141 – Vidéo : création monétaire

http://www.dailymotion.com/video/xfuw5w_crise-2008-1-la-creation-monetaire_news

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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73 commentaires pour 141 – Vidéo : création monétaire

  1. interobjectif dit :

    C’est vraiment sympathique de revoir AJH (et d’autres), en « Live » dans cette vidéo didactique nous expliquant très clairement les mécanismes de la création de la monnaie qui asservit.
    C’est en effet avec ce type d’outil pragmatique que les mentalités peuvent évoluer rapidement et permettre à tout un chacun de comprendre ce sujet particulièrement abscons, pour pouvoir ensuite agir, en réaction, en toute conscience de ce système pernicieux.
    « Marketiguement » parlant, je l’aurais carrément intitulée:
    La création monétaire pour les nuls !

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  2. Renaud dit :

    Bravo et merci à tous ceux qui ont eu l’initiative et le soin à faire cette vidéo. Je vais la répercuter à certain(e)s, tous sympathiques mais « obtus », de mon environnement sur ce sujet monétaire si essentiel.

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  3. RST dit :

    Le film est très bien fait et j’ai été heureux de découvrir les visages de Derudder et de Gomez (je connaissais déjà AJH).
    Comme je suis un peu pinailleur, j’ai posé une question que je vous livre ci-dessous :

    J’ai une précision à vous demander au sujet de la monnaie centrale. Vous laissez entendre à environ 7 mn 46 s (et ensuite à plusieurs reprises) que la monnaie centrale est la monnaie fiduciaire représentée par les billets et les pièces. Or j’ai compris que la monnaie banque centrale, ce qu’on appelle la Base monétaire est composée certes des billets et des pièces mais aussi des réserves et des facilités de dépôt qui sont de la monnaie scripturale et représente environ 30 % de la Base monétaire en octobre 2009 (je n’ai pas trouvé sur le site de la BCE le graphique actualisé).

    De plus vous indiquez que les pièces et les billets représentent 7 % de la masse monétaire tandis que la monnaie scripturale représente 93 %. Pour faire ce calcul vous prenez en compte , si je ne me trompe pas, l’agrégat M3 ?

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  4. François Jéru dit :

    Une des dernières phrases comporte la section
     » (..) pour arriver à une telle crise et avec une telle ampleur (…)  »
    OK; elle n’est pas à corréler à ce qui précède.
    Ce n’est pas le schéma décrit qui explique cet apparent désordre pour 99,99%.
    L’effondrement ne résulte pas de ce schéma.
    Il est exact d’évoquer le rôle en réalité modeste des banques centrales ( pourquoi pas 7% par rapport à 93% avec le rapport inter-masses choisi parmi d’autres rapports )
    Il n’est absolument pas souligné le caractère tout à fait subalterne des banques centrales dans le schéma général. Pourquoi ? parce que cette modélisation — qui comprend des aspects involontairement exacts — est pour l’essentiel fausse.
    la très très grande majorité de la création ex nihilo est offshore incontrôlable par les actionnaires de la Banque Centrale des banques centrales (attention j’ai écris « actionnaires »)
    Sur les marchés domestiques (€ dom, $ dom- — si tant est que l’on puisse encore parler de marchés domestiques vu le stade de pourrissement de l’ensemble — les banques commerciales ne créent pas de monnaie ex nihilo sur le nominal des avances (ou crédits) « intra-murros » (du Pauvre, des plébéiens et netSlaves) car ce nominal (cette avance) se trouve remboursée par l’emprunteur.
    Le travail avec les petits dessins est admirable; c’est dommage que l’ossature générale soit fausse.
    Nationalisez l’intégralité du système bancaire. vous verrez vous ne retrouverez pas 7% + 93% ( avec ou sans l’option de ce qui n’est pas compté ici ) … si jamais les compères alliés banques centrales et banques commerciales vous laissent comprendre ce qui est véritablement « Economie Réelle Domestique » dans les états annuels consolidés sur les places ad hoc. Ce système est irréformable.
    La plus grave erreur est dans l’esprit de 99,99% des discoureurs politiques.

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    • Catherine dit :

      Il faut l’abattre alors, selon vous François, s’il est irréformable, le système?

      Moi, j’en ai bien l’impression aussi, tout est pourri de la cave au grenier, et dès lors, ce sera toujours du rafistolage, du bricolage, si on arrange ceci ou cela, et au final, ça fera beaucoup de perte si on additionne toutes les pertes de toute sorte depuis le temps que ça dure, et ça risque de durer encore longtemps à ce rythme-là.

      Quand le mal est trop profond, quand ça atteint la structure, c’est la structure qu’il faut casser pour reconstruire des fondations plus saines, sinon, ça repartira de guingois, prenez l’exemple d’une maison, ça vous viendrez de réparer quelque chose qui est appelé à tomber, non, je ne crois pas, à moins d’y être contraint.

      Si la base n’est pas assez basante, c’est le bazar forcément, pas la peine de faire vingt ans d’économie pour le « ça voir ».

      Une roue sans axe, ça va à vau-l’eau, c’est un axe qu’il faut remettre sinon, c’est aller de Charybde en Scylla, et c’est malheureusement ce que nous constatons à chaque instant de notre vie dans ce système complètement pourri qui ne profite forcément qu’aux pourris qui l’ont institué.

      Enfin, ça demanderait un développement, car ce système s’il tient aussi bien, c’est aussi, parce qu’il y a une interdépendance des intérêts, c’est bien ça le fin du fin du système, des gros intérêts qui tiennent parce qu’ils sont soutenus par d’autres intérêts moins importants, qui eux mêmes sont soutenus par d’autres intérêts plus infimes mais intérêts quand même, et tout ça, ça donne la chaîne structurelle du système sur laquelle la trame de nos existences se tisse. C’est donc la chaîne qu’il faut changer, sinon, tout le reste ne sera que cataplasme sur une jambe de bois!

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    • Catherine dit :

      Vous dites François:

      « la très très grande majorité de la création ex nihilo est offshore incontrôlable par les actionnaires de la Banque Centrale des banques centrales (attention j’ai écris « actionnaires »)

      C’est QUI les actionnaires de la BCE?

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  5. Oppossum dit :

    Comme FJ (son commentaire est redoutable 😉 ), il me semble que le rôle des BC dans l’origine de la crise est modeste. (Ou capital … mais par son absence même) . Bien sûr actuellement , dans le sauvetage qu’il opère en tant que dernier prêteur qui bouffe de la Dette souveraine , il est sous les projecteur. Donc l’essentiel est bien ailleurs , dans le secteur des banques qui ont le pouvoir de créer des moyens de paiement. Que ce soit dans le secteur domestique ou extra-murros , car dans l’un comme dans l’autre la monnaie est de même nature , le nominal est toujours remboursé : quand on parle de ex-nihilo ce n’est pas pour l’éternité , il y a toujours destruction finale. Si elle n’est pas comptable elle se manifestera par des destruction de valeur.

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  6. Catherine dit :

    J’ai trouvé le film très intéressant et capable d’ouvrir une brèche dans la tête des gens, pour qu’ensuite ils aillent voir par eux-mêmes comment ça peut se tramer cette histoire-là, et si réellement, elle a des fondements.

    L’initiative est donc bien sûr à saluer, et à remercier .

    C’est vraiment le mur des certitudes qui doit être pilonner, car on sent bien que c’est là que tout se passe, dans la tête, et là que s’origine forcément, tout ce qu’elle produit cette fichue tête, ou plutôt CE qu’elle se laisse produire.

    La source de l’action, elle est là et son carburant, c’est la peur, du limbique plein pot, rarement du néo-cortex même si le discours prend les habits de ce dernier parfois, souvent même!

    Eduquer, c’est conduire hors des émotions, les sentir mais ne pas se laisser submerger par elles, et là, on est obligé de constater que ce travail n’est pas fait.

    C’est l’homme qu’il faut comprendre sinon on sera toujours piégé, toujours, on retombera dans les mêmes ornières. Mais dès qu’on essaie d’en parler de la construction de lhomme, de comment se construit sa conscience, on nous dit souvent que c’est pas le sujet, qu’on a mieux à faire.

    C’est là que le bât blesse, y’a le feu dans le studio et il n’est pas prêt de s’éteindre le feu, car y’a bon nombre de petites braises timides mais opérantes qui sont là pour le raviver et souffler dessus dès qu’il fait mine de s’éteindre.

    Connaître l’homme c’est le seul moyen pour comprendre les rouages sociaux, j’en suis absolument convaincue et tant que ce travail-là ne sera pas fait, ce n’est même pas la peine d’y penser à changer véritablement quelque chose.

    Mais ça peut se faire vite, chaque instant de notre vie nous offre la possibilité de comprendre des choses, mais pour ça, il ne faut pas craindre l’autre, aller vers lui, le rencontrer, se mêler à lui, laisser faire la vie, s’ouvrir à tout, et répondre aux défis d la vie, c’est parce qu’on ne répond plus à ses défis que la vie ne nous défie plus je crois, et pourtant c’est là, tout de suite, en cet instant!

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  7. François Jéru dit :

    à Oppossum
    3 dec. 11:23
    Vous écrivez
    Que ce soit dans le secteur domestique ou extra-murros , car dans l’un comme dans l’autre la monnaie est de même nature , le nominal est toujours remboursé : quand on parle de ex-nihilo ce n’est pas pour l’éternité , il y a toujours destruction finale.
    C’est justement ici qu’est l’erreur fondamentale, « génétique » les « flux dits en monnaie domestiques » et les autres flux ne sont pas du tout de même nature. Même le mot « monnaies » au pluriel est à éviter. Quant à monnaie au singulier il n’a alors — en transnational — aucun sens; il ne peut intéresser qu’un philosophe ne sachant absolument pas sur quoi il théorise dans le noir.
    En outre — ce n’est pas vrai pour tous ces flux — certains d’entre eux sont ex nihilo pour l’éternité, et/ou non remboursés, … notamment.

    Quand à votre dernière phrase

    Si elle n’est pas comptable elle se manifestera par des destruction de valeur.
    je vous saurais gré de m’excuser; je ne l’ai pas comprise … « elle »
    – ? monnaie pas comptable ?
    – Attention à monnaie au singulier … déjà je ne peux plus suivre …
    Merci de préciser un type de flux monétaire spécique, u
    le cas échéant avec un type de transaction, une ou deux devises, une catégorie d’échéance ou de garantie

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    • Oppossum dit :

      Si le remboursement/destruction de la monnaie créée ex-nihilo ne s’opère pas de façon comptable , il y aura destruction de valeur par ajustement, à un moment donné.

      La monnaie est la monnaie : même celle qui n’est jamais domestique procède par création de moyens de paiement ou de droits à prendre même si ça n’a plus de sens à ce niveau, puis par destruction du principal et versement d’un intérêt à prendre dans l’encours de la masse monétaire dans la baignoire.
      Et même celle créée le matin puis remboursée le soir dont la seule fonction est de générer de la valeur fictive pour la prélever, ce qui revient peu à peu à pomper la valeur ‘réelle’ d’en bas .

      Je rajouterai que toute monnaie a vocation à être universelle et accepté de partout, mais en fait il y a bien des marchés avec des monnaies cantonnées qui ne sortent jamais de leur enclos, bien qu’elles soient calibrée en euros par expl .
      Mon schéma ne tient pas ?

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    • Catherine dit :

      Si j’ai un billet d’un dollar dans ma poche, dans que flux monétaire est-il?

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  8. A-J H dit :

    Le lien entre ce film et le « bankrun » de Cantona (ce n’est pas de moi mais l’auteur ne m’en voudra pas de l’avoir diffusé, je le sais)

    Un petit film d’une quinzaine de minutes ( http://www.dailymotion.com/video/xfuw5w_crise-2008-1-la-creation-monetaire_news ) qui a été mis en ligne hier explique simplement deux points fondamentaux que CHACUN DEVRAIT CONNAITRE SUR LA MONNAI…E pour être un citoyen éclairé pouvant juger les problèmes de nos sociétés qui nous sont présentés sous forme de dette, de déficit et de chiffres exprimés en millions, milliards (et plus!) d’euros!

    RÉSUMÉ DU FILM:

    Ces deux points fondamentaux sont:

    1- le principe de la DOUBLE monnaie: monnaie CENTRALE (principalement billets et pièces) officielle versus monnaie SECONDAIRE BANCAIRE PRIVÉE (scripturale, donc par jeu d’écritures)

    2- le principe qui lie ces deux monnaies et fonde le système: les réserves FRACTIONNAIRES

    Seule la MONNAIE CENTRALE (les EUROS CENTRAUX, billets et pièces) est la monnaie OFFICIELLE des nations et des peuples (on dit qu’elle dispose de fait d’un cours LÉGAL ET FORCÉ), alors que la MONNAIE BANCAIRE PRIVÉE (qui n’a PAS COURS LÉGAL FORCÉ) ne constitue que des PROMESSES D’EUROS CENTRAUX (le mot important étant PROMESSES…).

    Le principe des réserves fractionnaires (7% de monnaie centrale -billets et pièces- contre 93% de monnaie bancaire privée scripturale dans la zone euro actuellement) signifie lui simplement que les PROMESSES D’EUROS CENTRAUX ne peuvent être tenues par les banques que dans un ratio de 7/93 environ soit environ 7%.

    93% des PROMESSES DE MONNAIE CENTRALE que constitue la monnaie scripturale bancaire ne sont tout simplement pas TENABLES.

    ALORS POURQUOI CETTE ACTION DE RETRAIT VOLONTAIRE D’ESPÈCES LE 7 DÉCEMBRE?

    En retirant des espèces le 7 Décembre, vous montrerez au monde bancaire que vous avez CONSCIENCE et CONNAISSANCE du fonctionnement, des dysfonctionnements, et des dangers de ce système, en augmentant délibérément ce qui est présenté dans le petit film comme les FUITES BANCAIRES (le petit robinet).

    Vous montrerez également que vous avez compris que la monnaie CENTRALE est bien plus digne de légitimité et de confiance que la monnaie BANCAIRE PRIVÉE (scripturale: comptes courants, virements, paiements par carte, etc.) qui, en plus d’être une monnaie de plus en plus PAYANTE et CHÈRE (frais divers, coût des cartes, etc.) est une monnaie de promesses intenables (on s’en est rendu compte depuis trois ans) dont la création est dans les mains du système bancaire privé pour son principal profit.

    Vous montrerez enfin que vous avez compris que vous possédez, individuellement et collectivement, un pouvoir LÉGAL bien plus grand que vous ne le pensiez vis à vis du pouvoir bancaire. Le système actuel est une pyramide inversée posée sur sa pointe, et c’est vous qui êtes en DROIT légalement de contrôler cette minuscule mais essentielle pointe, d’autant qu’on vous l’a PROMIS par contrat!.

    Vous lancerez ainsi un signal montrant que vous n’acceptez pas ou plus le pouvoir ainsi conféré aux banques par nos dirigeants et politiques (consciemment pour certains ou à leur insu pour beaucoup!) et ses conséquences sur nos vies et sur celles de vos enfants. Vous donnerez une légitimité à nos élus pour qu’ils puissent contester ainsi ce pouvoir bancaire, ce qui n’est que rarement le cas aujourd’hui.

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    • Oppossum dit :

      la MONNAIE BANCAIRE PRIVÉE (qui n’a PAS COURS LÉGAL FORCÉ) ne constitue que des PROMESSES D’EUROS CENTRAUX (le mot important étant PROMESSES…).

      On peut voir les choses autrement, je crois.
      La monnaie bancaire privé ne contient pas la promesse de la BC, car le but n’est pas du tout une réalisation finale en monnaie à cours légal et forcé, mais une opération commerciale fiable, un échange.
      D’ailleurs, la monnaie BC est tout aussi illusoire et non couverte que la scripturale.

      La fonction de la monnaie BC , est donc uniquement d’offrir une sorte de confiance renforcée dans le moyen de paiement le plus utilisé. Pas plus . On peut dire que la scripturale est ‘basée’ sur la monnaie BC, mais c’est un peu une construction théorique , renforcée par l’illusion du système fractionnaire . Au contraire la monnaie BC dépend de la scripturale , la relation est inverse . Je ne dit pas que les banques privées puissent inventer l’argent sans contraintes, mais je crois que l’élément déterminant est la certitude du remboursement : à partir de là, la banque se débrouille pour offrir les moyens de paiement , quitte à les vendre plus chers si sa trésorerie générale devait en être tendue.

      La démarche de Cantonna n’a donc strictement aucun sens sinon celui de faire comprendre une humeur. Ce que je peux comprendre.
      Toutefois en ce qui me concerne, si je devais solder mon compte en banque … c’est moi qui devrais donner du cash à ma banque ! car je n’ai rien à retirer .

      Et y-a-t-il pensé à ça Canto ? Son mouvement est très discriminatoire au fond -je saisis la halde!- car il exclut tout ceux qui n’ont pas la chance, comme lui , d’avoir quelque chose à retirer . 😉

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  9. A-J H dit :

    Cette petite vidéo est évidemment trop courte pour pouvoir tout expliquer, mais pour résumer, les banques ont 5 manières de créer de la monnaie (monétisation), monnaie scripturale bancaire, évidemment:
    – Acquisition d’un actif réel (terrain, immeuble…)
    – Acquisition d’un actif financier ( action, obligation)
    – Conversion des devises (suite exportation d’une entreprise cliente)
    – Opération d’escompte
    – Opération de crédit

    … des amis à moi ajoutent le paiement des salaires de leurs employés, mais je ne prends pas le risque de citer cela, bien que je pense que ce soit exact.

    A chaque opération de création de monnaie correspondra évidemment, dans un délai plus ou moins rapproché, une destruction de monnaie « à l’inverse »

    Bien sur, en plus de la création de monnaie ex nihilo (« ex nihilo » ne signifie pas « sans contrepartie ») les banques ont un rôle d’intermédiation entre les épargnants et les emprunteurs, avec l’épargne disponible qui leur est confiée.

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  10. oppossùm dit :

    Je reviens sur la vidéo , quelques remarques :

    1 – Toujours cette grossière erreur historique consistant à dire qu’à un moment donné le banquier dépositaire d’un stock d’or dont le strict équivalent papier circule, se met subitement à prêter ce qu’il n’a pas en faisant circuler du papier non couvert.
    Alors qu’en fait la banque, qui ne faisait que faire circuler (sous représentation papier) une marchandise déjà monétisée dans les faits (l’or était monnaie, était la marchandise choisie comme monnaie, par l’usage -et pas par décret-) , se met à monétiser de la dette , à faire donc le crédit moderne ! C’est une nouvelle forme de monétisation , c’est tout (et beaucoup!)

    On passe d’une nature de la monnaie à une autre (même si dans son essence et dans son fonctionnement c’est la même chose)

    Il est bien évident que c’est l’usage du papier couvert par un stock de marchandise, monétisée en réalité mais dormant dans la pratique, qui permet ce changement de logique :
    … on constate que le système fonctionne même si le stock d’or n’existait pas !

    L’or c’est quoi ? une façon de donner de la confiance dans le jeton qui circule pas plus. A partir de là, mais il faut plusieurs siècle de sécurité juridique et effective , le public accepte de lâcher psychologiquement le lien avec l’or , et d’avoir ‘confiance’ pour d’autres raisons.

    A partir de cet erreur logico-psycho-historique , même si elle ne parait pas grave, s’enclenche une erreur de perspective sur le système actuel.

    2- Ainsi le système fractionnaire est par exemple présenté comme une autorisation faites au banques de creer x fois plus qu’elles ne possèdent , alors qu’en fait , il y a monétisation d’une dette par l’opération du crédit , mécanisme courant que tout le monde admet à présent.

    Mais c’est sympa de poser une sorte de péché originel du système bancaire.

    3- Autre erreur est le rôle de la monnaie fiduciaire, présentée , l’air de rien comme un substitut actuel au rôle que jouait l’or . La monnaie scripturale serait ‘basé’ (?) sur la monnaie BC , mais selon le même système fractionnaire.
    En fait cette base n’existe en rien , la monnaie scripturale n’est pas une représentation démultipliée de la base monétaire BC (Ce que dit d’ailleurs AJH à la fin) : par conséquent le rapport de 7% / 93% martelé comme si c’était un scandale , ne signifie rien, sinon de constater un usage.

    4- Bref, la vidéo en arrive à ce secret de polichinelle , à présent, que la monnaie est bien crée ex-nihilo par monétisation d’un actif ou d’une dette , et qu’il s’agit de moyens monétaires ex-nihilo. Nous sommes tous d’accord la dessus et il n’est pas inutile de le rappeler ( … à ceux qui viennent de chez Jorion 😉 )

    Toutefois à force de sur-utiliser ce concept de ex-nihilo, rappelant le péché originel du banquier … (prêter ce qu’il ne possède pas) , on arrive un peu à des « idioties » 😉 . Ainsi vers 11″35 , après avoir insisté sur le peu de travail que représente avec son stylo d’écrire 100 000 € , on laisse sous entendre que le banquier ne prendrait pas de risque : … en oubliant simplement qu’en cas de non remboursement, même si le banquier a créé ex-nihilo, il ne peut pas s’affranchir du paiement des dépenses déjà faites de son créancier avec ces 100 000€ … et il devra donc financer la perte du non remboursement , sur ses fonds propres !

    5- Bien sûr partant de cette idée posée ainsi que le banquier peut créer autant de monnaie qu’il veut , la vidéo va exposer les contraintes des banquiers.
    -> Je me contenterais juste de dire que , comme le rapelle AJH, la banque ne peut créer de la monnaie que si on lui en fournit l’occasion : il faut un agent non bancaire pour qu’elle en crée.
    -> Et donc le pouvoir de création monétaire ce n’est pas la banque qui l’a dans ses mains mais les agents eco. (Je simplifie, car le banquier peut dire non, bien sûr, mais alors là pas de création de monnaie)

    6 – Sur la fin de la vidéo, à nouveau on ressort les chiffres magiques du scandale : « … au final la banque est en capacité de créer 7 fois plus que ce qu’elle a en dépôt … […] … ce n’est déjà pas mal et cela donne une certaine aisance … […] et 12 fois le montant de ses fonds propres …  »

    Déjà, donc ces chiffres sont présentés avec le péché originel où la monnaie fiduciaire remplace l’or : avec très peu de ‘vrai’ (?) , la banque fabrique avec son simple stylo … du presque scandaleux … sur lequel elle ose poser des intérêts (comme quand votre avocat vous pompe 500€ pour avoir fait 1 heure de discussion avec vous … -bon j’exagère ok mais y’a de ça)

    On en arrive à la conclusion que les banques commerciales mènent la danse , et je suis d’accord , mais pas du tout en passant par cette multitudes d’erreurs à mon avis !

    8- Très intéressante remarque de Gomez sur la fin, mais mal interprétée (On dirait que ça sert à poser l’idée de la centralité naturelle de la BC, alors qu’à mon avis c’est un acte politique)
    .
    « Le système fractionnaire ne peut fonctionner qu’avec les 2 béquilles de la garantie des dépôts, et de l’existante d’une banque prêteur de dernier recours. »

    Je pense que sa remarque s’applique à la nature de notre monnaie-crédit actuelle . La monnaie actuelle n’étant plus couverte ou pleine, sa seule ‘force’ pour susciter la confiance en sa valeur , est la solidité des crédits accordés donc la capacité à rembourser ce qu’on a emprunté ex-nohilo.
    Cette confiance étant très … théorique et peu mesurable, ce qui ‘rassure’ et crée concrètement de la confiance, est la garantie de l’Etat !

    Elle se manifeste par l’obligation des banques a assurer la conversion de leur monnaie en monnaie fiduciaire , qui elle, est à cours légal et forcé (La confiance est ‘décrétée’) .
    Mais également , de plus en plus par cette nouvelle notion de Garantie de Dépôts qui devient presque une façon de ‘légaliser’ une partie de la monnaie des banques.

    Quant à l’aspect « prêteur de dernier recours » , là aussi , rien de magique : en cas de catastrophe il faut une super instance qui avale les dettes paralysant la société, qui les délivre , qui les fassent disparaître dans son ventre , en offrant sa monnaie à cours forcé donc à confiance forcé.

    Difficile d’imaginer un système qui n’aurait pas cette soupape de sécurité, tout en réalisant bien que monétiser la dette quasi définitivement, c’est accumuler des signes monétaires ne correspondant à aucune richesses ni activités économiques : il y aura fatalement un ajustement à un moment donné, à moins que cela ne nourrisse d’éternelle bulles spéculatives et leurs conséquences ?
    Oppossùm chipote ! Mais cordialement ! 😉

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    • A-J H dit :

      Là, pour répondre sérieusement, va falloir que je bosse 😉 (non que tu aies tort partout, mais pour expliquer aussi la « philosophie » de ce petit film)
      A bientôt

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    • A-J H dit :

      Salut Oppossùm

      Mes réponses 😉

      1 – Non il n’y a pas d’erreur, car à l’époque, et tous les livres d’éco sont d’accord sur ce point, le système n’a fonctionné que sur le « mensonge » du banquier qui a laissé penser qu’il détenait de l’or en quantité suffisante pour satisfaire toutes les demandes d’échange papier =>or, et l’or à l’époque c’était la monnaie.
      L’orfèvre a donc augmenté la quantité de monnaie en circulation puisque qu’il y avait plus de monnaie papier que d’or sorti du circuit économique.
      Mais c’était une belle invention qui n’aurait néanmoins pas du rester dans la sphère privée
      Le but de ce film est avant tout de montrer comment s’est fait le passage de la monnaie or => monnaie papier remplacant l’or => monnaie papier supérieure à l’or mais gagée sur l’or qui n’existait pas en quantité suffisante, pour faciliter la compréhension du système actuel

      2 – Tu te trompes en écrivant « mécanisme courant que tout le monde admet à présent ». Je déjeunais hier chez des amis (1 médecin, 1 dentiste, 1 pilote, 1 musicien) aucun (je dis bien aucun) n’avait compris que ca se passe ainsi (à la question qui crée la monnaie, réactions habituelle ; c’est la contrepartie de l’or à la BdF, c’est l’État, c’est la BCE, et toujours « les banques prêtent les épargnes »)

      3 – Là tu as raison : mais la monnaie centrale est « la vraie monnaie » celle de la collectivité.

      4 – et quand il n’a plus assez de fonds propres, c’est la collectivité…mais le but de ce film est surtout de faire comprendre QUI crée la monnaie secondaire… seulement les banques… pas d’autre moyen, n’en déplaise à F.J.

      5 – OK sous réserve quand même que le banquier peut monétiser pour son propre compte (immobilier, salaires, obligations, etc)

      6 – Quelles sont les erreurs la dedans à ton sens ?

      7 ou 8 – Tu écris « en réalisant bien que monétiser la dette quasi définitivement, c’est accumuler des signes monétaires ne correspondant à aucune richesses ni activités économiques »

      Je ne suis pas d’accord puisque justement la monnaie va servir soit à rembourser la dette (qui a déjà servie – si on ne tiens pas compte des intérêts – à créer des richesses, soit à injecter dans l’économie de la monnaie qui servira à la création de nouvelles richesses.

      A+

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  11. François Jéru dit :

    Mle ou Me Seva vient d’arriver sur ce blog;
    elle a immédiatement saisi que les thèses servies
    par les blogs — pauljorion et postjorion — sont fausses.

    Je l’avais déjà écrit et expliqué dans des commentaires anciens,
    vers le billet n° XX
    En cet empire furtif de fieffés corsaires-voleurs,
    sortir la formule MV=PT du manuel, c’était vraiment trop.
    MV=PT cf. billet 132
    2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/

    C’est pourquoi j’ai eu la faiblesse de revenir m’exprimer sur ce blog.

    Vous remarquerez je le fis avec mon prénom et nom patronymique
    François Jéru le 2 novembre à 12:56

    Pourquoi, ai-je dû remettre la piste de sciure,
    aérée et ouverte, LeucoCircus sur le terrain ?
    car je fus agressé.
    Pour continuer à rester sur le terrain des idées et pratiques bancaires,
    je n’ai encore trouvé d’autre solution pour me protéger (en partie)
    de la brutalité, des attaques ad hominem, personnelles, hors sujet.

    Entre le 2 novembre et le 8 novembre j’ai pris le temps, patiemment,
    de répondre à toutes les remarques … une semaine !
    Au total ? … des dizaines de messages, tous démarrant par François Jéru
    Quand est-ce que survient LeucoClown pour la première fois ?

    le 8 nov. à 19:47

    A la suite des coupures-censures, attaques,
    à la fin du billet précédent, n° 132,
    le dénigrement négatif ad hominem en ce n°133 est fait un mauvais procès

    Revenons à la ligne 3 supra.
    Ce qui importe, c’est le résultat.
    Les deux thèses A et B sont fausses.

    Quant aux medias pour 99,99% qu’en dire ? est-ce pire ?
    ( Agoravox, Alternatives Economiques, Le Figaro, Le Monde, Le Parisien, Les Echos, Libé, Médiapart, etc.)
    Est-ce pire ?
    Peut-être.
    Ils préfèrent se taire, botter en touche, parler d’autre chose,
    suivre toutes les diversions : Woerth, maîtresse de X ou Y, WikiLeaks, etc.
    Comme si les ambassadeurs des vassaux (les Etats OCDE du G20) avaient une grande importance !

    Les flux toxiques, prédateurs, incontrôlables, etc. en eurodevises.
    MOTUS et BOUCHE COUSUE.
    La télévision du « Peuple Français », FranceTelevision ?
    La radio du « Peuple Français », Radiofrance ?
    triste constat : basse servilité
    Comme si la problématique des « tax havens » s’était améliorée depuis 2007 !

    Il est toujours difficile de quitter les erreurs, illusions et/ou mensonges
    auxquelles nous avons l’habitude de nous « repérer » voire de nous « accrocher ».

    D’autant plus que le 99,99% est quotidiennement enfumé, matraqué
    par la tricherie, la désinformation, les vessies à faire prendre pour des lanternes.
    Un exemple parmi les mascarades du jour.
    Se sont prêtés au « jeu », double jeu à la botte du corsaitEmpire furtif cosmopolFéodal:

    – André Levy-Lang, président du conseil de surveillance, Les Echos
    – Laurence Boone, chef économiste France, Barclays Capital France
    – Jean-Hervé Lorenzi, conseiller du directoire, La Compagnie Financière Edmond de Rothschild
    – Président Jacques Delors, président-fondateur, Notre Europe
    – Denis Kessler, président-directeur général, SCOR
    – Nicolas Beytout, président-directeur général, Groupe Les Echos


    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020969608365-wolfgang-schauble-le-batailleur-europeen.htm


    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/020976110756-la-guerre-contre-l-euro

    Commentaires

    Revenons à la ligne 2 supra

    Mle ou Me Seva
    a immédiatement saisi.
    Pour ce qui est de l’essentiel il n’y a rien d’autre à ajouter

    postjorion.wordpress.com/2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5397

    Tous ses paragraphes sont utiles à la compréhension.
    Une précision capitale est manquante, la voici.
    Il est fondamental de préciser :
    Le Résumé_Seva ( 5 dec. 00:24)
    se limite aux flux monétaires domestiques
    , c.a.d.
    entre résidents (statut juridique « résidents ») sur un même territoire,
    . . . territoire qui est réputé être régalien
    ce qui est absolument faux quand on prend en compte les flux hétérogènes en monnaies génétiquement très différentes,
    dont les eurodevises (xoff ou xenDevises) en volumes très supérieurs.

    Un participant fit ce matin 5 dec à 9:47 la remarque suivante

    Ceci dit je ne suis pas d’accord… à moins de considérer
    que les 4500 milliards de M1 (monnaie « réelle ») et
    les 4000 milliards supplémentaires de M3-M1 (épargne) ne sont que des intérêts… ?

    Il aurait le fil d’Ariane le guidant vers la réponse si le manoeuvreur de ce blog wordpress
    faisait apparaitre mes deux messages qu’il détient bloqué.

    postjorion.wordpress.com/2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5367

    Comment être pédagogue si les enchainements sont arrêtés trois semaines, tronqués ?
    Vous, sauriez-vous l’être, ainsi ?
    En plus, les mots du « Marché » (corsairEmpire furtif) sont difficiles à saisir.
    Qui est responsable ? sûrement pas le rédateur de la présente contribution.

    Exemple: Une personne non avertie, non formée,
    pourrait-elle d’emblée comprendre
    qu’il n’y a pas un pouième d’euro dans un eurodollar, un eurosterling ou un euroyen
    ?
    Evidemment non.
    Billet 75
    postjorion.wordpress.com/2010/04/01/75-sujets-divers-4/#comment-2585

    Billet 76
    postjorion.wordpress.com/2010/04/02/76-sujets-divers-5-pour-catherine/#comment-2977

    BILLET 77
    postjorion.wordpress.com/2010/04/05/77-a-la-demande-de-f-j/

    Cela remonte à avril 2010, il y a 8 mois.

    Si les deux messages émis et censurés apparaissent j’expliquerais

    ce que sont réellement certains flux en eurodevises fondés sur le LIBOR

    Ainsi AJH sortira (esérons le) de sa — (beaucoup trop)
    beaucoup trop forte attention au circuit intra-murros des banques centrales
    qui ont, en réalité, un rôle tout à fait subalterne.
    La BCE ne maitrise rien du tout, pas même l’euro domestique, ni les taux.
    Le baratin médiatique à propos de BCE, DSK, Trichet, etc. est une supercherie.

    J’aime

  12. François Jéru dit :

    Mle ou Me Seva vient d’arriver sur ce blog;
    elle a immédiatement saisi que les thèses servies
    par les blogs — pauljorion et postjorion — sont fausses.

    Je l’avais déjà écrit et expliqué dans des commentaires anciens,
    vers le billet n° XX
    En cet empire furtif de fieffés corsaires-voleurs,
    sortir la formule MV=PT du manuel, c’était vraiment trop.
    MV=PT cf. billet 132
    2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/

    C’est pourquoi j’ai eu la faiblesse de revenir m’exprimer sur ce blog.

    postjorion.wordpress.com/2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/#comment-4890

    Vous remarquerez je le fis avec mon prénom et nom patronymique
    François Jéru le 2 novembre à 12:56

    Pourquoi, ai-je dû remettre la piste de sciure,
    aérée et ouverte, LeucoCircus sur le terrain ?
    car je fus agressé.
    Pour continuer à rester sur le terrain des idées et pratiques bancaires,
    je n’ai encore trouvé d’autre solution pour me protéger (en partie)
    de la brutalité, des attaques ad hominem, personnelles, hors sujet.

    Entre le 2 novembre et le 8 novembre j’ai pris le temps, patiemment,
    de répondre à toutes les remarques … une semaine !
    Au total ? … des dizaines de messages, tous démarrant par François Jéru
    Quand est-ce que survient LeucoClown pour la première fois ?

    le 8 nov. à 19:47

    A la suite des coupures-censures, attaques,
    à la fin du billet précédent, n° 132,
    le dénigrement négatif ad hominem en ce n°133 est fait un mauvais procès

    Revenons à la ligne 3 supra.

    J’aime

    • Catherine dit :

      François,

      Si vous me permettez cette remarque, est-ce qu’on ne pourrait pas commencer par un modèle très simple et peu à peu, on y ferait entrer des subtilités, parce que là, j’avoue qu’à relire le premier fil que vous nous proposez, j’ai surtout relu le message de Bernard qui m’a semblé très clair quand il dit que c’est une filouterie de confondre le flux et le stock, ça , je comprends,, ça fait image.

      Imaginez que je sois complétement ignare en la matière, ce qui n’est pas tout à fait faux, et que vous ayez à m’initier, ce serait peut-être un bon début pour que vous fassiez passer votre message.

      Merci si vous acceptez, ce sera au profit de l’information que vous voulez faire passer

      J’aime

    • Catherine dit :

      Donc MV=PT, c’est faux!

      Est-ce que MV le flux ne pourrait pas être assimilé à la dynamique orientée dans un sens précis et PT à la production en un instant précis?

      Mes questions vont paraître bêtes, mais c’est pour y comprendre quelque chose, l’indulgence est vivement souhaitée!

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      • François Jéru dit :

        Ne vous privez pas; telle une lycéenne vous êtes libre d’interroger comme bon vous semble. mon indulgence est totale; par contre il est sûr que ne pourrai pas toujours répondre de façon claire, courte et précise. Parfois c’est très très compliqué et réclame des définitions préalables à n’en plus finir; parfois, je n’ai pas tout démêlé ou je n’ai pas une statistique sûre et probante; sur le plus stratégique, les chiffres n’existent tout simplement pas.
        Ici, la réponse est simple
        Entre les secondes guerres mondiales la formule n’était pas stupide. En 1957, elle pouvait encore servir de repère dans un discours circonstancié. Les euromonnaies (eurodollars, eurosterling, euroyens, euroeuros,…) sont montés exponentiellement de zéro à plus de la moitié de la masse monétaire mondiale. En ce début de XXIe siècle, cette formule est purement grotesque. C’est une grave erreur et/ou un mensonge délibéré.
        Résumé:
        Quand vous avez deux furtifs MegaMega DynastCorsairEmpereurs-voleurs (racketteurs) cachés sous la table, vous ne perdez pas votre temps à tenter (bêtement) d’expliquer « rationnellement » les flux monétaires incontrôlables
        (l’offshore colossal et « au guet », en embuscade » interagit avec la Maigre Economie Réelle)
        avec des formulations mathématiques
        grotesques

        Et cela fait des décennies que ça dure
        Observez bien
        La Banque de Suède décerne son Prix
        (prétendument en hommage à Nobel)
        presque toujours à des théories mathématiques
        dont les hypothèses de départ occultent l’essentiel (cf. supra : l’ossature structurelle et légale de rackettage)
        Les quelques exceptions (Amartya Sen, ..) sont d’aimables idéalistes inoffensifs. Ils sont aussi nécessaires au décor que Besancenot, Médiapart ou EuropeEcologie

        J’aime

        • Catherine dit :

          Imaginons un scénario.

          J’ai huit ans François, je ne dois pas en être loin d’ailleurs, et c’est une question de vie ou de mort pour moi, il faut que j’intègre ces notions;

          Imaginons que ma vie dépende de vous , et des efforts que je ferai aussi, bien sûr.

          Partant de là, voyons ce que nous pouvons faire, ça veut dire qu’on fera l’impasse sur certains trucs subalternes, l’essentiel c’est que je comprenne l’essentiel, l’axe de la machine, pour rester en vie.

          ça va être instructif et vous, ça va vous obliger à formaliser en synthétisant au maximum, avec ce scénario, on excusera les omissions, on va à l’essentiel!

          Beau défi!

          N’oubliez pas, j’ai 8 ans!

          J’aime

        • Catherine dit :

          vous dites:

          « Les euromonnaies (eurodollars, eurosterling, euroyens, euroeuros,…) sont montés exponentiellement de zéro à plus de la moitié de la masse monétaire mondiale. »

          est-ce le fruit de la machine à faire des petits qui sont gros( les intérêts?)

          et pourquoi met-on euro devant?

          On pourrait dire les yens, les dollars, la livre sterling? non?

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        • Catherine dit :

          Vous dites:

          cela fait des décennies que ça dure
          Observez bien
          La Banque de Suède décerne son Prix
          (prétendument en hommage à Nobel)
          presque toujours à des théories mathématiques
          dont les hypothèses de départ occultent l’essentiel (cf. supra : l’ossature structurelle et légale de rackettage)
          Les quelques exceptions (Amartya Sen, ..) sont d’aimables idéalistes inoffensifs. Ils sont aussi nécessaires au décor que Besancenot, Médiapart ou EuropeEcologie »

          En fait c’est très logique François, tel un organisme vivant, ils, ces gens-là, qui ont intérêt à avoir des intérêts toujours plus intéressants, ont intérêt à ce qu’on ne s’intéresse pas trop à ceux qui les font vivre car c’est leur survie à eux qui en dépend, alors, il y a des manoeuvres de diversion, des leurres en tous genres, logique tout ça! c’est le contraire qui ne le serait pas.

          Il faut partir de leur perspective a eux, à ces intérêts-là, et du coup, la grille de lecture est comme plus lisible!

          Forcément, si on part de la grille de lecture normale, le codage n’est pas bon, on devient dyslexique, ce n’est plus lisible!

          Jusque là, ok, je comprends!

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  13. François Jéru dit :

    Revenons à la ligne 3 supra.
    Ce qui importe, c’est le résultat.
    Les deux thèses A et B sont fausses.

    Quant aux medias pour 99,99% qu’en dire ? est-ce pire ?
    ( Agoravox, Alternatives Economiques, Le Figaro, Le Monde, Le Parisien, Les Echos, Libé, Médiapart, etc.)
    Est-ce pire ?
    Peut-être.
    Ils préfèrent se taire, botter en touche, parler d’autre chose,
    suivre toutes les diversions : Woerth, maîtresse de X ou Y, WikiLeaks, etc.
    Comme si les ambassadeurs des vassaux (les Etats OCDE du G20) avaient une grande importance !

    Les flux toxiques, prédateurs, incontrôlables, etc. en eurodevises.
    MOTUS et BOUCHE COUSUE.
    La télévision du « Peuple Français », FranceTelevision ?
    La radio du « Peuple Français », Radiofrance ?
    triste constat : basse servilité
    Comme si la problématique des « tax havens » s’était améliorée depuis 2007 !

    Il est toujours difficile de quitter les erreurs, illusions et/ou mensonges
    auxquelles nous avons l’habitude de nous « repérer » voire de nous « accrocher ».

    D’autant plus que le 99,99% est quotidiennement enfumé, matraqué
    par la tricherie, la désinformation, les vessies à faire prendre pour des lanternes.
    Un exemple parmi les mascarades du jour.
    Se sont prêtés au « jeu », double jeu à la botte du corsaitEmpire furtif cosmopolFéodal:

    – André Levy-Lang, président du conseil de surveillance, Les Echos
    – Laurence Boone, chef économiste France, Barclays Capital France
    – Jean-Hervé Lorenzi, conseiller du directoire, La Compagnie Financière Edmond de Rothschild
    – Président Jacques Delors, président-fondateur, Notre Europe
    – Denis Kessler, président-directeur général, SCOR
    – Nicolas Beytout, président-directeur général, Groupe Les Echos


    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020969608365-wolfgang-schauble-le-batailleur-europeen.htm


    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/020976110756-la-guerre-contre-l-euro

    Commentaires

    Revenons à la ligne 2 supra (16:17)

    J’aime

  14. François Jéru dit :

    Revenons à la ligne 2 supra (16:17)

    Mle ou Me Seva
    a immédiatement saisi.
    Pour ce qui est de l’essentiel il n’y a rien d’autre à ajouter

    postjorion.wordpress.com/2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5397

    Tous ses paragraphes sont utiles à la compréhension.
    Une précision capitale est manquante, la voici.
    Il est fondamental de préciser :
    Le Résumé_Seva ( 5 dec. 00:24)
    se limite aux flux monétaires domestiques
    , c.a.d.
    entre résidents (statut juridique « résidents ») sur un même territoire,
    . . . territoire qui est réputé être régalien
    ce qui est absolument faux quand on prend en compte les flux hétérogènes en monnaies génétiquement très différentes,
    dont les eurodevises (xoff ou xenDevises) en volumes très supérieurs.

    Un participant fit ce matin 5 dec à 9:47 la remarque suivante

    Ceci dit je ne suis pas d’accord… à moins de considérer
    que les 4500 milliards de M1 (monnaie « réelle ») et
    les 4000 milliards supplémentaires de M3-M1 (épargne) ne sont que des intérêts… ?

    Il aurait le fil d’Ariane le guidant vers la réponse si le manoeuvreur de ce blog wordpress
    faisait apparaitre mes deux messages qu’il détient bloqué.

    postjorion.wordpress.com/2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5367

    Comment être pédagogue si les enchainements sont arrêtés trois semaines, tronqués ?
    Vous, sauriez-vous l’être, ainsi ?
    En plus, les mots du « Marché » (corsairEmpire furtif) sont difficiles à saisir.
    Qui est responsable ? sûrement pas le rédateur de la présente contribution.

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    • Catherine dit :

      Reprendre cette phrase de Dame Selva( sourire!), car je devine que c’est une dame qui dit: »mettre inlassablement le projecteur sur la question « ex nihilo / pas ex nihilo »n’est-ce une manière de laisser justement dans l’ombre la question des intérêts ?

      ça revient à poser le au-delà de la dualité, de la tension qui oppose les deux termes, les deux berges,le au-delà de la morale, du bien et du mal ex-nihilo, pour arriver au tiers inclus, les intérêts, tout revient à voir ça justement, non? les intérêts?

      Est-ce que TOUT n’est pas là, dans la nature et la structure de ce fameux intérêt bien bien intéressant justement?????

      Question d’une néo-néo-phyte !

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      • Catherine dit :

        NATURE et STRUCTURE= ce qu’il est, l’intérêt, et comment, c’est à dire PAR quelle main, quels moyens, il se tisse ou se laisse tisser?

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        • François Jéru dit :

          Primo
          Il est vital de ne pas répondre à cette question en des termes généraux, abstraits, en composant des phrases avec ‘Monnaie’ ou ‘Flux Monétaire’ au singulier comme si on pouvait rédiger des vérités générales et simples avec un tel singulier. C’est impossible. Celui qui tient absolument à être clair, court et précis ne peut être que dans l’erreur

          Secundo:
          Il faudrait, par exemple, trois billets séparés pour aborder séparément
          – les questions sur ces intérêts en rapport aux flux mensuels récurrents de base à hauteur de 80% du SMIC
          – idem en rapport aux flux mensuels récurrents de base (en % du SMIC) pour payer son loyer ou rembourser le crédit encaissé pour disposer d’une résidence principale
          – idem en rapport aux compléments de rémunération au delà de ces deux seuils
          Tertio
          Séparer Emprunts des Particuliers – Emprunts des Activités Non Marchandes en monnaies neuves à étalon, Emprunts des Activités Non Marchandes exprimés en monnaie pourrie (euro), Emprunts des Entreprises Résidentes, Idem (très différet) Non Résidentes, Bankassur intra-murros, BankAssur Non résidentes ou masquées, Etats-marquisats SubEmpire
          Quatre
          Bien différencier les points de vue, ceux de l’emprunteur et ceux du créancier ou pool de créancier
          Cinq
          Etre en des aires de discussion différentes pour représenter l’existant, d’une part, pour aborder ce qui pourrait autre, à côté, en parallèle (d’abord à toute petite échelle, avec d’autres lois, d’autres inspecteurs-contrôleurs que ceux de l’Etat), d’autre part

          A ce stade, je n’ai pas répondu aux aspects intéressants de votre question ( dualité, tension, berges, au de là de la morale, …)
          Quant à la structure, il est certain que la plèbe étendue (99,99%) a besoin d’un autre treillis clairement distinct,
          en cohabitation avec le treillis
          des gouvernants du G20,
          à la botte des corsaires omnipotents décidés à conserver le contrôle intégral à 100% de la totalité des mannes fiscales
          au moyen des medias et majorités parlementaires qu’ils ont dans la main (droite et gauche confondus, webserveurs prétendument alter compris)

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  15. François Jéru dit :

    En plus, les mots du « Marché » (corsairEmpire furtif) sont difficiles à saisir.
    Qui est responsable ? sûrement pas le rédateur de la présente contribution.

    Exemple: Une personne non avertie, non formée,
    pourrait-elle d’emblée comprendre
    qu’il n’y a pas un pouième d’euro dans un eurodollar, un eurosterling ou un euroyen
    ?
    Evidemment non.
    Billet 75
    postjorion.wordpress.com/2010/04/01/75-sujets-divers-4/#comment-2585

    Billet 76
    postjorion.wordpress.com/2010/04/02/76-sujets-divers-5-pour-catherine/#comment-2977

    BILLET 77
    postjorion.wordpress.com/2010/04/05/77-a-la-demande-de-f-j/

    Cela remonte à avril 2010, il y a 8 mois.

    Si les deux messages émis et censurés apparaissent j’expliquerais

    ce que sont réellement certains flux en eurodevises fondés sur le LIBOR

    Ainsi AJH sortira (esérons le) de sa — (beaucoup trop)
    beaucoup trop forte attention au circuit intra-murros des banques centrales
    qui ont, en réalité, un rôle tout à fait subalterne.
    La BCE ne maitrise rien du tout, pas même l’euro domestique, ni les taux.
    Le baratin médiatique à propos de BCE, DSK, Trichet, etc. est une supercherie.

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    • oppossùm dit :

      Sans rentrer dans le fond, qq remarques :
      – pour saisir l’extra-muros , il n’est pas inutile de saisir correctement l’intra-muros.
      – il ne faudrait pas non plus que la découverte subite d’un extra-muros nous fasse négliger l’intra-muros

      De plus , extra-muros : où sont les outils ?

      Question subsidiaire : et si l’extra-muros était le coeur de l’intra ?

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      • François Jéru dit :

        Dans le 1000 !
        Avec les décennies ce qui était le « subsidiaire » dans les années 60, et, pour une part jusqu’au milieu de a décennie 70

        est devenu
        avec « LA LIBERALISATION DES MRCHES »
        ( quelle expression quand on y songe ! )
        la supra(super)structure de l’intra
        En outre !
        les vices de l’exter ont pénétré l’intra
        presqu’impossible de démêler les deux

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        • Catherine dit :

          bref, c’est la chute du mur partout, l’intra muros se confond avec l’extra muros , plus de mur nulle part, la différence sujet/objet n’existe plus, on est en pleine métaphysique, c’est de la mystique pur jus! le dépassement de la dualité new look, version moderne, c’est la transcendance du faux!

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  16. François Jéru dit :

    En salon top Haute Finance, le raccourci « euro dollar » est apparu à New-York en 1957 — avant qu’on ne parle ensuite d’euro-devises (avec l’extension) à une époque où l’euro domestique (propre à la zone euro) n’existait pas. Cette dernière monnaie, ni nous l’avions appelé écu il n’y aurait cette impossibilité présente pour le public à comprendre quoi que ce soit.

    On départ c’était un montage de gré-à-gré pour satisfaire des dirigeants russes ayant un stock de dollars en une comptabilité « tax haven » Dover Delaware (Usa) avec un statut « non résident Us ».
    Le montage jurififi (juridique, fiscal et financier) consistait à déplacer ces dollars d’un paradis fiscal à un autre, de Dover à Londres (City-of-L). Pour le dirigeant de banque new-yorkais ces dollars étaient devenus exotiques en se trouvant comptablement à Londres; ils étaient devenus presque « européens » … européens offshore à Londres.
    D’où le raccourci verbal eurodollar
    Dedans il n’y a pas un pouième de l’actuel euro domestique; ce sont des dollars,
    un peu particuliers toutefois, vu que l’Administration américaine n’a pas à les connaitre
    La comptabilité peut-être tenue n’importe où (pas tout à fait !) … statutairement, au cas où cet adverbe serait approprié, ce sont des dollars hors des Etats-Unis et hors des comptabilités européennes en monnaie domestique.

    Le message de 8 secondes à l’apprenti(e) corsaire de huit ans ?
    Voici p’tit(e) : compte de 100 milliards eurodollar; dollars hors de portée du fisc américain. dollars ailleurs dans le monde (Amériques, Eurafrique, Indal, Oceasia)
    – absent de toute compta domestique pour état régalien
    – la compta non résidents ne mentionne pas le titulaire
    – Fais-en ce que bon t’en semble ! corrompre, spéculer, attendre le bon moment en sous-bois, être Chevalier Blanc dans une OPA hostile spectaculaire, etc.
    Pour détailler il faut plus de 8 secondes
    Exemple: Affaire Triangle (sous Mitterand), etc.

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    • Catherine dit :

      Bon,c’est trop difficile pour moi François, j’ai huit ans, et je ne suis pas surdouée, loin s’en faut!

      Je vais essayer de trier, quand même.

      Alors, c’est confus, parce qu’euro, ça sonne avec notre actualité et là vous me renvoyez aux calendes grecques, année de ma naissance justement, 1957! bon, ok.

      Donc notre monnaie, si nous l’avions appelé écu, cela aurait été moins compliqué pour nous, c’est ça, hein, ce serait moins confus, parce que là, on s’emmêle les pinceaux entre ces euros de 1957, date du Traité de Rome? tenez justement, est-ce une coïncidence? et les euros qu’on a depuis 2002 dans le porte-monnaie, si je ne m’abuse!

      Cette dénomination, c’était pour satisfaire nos voisins russes avec une comptabilité tax haven Dover Delaware (Usa) avec un statut « non résident Us, qu’est-ce que c’est que cette bête-là?

      Puis vous dites; »Le montage jurififi (juridique, fiscal et financier) consistait à déplacer ces dollars d’un paradis fiscal à un autre, de Dover à Londres (City-of-L). »

      Mais pourquoi cette nécessité de déplacer d’un lieu à un autre, un paradis fiscal ne reste-t-il pas un paradis, quel qu’en soit le lieu?

      Vous dites encore:

      « Pour le dirigeant de banque new-yorkais ces dollars étaient devenus exotiques en se trouvant comptablement à Londres; ils étaient devenus presque « européens » … européens offshore à Londres. »

      Oui, au même titre que le franc d’avant, avant 2002, pouvait se trouver à New York, était-il exotique pour autant notre franc d’alors?

      Mais c’est quoi l’intérêt d’avoir de la monnaie exotique, ailleurs que dans la zone normale, aussi tant est qu’il y ait une zone normale?

      Européen offshore à Londres, ça veut dire quoi au juste? Sorti de sa zone dollar habituelle, est-ce cela? c’est du dollar qui s’écoule en Europe? dollar qui existe chez nous en Europe mais qui joue l’homme invisible dans son pays d’origine, un expatrié quoi, ce pôvre dollar orphe-lin, qui est répudié de sa propre famille d’origine, si je comprends bien!

      l’Administration américaine n’a pas à les connaitre dites-vous! tiens, bizarre cette histoire-là, c’est à elle mais elle dit qu’elle connaît pas!

      Je continue, vous dites: »La comptabilité peut-être tenue n’importe où (pas tout à fait !) … statutairement, au cas où cet adverbe serait approprié, ce sont des dollars hors des Etats-Unis et hors des comptabilités européennes en monnaie domestique »

      ce sont des dollars sans patrie alors, reconnus par personne, des apatrides, des parias quoi, des sans-domicile fixe, des sans-papiers, ils sont presque virtuels sans l’être parce que quand est-ce qu’il existe pour de vrai, ces pôvres dollars sans existence reconnue, ils doivent bien exister quelque part dans une planète inconnue sinon, ils n’auraient pas de raison d’exister, n’est-ce-pas?

      donc ce sont des dollars magiques alors, il existent sans exister, c’est comme un jouet fantastique, un jeu pour faire semblant mais dans une dimension territoriale où le semblant ça devient pour de vrai, est-ce que c’est ça?

      Bon, j’ai huit ans, il est tard faut que j’aille me coucher et faire mes devoirs.

      Je digère tout ça, à demain.

      c’est passionnant merci François.

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    • Catherine dit :

      Quand même un truc que je ne pige pas, cet argent, ces eurodevises, elles sont alors normalement en manque dans le pays d’origine, car elles viennent dire un échange d’eurodevises contre autre chose, non?

      Alors, comment, ça s’inscrit dans la comptabilité s’il y a eu quelque chose de donné sans rien en retour, ça fait un vide, un manque un trou dans le livre de compte du pays dont il est question?

      Mystère!

      demain, je relis tout de bout en bout!

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    • Catherine dit :

      je reviens sur ces fameux eurodollars, comment les reconnaître, car ce n’est pas écrit sur eux eurodollars, alors c’est ça qui me chiffonne.

      Admettons que je sois américaine, je viens faire un séjour un Paris, que sont mes dollars qui circulent en France? Des dollars dollars ou des eurodollars qui fileront dans les paradis fiscaux?
      Je vais relire, merci de laisser du temps car c’est très compliqué et tellement compliqué qu’on ne sait pas, je ne sais pas, où sont les noeuds tellement c’est noueux de partout.

      Vous voyez, je n’ai pas peur du ridicule, non, aucunement, ce qui m’importe, c’est de comprendre ce qui se trame dans cette épaisse forêt.

      Il va vous falloir beaucoup de patience, mais il se peut que tout le monde s’y retrouve au bout du compte l’important est que nous avancions dans la compréhension, c’est le message, l’essentiel et je crois que les personnes qui viennent ici sont suffisamment souples pour placer le message avant une quelconque histoire de personne, affaire à suivre, on fera le tri en fin de parcours.

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      • François Jéru dit :

        Objet: Eurodollar – Eurocurrency – Eurocredit – Eurobond – ICEF
        – – – – – – – – – – – – – – – — – – – – – – – – – –

        wikipedia.org:_Eurodollar

        wikipedia.org:_Eurocurrency

        wikipedia.org:_Eurobond

        Pour une formation :
        ICEF_(College)

        Quand le franc français existait et que l’euro n’existait pas encore,
        vous trouviez des émmissions en eurofrancs (euromoney de francs hors de territorialité française).

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      • François Jéru dit :

        TOMBSTONE EURODEVISE (xoffDevise)

        Les banques les plus puissantes doivent une part de leur prestige extérieur au fait d’être « lead »,
        en position n°1, au sein du pool bancaire (en anglo-américain syndicate) qui procède
        à une « euro »(non_euro)émission en eurodevises (par exemple eurodollars).

        Les publications financières (quotidiens, mensuels), telles que Wall Street Journal, Financial Times, Les Echos, font part ce ces succès managériaux au moyen de TOMBSTONES,
        littéralement pierre tombale
        Le banquier_n°1, leader, est tout en autant
        Les autres banques participantes se répartissent à gauche et à droite,
        selon une hiérarchie protocolaire bien arrêtée …
        tout compte, est négocié, y compris la taille des caractères d’impression.

        Voici la définition de tombstone

        Etymologie. L’appellation trouve son origine dans le fait que le chef de file des opérations évoquées ci-après coule dans un parallélépipède recxtangle en plexiglas ( d’où l’appellation « plaquette d’émission » ) le texte de l’encart (contenant entre autres la liste des membres du syndicat). La forme de cet obtet, qui peut aussi servir de presse-papiers, évoque une pierre tombale, traduction de tombstone.

        Dans son acception première c’est un enacrt publlicitaire qui représente en quelque sorte un trophée, témoin de la réussite d’une émission consortiale.
        Ce document est rédigé par le chef de file d’un syndicat financier chargé du montage d’un euro-crédit ou de l’émission d’euro-obligations ( ! eurodollar, euroyen, eurosterling, euroeuro,… ! )
        et qui reprend les principales conditions de l’emprunt ainsi que la liste des membres (bancaires) du syndicat.
        [ A titre d’exemple, EdF — dès 1975 — finançait ses centrales nucléaires ainsi, en eurodevises ].
        Aussitôt après la clôture de l’émission, le
        tomstone est publié, selon le protocole graphique savamment dosé.
         
        Par extension, ce type de communiqué financier peut aussi concerner d’autres opérations de corporate finance, telles que des émissions d’actions, des programmes de commercial paper, des opérations de rapprochement d’entreprises réallisées par un syndicat financier ou même par un seul établissement financier. Par extension, exemple:


        en.wikipedia.org/wiki/Tombstone_%28financial_industry%29

        Comme le haut et large tombstone n’est placé qu’après l’événement,
        vous pourriez le qualifier épitaphe d’émission.

        Autrefois, on achetait, très cher, des albums sur papier glacé comportant les émissions spectaculaires de l’année.
        Eh oui !
        c’est lu par les plus fauchés, … et aussi dorlotés, bichonnés
        les grands alourdisseurs de dettes au nom et pour le compte de leurs contribuables respectifs


        Euromoney_Finance_Minister_of_the_Year

        Parmi les lectures : Euromoney_Institutional_Investor

        Avec Internet et des volumes accrus, il n’est pas impossible que cette pratique ait disparue.
        Qui peut dire ?
        Si vous ête(s) un(e) internaute curieu(x|se)
        vous devez sûrement pouvoir trouver les listes annuelles de telles émissions.

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    • Catherine dit :

      Cette dénomination, c’était pour satisfaire nos voisins russes avec une comptabilité tax haven Dover Delaware (Usa) avec un statut « non résident Us.

      Tiens, c’est bizarre cette histoire-là ça me fait penser à un commentaire, je vais le chercher, je le mets-là à la suite, vous nous direz si ça a un rapport, ce serait bigrement intéressant de le savoir.

      « Déjà peu avant l’époque de la 2ème guerre, en 1938, le régime soviétique stalinien remboursait sagement à la City de Londres, à un taux de 8%, les dettes que l’URSS avait contractées avec cette dernière. L’Angleterre, pays bailleur de fonds par excellence, avait déjà une avance sur les autres régions et pays du monde quant à l’ »état d’esprit” à répandre dans le monde (un monde libre et démocratique) et cette situation imprégna, politiquement, intellectuellement, tout en même temps économiquement, donc des siècles durant! le formatage des esprits… J’espère que nous sommes en train d’en sortir. C’est l’Angleterre, et après elle le monde anglo-américain, qui exercèrent, in fine, la prégnance sur les esprits et sur le monde entier, et ceci par le biais invisible, mais inéxorable et total(itaire) de la puissance du “ « gros argent” « …

      Voici un puissant écho, hyper lucide, dans la plus brûlante actualité aux propos de simplesanstête @ 27 mai à 14:09, cet article de Jean Marc Desanti intitulé: Mercure contre Sion, on a envie de dire: ici, tout est résumé

      Voir: http://www.mecanopolis.org/?p=17295

      « 

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      • François Jéru dit :

        http://www.mecanopolis.org/?page_id=9990

        Si tous ces sites sont créés, gérés et/ou infiltrés par la CIA
        les participants ne doivent pas s’ennuyer

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      • François Jéru dit :

        Statut NON RESIDENTS
        – – – – – – — – – – – – – –
        Non_residents
        – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – — – – – – – – – – – –
        #
        Fiscalité
        27 juil. 2010 … votre statut fiscal (résident ou non-résident) dans votre pays d’accueil …
        http://www.mfe.org › Thématiques – En cache – Pages similaires
        #
        >> La fiscalité des non-résidents
        2° Personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en France … Les placements financiers des non-résidents sont expressément exonérés. …
        www.paris.notaires.fr › Fiscalité
        #
        Impots.gouv.fr – Vivre hors de France
        Spécificités de l’impôt de solidarité sur la fortune des non-résidents … Les conventions fiscales par pays …
        www.impots.gouv.fr/portal/…/particuliers.impot;…
        #
        Imposition non resident fiscal
        Bonjour, je reside en chine ou j’exerce mon activite professionnelle pour le compte d’une societe de droit francais qui me verse a ce titre …
        droit-finances.commentcamarche.net/…/affich-4396123-imposition-non-resident-fiscal
        #
        Satut non resident fiscal
        20 déc. 2006 … Bonjour, Ma situation est la suivante : A partir de janvier 2007 je m’installe en Thailande Ã* long terme et je ne reviendrai en France …
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        #
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        Non-résidents, expatriation, conseil personnalisé, juridique, fiscal, économique, financier. … Votre statut fiscal non-résident de France ? …
        http://www.expat.org/…/statut-fiscal-non-resident.html
        #
        >> Les impôts des non résidents
        Quand faut il déclarer vos revenus une fois devenu non résident fiscal français ?
        Les personnes domiciliées hors de France bénéficient, pour souscrire leurs …
        http://www.joptimiz.com/restezimposablefrance2.htm
        #
        Non-résident français et résident à l’étranger : la subtile …
        10 mars 2008 … Le statut de non résident français est un statut fiscal. …
        Non résident : un statut fiscal. Selon le fisc français, vous êtes considéré …
        http://www.francetransactions.com/…/Non-resident-francais-et-resident.html
        #
        AFER ASSURANCE VIE FISCALITE AVANTAGEUSE DES NON-RESIDENTS ET …
        ASSURANCE VIE AFER LA FISCALITE AVANTAGEUSE DES NON RESIDENTS, expatriés ou étrangers.
        http://www.epargne-retraite.com/Afer/noresid.asp
        #
        Déterminer sa résidence fiscale
        16 juin 2010 … V ous êtes domicilié fiscal en France et a contrario non résident fiscal de votre pays d’accueil. …
        http://www.ufe.org/fiscalite/determiner-sa-residence-fiscale

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  17. François Jéru dit :

    Question 2

    est-ce le fruit de la machine à faire des petits qui sont gros( les intérêts?)

    Non et Oui
    Les effets cumulatifs d’intérêts sont un cadeau en plus
    Les causes originelles sont multiples

    Les détournements systématiques de marges colossales et de bases fiscales ne constituent qu’un exemple
    vol légal sur transfer prices

    parmi beaucoup d’autres

    A cet urlpostjorion.wordpress.com/2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/#comment-4890
    une petite illustration était donnée avec le marché des bananes.
    En ce billet n°132, par souci de simplification,
    j’ai omis d’expliquer la création monétaire ex-nihilo en offshore en sus de celle à cause des intérêts
    (pas pour toutes les trasactions; seulement certaines)

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  18. Catherine dit :

    Bon, quelques recherches sur le net m’amène à cette intéressante, bien intéressante information.

    On dit sur le site que j’ai trouvé par hasard, et comme vous le disiez François, que le préfixe euro provient du nom de la Banque Commerciale pour l’Europe du Nord, située à Paris et contrôlée par l’union soviétique, avez-vous bien lu, contrôlée, PAR , l’union soviétique, qui l’utilisa durant les années 1950 pour placer ses avoirs, ses avoirs ???????????????en eurodollars issus de la guerre, devenus eurodollars. Pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet?

    Bon, alors, là, il faut faire des liens à mon avis, et s’y intéresser particulièrement à cet aiguillon-là, et relire attentivement la préface de la ferme des animaux et tout à coup, ça prend une coloration toute différente ce que nous dit Orwell dans la préface de son livre, la ferme des animaux, articulation bigrement intéressante du coup, ça met comme plus de sens, les rapports sont comme plus clairs!

    http://wikilivres.info/wiki/La_Ferme_des_animaux/Pr%C3%A9face

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    • François Jéru dit :

      A la fin de ce texte vous voyez apparaitre plusieurs fois l’expression « eurocrédit syndiqué »

      Cette formulation tout internaute peut la reprendre en ses search; elle désigne toujours des eurodevises : eurodollars, euroyens, eurosterlings, euroeuros ou un mix ce sont des crédits « hors place » ( hors place financière c.a.d; hors activités bankassur domestiques)

      – – – – – – – – – – – – – – – –
      Sur le website vtb.com (le premier qui m’est tombé sous la main) on associe l’eurodollar au code eurobank de la BCEN à Paris
      banque que tous les banquiers parisiens connaissent.
      L’histoire que je connais est toute différente.
      En conséquence, à ce stade, je penche vers l’idée que ce récit est faux
      Je doute qu’il soit exact
      C’est sympa de mettre cela sur le dos des français
      A ma connaissance c’étaient des banquiers anglo-saxons ayant des implantations à la fois à New-York et à Londres, qui furent guidés par un distingué (de Sa Gracieuse Majesté) de la Bank-of-England lié aux russes
      qui sont conjointement les créateurs de l’eurodollar

      Je dois pouvoir retrouver la source.

      1921-1925

      Des négociants de Saint-Pétersbourg fondent à Paris le Comptoir Parisien de Banque et de Change qui deviendra la même année la Banque Commerciale pour l’Europe du Nord.

      A la suite de la reconnaissance de l’Etat soviétique par les autorités françaises, le Gouvernement soviétique décide de disposer d’un établissement bancaire à Paris pour faciliter les règlements commerciaux entre la France et l’URSS et procède au rachat de la Banque Commerciale pour l’Europe du Nord.

      1940-1945

      En juin 1940, la France signe l’Armistice. Ce même mois, l’autorité militaire allemande, en vertu d’une ordonnance sur les biens ennemis, place la Banque sous séquestre.

      Un administrateur séquestre est nommé : il n’a plus qu’à gérer une banque vide pendant la durée de la guerre.

      1950-1960

      Dans un contexte de guerre, en Indochine et en Corée, la BCEN (? cf. intro)) place les importants dépôts en dollars de l’URSS et de la Chine
      hors des Etats-Unis
      et
      crée ainsi un marché de la devise américaine qui échappe à leur contrôle.

      Sur les places européennes où elle intervient,
      les opérateurs emploient communément son adresse télégraphique Eurobank qui est tout naturellement associée à eurodollar.
      [ Peut-être faudrait-il regarder BCEN à Londres ]

      Plus tard, le terme « Eurobank » sera ajouté à la raison sociale de la Banque.
      Le marché des eurodollars,`
      quant à lui,
      poursuivra sa route indépendamment de la Banque qui lui a donné son nom.

      Ces années voient également l’augmentation des flux commerciaux entre la France et l’URSS, initiés par des grandes sociétés françaises qui domicilieront bien souvent leurs opérations chez la BCEN.

      1970-1992

      La Banque participe à de nombreux pools bancaires de financement montés par les grandes banques de la Place.

      Au cœur des changements géopolitiques et à titre de sécurité, la BCEN (EUROBANK) constitue d`importantes provisions qu`elle accroît chaque année pour compenser la dépréciation de certains de ses actifs. En 1989 sa raison sociale change en BCEN-EUROBANK et c`est en 1990 qu`elle crée à Moscou sa filiale, la banque commerciale Evrofinance.

      1992-2006

      Le Gouvernement russe décide d’apporter son soutien total à la BCEN-EUROBANK et la Banque Centrale de Russie devient le principal actionnaire. Son mode de gestion change également avec l’introduction d’un Directoire et d’un Conseil de surveillance.

      Sa situation financière se consolide en 1994. Elle réalise de nouveaux investissements sous la forme de participation dans le capital de l’International Moscow Bank (IMB), aujourd’hui l’une des premières banques en Russie.

      A l’aube de ses 75 ans, elle conforte sa place dans les relations bilatérales franco-russes, s’imposant dans les accords financiers intergouvernementaux et consolidant son activité de banque d’intermédiation.

      Le fait marquant de l’année 1998 a été l’éclatement de la crise financière en Russie. La Banque a été dans l’obligation de faire face, au deuxième semestre, au moratoire édicté par les autorités russes et aux défauts de paiements de certaines contreparties. Le système bancaire russe a été fortement ébranlé ; malgré cette situation difficile, la Banque a pu trouver des partenaires fiables, élargir sa liste de correspondants en CEI, renégocier activement ses créances compromises avec les banques russes.

      En juin 2003, la BCEN-EUROBANK a bénéficié d`un prêt de la Société Financière Internationale (SFI), agence du groupe de la Banque mondiale, d`un montant de 100 millions de dollars pour une durée de cinq ans, destiné au financement du secteur privé, en Russie principalement.

      Confortée par les progrès économiques réalisés par la Russie depuis 1998, la BCEN-EUROBANK joue un rôle croissant dans le financement de l`activité courante et des investissements de ses principaux clients.

      En juin 2005, la Banque lance un eurocrédit syndiqué de 150 millions de dollars, confié à trois banques européennes de premier rang pour une durée de trois ans.

      En décembre 2005, la Vneshtorgbank-Russie (VTB) devient l`actionnaire principal de la BCEN-EUROBANK.

      En septembre 2006, la Banque lance à nouveau un eurocrédit syndiqué de 200 millions de dollars et d’une durée de deux ans. Le 24 octobre 2006, la BCEN-EUROBANK change de nom et devient VTB Bank (France) SA

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      • A-J H dit :

        150 millions de dollars.. mais c’est une peccadille… moins d’une journée d’intérêts de la dette française!

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        • catherine dit :

          Y’en a peut-être pas un, qui a raison, et l’autre qui a tort, peut-être avez-vous raison tous les deux, l’ignominie est tellement ignomineuse qu’il doit y avoir de la place pour deux et même pour davantage encore, non?

          Il ne s’agit pas d’avoir raison « contre » quelqu’un mais « pour » quelque chose qui nous dépasse tous je crois?

          je suis sûre que vous êtes d’accord sur ce point, déjà!

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        • François Jéru dit :

          ce n’est que la copie de l’historique BCEN à Paris; rien d’autre. Par hasard, ce texte mentionne ces deux eurocrédits syndiqués anecdotiques.
          cette formulation « eurocrédit syndiqué » permet à qui veut (cf. C. 19:53) de faire un Search Google et d’en voir apparaitre des dizaines de milliers d’autres et des totaux annuels. Je n’ai rien cherché à argumenter ici; juste le doigt sur une façon d’exprimer et le fait qu’il s’agit souvent de syndications (cf. tombstone)

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      • catherine dit :

        De quel texte au juste, verrais-je « plusieurs fois l’expression « eurocrédit syndiqué » ????

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      • catherine dit :

        bankassur domestique c’est le flux monétaire domestique, de la maison France, enfin, s’il en reste quelque chose, c’est ça François?

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        • François Jéru dit :

          Contexte:
          Toute banque universelle peut jouer (1) avec toutes les casquettes de nationalité et (2) avec toutes les formes statutaires existantes (Trust, SA, sarl, inc, ltd, & Cie, co, gmbH, AG, AS, gie, giee, etc etc. )

          Définition:
          « bankassur domestique »

          ce sont les transactions et accords bancaires entre deux (ou trois, ou n) entités juridiques (personnes morales et/ou personnes physiques)
          placées (ou se plaçant)
          en statut de résident sur le même territoire régalien,

          l’établissement bancaire co-contractant utilisant — lui aussi — sa casquette de Résident
          du même territoire

          Certaines formes statutaires et conditions (notamment fiducies, traités spéciaux) peuvent faire sortir de ce cadre « résident » un établissement de ce cadre, un peu comme pour une ambassade

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        • catherine dit :

          François,

          J’ai un coup de bluzz, vous n’y êtes pour rien, c’est l’ambiance générale on va dire!

          J’essaie de faire un topo demain ou après demain, mais pour tout vous dire, je n’y comprends rien.

          J’ai besoin de sentir le global pour avancer dans le détail et là, franchement la machinerie est subtile, bien du mal à donner sens à tout ça, ça s’emmêle et ça me navre de n’y comprendre rien.

          C’est d’ailleurs peut-être ça qui m’énerve aussi, se heurter à toutes ces saloperies emmêlées de partout, ça me laisse sur le carreau!

          ça devrait aller mieux après du repos, je suis comme de l’eau trouble et quand l’eau est trouble, on la pose pour qu’elle décante, je vais faire comme l’eau trouble, je vais décanter, enfin essayer de séparer le subtil du lourd, ça va être dur, ne rien faire dans ces cas-là, vaquer à tout autre chose, c’est souvent comme ça que je procède.

          A demain ou après demain!

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        • A-J H dit :

          T’inquiète pas Catherine,j François Jéru veut nous montrer qu’il y a des flux de monnaie sous différentes forme, ce que nous savons tous depuis longtemps, et que des établissements financiers se « syndiquent » pour effectuer des opérations
          Dis simplement

          Les euro-crédits sont un procédé de financement international sous forme de prêts bancaires à moyen terme de ressources provenant du marché monétaire international.

          Pour la mutualisation des risques une structure sui generis de syndicat bancaire est constituée, ce qui fait parfois rattacher ces crédits à des financements structurés. C’est pour cette raison que les eurocrédits font partie des crédits syndiqués.

          La structure pyramidale suivant l’importance du prêt, avec des étages dans la structure qui correspond au rôle plus ou moins actifs des prêteurs et qui sont assortis de niveaux différents de commission.

          Je ne vois rien d’extraordinaire dans tout cela…

          A+
          AJ

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        • oppossùm dit :

          Ma foi, même si je partage avec François l’idée que la spéculation est au coeur du système en ce sens que le système ne tient plus que grâce à cela, comme AJH je ne vois pas, pour l’instant, dans ce qu’il décrit -même si le détail m’échappe un peu , j’avoue 😉 – une révolution ni une révélation qui aurait échappé à tout le monde, ruse ultime du système …

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  19. Catherine dit :

    François,

    Vous dites:

    « Pour 100 euros de bananes livrés en un port français (Le Havre,…):

    – 13 centimes coûts de production à l’étranger (Amérique Centrale, Afrique équatoriale,…)
    – 32 centimes facturés par X entités offshore de la multinationale
    – 16 centimes de fret
    – 1 centime : vente de la cargaison par la maison-mère (ou sa topFiliale de distrib à Londres) à un grossiste français
    – 39 centimes à partager entre le grossiste et la chaîne de détaillants. »

    32 centimes facturés par X entités offshore de la multinationale, là, je ne comprends pas, pourquoi les 32 centimes pour elle, COMMENT les justifie-t-elle ces 32 centimes?

    Merci, si vous jetez l’éponge, dites-le moi que j’arrête de poser des questions, je ne voudrais pas embouteiller l’espace quoiqu’il soit ouvert à tous mais bon?

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  20. François Jéru dit :

    Votre question

    Pourquoi les 32 centimes pour elle,
    COMMENT les justifie-t-elle ces 32 centimes?

    -1- Appelons dodea une association de personnes de la « Société Civile Dodéale » ( ddSté, organisée, ossaturée avec souplesse, élégance rigoureuse et flexibilité); aa formation statutaire et son mode de fonctionnement satisfont les exigences d’un Charte ddSté de co-responsabilité, bien-fondée, s’inscrivant avec esthétique sur les treillis respectifs des mondes juxtaposés, Charte validée et bien connue de tous.

    -2- Considérons une unique transaction transfrontière entre le pays exportateur (par ex. le Costa Rica) et le pays importateur (ici, la France)

    -3- A chacun des deux bouts, nous observons la présence de dodeas ( à plusieurs formats) et un comptoir de suivi du fret selon la procédure habituellement nommée « crédit bancaire » (avance et garanties pendant la durée du fret)

    Dans un tel contexte — 1+2+3 — ce montant de 32 centimes qui vous intrigue tomberait à moins de 15 ¢

    Déjà sur ce seul critère, le coût de 1 million de colis de bananes
    serait de 85 mio € au lieu de 100 mio€
    En outre il n’y aurait 15 mio € offshore
    à se ballader dans la nature pour spéculer, corrompre, oligopoler, prédater, conduire en meute un raid contre çi ou ça, etc.

    Dans l’exemple, nous sommes en transnational multi-tax-havens et non en bilatéral entre seulement deux pays. En conséquence, la transnationale a nullement à se justifier devant quiconque. En commerce transnational de ce type, hormis les repères OMC, la seule dynamique qui existe (pour ne pas écrire loi ou norme) c’est le gré-à-gré fondé sur la « loi »-du-plus-riche(fort) aussi nommée « loi-de-la-jungle »
    Les majorités parlementaires l’ont toujours voulu ainsi
    Rien ne justifie ces 32 centimes hormis le brigandage légal
    Ai-je répondu à cette question de 14:31 ?

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  21. postjorion dit :

    François Jéru mélange toujours, semble t-il, la création monétaire et les transactions monétaire, ou, dis autrement, les stocks (leur origine) et les flux (leur historique)

    J’avais laissé un espace d’expression pour François Jéru ( billet 133). Par charité chrétienne vis à vis des autres internautes qui viennent débattre de ce billet 141 je ne vais avoir d’autre solution que de transférer sur le 133 (si j’y arrive sans les perdre) ces multiples commentaires qui n’ont rien à voir.

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    • François Jéru dit :

      Bien. Dans huit mois, je reviendrai peut-être faire un tour. A l’évidence, les esprits ne sont pas mûrs; il est inutile d’insister. Mieux vaut se retirer en son ermitage.
      Les soldes ne créent pas un euro de « monnaie »
      seuls les flux monétaires (les transactions)
      c.a.d. (1) l’appel au facteur Temps (durée de l’opération) sont aptes à élever une masse monétaire,
      (2) certaines transactions spéciales offshore

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      • oppossùm dit :

        François, de toute façon la monnaie ce n’est que du temps ! Le temps que le troc se réalise entièrement et que la nécessaire Réciprocité (même bâtarde) ait lieu …

        Ah mince , déjà parti ! Un peu soupe au lait 😉 quand même …

        Ps/ Bon , on attendra , longtemps, le jour et la nuit … (Musique, violons en arrière fond et contre-plongée sur l’ermitage sous la lune … ) . [ Allons bon Selva va me tomber dessus 😉 ]

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    • oppossùm dit :

      Postjorion , pourquoi ne pas (nous) laisser débattre tout simplement, (quand ce n’est pas nous ébattre) -ou bien nous battre- … dans le joli bac à sable, parmi tes autres blogs, que tu nous as dimensionné ?

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      • postjorion dit :

        C’est bien pour cela que j’ai ouvert l’espace 133 .
        Ce que je voudrais seulement c’est que F.J. reste dans le cadre initial de chaque billet … et celui-ci c’est la vidéo.

        Mais ce n’est pas une « punition » spécifique pour F.J. .. c’est valable pour chacun dès qu’on s’éloigne trop du sujet, car il faut penser aux « lecteurs extérieurs » (il y a plus de 500 visites par jour) qui veulent comprendre un sujet et pour qui, de ce fait, les commentaires hors sujet sont très perturbants (surtout lorsque 3 clowns se renvoient leurs références ou leurs dialogues l’un à l’autre; je n’ai toujours pas compris pourquoi le directeur de leur cirque n’ouvrait pas son propre blog… c’est facile pourtant!)

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        • Catherine dit :

          OK Post-J, ça semble être un détail, les lecteurs extérieurs, mais ça n’en est pas un, car ça donne sens à ce que vous faites.

          Je vais répondre à François demain sans doute, je laisse encore l’eau décanter, je le fais où dites-moi, ici ou là-bas, au 133?

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  22. … toutefois pas aussi simpliste qu’avec un transparent PowerPoint
    http://www.franceculture.com/emission-l-essai-du-jour-la-pensee-powerpoint-de-franck-frommer-la-decouverte-2010-12-06

    Hop – Hop – Hop
    B I L A N   provisoire
    – – – – – – – – – – – – – – – – –

    A ce stade,
    – vu le nombre des contributions
    – vu leurs imbrications multi-niveaux
    – vu le manque de hiérarchisation et continuité propre

    (a) avec votre « point de vue âge 8 ans »
      (c.a.d. novice et sans nombreux repères entrecroisés)

    (b) avec votre « chrono moins de 8 secondes par item »
      (situation de vie ou de mort)

    vous serait-il possible d’établir,
    sur deux feuilles de papier distinctes,
    pour deux courts messages de synthèse ci-après
    DISTINCTS

    Après rappel du Résumé_SEVA
    (et la précision quant aux activités à flux monétaires domestiques) »

    – 1 – Liste des points que « le 8 ans » considère
    clairs — simples ou complexes — et grosso modo acquis

    -2 – Liste des points que « le 8 ans » considère
    encore un peu « flottants »,
    par ex. sans suffisamment de concret ou palpable pour bien saisir.

    … « flottants » ou tous autres qualificatifs réclamant une amélioration dans l’exposition ou les définitions préalables.

    En outre,le cas échéant,
    un troisième encart pour ces deux questions :

    – Quelles éventuelles finalités … non dites …
    pourraient vous sembler faire défaut ?

    – La barre-de-saut,
    préalable à toute double ingénierie générale,
    vous semble t-elle mal placée … ou pas à la hauteur optimum ?

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  23. Raoul dit :

    Bonjour à tous,

    Comme certainement nombre de personnes, j’ai découvert récemment toutes ces histoires de création monétaire. Je ne suis encore qu’au début de l’apprentissage et me heurte déjà à un soucis conceptuel lors de la création monétaire.

    Lorsque la Banque A prete 100 à Monsieur Z, si je comprends bien, Banque A inscrit à l’actif le montant de la créance sur Z, 100 (normal puisqu’elle lui prete 100). Mais qu’inscrit elle au passif? 100 ok mais dans quel compte? Un compte de dete? dete envers qui? elle ne peut pas avoir ET une créance ET une dete envers Z quand même?

    La dète envers Z resulte t-elle du fait que l’argent est mis à disposition sur son compte et qu’en définitive Z prete à la Banque A la somme que A lui a initialement prêté?

    Je découvre tout ça doucement mais c’est en tout cas passionnant!

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  24. Catherine dit :

    François,
    Je devais vous répondre, vous faire un topo,je vous l’avais promis et j’aime tenir mes promesses, mais je n’ai pas le coeur à ça, aussi, je viens m’en excuser, dès que ça viendra, je ne force rien, je repondrai.
    Merci

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  25. Catherine dit :

    Bon, alors, voilà François, j’avais promis un petit topo pour faire la topographie des lieux de ce que j’avais pu saisir du problème qui nous occupe tous, mais je tarde, je tarde, je tarde encore, en faisant sonner de temps en temps la petite cloche en moi, pour me dire, alors, t’avais promis, procrastination, procrastination quand tu nous tiens, et là, elle me tient bien.

    C’est que le sujet est difficile, celui de cette monnaie et de toutes les ramifications vampiriques qui viennent s’y adjoindre, alors du bas, du bas d’où je suis, je vais vous dire ce que j’entrevois.

    D’abord, il faut que je vous dise que j’ai essayé de m’accrocher à ce que vous disiez, j’ai même essayé de voir ça comme une intrigue policière, de laquelle, il revenait à chaque lecteur de démêler les ressorts, mais vacherie, il n’en est pas ressorti grand chose de ces ressorts, je n’ai rien distingué du tout, un flou artistique, pas de distinction en vue, et je dirais même plus que c’est tout le contraire de mon ressenti.

    J’ai le sentiment en effet, que tout ça, ce que vous nous dites et ce que nous dit André-Jacques est intimement liés, que les deux visions que vous nous offrez, semblent distinctes il est vrai mais recouvrent en fait une même réalité, la réalité de la peste actuelle qui sévit partout sur le monde depuis que l’argent est devenu son phare.Bon, c’est pas un scoop, je sais.

    L’un et l’autre sont interdépendants, comme les deux pôles d’un aimant, voilà comment je sens les choses à l’intuition qui n’est guère intuitive, je le crains.

    Ce sont comme deux manifestations d’une même réalité ces deux pôles, et si l’on se coupe de l’un des pôles, ça ne circule plus, voilà comment je sens les choses, la nécessité absolue d’une liaison entre les deux pour que le bacille bubonique de la peste puisse circuler.

    Je crois comprendre qu’il ne faut pas que j’essaie de comprendre dans les détails pour l’instant,comme si c’était pas l’heure encore, parce qu’alors cette volonté farouche construirait comme un mur qui m’empêcherait de comprendre mieux, alors je laisse couler et je me dis que je comprendrai au fil du temps, au fil des événements, et que c’est parce que j’accepte de ne pas comprendre maintenant, que peut-être justement quelque chose se fera en moi.

    Bon, certes, ça n’arrange pas vos bocaux, mais nous ne sommes sans doute pas au même niveau de compréhension en ce qui concerne ce sujet, je suis à la traîne.

    Voilà, ce que je peux vous en dire aujourd’hui François, en tout cas, soyez remercié pour cet effort, je vous en suis très reconnaissante.

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  26. solar panel dit :

    Paragraph writing is also a excitement, if you be acquainted with then you can
    write or else it is difficult to write.

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  27. En référence – Catherine le 10 décembre 2010 à 16:31

    Bon, alors, voilà François, j’avais promis un petit topo pour faire la topographie des lieux de ce que j’avais pu saisir du problème qui nous occupe tous

    En référence – Postjorion le 7 décembre 2010 à 08:32

    C’est bien pour cela que j’ai ouvert l’espace 133 .
    Ce que je voudrais seulement c’est que F.J. reste dans le cadre initial de chaque billet … et celui-ci c’est la vidéo.

    Revenons au propos du 6 décembre 2010 à 18:24 et à la video constituant le « billet »
    Avec le recul, à ce stade mai 2013, ma préconisation serait de se limiter pendant les six prochains mois
    — juin 2013 à novembre 2013 —
    aux seules deux premières phrases de la video
    et s’arrêter avant de parler de monnaie, lettre de change, banque, dette, dettisme, dépot_en_banque et crédit en contrepartie.
    Se limiter aux deux premières phrases de la video et
    les interroger très sérieusement :
    1/ Comment se crée tout cet Argent papier imprimé, physiquement, hors concept de dette et de banque. La réponse prend une minute)
    2/ Marchandise ( grains, têtes de bétail, bois, outres de vin, ..) contre le l’or
    Qu’est-ce qui ressort de la protection sur la longue durée ( le stockage années maigres, la protection des sols, les externalités négatives, etc.) ?
    Qu’est-ce qui ressort du cycle de l’année, des 52 caddies de courses hebdomadaires ?
    Le mot monnaie est à bannir. C’est lui-même qui est mortel
    Cordialement,
    Fr.Jeru

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