient moins chère pour les étangers
    (l’euro moins cher pour les américains ou les japonais, chinois, ec.)
    Les exportations bénéficient d’un surcroît de compétitivité,
    alors que les importations deviennent pllus chères et
    donc moins attractives.
    Ce terme de dévaluation ne peut être correctement utilisé
    que dans un régime de change où « les autorités monétaires »
    définissent le prix de la monnaie nationale par rapport àune référence
    qui peut être l’or, une autre monnaie, plusieyrs monnaies, un panier de monnaies (DTS).
    Ainsi, de 1934 à 1971, la parité du dollar était de 35$ l’once d’or.
    La dévaluation de 1971 porta la parité à 38$ l’once.
    Aujourd’hui , toute référence à l’or a été abandonnée, et seulement un nombre limité de pays, comme la Chine,
    définit une parité par rapport au dollar ou par rapport à une autre devise.
    Dans un régime de change flottant, les « autorités monétaires » ne définissent pas de parité.
    Elles ne peuvent donc ni dévaluer ni réévaluer leur monnaie; elles peuvent peut-être (théoriquement) tenter d’intervenir sur le marhé des changes pour essayer d’en influencer le cours. On parle de dépréciation — et non de dévaluation — lorsqu’une monnaie perd de sa valeur sur le marché des changes par rapport à uneautre monnaie.

    Le texte qui précède est assez largement exact;
    il est également assez largement faux et absurde.
    Pourquoi ?
    Vu que plus de la moitié de la masse monétaire mondiale
    détenue par des non-résidents en toutes les places financières, et ce
    en eurodevises qui se swappent allègrent dans tous les sens
    (euro-dollars, euro-yens, euro-sterlings, euro-euros,…)

    Nous allons y revenir dans un instant

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  8. François Jéru dit :

    Avant-hier ma fille aînée me téléphone
     » mon fils est malade et je dois être ailleurs;
    pourrais-tu t’en occuper au delà de sa garde habituelle »

    Réponse: « d’accord, ma chérie; sans souci ».
    Vu l’état des rues bloquées par la neige
    ( j’ignorais le linceul sur la F18 )
    j’ai suivi une préconisation … venue d’ailleurs:
    prendre le train.
    Arrivé à la gare, surprise impensable !
    Ce que ma mère m’avait raconté
    de son départ en train pendant la Seconde Guerre Mondiale,
    j’étais en ce bouillon
    … situation de guerre …
    craquait la zone intérieure d’accès au guichet
    frappait, parmi les personnes de toutes couleurs,
    celles qui, au loin, avaient abandonnées leur voiture,
    pour, après un heure de marche, atteindre la gare.
    Le quai était bondé, si bondé
    … composter mon billet …
    impossible d’atteindre la borne.

    Le climat surprend
    comme la finance incontrôlable par 99,9999%

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  9. François Jéru dit :

    « Dévaluation « 
    C’est le titre de ce billet
    Que faire ?
    – 1 – Ecrire à moi-même en mon ermitage ?

    – 2 – Sans aucune chance d’être compris,
    tenter d’éclairer une (ou deux) personne(s) réceptives
    sur ce blog_pj qui est un non sens par construction ?

    – 3 – (…)

    Avec le soutien de quelles déesses de l’Olympe
    pourrais-je faire comprendre que le mot « dévaluation »
    avait un sens à une époque où un aimable salopard national
    avait un pouvoir sur ce qu’il considérait comme « sa monnaie »
    à son effigie frappée ?

    Qui comprend que les anciennes dévaluations compétitives,
    font, des années à l’avance, l’objet de calculs, ruses,
    anticpations, scenarii, assurances, produits dérivés,
    spéculations, engagements fermes et conditionnels, etc.

    Comment pourrait-il exister une dévaluation régalienne,
    propre et claire,
    – alors que les ogres-corsaises,
    l’ont déjà, acheté et vendu cette dévaluation
    des milliers de fois ?
    – alors que les éventuels perdants
    seront remboursés par les contribuables ?

    Le mot avait un sens quand une monnaie était clairement liée
    – à un peuple,
    – à une brochette de salopards le manipulant directement, ce peuple
    – – – – – – – – –
    Mon esprit revient un message en amont (00:00)
    A l’heure du déjeuner mon petit-fils ne savait pas précisément
    si je le considérais comme guéri,
    c.a.d. apte à retourner à l’école dès l’après-midi,
    ou bien s’il pouvait échapper à l’épreuve de contrôle du jour.
    En souriant intérieurement,
    le son parfois vaguement rauque de sa faible gorge
    m’assurait que j’avais bien un motif défendable
    pour ne pas le mener au milieu de ses camarades.
    Ignorant mon raisonnement,
    il se dit que le plus sûr était de se montrer épuisé
    dès qu’il aurait fini sn dernier quartier d’orange.
    Il fila rapidement dans son lit;
    Fut-ce mon pas dans l’escalier.
    Il était endormi quand je fus en haut.

    Son sommeil fut propice à la lecture
    d’un des livres qui m’accompaignaient dans le train
    Par Toutatis ! Que reste t-il de la Gaule ?
    de Christian Goudineau
    professeur au Collège de France,
    titulaire de la chaire des Antiquités nationales.

    En résumé:
    Nous vivons sur une accumulation de mensonges entrelacés.

    Cela vous rappelle surement
    le propos de 2010/11/10/135-espaces-libres
    ce jour à 14:05 sur le billet n°135.

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    • oppossùm dit :

      Oui , c’est quelque chose comme cela, la société du spectacle n’a pas eu lieu, nous somme passés dans la société de la pure représentation … que nous manipulons nous-même pour nous persuader que c’est une sorte de vérité, bref une société du mensonge. Les mensonges se répondent les uns aux autres , ils s’entrelacent, produisant des illusions de vérité. Un mensonge social auquel tout le monde croit devient-il vérité ou réalité. Ce n’est pas impossible tout compte fait. Sauf lorsque le mensonge est en contradiction fondamentale avec les fondements du vivre-ensemble et de l’échange équilibré qui le structure.

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  10. François Jéru dit :

    Sur le billet n°133, AJH écrivait à Selva
    le 5 déc 2010 à 09:47

    Ceci dit je ne suis pas d’accord… à moins de considérer que les 4500 milliards de M1 (monnaie « réelle ») et les 4000 milliards supplémentaires de M3-M1 (épargne) ne sont que des intérêts&

    Selon lui,
    la BCE serait le Centre du Monde et
    les eurodevises un microbe absent des dizaines de livres professionnels qu’il a acheté.

    Pour moi, la BCE n’est qu’un « garage à vélo » fait occuper pour toute l’attention sur l’accessoire.

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  11. François Jéru dit :

    |_| Marchés financiers de base

    Les compartiments des opérations non domestiques
    ( euro-crédits, euro-obligations, émissions transnationales d’actions)
    permettent d’obtenir
    un minimum annuel de 5.000 milliards d’eurodollars

    Pour les éventuels 500 lecteurs/jour de ce blog
    ce chiffre a probablement peu de sens par rapport
    au ridicule capital de la BCE,
    (quelques dizaiens de milliards)

    Peut-être aimeraient-ils le contexte de ce bazar cosmopolite.

    Comment pourrait-il exister une dévaluation régalienne,
    propre et claire,
    – alors que les ogres-corsaises,
    l’ont déjà, acheté et vendu cette dévaluation
    des milliers de fois ?
    – alors que les éventuels perdants
    seront remboursés par les contribuables ?

    Le mot avait un sens quand une monnaie était clairement liée
    – à un peuple,
    – à une brochette de salopards le manipulant directement, ce peuple

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  12. François Jéru dit :

    H I S T O I R E   D E S   E U R O D E V I S E S
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
    Brève ..
    1960
    New York. Une première banque invite des emprunteurs offshore ( établissements offshore de transnationales américaines ou autres, puissants investisseurs non résidents … étrangers ou avec identité etasunienne) à se procurer des dollars en « émission étrangère », ce qui deviendra un segment des émissions et opérations en eurodevises.
    1961-62
    New York. Les volumes sont entre 1 et 3 milliards d’eurodollars
    1963
    Premières émissions euro-obligataires
    1965
    New York. Démarrage des « Medium-term Notes ».
    Les euro-crédits prennent leur essor.
    1973
    Une structure d’échange (« marché ») est organisée pour faire changer de main des « Options négotiables sur actions ».
    Cette systémie démarre le 26 avril 1973. Désormais la gestion de portefeuille ne peut plus être, ne peut plus rester, ce qu’elle était avant.
    1975-79
    Le principe des commodity futures est appliqué aux titres financiers.
    1980
    Les émissions transnationales d’actions commencent à avoir une certaine ampleur.
    Les marchés à terme de matières premières se réorganisent, notamment avec d’autres méthodes pour compenser le « JeTeDois_&_TuMeDois » entre prêteurs et emprunteurs bancaires et financiers.
    Le treillis antérieur « euro-marchés et euro-devises » s’articule dans une nouvelle configuration
    de « marchés financiers transnationaux », d’une part, et
    de « marchés de dérivés » d’autre part.
    Commençons par les marchés financiers transnationaux.
    Plusieurs places financières « ?nationales? » acquièrent une composante « marchés financiers transnationaux », « cosmopolite ».
    Des non-résidents en certaines places financières sollicitent des émissions obligataires
    Des orgas publiques et semi-publiques émettent des titres remboursables en eurodevises
    Des non-résidents identifiés en Amérique-du-Nord ou en Europe acceptent les propositions de banquiers désirant être go-between en émission de billets de trésorerie et certificats de dépôt.
    Plus d’une demi douzaine de places [Londres, Francfort, Paris, New York et certains pays émergents] émettent des actions payables en eurodevises.
    Poursuivons par les marchés de dérivés, essentiellement transnationaux.
    Aucun autre marché ne présente un ration des opérateurs non-résidents aux opérateurs résidents aussi élevé.
    Par essence, les opérations sur dérivés sont transnationales; c’est la norme pour les marchés dotés d’une chambre de compensation.
    Ops de Dérivés avec le cadre d’une chambre de compensation.
    Marché par marché, la dite chambre s’avère fréquemment unique pour la planète entière.
    ` C’est peut-être inouï et indéfendable, mais c’est ainsi. Des arguments sont avancés : les conditions techniques de fonctionnement de la chambre, les conditions de recherche de la liquidité. Vu la mafia en place, de fait, généralement, pour un sous-jacent déterminé il n’y a qu’une seule enceinte d’interchanges de dérivés dans le monde : |_| Réseau pour marché d’options, |_| Réseau pour marché de contrats à terme éventuellementaccompagné d’un marché d’options sur contrat à terme.
    Ops de Dérivés en gré-à-gré.
    Moins d’une vingtaine de banques univverselles assurent plus de 80% des opérations et des encours « gré-à-gré » . Les deux premières ce la douzaine ci-après mènent la danse : JP Morgan Chase, HSBC, Citigroup, Bank of America, Barclays, Nomura, Deutsche Bank, Goldman Sachs, Morgan Stanley, BNP Paribas, Société Générale. Les années qui suivirent la Seconde Guerre Mondiale permirent de tisser des liens très forts entre les ogres anglo-saxons et les pays vaincus : Allemagne, Japon.
    1981
    En 1975, le principe des swaps se limitait aux positions en euromonnaies (eurodollars, etc.). En 1981, le principe des swaps se voit généralisé à tous les titres financiers, relatifs à des actifs monétaires ou autres (actions, matières premières,…) et à tous les divers aspects d’anticipation : taux d’intérêt, crédit, prix, indices boursiers.
    1982
    Le 1er octobre : Négociation au CME (Chicago Mercantile Exchange, Chicago Board of Trade) des premières « options sur contrats à terme de titres financiers à revenu fixe »; ces options ont pour support les contrats d’obligations du Trésor amércain.
    1985
    Le 20 mars : Négociation des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support « Dépôt à 3 mois en euro-dollar ».
    Le 1er mai : Négociation au CME (Chicago) des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support « Note à 10 ans du Trésor américain ».
    Le 10 mai : Négociation au SFE (bourse Sydney Futures Exchange) des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support « Titre privé à 3 mois accepté par une banque », les « 3 mois en eurodevises »
    1987
    Le 5 novembre : Négociation à le LIFFE (bourse) des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support « Dépôt à 3 mois en euro-sterling » (mid curve options).
    1988
    1§ juin : Négociation à la SFE (bourse) des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support « Titre public australien à 3 ans » (overnight options).
    1990
    Le 11 mai : Négociation à la TSE (bourse) des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt »> ayant pour support « Titre public japonais à 10 ans « .
    1991
    Le 16 août : Négociation à l’EUREX (bourse) des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt »> ayant pour support « Titre public allemand à 10 ans, Euro-Bund » ( euroeuro offshore ).
    1993
    Le 15 janvier : Négociation à l’EUREX des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support «  »Titre public allemand à moyen terme, Euro-Bobl » ( euroeuro offshore ).
    1994
    Avril : Négociation au MSE des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support «  »Acceptation bancaires à 3 mois ».
    1998
    Décembre : Négociation à le LIFFE des premières « options sur contrats à terme de taux d’intérêt » ayant pour support «  »Acceptation bancaires à 3 mois ».
    1999
    A Paris, loi du 25 juin 1999 : Création de la forme SCF, Sociétés de crédit foncier, pour émettre des obligations foncières et offrir aux investisseurs qui les achètent un privilège sur les actifs qu’elles détiennent.
    2007
    2008
    |_| Marchés financiers de base

    Les compartiments des opérations non domestiques
    ( euro-crédits, euro-obligations, émissions transnationales d’actions)
    permettent d’obtenir
    un minimum annuel de 5.000 milliards d’eurodollars.

    Cette source cosmopolite de dettes contribue au financement de nombreuses entités publiques et privées, finanières, commerciales et industrielles

    |_| Marchés de dérivés avec chambre, dits « organisés »
    ( dérivés sur monnaies, actions, matières premières,..)
    (…)

    |_| Marchés de dérivés en gré-à-gré

    Les instruments conditionnels ne sont pas standardisés comme dans le cas d’une chambre.
    Ces instruments ne sont pas négociables come dans le cas d’une chambre.
    Les instruments conditionnels sont par ordre de complexité croissante : les options, les caps, les floors, les collars et les options sur swaps de taux d’intérêt.
    L’extrême complexité serait inférieure au tiers du total.
    Pour être concret sélectionnons un exemple précis arrêté au 31 décembre 2008,
    l’exemple des seuls swaps de taux d’intérêt (Libor, Euribor) : total au 31 dec 2008 : 328 214 milliards d’eurodollars.
    Ce chiffre est à comparer au PNB de la zone euro, en 2008 : 9 270 milliards d’€.

    Les instruments précités en l’an 1981 assurent près de 66% de l’encours des marchés dérivés de gré à gré.

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    • oppossùm dit :

      Oui mais enfin, les munitions des corsaires extramuros proviennent bien de créations monétaires de l’architecture bancaire intra. Le swap ne crée rien. Il n’y a que du recyclage.

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  13. François Jéru dit :

    Q: En quelles situations, les produits dérivés ont-ils amélioré la gestion des risques pour les acteurs de l’Economie Réelle ?

    Q: Quels risques inédits et modes neufs de spéculation ont été créés par les produits dérivés ?

    Q: Quels avantages et défauts au « Ratio Mc Donough » (Bâle II) qui aurait dû être respecté à partir du 1er janvier 2007 ? Quelle suite à ce ratio de solvabilté qui prenait en compte le risque de marché, le risque de crédit et le risque opérationnel ?

    Q: En quoi les réponses aux deux questions précédentes correspondent-elles au propos des bankassureurs
    affirmant qu’ils ont créé, en trente ans (1978-2008) une « industrie » ?
    [Nota : Deux arguments sont avancés pour qualifier cela d’industrie :
    (a) les techniques financières sont particulièrement élaborées
    (b) la praxis des topBanques a rendue possible de formdables avancées théoriques récompensées par plusieurs prix Nobel (Banque de Suède)

    Q: Comment différencie t-on les « marchés financiers transnationaux de base » et
    les « marchés nationaux à vocation internationale ou transnationale » ?

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  14. François Jéru dit :

    à Catherine
    Vous avez un atout sur nombre de rédacteurs en ce blog.
    Lequel ?
    (a) Vous n’avez pas d’a priori et
    (b) Vous ne connaissez pas grand chose en création monétaire et haute finance transnationale.
    Pour ces deux raisons jointes votre oreille est apte à entendre et
    réellement « saisir’ ce que je dis qui ne sort pas d’un manuel.

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  15. Catherine dit :

    Merci François pour cet effort didactique toujours ardent, même s’il est difficile à décrypter pour moi.

    Je ne vais pas avoir de temps, ni pour lire, ni pour écrire je le crains, ce week-end, mais néanmoins, je voulais vous dire que je procède toujours par analogie pour essayer de comprendre quelque chose.

    Et voilà ce qui me vient en pensant à la vie en général.

    A la vie, car ce système même s’il est tueur, il est tueur pour la majorité des gens, ça veut dire qu’il est source de vie pour d’autres.

    Et tout compte fait qu’est-ce qui différencie le mort du vivant?

    c’est que d’un côté, y’a presque plus de relations entre les éléments de la structure et ça la rend donc moribonde cette structure, prête à rendre le dernier souffle.

    Et de l’autre au contraire, une pleine manifestation de puissance et de gloire, eu égard à l’énergie pompée chez les moribonds en puissance que nous sommes, et des liens dans cette structure-là,qui explosent de puissance, permettant la réalisation de tous les buts qu’ils s’étaient risqués à penser pour ensuite les créer pour de vrai sur le terrain.

    Mais tout compte fait, cette structure, si elle tient, ça ne tient pas du miracle, c’est nous qui l’alimentons.

    Biologiquement, une molécule se transforme en une autre molécule grâce à la réaction enzymatique, une molécule-substrat qui se transforme en une autre molécule qui est le produit de la réaction qui elle-même deviendra substrat pour une autre et ainsi de suite.

    Mais cette chaîne n’est pas isolée, elle est englobée dans quelque chose de bien plus grand avec des systèmes d’organisation différents, mais qui est alimentée par une énergie, pour nous c’est l’énergie photonique, ici, pour ce qui nous occupe, c’est d’une autre lumière dont il s’agit, celle de l’argent.

    Chaque niveau , puisqu’il s’agit d’un système complexe, reçoit ses infos d’un système sus-jacent qui lui-même reçoit ses infos d’un système sus-jacent etc, pour arriver tout en haut, au principe organisateur de la grosse machinerie omnivore.

    Le principe organisateur de cette maladie( mal a dit) c’est comme le dieu de cette peste, c’est lui qui relie, qui unifie, qui donne sens, à tous les sous-ensembles qu’il coiffe, qu’il englobe.

    Donc chaque sous-ensemble oeuvre à la même finalité que l’ensemble, dans la conscience ou dans l’inconscience totale, mais elle y va, elle turbine pour lui, sinon, la construction tomberait faute d’énergie pour l’alimenter.

    Donc, on peut dire que tout compte, si ce système pathogène resplendit de sa belle pathologie, parce que sa perspective à lui, ce n’est pas une pathologie, c’est une belle réussite au contraire, elle n’est pathologique que de notre perspective, de notre point de vue à nous et non du sien,tout cela tient, est causé en partie par LA FORME des liens, des facilitations et des empêchements de ceci et cela pour produire un bout du compte un méga ogre dévoreur de vie symbolique ou réelle!

    Mais si ce système a réussi à se complexifier et à étendre ses tentacules partout, c’est parce qu’il y a eu symbiose, hybridation de certains éléments entre eux et ce que vous nous offrez vient rejoindre ce que nous offrent André-Jacques et tous les autres
    pour apporter une certaine lumière sur ce processus, aussi, loin d’opposer vos points de vue vous devez les unir au profit de la compréhension de cette pathologie, la symbiose doit se faire à ce niveau-là c’est LA COMPREHENSION qu’il faut servir je crois, elle, et uniquement elle, tout le reste n’a que peu, bien peu d’importance. Le sommet de la montagne, c’est la lumière qui peut-être faite sur cette méchante maladie qui cherche à se dire mieux, elle a bien dit de son mal, on la laisse trop parler, c’est à nous de reprendre notre place et notre parole, nous nous laissons trop parler et penser PAR elle!Il serait temps de rétablir l’équilibre§

    Bon, pas le temps de relire, je ne sais pas si ça va aider, mais j’envoie quand même, vous le savez, je n’ai pas peur du ridicule!

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    • Neo dit :

      C’est le scénario du film Matrix que vous nous racontez-là Madame Catherine.

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      • catherine dit :

        Bonjour Néo,

        Je réponds vite fait avant de repartir tout aussi vite.

        Il faudrait que je revois Matrix, c’est possible .

        En tout cas, il me semble bien que loin de s’exclure, les points de vue de François et d’André-Jacques, se complétent, c’est surtout ça l’axe essentiel à mon avis.

        Bon, accrochez-vous, je vais continuer mes élucubrations.

        Ces deux éléments s’associent parce qu’ils sont complémentaires.

        Question, moi, je n’en sais rien, alors je vous demande.

        Pourrait-on faire une analogie monnaie et offshore etc…

        comme monnaie= principe actif de la machinerie( son sang, son énergie)

        et

        offshore et tout le toutim =principe passif, le coeur, sachant que c’est le sang qui fait battre le coeur et non l’inverse comme on le pense à tort?

        Et puis se dire que les relations entre passif et actif peuvent s’exprimer à différents degrés dans un continuum toujours mouvant, toujours en expansion ou en rétractation selon notre faire à nous, notre main à nous, celle qui alimente la machine en sang-argent et sa circulation, ça dépend de nous en fait, de ce que l’on fera avec ce mouvement circulatoire-là, est-ce qu’on enlève à la dynamique, on empêche, ou est-ce qu’on ajoute à la dynamique du système, on autorise?

        là, il s’agirait à mon avis, non pas d’opposition entre les deux notions mais de complémentarité, notion à ne pas confondre bien sûr.

        L’opposition qui existe entre les deux est bien réelle, comme le coeur est différent du sang, mais à un niveau supérieur, ces oppositions, superficielles se concilient dans une vision plus large, plus dense au niveau du sens de l’énergie et donc des rapports que composent cette boussole-là?

        Le coeur et le sang oeuvrent tous les deux pour une même finalité au même titre que la monnaie et toutes les anatomies « offshore et compagnie »?

        A voir, si vos yeux y voient?

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        • catherine dit :

          y voient de mon possible aveuglement, bien sûr!

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        • François Jéru dit :

          Si l’on tente de suivre votre métaphore, il faudrait songer à ceci
          – deux grandes salles dans le noir, avec quelques rares totems éclairants
          – chaque salle avec trois théâtres et des coulisses spécifiques
          – des vampires
          – des fantômes
          – des corps anesthésiés

          – des ossatures spécifiques, croissantes, en cahque théâtre.

          Le monocorps ne saurait rien clarifier.
          Au cas où Oppossum serait effectivement un homme de théâtre,
          je pourrais envsager de lui procurer les textes

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        • oppossùm dit :

          Décor très ‘Genet’ (Cf « Le Bagne »)

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        • catherine dit :

          les deux grandes salles dans le noir, ce serait quoi François?

          puis vous parlez de vampires, fantômes, et corps anesthésiés, exactement, ce que nous avons sous les yeux si je ne m’abuse!

          soyez plus clair si c’est possible, que pensez-vous de cette façon de voir? Est-ce pensable, si oui ou non, pour quelles raisons, bref sur quoi s’appuierait votre hypothétique réponse.

          Merci François.

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  16. Chr dit :

    Bonjour à tous

    @François Jéru
    Vous êtes en train d’embrouiller tout le monde, c’est pourtant simple, il faut distinguer les types de banque.

    Si on prend l’Europe, les banques de dépot (euros domestiques)fonctionnent avec la BCE et toute la réglementation qui va avec (reserve obligatoire, etc)

    alors que les banques d’affaire (euro-dollars, euro-obligations, émissions transnationales d’actions, etc) se passent de la BCE car elles ne font que recycler la monnaie. Ce qui peut brouiller les esprits c’est que de plus en plus (surtout en europe)les banques de dépot sont aussi des banques d’affaire.

    Pour le reste on attend toujours une explication coherente de la création monétaire par les interets..

    Cordialement

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    • catherine dit :

      N’est-ce pas vous Chr, qui êtes en train d’embrouiller tout le monde?

      C’est le sens du courant qu’il faut voir d’abord, le principe qui gouverne l’énergie, le sens qui mène à l’absolu, c’est à dire stricto sensu, le principe organisateur de la machinerie, OÙ va le sens du courant aujourd’hui, quelle est sa direction? avant de savoir par( COMMENT-la manière) où il passe, c’est à dire le relatif, non?

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    • François Jéru dit :

      Vous écrivez

      Ce qui peut brouiller les esprits c’est que de plus en plus (surtout en Europe) les banques de dépot sont aussi des banques d’affaires.

      … brouiller … pas seulement les esprits
      Parlez donc plus franchement de banques universelles supraeuropéennes et non de cette ancienne distinction révolue.
      les extra-territoriales et furtives comptabilités supra-européennes sont indémêlables des maigres flux monétaires domestiques
      toujours décroissants
      pour de bonnes raisons
      que votre cerveau rejette a priori

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    • oppossùm dit :

      François ne veut pas comprendre que l’intérêt ne fait que tirer davantage encore le processus de création monétaire , et non plus, que l’intérêt n’est un énorme résidu qui resterait mais que , prenant forcément la forme de la monnaie, il doit être, lui aussi ‘remboursé’, c’est à dire détruit , ou plutôt qu’il devrait être, puisque cette ‘promesse’ de destruction -envers et ‘preuve’ d’une supposée création de richesse- , ne peut être tenu raisonnablement. Partant de là , ce fameux ‘remboursement-destruction’ ne pourra être tenu que virtuellement, soit par la captation-création artificielles de ‘valeur’ (c’est pourquoi la spéculation est un élément central , à présent, de la survie du ‘système’) , soit (avec ensuite, plutôt)la destruction de valeur i.e. l’enregistrement comptable ou de fait des pertes.

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  17. catherine dit :

    CHR,
    Ce serait comme de vouloir savoir comment se constitue le sang avant de vouloir savoir quelle qualité de vie il nous propose ce courant.
    La direction c’est ce qui met en mouvement, c’est la volonté, ce qui meut la machine, ensuite, on y mettra du carburant dedans et pour cela, y’a moult possibilités avec les escrocs protéiformes!

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  18. RST dit :

    Tout à fait d’accord avec Chr
    François Jéru devrait ouvrir son propre cirque, pardon, son propore blog

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    • oppossùm dit :

      Pas d’accord RST, on peut réfléchir avec François , en se passant de ses aveux . C’est même mieux, sinon ce ne serait pas drôle !

      De toute façon lorsque l’erreur est clownesque , elle acquiert un statut de décoration baroque, et perd son caractère nocif et prétentieux comme chez Jorion, où de plus elle entraîne ses lecteurs (qui ne demandent que ça , ok!) dans la vraie confusion.

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      • RST dit :

        @ oppossùm

        Désolé mais j’ai déjà beaucoup de mal à comprendre les phénomènes monétaires lorsqu’ils sont explicités dans un langage « standard » alors quand on les enrobe dans un fatras de propos pompeux, je ne comprends carrément plus rien. Je ne pense pas être le seul dans ce cas et je maintiens donc qu’il serait salutaire que FJ ouvre son propre blog où il pourrait s’exprimer comme il veut dans monopoliser la parole ici, ce qui est très mal élevé.

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        • oppossùm dit :

          Hummm, bon , il y a bien des dérogations … (il est vrai que ce peut être pour des contributeurs … ayant l’arme du charme en plus 😉 )

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  19. A-J H dit :

    Hors sujet: Un article de Jean Jégu sur http://osonsallais.wordpress.com/2010/12/12/des-reserves-fractionnaires-au-100-monnaie/
    « Des réserves fractionnaires au 100% monnaie » qui pourrait vous intéresser..

    Je demanderai à Postjorion de le mettre également prochainement sur ce site 😉

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  20. Chr dit :

    FJ: »des maigres flux monétaires domestiques
    toujours décroissants »

    A propos des maigres flux monétaires domestiques il faut bien avoir à l’esprit qu’il existe plusieurs systèmes de paiement interbanques.

    1/ Un système de paiement en temps réel. En zone Euro, c’est TARGET2.

    2/ Un système de paiement net à règlement différé (compensation multilatérale). En France, c’est CORE (qui a remplacé SIT).

    Les soldes nets sont réglés un fois par jour via TARGET2. (Les banques qui sont capables de marcher au même pas ont un solde net=0 entre elle).

    En fait le site de la Banque Nationale de Belgique donne des statistiques sur les volumes et le montant des ordres de paiement traités par le Centre d’échange et de compensation (CEC).

    A titre d’exemple les compensations interbancaires représentent à peu près 99,75 % du volume des ordres de paiement donc pour l’instant tout va bien mais ce volume ne correspond (en Belgique) qu’à 2 % du montant à régler! et oui que 2%, les 98% du montant restant sont payés en temps réel via TARGET2-BE (composante du système européen TARGET2)et ne représente que 0.25% du volume.

    Retenez bien ce chiffre, seulement 0,25% du volume des transactions correspond à 98% du montant total à payer par les banques et ce paiement se fait en temps réel via TARGET2 ce qui implique…d’avoir provisionné pour pouvoir payer…

    (Le cas de la Belgique représente en gros la moyenne européenne observée et pour avoir un ordre d’idée, chaque jour, c’est plus de 2.000 milliards d’euros qui transitent par ce système de paiement de montants élevés).

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    • Chr dit :

      Ah j’ai oublié les 2000 milliards quotidien c’est surtout l’activité « recyclage » des banques d’affaire.. qui malheureusement sont aussi banque de dépot pour la plupart (pauvre de nous)!

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    • A-J H dit :

      « ce qui implique…d’avoir provisionné pour pouvoir payer… »

      Je ne crois pas .. c’est simplement « porté en compte » et le lendemain ca sera peut être l’inverse avec une autre banque: reste évidemment les intérêts au taux euribor par exemple (1,5% / an soit peu -je fais pas le calcul – par jour)

      Rappelez vous: pour qu’il n’y ait pas de coûts de compensation, les banques doivent « marcher au même pas » (Keynes)

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    • Bruno Lemaire dit :

      Salut CHR,

      heureux de vous revoir sur ce blog, avec votre esprit ‘logique’ (je n’aime pas trop ‘cartésien’) m^me si, parfois, on s’est parfois un peu ‘frité’ tous les deux: le privilège de la jeunesse pour vous, et de la sénilité pour moi.

      Mais c’est vrai que de bonne vieilles définitions et des faits bien concrets – joints à un raisonnement compréhensible (critiquable ou non)- nous permettent de revenir sur terre pour évoquer le système monétaire, tel qu’il est et tel qu’il pourrait être.

      Cordialement, Bruno.

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  21. catherine dit :

    Mais qui va mouiller sa chemise pour se permettre de dire ce qu’il pense de cette complémentarité que je pressens, en me trompant peut-être mais si personne ne vient apporter contradiction, c’est mal parti pour corriger ma copie.

    Est-ce fondé oui ou non, et pouvez-vous apporter des arguments à la clef pour avancer, merci?

    Savoir qui a le droit de parler en vertu d’une forme qui viendrait servir de norme, alors que cette même norme déforme nos vies, j’avoue que je trouve ça plutôt étrange et très dérangeant!

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    • oppossùm dit :

      Catherine,
      L’image sang/coeur n’est pas mal, mais ca ne concilie pas AJH et FJ. Ils ne mettent pas le coeur au même endroit (Intra ou extra muros ?)

      1) Pour JF tout se passe non seulement en dehors des B.C. , mais en dehors des circuits bancaires intramuros. Si je comprends bien , par son ampleur , ses techniques et la position centrale que le commerce mondial globalisé lui a donné, l’extra-muros détermine et conditionne tout.

      Mais François n’explique pas du tout la création monétaire car son idée : « toutes les surcharges infondées sur les honoraires et les taux
      (commissions excessives, bakchichs, retrocomms sur dettes de l’Etat, etc.) sont « créations monétaires » , ne peux pas tenir logiquement : d’ailleurs il bute à la développer et AJH n’a pas de mal à le tacler ! 😉

      A la limite personnellement je pourrais admettre que toute captation de valeur excessive pousse à la génération, par aspiration, de création monétaire. Ca n’est pas ce que dit François.

      Je pense toutefois que François , en mettant de côté sa conception de la création monétaire, de côté , avance une perspective intéressante. C’est l’idée que la captation de valeur et les diverses bulles sont construites dans un environnement extra-territorial pour une part déterminante : les bricolages intr-muros sont alors bien vains.

      J’y reviendrai plus loin.

      2) Pour AJH tout se passe intra-muros , puisqu’ extra-muros il ne s’agit que de flux de monnaie . Je pense que Chr partage le même point de vue : c’est un pur circuit de ‘recyclage’ d’une monnaie créée intra-muros, un circuit de banques d’affaire.

      Dans cette vision, la création monétaire se passe bien intra-muros, et c’est donc bien là que se joue le coeur du problème.

      3) A la limite dans une vision bien catherinesque de conciliation , on pourrait dire que la vision de François n’est pas fausse (malgré sa mauvaise conception de la création monétaire) , mais que celle d’AJH non plus car c’est bien lui qui a la définition correcte de la création monétaire.

      4) La question devient alors : le poids de l’extra-muros est-il tel que l’intra-muros n’a plus les moyens de sa détermination ? C’est à dire que la création monétaire de chaque zone monétaire serait incontrôlable . A priori on ne voit pas pourquoi …
      On déciderait de faire … un 100% point barre , je veux dire un bon 100% , modéré , intelligent , radical (à la AJH quoi !) . Oui .
      Les tuyaux de l’extra-muros n’auraient qu’à bien se tenir, puisqu’alors alimentés par un carburant strictement contrôlé. (Et François aurait tout de même faux.)

      Je pense avoir été séduit par ce point de vue -si je l’ai bien compris et exprimé-.

      Mais à la réflexion , je me demande si François n’aurait pas ‘plus’ raison non seulement malgré sa mauvaise conception de la création monétaire , mais malgré sa mauvaise xonception de intra / extra muros.

      D’abord, dans l’extra-muros que François dépeint comme peuplés des pirates , n’y a-t-il pas énormément de corsaires et des corsaires de corsaires et tout une chaine d’intérêt . Je veux dire que l’extra-muros comporte des acteurs bancaires ou purement financier de l’intra-muros ! et nous même sommes au coeur de l’ extra en ce sens que probablement nos intérêts de Français, puis d’Européens, puis de représentant du monde occidental, puis du monde développé, sont également là, dans cet immense territoire spéculatif .

      Territoire d’ailleurs intra ou extra , au fond peu importe , territoire de captation de valeur à un niveau méta-financier où les flux monétaires ne servent qu’à échanger des contenus de valeurs purement financières .
      Et la crise actuelle ne fait que renforcer et intensifier cette activité. En effet l’endettement généralisé pousse chacun des acteurs à tenter de se refaire par tous les moyens , à faire de la valeur « à tout prix » !
      C’est un peu comme si la cause de la crise devenait à plus grande échelle un sorte de remède , un succédané infernal.
      Par ailleurs, la crise elle même devient un objet de spéculation : la maladie de tout couvrir , de se protéger de tout et de tous, ouvre des opportunités de profit extraordinaires.
      Bref l’idéal est de spéculer par un gigantesque CDS sur le risque même d’une méga-crise. Bien entendu il faut de la création monétaire pour alimenter cette tubulure insensée et bouclante.

      La conclusion de cette vision est encore plus pessimiste que celle de François : la spéculation est partout, elle fait tenir le système, elle est une stratégie à laquelle personne ne voudra renoncer , car celui qui commence à s’en priver sera le premier puni. Bref je suis pire que d’accord avec François. Mais ce faisant je retombe sur , même si je ne vois pas trop comment il pourrait le moins du monde advenir, sur la nécessite du 100% money d’AJH.

      Bon Catherine j’espère ne pas trop avoir embrouillé les choses ! J’ai réussi la synthèse FJ-AJH grâce à une audacieuse pirouette finale , mais c’est en perdant toutes les plumes ce qui n’est pas d’un œcuménisme bien positif ! 😉

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      • Chr dit :

        Bonjour oppossùm

        « Pour JF tout se passe non seulement en dehors des B.C. , mais en dehors des circuits bancaires intramuros »

        Le problème c’est que la monnaie centrale scripturale ne peut pas sortir des BC et heureusement sinon cela reviendrait pour prendre une analogie à ouvrir un compte chez soi et à le créditer comme on le souhaite.. La seule chose qui puisse sortir de la BC se sont les billets de monopoly.
        Maintenant peut être qu’avec ces billets soigneusement stockés dans un coffre à la « maison » certaines banques ont créé un réseau parallèle extramuros jouant en quelque sorte le rôle d’une banque centrale avec d’autres banques mais franchement j’en doute pour des raisons techniques et juridiques mais je ne suis pas dans le secret des Dieux …

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      • Catherine dit :

        Merci Oppossum, d’avoir mouillé la chemise!

        Oui, ok, alors ils ne placent pas le coeur et le sang au même endroit, mais quand bien même , il y a du sang et un coeur pour pulser le flux, et au-dessus il y a organisme pour lequel ce travail-là est réalisé et c’est en le regardant lui que les points de vue peuvent se rejoindre? non?

        On enlève les murs en ayant cette vision et les voilà réconciliés les deux amis, pour observer comment fonctionne cette machinerie! oui, je rêve, je sais, mais il faut savoir rêver pour ne pas désespérer, alors, c’est ce que je fais.

        Bon, ce que j’ai cru comprendre de ton développement n’invalide en rien que sang ET coeur ne soient pas co-créateurs de l’hypertrophie actuelle et c’est ça qui importe.

        Loin de s’exclure, elles se complètent harmonieusement pour fabriquer la dysharmonie mondiale qui résonne de la dysharmonie constitutive du système. Le génome est construit de telle sorte qu’il ne puisse donner que ce qu’il donne sauf si les petites cellules que nous sommes toutes prises individuellement, décident de ne plus nourrir la machine, de ne plus lui apporter de sang, de refuser les petits intérêts qu’ils ont de ci de là car ils ont compris enfin que ces petits intérêts mis bout à bout construisaient le monde, que c’était l’interaction des petits qui faisait la force de l’ogre.

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      • Catherine dit :

        Encore un peu davantage avant de partir.

        Bon,si on s’en tient à la deuxième loi de la thermodynamique, « tout » s’oriente invariablement vers le désordre, mais il faut s’entendre sur le désordre, c’est vu de nous, de notre perspective à nous.

        C’est à dire que c’est l’ordre d’une structure ordonnée qui se désordonne qualitativement, naturellement, si l’on s’en tient à cette loi et si j’ai bien compris.

        Aussi, si une structure donnée ne se désordonne pas, si elle garde sa structure ordonnée selon un certain ordre, son ordre à elle, comme l’est la structure pestilentielle dans laquelle nous sommes, c’est donc qu’il y a des éléments qui sont cause de ce maintien et c’est donc eux qu’il faut chercher ainsi que tous les facteurs qui sur-veillent justement le maintien de cet ordre.

        La réponse est là à mon avis autour de ces questions -clés.

        A quels facteurs déterminants et contrôlants est soumis notre système pourri?

        Facteurs, qui font sa pérénité?

        On répond à cela et tout l’édifice tombe en lambeaux.

        Post-J, ça mériterait un comment vous appelez ça, un article, bon, pas tout à fait ça, disons une invitation à la réflexion!

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      • Catherine dit :

        Toujours par rapport à cette loi d’entropie, la deuxième, celle qui postule que la qualité de l’énergie de l’univers se dégrade continuellement, qu’elle tend vers le désordre.

        Tout dépend de la perspective à laquelle on l’observe cette loi.

        Au même titre qu’une gare peut être celle d’une arrivée ou celle d’un départ.

        Ce qui est désordre c’est du point de vue humain et par rapport à une structuration donnée.

        ça veut dire, si j’ai bien compris qu’il y a une tendance UNIVERSELLE et naturelle à désordonner un ordre donné, et donc que si UN CERTAIN ORDRE perdure EN TANT QUE STRUCTURE, c’est parce qu’ont été mis en place, PAR des hommes( des mains), des stratégies qui permettent la résistance à cette loi, son maintien en tant que structure, pour nous persévération de la structure déliquescente actuelle.

        C’est cela qu’il faut chercher, qu’est-ce qui fait que cet ordonnancement du monde tient alors que toute structure devrait aller naturellement vers sa dilution???????????????

        Par quels mécanismes d’empêchement ou d’autorisation nous co-créons et participons au maintien de notre prison?

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      • sentier198 dit :

        @ oppossum et @ Tous…

        « …la spéculation est partout, elle fait tenir le système, elle est une stratégie à laquelle personne ne voudra renoncer …. »

        je serais même plus « radical » en disant que la « spéculation » est « vitale »…

        ce qui est tragique , c’est l’usage qu’en font certains…
        interdire les spéculations est complétement idiot au sens « fort » du terme (un idiotisme)….
        cette propriété si « humaine » de se projeter dans l’avenir est un élément dont on ne peut se passer sauf à éteindre l’espèce…c’est à la limite « suicidaire ».

        c’est là que l’on peut introduire le débat sur l’entropie , cad sur le fait d’une tendance de fond à « homogénéiser » les choses , avec ces mouvements historiques de « structurations-destructions » , qui ne sont que des « phases » d' »adaptations » ,un peu comme une « tectonique » , qui s’organise par tremblements de terres successifs..

        il s’en suit qu’il n’y a qu’une réflexion théorique sur ce qui amène l’homme à structurer un usage de la spéculation à des fins tout à fait égocentriques et je ne vois rien dans vos (« vos » : je parle au sens large du terme, des personnes intervenant sur ce blog ou sur des blogs collatéraux)analyses qui laisse à penser que vous souhaitiez aborder le VRAI problème…

        Vous vous obstinez à concentrer votre intelligence et votre culture sur l’après , sur ce qui fait dépôt , ces histoires d’argent et de flux monétaires , quand le problème se situe en aval , sur ce qui fait catalyseur de cette « désorganisation » (ou plutôt de cette illusion de structure en guise d’organe qu’est le monde de l’économie)…

        cordialement à tous
        Y.B.

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        • sentier198 dit :

          bigre lapsus ++++
          « en AMONT » et non en aval

          merci…de corriger

          mais , je crois qu’il y a une bonne raison

          Y.B.

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      • sentier198 dit :

        et oui ,
        quand je permute « aval » et « amont » , c’est une illustration de ma conviction profonde que nous sommes dans une situation « circulaire » , retrouvant sans cesse comme obstacle le présupposé de départ….

        c’est une façon de gérer l’aporie , soit ,mais , pendant ce temps…..

        la seule solution est l' »évasion spiraliforme » , c’est à dire pourvoir notre dispositif théorique d’une dimension supplémentaire , qui , pour se rapporter au fil présent (la dévaluation) ,serait de partir d’une définition « élargie » de ce concept , et non confiné à son strict sens économétrique.

        Y.B.

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  22. A-J H dit :

    Depuis le début François Jéru veut nous faire passer les flux des transactions comme étant de la création monétaire (de la création de stocks de monnaie)… ne vous fatiguez pas.
    Restez dans cette image simple:
    Le système bancaire monétise (6 formes de monétisation) => remplit la « baignoire » de la monnaie => à l’échéance des crédits la baignoire se vide.
    L’augmentation du niveau de la baignoire est l’augmentation de la masse monétaire, qui est la conséquence d’une plus forte demande de monétisation pendant une certaine période et en particulier:
    – à la nécessité de monétiser pour payer les intérêts (augmentation de la richesse et du patrimoine des banques car évidemment tout n’est pas redistribué aux employés 😉 ):
    – à l’inflation (qui oblige a avoir plus de monnaie pour le même volume d’échanges de biens et services)
    – l’augmentation du PIB (quand il a lieu et qui a les mêmes conséquence que l’inflation en termes de quantité de monnaie nécessaire)

    La « monnaie » que comptabilise la plus part du temps F.J. ce sont des flux ou de simples promesses ou garanties; mais ce n’est pas de la monnaie même si l’expression est en € ou $ ou £ …

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  23. François Jéru dit :

    à A-J H
    – – – – – – —
    Trois lignes avant la fin. Je comptabilise nullement les flux comme « monnaies » ou comme « créations de monnaie ». Nullement. Je m’évertue à répéter d’autres faits : – les gains parfois excessifs à l’occasion de telle ou telle catégorie de flux monétaire
    – les détournements parfois systématiques de marges (spreads), commissions, honoraires (fees), etc , avec de très substantiels montants dans les transactions transnationales
    – la possibilité en certains cas offshore de « créer des soldes » à partir du nominal lui-même par son changement de contexte.
    – le caractère accessoire et mystificateur des banques centrales dans tout ce bouzin.

    Ne me prêtez pas des propos
    que je ne tiens absolument pas.
    Merci

    à C. ce jour à 17:02
    – – – – – – —
    Réponse à votre question avec 3 mots
    – Temps – Espace
    – Logique close sur un territoire fictif (national)

    – – – — – – – – – – — – — – –

    Combien de grappes de dimensions sont nécessaires pour représenter
    (1°) les dynamiques complexes des structures hétérogènes,
    (2°) les dynamiques, également ultra-complexes, des types de profils et personnalités ( beaucoup plus de trente fois X niveaux de stress, en simplifiant grandement …
    … dynams humaines alliant mimétisme, croyances absolues et aveugles, goût réflexe pour ce qui brille et est honoré (primé) par les puissants et medias-de-masse, bouts de pensée avec des mots qui devraient vouloir dire le contraire, vices et vertus, approche sensible dévalorisée, rationnalité incohérente, servitude volontaire, etc.)
    (3°) les inter-relations — presque toujours figées et en allégeance — entre « 1° » et « 2° » ?

    Répondre à cette question suppose un choix singulier et arbitraire;
    en effet la moelle épinière qui transmet les sensations et perceptions de bouts de réel au cerveau
    est celle du mammifère que sont les LeucoCircus ( NuageBlanc, Auguste, LeClownBlanc, M. Loyal,… )
    dans leurs incomplétudes respectives.

    Depuis plus de dix ans, en mon « ermitage »,
    tel un urbaniste-géographe démiurge j’ai fait
    le choix,
    singulier et arbitraire,
    vu que la moelle épinière qui transmet …
    (etc. cf Supra)

    de douze grappes de dimensions arborescentes et souvent récursives.

    Parmi ces dimensions, citons
    – Les RefeR de scenarii dans le Temps
    ( éloignés ou proches — passés, envisageables pour l’avenir — injouables, pouvant conduire au pire, factibles sous réserve de çi et ça — etc.)
    – Les Refer de scenarii dans l’Espace,
    en mettant en relation des geoNiveaux d’analyse et synthèse très différents.

    Chez Allais comme chez AJH ces deux dimensions,
    Temps et Espace (notamment supranational, offshore), sont absentes

    Les raisonnements purement logiques, mathématiques,
    dialectiques,
    à base d’hypothèses et de IF (..) THEN (…)
    figurent dans les « sciences dures », abstraites,
    indifférentes au réel humain :
    indifférentes aux
    arrivistes, brutaux, courtisans, cuistres, cupides, cyniques, dogmatiques, faux-culs, fermés, malades, manipulateurs, rusés, salopards, serviles par essence, traîtres, tricheurs, ultra-riches et éventuellement impuissants ou boulimiques, voleurs,

    Ces logiques abstraites du style IF (…) THEN (…)
    sont hébergées en l’un des quartiers de l’archipel n° 190.
    Appliquées aux phénomènes de création mmonétaire,
    ces logiques trouvent leur place
    – au n° 129 pour les procédés neufs de flux monétaires concevables,
    – au n° 282 pour toutes ces monnaies indéfendables, sans étalon
    (xoffDevises et vagues résidus pervertis des monnaies domestiques d’antan)

    Maurice Allais, né en 1911, fut probablement un homme admirable et bon professeur pour son époque; je n’en sais rien;
    Il est célèbre pour ses travaux économiques [ théorie quantitative de la monnaie, équilibre général] et son hypothèse sur les oscillations pendulaires en physique (effet Allais). Un cerveau éclairé par les abstractions de son laboratoire de formules.
    Son travail s’exerça pendant des décennies où régnait l’étalon or (jusqu’à Nixon)
    Au CNRS, en partie hors des réalités (cf. ci-après), il a fait ce qu’il a pu.

    Maintenant, intégrons le facteur Temps.
    Entre 1981 et 1987, M. Allais avait entre 70 et 76 ans.
    Etait-il conscient de toutes les ramifications,
    en amont et en aval, de ce qui est écrit
    dans la
    contribution du 10 décembre à 17:34 ?

    Quen pensez-vous ?
    Auriez-vous des éléments ?
    même si il eut le mérite de dénoncer les « Accords de Washington »
    C’était une position de bon sens.

    Le « Consensus de Washington » est théorisé en 1989,
    par l’économiste John Williamson sous la forme de dix propositions.
    Il est issu de l’idéologie de l’école de Chicago.
    [Note: Cet url vise simplement à vous procurer une vague idée.
    En effet, dès qu’il s’agit de finance internationale, les surveillants de Wikipédia sont champions en occultation, diversion, biaisage, manipulation]
    .

    Avoir parfois grandement raison (Maurice Allais),
    ne signifie pas que tout soit bien-fondé
    et, encore plus, durable dans le temps (2010-11,..).

    En 1980, l’inflation dépassait 10%.
    J’avais écris une note de 7 ou 8 pages aux responsables économiques, syndicaux et politiques d’alors.
    Une seule personne répondit, Paul Fabra, journaliste de la rubrique Monnaie-Finance Le Monde.
    Je lui suis reconnaissant de sa lettre car c’était davantage qu’une marque de courtoisie et de civilité.
    J’étais jeune; il était âgé. Tout son esprit était nourri de l’étalon or.
    Je crois que ses lobes cérébraux ne m’ont pas vraiment lu; il est passé à côté. Etais-je trop innovant ?
    Je ne crois pas. Il est des évidences qu’un cerveau rejette d’emblée, sans véritablement penser.
    Cela m’arrive fréquemment : j’ai une évidence sous le nez depuis des mois et je ne la vois pas.

    Maintenant que c’est le chaos incomplet, sans étalon aucun,
    dans la plus folle opacité par milliers de millliards
    ce concept initial de 1980 et d’autres seront sûrement plus aisés à saisir,
    par un tiers état qui chercherait à s’émanciper partiellement, d’abord sur un champ ou un autre.

    Serait-ce trop simple pour que ce soit compris ?
    C’est bien possible.

    A part Selva (qui n’acquiese pas d’ailleurs),
    personne ne veut entendre l’évidence : toutes les surcharges infondées sur les honoraires et les taux
    (commissions excessives, bakchichs, retrocomms sur dettes de l’Etat, etc.) sont « créations monétaires » ?
    Pourquoi ?

    Personne ne veut admettre — ni même débattre —
    du fait que les montages entre non-résidents et/ou structures étrangères
    (opaques ou non)
    créent des centaines de milliards de soldes offshore incontrôlables ?
    Pourquoi ?

    Revenons à Monsieur Allais.
    Les travaux qui l’on fait être reconnu
    sont essentiellement en « archipel_282 – époque étalon or,

    Ces travaux sont d’abord exagérément matheux, abstraits, théoriques,
    fermés par un jeu clos d’hypothèses (dépassées); en outre
    ces « raisonnements de scientifique » sont hors des mystifications, leurres,
    mascarades,
    grandes manoeuvres xoffDevises, ogres-corsaires, et
    banques centrales à la semelle (cirée) d’un Alan Greenspan ou Ben Bernanke
    qui ne sont eux-mêmes, comme Lipsy ou DSK, que des pions.

    Vu sa position
    – hors des réalités opaques supranationales, et
    – hors des plus récentes supercheries 2001-2010,
    son oeuvre est avant tout historique; c’est une partie de l’Histoire.

    Les membres du jury, conviés par la Banque de Suède ne s’y sont pas trompés.

    Etre né après la Seconde Guerre Mondiale et avoir eu l’occasion de vivre çi ou ça
    sont mes caractéristiques personnelles; ce n’est pas ce qu’on appelle avoir du mérite ou un talent.

    Résumé :
    – – – – – – – – –

    Les contributions LeucoCircus ne se limitent aux faits analysés et articulés rationnellement (professionnellement, comptablement)
    par LeClownBlanc. Elles abordent d’autres réalités qu’Auguste (ras des pâquerettes) et Nuage Blanc (avec du recul) saisissent, autrement, pas avec des formules du type MV=PT (théorie quantitative de la monnaie) … bien entendu logique qui est à apprendre par coeur par le jeune qui veut entrer banque.

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    • oppossùm dit :

      Oui c’est vrai qu’Allais raisonne parfois bizarrement à la fois en mode étalon-or et en mode monnaie-crédit.
      Mais enfin , il y a toutes les personnes qui ont pensé la monnaie avant pendant et après lui : tout est-il obsolète parce que de nouveaux espaces extra-territoriaux ont fait jour ?
      Aurait-on basculé dans un nouveau monde (Temps (Espace) qui empêcherait de comprendre ce que doit être une monnaie ? Devrait-on se priver de cette réflexion sous prétexte qu’effectivement, actuellement, le système parait dans une logique à la fois d’exacerbation et de blocage ?

      Rejoignez-vous alors la réflexion de Jorion : mettre un terme à extraterritorialité de la finance ?
      Cordialement !

      J’aime

    • Catherine dit :

      Pour tout vous dire je suis très triste de ce qui se passe ici, j’ai l’impression d’être aux bals des VENTS PIRE et des fantômes aussi, alors, tous les beaux discours d’untel ou untel finissent par m’épuiser à force d’être en attente d’un feu de joie qui ne vient jamais.

      Vous parlez de temps et d’espace, pourrait-on le décliner en terme de vitesse et de position, ça, ça m’intéresserait diablement de le savoir?

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    • Catherine dit :

      Je reprends vos paragraphes François et j’y colle mes représentations.

      1) le monde dé-vié pathogène

      2) l’homme de la sur-vie( terme mal choisi, on devrait dire l’homme de la sous-vie) essentiellement limbique

      3) la vie( ou dé-vie devrais-je dire en l’occurrence) qui essaie comme elle peut de circuler entre les deux de manière dé-viante comme sa nature génomique l’y appelle!

      la trinité moderne quoi!

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    • Catherine dit :

      vous dites:

      « Avoir parfois grandement raison (Maurice Allais),
      ne signifie pas que tout soit bien-fondé
      et, encore plus, durable dans le temps (2010-11,..). »

      Tout à fait d’accord, on n’est pas fait d’un bloc, avec rien que des bonnes idées ou rien que des mauvaises idées, non, on est fait d’un mélange plus ou moins harmonieux des deux, et surtout, ce qui semble vrai est vrai jusqu’à ce vrai relatif soit infirmé par d’autres faits.

      ça veut dire que ça a été vrai un temps, mais que ça l’est moins ensuite, sous l’effet de facteurs changeants, nouveaux, perceptibles alors qu’ils l’étaient moins avant peut-être, la dynamique quoi!

      Le temps forcément vient renverser les quilles, souvent!

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  24. Chr dit :

    Bonsoir A-J H

    « Je ne crois pas .. c’est simplement « porté en compte » et le lendemain ca sera peut être l’inverse avec une autre banque »

    Vous avez peut être raison ça parait logique. Mais voici comment techniquement les choses se passent (je reprends un commentaire):

    « Tout d’abord, il existe principalement 3 types de comptes qu’une Banque Commerciale peut posséder auprès de la Banque Centrale ==>

    – un CCR, ou compte central de règlement
    – un CCO, ou compte courant ordinaire
    – un CNRO, ou compte numéraire et de réserves obligatoires.

    En principe, chaque branche régionale voir locale d’une Banque peut posséder distinctement ces comptes auprès de la Banque Centrale. Dans la réalité, on opère bien souvent des regroupements pour faciliter les OBC (opérations Banque Centrale). Ces groupements sont appelés très simplement GC ou groupements de comptes.

    Les montants de réserves obligatoires à constituer sont déterminés à partir des avoirs enregistrés quotidiennement sur ces 3 types de comptes. Aujourd’hui, le module optionnel HAM (Home Account Module) est utilisé par la Banque de France pour gérer les comptes de réserves obligatoires CNRO des établissements de crédit en dehors du système RTGS.

    HAM est un module optionnel de Target 2. En revanche, tout participant à Target 2 doit avoir un compte PM / MP (payment module / module de paiement). C’est la base de l’architecture de Target 2 qui repose sur une SSP : Single Settlement Plateform.

    Le compte qui y est associé est un compte RTGS / RBTR : Real Time Gross Settlement / Règlement Brut en Temps Réel. La différence avec un compte « net », c’est qu’au lieu de faire le solde des flux échangés en fin de journée, les transferts sont fait au fur et à mesure en temps réel, ce qui impose évidemment une gestion des liquidités attentive. Etant donné qu’à partir du compte RTGS, le paiement est effectué immédiatement, il faut impérativement que le débiteur dispose de la provision nécessaire sinon, la transaction est mise sur liste d’attente, jusqu’à ce que le compte soit approvisionné.
    Mais comme les montants sont énormes, le solde créditeur doit l’être également. Pour cela 2 façons :
    – alimenter son compte RTGS en trésorerie, à partir de son CNRO par exemple ==> des montants énormes sont mobilisés, pas très pratique ;
    – obtenir du crédit inter-journalier auprès de sa Banque Centrale.

    Cette ligne de crédit, qui doit être remboursée en fin de journée doit être garantie soit par des titres négociables (que la Banque Centrale se réserve le droit d’accepter sur la base d’un référentiel, qui a eu tendance à s’assouplir ces derniers temps) ou des créances privées. Ces actifs constituent le collatéral, que la Banque Centrale pourra revendre en cas de faillite de l’établissement de crédit.

    Pour la technique interne, les ordres de paiement inter-comptes sont conformes aux standards SWIFT (qui est basée à La Hulpe en Belgique), société qui achemine ces ordres sous formes de messages. Dans le détail, on retrouvera les appellations MT 202 (ordre interbancaire de débiter mon compte pour créditer le destinataire), MT 103 (idem que 202, mais pour les clients non-bancaires) et MT 204 (l’inverse de 202, le créditeur débite lui-même le compte du débiteur, après que celui-ci lui ai donné l’autorisation, cela va sans dire). »

    Peut-on dire que c’est simplement « porté en compte » comme vous l’affirmez en esperant que le lendemain…?

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    • oppossùm dit :

      Chr , toutes ces précisions … pour aboutir et revenir à cette même incertitude … 😉 dans votre débat avec AJH ! (Ca ne m’empêche pas d’être admiratif de la démonstration ! 🙂 )

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    • A-J H dit :

      Merci Chr pour ces précisions.
      Le problème est « l’unité de temps » puisqu’on est en « temps réel ».
      Si une banque A est débitrice de 100 pendant une seconde sur une banque B, les intérêts sont évidemment différents que si elle l’est pendant 1 mois. A quelle fréquence se fait ce calcul d’intérêt et le paiement de ceux ci (toujours en monnaie centrale)?

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      • A-J H dit :

        A la relecture ma question semble mal posée.. ce serait plutôt « sur quelle unité de temps minimale sont calculés les intérêts interbancaires ? »..

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        • Chr dit :

          Je ne sais pas répondre de manière certaine mais je pense (amh) que si l’argent n’est pas disponible en temps réél pour la banque débitrice alors une ligne de crédit de maniere informatique est accordée instantanément par la BC à condition que celle ci offre toutes les garanties nécessaires.
          Vu sous cet angle les avances de la BC rendent inutile le provisionnement en monnaie centrale des banques privées puisqu’en fin de journée il y a de forte chance que les sommes se compensent entre elle mais ce n’est pas certain auquel cas il faudra que la banque débitrice trouve l’argent.
          Pour ce qui est du coût de ces avances je ne sais pas exactement comment il est calculé..

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        • oppossum dit :

          Hummm, bon , pb réglé … non ?

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        • Chr dit :

          oui je pense.

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  25. Bruno Lemaire dit :

    @CHR, Oppossum, AJH et tous

    J’ai les mêmes interrogations que Oppossum, plus une.

    Interrogations portant sur la finalité du débat (comme dirait Woody Allen : je suis peut être d’accord sur la réponse, mais quelle était la question)

    J’ai ‘finement’ – et finalement – réussi à comprendre que l’on parlait des impacts des intérêts sur les dettes, et du fait que de l’argent remboursé rapidement portait moins d’intérêt ‘absolu’ que s’il était remboursé – ou compensé – moins vite.

    Mais cela ne change strictement rien au problème: 10% l’an reste 10% l’an – et ne devient jamais 10% jour. Si on raisonne en flux, je veux bien admettre que les intérêts composés se font moins sentir sur un jour que sur un an: c’est évident pour 10%, ce l’est moins pour 1 ou 2% (cela me rappelle des discussions de trigonométrie avec une assimilation de la tangente à la pente, ou qqchose comme cela 😉 quand l’angle est très petit, assimilation qui devient de plus en plus insuffisante à mesure que l’angle grossit). Mais, pourquoi ne pas chercher la petite bête, l’arbre de quelques milliards, pour ne pas voir la grosse, la forêt des dettes monstrueuses de milliers de milliards. Chaque année, la charge d’intérêts est entre 50 et 100 milliards pour la dette publique: pourquoi ne pas essayer de grapiller quelques millions, cela sera toujours cela de pris.

    Mais je me trompe peut être totalement, et le débat CHR/AJH est peut être fondamental.

    Cependant, j’en viens à la question que je me pose, en petit raisonneur qui perd facilement le fil de sa pensée – ou de la vacuité de sa pensée. Pourquoi mettre ce débat, quel qu’en soit l’intérêt(waf waf 😉 ) dans ce fil de discussion.

    Plus précisément: en quoi ces fins raisonnements ont-ils un lien avec la question de la dévaluation?

    (Je ne me permettrais pas de m’interroger sur la pertinence « géographique » des nombreux autres commentaires philosophiques qui me sont complètement étrangers, comme écrits dans une autre langue – je n’ai aucune compétence pour en juger. Il est possible qu’à un certain niveau – qui m’est inaccessible – ils concernent aussi la question de la dévaluation)

    J’adore raisonner, comme certains me le reprochent – sans doute à juste titre – mais ne nous mélangeons pas trop les pinceaux, ou les fils 😉

    Bien à vous, Bruno.

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    • Oppossum dit :

      Mais Bruno, n’est-ce pas la juxtaposition de façons de voir et de penser complètement différentes qui permet, soit de mieux ‘perspectiver’ mieux la sienne, soit d’avoir d’autres intuitions , soit d’autres modes de raisonnement, soit de découvrir un autre espace ? Sinon on devient raisonneur routinier. Il faut parfois casser son raisonnement . (Bon je dis ça, mais je ne dis pas que je le fasse 😉 , c’est une généralité)

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      • Bruno Lemaire dit :

        @oppossum

        Tu as raison, il peut être excellent d’aborder le m^me problème de façons différentes.

        Mais faut-il encore qu’il s’agisse du MEME PROBLEME (ici, par exemple, celui de la dévaluation).

        Changer à la fois de sujet, de méthodes, voire de langage, et m^me parfois de langue – quand ce n’est pas d’alphabet – c’est un peu trop pour moi 😉

        Bruno.

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      • Bruno Lemaire dit :

        @OPPOSSUM qui aime aussi philosopher et relativiser, dans une attitude d’ouverture et de bienveillance qu’il est difficile de ne pas trouver remarquable.

        Je cite un texte, qui peut paraître éloigné de nos préoccupations sur la monnaie, sur le sort de l’Euro et de l’Europe, quoique …

        Du problème de l’éléphant et du relativisme : « QU’EST-CE QUE LA VÉRITÉ ? »

        On connaît tous l’apologue de l’éléphant […], donné souvent comme le summum de la sagesse en la matière [sur la recherche de la vérité, tout chemin serait bon à suivre] : un certain nombre d’aveugles, invités à décrire un éléphant, le définissent par ce qu’ils ont pu en toucher, comme une corde, un tronc d’arbre, une barrique, un éventail, et ainsi de suite, parce qu’ils n’ont évidemment pas une vue d’ensemble de cet animal. Il en serait ainsi de nos « vues » de Dieu, qui ne seraient donc pas tellement fausses que partielles. Ce dont il faudrait conclure comme Symmaque [sénateur romain du IVème siècle] qu’elles se valent toutes en tant qu’approches de l’absolu : « Qu’importe par quelle sagesse chacun cherche la vérité ? On ne peut pas parvenir à un si grand mystère par un seul chemin. »
        Notre modernité n’est peut-être pas si moderne qu’elle le croit, puisqu’elle semble revenir au syncrétisme de l’Antiquité tardive, tant cette opinion est répandue aujourd’hui, où l’on répète jusqu’à plus soif que toute vérité religieuse ne peut être que partielle par rapport à la plénitude de la Vérité divine.
        Ce point de vue bien modeste, bien raisonnable au sens court du mot, n’est certes pas d’une grande hardiesse, encore qu’il soit parfois présenté par certains clercs comme s’il était le sommet de l’audace philosophique, mais sa modestie semble le bon sens même devant l’infirmité certaine de nos concepts. Ceux-ci ne peuvent épuiser la réalité qu’ils visent, si infime qu’elle soit — alors quand il s’agit de la réalité suprême, ils doivent évidemment confesser plus que jamais leur inadéquation. Pourquoi nos vues religieuses ne seraient-elles donc pas complémentaires ? Il y aurait là une humilité admirable et la source bien sûr de la plus recommandable tolérance…
        On peut continuer longtemps sur ce thème, jusqu’à ce qu’on s’avise de l’énormité de la prétention : car dans le cas qui nous occupe, si nos vérités sont des approximations de la Vérité, c’est donc qu’il y en a une ? Et comment le sait-on ? Comment sait-on qu’il y a un éléphant ? Pour que les aveugles prennent conscience de la partialité de leurs perceptions, il a bien fallu qu’un interlocuteur clairvoyant intervienne pour la leur révéler. Pour qu’une philosophie des aspects de la vérité ne soit pas absurde, il faut bien qu’on ait accès par quelque côté à cette vérité’. Qui donc nous assure qu’il y a une « vérité divine » au-delà de nos vérités ?

        Bonne lecture critique, Bruno.

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        • Catherine dit :

          « Qu’importe par quelle sagesse chacun cherche la vérité ? On ne peut pas parvenir à un si grand mystère par un seul chemin. »

          Fort de cette maxime, vous devriez vous en nourrir vraiment Bruno, et accepter toutes les étrangetés qui arrivent sur votre route comme autant de dons du ciel puisqu’au ciel, vous y croyez.

          Les accepter et les traverser, et seulement ensuite vous pourrez alors juger de ce que vous déciderez d’en faire, mais anticiper négativement comme vous le faites souvent ( ce n’est pas une méchanceté, c’est une réalité) avant même de traverser quoique ce soit, en fonction de ceci ou cela, c’est fermer la porte de la multiplicité du mystère dont vous parlez qui se donne à voir et qui ne saurait se manifester sous une forme unique mais au contraire multiple, et dès lors ne voir qu’un bout de l’éléphant.Il doit bien y avoir des morceaux de l’éléphant pas bien ragoûtants et pourtant c’est l’éléphant quand même, non?

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        • Bruno Lemaire dit :

          @catherine, et à tous,

          La grande question, qu’une lecture attentive du passage d’Irène Fernandez sur l’éléphant aurait pu permettre d’appréhender, aurait été de se demander:

          parlons nous tous, quand on mélange les sujets et les descriptions, d’un éléphant, ou bien certains parlent d’un lion, un autre d’une licorne, un troisième, peut être, effectivement, de l’éléphant.

          C’était, pour I.F. – et pour moi-même – une façon de dire que tous les chemins ne menaient pas à Rome, ou encore qu’en pensant décrire un éléphant, on décrivait une chimère. Mais, manifestement, je suis encore moins compréhensible quand j’utilise des moyens détournés à l’appui de mes thèses. Je tenterai de revenir à des équations et des ‘raisonnements’ plus directs. Désolé donc.

          Je ne suis pas plus qualifié qu’un autre de dire que tel sujet doit être abordé de telle façon, et non de telle autre, c’est vrai.

          Je remarque simplement que lorsque certains parlent de dévaluation compétitive et un autre de psychologie ou de promenade champêtre, je pense pouvoir faire remarquer que ce n’est pas le même sujet, pardon, le même éléphant.

          Mais rassurez vous, chère Catherine, ce n’est pas un problème d’élite. Je n’ai jamais réussi à imposer à mes étudiants (Bac plus 4 ou 5) que changer de sujet au cours d’une explication, ou mettre dans un mail cinq sujets n’ayant rien à voir entre eux, n’était pas très cohérent.

          Donc, démocratiquement, j’ai tort, la majorité étant contre moi.

          Bruno.

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        • Catherine dit :

          Toute manifestation est don de Dieu Bruno, alors comment pourriez-vous faire le travail de discernement qui incombe à tout homme sans poser sans discrimination anticipatoire( bof, j’sais pas si ça se dit!)tous les éléments qui s’offre à vous?

          La discrimination vient a posteriori jamais a priori, non?

          Seul celui qui sait tout peut s’autoriser à ne pas passer ce passage-là, tous les autres, sont obligés d’y passer, parce qu’il faut passer avant de dé-passer !

          Que croyez-vous que nous fassions vous moi et les autres sinon décrire une chimère?

          La chimère l’est moins à force de lui enlever des caractères qui ne lui reviennent pas, mais c’est toujours de nous que nous voyons pensons, etc, etc, donc c’est toujours d’une façon partielle et partiale que nous prendrons la mesure du monde -chimère car il se mesure à notre aune et que nous ne sommes qu’une partie du tout mais j’avais le Tout qui lui seul serait en droit de parler.

          Nous, nous ne faisons que décrire!

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        • Catherine dit :

          correction

          nous ne sommes qu’une partie du tout mais « jamais » le Tout qui lui seul serait en droit de parler

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        • Bruno Lemaire dit :

          @Catherine et à tous ceux qui cheminent sur ce forum (toujours à propos de la question de l’éléphant, devenue la question du tout, voire du Tout)

          Nous sommes effectivement une partie de l’Univers, donc quelque soit le sujet, on parle effectivement de tout.

          Alors, pourquoi tenter de sérier les questions ou les sujets?

          Dans l’apologue de l’éléphant, qu’importe si on ne parle même plus de l’éléphant. La barrique n’est peut être pas un morceau de l’éléphant, mais elle fait partie du tout, la queue n’est peut être pas l’éléphant, mais elle fait partie du tout, l’éventail aussi. Alors pourquoi pas? De quel droit pourrais-je avancer une autre façon de procéder?

          Je ne vois, en fait, que deux solutions (plus toutes les intermédiaires, bien sûr)

          1) mettre un seul fil sur le forum, qu’on (‘postjorion’ par exemple) appellera ‘tout’, et donc traiter de tout dans ce ‘fil’.

          2) ma petite solution misérable: essayer de dire de quoi on va parler, et tenter de s’y tenir.
          Exemples:
          a) les dévaluations
          b) le mariage
          3) les ONG
          d) la culture des tomates
          e) l’existentialisme
          f) Victor Hugo
          g) le tournoi des Six nations
          h) DSK

          Désolé pour tous ceux qui trouveraient une telle décomposition fort besogneuse, mais en dépit de mes (assez) longues et (très) douloureuses études, je ne peux penser que d’une façon un peu primaire, et je laisse à ceux qui peuvent progresser autrement leurs propres méthodes, que j’admire, mais qui me dépassent complètement.

          Il n’y a aucune ironie là dedans: je ne sais pas faire, c’est tout. Ce n’est pas un manque d’ouverture ou de sympathie, je ne sais pas faire, c’est un fait – une lacune de ma part, sûrement – parler de tout à partir de n’importe quoi.
          A partir du troisième niveau de parenthèses, ou du cinquième sujet traité dans le même commentaire, je perd littéralement la tête.

          Alors, quand F.J. fait parler 3 autres personnages – souvent astucieusement (mais là n’est pas le débat) – je ne peux que zapper, pour essayer de garder un semblant de santé mentale. (oui, je sais, qu’est ce que la santé mentale …)

          Tristement vôtre, Bruno

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        • Catherine dit :

          Je réponds à Bruno sur la question de l’éléphant, c’est pour recentrer l’hypothétique lecteur furtif et ne pas lui infliger une trop lourde massue assommante, et vous satisfaire un peu, aussi, Bruno.

          Alors je constate qu’on se retrouve enfin un peu. Seulement aujourd’hui,vous admettez que vous n’êtes pas capable d’entremêler les sujets, ça vous dépasse justement.

          Partant de là, même si je fais l’école buissonnière, j’essaierai de la faire moins et de resserrer mon propos pour que vous ne soyez pas perdu. Parce que vous l’avez admis clairement, ce n’est plus quelque chose qui serait collé, stéréotypé, mais quelque chose qui viendrait de vous, pôvre Bruno, et là, c’est tout différent bien sûr.

          En y allant tout doucement, il se peut, que peu à peu, on gagne du terrain? Je suis une grande rêveuse, ne l’oubliez pas, mais les pieds bien chevillés en terre!

          Pourquoi série-t-on les questions?

          Parce que c’est notre passage, parce qu’il faut repasser par ce qui nous constitue le partiel pour comprendre quelque chose qui nous dépasse justement(métaphoriquement, sérier les questions ce serait les briques de notre maison compréhension, alors c’est vrai, c’est très utile de connaître la nature de la brique, sa taille, ses modes de résistance, etc, etc,mais si on s’y intéresse tant à ces briques, c’est quand même pour que ça profite à la construction de notre maison compréhension, aussi se laisser traverser par ce plus grand que la brique de temps en temps, ça rappelle ce pourquoi on s’est focalisé sur la brique.

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        • Catherine dit :

          Petites pensées batesonnienne du matin, le père de Bateson, athée lisait chaque jour la Bible à ses enfants » pour qu’ils ne deviennent pas des athées illettrés » et c’est lui aussi qui disait « s’il n’y avait pas eu de poètes, il n’y aurait pas eu de problèmes, parce qu’il est certain que l’homme de science illettré d’aujourd’hui ne les aurait pas trouvés »…

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    • A-J H dit :

      Bruno
      La discussion est partie sur l’affirmation de Chr  » https://postjorion.wordpress.com/2010/12/07/142-de-l%e2%80%99interet-des-devaluations/#comment-5605  » qui écrit « ce qui implique d’avoir provisionné pour pouvoir payer » (on parle des compensations bancaires), à laquelle j’ai répondu « je ne crois pas  » … etc,

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  26. François Jéru dit :

    à A-J H, BL, Chr, simplesanstete
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
    A ce stade, j’en suis à la réponse attendue par Oppossum
    (ce jour à 01:22)
    En conséquence je vous saurais gré de m’excuser d’être, dans les 4 messages ci-après, probablement en décalage avec la dizaine de vos messages les plus récents.

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  27. François Jéru dit :

    à Oppossum (ref.
    ce jour à 01.22)
    Ligne 2 – Vous écrivez

    il y a toutes les personnes qui ont pensé la monnaie avant pendant et après lui

    Simplifions un peu : avant les années 50 les échanges commerciaux entre nations étaient surtout des échanges de produits à consommer, produits souvent propres à une région et pas une autre. Exemple d’export Cote d’Ivoire : cacao, bananes. Exemple d’export France : tracteurs Renault.

    Près de 20 facteurs combinés contrbuent à que nous ayons basculé dans un « nouveau monde » :
    – 1 – la généralisation des autos au grand public après les années 50, et la folle montée des achats de pétrole qui a suivi
    – 2 – la folle montée des opérations xoffDevises après la première operation d’eurodollar, russe, en 1957
    – 3 – l’extension des grands contrats export dans les années 1970-81 puis leur régression, les pays en retard acquerrant des compétences intérieures pour réaliser un plus grabd nombre d’infrastructures complexes ( usines de transformation, réseaux électriques avancés, hôpitaux à la pointe, centres de production radio-tv, bases militaires, etc.)
    – 4 – Au prétexte d’économies d’échelle, l’élimination des usines de taille moyenne pour en faire une seule, quatre fois plus grosse, en un unique lieu, « bien choisi » pour que ce soit hyper lucratif pour les créanciers du deal. Exemple : quatre usines de tracteurs en Europe d’une taille de 50.000 tracteurs l’an (France: Renault, Italie, De, Uk) ; la « logique financière (rusée) » : éliminer ces quatre usines et n’en faire plus qu’une seule de 200.000 tracteurs l’an, en séparant boîtes de vitesse ici, roues ailleurs, assemblage, encore ailleurs.
    Ce n’est pas l’argent qui manque pour financer une telle reconfiguration.
    – 5 – la mutation des contrats transfrontières, à partir de 1980, avec toujours davantage de transferts de know-how et d’offset faussant les marchés et la concurrence
    – 6 – la recherche systématique de positions corsaires, hors des fiscalités de l’OCDE, sur le plus grand nombre d’activités. La Marine Marchande est un bon exemple : drapeaux du Panama, du Liberia; marins sans patrie; etc.
    – 7 – l’absence d’étalon à la monnaie, situation inédite depuis l’origine de la monnaie
    – 8 – la critique des pratiques de corruption n’est pas récente, mais autrefois elle ne gênait pas les hommes d’affaires. Avec la montée de petites investigations hors norme à partir de 1995-2000 les exportateurs ont complexifié leurs méthodes à dégager des marges (créations monétaires) additionnelles.
    – 9 – le mouvement « Recherche systématique de positions corsaires, hors des fiscalités de l’OCDE, sur le plus grand nombre d’activités » s’est étendu. En dehors des « territoires juridiques domestiques » les transnationales se sont engagées, entre elles, dans de nouvelles formes de partenariats (gagnant-gagnant). La non résidence et l’extra-territorialité sont des phénomènes devenus énormes; ils ne sont pas l’excllusive de la Branche BankAssur ( flux monétaires non domestiques, dettes des Etats vennat de non-nationaux, etc.); non; ils s’inscrivent dans les stratégies annuelles et plans-budgets de toutes les transnationales « Economie Réelle ».

    – 10 – la télématique à la vitesse de la lumière
    – 11 – des logiciels toujours plus « inventifs », nombreux, furtifs et compliqués
    – 12 – la complexité inouie de certaines transactions; il faut être hyperspécialisé et n’avoir que ça en tête pour ne pas se mélanger les pinceaux
    – 13 – la complexité jointe à la puissance télématique instantanée
    – 14 – l’impossibilité du contrôle de cette machinerie en supposant que tout ou partie des portes soient ouvertes
    – 15 – les volumes hors Economie Réelle toujours plus exorbitants et insuivables par l’esprit humain.
    – 16 – les X milliers d’experts jurififi (par ex. parmi les 600.000 des Big Four) mêlant cela à des montages juridiques également « sophistiqués »
    – 17 – les effets combinés de ce qui précède

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  28. François Jéru dit :

    Reprenons « 17 », le dernier facteur, les effets combinés de 1 à 16

    Les « dirigeants sérieux » que vous rencontrez
    ne voient absolument pas d’autre solution que de « faire avec la Machine existante »,
    au mieux lui changer quelques instruments intérieurs et retoucher un peu le cap de la barre du commandant.
    Voyez, par exemple, tous les engagements croisés, souvent compliqués, entre partenaires européens ou entre partenaires OMC.
    Comment aménager ce carcan, sans évoquer d’éventuels amendements plus substantiels ? cela semble impossible.
    Le gouvernement actuel ne cherche t-il pas à copier-singer Wolgang Schoble pour bien montrer combien les deux pays font fronts unis ? S’écarter de la Norme est très délicat.
    De mon point de vue, il faut (1) bien réfléchir, (2) évaluer des sous-ensembles, (3) articuler soigneusement des clauses suspensives, (4) ne pas être excessif c.a.d. (a) vouloir trop vite aborder trop large, (b) vouloir s’en tenir seulement à des valeurs nobles et beaux principes idéalistes dans le style « tout ou rien », (6) bien différencier ce qui peut-être joué presque 100% français et ce qui réclame des séries de réunionsmensuelles avec nos voisins européens, (7) prototyper.

    Voici deux ans que je décris des faits élémentaires, basiques; ils sont rejetés; pas moyen d’aller plus loin; il ne serait pas sérieux de chercher à avancer d’un pas vers un début de réflexion concernant un changement quelconque alors qu’il y a encore un très profond (complet ?) désaccord sur la seule représentation de trucs modestes, partiels, de l’existant.

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  29. François Jéru dit :

    (suite de la question Oppossum)
    Revenons à votre ligne 2 où vous écrivez

    il y a toutes les personnes qui ont pensé la monnaie avant pendant et après lui

    – Parmi ceux qui ont pensé les catégories de flux monétaires et formes de créations monétaires avant et pendant Allais il y a sûrement de nombreuses observations bonnes à récupérer et des lectures à pratiquer (on apprend parfois beaucoup à ré-écrire ce qui est faux, ne va plus, n’est plus en phase avec le monde existant); tout est une question de temps : tomber sur les bonnes pages à ré-écrire; déplacer une idée assez intéressante d’un contexte à un autre; etc.
    – Parmi les économistes nés après la Seconde Guerre Mondiale, combien (?) ont mené une réflexion
    – ni excessivement idéaliste ou éthico-abstraite au sens « voeu pieu humaniste » (Amartya Sen)
    – ni excessivement mathématique c.a.d. pour l’essentiel indifférente aux facteurs dominants d’effondrement ?

    C’est une question; les journées n’ayant que 24 heures, je passe sûrement à côté d’auteurs très intéressants que j’ignore totalement. Ne parlons pas de ceux dont la finalité première est de se faire voir ou bien voir auprès des décideurs du côté du manche (PsMdUmp). Au cas où vous connaitriez des auteurs qui ne prennent pas leurs désirs et/ou leurs formules pour des réalités, merci de les mentionner.
    En votre ligne 3 où vous écrivez

    tout est-il obsolète parce que de nouveaux espaces extra-territoriaux ont fait jour ?

    Le qualificatif obsolète ne semble pas le meilleur choisi pour évoquer la vie de nos parents, grands-parents et ancêtres plus lointains.
    L’absence d’étalon à la monnaie est une situation inédite depuis l’invention de la monnaie métallique par Gygès, le voisin de Crésus, sur le fleuve Pactole, en Lydie (actuelle Turquie).
    Néanmoins, l’Histoire — à petites doses hebdomadaires — aide à prendre du recul, reprendre des mots et concepts oubliés, à trouver un bout de métaphore, à s’interroger, à identifier ce en quoi il ne faut pas retomber.

    L’Histoire ne peut pas, ne peut plus, nous aider à comprendre ce que doit être (devrait être) une « monnaie », des « monnaies ».

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  30. François Jéru dit :

    Transition entrel
    l’Histoire (message précédent) et les
    Attitudes à l’égard de réformes (message suivant)

    1651 : Cromwell promulgue une règle impérative : le transport maritime doit être effectu par des bateaux anglais ou par des navires anglais appartenant au pays d’où viennent les marchandises. C’est son premier « Acte de Navigation » [ Nota : cela présente une petite analogie à ce que j’ai écris à la ligne xx du message xx]

    1660 : L’équipage des navires anglais doit comporter trois quarts de marins britanniques (1660!)

    1663, Staple Act : Les possessions anglaises (d’Amérique en particulier) sont tenues de respecter le « pacte colonial » : obligation de ne commercer qu’avec la métropole et de n’utiliser pour le transport que la flotte
    [ Nota : Repensez au marché des bananes, à titre d’exemple

    Billet 132 – 2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie — 2 nov 13:56

    les 6 ou 7 sociétés écrans disparaitraient
    (1) si le lien juridique était direct entre les dodeas (tiers état) au Costa Rica et les dodeas (tiers état) en France,
    (2) si les gouvernements de « nobles patriciens » étaient tenus à l’écart.

    Ces Actes de Navigation provoquèrent plusieurs guerres entre gvt anglais et gvt hollandais et poussèrent des chefs de colonies américaines à la révolte,
    néanmoins
    XVIIIe s. L’Angleterre est « maîtresse des mers »
    Grâce à cela, ses Trusts (déjà) et ses corsaires (déjà) elle réalise de grands profits commerciaux : elle importe les matières premières, donne du travail à « ses villes », satisfait la demande intérieure et exporte une partie de la production vers le reste du monde.

    Autre exemple de création monétaire
    de toute autre nature
    1981 : Les amis de M. Mitterand décident de tout nationaliser. Les jeunes serviteurs ( Attali, Fabius, etc.) suivent les instructions du chef.
    Nationaliser suppose de verser des honoraires, commissions et autres frais divers à de multiples banques, cabinets, prestataires « sur mesure » de gré à gré.
    Th%C3%A9orie_quantitative_de_la_monnaie
    Pensons à la formule d’Allais : PV=MT. Elle est clairement fausse. La production est nulle; le besoin d’argent pour alimenter et exécuter le processus est évident; des milliers de personnes encaissent et quelques unes (peu nombreuses) s’en mettent plein les poches.
    1983-84 : Rebelotte, en sens inverse : dénationalisation
    Repensons à la formule d’Allais : PV=MT. Elle est à nouveau fausse.
    La production est nulle; la création monétaire (la nécessité d’argent additionnel) est à nouveau évidente.
    Nombre d’opérations injustes, vols légaux, manoeuvres infondées imposent l’ajout de davantage d’unités monétaires dans le circuit et induisent la chute du pouvoir d’achat, l’appauvrissement.

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    • Bruno Lemaire dit :

      Cette formule PV=MT n’appartient pas à Allais.

      On peut en dire beaucoup de choses.
      Elle est nulle, sans ‘intérêt’ (sic!) elle dit, peut être, une tautologie.

      Mais elle ne peut être « fausse » si on définit comme il faut (ou comme il faudrait) ces quatre termes, puisque ce peut être une définition d’une situation observée à posteriori, et donnant la vitesse de circulation de la monnaie (ce qui n’a sans doute aucune utilité pratique, j’en conviens aisément, puisque on ne sait pas vraiment agir sur V, ni d’ailleurs sur aucune des 3 autres variables ;-))

      Bruno.

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      • François Jéru dit :

        Bravo pour la trouvaille, le double sens
        Elle est sans ‘intérêt’

        Interrogeons 500 députés à l’Assemblée Nationale. Combien saurons dire l’effet de 10% d’inflation par exemple sur l’élévation des besoins financiers en fonds de roulement d’une entreprise industrielle ?
        Réponse : 673%
        Eh bien, il faut en dégager des masses de profits additionnels pour faire face à cela !

        La double dynamique de la « logique des intérêts » à « effet cumulatif » (exponentiel) et de la part des taux qui est, en partie, parfois ou souvent, infondée
        n’est pas catastrophique pour les offshoriens, habiles à placer les pertes sur les comptabilités domestiques et les profits sur les comptabilités non résidentes.

        A l’époque de Cromwell (1651, 1960, 1963) une bonne part des fortunes étaient fondée sur du tangible : foncier agricole, ateliers de transformation de produits issus de « Agriculture, Elevage, Forêts ». C’était encore assez vrai à l’époque de Napoléon 1 et même Napoléon III ( à l’exception des chaudières, trains, ponts métalliques)

        En France la taxation du « patrimoine domestique » rapporte 26 milliards € au ‘Bien Public’ géré par Bercy. Nombre d’hommes politiques s’activent, comme d’autres, pour que leurs avoirs ( titres monétaires de banque, valeurs mobilières, etc.) soient le plus possible en dehors de ce circuit.
        Quoi de plus naturel ?

        OK pour la suite
        surtout avec cette supercherie qu’est le réseau de banques centrales BRI

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        • François Jéru dit :

          effet de 10% sur 20 ans
          (ci-dessus il manque la durée)
          673%

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        • Bruno Lemaire dit :

          je suis tout à fait d’accord pour dire que 10% par an, cela fait beaucoup (j’ai aussi un tableur 😉

          Quand j’étais en maths elems – il y a quelques années – on utilisait la table des logs pour calculer cela: mais on y arrivait aussi …

          Plus sérieusement, dès que le taux d’intérêt ‘normal’ est supérieur au taux de croissance, cela devient un problème: c’est mon dada, je radote, mais j’en reste convaincu.

          Bruno.

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        • François Jéru dit :

          Il est dommage que ce soit hors sujet.
          De mon point de vue il faut totalement découpler taux d’intérêt (normal ou pas) et taux de croissance. C’est vital.
          Il devrait aussi peu de liens qu’entre la population des grenouilles et la consommation d’électricité nucéaire en France. Quant au mmot « croissance » je ne l’utilise pas; pour moi il ne veut rien dire du tout surtout si on y mêle les activités BankAssur, les manoeuvres indéfendables des grands distributeurs, les comptes consolidées qui correspondent à des marges qui sont ailleurs que sur le territoire, etc. etc.
          Quant au 10% qui nous garantit qu’il n’est pas à un horizon prochain voire davantage. Les lois de l’Argent transnational sont insensibles aux petites misères des faibles (non protégés) de la Vieille Europe ou d’ailleurs

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        • Catherine dit :

          Si on ne fait pas de hors de sujet, on ne trouvera jamais rien d’inédit, de neuf, de perspicace, ce sera toujours de la redite, un disque raillé, mais les esprits sont trop formatés par x années d’école, d’université, le moule est trop droit, le juste n’est jamais là où l’on croit qu’il est , il ne se convoque pas, il s’offre à la croisée des chemins!

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        • Bruno Lemaire dit :

          Le hors sujet peut devenir un nouveau sujet, mais dans un autre fil.
          Tout mélanger n’est pas forcément la voie royale pour se sortir de ce ‘formatage’ dont nos élites, les pauvres, auraient tant de mal à sortir.
          Avoir différentes approches pour traiter le m^me sujet, c’est bien.
          Changer de sujet en l’annonçant clairement, c’est bien.

          Mélanger une recette pour faire de la confiture de coings avec une façon de récolter des asperges, c’est sûrement créatif, mais je suis trop ‘formaté’, et trop vieux, pour apprécier cela à sa juste valeur.

          Mais je suis toujours d’accord pour taper sur nos ‘élites’, ils n’ont que ce qu’ils méritent: ils auraient du ne pas avoir la chance – et parfois l’opiniâtreté – de faire des études dites ‘supérieures’ – alors qu’elles ne sont qu’abêtissantes.

          Plus sérieusement, nos ‘élites’ devraient évidemment travailler davantage pour le bien commun, et non pour leur petit ou grand confort personnel.

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        • Catherine dit :

          Dans la vie Bruno, généralement on part avec une idée et au bout du compte, on arrive souvent à une toute autre idée, parce que la vie traverse TOUT, elle n’est pas arrêtée par des barrières en principe.

          En principe, en principe seulement, parce que les barrières, elles sont dans les caboches maintenant, alors forcément, c’est un peu plus difficile de réfléchir, parce que ce que l’on fléchit en soi se réduit comme peau de chagrin du coup.

          Alors bien sûr, il ne faut pas non plus faire n’importe quoi, mais essayer de trouver le juste milieu en tout.

          Quant à nos supposées élites vous dites ironiquement; »Mais je suis toujours d’accord pour taper sur nos ‘élites’, ils n’ont que ce qu’ils méritent: ils auraient du ne pas avoir la chance – et parfois l’opiniâtreté – de faire des études dites ‘supérieures’ – alors qu’elles ne sont qu’abêtissantes. »

          Certains ont bien compris qu’elles, ces études soi-disant supérieures n’avaient de supérieures que le nom,la rationalité incohérente dont parle Annie Lebrun illustre bien je trouve ce chapitre sombre de notre modernité.

          Nous avons des perroquets qui n’interrogent rien. Parce que leur discours est normé, estampillé et reconnu par des autorités, ces gens-là, forts de cette reconnaissance de pacotille, qui ne reconnait que ce qu’elle veut reconnaître pardi, se croient autorisés à parler pour les autres, gonflés de ces titres qui n’ont de valeur que la valeur des autorités qui les octroient, ces gens-là cerise sur le gâteau, pensent penser par eux-mêmes, alors qu’ils se font penser par d’autres sans même en prendre conscience.

          Cette inconscience-là est révélatrice du peu de perspicacité des dites élites, et de l’inocuité de ces études longues qui sont censés ouvrir l’esprit mais qui l’obture le plus souvent, mais pas toujours fort heureusement.

          Mais il en est, qui malgré leurs études, parfois longues, arrivent à penser, malgré le sabordage qui a été fait en eux, mais ils sont quand même rares, je pense à cette grande dame d’Annie Lebrun par exemple, ou Raoul Vaneghem!

          L’ opiniâtreté dont vous parlez aurait peut-être du être mise au service de la liberté et de la joie au lieu d’accepter aussi facilement les camisoles mentales qui rapetissent le monde tout en ouvrant des espaces de mondialisation, bizarre quand même ces deux notions contraires qui cohabitent, c’est comme cette idée de croissance négative, ça vous fait pas marrer ça, la croissance négative, c’est fou, non!

          Mais bon, là, encore, inutile de fustiger tel ou tel groupe, c’est un peu stupide, y’a juste que ces gens-là ils ont plus de boulot que d’autres, car ils doivent enlever pas mal de peaux d’oignon, avant de voir la nudité de l’oignon!

          Mais c’est pas impossible, y’en a même qui y arrivent!

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  31. François Jéru dit :

    Attitudes à l’égard de réformes
    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
    à Opposum (ref.
    ce jour à 01.22)
    Votre dernière ligne est une question

    Rejoignez-vous alors la réflexion :
    mettre un terme à extraterritorialité de la finance ?

    Etant normand je pourrais vous répondre « oui et non »;
    je préfère vous répondre « non car c’est impossible; c’est une formulation contre-performante »;
    Serait-ce une diversion ou divertissement ? je ne sais pas.
    Cette position — de séduction ? — apparaît sympathique;
    elle ne mène à rien,
    ou plus justement à son effet contraire
    c.a.d. à l’absence de tout changement.
    Explication :
    « la finance » n’est pas une ossature de réseaux télématiques autonome opérant en vase clos. Au contraire, les plus gros volumes de ses « transactions Economie Réelle » sont avec des transnationales Economie Réelle ( pour celles inscrites en France citons par ex. Alstom, Areva, Auchan, EADS, EDF, FT, iMetal, Peugeot, Renault, Thales, Total, etc.). En outre, ces dernières opèrent parfois sur « les marchés » à partir de leurs propres salles des marchés comme si elles étaient des bankAssur, elles-mêmes. Toutes les Branches Economiques sont « conditionnées » par le « Système » (smi_ni).
    Il faudrait réformer :
    (1) les cinq siècles d’Histoire des Truts et fiducies,
    (2) les millions de sociétés écrans
    (3) toutes les branches économiques (industries, agrobiz, services nonBankAssur, offset,..)
    (4) les traités constitutionnels d’orgas financières telles que BRI, FMI, BCE
    (5) les délégations étatiques telles que FedNewyork,

    (6) les partenariats interbancaires fermés tels que Euroclear, Clearstream, etc.,
    (7) l’ossature légale essentielle de pays tels que la Suisse, le Luxembourg, les USA (Delaware), la Grande-Bretagne (City, Jersey et dizaines d’autres îles,
    (8) toutes les organisations inter-étatiques, dont le syndicat d’intérêts nommé « United Nations » où le mot « nations » est une imposture,
    (9) les majorités parlementaires, aux mentalités souvent primaires, qui semblent n’avoir qu’une idée, la même que celle de la mère de Napoléon à l’égard de son fils : « PQCD » soit « Pourvu que ça Doure« .

    Les « Plans-programmes France » concevables (à échéance 2111, 2047, 2033, 2022, 2012, …)
    réclament de soigneuses clauses d’entrée-en-vigueur à propositions conditionnelles,
    mûrement réfléchies, tranche par tranche. Autrement dit :

    Le présent projet, la présente phase, entrera en vigueur si les conditions ci-après sont remplies :
    – 1 – (…)
    – 2 – (…)
    etc.

    Ne confondons pas un Plan,
    accompagné des moyens de sa mise en oeuvre,
    avec la réunion (avec succès) des conditions requises pour son entrée en vigueur.

    Il est des factibles à différentes échéances (2111, 2047, 2033, 2022, 2012)
    et à divers geoNiveaux d’harmonisation.
    Il est vital de distinguer ce que nous, français(e)s, pouvons engager de positif
    sans nous disqualifier sur çi ou ça dans l’actuelle concurrence exacerbée, sans référetiel pertinent.

    Je préfère de tels factibles, sensibles et raisonnés
    avec la maitrise d’oeuvre qui les structurete et alimentent concrètement.
    Exemple

    -1- Appelons dodea une association de personnes de la « Société Civile Dodéale » ( ddSté, organisée, ossaturée avec souplesse, élégance rigoureuse et flexibilité); aa formation statutaire et son mode de fonctionnement satisfont les exigences d’un Charte ddSté de co-responsabilité, bien-fondée, s’inscrivant avec esthétique sur les treillis respectifs des mondes juxtaposés, Charte validée et bien connue de tous.

    -2- Considérons une unique transaction transfrontière entre le pays exportateur (par ex. le Costa Rica) et le pays importateur (ici, la France)
    -3- A chacun des deux bouts, nous observons la présence de dodeas ( à plusieurs formats) et un comptoir de suivi du fret selon la procédure habituellement nommée « crédit bancaire » (avance et garanties pendant la durée du fret)
    Dans un tel contexte — 1+2+3 — ce montant de 32 centimes qui vous intrigue tomberait à moins de 15 ¢

    Cétait dans le billet précédent n°141, « Création monétaire »
    le
    6 décembre 2010 à 16:13

    Cordialement,

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  32. BA dit :

    La Banque Centrale Européenne est devenue une gigantesque fosse à m….

    La Banque Centrale Européenne a racheté des dizaines de milliards d’euros d’obligations d’Etat, mais ce sont des obligations pourries : ce sont des obligations de l’Etat portugais, de l’Etat irlandais, de l’Etat italien, de l’Etat grec, de l’Etat espagnol.

    La Banque Centrale Européenne a dans son bilan des dizaines de milliards d’euros de ces obligations DONT LA VALEUR REELLE EST EGALE A ZERO.

    Lundi 13 décembre 2010 :

    La Banque centrale européenne (BCE) envisage de demander une augmentation de son capital aux pays membres de la zone euro, a-t-on déclaré à Reuters de sources proches de la BCE.

    L’une d’entre elles a précisé que l’une des options sur la table était le doublement du capital de la BCE, qui, selon les sources, s’inquiète des pertes potentielles liées aux achats d’obligations auxquels elle procède depuis le mois de mai.

    La banque centrale de la zone euro a annoncé lundi avoir acquis pour 2,667 milliards d’euros d’obligations lors de la semaine au 10 décembre, contre 1,965 milliard la semaine précédente, ce qui porte ses rachats totaux à 72 milliards d’euros.

    La BCE avait décidé de procéder à ce type de rachats après le plan de sauvetage établi par la Grèce.

    Les montants hebdomadaires achetés atteignent ces semaines des niveaux jamais vu depuis le mois de juin dans un contexte de plan d’aide à l’Irlande, deuxième pays membre de la zone qui a dû faire appel à une assistance extérieure.

    La Grèce et l’Irlande ont ou vont recevoir un total de 195 milliards d’euros, des fonds fournis par l’Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI). Bon nombre d’analystes pensent que le Portugal sera bientôt le prochain sur la liste.

    La BCE ne donne pas de détails sur ces achats, mais la plupart des analystes estiment que la banque centrale concentre ses achats sur la dette des pays en difficulté tels que l’Irlande, la Grèce et le Portugal.

    « En ce moment, les montants achetés par la BCE restent modestes, mais que se passerait-il si, d’une part, les volumes achetés augmentaient de manière sensible et que, d’autre part, les obligations perdaient tout à coup 30 % de leur valeur », a dit l’une des sources.

    La BCE s’est refusée à tout commentaire.

    Sa base de capital souscrit est de près de 5,8 milliards d’euros, alors que la taille de son bilan s’approche des 138 milliards d’euros, selon le dernier rapport annuel de la BCE.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE6BC0XO20101213

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  33. François Jéru dit :

    Ref. BA 13 dec 22:57
    Pour celles et ceux qui ignorent la comptabilité,
    il faut savoir que « capital souscrit » est une définition comptable; c’est un item qui se trouve au Passif à l’intérieur des Fonds Propres
    Pour la simplicité de ce qui suit, mettons de côté les éventuels profits accumulés depuis la création de BCE.

    Intéressons-nous qu’à de gros montants
    Hypothèse 1 : 400 milliards d’actifs + ou – douteux
    Hypothèse 2 : Avec de possibles restructurations de dettes (excessives) probabilité élevée de perdre, par exemple 20% (ou 15 ou 30 ); c’est une hypothèse.
    Hypothèse 3 : l’hypothèse 2 n’est pas encore formellement prise en compte dans la comptabilité

    Avec ces hypothèses la réalité c’est que votre Actif n’est que de 320 milliards et que votre capital est négatif de pas de loin de 80 milliards

    Le principe est celui-ci, maintenant
    vous pouvez changer les chiffres.

    Et les 80 milliards, à nouveau,
    il faut des personnes pour les payer,
    c.a.d.
    les groupes de contribuables qui sont de facto
    les actionnaires réels de la BCE.
    si quelqu’un à une minute
    Quelle est la part des contribuables français
    dans le capital de la BCE ?

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    • Chr dit :

      80 milliards de moins dans l’actif signifient qu’il y a 80 milliards de trop de monnaie sans contrepartie réell qui se baladent quelque part dans les flux financiers.
      Alors soit on recapitalise la BCE à hauteur de 80 milliards, ce qui est une manière pour la BCE de récupérer cette monnaie sans contre partie réelle, soit on laisse filer…

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    • François Jéru dit :

      Chr – Ref 14 dec à 12:11
      vous écrivez « soit on laisse filer… »
      – Pourquoi ne poursuivez-vous pas vos points de suspension ?
      – Et que se passe t-il ensuite ?

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      • A-J H dit :

        « Et que se passe t-il ensuite ? »

        Et d’après vous, François Jéru?

        A mon avis, si on laisse filer, il ne se passera rien …

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        • François Jéru dit :

          On voit que ce n’est pas vous qui avez les 80 milliards sur votre compte en banque.

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        • A-J H dit :

          80 milliard c’est – pour la zone euro – moins de 0,5% des créances bancaires, moins de 1% de la masse monétaire M3, et environ 10% de la seule monnaie fiduciaire.

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      • Chr dit :

        @FJ
        Si on laisse filer comme je l’écris et ben l’euro ne vaudra plus rien sur le marché des changes ce qui signifie la fin de l’euro (reste à déterminer la quantité critique de fausse monnaie pour que cela ait lieu).

        Et vous, vous dites quoi??

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        • A-J H dit :

          Cf ma réponse ci dessus de 18:02

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        • oppossum dit :

          Je pense qu’AJH a raison , 80 milliards ? , il ne se passera rien . Cacahuettes .
          Mais il se passera tout de même quelque chose, qu’on ne verra probablement pas . Et si les 80 étaient plus ou que d’autres 80 s’y ajoutent, à un moment cela se verrait sans qu’on le sache bien.

          Ce n’est pas que je crois particulièrement à MV=PT, mais j’ai la foi du charbonnier en ce que l’introduction incontrôlée de moyen monétaire sans terme précis à leur destruction , se traduira nécéssairement par des déformations de prix de certains actifs/produits, via le comportement humain. C’est cousu, à mon avis de semi-béotiens.

          Je me suis situé du côté des effets. Du côté de la BC, je retiens l’hypothèse 3 de François selon laquelle  » la probabilité de perdre 15 à 30 % de la valeur des actifs douteux n’est pas encore formellement prise en compte dans la comptabilité » : il suffit de ne pas se presser … et de ne jamais valoriser correctement ces actifs , ou bien de ne jamais chercher à les réaliser et à la limite de les garder éternellement dans son ventre : elles finiront bien par se résorber un jour (fort lointain) en peau de chagrin. A moins que le souverain de cette BC ne l’autorise à utiliser la gomme (comme faisait -mais lui pour les femmes!- le caissier des ‘Brigands’ d’Offenbach), car enfin la BC est bien prêteuse en dernier recours non ? , avec l’onction , précisemment du grand ETAT ; mais au fait qui et où est le souverain de cette BC ? En l’attendant , recapitalisons pour la forme (car je crois savoir que la BCE n’est pas un modèle de transparence)

          Ps/ Chr, vous parlez de « 80 milliards de trop de monnaie sans contrepartie réelle » , mais dans notre système , enfin tel que je le vois, il n’y a jamais une contrepartie vraiment tangible tant que le remboursement de la monnaie-crédit n’a pas eu lieu. Je veux dire que tant que la monnaie (les moyens-de-paiement-droits-à-prendre) se balade dans les tuyaux , on n’est jamais sûr que son ‘remboursement’ aura lieu réellement. Bref la réalité de la contrepartie n’existe pas tant que la destruction n’est pas opérée. Bon je chipote , c’est sûr.

          Ps2/ @François qui écrit « On voit que ce n’est pas vous qui avez les 80 milliards sur votre compte en banque. » , je rapelle : la BCE ? Garage à vélo de l’extra-muros ! 😉

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        • Chr dit :

          Oppossùm 80 milliards c’est sur ce n’est pas grand chose mais vu qu’en ce moment la BCE rachète à tour de bras dans les marchés secondaires des obligations d’états européens qui ne seront jamais remboursées il est évident pour moi que l’euro est mort à plus ou moins brève échéance.
          Pour l’histoire de la contrepartie il faut bien voir (amh) que si la monnaie émise n’a plus de contrepartie (à grande echelle) la BCE deviendra impuissante sur les marchés monétaires et ne pourra plus s’opposer si l’euro est attaqué.

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    • A-J H dit :

      La part de la BdF dans la BCE est de 14% (environ 20% de l’eurozone)

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  34. François Jéru dit :

    Il est irresponsable
    – d’écarter d’un revers de main ce qui n’est immédiatement tragique dans la journée,
    mais qui peut être, en France, assez probablement, la réalité mortelle demain
    En ce billet n°142
    13 déc 18:34

    Le mot « croissance » ne veut rien dire, surtout si on y mêle
    – les activités BankAssur,
    – les manoeuvres indéfendables d’extra-territorialité des « grands » distributeurs (Auchan, Carrefour, Leclerc,..),
    – les comptes consolidées qui correspondent à des marges qui sont ailleurs que sur le territoire, etc. etc.
    Quant au 10% qui nous garantit qu’il n’est pas à un horizon prochain voire davantage.
    Les lois de l’Argent transnational
    sont insensibles aux petites misères
    des faibles (non protégés) de la Vieille Europe ou d’ailleurs

    Serait-ce trop matheux ?
    L’impact d’un taux de 10% sur 20 ans signifie que
    les créanciers demandent à récupérer 6,7 fois la somme initiale.

    En ce milieu de mois de décembre, le taux-à-10-ans de la Grèce est 12%

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
    Sur 10 ans, les créanciers demandent à récupérer 3,1 fois la somme sur 10 ans

    « Logiquement » nous devrions en conclure
    que la dette grecque ne vaut qu’un tiers du montant affiché sur les dites obligations.

    En haute finance furtive transnationale,
    celle qui plait tant aux hauts fonctionnaires établis et élus-inclus-au-Système,
    [ brassée de subalternes comparables aux amis députés de M. Berlusconi,
    Rome: 4e cour patricienne de l’Union (dite de « nations »)
    après De, Fr, Uk ]

    la logique n’a guère sa place

    L’expert(e) en psychologie des passions
    dispose d’un atout pour « décrypter » nos « dirigeants imposés »br>
    (Berlusconi c/Berlusconi — … — Sarko c/Royal — Sarko c/DSK)

    C’est pourquoi,
    l’expert(e) en psychologie des passions
    dispose d’un atout pour saisir
    ces tableaux ayant peu de rapport avec le sens commun

    Le 10-ans de l’Irlande :

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

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  35. François Jéru dit :

    Au dessus, il est question de taux-à-10ans
    C A T A S T R O P H I Q U E
    – – –
    0n peut toujours rêver et/ou être beau parleur,
    arguer que c’est renégotiable et patati
    – – –
    Maintenant,
    faites un effort pour vous contrôler
    Voici les taux effectifs de la France,
    son « 10 ans » d’année en année

    1980 : 12%
    1981 : 14%
    1982 : 18%
    1983 : 15%
    1984 : 13.5%
    1985 : 12 %
    1986 : 10%
    1987 : 8%
    1988 : 11%
    1989 : 9%
    1990 : 10%
    1991 : 9%

    Qui pourrait survivre à un tel régime ?

    Maintenant vous couplez cela aux détournements systématiques de marges
    réalisés par les « marchands »

    en transnationalisant l’approvisionnement des besoins de base
    et vous obtenez ceci
    monde-diplomatique.fr/2010/10/SOUCHON/19759
    – La désertification de l’Ardèche
    – Des fonctionnaires payés par des dettes

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  36. François Jéru dit :

    La réalité « Vampires » a pleinement sa place
    sur le billet DEVALUATION>>dépréciation.
    Pour mémoire, je rappelle
    ce qui est écris plus haut, le 10 dec à 17:17

    Dans un régime de change flottant, les « autorités monétaires » ne définissent pas de parité.
    Elles ne peuvent donc ni dévaluer ni réévaluer leur monnaie (…) on parle de dépréciation — et non de dévaluation

    En objet : la métaphore

    12 déc à 12:50

    – – – – – – – – – – – – – – –
    avec les deux messages qui suivent 15:11 et 18:34
    Décor très ‘Genet’ (Cf « Le Bagne ») et « soyez plus clair »
    – – – – – – – – – – – – – – –

    A ce stade je ne connais pas ce texte et
    je ne sais pas s’il y a un rapport avec les ossatures et dynamiques très claires que j’ai en tête.
    En outre, je n’ai pas identifié d’homme de théâtre
    témoignant d’un quelconque intérêt pour ce que pourrais écrire
    en style « théâtre d’actualité »
    Il parait que ça existe hors de France
    Hier, sur France Culture, j’ai entendu parler d’un
    « Falk Richter« .
    J’ignore son « climat ».
    Quels urls donnent accès à son mix style+fond ou à d’autres … d’actualité

    – – – – –

    C. 1″ dec 21:50

    (…) Vous parlez de temps et d’espace, pourrait-on le décliner en terme de
    position et vitesse

    ça,
    ça m’intéresserait diablement de le savoir ?

    Positions et vitesses
    c’est justement le cirque, le théâtre, les camoufleurs de Madoff et d’autres,
    la sensibilité aux passions mouvantes entre les ossatures
    les leurrres et tricheries non jurififi, LeucoCircus,
    d’autres espaces tels que Adray (A) et Ubak (U), et
    leurs divers kartiers (22).

    c.a.d. tout ce qui est interdit ici.

    PIRES VENTS à VENIR

    VENTS PIRES & VAMPIRES
    . . . Monstres, Ogres, Hydres tenatculaires

    Le Nouveau né ? son avenir ?
    sa prochaine tagédie ? … futur témoin très partiel de quoi ?

    LeClownBlanc :         
    Pourquoi raconter des histoires ?
    Auguste:         
    Pour ne pas mourir de la réalité !

    Montrer nos émotions face à cette réalité !
    faire exister et percevoir ce qui n’est pas dans les manuels et les calculs.


    2010/12/07/142/ 13 dec à 21:50

    – Les détournements des nonrésidents et xoffshoriens de vampires et sangsues,
    vous en avez une vague représentation — trop abstraite et non parlante —
    avec les messages qui précèdent. En outre, vous pouvez lui ajouter
    les ponctions supplémentaires sur la « Peau De Chagrin » des flux domestiques pervertis,
    à bien plus petite échelle que le transnational pour corrompre, inviter sur une île de rêve
    avec jeux pornos, madArtistes « berlusconiens », etc. cf. (…autocensure…) aux îles Comores, (…).
    CivilApocalypseNow à érotisation ciblée pour … vaincre … l’ennui ? … dépasser … les invité(e)s.

    – Deux espaces en ténèbres : « A » et « U »

    – La Salle Noire « U » est celle d’où sortent les chiffres de racket-vampirisation précités

    – Les Trois scènes pour représenter des dynamiques juxtaposées et //
    Exemple:
    Scène_O : Site Local, tel que Ardèche (message précédent) ou

    exploitation au Costa Rica

    Scène_X (ou S, T, V) : Salons NonRésidents et Xoffshoriens,
    dont (T) Dir. Centrale Achats d’hypermarchés (par ex. Auchan à Genève)
    dont (V) Commandos « Acquisitions & Fusions »
    En ce cas, par ex. Ambiance
    Sous toi, la ville
    dont (…)

    Scène_R (ou Q) : Régaleurs, Manipulateurs d’Etat ( inconscients ou non ),
    transitions dynastiques

    – – – – – – – – – – – – – —

    Les ossatures et « muscles » alimentés en « sangs pourris »
    en ces deux espaces « A » et « U »,
    conditionnent la Double Ingénierie Générale 2012-17
    (précédemmment évoquée)

    L’espace entennébré « A »
    intéresse t-il autant que « U » ?

    Oppossum pourrait-il trouver chez Genet
    des extraits qui, éventuellement, « colleraient » un peu
    à ce qui vient d’être brièvement évoqué pour l’espace « U »
    en vue d’un éventuel billet distinct.

    Ecrire les didascalies et dialogues
    est « motivable » s’il apparaît :
    – un intérêt,
    – un homme (équipe) de théâtre,
    – un website autre que « Postjorion »
    Je n’écris absolument pas pour m’opposer à ce monsieur,
    qui agit comme il l’entend avec ses ami(e)s et relations.
    Ce domainName et sous-titre, notammanent et en plus il censure! – ne peut que trainer une part de dévalorisation
    ad personae
    Ici labrutalité n’est pas absente; en outre, il y règne aussi la censure.

    En ce cas quel web me proposeriez-vous sur cette liste
    http://www.mecanopolis.org/?page_id=9990

    J’aime

  37. François Jéru dit :

    La réalité « Vampires » a pleinement sa place
    sur le billet DEVALUATION>>dépréciation.
    Pour mémoire, je rappelle
    ce qui est écris plus haut, le 10 dec à 17:17

    Dans un régime de change flottant, les « autorités monétaires » ne définissent pas de parité.
    Elles ne peuvent donc ni dévaluer ni réévaluer leur monnaie (…) on parle de dépréciation — et non de dévaluation

    En objet : la métaphore

    12 déc à 12:50

    – – – – – – – – – – – – – – –
    avec les deux messages qui suivent 15:11 et 18:34
    Décor très ‘Genet’ (Cf « Le Bagne ») et « soyez plus clair »
    – – – – – – – – – – – – – – –

    A ce stade je ne connais pas ce texte et
    je ne sais pas s’il y a un rapport avec les ossatures et dynamiques très claires que j’ai en tête.
    En outre, je n’ai pas identifié d’homme de théâtre
    témoignant d’un quelconque intérêt pour ce que pourrais écrire
    en style « théâtre d’actualité »
    Il parait que ça existe hors de France
    Hier, sur France Culture, j’ai entendu parler d’un
    « Falk Richter« .
    J’ignore son « climat ».
    Quels urls donnent accès à son mix style+fond ou à d’autres … d’actualité

    – – – – –

    C. 1″ dec 21:50

    (…) Vous parlez de temps et d’espace, pourrait-on le décliner en terme de
    position et vitesse

    ça,
    ça m’intéresserait diablement de le savoir ?

    Positions et vitesses
    c’est justement le cirque, le théâtre, les camoufleurs de Madoff et d’autres,
    la sensibilité aux passions mouvantes entre les ossatures
    les leurrres et tricheries non jurififi, LeucoCircus,
    d’autres espaces tels que Adray (A) et Ubak (U), et
    leurs divers kartiers (22).

    c.a.d. tout ce qui est interdit ici.

    PIRES VENTS à VENIR

    VENTS PIRES & VAMPIRES
    . . . Monstres, Ogres, Hydres tenatculaires

    Le Nouveau né ? son avenir ?
    sa prochaine tagédie ? … futur témoin très partiel de quoi ?

    LeClownBlanc :         
    Pourquoi raconter des histoires ?
    Auguste:         
    Pour ne pas mourir de la réalité !

    Montrer nos émotions face à cette réalité !
    faire exister et percevoir ce qui n’est pas dans les manuels et les calculs.

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  38. François Jéru dit :

    Montrer nos émotions face à cette réalité !
    faire exister et percevoir ce qui n’est pas dans les manuels et les calculs.


    2010/12/07/142/ 13 dec à 21:50

    – Les détournements des nonrésidents et xoffshoriens de vampires et sangsues,
    vous en avez une vague représentation — trop abstraite et non parlante —
    avec les messages qui précèdent. En outre, vous pouvez lui ajouter
    les ponctions supplémentaires sur la « Peau De Chagrin » des flux domestiques pervertis,
    à bien plus petite échelle que le transnational pour corrompre, inviter sur une île de rêve
    avec jeux pornos, madArtistes « berlusconiens », etc. cf. (…autocensure…) aux îles Comores, (…).
    CivilApocalypseNow à érotisation ciblée pour … vaincre … l’ennui ? … dépasser … les invité(e)s.

    – Deux espaces en ténèbres : « A » et « U »

    – La Salle Noire « U » est celle d’où sortent les chiffres de racket-vampirisation précités

    – Les Trois scènes pour représenter des dynamiques juxtaposées et //
    Exemple:
    Scène_O : Site Local, tel que Ardèche (message précédent) ou

    exploitation au Costa Rica

    Scène_X (ou S, T, V) : Salons NonRésidents et Xoffshoriens,
    dont (T) Dir. Centrale Achats d’hypermarchés (par ex. Auchan à Genève)
    dont (V) Commandos « Acquisitions & Fusions »
    En ce cas, par ex. Ambiance
    Sous toi, la ville
    dont (…)

    Scène_R (ou Q) : Régaleurs, Manipulateurs d’Etat ( inconscients ou non ),
    transitions dynastiques

    – – – – – – – – – – – – – —

    Les ossatures et « muscles » alimentés en « sangs pourris »
    en ces deux espaces « A » et « U »,
    conditionnent la Double Ingénierie Générale 2012-17
    (précédemmment évoquée)

    L’espace entennébré « A »
    intéresse t-il autant que « U » ?

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  39. François Jéru dit :

    Oppossum pourrait-il trouver chez Genet
    des extraits qui, éventuellement, « colleraient » un peu
    à ce qui vient d’être brièvement évoqué pour l’espace « U »
    en vue d’un éventuel billet distinct.

    J’aime

  40. François Jéru dit :

    Ecrire les didascalies et dialogues
    est « motivable » s’il apparaît :
    – un intérêt,
    – un homme (équipe) de théâtre,
    – un website autre que « Postjorion »
    Je n’écris absolument pas pour m’opposer à ce monsieur,
    qui agit comme il l’entend avec ses ami(e)s et relations.
    Ce domainName et sous-titre, notammanent et en plus il censure! – ne peut que trainer une part de dévalorisation
    ad personae
    Ici labrutalité n’est pas absente; en outre, il y règne aussi la censure.

    En ce cas quel web me proposeriez-vous sur cette liste
    http://www.mecanopolis.org/?page_id=9990

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    • postjorion dit :

      La seule censure ayant eu lieu sur ce blog est celle que vous avez subi sur UN SEUL commentaire qui accusait un autre intervenant de « nazisme » .
      Donc, monsieur Jeru, vous devriez éviter ce genre de commentaire.

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      • François Jéru dit :

        Ceci est faux

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      • Bruno Lemaire dit :

        Oui, merci postjorion, je peux témoigner qu’il n’y a aucune censure de mes élucubrations (ce que certains doivent déplorer 😉

        et que pas mal de commentaires d’autres intervenants, aussi grossiers ou orduriers aient-ils été, ne l’ont pas été (bien sûr je ne peux juger que de ce qui n’a pas été censuré: si cela se trouve, postjorion est un maniaque de la censure 😉 ce que je ne crois pas)

        Mais,comme je l’ai souvent dit, ce pourrait être bien parfois de s’auto-organiser, sinon de s’auto-censurer, cela permettrait peut être d’aller « plus loin, plus vite, plus haut » comme le disait (en latin) le Baron de Coubertin 😉

        Amitiés à tous, Bruno

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      • oppossum dit :

        Je me joins à Bruno et François, mais pour dire qu’il n’y a pas assez de censure sur Postjorion.

        Toutes ces lignes de chacun pour décliner à l’infini, une ou maximum deux mêmes idées rabachées jusqu’à la nausée , que tout le monde connait à présent et dont tout le monde se fout dès qu’il en a saisi vaguement la structure égo-cartilagineuse.

        C’est vraiment répugnant quand on y pense , et 500 voyeurs par jour ? pour se compromettre lâchement ! C’est vrai que c’est pire ailleurs mais tout de même.

        Oui, que vienne notre vrai taulier, un maître , un vicieux, un radical-nihiliste qui sabre sur tout ce qui est dans le moule et sur tout ce qui dépasse, un despote très mal éclairé qui mette le feux au idées combustibles, sans bonne conscience et rien que pour son plaisir , et surtout pas une censure pisseuse et honteusement prophylactique à la Jorion , non , mais celle qui nous force à aller à l’essentiel et à vraiment penser librement, celle devant laquelle on ne se plaidrait pas , mais où on hurlerait comme une femme couverte de caresses :  » Oui, encore » !

        Bon.
        On va voir si ça passe … 😉

        (J’aurais peut-être du les traiter tous de SS ou de sales *… )

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        • Bruno Lemaire dit :

          t’es le meilleur cher oppossum

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        • Bruno Lemaire dit :

          toujours à oppossum qui écrit:

          mais où on hurlerait comme une femme couverte de caresses : » Oui, encore » !

          je ne te savais pas macho 😉

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        • Catherine dit :

          Cher Bruno,

          Vous allez peut-être finir par croire que je vous en veux, ce n’est pas vous, c’est ce que vous dites qui fait souvent grain de sable, en ce moment, en moi.

          Et le terme macho, là en l’occurrence, moi, ça ne me semble pas adapté.

          Qu’un homme veuille caresser une femme jusqu’à épuisement, c’est plutôt assez génial et loin de mériter cette terminologie qui évoque plutôt le rétrécissement, la mésestime, ou alors si les machos sont comme ça, alors vivent les machos!

          PS: vous voilà pris en flagrant délit de hors sujet!

          je vous taquine, ne le prenez pas mal svp!

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        • Bruno Lemaire dit :

          hors sujet, sans doute, mais je répondais très directement à l’ami oppossum. Donc faut-il répondre à un hors sujet, ne fut-ce que par courtoisie, en risquant d’être aussi « hors sujet »?

          ‘macho’ – plaisanterie de ma part, bien sûr – pour montrer que, par rapport à la « pensée unique », une telle discrimination était insupportable: que fait donc la Halde.

          Il aurait fallu 😉 écrire, correctement:
          hurlerait comme une femme ou un homme couvert ou couverte de caresses : » Oui, encore » !

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        • Oppossum dit :

          Oui, Bruno ! Preneur … ? 😉
          Remarque probablement judicieuse quoique les terminaisons nerveuses des femmes soient mieux réparties que les nôtres … un peu concentrées géographiquement 😉

          Catherine , merci 😉 .
          (C’est vrai que Bruno , tout en faisant semblant de chercher l’éléphant, … saute à pieds joints dans tous les hors-sujets qu’il repère ! )

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        • Oppossum dit :

          Cher Bruno,
          quelques miens amis jouent en bourse avec du levier , ils peuvent ainsi gagner énormément mais aussi subitement tout perdre.
          Question marsupiale (Hors-sujet mais ou la mettre ?) : cela n’équivaut-il pas à de la création monétaire déguisée ?
          Aurais-tu un avis la dessus ?

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        • bruno lemaire dit :

          @oppossum

          je suis privé de clavier (et de terminaisons nerveuses)jusqu’à mardi, je tâcherais de répondre à ce moment sur le levier et la création monétaire ,

          amicalement, Bruno

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        • A-J H dit :

          Opposum
          Question marsupiale 😉

          Non, pas de création monétaire déguisée (ou non déguisée) …

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  41. BA dit :

    La BCE songe à une augmentation de capital. L’Allemagne serait d’accord.

    La Banque centrale européenne (BCE), qui soutient depuis plusieurs mois en achetant de la dette les pays les plus fragiles de la zone euro, envisage d’augmenter son capital, a indiqué mardi 14 décembre à l’AFP une source européenne, et l’Allemagne appuierait cette démarche.

    La BCE envisage de demander aux banques centrales nationales qui détiennent son capital de l’augmenter, selon une source européenne proche du dossier.

    Une augmentation de capital sera à l’ordre du jour de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs de la BCE jeudi 16 décembre, et des discussions sont en cours entre l’institution monétaire européenne et les banques centrales nationales, selon cette source.

    Le capital de la BCE a une valeur nominale de 5,76 milliards d’euros par rapport à une somme de bilan de 138 milliards d’euros, selon son rapport annuel de l’an dernier.

    Son capital est détenu par les banques centrales de tous les pays de l’Union européenne. Les pays de la zone euro en possèdent environ 70%, les autres pays de l’Union Européenne 30%.

    La BCE, garante de la stabilité des prix dans la zone euro, a décidé au printemps dernier sur fond de crise de la dette grecque d’intervenir directement, en achetant des titres des pays les plus malmenés sur les marchés.

    A ce jour, elle a acheté pour 72 milliards d’euros d’obligations principalement grecques, portugaises et irlandaises.

    En réalité, ces achats sont réalisés par la BCE et les banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème, dont la somme de bilan avoisine les 2.000 milliards d’euros.

    http://www.romandie.com/ats/news/101214141140.jvb9h9gp.asp

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    • Chr dit :

      « En réalité, ces achats sont réalisés par la BCE et les banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème, dont la somme de bilan avoisine les 2.000 milliards d’euros. »

      C’est la phrase importante de ce commentaire.
      Merci BA pour toutes ces infos.

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  42. BA dit :

    Il suffit de lire les chiffres pour comprendre les besoins de la BCE. Ses comptes affichent un montant de capital souscrit de 5,8 milliards d’euros pour un total de bilan de 138 milliards d’euros, et encore, ces données remontent à fin 2009, avant que la BCE ne se lance dans des opérations de sauvetage.

    Le ratio de levier financier s’élève donc à 24, score que l’on jugerait dangereux pour une banque commerciale et qui est à peine inférieur… à celui qu’affichait Lehman Brothers avant d’imploser.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/15/les-banques-centrales-des-pigs-doivent-se-recapitaliser-sans-tarder_1453711_3234.html

    Ces données remontent à fin 2009.

    Et fin 2010 ?

    Où en est la BCE fin 2010 ?

    A combien s’élève son ratio de levier financier ?

    En tout cas, la situation de la BCE est à ce point désespérée que jeudi 16 décembre, les dirigeants de la BCE vont aller à Bruxelles mendier auprès des chefs d’Etat et de gouvernement.

    Les dirigeants de la BCE vont implorer les chefs d’Etat et de gouvernement :

    « Nous avons fait le sale boulot : nous avons racheté des obligations pourries, que plus personne ne veut ! Nous avons racheté des obligations pourries de l’Etat portugais, de l’Etat irlandais, de l’Etat italien, de l’Etat grec, de l’Etat espagnol ! Et maintenant, nous sommes en faillite ! Vous devez nous recapitaliser ! Vous comprenez, la Banque Centrale Européenne est TOO BIG TO FAIL ! »

    Comme d’habitude, les chefs d’Etat et de gouvernement vont renflouer une banque en faillite avec l’argent des contribuables.

    Cette fois, les contribuables européens vont payer des milliards d’euros pour recapitaliser la Banque Centrale Européenne.

    Mais à part ça, c’est toujours la même chanson : recapitaliser une banque en faillite avec l’argent des contribuables.

    Comme d’hab.

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    • Oppossum dit :

      La Banque qui fabrique de la monnaie à cours légal ne peut pas être en réelle faillite .

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      • Chr dit :

        oh que si! elle ne fera pas defaut sur des dettes en euro mais sur des dettes dans une autre unité de compte. N’oublies que les BC se sont beaucoup prêtées entre elle et le solde pour la BCE n’est pas nul.

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  43. BA dit :

    L’Espagne emprunte des milliards d’euros sur les marchés internationaux.

    Jeudi 15 décembre 2010, l’Espagne a lancé un emprunt à 10 ans, et un emprunt à 15 ans.

    Pour l’émission à 10 ans, le Trésor a émis 1,782 milliard à un taux moyen de 5,446 %, en forte hausse par rapport à celui de la dernière émission de ce type, le 18 novembre (4,615 %), mais dans la lignée de la clôture de mercredi (5,452 %).

    Pour les obligations à 15 ans, il a émis 619 millions d’euros à un taux moyen de 5,953 %, là aussi très supérieur à celui de la dernière émission (4,541 %, le 21 octobre) et similaire à la clôture de mercredi (5,984 %).

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ilfzjY1dK0Hq3-hkGBRXxN70VFPw?docId=CNG.a3a8ccbb985c268628ac60c2e09c1832.9f1

    Conclusion : plus les jours passent, plus l’Espagne emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus élevés.

    Plus les jours passent, plus l’Espagne se surendette.

    Plus les jours passent, plus l’Espagne se rapproche du défaut de paiement.

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  44. BA dit :

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.

    Conséquence : l’Espagne est obligée de payer des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants pour emprunter.

    Plus les jours passent, plus l’Espagne se surendette.

    Plus les jours passent, plus l’Espagne se rapproche du défaut de paiement.

    – Emprunt à 12 mois :

    En août 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 12 mois : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 1,836 %.
    En septembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 1,908 %.
    En novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 2,363 %.
    Mardi 14 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 3,449 % !

    – Emprunt à 18 mois :

    En août 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 18 mois : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 2,078 %.
    En septembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 2,146 %.
    En novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 2,664 %.
    Mardi 14 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 3,721 % !

    – Emprunt à 10 ans :

    Jeudi 16 septembre 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 10 ans : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 4,144 %.
    Jeudi 18 novembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 4,615 %.
    Jeudi 16 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 5,446 % !

    Dernier chiffre connu (jeudi 16 décembre, vers 21 heures) :

    Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,516 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

    – Emprunt à 15 ans :

    Jeudi 21 octobre 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 15 ans : l’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 4,541 %.
    Jeudi 16 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 5,953 % !

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  45. BA dit :

    Le capital et les réserves de l’Eurosystème sont de 78 milliards 189 millions d’euros.

    Les soi-disants « actifs » de l’Eurosystème sont de 1951 milliards 661 millions d’euros.

    L’effet de levier est donc de 24,96 !

    http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101214.fr.html

    Mais parmi ces soi-disant « actifs » de l’Eurosystème, combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations pourries ?

    Parmi ces soi-disant 1951 milliards d’euros d’ « actifs », combien y a-t-il de centaines de milliards d’euros d’obligations dont la valeur réelle est égale à zéro ?

    Parmi ces soi-disant 1951 milliards d’euros d’ « actifs », combien y a-t-il de créances irrécouvrables ?

    Premier article de presse à lire absolument :

    « Mais le problème de fond n’est pas au niveau des chiffres. L’Eurosystème souscrit depuis un bon moment aux emprunts d’Etat émis par des pays de second rang comme l’Irlande, la Grèce, le Portugal ou l’Espagne, les fameux « PIGS ». Si un seul se déclarait en faillite, la banque centrale perdrait gros.

    L’Eurosystème a aussi accordé des prêts aux banques de ces pays pour 334 milliards d’euros. »

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/15/les-banques-centrales-des-pigs-doivent-se-recapitaliser-sans-tarder_1453711_3234.html

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    • A-J H dit :

      Sauf qu’une banque centrale ce n’est pas une banque commerciale .. on se fiche de l’effet de levier.
      Comme l’écrit un commentateur sur cet article du Monde

      Article curieux qui semble oublier que les banques centrales ont le pouvoir de créer la monnaie qu’elles utilisent pour acheter des titres et qu’elles n’ont par ailleurs pas vocation à réaliser des profits ou des placements rentables. Une banque centrale n’a rien à voir avec une banque privée mais a une mission de service public : créer de la liquidité en fonction des besoins de l’économie. Et ce pouvoir n’admet pas de limite autres que celles de règlements de papier.

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      • BA dit :

        Dans la semaine du 15 au 19 novembre, la BCE a racheté 672 millions d’euros d’obligations pourries.

        Dans la semaine du 22 au 26 novembre 2010, la BCE a racheté 1,348 milliard d’euros d’obligations pourries.

        Dans la semaine du 29 novembre au 3 décembre, la BCE a racheté 1,965 milliard d’obligations pourries.

        Dans la semaine du 6 au 10 décembre, la BCE a racheté 2,667 milliards d’obligations pourries.

        La BCE est engagée dans une fuite en avant suicidaire.

        Comme toutes les banques, la BCE doit équilibrer son bilan.

        Par exemple, la BCE ne pourrait pas présenter un « Capital et réserves » de seulement 10,76 milliards d’euros et, en face, un soi-disant « Actif » de 107 600 milliards d’euros.

        Il arrive un moment où les dirigeants de la BCE voient que leur situation est intenable : ils demandent alors aux chefs d’Etat et de gouvernement de recapitaliser la BCE.

        Les dirigeants de la BCE se tournent vers leurs actionnaires et leur demandent de recapitaliser la BCE.

        C’est ce qui s’est passé jeudi 16 décembre 2010.

        Enfin, la BCE verse des dividendes à ses actionnaires, c’est-à-dire aux Etats européens.

        La BCE verse 820 millions d’euros à l’Etat français en dividendes.

        Ce qui va se passer en 2011 est d’une très grande importance en ce qui concerne la BCE et la zone euro.

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        • Catherine dit :

          Mais ma parole, vous êtes payé pour faire le sale boulot que vous faites BA, ou alors vous êtes complétement inconscient, je me demande ce qu’il y a de pire entre les deux. Allez vous coucher Ba, vous nous endormez, on est déjà assez endormis, c’est de réveil dont on a besoin!

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        • BA dit :

          Pour corriger l’erreur à la fin de mon message précédent :

          ce sont les banques centrales nationales qui versent des dividendes à leurs Etats (et non pas la BCE).

          Les banques centrales vont souscrire à l’augmentation de capital de la BCE : elles vont augmenter le capital de la BCE de 5 milliards d’euros.

          Or tout le problème est là :

          quand les banques centrales nationales vont puiser dans leurs bénéfices pour augmenter le capital de la BCE de 5 milliards d’euros, ce sera autant de dividendes qu’elles ne verseront pas à leurs Etats respectifs.

          Par exemple : la banque centrale française ne va plus verser 820 millions de dividendes à l’Etat français.

          J’espère être clair, mais j’ai la gueule de bois (j’ai fait la fête hier soir !)

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        • Catherine dit :

          vous dites: »mais j’ai la gueule de bois (j’ai fait la fête hier soir !) »

          Alors, vous seriez de la confrérie humaine Ba, j’en suis fort aise!

          y’a un tout petit petit progrès, je suis indécrottablement optimiste!

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        • Chr dit :

          @BA
          Vos chiffres sont impressionnants
          Encore merci de nous informer et surtout continuez!

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        • Chr dit :

          @BA
          pouvez-vous nous donner le lien où figure vos informations sur le rachat de ces obligations par la BCE, j’avoue avoir du mal à croire ce que je lis, c’est tout simplement aberrant et très très grave.

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        • BA dit :

          Vous voulez savoir combien de milliards d’euros d’obligations pourries rachète la BCE ?

          Alors il faut regarder la rubrique 7.1 intitulée « Titres détenus à des fins de politique monétaire ».

          Dans la semaine du 15 au 19 novembre, la BCE a racheté 672 millions d’euros d’obligations pourries.

          http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101123.fr.html

          Dans la semaine du 22 au 26 novembre 2010, la BCE a racheté 1,348 milliard d’euros d’obligations pourries.

          http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101130.fr.html

          Dans la semaine du 29 novembre au 3 décembre, la BCE a racheté 1,965 milliard d’obligations pourries.

          http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101207.fr.html

          Dans la semaine du 6 au 10 décembre, la BCE a racheté 2,667 milliards d’obligations pourries.

          http://www.ecb.int/press/pr/wfs/2010/html/fs101214.fr.html

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        • Chr dit :

          @BA

          Merci pour tous ces liens.

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        • A-J H dit :

          Chr
          Je comprends BA et je le remercie pour les liens.
          Mais ces montants, par rapport à la dette publique totale des Etats de la zone euro (plus de 7000 milliards d’euros) et par rapport à la masse monétaire (plus de 9000 milliards d’euros) sont des gouttes d’eau.

          La BCE a racheté à ce jour environ 65 milliards d’obligations sur le marché secondaire.. c’est peanuts
          ( http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=55859 , tableau page 6 )

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        • A-J H dit :

          Bon, allez, 72 milliards (en fonction de l’article de BA :
          18 décembre 2010 à 23:44 https://postjorion.wordpress.com/2010/12/07/142-de-l%e2%80%99interet-des-devaluations/#comment-5748 )

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        • Catherine dit :

          bon Ajh, c’est mort, j’me casse, c’est absolument irrespectueux ce que tu fais là, de moi, encore rien à battre, mais du débat, là, c’est franchement autre chose.

          Regarde un peu le blog de Bruno, il ne parle que d’économie, y’a pas un chien, au moins le Jorion, il a pigé que pour accrocher le chaland, il fallait parler de tout, c’est ça la vie, alors j’te dis pas, comme ça aurait pu décoller, si certains l’avaient compris!

          Je suis profondément meurtrie de ce que je constate, mais bon, le fruit n’est pas mûr. je pars paisiblement, car j’estime avoir fait ce qu’il fallait pour nettoyer les coins poussiéreux, mais ça accroche bigrement, ça résiste farouchement.Il faut aussi que j’en tienne compte et je ne perde pas davantage de temps ici. A voir maintenant combien de temps vous allez tenir sans vous endormir encore davantage, en toute bonne conscience, à ne parler que chiffre et économétrie.

          En tout cas, je n’ai aucun regret du temps passé ici, j’ai appris beaucoup.

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        • A-J H dit :

          Catherine

          Qu’ai je oublié de te répondre ?

          Tu ne comprends pas que je suis épuisé (pas d’autre mots) et que je n’ai plus envie de débattre, de passer des heures devant ce clavier qui me donne des crampes, des torticolis, les yeux qui pleurent, pour sans arrêt (en ai-je l’impression) répéter les mêmes choses… à l’âge où je devrais vraiment être à la retraite!
          JE N’AI MÊME PLUS LE TEMPS DE LIRE LES COMMENTAIRES EN ENTIER… car j’essaye d’intervenir sur tous les fronts (sauf le « national »).. si tu ne me crois pas, va voir sur ma page facebook, le blog de NDA, le blog de Laurent Pinsolle, les différents forum, etc…

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        • Catherine dit :

          Qui trop embrasse mal étreint!

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        • BA dit :

          « La BCE, garante de la stabilité des prix dans la zone euro, a décidé au printemps dernier sur fond de crise de la dette grecque d’intervenir directement, en achetant des titres des pays les plus malmenés sur les marchés.

          A ce jour, elle a acheté pour 72 milliards d’euros d’obligations principalement grecques, portugaises et irlandaises.

          En réalité, ces achats sont réalisés par la BCE et les banques centrales nationales qui composent avec elle l’Eurosystème, dont la somme de bilan avoisine les 2.000 milliards d’euros. »

          Fin de citation.

          Cet article de presse est très important car il rappelle que la BCE rachète des obligations pourries grecques, portugaises, irlandaises DEPUIS LE SOMMET EUROPEEN DU 10 MAI 2010.

          Vous vous rappelez ?

          Le 10 mai 2010, les dirigeants européens ont décidé ceci : la BCE rachètera les obligations pourries des Etats européens en faillite pour faire baisser les taux d’intérêt de ces Etats européens en faillite.

          Résultat : depuis le 10 mi 2010, les taux d’intérêt de ces Etats européens en faillite ont … augmenté.

          Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 6,458 %.

          http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

          Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 8,432 %.

          http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

          Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 11,903 %.

          http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

          Conclusion : ces 72 milliards d’euros d’obligations d’Etat ont été rachetées en pure perte. La BCE s’est lancée dans une fuite en avant suicidaire … et inefficace.

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        • Chr dit :

          @AJH
          exact, j’ai confondu milliard avec million bref je n’ai pas tenu compte de la virgule sur les chiffres donnés par BA alors effectivement la BCE est loin d’être en faillite pour l’instant.

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        • A-J H dit :

          Catherine

          Pourquoi ne vas tu pas faire un tour sur le site de Cantona « la nouvelle économie » ?
          http://blog.cantona.me/p/francais.html

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      • Chr dit :

        Ce n’est quand même pas sans conséquence sur la stabilité de l’euro. Comment vont faire les BC de la zone euro si la monnaie euro est attaquée massivement.
        Sans contrepartie réelle cette monnaie ne vaut plus rien.
        Concretement à l’extreme avec des contreparties en actif qui n’existent plus si les marchés décident de se débarasser des euros pour d’autres devises (compte tenu de la situation des etats en faillites) les banques centrales ne pourront plus lutter contre la chute vertigineuse de l’euro sur le marché des changes.
        Ceci dit dans une telle situation la BCE pourra toujours emprunter des devises auprés d’autres banques centrales mais il faudra qu’elle les rembourse à un moment donné et si elle ne le peut pas elle sera en situation de faillite.

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        • A-J H dit :

          Les seules devises vers lesquelles peuvent se tourner les détenteurs d’euros sont le Yen et le FS.

          Je pense qu’il ne faut pas confondre la valeur de la monnaie (assise sur des actifs, et dans notre cas la production globale de la zone euro)et la crainte des « investisseurs » en ce qui concerne les dettes publiques (ce sont les points « d’attaque »)…. la valeur de l’euro ne descends pas beaucoup, ce qui pourtant nous arrangerait de l’avoir à parité avec le dollar

          La BCE pourra toujours émettre toute la monnaie qu’elle veut (il suffit de descendre la notation des obligations qu’elle prends en contrepartie), comme le fait la FED.

          La BCE ne peut pas être en faillite, c’est simplement impossible… ou alors cela signifie que nous avons changé de système et que la monnaie euro ne vaut plus rien, mais il faut bien une unité d’échange interne à la zone, nous importerons moins dans ce cas!

          Bon, c’est mon avis…

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  46. BA dit :

    Deuxième article de presse à lire absolument :

    Depuis le mois de mai et la crise grecque, la BCE est en effet intervenue directement sur le marché obligataire et a racheté 72 milliards d’euros d’emprunts grecs, portugais, irlandais et espagnols, afin de réduire le coût de refinancement de ces États.

    L’augmentation de capital de la BCE peut aussi être interprétée comme « un appel à la responsabilité des dirigeants de la zone euro » qui ne sont toujours pas prêts à augmenter leur fonds d’aide aux pays en difficulté, considère Philippe Simonnot.

    « Jean-Claude Trichet (son président) veut montrer qu’il ne pourra pas faire plus que ce qu’il fait déjà », car la BCE a un capital limité. Les États devront donc trouver une solution globale à la crise pour calmer l’inquiétude des investisseurs.

    Pour Gilles Moëc, économiste à la Deutsche Bank, la BCE signifie aux États que « son intervention n’est pas gratuite ».

    Ce message sera d’autant mieux relayé si les banques centrales nationales, qui souscriront à l’augmentation de capital de la BCE, décident de puiser dans leurs bénéfices et réduisent au passage les dividendes qu’elles versent chaque année à leur État respectif en fonction de leurs résultats. Un manque à gagner potentiel de 820 millions d’euros pour la France.

    Mais elles pourraient tout aussi bien choisir de taper dans leurs réserves. Une solution moins favorable à la solvabilité du système, alors que la capitalisation totale des banques centrales de l’Euroland est limitée à 78 milliards d’euros pour un bilan consolidé de près de plus de 1.900 milliards…

    Un « effet de levier équivalent, voire plus important que celui des banques commerciales à qui l’on a reproché leur imprudence », rappelle Philippe Simonnot qui dénonce une véritable « fuite en avant » du système.

    http://www.lepoint.fr/economie/les-lecons-de-l-augmentation-de-capital-exceptionnelle-de-la-bce-17-12-2010-1276862_28.php

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    • Catherine dit :

      Ecoutez Ba, j’sais pas pourquoi, mais toutes vos tartines, c’est rédhibitoire pour moi, ça me donne envie de tout claquer là et de fiche le camp, surtout qu’en plus, vous nous balancez ça comme d’une machine, j’suis désolée mais je ne peux plus supporter votre façon de faire, ça a quelque chose d’extrêmement dérangeant, de très bizarre, de presque malsain, excusez-moi mais c’est comme ça que je sens les choses.

      C’est bizarre quand même cette sensation, comme s’il y avait une incohérence chez moi à ne pas vouloir lire ça, et portant je sens en moi, pure intuition qui n’a rien de réfléchi, qu’il y a quelque chose qui tourne de travers dans cet étalage.

      Comme si le fait de nous gaver de ça, ça faisait que quelque chose de révulsif naissait en nous, qui nous donnait au final l’envie de nous en éloigner alors que le but de Ba je le suppose serait de nous y intéresser semble-t-il.

      Et vous, qu’est-ce que ça vous fait?

      Bien sûr, personne ne répondra comme d’hab, mais bon, je risque toujours, je suis une grande rêveuse!

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    • Catherine dit :

      j’ai trouvé ce matin au réveil ce qui me chagrine dans votre façon de faire Ba.

      D’abord, vous semblez être une machine, aucune sensibilité ne semble sortir de vous, et votre machinerie est comme machine de machine, machine d’une plus grosse machine qu’elle, celle de cet ordre puant, et donc même si votre discours semble vouloir être critique, il est à votre insu, je l’espère, complice du système, il entretient la grosse machine, fait ronronner son moteur.

      Je m’explique.

      Je vais m’aider des propos d’Annie Lebrun pour argumenter.

      Que nous dit-elle cette grande dame?

      Elle nous interpelle sur le fait que le sérieux aujourd’hui, et bien, c’est comme s’il dépendait désormais de l’absence de toute référence sensible, et elle en parle alors comme détournement du langage au sens policier du terme, à la mesure où celui-ci parvient à nous dés-informer sur nous-mêmes en nous dés-apprenant à ressentir pour mieux nous dés-apprendre à discerner et paradoxalement ça ramène au langage de synthèse propre à faciliter le formatage dans nos pensées, nos façons d’être.

      Votre excès d’information désincarnée, votre gavage d’informations, fait de nous des oies au bord de la cirrhose!

      Et cette hyper-saturation de nutriments occupe tout notre espace, nous empêche dès lors de prendre de la distance par rapport aux faits, et oblitère ainsi toute émergence de pensée neuve et décoiffante, possiblement.

      Je n’aime pas les cheveux trop bien peignés, vous l’aurez compris.

      Je ne dis pas que j’ai raison, je vous exprime un ressenti et je serais la première ravie que pour une fois, vous vous autorisiez à parler, et à venir contredire ce que j’avance dans un dire qui ne soit pas du copié/collé.

      Merci. Ne pas le faire parlera pour vous quoiqu’il en soit car ne pas parler c’est forcément dire quelque chose. On ne saurait s’en sortir sans se mouiller, c’est absolument impossible d’être neutre, quoique nous fassions, nous sommes engagés dans une voie, y’a juste que parfois, on la voit pas la voie, c’est tout!

      l’absence d’espace rend aveugle, et votre gavage occupe l’espace!

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    • sentier198 dit :

      @ Catherine

      j’ai moi-même essayé plus haut….sur ce fil , sur la question de la spéculation (abordé par Oppossum)

      142 – De l’intérêt des dévaluations

      il semble y avoir une « censure » « passive » sur ce site, et peut de réactivité aux propos essayant de creuser le problème de fond.

      c’est « politiquement » logique , bien sur.

      mon avis est que devant l’impossible à penser des solutions , il semble judicieux pour certains de « mettre en quarantaine » une parole , pour mieux l’étouffer..
      j’ai peu d’espoir que cela s’avére faux.
      une profonde tristesse me gagne..

      cordialement à Tous.
      Y.B.

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      • Catherine dit :

        Censure passive, oui,je suis tout à fait d’accord avec vous Yves, de la résistance qui ne se dit pas, qui se dit par le silence, par l’absence de réactivité, une anesthésie générale quoi, un état hypnotique, qui m’énerve au plus haut point.

        J’ai remarqué ça aussi, chez AJH et Post-J, Bruno aussi, j’espère que ça les fera réagir en les montrant du doigt, on a la stratégie qu’on peut, qu’ils ne m’en veuillent pas trop.

        J’essaie pour ma part de ne pas désespérer face à cette réaction très mal à propos, et d’essayer avec mes tous petits moyens de renverser la vapeur, mais j’avoue que ça m’épuise et j’en viens de plus en plus à me demander si je ne perds mon temps ici.

        Mais bon, je suis une pugnace, j’attends encore un peu, j’essaie encore deux trois trucs, et si pas d’écho, je rends mon tablier.

        Je regrette infiniment que quelqu’un comme Bernard ne vienne plus croiser le fer cordialement ici, mais je comprends aussi que face à l’attitude de certains, il ait pu trouver cela improductif. Maintenant, j’espère qu’il ne m’en voudra pas de parler à sa place, d’ailleurs je ne parle pas à sa place, il se peut qu’il ait un autre ressenti, en tout cas, j’exprime mon ressenti par rapport à ce qui s’est passé ici entre lui et certains commentateurs, mais cette perspective-là reste la mienne et je ne voudrais pas empiéter sur sa terre propre, j’espère qu’il l’aura compris.

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      • Catherine dit :

        vous dites Yves:

        « mon avis est que devant l’impossible à penser des solutions , il semble judicieux pour certains de « mettre en quarantaine » une parole , pour mieux l’étouffer..
        j’ai peu d’espoir que cela s’avère faux. »

        C’est con d’avoir raison là-dessus, mais je crois bien que c’est tristement vrai.

        Je ne mets plus de formule de politesse, elles piègent aussi, celles-là , on est pas entrain de boire le thé, on essaie de comprendre et la cordialité est dans le passage, la substance, qui fait qu’on s’essaie à comprendre et pas dans la formule.

        Je ne dis pas ça pour vous particulièrement Yves, je dis ça, parce que je trouve que ça emprisonne ce type de formulation, on se fiche des apparences du dehors, c’est le dedans qui compte et la cordialité doit s’exprimer là, dans le dedans du débat si on le permet le débat, si on ne se ferme pas à lui, le reste, je trouve que c’est du vent, s’il manque cet essentiel là, c’est du toc de finir par cordialement, ça fait bien mais le bien n’est pas là!

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      • Bruno Lemaire dit :

        Je ne réagis que sous 2 conditions 😉
        1) quand je comprends les arguments
        2) quand je pense avoir quelque chose à dire d’intéressant ou d’instructif ou …

        Je pense que BA nous donne des chiffres intéressants, à nous de les commenter ou de les utiliser.

        J’aime beaucoup l’invention de « censure passive » – en dehors du fait que c’est un oxymore et que cela tente de mettre la pression sur ceux qui ne réagissent pas à des échanges d’arguments dont la logique ou l’intérêt leur échappent parfois.

        Si vous aimez la vrai censure, allez donc chez jojo, le seul, le vrai et évitez le terrorisme intellectuel, et demandez vous pourquoi moins de gens différents qu’avant s’expriment sur ce blog.

        Bien à vous, Bruno (qui a mis 10 heures de train entre Paris et Perpignan: vive la SNCF !, ce qui explique peut être son humeur ;-))

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    • sentier198 dit :

      @ Catherine

      il semble que l’état d’esprit ai beaucoup changé sur ce blog depuis six mois que je n’y intervenais plus (un tas de pbs perso à gérer)
      c’est vrai que je tombe de haut et ai du mal à m’adapter….
      le « cordialement » d’usage était là ,pour moi, afin de signifier ma volonté délibérée de chercher un échange et non un affrontement.

      la question que j’ai envie de poser à BA et CHR , en lisant leurs échanges , c’est :
      « à quoi cela vous sert de savoir « littéralement » ce que tout le monde « intuitivement » à compris » ?

      au fond de vous-même vous savez bien que la solution est politique , c’est à dire que les hommes s’entendent sur un nouveau paradigme apte à gérer la répartition des richesses de cette planète (ou du moins ce qu’il est reste) , tant cette répartition est devenu violemment inégalitaire..

      il ne s’agit pas tant de parler de « dévaluations » que de « re-évaluations » d’une série de symboles (dont l’argent fait partie).

      c’est donc un processus révolutionnaire qui est en cours et ca fait « peur » , car la phase de destruction des paradigmes anciens devenus inefficients , laisse souvent la place à une phase intermédiaire de vide idéatoire propice à l’éclosion d’idéologies de « TERREUR » , pour reprendre l’analogie historique de 1789->1795.

      sur ce point ,je ne me sens vraiment pas hors sujet dans ce fil.

      pour reprendre les turpitudes de l’euro , tant que le conglomérat des états « européens » sera incapable de produire un projet « politique » cohérent , cette monnaie (la monnaie qui est avant tout lui-même un outil politique) prêtera le flan à toutes les manipulations psychologiques possibles (l’attitude apparemment tordue , mais très logique de la Chine à notre égard en est un exemple , comme je le disais plus haut , les extra-territoriaux de la Finance internationale , idem..)

      mais , là , il n’y a plus grand monde pour en parler..

      pourtant , ca , c’est de l’économie !!!

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      • Bruno Lemaire dit :

        Bonjour,

        cette réaction me semble assez saine, effectivement, dans le sens suivant.

        Ce n’est pas en suivant à la trave, « pile poil » les « changes monétaires que l’on fera progresser d’éventuelles solutions. Je crois effectivement que c’est l’essentiel du système qu’il faut avoir compris, et pas nécessairement les dernières décimales. Si l’on était « juste » à 98%, ce serait déjà fantastique pour la « science » économique.

        Travailler donc, comme le suggère sentier, sur les solutions plutôt que sur la dernière modalité du processus me semble une excellent idée.

        Très cordialement 😉 Bruno.

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  47. A-J H dit :

    Changement de paradigme…

    Lire Daniel Favre et Philippe Foucou (symposium écrit, 9° livraison, août 1995, Institut de la Méthode, Bienne – CH).. article qui m’a beaucoup influencé dans ma réflexion monétaire et économique

    Cliquer pour accéder à favre-foucou.pdf

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  48. BA dit :

    L’Espagne emprunte des milliards d’euros sur les marchés internationaux.

    – Emprunt à 3 mois :

    En janvier 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 3 mois. Elle avait dû payer un taux d’intérêt de seulement 0,38 %.
    En novembre 2010, elle a dû payer un taux d’intérêt de 1,743 %.
    Mardi 21 décembre, elle a dû payer un taux d’intérêt de … 1,804 % !

    – Emprunt à 6 mois :

    En janvier 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à 6 mois. Elle avait dû payer un taux d’intérêt de seulement 0,483 %.
    En novembre 2010, elle a dû payer un taux d’intérêt de 2,111 %.
    Mardi 21 décembre, elle a dû payer un taux d’intérêt de … 2,597 % !

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6BK0TW20101221

    Espagne : depuis septembre 2000, les taux d’intérêt des obligations à 10 ans n’ont jamais été aussi élevés.

    Taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,515 %.

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    • Chr dit :

      Bonjour à tous

      Est-ce que quelqu’un peut expliquer pourquoi une augmentation du taux d’interet des obligations d’Etat sur le marché secondaire des instruments de dette entraine MECANIQUEMENT une augmentation du taux d’interet des crédits accordés pas les banques aux agents économiques privés?

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  49. BA dit :

    Tu es sûr ?

    J’aurais plutôt pensé que :

    « le relèvement des taux directeurs par la Banque Centrale entraîne une augmentation du taux d’interet des crédits accordés pas les banques aux agents économiques privés ».

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    • Chr dit :

      BA
      Salut
      Le taux directeur dont tu parles c’est le taux au jour le jour, ce sont les avances de la BC à très court terme aux banques privées (mais ça peut aller jusqu’à un an). Dans le marché interbancaire et/ou monetaire la BCE définit le taux à long terme par l’intermediaire de la dette de l’Etat cad en achetant ou vendant des obligations sur le marché secondaire.

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  50. BA dit :

    A propos de l’Italie :

    – Emprunt à 6 mois :

    Le 26 octobre 2010, l’Italie avait lancé un emprunt à 6 mois. L’Italie avait dû payer un taux d’intérêt de 1,203 %.
    Un mois plus tard, le 25 novembre 2010, l’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 1,483 %.
    Un mois plus tard, mercredi 29 décembre, l’Italie a dû payer un taux d’intérêt de … 1,698 % !

    – Emprunt à 2 ans :

    Le 26 octobre 2010, l’Italie avait lancé un emprunt à 2 ans. L’Italie avait dû payer un taux d’intérêt de 1,767 %.
    Un mois plus tard, le 25 novembre 2010, l’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 2,307 %.
    Un mois plus tard, mercredi 29 décembre, l’Italie a dû payer un taux d’intérêt de … 2,937 % !

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=1d9b5b95a126a062e90a46ec827d77de

    Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,849 %.

    En ce moment même, les taux à 10 ans sont en train d’exploser.

    Conclusion : plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus élevés.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se surendette.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se rapproche du défaut de paiement.

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