123 – Condition de l’homme moderne (Hannah Arendt)

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Copie d’un article Wikipédia

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Condition de l’homme moderne (titre original The Human Condition) est un ouvrage d’Hannah Arendt paru en 1958.

Hannah Arendt y étudie la vita activa (titre initialement prévu pour ce livre et qui fut ensuite choisi pour l’édition allemande) pour elle-même, indépendamment de la vita contemplativa : cela l’amène à rétablir la hiérarchie parmi les différentes activités de la vita activa, et plus précisément à réaffirmer la priorité de l’action sur le travail et l’œuvre. Cette affirmation du rôle primordial de l’action vise à redonner aux hommes le souci de laisser une trace dans le monde au-delà de leur propre mort, à sauver de l’oubli la quête de l’immortalité. Autrement dit, Hannah Arendt redonne dans ce livre tout son sens à l’action politique en s’appuyant sur une pensée conceptuelle précise de la condition humaine et en particulier de la question philosophique par excellence, le rapport à la mort.

Le livre est composé de deux parties. Une étude systématique, assise sur la distinction conceptuelle entre le domaine public et le domaine privé, permet de préciser la signification politique des trois principales activités de la vita activa, le travail, l’œuvre et l’action ; leur rôle quant à la quête d’immortalité. Puis une étude historique, assise sur la présentation les deux événements de l’époque moderne que sont le progrès scientifique et la sécularisation, qui permet de comprendre « ce que nous sommes en train de faire » à la condition humaine : la menace de l’inertie totale, de la disparition progressive de toute action, rend particulièrement important pour l’avenir de l’homme de sauver de l’oubli la quête de l’immortalité.

Prologue

Dans le prologue; Hannah Arendt explique la question qu’elle se pose tout au long de ce livre. Elle commence par deux exemples d’actualité au moment de la publication du livre : la conquête de l’espace et l’automatisation du travail.

La conquête de l’espace est selon Hannah Arendt le principal bouleversement du XXè siècle, plus encore précise-t-elle que le nucléaire (ce en quoi elle se distingue de son premier mari, Günther Anders) : cette conquête rend un peu plus concret le rêve de quitter la terre, le « désir d’échapper à l’emprisonnement terrestre (…), l’envie d’échapper à la condition humaine » [1]. En ce sens, la conquête de l’espace n’est pour elle qu’une nouvelle étape de la sécularisation, thème qui reviendra dans le dernier chapitre du livre, et qui est aussi très présent dans son essai sur le concept d’histoire.

Le deuxième exemple, l’automatisation du travail, est très proche dans le sens où ce progrès technique est susceptible de libérer l’homme de la pénibilité du travail : dans les deux cas c’est un aspect fondamental de la condition humaine qui est remis en cause. Hannah Arendt dénonce la perte de sens liée à ces phénomènes, par exemple avec l’automatisation du travail :

« C’est une société de travailleurs que l’on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté. »[2]

L’objet du livre est précisément de dire quelles sont ces activités plus hautes, de ne pas les perdre de vue : « Ce que je propose est donc très simple : rien de plus que de penser ce que nous sommes en train de faire [what we are doing] »[3], c’est-à-dire d’expliquer en quoi le progrès technique nous éloigne des préoccupations qui devraient être les nôtres vu ce qu’est la condition humaine.

Hannah Arendt explique qu’elle va répondre à cette question de deux manières :

– tout d’abord de manière systématique, en exposant les trois principales activités de la condition humaine : le travail, l’œuvre et l’action (chapitres III à V) ;

– puis de manière historique en expliquant l’origine de l’aliénation du monde moderne (XXè) à travers l’étude détaillée de l’époque moderne (XVIIè-XXè)[4] (chapitre VI).

Avant la partie systématique, Hannah Arendt commence par deux chapitres introductifs sur la condition humaine et la distinction entre le domaine public et le domaine privé.

I. La condition humaine

Hannah Arendt pose le cadre de son étude systématique par une rapide présentation des trois principales activités de la condition humaine qu’elle regroupe sous le terme « condition humaine ». Cette présentation du travail, de l’œuvre et de l’action lui permet notamment d’insister sur le concept de natalité, central dans sa pensée :

« C’est l’action qui est le plus étroitement liée à la condition humaine de natalité ; le commencement inhérent à la naissance ne peut se faire sentir dans le monde que parce que le nouveau venu possède la faculté d’entreprendre du neuf, c’est-à-dire d’agir. En ce sens d’initiative un élément d’action, et donc de natalité, est inhérent à toutes les activités humaines. De plus, l’action étant l’activité politique par excellence, la natalité, par opposition à la mortalité, est sans doute la catégorie centrale de la pensée politique, par opposition à la pensée métaphysique. »[5]

Le caractère primordial de l’action, de la natalité, a été occulté par la tradition métaphysique qui affirme la supériorité de la vita contemplativa sur la vita activa : « on compta l’action, elle aussi, au nombre des nécessités de la vie terrestre, de sorte qu’il ne resta plus d’existence vraiment libre que la contemplation. »[6] En rétablissant les différences conceptuelles entre travail, œuvre et action, Hannah Arendt vise à penser la vita activa pour elle-même – ce qui ne l’empêchera pas, dans La Vie de l’esprit de s’interroger sur la vita contemplativa.

Ce rejet métaphysique de l’action et de la natalité est à lier avec la distinction que fait Hannah Arendt entre éternité et immortalité :

« Le devoir des mortels, et leur grandeur possible, résident dans leur capacité de produire de choses – œuvres, exploits et paroles – qui mériteraient d’appartenir et, au moins jusqu’à un certain point, appartiennent à la durée sans fin, de sorte que par leur intermédiaire les mortels puissent trouver place dans un cosmos où tout est immortel sauf eux. »[7]

La quête d’immortalité est ainsi le propre du mortel qui assume la natalité et donc sa fragilité : il agit (actes et paroles) pour tâcher de laisser une trace au-delà de sa présence sur terre. Toute autre est la démarche métaphysique de quête de l’éternité qui, à force d’affirmer la suprématie de l’âme et de la pensée, en s’affirmant plus fort que les basses préoccupations terrestres, en oublie l’action :

« Ce qui importe, c’est que l’expérience de l’éternel, par opposition à celle de l’immortalité, ne correspond et ne peut donner lieu à aucune activité. »[8]

L’objectif d’Hannah Arendt dans ce livre, en redonnant leur importance aux trois activités de la vita activa, est ainsi de « sauver de l’oubli la quête d’immortalité qui avait été à l’origine le ressort essentiel de la vita activa. »[8] Phrase clef par laquelle elle explicite ce qui l’oppose à la philosophie de Martin Heidegger qui prétend pour sa part mener un combat contre « l’oubli de l’être ».

II. Le domaine public et le domaine privé

L’introduction à l’étude systématique des concepts de travail, d’œuvre et d’action, se poursuit par l’étude de la distinction conceptuelle entre le domaine public et le domaine privé, occultée par l’avènement du social. L’organisation de la société s’inspire en effet du modèle de la famille :

« A l’intérieur [des groupements sociaux], l’égalité, bien loin d’être une parité, n’évoque rien tant que l’égalité des membres face au despotisme du père, avec cette différence que dans la société, où le nombre suffit à renforcer formidablement la puissance naturelle de l’intérêt commun et de l’opinion unanime, on a pu éventuellement se dispenser de l’autorité réellement exercée par un homme représentant cet intérêt commun, cette opinion correcte. Le phénomène du conformisme est caractéristique de cette dernière étape de l’évolution. (…) L’essentiel est que la société à tous les niveaux exclut la possibilité de l’action, laquelle était jadis exclue du foyer. De chacun de ses membres, elle exige au contraire un certain comportement, imposant d’innombrables règles qui, toutes, tendent à « normaliser » ses membres, à les faire marcher droit, à éliminer les gestes spontanés ou les exploits extraordinaires. »[9]

La société de masse, caractérisée par le conformisme qui élimine la possibilité même des initiatives individuelles, se traduit ainsi par la disparition du domaine public car elle ne laisse plus de place à ce qui mérite d’apparaître publiquement, la quête de l’immortalité : « rien sans doute ne témoigne mieux de la perte du domaine public aux temps modernes que la disparition à peu près totale d’une authentique préoccupation de l’immortalité. »[10]

De même, ce qui devrait rester privé est exposé publiquement avec l’avènement du social. C’est en particulier le cas du travail qui en devenant public n’a plus aucune limite, d’où une « croissance contre nature du naturel [qui] est habituellement considérée comme l’augmentation en accélération constante de la productivité »[11]. Cet appel à l’auto-limitation du travail préfigure la critique de la croissance par l’écologie politique, et les réflexions actuelles autour des notions de simplicité volontaire et de décroissance.

Bref, par la confusion entre le domaine public et le domaine privé, la préoccupation du cycle vital propre à la société de consommation (production et consommation) se substitue à la quête d’immortalité. Pour sauver de l’oubli cette quête, Hannah Arendt se propose de rétablir « la place des activités de la vita activa, les unes devant paraître en public, les autres se dissimuler dans le privé »[12].

A la lumière de ces deux chapitres introductifs, il apparaît que le but de la partie systématique de La Condition de l’homme moderne n’est pas de définir le travail, l’œuvre et l’action, mais plutôt de situer chacune de ces activités entre le domaine public et le domaine privé, afin de préciser le rôle qu’elles peuvent tenir dans la quête de l’immortalité, et donc leur sens politique :

« je ne souhaite pas tenter l’analyse exhaustive des activités de la vita activa (…), mais je voudrais essayer d’en définir avec un peu de précision la signification politique. »[13]

III. Le travail

Hannah Arendt commence l’analyse systématique des différentes activités de la vita activa par le travail, dont elle rappelle la différence avec l’œuvre : cette dernière prend place dans le monde, elle dure et pourra être utilisée par les générations suivantes, tandis que le fruit du travail est périssable, il a vocation à être consommé afin d’assurer la conservation de la vie.

Arendt reconnaît à Marx d’avoir mis en évidence cette signification du travail comme « processus de fertilité vitale »[14], mais elle s’oppose à son idée d’une révolution qui aurait pour tâche « d’émanciper l’homme, de le délivrer du travail »[15]. Non seulement, chercher à se libérer de la pénibilité du travail ne permet pas de se libérer effectivement de la nécessité vitale du travail, mais surtout cette quête d’abondance fait disparaître la différence entre le travail et l’œuvre, car alors :

« l’on accélère tellement la cadence d’usure que la différence objective entre usage et consommation, entre la relative durabilité des objets d’usage et le va-et-vient rapide des biens de consommation, devient finalement insignifiante »[16]

La menace d’une telle société d’abondance, ou « spectre d’une vraie société de consommateurs »[17], comme elle le dit en clin d’œil au célèbre incipit du Manifeste du Parti communiste de Marx et Engels, a selon Arendt pour origine le « fait que l’animal laborans a eu le droit d’occuper le domaine public et que cependant, tant qu’il en demeure propriétaire, il ne peut y avoir de vrai domaine public, mais seulement des activités privées étalées au grand jour. »[18]

Le modèle proposé par Hannah Arendt est plutôt celui de la sobriété, de la joie de vivre simplement : il faut accepter « de se charger du fardeau, des labeurs et des peines de la vie »[19] car « le « bonheur », la « joie » du travail est la façon humaine de goûter la béatitude absolue d’être vivant [the sheer bliss of being alive] »[14]. Une telle attitude suppose de maintenir le travail dans le domaine privé : cette activité humaine n’a pas la capacité de laisser des traces dans le monde, ne laisse en rien l’espoir d’atteindre l’immortalité et ne peut donc avoir aucune signification politique. Comprendre et accepter cette futilité du travail permet de préserver le domaine public et ainsi de laisser la place à l’œuvre, seule activité qui crée un monde d’objets dans lequel il sera possible d’agir en quête d’immortalité.

IV. L’œuvre

L’analyse systématique des principales activités humaines se poursuit par l’œuvre, ce qui dure, ce qui est le résultat d’une réification. La principale caractéristique de l’œuvre est d’avoir une fin prévisible, et ainsi d’offrir à l’homo faber un monde de sécurité « parce qu’il est ou s’est fait maître de la nature, mais surtout parce qu’il est maître de soi et de ses actes. »[20]

L’automatisation du travail, et à travers elle l’absence de limites du travail, la quête de l’abondance, menace ce monde de sécurité. Les outils qui fabriquent un monde laissent la place à des machines qui imposent leur rythme et qui détruisent le monde :

« Pour une société de travailleurs le monde des machines remplace le monde réel, même si ce pseudo-monde ne peut jouer le rôle le plus important de l’artifice humain, qui est d’offrir aux mortels un séjour plus durable et plus stable qu’eux-mêmes. »[21]

L’avènement du travail puis de la fabrication de l’œuvre dans le domaine public fait perdre son sens à l’œuvre. Pour offrir sécurité et maîtrise de soi, l’œuvre a en effet besoin d’être créée en privé avant d’être exposée publiquement :

« Cet isolement est la condition de vie nécessaire à toute maîtrise, qui consiste à être seul avec l’« idée », l’image mentale de l’objet futur. (…) Ce n’est qu’en s’arrêtant, lorsque son produit est achevé, que l’ouvrier peut sortir de son isolement. »[22]

L’utilité de cette apparition de l’œuvre dans le domaine public se perçoit par excellence avec l’exemple des œuvres d’art : sans être elles-mêmes immortelles, elles offrent un « pressentiment d’immortalité » car elles accueillent l’action et la parole et lui permettent de survivre au moment de l’action :

« « Accomplir de grandes actions et dire de grandes paroles » ne laisse point de trace, nul produit qui puisse durer après que le moment aura passé de l’acte et du verbe. (…) Les hommes de parole et d’action (…) ont besoin de l’artiste, du poète et de l’historiographe, du bâtisseur de monuments ou de l’écrivain, car sans eux le seul produit de leur activité, l’histoire qu’ils jouent et qu’ils racontent, ne survivrait pas un instant. »[24]

L’œuvre, pourvu qu’elle soit créée en privé, préservée de la quête d’abondance propre à la société de travailleurs, crée un monde au sein duquel les actions et les paroles peuvent laisser une trace et espérer atteindre l’immortalité.

V. L’action

L’action, activité à laquelle est consacrée la dernière étape de l’analyse systématique, est la capacité à prendre une initiative, c’est un commencement :

« Il est dans la nature du commencement que débute quelque chose de neuf auquel on ne peut pas s’attendre d’après ce qui s’est passé auparavant. (…) Le nouveau apparaît donc toujours comme un miracle. Le fait que l’homme est capable d’action signifie que de sa part on peut s’attendre à l’inattendu, qu’il est en mesure d’accomplir ce qui est infiniment improbable. Et cela à son tour n’est possible que parce que chaque homme est unique, de sorte qu’à la naissance quelque chose d’uniquement neuf arrive au monde. »[25]

L’acte manifeste l’unicité d’un homme, il est le « dévoilement [disclosure] » du qui. Paradoxalement, cette unicité se manifeste au sein de la pluralité, dans un réseau déjà constitué d’autres hommes, d’où deux conséquences très importantes : l’irréversibilité (l’acte aura forcément des conséquences dans le réseau des relations humaines déjà existantes), et l’imprévisibilité (l’acte n’atteint pas son but). L’action a ainsi une dimension de fragilité : personne ne peut prétendre maîtriser les effets de ses actes, personne n’est l’auteur de sa vie.

Hannah Arendt dénonce les différentes tentatives pour fuir cette fragilité : que ce soit la conception de la politique par les Romains, qui veulent prévoir toutes les conséquences de leurs actes, ou par l’idéal d’un génie produisant une œuvre d’art en restant isolé du monde,

« il s’agit toujours d’échapper aux calamités de l’action en se réfugiant dans une activité où un homme, isolé de tous, demeure maître de ses faits et gestes du début à la fin. (…) Fuir la fragilité des affaires humaines pour se réfugier dans la solidité du calme et de l’ordre, c’est en fait une attitude qui paraît si recommandable que la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s’interpréterait aisément comme une série d’essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d’une évasion définitive de la politique. »[

Plutôt que de fuir la fragilité, agir suppose le courage de s’exposer en public ; si l’action peut être comparée à un art, ce n’est donc pas la sculpture, mais plutôt « la danse ou le jeu de l’acteur ». L’action a vocation à apparaître dans le domaine public, elle est ce qui peut laisser une trace, ce sans quoi il n’est pas possible d’espérer atteindre l’immortalité :

« Si la force du processus de la production s’absorbe et s’épuise dans le produit, la force du processus de l’action ne s’épuise jamais dans un seul acte, elle peut grandir au contraire quand les conséquences de l’acte se multiplient ; ces processus, voilà ce qui dure dans le domaine des affaires humaines (…) Le processus d’un acte peut durer jusqu’à la fin des temps, jusqu’à la fin de l’humanité. »[

Vu la menace de disparition de tout espace public, et donc de toute possibilité de s’immortaliser par son action[30], Hannah Arendt propose deux remèdes aux fardeaux de la fragilité : le pardon est le remède possible à l’irréversibilité, et la promesse pour l’imprévisibilité. Ces remèdes sont rendus possible par le miracle de la naissance, l’arrivée perpétuelle d’hommes nouveaux. La naissance est ainsi ce qui permet d’assumer la fragilité de l’action, elle est ce qui redonne l’espérance en la possibilité de sauver de l’oubli la quête de l’immortalité :

« C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse dans la petite phrase des Évangiles annonçant leur « bonne nouvelle » : « Un enfant nous est né. » »

VI. La vita activa et l’âge moderne

Si l’étude systématique du travail, de l’œuvre et de l’action a permis de voir leur signification politique, en situant chacune de ces activités entre le domaine privé et le domaine public, l’étude historique vise désormais à répondre à la question initiale d’Hannah Arendt : comprendre ce que nous sommes en train de faire, en quoi la modernité a pour effet l’aliénation du monde. Cette étude historique s’appuie sur la description de deux processus.

Le premier processus décrit par Hannah Arendt est le progrès scientifique, et en particulier l’invention du téléscope. Cette invention a eu pour effet de permettre à l’homme d’avoir un point d’Archimède[32] pour observer la Terre de l’extérieur. Les développements de la philosophie, et en particulier le cogito comme réponse au doute cartésien, ne sont que le prolongement de cette aliénation du monde. Aucune vérité ne subsiste, et c’est donc la vita contemplativa elle-même qui disparaît, c’est-à-dire que la pensée n’est plus perçue comme une manière d’atteindre l’éternité :

« le philosophe ne se détourne plus du monde périssable des illusions pour pénétrer dans le monde des vérités éternelles, il se détourne de l’un comme de l’autre, et se retire en soi-même. »[33]

Le deuxième processus décrit, qui est en fait antérieur, est l’apparition du christianisme et d’une nouvelle espérance : l’annonce de l’immortalité de la vie individuelle. C’est alors la quête d’immortalité en ce monde, l’espoir de laisser une trace de ses actes aux générations futures, qui devient futile : la hiérarchie de la vita activa est renversée, le cycle vital du travail prenant la première place auparavant attribuée à l’action. La sécularisation, et donc la remise en cause des certitudes énoncées par le christianisme n’a fait que radicaliser cette dynamique déjà lancée : l’immortalité accessible n’est plus celle de la vie individuelle mais uniquement celle de l’espèce, celle du processus vital.

Les deux processus historiques décrits ont eu pour effet la disparition de l’espérance de l’éternité et de celle de l’immortalité pour ne plus laisser la place qu’au cycle vital. Dès lors, il n’y a plus aucune raison d’agir dans le monde, de prendre des initiatives :

« On peut parfaitement concevoir que l’époque moderne – qui commença par une explosion d’activité humaine si neuve, si riche de promesses – s’achève dans la passivité la plus inerte, la plus stérile que l’Histoire ait jamais connue. »[34]

La tendance à l’inertie, la disparition progressive de toute action, voilà « ce que nous sommes en train de faire ». C’est donc l’avenir même de l’homme qui est en jeu et qui suppose chercher à sauver de l’oubli la quête d’immortalité.

Hannah Arendt clôt son livre en suggérant qu’outre l’œuvre et l’action, la pensée pourrait elle aussi avoir un rôle quant à cette quête d’immortalité. Cette question sera l’objet de son livre inachevé, La Vie de l’esprit.

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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187 commentaires pour 123 – Condition de l’homme moderne (Hannah Arendt)

  1. bernard83 dit :

    J’indique à Bruno et Catherine et aux autres, que Postjorion a devancé ses désirs (grâces lui soit rendues!)
    Permettez donc que place dans ce post, ma modeste analyse, qui bien que limitée quasiment au chapitre 2, celui qui intéresse les rapports historiques entre l’économie et la politique, montre que la vision de H.A. bien que absolument neutre au regard des idéologies politiques modernes,est autrement décoiffante et subversive que le brouet servi par Wikipédia

    Bien entendu, la discussion est ouverte.

    Bernard

    Tenter de résumer la partie du livre qui concerne l’économie est très difficile, comme je le découvre en essayant d’organiser des citations. Je vais essayer de résumer ce que j’en ai retenu en développant la pensée d’A. H. de façon plus académique, et donc quelque peu simplificatrice mais qui, j’espère ne trahit pas trop sa thèse, (tout en ayant conscience de beaucoup l’élaguer car elle est évidemment beaucoup plus riche, et en confessant que, ici où là certaines subtilités m’échappent ), mais mettant le doigt sur son caractère éminemment subversif ( et étonnamment puissant parce que complètement dépassionné comme une dissection) par rapport aux thèses contemporaines, renvoyant dos à dos les solutions capitaliste et collectiviste.

    La constatation fondamentale est la suivante :

    La condition humaine touche à l’économique (et éventuellement au politique) d’abord, par tout ce qui est gouverné par la nécessité : besoins vitaux, de subsistance et de perpétuation. Dans ce domaine, l’égalité n’existe pas, (ne serait-ce que pour la seconde fonction, entre la femme et l’homme, ou de par les différences d’aptitude physiques, ou les inégalités de difficultés d’accès aux ressources naturelles). Et pourtant ce sont ces besoins de nécessité qui s’imposent d’abord à tous.

    Tout cet essai décrit la façon dont les différentes organisations politiques ont traité la question et ont discouru sur le sujet.

    A Chez les grecs
    Les grecs acceptaient cette inégalité, la limitant au domaine familial, dans lequel elle justifiait la violence de l’autorité qui s’y exerçait,:
    « l’autorité prépolitique que le chef de famille exerçait sur la famille et les esclaves et que l’on jugeait nécessaire du fait que l’homme est animal « social » avant d’être animal « politique »

    Ce domaine, le social donc, était entièrement découplé de la « polis », le domaine public (la politique). Je cite :

    « La polis se distinguait de la famille en ce qu’elle ne connaissait que des « égaux », tandis que la famille était le siège de la plus rigoureuse inégalité. Etre libre, cela signifiait qu’on était affranchi des nécessités de la vie et des ordres d’autrui, et aussi que l’on était soi-même exempt de commandement. Il s’agissait de n’être ni sujet ni chef. Ainsi, dans le domaine de la famille la liberté n’existait pas, car le chef de famille, le maître, ne passait pour libre que dans la mesure où il avait le pouvoir de quitter le foyer pour entrer dans le domaine politique dont tous les membres étaient égaux. Certes, cette égalité était fort différente de celle que nous concevons aujourd’hui : elle voulait dire que le citoyen vivait au milieu de ses pairs et n’avait à traiter qu’avec eux; elle supposait l’existence d’hommes « inégaux » qui, en fait, constituaient toujours la majorité de la population d’une cité. Par conséquent, l’égalité loin d’être liée à la justice, comme aux temps modernes, était l’essence même de la liberté : on était libre si l’on échappait à l’inégalité inhérente au pouvoir, si l’on se mouvait dans une sphère où n’existait ni commandement ni soumission. »

    Les équivalences fondamentales étaient donc claires : (1) nécessité = pouvoir du chef = inégalité= propriété ; (2) égalité = liberté = compétition , mais aussi, corollaire direct non explicité par H.A., reconnaissance de « fait » de la propriété, que l’on choisisse de se consacrer à la faire fructifier, ou qu’on choisisse de la quitter pour entrer en politique puisque l’exigence en était impérative. Je cite
    « A la base de la conscience politique grecque, on trouve cette distinction exprimée avec une clarté, une précision sans égales. Aucune activité n’ayant d’autre but que le gain ou le simple entretien de la vie n’était admise dans le domaine politique – et cela au risque, gros de conséquences, d’abandonner le commerce et l’industrie aux esclaves et aux étrangers, de sorte qu’Athènes devint, en effet, la pensionopolis à « prolétariat de consommateurs » que Max Weber a si bien décrite ».

    Le domaine politique ne « gouvernait » pas les familles. Il prétendait simplement influencer par le discours . Il était par contre le lieu privilégié de compétition . Je cite :

    « Etre politique, vivre dans une polis, cela signifiait que toutes choses se décidaient par la parole et la persuasion et non pas par la force ni la violence. »

    Bien évidemment, on était loin de la démocratie, puisque l’égalité = liberté ne touchait qu’un nombre réduit de citoyens aisés, mais suffisamment courageux pour renoncer, bien au contraire, à tout risque de conflit d’intérêt, mais aussi accessible à d’autres :

    « un homme libre pauvre préférait-il l’insécurité d’un marché du travail soumis aux hasards quotidiens à des besognes régulières, bien assurées : il voyait déjà une servitude (douleia) dans ces besognes qui eussent restreint sa liberté d’agir chaque jour à sa guise, et l’on préférait même un travail dur, pénible, à la vie facile de beaucoup d’esclaves familiaux

    B Passage au monde moderne : la société

    Trois évènements fondamentaux ont modifié la donne en profondeur

    1 Un « progrès » politique mal argumenté, et surtout qui initiait l’irruption de ce domaine social dans la vie politique.

    H.A. indique que « le progrès de » la pensée politique du XVIIe n’a plus admis l’inégalité.
    Pour cela elle n’a pas hésité à forcer le trait en supprimant de fait la nécessaire inégalité qui découle de la dictature de la nécessité, et qui était traitée LOCALEMENT, au sein de la famille, je cite :

    « Cependant, l’autorité prépolitique que le chef de famille exerçait sur la famille et les esclaves et que l’on jugeait nécessaire du fait que l’homme est animal « social » avant d’être animal « politique », n’a rien de commun avec « l’état naturel » chaotique, brutal, auquel les hommes ne purent échapper, d’après les idées politiques du XVIIe siècle, qu’en établissant un gouvernement ».

    2 L’irruption de la société de son caractère normalisateur et pseudo-scientifique.

    « Cependant, l’autorité prépolitique que le chef de famille exerçait sur la famille et les esclaves et que l’on jugeait nécessaire du fait que l’homme est animal « social » avant d’être animal « politique », n’a rien de commun avec « l’état naturel » chaotique, brutal, auquel les hommes ne purent échapper, d’après les idées politiques du XVIIe siècle, qu’en établissant un gouvernement qui, grâce à son monopole de l’autorité et de la violence, abolirait la « guerre de tous contre tous » en les maintenant tous dans la crainte » ».

    Et c’est bien là la tare fondamentale de cette vision politique du gouvernement : le tous contre tous, pour être gouverné, réclame évidemment , certes cette violence (qui s’en trouve légitimée et devenir le monopole du pouvoir), moyen primitif et peu utile dans les phases de calme, mais nécessaire pour passer le cap des périodes troublées) mais SURTOUT, l’adhésion massive à travers LA société, dont H.A. montre bien le caractère normalisateur qu’elle impose aux individus et l’alibi pseudo-scientifique de son idéologie

    3 Le cauchemar de la politique sociétalo-scientifique
    « L’uniformité statistique (là je ne suis pas d’accord avec HA et pense plutôt que l’idéal affiché est la réalisation d’un optimum global pour le groupe, et que la tromperie consiste en fait à laisser croire que c’est aussi un optimum local pour TOUS les individus du groupe ) n’est en aucune façon un idéal scientifique inoffensif; c’est l’idéal politique désormais avoué d’une société qui, engloutie dans la routine de la vie quotidienne, accepte la conception scientifique inhérente réellement à son existence. »

    Marxisme ou libéralisme ne sont que deux discours différents sur la même réalité, comme le montre ce passage magistral :

    « Le comportement uniforme qui se prête aux calculs statistiques et, par conséquent, aux prédictions scientifiques, ne s’explique guère par l’hypothèse libérale d’une société, il ne s’agissait que de facteurs de désordre retardant le plein épanouissement des « forces sociales »; ces facteurs ne correspondaient plus à la réalité, ils étaient donc en un sens beaucoup plus « fictifs » que la fiction scientifique de l’intérêt unique.

    Toute victoire complète de la société produit une sorte de « fiction communiste » dont la première caractéristique politique est bien, en effet, le gouvernement de la « main invisible », autrement dit celui de l’anonymat. Ce que nous appelons traditionnellement Etat et gouvernement fait place à l’administration pure – situation que Marx prédit correctement sous le nom de « dépérissement de l’Etat », en commettant toutefois l’erreur de supposer que, seule, la révolution peut la provoquer, et plus encore, de croire que ce triomphe de la société entraînerait éventuellement l’apparition du « règne de la liberté ».

    Et enfin le cauchemar logique :

    « Pour mesurer la victoire de la société aux temps modernes, substituant d’abord le comportement à l’action et éventuellement la bureaucratie, la régie anonyme, au gouvernement personnel, il est bon de rappeler que sa science initiale, l’économie, qui n’instaure le comportement que dans le domaine d’activités relativement restreint qui la concerne, a finalement abouti à la prétention totale des sciences sociales qui, en tant que « sciences du comportement », visent à réduire l’homme pris comme un tout, dans toutes ses activités, au niveau d’un animal conditionné à comportement prévisible. »

    3 La réalité, la perversion des concepts grecs dont on se revendique encore

    L’envahissement par la société des domaines public et privé

    Cet envahissement, par la société, à la fois du domaines public, et du domaine privé par la société est parfaitement expliqué par HA, qui décrit la réalité de la chose, sans utilisation du mot de la « pensée unique ».

    Envahissement du domaine public, d’abord, ce que la pensée unique a fait perdre.

    « Par opposition à cette « objectivité » dont le seul fondement est l’argent, dénominateur commun de tous les besoins à satisfaire, la réalité du domaine public repose sur la présence simultanée de perspectives, d’aspects innombrables sous lesquels se présente le monde et
    pour lesquels on ne saurait imaginer ni commune mesure ni commun dénominateur. Car si le monde commun offre à tous un lieu de rencontre, ceux qui s’y présentent y ont des places différentes, et la place de l’un ne coïncide pas plus avec celle d’un autre que deux objets ne peuvent coïncider dans l’espace. Il vaut la peine d’être vu et d’être entendu parce que chacun voit et entend de sa place, qui est différente de toutes les autres. Tel est le sens de la vie publique; par comparaison, la plus riche, la plus satisfaisante vie familiale n’offre à l’homme que le prolongement ou la multiplication du point qu’il occupe avec les aspects et perspectives que comporte cette localisation. »

    (A noter au passage, une définition de l’argent qui me paraît aussi intéressante à discuter que ses moyens de reproduction et de destruction.)

    La fin de l’éthique politique du conflit d’intérêt, exactement l’inverse en fait !

    « Ce que nous avons appelé l’avènement du social coïncida historiquement avec la transformation en intérêt public de ce qui était autrefois une affaire individuelle concernant la propriété privée. La société, en pénétrant dans le domaine public, se travestit en organisation de propriétaires qui, au lieu de demander accès au domaine public en raison de leur fortune, exigèrent qu’on les en protégeât afin de pouvoir grossir cette fortune. »

    Envahissement du domaine privé ensuite : j’y joins un texte plus long, un peu obscur qui ne se comprend bien que si on fait la distinction entre la « richesse » en tant que biens consommés, et possessions rendues artificiellement durables par le processus de capitalisation (grossissement artificiel de la fortune, plus communément appelé « croissance ») s’opposant à la « propriété » en tant que partie du monde réel permanent qui , elle ne peut croître par définition (en attendant la conquête spatiale.).

    « Lorsque cette richesse commune, résultat d’activités jadis reléguées au fond de l’économie ménagère, eut le droit de s’emparer du domaine public, les possessions privées – qui sont essentiellement beaucoup moins durables, beaucoup plus exposées à la mortalité de leurs possesseurs que le monde commun qui, toujours, vient du passé pour se transmettre aux générations futures commencèrent à saper la permanence du monde. Il est vrai que la richesse peut s’accumuler à tel point qu’une vie individuelle ne saurait l’épuiser, de sorte qu’elle appartient plus à une famille qu’à un individu. Mais elle n’en est pas moins une chose à user, à consommer, quel que soit le nombre des individus qu’elle fasse vivre. C’est seulement lorsque la richesse devint le capital, dont la grande fonction est d’engendrer encore du capital, que la propriété privée égala ou presque la permanence qui était le propre du monde commun à tous les hommes. Toutefois, cette permanence est bien différente; c’est la permanence d’un processus plutôt que celle d’une structure stable. N’était le processus d’accumulation, la richesse retomberait aussitôt dans le processus inverse de désintégration par usure et consommation. »

    Et plus loin

    « Car l’énorme accumulation de richesse, toujours en cours, dans la société moderne, qui a commencé par l’expropriation (expropriation de la classe paysanne qui fut la conséquence presque accidentelle de l’expropriation des biens d’Eglise après la Réforme n’a jamais eu beaucoup d’égards pour la propriété privée, sacrifiée, au contraire, chaque fois qu’elle est entrée en conflit avec l’accumulation de richesses. Le mot de Proudhon, « la propriété, c’est le vol », a un solide fondement de vérité dans les origines du capitalisme moderne; il est d’autant plus significatif que Proudhon ait hésité devant le douteux remède de l’expropriation générale : il savait trop bien que l’abolition de la propriété privée peut guérir le mal de la pauvreté mais risque d’amener un plus grand mal, la tyrannie. Comme il ne faisait pas de distinction entre propriété et richesse, ses vues se présentent dans son oeuvre comme des contradictions, ce qu’elles ne sont pas en réalité. »

    Et cette conséquence logique, un peu prophétique pour l’époque :

    « A la longue, l’appropriation individuelle des richesses n’aura pas plus de respect pour la propriété privée que la socialisation des processus d’accumulation. Ce n’est pas Karl Marx qui l’a inventé, c’est un fait qui tient à la nature même de cette société : tout ce qui est privé ne peut qu’entraver le développement de la « productivité » sociale et toute considération de propriété privée est donc à rejeter en faveur du processus constamment accéléré de la richesse sociale »

    Les campeurs du canal Saint Martin prévus dès 1958 ! C’est très fort.
    Et à l’opposé, les modernes nomades branchés, dont les propriétés toujours renégociables sont soumises au même risque.

    Bernard.

    Nota, la typo plus lisible que j’avais utilisée en fichier Word a disparu. Je m’en excuse et espère que cela n’aura pas rendu le texte, déjà long, et probablement semé de fauyes de frappe, complètement indigeste.

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    • Bruno Lemaire dit :

      J’indique à Bruno et Catherine et aux autres, que Postjorion a devancé ses désirs (grâces lui soit rendues!)

      J’avais vu ;-), of course. De plus, indiquer dans le billet 23 que le billet 23 existe est fun 😉 😉 Je vous taquine, ne me frappez pas. C’est plus que de la récursivité 😉

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      • bernard83 dit :

        On ne cherchera plus Hannah chez les orfèvres, au 117. C’est plus convenable. Encore qu’on ne soit pas encore à St Eloi.

        Taquin pour taquin, pour le billet 23,il s’agirait d’une référence circulaire!. Je ne l’ai toujours pas repérée, c’est grave, docteur?
        Mais, tant qu’on y est, comment diable fait-on pour utiliser les smiley ou faire des intertitres?

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        • Bruno Lemaire dit :

          pour les smileys, le seul que j’utilise c’est le plus simple
          🙂 deux points, un tiret, une parenthèse fermante (on peut varier un peu)

          pour les italiques ou le gras, ce sont les balises html classiques.

          Elles commencent par un «  ».

          Ceci, pour la balise ouvrante.

          Pour la balise fermante, on remplace « b » par « b/ » ou « i » par « i/ »

          élémentaire mon cher Watson

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        • Bruno Lemaire dit :

          mon explication de balise n’est pas passée, je recommence.
          Le ‘signe plus petit que’, suivi de ‘b’ ou ‘i’, suivi du signe ‘plus grand que’.

          Ceci pour commencer.

          Pour finir, toujours le signe ‘plus petit que’ puis ‘/b’ ou ‘i/’ puis le signe ‘plus grand que’.

          On va voir ce que l’on va voir

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    • simplesanstete dit :

      Je reponds çà qui n’est une autre manière de dire ce que vous dites Bernard83.
      voici mon hors sujet, royal comme Lenôtre dans tous les sens du terme.Être sujet où ne pas être.Un jour mon prince viendra pom, pom,pom.
      De la religion de dieu à la religion de l’homme où jésus comme prêt a porter.
      « le citoyen et le bourgeois qui se logent en nous, ne parlent pas d’une seule voix. » où de l’individuation.
      Remise au clair cette phrase veut dire que le bourgeois, cet homme indépendant des autres, et le citoyen, la collectivité, ne sont pas en phase , l’accumulation des biens, des savoirs et des pouvoirs, ce divorce est maintenant CONSOMME et la réconciliation est impossible comme le prouve pratiquement l’amour singulier de 2 êtres, la fameuse cellule familiale qui implose et se recompose comme elle peut. Ce qu’Onfray démonte et démontre dans son livre c’est le débat de l’homme Freud avec son identité dont il ne sort jamais et dont il ARRIVE à faire une généralisation et pour cause c’est toute la question de l’enfer me ment et de la connaissance et reconnaissance des autres AUDE-LA d’une quelconque tribu originelle. Pesez bien le mot au-delà.
      Le capitalisme, ce résultat, et pas la cause, est la dissolution de tous liens particuliers culturels, le local et ses habitudes et, dans le même temps,généralisation du SALARIAT, construction d’un moi en tant que pouvoir de décider ce qu’il va acheter mais pas de décider ce qu’il produit alors qu’il LE produit en particulier dans une CHAINE de commandements( sans compter les 10 où 782 autres) qui lui échappe, la production est donc une part somnambulique de nos « sociétés » compensée par l’image que chacun renvoie à l’autre, le miroir aux alouettes généralisé, le rêve américain qui est en même temps un cauchemar car il doit se répandre, la peste de plaisir must go on, à tous prix, la festivité dans la guerre qui devient un jeu vidéo et vice et versa
      Et la finance me direz vous ? eh bien elle FACILITE ce rêve sur le temps et l’espace Mr Blankfein de Goldman Sachs et d’autres dans leur mission divine ont tout simplement saisis et compris cela pratiquement mais peu de gens le comprennent, écrire des chèques sans provisions c’est bien écrire des lois dont le seul effet est de reculer l’échéance, la fameuse fuite en avant, notre président réalité est parfaitement représentatif de ce COURANT fascinant et certainement pas fascisant, çà c’est tout ce qui reste comme très basse explication et ÉPOUVANTAIL aux aspirants prétendants à diriger ce monde . Le crédit se discrédite tant d’argent que d’intellect c’est son progrès.
      PS avis aux révolutionnaires au cas il chercherait le peuple il s’est supprimé, il est devenu une masse c’était l’OBJET des révolutions, passage des communautés campagnardes à la ville.Les masses ne s’intéressent qu’au signes(comme la magnifié a l’éxtrême Baudrillard) et pas a un sens politique qui en a de moins en moins, une absence de sens qui est UNIQUE, le politiquement correcte où nul,le MANAGER, comme disait Prévert « pourquoi les appelle t on des cadres c’est parce qu’il n’y a rien dedans » et le rien réalisé c’est pas rien, c’est une apparition du négatif comme la pellicule du même nom elle reste à développer, le spectacle de la société c’est notre au dela très limité où chacun SUBIT son cinéma MUET d’extase.Les religions comme les capitalismes n’ont produit qu’une chose des systèmes de communications sous une certaine forme, le pari sur dieu et sur l’argent, un futur primitif, qui sont MAINTENANT accouplés, vive les mariés et ce sera dans le pire qu’ils seront les meilleures.
      Dernière petite nouvelle le royaume de dieu titrisé, Israel, vient de pénétrer l’europe, cette grosse salope catholique dite laïque qui veut se refaire une virginité, par la petite porte de l’OCDE, après avoir été enculée par la finance la voila prise par la tête, c’est du beau mon colon et ils nous parle du stade anal, trop drôle les court-circuités du bulbe singulier 1ers de la classe de tous les conformismes.Ce petit pays est très très prometteur comme la terre du même nom, la bible atomique, l’exemple planétaire à suivre et stade suprême vertueux du bien.
      Buvez moi ce un grand cru et à chacun mes goûts.

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      • bernard83 dit :

        @Simplesanstête

        Nous sommes assez d’accord sur le fond du diagnostic, dont j’apprécie les diverses finesses linguistiques, notamment l’enfer me ment, mais pas du tout sur l’attitude Je vais donc vous répondre sur le même ton.

        Simplement, je suis plus optimiste que vous, et je ne pense pas que la dernière ré volution (quel drôle de terme qui vous fait tout casser pour se retrouver au point de départ!), celle de M Perrichon, (si,si vous le connaissez, le bourgeois honteux et charitable (enfin de plus en plus honteux et de moins en moins charitable depuis que les progrès de la locomotion lui ont permis de mettre de la distance entre son domicile et l’objet de sa honte)soit l’étape ultime de l’évolution collective des hommes. Il est bien revenu de la Mer de Glace, lui, ses modernes descendants devront bien aussi revenir des Maldives ou des Seychelles.

        Un homme qui lit Baudrillard et Onfray ne peut donc pas penser que l’on ne pourra pas sortir du nihilisme de l’époque, et que le gai savoir n’a aucun avenir en politique.

        Bernard

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        • simplesanstete dit :

          Excusez moi du retard mais je n’ai pas été notifié de votre réponse par la machine.
          Ce que vous prenez pour des finesses linguistiques ne sont que la plus basse définition de la réalité actuelle, chacun dans sa cage ./ et dé..lire pour tous.
          Quand au gai savoir excusez moi du jeu de mots, il est justement au pouvoir, une imagination sans limites sur une mise en scène virulente de la confusion des genres, un pari fabuleux sur l’absurde qui devient franchement DRÔLE et il n’y en aura pas d’autre même mon beauf l’a compris, il ne peut plus voter pour son idole, elle l’a court court-circuitée et il n’y a pas d’alternative dans le show bizz politique à part bien sûr son ombre DSK qui comme dieu n’a même pas besoin d’être LA, il suffit d’une image « Gouverner c’est régner sur les imaginations »(Necker)
          Baudrillard et Onfray ont leurs propres limites dans leurs vécus, moi je suis un transversal de haut en bas, l’impression ne m’impressionne plus guère excepté la GRÂCE de l’esprit pratique qui est disponible chez chacun et qui me fait réfléchir et me restaure. Je peux parler à n’importe qui dans l’espace dit publique ceci étant ma seule politique, le reste c’est de la ventriloquie(la voix du ventre et du bétail).
          Les gens bons ne veulent rien savoir du charcutier, c’est bien connu où tout du moins çà devrait l’être.

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      • Catherine dit :

        Il te faudrait une tête pour étêter la tête des têtes de veau qui nous étêtent, non? sans tête, l’oiseau est ficelé, et réclame d’être mangé!

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    • Catherine dit :

      merci à vous Bernard pour cette analyse

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    • Catherine dit :

      5ème paragraphe du texte repris par Bernard en partant du bas, à partir de … » lorsque cette richesse …par usure et consommation »

      ça me fait penser, ce glissement de richesse à capital, à la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf!

      On sait où sa vanité l’a mené la dite grenouille, y’a qu’on risque fort d’y passer aussi, dans ce déluge grenouillesque!

      S’enfler la dette, si bien qu’on creva, tous! Bigre, j’ai pas envie,moi.

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  2. A-J Holbecq dit :

    pour faire un smiley « clin d’oeil » c’est « point virgule » et parenthèse fermante  » ) » 😉
    Pour le sourire c’est  » :  » et parenthèse fermante 🙂

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  3. ghxcgwhjywjkh dit :

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  5. ghxcgwhjywjkh dit :

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  6. bernard83 dit :

    Merci aux divers intervenants sur les codes HTML

    Bernard 🙂

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  7. Catherine dit :

    La condition de l’homme moderne, elle est pas jojo, et même qu’on se demande parfois, si l’homme existe encore?
    C’est au problème des codes qu’il est urgemment urgent
    de s’occuper? Qu’est-ce que trimballe le langage, comme mode de communication, comme moyen d’entrer en relation avec l’autre, avec tous les autres de la relation?
    Nous voyons chacun, à notre petit niveau, comme il est difficile de se faire comprendre, et pourtant c’est le langage qui nous différencie des animaux, ne dit-on pas que l’homme est un animal doué de paroles?

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  8. Catherine dit :

    La place de ce message est plus judicieuse ici, c’est pourquoi je m’autorise le glissement…

    Catherine dit :
    28 août 2010 à 23:41

    J’avais fait une longue réponse et voilà que tout a disparu lors d’une fausse manoeuvre, très énervant la machine!

    C’est à vous que je répondais Bernard pour vous dire que vous vous trompiez, vous me prêtez des propos qui reviennent à Bruno.

    Pas grave.

    Pour cette grande dame H.A que je vous remercie de mieux nous faire connaître, sachez que je n’ose pas trop en parler de peur d’abîmer son message que je devine très beau et très fort, mais dont j’ignore encore trop les contours pour oser en dire quelque chose. Cependant, comme vous nous offrez une de ses citations, je vais m’y risquer car cette réflexion permet en effet comme vous nous le rappelez, de faire le lien avec cette idée de bien commun, cher à Bruno.

    Que dit-elle? Que cette histoire de bien commun, c’est quelque chose qui était là avant que nous naissions et qui sera là quand n’y serons plus. Quelque chose qui nous dépasse, quelque chose de transhistorique, quelque chose de plus grand que nous, qui déborde l’espace étroit de nos existences.

    Il est tout cela, mais cependant on ne saurait le reconnaître que sous l’éclairage particulier de certains projecteurs qui en dévoile les contours. Sans cela, il n’existe pas ce bien commun, il est voilé. Cela me fait penser au réel voilé de Bernard D’Espagnat, la façon dont elle en parle cette jolie dame.

    Ce bien commun ne peut résister, c’est à dire qu’il ne peut devenir réalité, que s’il est conscientisé, dévoilé, représenté et défini par des mots qui lui donnent dès lors forme, espace, et existence temporelle ,alors que c’est de l’intemporel qu’il s’origine.

    C’est très beau ce qu’elle dit si j’ai bien compris et très juste, il me semble.

    Et bien entendu, le conformisme ambiant actuel qui annihile toutes les aspérités du monde pour en faire un monde glauque de non-pensée, de non-aspérité, de non-vie, d’acceptation de l’inacceptable, d’uniformité qui confine à la folie, cache, obture, voile, ce fond de bien commun, qui ne demande pourtant qu’à être mis en lumière pour laisser jaillir sa source vitalisante.

    L’efficacité, elle se pose sur la connaissance, c’est son assise, sa base. Développer et croiser les points de vue les plus divers qui soient est à la source d’un possible élargissement de conscience.

    Le bien commun ce serait un peu comme l’étoile polaire qui nous sert de repère, mais qu’on ne touchera jamais, alors comment fait-on pour trouver la direction de cette étoile?

    On prend une boussole qui nous indique le Nord, et la boussole qui pourrait nous guider vers cette étoile du bien commun comme l’appelle Bruno, ce serait de voir les fruits que portent ce que nous faisons ou ne faisons pas, et ma foi, à force d’enlever tout ce qui n’est pas bon, à force de soustraction, il restera quelque chose et il se peut que ce quelque chose ait quelques accointances avec cette idée de bien commun.

    Dénoncer les mensonges et les hypocrisies du monde comme je l’ai fait par exemple, moi et d’autres, avec ce monsieur Jorion me semble être une réponse efficace ou possiblement efficace, car à force d’enlever les poisons qui empoisonnent l’eau de notre source, il se peut que l’eau de la source redevienne buvable.

    Une addition de petits actes qui mis bout à bout pourraient bouleverser le flux et lui rendre son harmonie.

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  9. bernard83 dit :

    @ Catherine

    Il est important que noter que H.A. ne parle jamais de « bien » commun mais de « monde » commun.

    Or il se trouve que ce monde commun, façonné par l’ensemble des actions politiques passées et présentes, qui est ni bien ni mal, peut être vu en bien ou en mal, en liaison avec notre morale personnelle.

    Et chacun voudrait influer, par l’action politique, sur ce monde pour le rendre plus proche de ce que l’imagine notre idéal moral, idéalement de le faire coïncider avec notre morale.

    Ceci pose le problème du rapport de la morale (essentiellement individuelle, notre point de vue sur le monde commun) et de la politique, qui légalise une morale de fait.

    Posé de façon magistrale par Eric Weil dans son livre « Philosophie politique ».

    Son point de vue est le suivant:

    C’est évidemment impossible puisque la politique ne peut être morale, car, se réclamant par exemple d’une morale particulière, elle s’oppose alors à d’autres morales. Et inversement, toute morale n’aurait de valeur absolue qu’en tant qu’elle ne produirait pas de résultats politiques funestes.

    Il en conclut que la politique est a-morale, et que la morale est a-politique.

    Et il donne le principe de réalisation du meilleur compromis entre dans cette citation:

    « L’exigence morale dernière est celle d’une réalité politique (formée par l’action raisonnable et universelle sur tous les hommes) telle que la vie des individus soit morale et que la morale visant l’accord de l’individu raisonnable avec lui-même devienne une force politique, c’est à dire un facteur historique avec lequel ait à compter quand bien même lui-même ne se voudrait pas moral. »

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    • Catherine dit :

      En lisant votre message du 07/09 à 15h43 dans lequel vous vous adressez à Bruno, Bernard, je me dis que peut-être, j’ai fait une erreur de lecture concernant ce fameux « monde commun » auquel vous vous référez sans doute en référence vous-même, à celui de H.A.

      Moi, je le vois comme le mur de soutènement de la structure, quelque chose comme les archétypes qui soutiennent toute la machinerie humaine et auxquels nous avons à faire résonner nos « pratiques » sociales avec le plus de justesse possible, en référence à eux justement, les archétypes, les normes « ontologiques », bon, c’est pas le mot qui convient, là, mais quelque chose qui viendrait coiffer, dépasser les intérêts particuliers au service de l’intérêt général. Mais pas quelque chose de trop figé bien sûr, quelque chose qui maintient sans contrainte excessive, qui permet le mouvement, un équilibre entre relâchement excessif et tension trop forte,si vous voyez ce que je veux dire.

      Le voir comme quelque chose de transhistorique, est-ce une erreur selon vous au regard de ce qu’écrit H.A?

      Un transhistorique, comme la chaîne d’un tissage sur laquelle la trame de nos productions humaines, au sens large, viendrait croiser ses fils pour composer notre réalité du moment.

      Si ça vous ennuie, ou si vous n’avez pas le temps ou pas l’envie,ne répondez pas, bien sûr.

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      • bernard83 dit :

        @Catherine

        J’ai beaucoup de peine à imaginer votre vision beaucoup trop « savante » pour moi, décrite dans un langage que je maîtrise pas vraiment. Ma vision du monde commun (et celle de H.A. aussi je crois), est purement matérialiste; elle comprend d’abord et nécessairement tout de qui permet d’entretenir la vie humaine, ce que HA appelle le domaine de la nécessité (et de l’inégalité nécessairement liée à celle-ci), un monde qu’on peut considérer permanent, transhistorique.
        Elle est par contre historique, aussi, au sens que les connaissances scientifiques qui s’accumulent, (et aussi celles qui disparaissent), et les philosophies politiques qui vont avec en font partie, plus particulièrement le libéralisme comme idéologie de la liberté.
        Et c’est bien à mon sens le souci de H.A. que le côté transhistorique, vital pour la société, soit complètement occulté dans une société ivre de liberté absolue, qui oublie cette nécessité de permanence, pour passer à un processus d’accumulation, de « progrès » ou de « croissance » qui met en danger la vie humaine elle-même.
        L’homme social moderne pédale en quelque sorte sur un vélo en accélération: il ne possède plus sur sa terre privée, ingrate mais nourricière, sa propriété privée qui le frustrait tant, mais il est devenu nomade sur un pneu qui va exploser quand sa vitesse sera devenue incontrôlable.

        Excusez moi du prosaïsme de la pensée, mais il me manque vraiment,(et je m’en félicite tous les jours), les concepts du transcendental.

        Amicalement. Bernard

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        • Catherine dit :

          Grand merci à vous Bernard, d’avoir pris la peine de répondre.

          Comment vous dire ce que je ressens à vous lire. Je ne sais pas comment qualifier ça, à vrai dire. C’est la terminologie de « vision savante » que vous employez qui me chagrine un peu. Le mot est trop fort en disant cela, c’est pas que ça me chagrine vraiment, mais un peu, quand même. Le terme de « vision savante » ne me va guère à moi qui le suis si peu, si vous saviez, alors ça me renvoie à tout l’excés un peu précieux qui se rattache à cette vision, justement, et je n’aime pas ça, moi qui essaie justement d’épurer, de simplifier, simplifier, ce qui est la chose la plus dificile à faire, je crois. Complexifier, c’est à la portée de n’importe qui, en revanche simplifier, c’est vraiment une autre paire de manches. Mais je comprends aussi votre position bien sûr, je crois que vous êtes dans la position de Monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir, vous vivez dans le transcendental, vous avez les deux pieds dedans quoique vous en pensiez, puisque vous en venez et y retournerez et baignez dedans, mais vous ne le savez pas, mais ce n’est pas parce que les choses ne sont pas perçues qu’elles n’existent pas, y’a juste que vous n ’en avez pas encore pris, bien conscience, c’est tout. Aussi, je ne désespère pas que vous y veniez et votre esprit curieux ne saurait un jour ou l‘autre s’y intéresser, et dès lors, ce langage qui vous semble un peu opaque aujourd’hui ne le sera plus.

          La matérialité est l’autre aspect du spirituel ou appelez-le comme vous voulez, peu importe, en tout cas, quelque chose de plus grand que vous, plus grand que les contingences auxquelles nous sommes soumis, vous, moi, les autres, mais ce sont les deux manifestations d’une même réalité que nous vivons dans le vécu de tous les jours.

          Purement matérialiste dites-vous, votre vision du monde commun comme celle de H.A, j’entends bien. A vous lire et vous relire, je crois que cette permanence transhistorique revêt bien les mêmes habits que ceux que je lui prête, y’a juste que c’est dit un peu autrement.L’analogie ne me semble pas tout à fait inadéquate, j’essaierai de lire H.A que je me promets de lire depuis longtemps déjà, je pressens qu’elle a dû faire un boulot là-dessus, sur ce dont je m‘essaie maladroitement à décrire quelque chose .

          Je vois le transhistorique comme contenant l’histoire, il se tisse de tous les composants le transhistorique, forcément, mais les surplombe allégrement, aussi ce que vous me dites me parle assez bien, et c’est ce que j’y mettais aussi.

          En fait le transhistorique, c’est la vie qui ne demande qu’à se manifester mais qui est réduite, spoliée, meurtrie, par le non-sens mortifère que nous laissons prendre à nos conduites addictives de mort, de non lien, si ce n’est celui de l’argent au détriment de l’humain.

          Refaire lien avec cette notion « politique » au sens noble comme vous le suggérez, vous et cette dame, c’est remettre du sens dans le non-sens que nous vivons, vous voyez bien, que ça revient au même, je crois.

          Bon, vous terminez en vous félicitant de ne pas connaître les concepts du transcendental, je suis au regret de vous dire Bernard, que vous les connaissez mais que vous ne saviez pas que vous les connaissiez.

          Pirouette amicale bien sûr !

          Catherine

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        • bernard83 dit :

          @Catherine,

          Absolument désolé si je vous ai, assez peu j’espère, froissée avec le mot « savant ».
          Rassurez-vous quand même, le fait de me priver (ou plus exactement, vu l’immersion dans la transcendance qui a marqué ma jeunesse, d’essayer d’en faire abstraction) du transcendantal, (ce qui n’appartient pas au monde), quand je me fais ma vision optimale du monde commun, ne m’a pas complètement démuni de morale personnelle dans mon monde privé à moi.

          Simplement, ce qui est une vertu dans le privé, n’est valable que dans le privé, et doit être réexaminé quand on passe dans le domaine commun.

          Prenons l’exemple de la charité: vertu qui porte à vouloir faire du bien aux autres suivant la définition citoyenne (ou immanente) du PL. Or son origine est transcendantale, et ne souffre pas d’être discutée car on doit aimer Dieu ET son prochain.

          Dans le domaine de la vie privée qui s’exerce dans le monde, « immanent » , elle peut se décliner en générosité, mais doit déjà être questionnée, « raisonnée », en fonction de la « résonance » qu’elle trouve chez ses destinataires, et c’est l’équilibre de ces « résonances » qui permet de trouver l’optimum gagnant/gagnant. On passe, dans le monde réel, du bien, au bien « raisonné », c’est déjà une nuance.

          Dans le « monde commun » de la nécessité ( l’économique que l’émergence de la « société » a rattaché au domaine public, alors qu’il relevait du domaine privé chez les grecs, comme l’a montré H.A), cette charité prend un tout autre sens. Elle contribue alors objectivement à retarder l’apparition des corrections d’équité en corrigeant localement des situations inacceptables. La charité « théologale », ne distinguant pas entre le « prochain » injuste et le prochain « lésé » interdit d’agir au niveau du monde commun, alors que la générosité immanente va pousser à la correction de l’injustice. On doit tenir (et je tiens) la charité pour un « vice » dans notre monde commun actuel.

          Voilà une illustration de mon refus des notions transcendantales.

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  10. Catherine dit :

    Je note cette précision Bernard, et j’essaierai de ne plus faire l’erreur, merci.

    Bien sûr, vous nous rappelez justement les strates de la morale personnelle qui devraient être dépassées, transcendées de manière juste, par le pouvoir central, je ne sais comment l’appeler, le politique au sens noble, allez.

    Mais nous assistons à sa mort tout en conservant le fantôme de son nom.

    Homme comme presque chacun sait se dit man en anglais et mann en allemand, et ça vient de mana en sanscrit qui veut dire esprit. Et man, on le retrouve dans hu-man-ité, l’humanité en tant qu’esprit, on constate bien qu’aujourd’hui, cette dimension-là est étouffée.
    Dimension qui devrait pourtant fonder toutes les régles politiques.

    Les traits spécifiquement humains devraient être à la source de tout principe politique, sans ce principe supérieur respecté, toute transmission de connaissance subalterne s’effondrera, c’est ce que nous sommes entrain de constater. Sans cette fondation essentielle en surplomb, c’est construire une culture et un monde sur du sable et c’est donc s’enliser.

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    • bernard83 dit :

      @Catherine

      Juste pour vous rabibocher avec la traîtrise de ce satané langage.

      J’avais trouvé une malice bienvenue dans une formule qui m’était spontanément venue à l’esprit alors que je m’intéressais à l’école de Chicago. (Elle est, hélas, dans la langue de Shakespeare)

      Milton fried man(kind), (who) Lost (the) Paradise

      Etonnant, non ? aurait dit Desproges

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      • Catherine dit :

        Pensum

        Toujours à propos du langage, il y a un monsieur qui s’appelle Schneider qui dit fort justement je trouve, que le langage ne reflète pas tant la réalité qu’il ne la crée…………………………………………………………………………….

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  11. Catherine dit :

    Pas mal, en effet, jouer avec les mots, c’est de la dynamite, ça peut remplacer de longs discours auxquels personne n’accroche, et faire prendre conscience plus rapidement d’un truc qui coince, par voie de conséquence, de façon ludique qui plus est, la totale, quoi!

    Il y a un vrai travail à faire de ce côté là.

    Il suffit d’écouter Coluche, en quelques mots, il atteint le coeur du problème, et les gens s’en souviennent. C’est très porteur ce genre d’humour, il faudrait le stimuler davantage, c’est peut-être une gymnastique dont il faudrait se souvenir pour avancer un peu plus vite, mais ce n’est pas donné à tout le monde d’être Coluche, c’est vrai aussi!

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  12. Catherine dit :

    Eric Weil dans son livre « Philosophie politique ».

    Son point de vue est le suivant:

    C’est évidemment impossible puisque la politique ne peut être morale, car, se réclamant par exemple d’une morale particulière, elle s’oppose alors à d’autres morales. Et inversement, toute morale n’aurait de valeur absolue qu’en tant qu’elle ne produirait pas de résultats politiques funestes.

    Il en conclut que la politique est a-morale, et que la morale est a-politique.

    Et il donne le principe de réalisation du meilleur compromis entre dans cette citation:

    « L’exigence morale dernière est celle d’une réalité politique (formée par l’action raisonnable et universelle sur tous les hommes) telle que la vie des individus soit morale et que la morale visant l’accord de l’individu raisonnable avec lui-même devienne une force politique, c’est à dire un facteur historique avec lequel ait à compter quand bien même lui-même ne se voudrait pas moral. »

    Oui, en effet, ce monsieur Weil que je ne connais pas dit des choses justes.

    La politique ne saurait appartenir au champ de la morale, idéalement, j’entends, car dans notre réalité, ce n’est pas ça du tout, loin s’en faut.

    Le politique doit-devrait-la dépasser la morale, la transcender, c’est sur son terrain que devrait se conjoindre, s’unir en un « monde commun » les contradictions du tout venant.

    Le politique devrait surplomber les contradictions et offrir une action complémentaire plus large qui dépasse l’étroitesse du bien et du mal, pour aller vers un au-delà du bien et du mal, mais hélas, il suffit d’ouvrir les yeux et tous les sens qui nous sont donnés pour constater qu’il n’en est rien aujourd’hui. Le politique investit plein pot le champ de la morale et la morale du plus fort qui fait passer l’argent avant l’homme tout en conservant le mot impropre de politique.

    Une imposture qui se sert du langage pour masquer sa tromperie.

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  13. Catherine dit :

    Nous avons une réponse à notre mauvais étalonnage et c’est Hannah Arendt qui nous la donne.

    En résumé, et édulcorée par mes soins, je joue aux visiteurs, sourire, elle dit à un moment que la permanence du capital a remplacé la permanence du monde commun.

    Mais la nature de cette permanence est diamétralement différente dit-elle.

    Processus pour le capital( moi, je fais le rapprochement avec l’énergie cinétique dévoyée dans notre quotidien actuel au profit des ploutocrates et de tous les ramasseurs de miettes multiples et variés), cette permanence est structure stable pour le monde commun( énergie potentielle, source intérieure)

    N’était le processus d’accumulation, la richese retomberait dans le processus inverse de désintégration par usure et ar consommation.(ça devrait être mis en surgras, et souligné de façon multicolore, mais ça m’ennuie de faire ça)

    Ite missa est!

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  14. ghxcgwhjywjkh dit :

    N’était le processus d’accumulation, la richese retomberait dans le processus inverse de désintégration par usure et par consommation.

    Bonjour Catherine, c’est ce qui se passait avant l’accumulation capitaliste, Obélix avait beau être riche en viande de sangliers, il ne laissait pas grand-chose de matériel à ses héritiers, à part peut-être sa maison.

    Un article sur la raison qui devrait te plaire :

    « L’une des variantes de l’erreur de Descartes est de ne pas voir que l’esprit humain est incorporé dans un organisme biologiquement complexe, mais unique en son genre, fini et fragile ; elle empêche donc de voir la tragédie que représente la prise de conscience de cette fragilité … La suite ici …

    Gilles C…

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    • bernard83 dit :

      @ghxcgwhjywjkh, Catherine,

      Et d’ailleurs après l’accumulation…, le second principe de Carnot a fait ses preuves.

      Pour revenir, à notre question de vocabulaire, et des arnaques qu’il permet, il se trouve qu’un copain m’a prêté un dictionnaire d’économie, et de sciences sociales, le Hatier (Caput et Garnier) ed 2002; je ferai amende honorable si l’édition 2008 comblait l’extraordinaire lacune que j’y ai trouvé.
      (Ceux qui ont lu H.A. apprécieront l’utilité de réaliser un dictionnaire commun à ces sciences,je cite: « qui en tant que sciences du comportement, visent à réduire l’homme pris comme un tout,dans toutes ses activités, au niveau d’un animal conditionné au comportement prévisible ».)

      Figurez-vous que ces auteurs, fort prudemment, et aussi probablement par l’impossibilité de leur donner la définition « scientifique » qui convenait à une activité si noble, ont renoncé à introduire « argent » et « richesse » dans leur dictionnaire, ce dernier tout particulièrement, pourtant leader incontestable au hit parade de leur discours.

      Je suis un brave garçon, mais, comme Coluche, je suis bien fondé à ne pas prendre au sérieux tous ces messieurs qui me parlent dans les lucarnes médiatiques de « richesse », ce quelque chose qu’ils savent forcément quantifier, puisqu’ils m’assurent que si je ne travaille pas mieux, plus longtemps,plus loin de chez moi, et pour moins de salaire, je vais gravement en manquer en 2040(ce qui n’est pas grave à mon âge), mais aussi mes descendants (ce qui semble plus préoccupant), sans pouvoir m’en donner une définition suffisante pour être bien sûr
      a) que ce qu’on me demande de produire en est bien,
      b) de pouvoir m’assurer que ces messieurs ne se contenteraient pas de me subtiliser la mienne.

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      • Catherine dit :

        Et le pire, c’est que ça passe ce genre de d’ânerie et que c’est repris en écho par toute une flopée d’étudiants qui ne se posent aucune question et se contentent de ruminer l’herbe qu’on leur donne, et d’ânonner mécaniquement, tels des robots, le même discours pavlovien à qui veut entendre de telles sérénades, pensant être libres d’esprit de surcroît, et certainement plus intelligents que la moyenne!

        Argent et richesse sont de vils mots Bernard, il faut en avoir, mais n’en parler, jamais.

        Etes-vous donc si peu du monde, l’ami, que vous n’eussiez point encore engrammé de tels abécédaires pourtant si bien martelés implicitement, subliminalement, dans nos médiatiques lucarnes?

        Il va falloir s’occuper de vous, il ne faudrait pas que vous quittiez ce monde tout à fait ignorant

        Que diable, à un âge si avancé que le vôtre, vous n’auriez donc pas encore fait les bons liens, la place publique il vous faudra décidément, à moins que vous ne fassiez voeux d’allégeance à cette chienlit institutionnalisée qui se commet sous le titre ronflant de démo-n-cra-ss-ie

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  15. Catherine dit :

    Damasio dit bien, en effet!

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  16. Catherine dit :

    Puisque vous parlez de la deuxième loi de la thermodynamique, je me lance telle une amazone chevauchant son cheval fougueux…( je vous laisse deviner la suite)

    Il s’agirait donc de cette tendance au désordre inscrite dans la nature semblerait-il? désordre statistique, et l’intérêt de ce mot est essentiel car il renvoie à la distribution, mais ce que Bolzmann et Gibbs ont analysé d’après ce que j’ai lu, ce n’était pas la distribution en nombres des particules, mais les distributions de POSITIONS et de VITESSE diverses de ces particules.Une précision de point de vue bien utile et fort intéressante je trouve, puisque son exactitude ne saurait être parfaite du fait du dynamisme, et c’est ainsi reconnaître une part d’ accidentel dans un événement, une prise en compte du hasard…je ne connais rien de rien à la physique, mais ça m’intéresse de glaner de ci de là, des idées fort utiles pour tenter de comprendre comment ça pourrait bien se passer dans ce capharnaüm social avec cette énergie qui se déploie et se distribue de façon très statique mais qui laisse place au hasard et donc à l’incertitude, quand le certain du totalitarisme croise l’incertitude du vivant, ça veut dire que tous les espoirs sont permis si nous savons donner un coup de pouce au hasard!!!!!!!!!!!

    c’était amazonien’dream, j’avais prévenu au début!

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    • Catherine dit :

      Là, ça se veut poético-proso-physico(oh, la prétentieuse)socio-j’me mords la queue toute seule, ne relevez pas trop les erreurs Bruno, je suis une mêle-use de bric et de broc, pour essayer de trouver une bonne recette de dessous les fagots qui pourrait nous aider un peu, enfin qui pourrait m’aider moi, soyons modeste, à essayer de comprendre ce qu’il y aurait à faire pour adoucir le salmigondi indigeste de nos liens sociétaux, pour les autres, je ne sais pas, je ne suis pas eux.
      Sur ce, je vais faire dodo, le sable me brûle les yeux…

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    • bruno lemaire dit :

      Sur la deuxième loi de la thermodynamique, le désordre et la complexité (cf aussi Prigogine sur la flèche du temps). L’univers, laissé à lui-même, comme tout système fermé, a tendance a aller du complexe au simple, à se désagréger. C’est cela le deuxieme principe. Or on constate – ou on semble constater – que l’évolution de la matière est allée dans l’autre sens, de moins d’information vers plus d’information, du plus simple au plus complexe.

      (re)Lisez Tresmontant 😉

      Amicalement, Bruno

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      • bernard83 dit :

        @ Bruno,

        Il faut s’appliquer la même rigueur dans tout ce qu’on raconte dans un petit billet comme le votre. Faisant suite à votre formulation du deuxième principe de thermo, choisie parmi les plus élégantes, et formulée assez exactement (il faut en fait que le système considéré soit fermé et isolé), donc on est extrêmement déçu de voir se pointer ce « on »,(on imagine qu’il pourrait s’agir du dénommé Très montant (Catherine commence à m’influencer))qui pourrait avoir propagé la rumeur que les choses ne se passant pas ainsi, on se trouverait devant un scandale sinon planétaire, du moins universel.Et en fait il s’agirait bien d’un scandale universel, l’univers remplissant bien les conditions, mais il n’y a pas du tout de scandale planétaire, du moins terrestre

        La vie sur terre, qui est le cas bouleversant où le principe s’appliquerait « à l’envers », et que « on » et tout un chacun a pu constater, n’infirme nullement celui-ci. La vie sur terre ne se développe pas en système fermé et isolé.
        En effet, le désordre est crée par les étoiles (en l’occurrence le soleil), qui communique le désordre de ses molécules chaudes à son environnement plus froid, et augmente globalement le désordre terrestre. Or ceci n’interdit nullement la création d’ordre localement, il suffit que la quantité de désordre fournie par le soleil excède la destruction de désordre induite par cette création sur terre.

        Et voici « on » renvoyé dans ses buts par, en l’occurence, Trinh Xuan Thuan que je conseille à la lecture de Bruno.

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  17. Catherine dit :

    Je m’amuse, Bruno, si ça vous semble complétement déjanté, dites-le moi, votre vision de scientifique m’intéresse , et celle des autres, aussi, même grandement, grandement, pour sûr,si ça dit à quelqu’un de dire quelque chose là-dessus, n’ayez pas peur de dire des bêtises, moi, je n’ai aucun complexe avec ça, vous l’aurez remarqué, c’est sur les bêtises reconnues, qu’on défriche la forêt.

    Je fais des glissements…libres, très libres…, c’est en tâtonnant, qu’on avance, je crois (ça faisait longtemps !)

    Si la répartition de l’énergie est chose essentielle.

    Si la POSITION de l’énergie tient lieu, du LIEU, et donc, peut, de façon analogique être associé à la dimension spatiale, c’est-à-dire celle de l’intemporel ou encore pour H.A , à celle du « monde commun », ou encore en poursuivant symboliquement le centre de la roue, la permanence, ou encore l’énergie potentielle.

    Si la VITESSE de répartition tient du TEMPS, et donc de la dimension ex-istentielle, c’est-à-dire temporelle, celle de la corporalité, celle du dynamisme, de l’énergie cinétique.

    Alors, la relation entre temps et espace dépend de la MANIERE de lier ces deux dimensions entre elles, ce serait un peu comme l’Esprit de la relation, le vécu, ou encore comme dirait Lupasco, le tiers inclus qui vient con-joindre deux éléments disparates, deux manifestations d’une même réalité supérieure.

    Cette dimension là, ce serait donc celle du COMMENT, la manière, la main invisible, que l’on ne voit pas mais qui est agissante, beaucoup, puisqu’elle agit sur le terrain du vécu, elle produit quelque chose, pour sûr, c’est tout l’objet de l’économie en tant que production d’objet et répartition entre individus.

    La chimie de l’INSTANT T dépend donc de cette divine alchimie dantesque, tout est question de manière décidément, j’en avais l’intuition, ça se fait de plus en plus prégnant, en pensez-vous quelque chose de cette digression ?????????????????

    Et pour terminer par un sourire, je ne sais plus qui disait cela, en parlant des statistiques justement, mais voilà, grosso modo ce qu’il disait :

    « Les statistiques sont comme les bikinis, ce qu’elles cachent est essentiel, ce qu’elles révèlent est suggestif »

    ps: pas encore reçu les bouquins de ce monsieur Trémontant

    J’allais oublié, de MANIERE amicale, je suis…

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    • Catherine Blanquart dit :

      Je continue pour faire lien possible avec ce que dit cette grande bonne femme d’Hannah .

      En fait la manière d’assembler les opérateurs sociaux en tous genres, c’est l’esprit de la relation sociale, c’est la manière de rendre agissants et donc productifs, les éléments de la structure sociale, pour aboutir à un résultat , celui de notre vécu morbide.

      Donc, si l’on veut que le résultat soit autre, c’est au niveau de la main qu’il faut agir, tout le monde sait que la réussite d’une mayonnaise tient compte d’un certain nombre de facteurs, température, etc, mais aussi et surtout du coup de main de la cuisinière ou du cuisinier, et là, la main invisible qui n’est nullement invisible quant à ses résultats, c’est son modus operandi qu’il faut reconsidérer radicalement.

      Le pré-requis, c’est de rendre visible ce qui est invisible encore pour beaucoup.

      C’est donc plein pot un travail de méta-physicien qui cherche à dé-voiler, enlever le voile des apparences pour dé-couvrir ce qu’il y a dessous.

      Dessous, c’est à dire les archétypes, c’est à dire les modèles primordiaux, appelons-les ainsi, ou encore le monde commun tel que l’appelle H.A.

      Des cadres vides, mais pas vides de rien, vides du plein de potentialités qui est contenu en eux et qui ne demande qu’à s’actualiser, qu’à faire résonner, vibrer d’autres sons que cette cacophonie tuante d’humanité.

      Mais pour qu’ils vibrent dans le sens d’une humanité respectée, ces cadres, il faut qu’ils soit touchés par une énergie vitalisante et non mortifère comme aujourdhui.

      Une énergie dynamisante et vitalisante qui fasse agir tous les opérateurs dans le sens de la noblesse de la politique telle que l’entend cette grande dame, s’il faut des cartes et des compas, alors, prenons ceux-là, ils indiquent de bien meilleurs horizons que ceux bouchés, qui s’offrent à nous aujourd’hui.

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      • simplesanstete dit :

        Le pré-requis, c’est de rendre visible ce qui est invisible encore pour beaucoup.
        Et comme les détectives Dupont et Ducon je dirais même plus, les 2 grands paris PRIVES, de l’Histoire sur l’avenir cad le temps, sont entrés en collusions; les religions et la finance divine. Jéusalem et Wall street, lamentation et jubilation, l’exacte résultat de notre gouvernement et de ce que chacun vit a l’intérieur, c’est çà l’obscénité des masses quand on tente de les représenter.
        EH Bernard 83 on aime ce que tu dis, rejoins les revenants dans ce monde de fantômes qui n’en reviennent toujours pas MAIS qui vont DEVOIR y être poussé, la phénoménologie de l’esprit N’EST PAS QU’UN LIVRE elle délivre aussi.Impuissance des croyances et puissance de l’argent donc de la communication pratique, le contexte où cadre est plein a ras bords, une perversité merveilleuse et diabolique, Orwell n’était encore qu’un gamin.

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  18. bruno lemaire dit :

    @catherine,

    je ne sais pas trop ce que devrait être un « scientifique ». Disons que j’aime, ou que j’essaye, de « raisonner » logiquement (m^me si, parfois, je saute des étapes, ce que me reprochait mon prof de terminale). Je tente de partir de faits « réels », et d’avoir un vocabulaire aussi précis que possible. Pour le reste, pourquoi ne pas « divaguer », si cela reste « logique ». Je n’aime pas du tout l’art abstrait, ni le surréalisme, donc je ne comprends pas nécessairement vos interventions. Mais chacun s’exprime suivant sa façon de penser, même si, pour communiquer, ce n’est pas toujours simple 😉 Disons qu’entre un « littéraire scientifique réaliste » et une « poètesse idéaliste et subjectiviste », il y a parfois des difficultés pour échanger 😉 Sans parler du fait que si je suis « hérétique » en économie,je suis de plus en plus orthodoxe et ‘thomiste’ en religion (catholique, apostolique et romaine).

    Amicalement vôtre, B.L.

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    • Catherine dit :

      Un mode totalement dépourvu de « sujet » échapperait à toute perception, c’est parce que nous existons en tant qu’être distinct que les distinctions peuvent se fare. Un monde sans sujet ne connaîtrait pas les objets même si ces dits sujets sont ainsi nommés de façon un peu prématurés car notre monde totalitaire construit des hommes à qui l’on dérobe leur statut de sujet pour en faire des objets, mais en stimulant le fameux cerveau droit, celui qui construit notre image du monde, et c’est en jonglant avec les paradoxes, la poésie, les mythes. Notre clé se trouve là quoiqu’en pensent les adeptes forcenés de l’autre hémisphére. Les deux peuvent trouver équilibre en nous, notre intérêt personnel et collectif est de les inviter tous les deux à notre table et ainsi nous pourrons peut-être davantage dépasser les embûches glacées de la dualité, nécessaires certes, mais dépassables, sûrement, espèrons-le!

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      • Catherine dit :

        Excusez-moi, y’a des mots qui ont sauté, je compte sur vous pour apporter les corrections, merci

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        • oppossùm dit :

          Mince, c’est presque mieux sans ces mots sautés … ! 😉

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        • Catherine dit :

          Grrrrrrrrrr, vous faites de la res-istance Oppossum, mais bon, ça vous revient.

          Mais vous, qu’en pensez-vous de tout cela?

          Peut-être que vous n’en pensez rien, comme Hélicon, dans la pièce de Camus, qui dit qu’il est trop intelligent pour penser???

          Moi, je suis plutôt triste ce soir…
          mais bon, j’attends qu’une vague revienne, et elle reviendra, je le sais!

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  19. Catherine dit :

    Merci quand même d’avoir répondu Bruno, même si cette réponse ne me fait guère avancer.

    Il faut quand même que je récuse l’étiquette que vous me faites porter, car je ne m’y retrouve pas dans les caractéristiques que vous décrivez de moi.

    Poètesse dites-vous, jaimerais bien, et je m’y risque par hasard de temps en temps, mais quand ça arrive, je ne le fais jamais exprès, c’est le rapport habituel aux mots que je change, c’est tout, et c’est surtout parce que je trouve cela amusant de créer d’autres rapports aux choses, comme si j’étais une entremetteuse, une marieuse d’éléments hétéroclites.

    Idéaliste, c’est là, où ça coince le plus. Je n’arrive décidément pas à faire passer mon message et j’en suis fort triste, vous pouvez me croire.

    Ce n’est pas parce que je me sers d’une boussole qui m’indique le Nord que je voudrais que le Nord soit partout. Je sais trop qu’il est un indicateur, jamais une fin, l’étoile du Nord est inaccessible à jamais et si je rêvais de l’amener sur terre cette étoile, alors oui, vous pourriez dire que je suis une idéaliste.

    Mais il n’en est rien Bruno, je sais trop que je suis de l’étoffe des hommes qui nous fait être partial et partiel à jamais.

    L’homme n’est pas l’étoile et il ne le sera jamais, il pourra juste l’être plus ou moins.

    Car l’homme est coincé entre deux rives, celle de la matérialité, de la terre, et celle de, je ne sais comment l’appeler, disons celle du ciel, du monde commun, quelque chose de plus grand que nous, en tout cas.

    Et l’homme n’est ni l’un ni l’autre, il est entre l’un «  »et » » l’autre et c’est toute la différence.

    L’homme est une con-jonction de co-ordination qui fait possiblement se marier ces deux rives en lui, dans son vécu, et s’il n’y arrive pas, il reste parfois coincé dans la seule matérialité, il n’est alors jamais un véritable homme, ou alors il est coincé dans un monde éthéré d’illusions tout aussi nocives.

    Notre boulot d’homme, c’est d’essayer d’unir la matière et l’esprit en nous, le reste nous confine dans un dualisme désséchant et stérile qui porte les fruits que nous vivons plein pot dans nos sociétés malades de ce divorce prononcé.

    Tant que nous n’aurons pas fait ce boulot-là, ce travail d’épousailles, le monde ira à vau-l’eau, c’est sûr, il s’inscrira justement dans un manichéisme que vous semblez réprouver mais que vous portez sans le savoir, sans le savoir bien sûr et a minima, dans certains de vos raisonnements.Je sais trop que vous ne m’en voudrez pas de vous dire cela.

    Si nous restons sur l’une des rives, nous sommes à moitié mort, si nous tentons de joindre les deux en nous, par instant, par instant seulement bien sûr, alors nous sommes vivants, mais des vivants, il y en a bien peu en ce monde, c’est une espèce en voie de disparition, mais qui sait l’expérience douloureuse que nous vivons dans nos sociétés fera peut-être renaître de ses cendres les moribonds qui s’essaient à survivre.

    Dernier point, pour celui de la subjectivité. IL faudrait que nous pensions de la même façon pour que vous me disiez objective, or, si la manière de penser n’est pas la même, j’en conviens tout à fait, elle est une richesse, vraiment une richesse et nullement un handicap qui nous ferait nous opposer, car même si
    nous manifestons notre vécu par des voies différentes, il me semble bien que le but est le même, le chemin est différent mais l’arrivée est la même, j’en suis convaincue, permettez-moi de le penser.

    Recevez toute l’expression de ma franche et très sincère sympathie à votre égard, et dOnc toute mon amitié que j’espère solide, j’ai foi, et je crois avoir raison d’avoir foi en vous.

    Catherine

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    • bruno lemaire dit :

      @Catherine,

      bonjour,

      je me suis payé un gros clavier (plus une grosse amende pour oubli de poinconner un ticket à 60 centimes) et je peux maintenant, enfin, répondre plus longuement à une vitesse de frappe normale …

      Quand je vous traite de « poète », ou de « poétesse », c’est un compliment, au sens où vous jouez fort bien avec les mots.

      « subjectif » est effectivement une erreur, j’ai voulu condenser vu mes pbs de clavier: j’ai eu tort. Ce que je voulais dire c’est que vous regardez la condition humaine de l’intérieur, peut être pas en faisant de l’introspection, mais du moins en donnant l’impression que vous cherchez en vous certaines réponses.

      Ce n’est pas ma façon de procéder: je ne sais pas si je me connais bien, ou suffisamment, mais c’est plutôt dans mon rapport aux autres que je tente de m’améliore: « changer son regard ». Plusieurs religieux ou prêtres ont prononcé devant moi, ou pour moi, ces paroles, et je crois cela fondamental.

      En fait, quand je parais frustré, c’est quand je pense à ce brave Descartes, cause de tant d’enlisements, à mon avis, de la pensée philosophique, qui s’est de plus en plus éloignée de la pensée scientifique, réaliste, pour glorifier le « cogito, ergo sum », alors, bien sûr, qu’il faut d’abord exister, et percevoir l’extérieur, pour commencer à penser.

      Les successeurs de Descartes pensent leur modèle avant de s’attaquer – éventuellement – à la réalité: en ce sens, je suis anti-cartésien, et donc (?) thomiste, au sens d’une philosophie réaliste, rationnelle, scientifique. si vous, Catherine, vous n’êtes pas non plus cartésienne (au sens défini plus haut) alors tant mieux. Champagne …

      On en reparlera sans doute,

      Amitiés, Bruno.

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      • Catherine dit :

        C’est gentil à vous, de me prêter de telles qualités de poétesse Bruno, y’a qu’au regard de certains, on va dire alors que c’est de la petite poésie,toute, toute petite poésie, vraiment, sans vouloir jouer de la fausse humilité.

        En fait ce n’est pas tant cela qui me gênait que le côté idéaliste que vous releviez et que je ne trouve pas juste du tout.

        Certes, j’aimerais que les humains tissent d’autres liens à eux-mêmes et aux autres et donc au monde forcément, mais ne pas y croire un peu, ce serait hypothéquer définitivement l’avenir de l’humanité. Or, si je lui connais des versants noirs à l’homme, je lui connais aussi des versants nobles et c’est eux que j’essaie de percuter, j’essaie d’aller chercher dans la mémoire de chaque homme que je rencontre ce tréfonds glorieux qui habite tout homme mais dont il a perdu le souvenir. Un travail de souvenir disons alors qui fait s’unir l’écorce de l’être à son noyau.

        Je pense aussi Bruno, que ce travail d’introspection que vous me prêtez, c’est celui auquel j’essaie de me soumettre c’est vrai, sans toujours y parvenir d’ailleurs, mais celui auquel je m’attelle avec attention et concentration.

        Car je sais trop aussi que pour gagner en possible authenticité avec les autres cela passe inévitablement par une attention à soi, à notre façon de « fonctionner » d’être en résonance avec soi-même.

        Si ce travail est fait, une possible transparence peut faire place aux encombrants personnels, qui s’ils ne sont pas reconnus comme tels, encombrent l’espace extérieur, qu’on prend alors pour les autres, l’extérieur, mais qui ne sont qu’une image de nous que l’on a pas reconnue, intégrée, assimilée, digérée,le monde en est plein autour de nous de ces gens qui ne se reconnaissent pas dans le monde, alors que c’est eux qui sont les créateurs de ce monde, de leur monde.

        Bien à vous.

        Catherine

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        • simplesanstete dit :

          L’introspection est dans les autres, les liens qui libèrent chacun de soi et de ses connaissances parcellaires, les écoles sont toujours des camps de concentrations de l’intelligence, mauvais services de renseignements qui se concurrencent, de très petits mondes qui impressionnent parleurs NOTORIÉTÉ.
          Excusez moi mais c’est toujours l’esprit qui veut assassiner son double, la représentation de sa réalité.

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        • Bruno Lemaire dit :

          @catherine sur l’idéalisme.

          Je pense que j’ai voulu utiliser le mot ‘idéalisme’ dans le sens philosophique que je prête à Descartes, qui est un philosophe idéaliste ou subjectif (sa connaissance du monde vient de lui-m^me, de l’idée qu’il s’en fait, des postulats qu’il imagine, il en « déduit » le monde) par opposition aux philosophes « réalistes » tels Aristote, qui part – ou qui essaye de partir – de ce qu’il voit, de la réalité, comme ce qu’essaye de faire Thomas d’Aquin, puis Bergson, puis Tresmontant.

          Amicalement, Bruno.

          On peut avoir un « idéal » – donc être idéaliste en ce sens – sans être un philosophe qui imagine une carte avant d’en déduire le territoire – philosophie subjectiviste ou « idéaliste ».

          En dehors des mots, bien sûr, l’essentiel est d’être aussi lucide que possible, sur soi, sur les autres, et sur les rapports que l’on entretient soi-même avec les autres. Nul besoin, d’après moi, d’en passer par le moi, le surmoi ou le ça: des éléments de psychologie (en particulier de connaissance sur la dissonance cognitive) – et quelques décennies de vécu – peuvent suffire.

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        • Catherine dit :

          Alors tu vouvoies maintenant gredin de Georges, que te faudra-t-il alors pour que tu retrouves l’entrain joyeux de notre rencontre. Entre deux voyages, je m’immisce dans vos conversations dont je n’ose la césure du mot, tu comprendras aisément!
          L’introspection est dans l’autre, dans les autres dis-tu, d’abord dans l’autre de ta conscience qui te fait autre pour que tu puisses objectiver sinon, il n’y aurait rien l’ami, conscience nenni, elle ne serait pas là, et si elle n’est pas là, rien n’existe! Les camps de concentration, c’est ceux de l’indifférence où plus aucune différence n’apparaît justement, le double de l’esprit est le masque de la raison et pourtant, il faut se résoudre à admettre que la raison est le passage qui permet l’accès à l’esprit

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      • catherine dit :

        Vous dites Bruno:

        « Ce que je voulais dire c’est que vous regardez la condition humaine de l’intérieur, peut être pas en faisant de l’introspection, mais du moins en donnant l’impression que vous cherchez en vous certaines réponses.Ce n’est pas ma façon de procéder: je ne sais pas si je me connais bien, ou suffisamment, mais c’est plutôt dans mon rapport aux autres que je tente de m’améliore: « changer son regard ». Plusieurs religieux ou prêtres ont prononcé devant moi, ou pour moi, ces paroles, et je crois cela fondamental. »

        Pour être un peu plus précise, puisqu’il semblerait que je ne sois pas très claire.

        C’est de vous et en vous et par vous que passent les relations à vous-même et aux autres, c’est donc De vous que part le fameux regard dont vous parlez.

        Or, si ce regard est trouble, ce que vous verrez de votre rapport aux autres sera trouble, puisque la source est trouble.

        Ce que je me contente de faire, c’est d’observer si ma base est si nette que cela, et si ce n’est pas elle par hasard, qui est entrain de me donner une vision déformée de ce que mes yeux possiblement troubles me donnent à voir.

        La base c’est soi, Bruno, il faut que votre caisse de résonance soit vide pour résonner possiblement du rapport à l’autre, sinon, vous croyez entendre quelque chose, mais c’est votre propre bruit qui résonne, cette fameuse fureur du monde dont nous parle ce si grand écrivain…

        Enfin, je vois les choses comme ça!

        Amicalement

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        • bernard83 dit :

          @ Catherine

          Magnifique introspection! Peu de gens sont capables d’admettre le côté obscur, ou « trouble » qui est en eux.
          D’admettre que dans leur comportement acceptant l’a-moralité du monde, dans une a-moralité personnelle acceptée, c’est bien ce côté obscur qui permet de trouver une certaine douceur à cette accommodation « à l’insu de son plein gré » qui permet de se réclamer malgré tout de l’excellence de sa morale personnelle.

          La morale chrétienne n’a rien à voir avec une morale laïque, « politique »: elle se donne d’ailleurs comme ambition le salut de l’âme, (et même du salut du plus grand nombre qui justifiait par exemple le resté fameux « regard sur les autres » de Torquemada que Bruno a d’ailleurs eu beaucoup de chance de n’avoir pas rencontré).
          C’est d’ailleurs cette absence de temporalité de la morale religieuse qui la valide, et l’invalide dans le domaine du monde commun.
          Ce qui n’empêche pas beaucoup de religieux de pouvoir prêcher une vision très exigeante du regard chez les autres. Mais il faut alors dissocier ce discours de celui de la morale religieuse.

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        • catherine dit :

          Je crois Bernard que le langage christique n’est en rien une morale, c’est le isme du christian-isme qui rétrécit son envergure et en fait un système moralisateur et mortifère au service d’un pouvoir qui dit le contraire de ce que dit le message christique.

          Le monde à l’envers quoi, de la novlangue au service du contraire de ce pourquoi c’est dit…

          Même quelqu’un comme Nietzsche n’a pas compris je crois la portée révolutionnaire et profondément libre de ce message. Il est resté coincé au niveau du christianisme sans enlever le isme qui escamote forcément le discours.

          C’est un discours de métaphores, de paraboles, c’est un peu comme le wouah-wouah du chien ou le meuh de la vache, c’est un discours qui sert d’intermédiaire, de medium, pour nous faire accéder à une dimension que nous ne connaissons pas encore quand nous lisons les premières pages de ces écrits.

          Avant d’être libres nous ne sommes pas libres, avant d’être vivants, nous ne sommes pas vivants, nous sommes survivants.

          Ce wouah-wouah du chien ou ce meuh de la vache, va nous permettre à force de répétition et d’attention, et de décollage du texte surtout, de com-prendre, de prendre en soi, d’in-former notre matrice, dans le sens où ça nous forme de l’intérieur comme le dit si bien le mot in-formation, formé de l’intérieur, c’est une incarnation, un mariage du connu et du connaissant, sur le terrain du vécu des épreuves de notre quotidienneté erratique, ça fait possiblement lien alors, ça devient vivant EN nous, c’est toute la différence par exemple entre dire à un enfant, fais attention, ne t’approche pas du feu, ça brûle, l’enfant entend, mais cette information glisse car elle n’est pas incarnée, elle n’est pas inscrite dans SON corps. Il faudra qu’il se brûle pour de vrai pour que ça veuille vraiment dire quelque chose en lui, et seulement alors, il sera in-formé, formé du dedans de lui, par l’action que produira la brûlure DANS son corps.

          Mais pour cela il faut décoller d’une lecture infantile et ratiocinante des écritures, qui est malheureusement à l’oeuvre chez beaucoup de soi-disant chrétiens.

          Dé-coller, d’où l’expression, la lettre tue, seul l’esprit vivifie, c’est pourtant écrit en toute lettre DANS LE TEXTE mais ça ne fait pas écho chez les lecteurs, décoller pour que ce texte soit vivant il faut lui adjoindre un peu d’esprit, ne pas coller à la logique rétrécie d’une logique de système et donc d’une lecture littérale, sinon ça ne veut plus rien dire, ça sert juste des intérêts « temporaux » précis et c’est ab-surde de notre propre surd-ité qui n’entend pas le lien à faire entre le meuh et la vache et qui ne sera donc jamais dire vache,qui ne saura jamais PARLER, la vache!

          Il faut lire quelqu’un comme Jacques Ellul pour percevoir le début, du début, du commencement de ce que peut contenir de subversif ce message christique, et bizarrement, ou pas si bizarrement que cela tout compte fait,ce message dans la bouche des soi-disant représentants de ce message, sert à endormir la liberté et sert l’injustice, puisqu’il est du côté des oppresseurs, quoiqu’en dise son discours lénifiant et faussement épris de justice.

          Faussement, car ce n’est pas tant de dire qui importe que de faire et le faire de ce pouvoir-là ne dit pas grand chose qui vaille pour la justice des hommes.

          Il y a un divorce patent entre le dire et le faire, c’est notre vécu qui le dit, ce n’est pas moi qui le dit, ne m’en veuillez donc pas de le redire à travers ces petits mots.

          Si nous voulons que le monde change, il faut déjà changer à notre petit niveau, sinon, ça restera toujours de l’ordre de l’impossible, les changements.

          Il faut donc accepter de voir ce qui déraille, ce qui part de travers, être chrétien, ça ne veut pas dire être gentil et béni oui-oui, ça s’apparente plein pot avec la guerre, faire la guerre à tout ce qui obstrue la liberté, la justice et l’amour.

          Si l’église était dans ce faire-là alors j’irai vers elle, mais elle fait le contraire de ce que dit le message, aussi, j’essaie de faire le ménage, d’enlever ce qui n’est pas bon, pour que s’actualisent à nouveau les germes du christique message qui dorment dans l’antre dorée de ce qui devrait être dépouillement absolu.

          Beaucoup de chrétiens se laissent abuser, il faut qu’ils demandent des comptes aux autorités qui font croître le contraire de ce qu’elles devraient faire croître, sinon, être chrétiens ne veut rien dire

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        • Catherine dit :

          Je vais faire hurler dans les landerneaux, mais tant pis, je prends le risque, j’assume.

          Le message christique, c’est exactement ce qu’exalte Nietzsche, c’est une vie libre et volontaire dans les glaces de la haute montagne, comme il définissait la philosophie, je crois.

          C’est un mouvement qui s’ex-pose constamment à la possibilité de tomber, ouvert, toujours, dans le questionner, jamais de mol oreiller!

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        • Catherine dit :

          j’ai lu quelques pages de René Daumal tout à l’heure, et j’ai relevé ceci, qui fait lien avec le glauque, qui est parfois en nous, et qu’il est bon d’identifier:

          Voici ce qu’il dit dans un petit recueil intitulé Le Contre-Ciel, rédigé à la fin de sa vie. La véritable guerre sainte, dit-il, n’est évidemment pas celle qui consiste à trucider ceux qui ne pensent pas comme nous. Elle se mène contre les menteurs qui règnent à l’intérieur de nous.

          j’opine du bonnet et je vais mettre mon bonnet de nuit!

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  20. Catherine dit :

    Retournement d’aphorisme, la situation est désespérée mais pas grave, incorrigible la gazelle, allez, sourire, nous sommes encore à peu près vivants, alors tous les espoirs sont permis!

    Agissons et nous saurons ce que nous pensons comme disait…j’sais plus qui

    Bonne journée à tutti! sourire bien sûr

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  21. simplesanstete dit :

    Le temps des contes chez Jorion 15.58
    Notre cheval de Troie Mr Joron ne fait que confirmer une de mes habitudes, parler à des gens à qui l’on a pas l’habitude de parler, bcp de gens fonctionnent en cercle, en boucle,comme les ordinateurs et le high frequency trading qui ne font qu’accélérer les CHOSES. Quand à l’Europe que nous n’avons PAS choisi, elle fait son travail qui est de relayé la voix magique, ventr i loque de la finance, tout est en ordre dans le monde du silence où seules les chiffres se parlent à eux mêmes, dans ces conditions demander des comptes devient impossible, il ne reste plus que les contes « gouverner c’est régner sur les imaginations »Necker. L’imagination est enfin au pouvoir et elle s’affiche sans complexe, son moto est bien sûr que le meilleur GAGNE, le triomphe du conformisme cool et modéré à tous les étages.
    Et dire qu’il y a encore des gens sérieux qui parlent de manipulations et pire qui voudraient nous en libérer, les jokers du pouvoir.

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    • Catherine dit :

      Le mieux est encore de s’éloigner des cercles auxquels on se propose de parler mais avec qui on parle pourtant en désespoir de cause.

      Parler, si peu, pourtant, c’est vrai, quoique les apparences laissent paraître, car parler est un mot prétentieux bien sûr, disons, tenter d’échanger quelques tous petits vermisseaux d’échange, ce sera un peu plus juste!

      C’ est que pour parler, il faut accorder ses violons respectifs, et ça, ça demande du temps et de l’énergie et pas de sclérose.

      Parce qu’avec l’âge, les partitions des uns et des autres, sont écrites et c’est bien difficile de les effacer, y’a comme des résistances, des choses qui coincent, qui veulent rester en vertu d’un passé dépassé mais qui ne veut pas passer parce qu’on s’y attache comme à la photo du petit dernier! pas encore compris, que tout ça c’était à dépasser pour pas passer dans l’au-delà !

      Tout est en ordre car on accepte cet ordre en vertu d’un ordre auquel on se soumet sans même l’interroger, ou si peu, que ça en devient désespérant d’espoir mal posé! alors, y’aurait rien à espérer, l’ordre désordonné viendrait coiffer nos vies de cet habit édulcoré dont les nababs sertis de rutilants diamants de la raison viendraient arraisonner nos vies et les stopper dans cet antre putride dont il nous resterait juste à dire qu’il n’est pas très bon odorant, tout le reste, est superfétatoire puisqu’il n’aboutit nulle part!

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  22. simplesanstete dit :

    On peut toujours jeter des bouteilles à l’amère des fois çà répond, les chemins de l’au delà sont pénétrables. Fait beau à Mussidan et je ne te vouvoie point, ah les détails! J’ai relu 1984, je confirme c’est bien un livre de parano, que je comprend dans la vie d’Orwell pas dans la réalité, c’est terrible d’être un intello d’avant garde même anarchiste, de retour le 27/09.

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    • Catherine dit :

      A propos de détail, ce sont les détails qui disent souvent l’essentiel.

      Ils viennent dire justement par le petit bout de la lorgnette, ils viennent interroger quelque chose qui coule d’habitude, et interroger, ma foi, c’est jamais mauvais.

      Je crois que c’est Deleuze qui disait cela concernant un détail justement dans l’oeuvre de ce grand monsieur dont le nom ne me revient pas là tout de suite. Celui qui a écrit un amour de Swann etc, c’est à partir d’un détail de son oeuvre, le passage où il parle des abeilles ou des frelons, enfin quelque chose dans ce genre là, j’ai la mémoire défaillante ce matin, que son esprit s’est accroché, celui de Deleuze, et finalement ce quelque chose du petit détail s’est révélé être une brèche très pertinente car il est venu offrir par cette ouverture inopportune une lumière sur une possible meilleure compréhension des intentions possibles de l’auteur(je ne sais jamais si possible est adjectif et s’accorde au pluriel ou s’il est adverbe).

      Bon, y’a des exceptions je l’admets, là, c’est le cas, j’en suis sûre, je te taquinais juste un peu? j’aime bien taquiner, ça fait respirer!

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  23. Catherine dit :

    Coquin de ragondin, diable de cynique, tu ne changeras donc jamais, non, ne change surtout pas Georges, je t’aime bien tel que tu es!

    Et puis tu sais cynique ça renvoie aux chiens, et quand on parle de canicule, c’est un clin d’oeil aux chiens justement, le savais-tu? et quand on dit canicule ça veut dire qu’il fait chaud, et s’il fait chaud, c’est parce que les chiens, je me demande s’il n’y a pas une constellation de ce nom-là, et bien ils sont proches du soleil d’où le nom de canicule, il paraît que l’étymologie ne ment pas, c’est d’ailleurs ce que dit la construction de son mot, alors, peut-être t’acoquinerais-tu avec le soleil toi aussi quoique les apparences soient contre toi, à l’image de la canicule en somme? sourire!

    Je te réponds dès que je peux concernant Orwell, pas sympa ce que tu dis de lui mais ça te revient bien sûr, trop injuste surtout par rapport au courage de cet homme, je me fais fort de t’apporter des éléments d’une autre nature qui te permettront peut-être de corriger ta vision on ne peut plus conformiste à son endroit, là, c’est mon côté cabot qui ressort.

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    • simplesanstete dit :

      Justement Orwell écrit du point de vue d’un chien, c’est bien là le problème et le langage n’est pas ce qui leurs manquent, aux chiens. La paranoïa c’est l’enfermement qui tourne en rond, une allergie aux conditions extérieurs où tout devient menace. Une hypersensibilité où la bête s’identifie totalement et où elle s’inquiète de tout.
      En fait le système politique aussi dur soit il n’est justement que le reflet des gens ni + ni – on peut constater aisément la DIFFICULTÉ de contacter les gens de vis us pas seulement ici d’ailleurs bcp de gens sont pré-occupés surtout a télécommuniqué, je préfère largement little brothers portables que nous voyons dans les rues et qui agitent leurs petites machines.
      Courage, désertons!
      PS Deleuze me fatigue bcp également, du charabia de cultureuxencore et encore. A +

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  24. Catherine dit :

    Salut Georges et salut à tous,

    Alors, il écrirait du point de vue canin dis-tu, Orwell, faut croire qu’on met pas les mêmes choses dans les mots, car il ne me semble pas appartenir à cette race-là, le dit monsieur.

    Le cynique ferme les portes par désespoir, par manque d’imagination et faute de respiration.

    Orwell est selon moi un désespéré lucide mais sans manque de respiration, il a du souffle le gaillard et sans manque d’imagination, il en regorge, ça déborde de lui.

    L’imagination c’est le pouvoir d’associer les éléments épars pour en faire une figure UNE, symbolique, qui lie, qui agrège, qui fasse sens, qui ordonne en un concept, en une figure, le mouvement de l’énergie ambiante, pour que ce soit davantage perceptible, sensible,lisible, c’est fort et aussi fort que de la dynamite ce truc-là.

    C’est pourquoi on fait tout pour l’anéantir l’imagination, dans le « on », j’entends ceux qui ont intérêt à défendre à court terme leurs prérogatives et puis aussi tout le cortège de ceux qui se font abuser sans le savoir.

    La paranoïa m’emmerde furieusement, c’est le rideau de fer qu’on fait tomber dès que quelque chose d’une idée, d’un comportement, etc, ne rentrent pas dans les cases de la soi-disant bienséance du « penser conforme », du « se comportement » comme on devrait se comporter et aussi de « l’anti-conformisme conforme » à une certaine conformité tout aussi aliénante, sinon plus.

    C’est quoi cette con-formité du normal, qui n’est normal qu’au regard du nombre?

    Le normal est décrété en vertu du nombre, c’est ça l’étalon et pas autre chose.

    Si l’on regarde le monde, on constate bien que la majorité du monde n’est pas normale au regard des prescriptions vitales qui lui intiment, qui lui ordonnent, l’ordre de vivre.

    Forte de cela, de ce message qui s’essaie par tous les moyens à passer comme il peut, cette majorité fait la sourde or-eille au regard de ce principe suprême, j’avais écrit prince, et dès lors puisqu’elle ne l’entend pas le mess-age, tout devient ab-surde de sa propre surd-ité, et la mort s’immisce dans toutes les relations, à soi, aux autres et au monde par voie de conséquence, et ça donne le monde dans lequel nous sommes, un monde de moribonds qui a peur de mourir et tellement peur qu’il en oublie de vivre.

    Bigre, c’est quand même fort.

    Je continue à te répondre ce soir, plus le temps, là, j’vais bosser!

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  25. Catherine dit :

    Bon, allez, je continue, même si ce n’est même pas lu, au moins, je serai au clair avec moi-même, c’est toujours ça de pris, à défaut d’autre chose.

    Quand le fleuve est empoisonné et que tu le sais, dire qu’il l’est, ce n’est pas la même chose que vouloir qu’il le soit Georges.

    On ne saurait faire comme s’il n’existait pas, l’empoisonnement du fleuve, car ne rien dire ce serait comme de participer à l’empoisonnement du dit fleuve, aussi, la vision de ce monsieur Orwell me semble tout à fait exemplaire, courageuse et méritoire en ces temps où la médiocrité idéologique se couche sous tous les frontons ou presque tous, sous couvert bien sûr de défendre faussement ou maladroitement ou hypocritement la veuve et l’orphelin.

    Si dire que le fleuve est empoisonné quand il l’est c’est faire de la paranoïa et voir l’ennemi partout, alors excuse-moi, mais la nosographie, l’étude des maladies est donc à reclassifier totalement, quand il pleut, il pleut, et dire qu’il fait soleil quand il pleut, ça revient à dire ce que tu dis d’Orwell je trouve.

    Mais je ne suis pas une intellectuelle, tu le sais bien, et il se peut que j’ai raté quelques chapitres, aussi, je te serais reconnaissante de me dire sur quoi tu t’appuies pour dire ce que tu dis.

    Maintenant pour mettre un bémol à mes pseudo-dires et te retrouver par certains côtés, il faut que je te dise que j’en suis revenue de tous ces blogs qui nourrissent la peur de tout, car au bout du compte, loin de susciter une réaction vivifiante, ils annihilent toute volonté de faire quelque chose, comme si tout était perdu d’avance, et qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire que d’attendre que le ciel nous tombe sur la tête, une fatalité divine à laquelle nous ne saurions rien mettre en oeuvre pour la délester de sa force.Mais toute force est force car on lui permet d’avoir de la force.

    Je pense que les informations doivent circuler quand il y a un danger imminent et pas seulement d’ailleurs, mais ne pas assommer le receveur du message sinon ça tue toute velléité d’action et ça déprime, et si ça déprime, ça affaiblit et ça rend plus influençable forcément. On a l’impression dès lors de ne rien pouvoir faire contre un tel rouleau compresseur et du coup, on ne fait rien, bref c’est gagnant-gagnant pour certains qui sont décidément toujours les mêmes, c’est quand même bizarre cette histoire-là, tu ne trouves pas?

    Plus personne ne comm-uni-que dans cette société qui prêtant communiquer. Tout le monde a peur de passer pour un con, ou un ceci ou un cela. Il faut se déscotcher de toutes ces conneries, je suis autre chose que ce tas de sentiments, d’idées, de jugements, je suis possiblement de l’espace qui se déploie mais si les autres restent dans leurs prisons, ça va être difficile pour se parler.

    Je ne dénigre par la pensée, car je sais qu’il faut passer par elle pour accéder à autre chose qu’elle,mais je sais aussi qu’il est des pensées qui en valent mieux que d’autres. Je lis René Daumal en ce moment, c’est un monument et je suis infiniment heureuse de pouvoir avoir accès à ses pensées par le biais du livre, c’est une pure merveille d’intelligence spirituelle.

    Je crois aux vertus du milieu, de l’hypothétique et toujours fragile et incertain équilibre, ni trop, ni trop peu.

    Dire, donc, des empoisonnements du monde, c’est indispensable, mais offrir un pendant au poison, un contre-poison comme pour ouvrir des portes pour que l’énergie circule et ne soit pas stoppée par des remparts trop hauts, des portes pour que l’on se risque à passer par elles, sinon, tout se ferme et on en arrive à l’anesthésie des lieux forclos dans lesquels nous baignons, qui ne fait au final que permettre la persévération dans sa chair, de cette société malade de ses liens pestilentiels.

    Sur ce, je vais me coucher, bisous à A.

    Amitiés sincères je t’envoie et douces pensées à Orwell, Deleuze, Daumal et certains autres…

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  26. Catherine dit :

    Un point de « détail » qui va bien avec la condition de l’homme actuel, je trouve.

    C’est au cours d’un tête-à-tête Nixon-Brejnev au Kremlin, Nixon interroge le dirigeant russe:

    -comment fonctionne votre économie?

    Brejnev:

    – c’est très simple. Ils font semblant de travailler et nous faisons semblant de les payer.

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    • simplesanstete dit :

      Une phrase vraiment réaliste d’un homme qui prétendait diriger l’économie, un modèle de dialogue interne du responsable total, cynisme fatal aussi pour lui.
      Sacré Catherine où as tu péché ce bijoux ?
      Il y a le faire semblant et dans le libéralisme le vrai semblable.
      Jorion vient de faire baptiser son fils en Transylvanie, un signe qui ne trompe pas, voire le commentaire sibyllin de Pierre que j’adore.
      Les religions ne sont pas l’opium du peuple mais un pari, une assurance et réassurance comme dans la finance divine.

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  27. Catherine Blanquart dit :

    Les bijoux sont à nos pieds, Georges, il suffit de les déterrer, je suis restée très enfant je crois, j’aime bien les chasses aux trésors!

    Religere, religere, lier, assembler, unir ce qui est dés-uni, c’est le sens premier de ce mot religion, mais qui se prostitue à force d’être accommodé à des sauces bien aigres. Alors que cette volonté d’unir, ce désir, ce manque à être, ce qui justifie notre être au monde, est là, entièrement là, je crois, je crois seulement bien sûr.

    Savoir, c’est pas pour nous, nous ne saurons jamais QUE ce qui n’est pas, jamais nous ne saurons ce qui est, je crois!

    Et la religion nous montre l’image de la dés-union, tout le contraire de ce qu’elle prône hypocritement, la religion est ailleurs que sous ces frontons, on peut la vouloir et sortir de ses rangs justement, car elle fait le contraire de ce qu’elle dit, c’est tout le paradoxe.

    Seul le paradoxe contient le ferment de l’union.

    La rationalisation enferme, ne lie pas, n’unit pas, elle divise en camps adversaires, même s’il faut je l’admets passer par elle pour ensuite pouvoir s’en libérer, ne plus être occupé par elle, la raison, un moyen, jamais une fin, mais on fait d’elle une fin, c’est tout le travers de notre monde qui meurt de ne croire qu’en elle!

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  28. Catherine Blanquart dit :

    ça fera peut-être un peu sermon ou j’sais pas quoi, je devine un peu ce qu’on peut penser car je le pense parfois aussi, mais je m’en fiche et je ne crains nullement d’être étiquetée ceci ou cela, si le message peut passer un peu, ma foi, c’est ce qui compte, et à notre époque où plus grand chose ne passe tellement les prisons conceptuelles de nos caboches respectives sont bien vérrouillées, je m’y essaie encore, et encore, pas encore lassée la gazelle me direz-vous, non pas encore, pugnace la fille, oui, j’acquiesce généreusement à la vie et je pleure de la voir maltraitée, aussi c’est à son service que je travaille, j’suis son, comment appelle-t-on cela,son agent de com, y’a un nom pour ça, mais je l’ai oublié !

    C’est Khalil Gilbran qui nous rappelle que notre travail, c’est de rendre l’amour visible.

    De rendre l’amour visible, ça veut dire quoi pour vous?

    ça voudrait dire qu’il est caché l’amour, enterré, pas visible au premier coup d’oeil et qu’il faut donc enlever un certain nombre de choses pour l’entre apercevoir, mais ce serait quoi ce qu’il faudrait enlever pour le voir apparaître?

    Ce serait je crois fort, tout ce qui ressemble à du dés-amour justement, tout ce qui enfer-me, tout ce qui asphyxie, toutes les certitudes qui tuent, les trop-dits et les non-dits inadéquats, tous les poisons qu’on laisse couler, les mensonges qu’on laisse dire, les hypocrisies qu’on ne relève pas, bref, quand on enlève tout ça, on sait pas ce qu’il reste, on sait pas trop la qualifier cette chose-là, serait-ce ça l’amour, je ne sais pas , en tout cas, c’est le déblaiement du dés-amour, ça, c’est plus sûr!

    y’a trop de fossoyeurs de vie ici-bas!

    je termine par Pindarre, 3ème Pythique:

    « Ô mon âme, n’aspire pas à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible »

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  29. Catherine Blanquart dit :

    Quelques pensées gandhiennes en cette période où comme le sol, l’hiver, se tait, pour renouveler sa terre, les esprits semblent se taire, pour mieux recharger leurs batteries!

    1) La vraie démocratie ne viendra pas de la prise de pouvoir par quelques uns, mais du pouvoir que tous auront de s’opposer aux abus de pouvoir.

    2) Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, FAIT PARTIE- FAIT PARTIE- FAIT PARTIE- fait partie- du problème.

    3) Tout compromis repose sur des concessions mutuelles mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux.

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  30. Catherine Blanquart dit :

    Après Gandhi, lisons David Rockefeller et que nous dit-il le monsieur, c’est pourtant clair, serions-nous sourds?

    oui, je le crois fort!

    alors voilà ce qu’il dit: » La souveraineté supranationale exercée par une élite intellectuelle et les banquiers du monde, est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés »

    Comme le dit si bien Mac Luhan, le message est le medium, selon ce que nous allons retrancher ou garder du message qui passe, dépendra le mess-age qui coulera en nous, le fond c’est donc la forme que prendra le medium, c’est à dire nous.

    Tout est là, dans le passage du message, car c’est EN nous et PAR nous que tout passe, tout est question de soustraction ou d’addition, nul besoin de calculs savants, on garde ou on retranche, si on retranche ce genre de message rockfellerien, c’est sûr que c’est pas rock and roll, ça le fonde le rock and roll, c’est donc tout différent!

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  31. Catherine Blanquart dit :

    Encore une petite dernière avant d’aller me promener, 0,2% de la population mondiale contrôlent la moitié de la capitalisation mondiale, est-ce bien démocratique cette chose-là, dites-moi!

    comment peut-on arriver à faire admettre ça, cet état de fait tout en le recouvrant d’un mot qui dit le contraire…

    Constater ce fait incontestable et couvrir notre vécu quotidien du mot mensonger de démocratie, c’est le tour de force qu’ils ont réussi à vaincre et comment le pouvait-il autrement qu’en nous construisant une image du monde qui corresponde à leur volonté de pouvoir?

    Par la propagation de certains messages et le silence sur certains autres, du plus et du moins, de l’addition et de la soustraction, ainsi se construisent nos représentations du monde et nos représentations ne sont que notre image du monde, et comme c’est en fonction de cette image que nous agissons et valorisons certaines actions au détriment de certaines autres, la boucle est bouclée, c’est quand même du beau boulot, de la dentelle, je tire mon chapeau mais pas ma révérence!

    Allez, j’arrête pour aujourd’hui, mais demain, je reviens!

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  32. Catherine dit :

    Comme promis hier, je reviens au jour d’hui, et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là, oh la prétentieuse!

    Le message est le medium.

    Du message que je passe,

    c’est vous qui lui donnez

    son sens,

    son droit à vivre,

    ou à mourir

    c’est donc vous le message,

    n’est-ce-pas?

    parce que si vous ne l’entendez pas,

    ne l’assimilez pas,

    c’est comme s’il n’existait pas,

    tabula rasa, cause toujours,

    ça revient à dire ça.

    Ou vous retranchez,

    ou vous gardez,

    ce Mac Luhan,

    a tout pigé, fort le monsieur!

    le récepteur, celui qui écoute,

    et reçoit le message,

    normalement,

    celui qui est censé avoir des or-eilles

    pour en-tendre, tendre en lui,

    s’il n’entend rien, ne retient rien,

    c’est comme si rien n’avait été dit

    le medium, càd le récepteur,

    est donc le créateur du message.

    Le fond, c’est bien la forme

    prise par le medium

    le message est le medium,

    s’en rappeler et faire le ménage,

    avant de parler de la dette, de la monnaie,

    et de démocratie, ça expliquera pourquoi,

    il y a tant d’acceptations de tous les abus

    de pouvoir qui asphyxient nos vies.

    Femmes de ménage et jardiniers,

    voilà ce qu’il faut être,

    si nous voulons que quelque chose soit

    entendu.

    Si ce travail-là n’est pas fait,

    nous pourrons hurler, rien ne sera entendu,

    tout glissera!

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  33. Catherine dit :

    …alors, y’aurait que des récepteurs muets!

    alors, comment on fait pour commun-iquer?

    Georges, m’laisse pas tomber! s’il te plaît, s’il te plaît seulement, bien sûr!

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  34. Catherine dit :

    bon, je pars, vous l’aurez mérité, chaque comportement est fonction de ses conséquences!

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  35. Catherine dit :

    Khalil Gibran :

    Le Jardin du prophète

    Extrait p19-20

    Hafiz lui dit :

    « Maître, parle-nous de la ville d’Orphalèse et du pays où tu as passé ces douze dernières années »

    Almustafa restait silencieux et détournait les yeux vers les collines et l’immensité du ciel ; son silence recouvrait un déchirement.

    Puis il dit : « Mes amis et compagnons de route, pitié pour la nation où existent mile croyances mais aucune religion.

    Pitié pour la nation dont les habitants portent un vêtement qu’ils n’ont pas tissé eux –mêmes, mangent un pain dont ils n’ont pas récolté le grain et boivent un vin qui n’a pas coulé de leurs pressoirs.

    Pitié pour la nation où l’on acclame un bravache comme un héros et où l’on estime bienfaisant un conquérant glorieux.

    Pité pour la nation où l’on méprise une passion dans les rêves pour s’y soumettre au réveil.

    Pitié pour la nation où l’on n’élève la voix que dans les processions de funérailles, où l’on ne se glorifie qu’au milieu de ruines et où l’on ne se révolte que lorsqu’on a la nuque coincée entre le glaive et le billot.

    Pitié pour la nation dont l’homme d’état est un renard, le philosophe un bateleur, et l’art un art de rafistolage et de contrefaçon

    Pitié pour la nation où l’on accueille un nouveau souverain aux accents de la trompette pour le renvoyer sous les huées et en acclamer un autre aux mêmes accents de trompette que le précédent.

    Pitié pour la nation où les sages sont rendus muets par l‘âge, tandis que les hommes vigoureux sont encore au berceau.

    Pitié pour la nation divisée, dont chaque partie revendique pour elle-même le nom de nation.

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    • simplesanstete dit :

      Je l’ai posté chez Jorion immédiatement; sur la météo

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      • ghxcgwhjywjkh dit :

        Bel extrait de Khalil Gibran, merci Catherine.

        Simplesanstête, elle est pas mal votre phrase :

        « Je l’ai posté chez Jorion immédiatement. »

        Je vais la rajouter à ma liste de phrase qui tuent :

        « Je n’y suis pour rien sur ce coup-là, je vous le jure, m’sieur le juge ! »

        « Face aux politiques néo-libérales de cette Europe, il nous faut une autre Europe, une Europe Sociale ! »

        « Hé, qu’est que vous insinuez, je vous ai toujours remboursé. Vous aurez votre argent dès qu’on m’aura remboursé ! »

        Retour à l’accueil du site postjorion

        ou

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      • Catherine dit :

        On fait dans la sous-traitance l’ami Georges! sourire bien sûr!

        Tu as très bien fait, même si j’ai l’impression que c’est donner de la confiture aux cochons!

        Repris par cet assommant Jérémie, c’est quand même dommage, mais bon! pierre qui roule…n’est-ce-pas!

        bon week-end, ensoleillé semble-t-il !

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        • simplesanstete dit :

          Un peu de musique sur la pre-occupation du temps
          http://leweb2zero.tv/video/to_764ca9e79b32eaa

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        • simplesanstete dit :

          Tiens j’ai posté ça sur la météo du jour
          Entre le prix Nobel pour les droits de l’homme en Chine, après Obama pour son prix de la guerre, la sentence singulière de Kerviel, l’exigence d’une réévaluation du yuan, le recyclage des roms, les incessants messages sur la barbarie Iranienne, le soutien infaillible à la sacro sainte sécurité d’Israel n’assistons nous pas ici à la mise en scène d’une stratégie de la tension qui nous prépare gentiment pour une guerre LOGIQUE en excitant les ressentiments dans tous les sens, le monde occidental est définitivement LIBRE et DÉMOCRATIQUE par dessus tout, uber alles et les autres ont des progrès à faire, va t on demander demain aux dirigeants chinois d’augmenter le salaire de leurs ouvriers, rendons au travail ce qui appartient au travail, sa bestialité et l’organisation de son abattage et çà le spectacle de la démocratie est définitivement INCAPABLE de l’arrêter, bien au contraire, il en rajoute.
          La Chine c’est de la concurrence déloyale, en gros, y travaille fort pour presque rien, encore un scandale de plus.
          Comment s’appelle le prix de l’ignoble, du négatif, pour les déchets humains et matériels que nos dites sociétés produisent, la SECURITE SOCIALE et son gouffre qui se creuse toujours et inéluctablement. Les déchets ont maintenant un prix et ce sont les plus pauvres bien sûr qui se chargent de leur en donner un.

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        • simplesanstete dit :

          et une autre gourmandise
          @martine mounier
          le Kacapitaliste est un résultat il n’est pas une cause, le retour des CHOSES, l’échange des choses cache quelque autre chose qui n’en ai pas une, les religions tournent autour du pot de miel mais ne peuvent pas la saisir,ils essaient de la DECRIRE voir de s’en déclarer l’inventeur et proprio et ÇA FONCTIONNE comme système avec des cycles de destructions, la CHINE est en bout de chaine et elle nous renvoie notre pacotille en masse, consommation et consolation. La phynance c’est l’esprit de l’argent qui permet aux choses de circuler et de spéculer sur l’avenir et l’au delà, prométhéen ces gens là mais Paul ne le pense pas !!! MOA JE PENSE QU’IL Y A DES GENS QUI Y PENSENT et le PRATIQUENT, c’est écrit sur leur billet de banque « in god we trust » est ce claire la nature du rêve américain qui fascine comme un FILM, mission impossible et tant d’autres.
          L’esprit n’a pas de prix mais un nombre de produits dérivés infinis et séduisants. L’apparition n’apparait jamais, le saviez vous ?

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        • Catherine Blanquart dit :

          Georges,

          Tu es presque aussi fou que je suis folle, continuons sur ce chemin, il nous mènera dans la clairière des elfes!

          C’est du cinoche tout ça, de l’occupation de terrain, et surtout de l’occupation d’espace cérébral, aussi tant est qu’il en reste encore des cerveaux.

          Ce sont surtout des perroquets qui répètent inlassablement des mantras de la doxa, ou qui se font fort d’être contre la doxa, oubliant qu’être contre, c’est encore agir selon la doxa.

          Certes des gens soi-disant diplômés il y en a de plus en plus, mais de bien piètres diplômés à vrai dire, complétement déséquilibrés les pauvres, des tonnes de pseudo-savoirs dans la besace mais une déficience émotionnelle énorme qui construit l’immaturité totale dans laquelle nous sommes.

          De la maturité, de la distance c’est ça qu’il faut, du décollement que diable, cessons d’avoir une vision de myope et osons, osons osons vivre que diable!

          Nietzsche doit pleurer dans sa tombe!

          Mais je ne vois qu’un monde de peureux, de timorés, de tièdes, de sans-vie ou de vie à moitié, pas de souffle, pas d’élan, c’est l’environnement qu’il faut changer car c’est lui qui fournit les critères sur lesquels l’homme se juge, y’a du boulot et ça passe par les représentations mentales essentiellement.

          Reste donc à changer l’image du monde, et pour ça il fait coincer l’hémisphère gauche de la raison pour laisser la porte ouverte à l’hémisphère droit, celui de l’imagination.

          C’est vital, car l’imagination est morte, il faut la ressusciter absolument, actuellement nous ne faisons que répéter les schémas atrophiants et sclérosants de cette raison totalement déraisonnable car elle conduit à la mort de toutes les relations.

          Alors paradoxe des paradoxes, j’en appelle à la raison pour se libérer de la raison, ne pas s’en désaisir mais lui offrir sa juste place, c’est à dire ni trop, ni trop peu!

          Amen!

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        • Catherine Blanquart dit :

          Georges, mon commentaire de 10h55 tu devrais essayer de le passer chez ton copain, histoire de voir si ça passe ou si ça outrepasse! sourire!

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        • Catherine Blanquart dit :

          L’écoute est l’oeil!

          Alors forcément le titre de René Daumal, l’évidence ab-surde, ça renvoie complétement à ça!

          L’évidence, ce sont les yeux, et l’ab-surdité qui se pose sur cette évidence qui ne veut pas en-tendre à force de se refuser à voir, est celle de cette vision qui est sourde et donc forcément absurde de sa propre surdité.

          De la dentelle ce monsieur!

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  36. Catherine Blanquart dit :

    Décidément, il ne va plus y avoir que moi, ici, mais ça ne m’arrêtera pas pour autant!

    Voilà, je voulais faire un lien, un joli pont, enfin, joli, je m’avance un peu en disant cela, une passerelle, « entre » démocratie et méta-physique, surtout pour Bernard!

    La méta-physique, c’est à dire un au-delà de ce qui est physiquement observable aujourd’hui!

    Et qu’observons-nous au jour d’hui dans l’huis, c’est à dire la porte du jour ?

    Que laisse-t-elle passer comme in-formation cette pseudo-porte démocratique, je vous le demande à vous tous qui lisaient ceci?

    Allez, que laisse-t-elle passer cette foutue porte?

    Elle laisse passer la rumeur d’un couple soi-disant discordant, j’entends le divorce entre la gauche et la droite qui construirait à les entendre ces fameuses rumeurs, le pilier, les fondations de notre démocratie.

    Ah, oui, ce serait sur cette idée saugrenue que se construirait l’idée de démocratie, fichtre, on emballe le badaud facilement de nos jours!

    Les partis de gauche et de droite seraient la voie ultime et incontournable de notre espace demoncratique, quelque peu rétréci l’espace, mais bon?

    Ces deux termes sont tout compte fait aussi différents que patate et pomme de terre, des formes lexicales différentes pour dire la même chose .

    Mais ce qui n’est pas la même chose, c’est que cette alternative illusoire, vient servir de justification éhontée aux relations que je qualifierai de totalitaire, dans le sens où aucune autre voie possible ne peut se frayer un chemin. Relations qui viennent pourrir tout notre espace, en apportant une justification trompeuse.

    Cette alternative purement illusoire, car dire patate ou pomme de terre c’est se référer à la même chose, pour qu’elle s’évanouisse cette illusion, il faut proposer une alternative plus englobante qui la coiffe, qui la dépasse et du coup, tout le reste tombe et meurt de sa belle mort, et cette alternative englobante, c’est le monde commun d’H. A, c’est à dire une alternative vraie et non plus illusoire, qui vient décoiffer cette fausse alternative, c’est un au-delà de ce qui se manifeste sous nos yeux, c’est donc d’une certaine façon une méta-physique démocratique qui ne demande qu’à s’incarner si peu que nous le voulions suffisamment!

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  37. simplesanstete dit :

    J’ai l’impression de redevenir squatter,bref, voilà pour toi m’amuse.Un produit dérivé de chez jorion le nain.
    @lisztfr
    Je vous suis et puis je vous perds

    Puisque pour une fois le problème de la finitude émerge dans le monde, chacun est confronté à sa propre finitude qu’il prend en plein visage, cachée qu’elle était avant dans une sorte de coma, de déni de la réalité. Cette crise nous plonge tous dans la réalité et si l’on peut dire, ça n’a jamais été plus réel que maintenant. Tout apparaît dans une lumière crue et vraie.

    EXCELLENT. Ce que j’appellerais l’individuation pas comme Paul qui parle encore du bourgeois et du citoyen et qui utilise le mot PEUPLE ce qui n’a plus du tout de réalité, les 30 glorieuses étant l’avènement des masses, une uniform…isation d’un style de vie SOUVERAIN. où chacun est supposé être maitre chez soi et de son qu’en t a soi.Nous vivons dans une culture qui vise à reverser sur chacun de nous la responsabilité de sa propre vie. La responsabilité morale héritée de la tradition judéo chrétienne s’est renforcée de tout l’appareil d’information et de communication moderne pour faire assumer à chacun la totalité de ses conditions de vie. Cela équivaut à une extradition de l’autre, devenu parfaitement inutile dans la gestion programmatique de l’existence, puisque tout concourt à l’autarcie de la cellule individuelle.C’est cela l’absurdité où l’on peut plus s’entendre.Nul n’est censé supporté la responsabilité de sa propre vie, cet idée judéo chrétienne ET moderne est extrêmement vaine et arrogante.D’où le grand succès pour les psy et leurs cellules de toutes sortes car la demande est énorme à traiter.
    Lisez La transparence du mal de Baudrillard il explique ça très bien.
    Après je ne vous suis plus du tout, les ennemis DÉSIGNÉS de notre style de vie nous sont clairement MONTRÉS , la Corée du nord , l’Iran et le Vénézuela, Cuba tous des états souverains eux mêmes où qui tente de le redevenir (Venezuela), la Russie est toujours l’ours mal léché quand à la Chine seul son chiffre, sa masse inspire le respect, ce n’est plus le péril jaune c’est le péril jeune ils refont ce que nous avons déjà fait bcp plus rapidement et ils nous absorberons gentiment. Je les ai déjà vu se marrer quand ils parlent de l’occident et de nos droits de l’homme, le parti communiste a toujours su ce qu’était vraiement le bétail et comment s’en occuper, il en faisait PARTI.
    Je vous sens un peu désabusé, contactez moi, j’ai de l’esprit et je le sais, il n’est pas à revendre mais à échanger sans a priori même si Yvan dit que je suis d’extrême droite et antisémite, c’est pas grave, je n’ai pas d’ennemis, lui il en a encore mais il n’est pas le seul, se rassure t il.

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  38. simplesanstete dit :

    Non t’es pas toue seule, creuse toujours vieille taupe, je viens d’en attraper UN AUTRE,la ventriloquie çà marche quand je parle au tel. avec pierre yves D je retrouve nos échanges dans son commentaire,un chouchou du prof, l’a reçu l’épreuve du PRIE avant publication shut!
    DidierF dit :
    10 octobre 2010 à 22:14

    J’aime l’idée de co-naissance. Celle de naissance dans co-naissance est très jolie. Celle de enceinte dans s’imprégner est aussi riche que la précédente. Celle des ex-pères est aussi excellente. J’ai toujours lu votre pseudonyme simple sans tête. Maintenant, j’ai vu simple cent têtes.

    Vous avez une idée. Je pense voir dans quelle direction elle peut être découverte. Pour faire un pas dans cette direction, je dirais que si je connais une personne, je connais une réalité. Si j’en connais 100, j’en connais non pas 100 mais une beaucoup plus grande. Chaque rencontre devient une semence en moi dont je peux m’imprégner pour vivre un enrichissement de cette réalité. Je pourrais considérer les contradictions qu’elle contient comme des approches différentes du même sujet. Ces contradictions me mènent directement au LIVRE.

    Quant au LIVRE, j’en connais un qui porte sa dose de culpabilité. Il s’écrit toujours avec une majuscule pour chaque croyant. Il a été capturé par des ex-pères. Il a été transformé en une machine qui tourne en rond. À ce titre, il est devenu coupable. Coupable de tourner en rond, coupable de faire tourner en ronds, coupable de sécheresse humaine, coupable de refuser la réalité aux hommes.

    Selon un ami, cette opération vient de la lecture d’Averoes et Avicennes par des professeurs de la Sorbonne, envieux du poste d’un certain Thomas d’Aquin. Aristote et la scolastique en sont morts. Dieu est devenu un truc inaccessible, invisible auquel seul la soumission sied. C’est l’attitude fidéiste dont Averroes et Avicennes sont deux représentants.

    J’ignore si je vous ai compris. Dans tous les cas, j’ai là une idée, une très bonne idée.

    UN acte social est toujours un acte mazique . /
    Haut les cœurs.

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  39. Catherine Blanquart dit :

    J’aime la terre et je creuse en effet vieux baudet!

    Ce que tu renvoies du fonctionnement du microcosme bloguien de ton copain, c’est exactement l’image de ce qui se passe dans le macrocosme social, y’a juste que c’est encore davantage exacerbé là-bas, question hypocrisie et bêtise, mais bêtise édulcorée, il est vrai, chacun son public n’est-ce-pas!

    Les gens souffrent tellement de non-reconnaissance, qu’ils essaient tant que faire se peut, de trouver un écho à leurs inquiétudes dans cet antre putride qui en rajoute pourtant une louche à la puanteur ambiante mais de manière soft il est vrai et déguisée, mais quand même, depuis le temps, toute cette cohorte aurait du ouvrir ses mirettes!

    C’est aux fruits qu’on reconnaît l’arbre, quels sont les fruits d’un tel arbre?

    Ce serait presque touchant, si ça ne durait pas depuis aussi longtemps.

    Comme il tient par l’opinion, ce « on » si versatile, et n’est soutenu par aucun substrat conséquent, intellectuellement ou humainement, il sera emmené comme un fétu de paille dès que le vent soufflera de manière plus conséquente, je crois.

    Tout compte fait, je suis plutôt optimiste, chaque adversité peut être vécue comme une épreuve à laquelle il faut se confronter et qui vient nous renforcer si on la comprend et qu’on la dépasse par une intégration digestive, travail alchimique oblige!

    Affaiblis dans les premiers temps certes, mais un affaiblissement qui peut se trans-former en force ensuite s’il est intégré le dit événement, comme les métaux en or, si peu que nous ayons des or-eilles justement, toi, qui es un baudet, tes or-eilles doivent t’aider pour sûr!

    Co-naître, c’est la rencontre du connu et du connaissant n’est-ce-pas, alors si nous connaissons mieux à travers de telles pratiques torves les us de tels personnages, nous gagnons en terre de conscience et donc nous pouvons espérer un élargissement du champ de conscience général, je suis optimiste je sais, mais il le faut sinon c’est une corde qu’il nous faut

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  40. Catherine Blanquart dit :

    La région Nord-Pas De Calais est sur-représentée ici et dévoreuse d’espace donc, hein Georges?

    C’est tout compte fait symbolique de ce qui se passe dans notre fichue société, la place qu’on ne prend pas, d’autres la prennent, et ça donne le marais au vrai sens politique du terme!

    Quelle place voulons-nous prendre exactement, en voulons-nous seulement une, ou acceptons-nous celle qu’on nous laisse, alors ne nous plaignons pas, soyons cohérents avec notre nonchalance!

    C’est ça la vraie question, la question de la place et du sens à donner à l’énergie qui coule en nous, ne vous en déplaise!

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  41. Catherine Blanquart dit :

    Je crois qu’il y a deux raisons à notre surd-ité, laquelle rend le monde, notre monde, ab-surde.

    1)nous n’entendons pas les mess-ages naturels, je veux parler des rêves, des intuitions, des sensations physiques, etc…

    2)nous ne pouvons pas, ne pas percevoir les douleurs de toutes sortes, mais nous ne savons pas les décoder!

    Nous écoutons toujours les voix du dehors qui n’oeuvrent que pour leurs intérêts!

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  42. Catherine Blanquart dit :

    La souffrance vient de la mort, elle est la conséquence de la mort, quand nous souffrons, c’est le résultat de cette vache de mort.

    Et la mort, c’est quoi?

    C’est l’arrêt, le blocage de l’énergie vitale.

    « L’homme qui est vie est appelé à entrer dans la vie de sa vie » ainsi que le disait St Augustin.

    La souffrance fiche le camp quand on porte en soi un vivant et non un mort!

    La raison ne peut être que dans la vie, mais cet ordonnancement social malade de la peste nous fait croire à grands renforts de porte-parole multiples et variés, que la vie c’est la mort.

    Décidément, l’ami Orwell avait tout dit déjà!

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  43. Catherine dit :

    Tout est sous nos yeux, il faut lire et recadrer, c’est pourtant pas compliqué!

    Ici, nous avons une description précise du pharisianisme d’un type comme Jorion!

    A lire et à méditer sans oublier de décoller un peu de la lettre comme nous le rappelle Saint Paul, of course!

    mercredi 13 octobre 2010

    Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire

    Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,42-46.

    Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et l’amour de Dieu. Voilà ce qu’il fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

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  44. Catherine Blanquart dit :

    Dans le fameux 1984 d’Orwell, on retrouve bien évidemment ce que nous vivons à chaque fois que nous énonçons une parole désormais.

    Les mots sont devenus de telles bastilles indébastillables, qu’il est presque impossible d’avoir un autre mode de pensée que celui qui coule dans les canaux estampillés NF.

    Des perroquets ou des contre-perroquets voilà ce que nous sommes devenus, mais rien de neuf, rien de surprenant, rien d’étonnant, rien qui vient dynamiter cette gangue assassine!

    J’inclus dans cette mouvance, et en tout premier lieu, les soi-disant hors mouvance de la pensée panse-sente!

    Les soi-disant in-serviles qui servent mieux, tout compte fait que le plus vil des serviteurs.

    Car accepter de s’inscrire dans ce discours-là, pour ou contre, c’est faire montre d’un contre-discours de façade qui se fait fort d’être contre la doxa, mais qui oublie ou qui fait mine d’oublier, devrais-je dire, qu’être contre, c’est encore agir selon cette doxa-là.

    … » Vous croyez que la réalité est objective, extérieure, qu’elle existe par elle-même. Vous croyez
    aussi que la nature de la réalité est évidente en elle-même. La réalité n’est pas extérieure…la réalité existe dans l’esprit humain et nulle part ailleurs »

     » Ce n’était pas en se faisant entendre mais en conservant son équilibre que l’on portait plus loin l’héritage humain ».

    1984 G.Orwell

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  45. Catherine Blanquart dit :

    Encore davantage, c’est pour Georges de la part de George…

    « L’idée lui vint que la vraie caractéristique de la vie moderne était non pas sa cruauté, son insécurité, mais simplement son aspect terne, nu, soumis…Ce pouvait être vrai que le niveau humain fût plus élevé après qu’avant la révolution. La seule preuve du contraire était la protestation silencieuse que l’on sentait dans la moelle de ses os, c’était le sentiment instinctif que les conditions de vie dans lesquelles on vivait étaient intolérables… »

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    • simplesanstete dit :

      je t’appelle ce soir ..

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    • simplesanstete dit :

      Tiens on commence a se battre derrière le rideau Jorionesque, Yvan un type que j’ai invité chez moi qui a peur du menu.
      Voila la condition du bétail moderne;
      Reponse au mail d’Yvan plus bas.
      Je les ai déjà renvoyer à Julien avec son commentaire pathétique oui Jorion croit qu’il sait très bien ce qu’il fait c’est évident. Z’avez trouvé un os à ronger c’est déjà quelque chose, de plus en plus drôle, votre petite gueguerre. Z’avez pas dépassé l’amour et la haine, z’êtes un sentimental en quête d’émotions fortes, vous me rassurez. AH les puritains !

      A Julien
      C’est bien ce que je pensais Si on parle du FN on en est fatalement, pour un blog qui se congratule d’une certaine intelligence, je trouve vos jugements pour le moins pathétique mais sans surprise Mr Jorion est trés, très soucieux de son image et de sa réputation, c’est votre pouvoir de décréter qui est quoi par votre perception, auriez vous reçu un mail d’Yvan par hasard où je lui parle des juifs, d’israel et de l’usure sujet éminemment INDISCUTABLE de nos jours et vous avez peur des mots, juste des mots, je suis même surpris que vous ayez invité Mr JP Voyer qui ne dit rien d’autre que ce que je dis sur SON site, tout ce qui vous intéresse finalement c’est LA NOTORIÉTÉ et celle des autres, vous n’êtes pas en remorque d’Attali sans CETTE raison.
      Restez à tournez en rond à scruter les paradis artificiels de la finance divine, c’est un excellent filon, quand à mes apologies du FN que vous affirmez, il n’est que le reflet de vos misérables fantasmes sur un épouvantail également pathétique MAIS droit dans ses bottes, il assume toutes les saloperies que la France lui a ORDONNE de faire, LUI.; pas un faux cul et c’est précisément ce qu’admire le sacro saint peuple,tout du moins ce qu’il en reste, une droiture conformiste qui ne dévie pas d’un pouce depuis 60 ans.
      Je trouve votre politesse complètement déplacé quand vous affirmez vos grossièretés tranquillement, z’êtes effectivement IRRESPONSABLE, enfin c’est la définition ordinaire de n’importe quel job, même volontaire.
      Continuez à corriger les fautes d’orthographes et d’images, la réalité et son essence vous dépasse largement et pour vous rassurez, vous n’êtes pas le seul.
      Franchement le qu’en dira t on, les puritains et les sionistes me font rire comme Dieudonné qui lui est plus sérieux.
      Georges.
      PS curieusement ce fut l’unique échange au début, avec Jorion à propos d’un sentiment de « racisme » qu’il percevait dans un de mes commentaires,pourquoi avez vous supprimé mon commentaire sur le racisme, ce mot vide qu’on entend partout.
      Je comprend parfaitement pourquoi Jorion croit que la psychanalyse est la seule science véritable, son nombrilisme n’a d’égale que l’image qu’il est très préoccupé de protéger, comme Freud en fait.
      Z’êtes qu’un vulgaire fan Yvan du proprio démiurge et impressionnant par son TRAVAIL, le TRAVAIL c’est toujours fascinant, une valeur sûr et fatale, regardez Lepen à 83 ans il est en pleine forme, plein de convictions, il ne vieilli plus avec SA petite entreprise UBUESQUE.
      From: dichotomix@free.fr
      To: georgesdubuis@hotmail.co.uk
      Subject: Re: ???????
      Date: Thu, 14 Oct 2010 18:14:37 +0200

      Ne t’inquiètes pas.

      J’ai encore des munitions en stock…

      Et le proprio sait très bien ce qu’il fait.

      Ha ha ha ha ha ha ha !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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      • Catherine dit :

        J’suis désolée pour hier soir Georges, un coup de téléphone un peu long qui m’a empêchée de te parler, mais ce n’est que partie remise.

        Dis-moi Georges, c’est dans quelle rubrique l’ extrait que tu nous offres?

        Question nécessaire, car j’ai pas envie de me taper tout jorion ça m’esquinte, y’a vraiment mieux à faire, merci

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  46. simplesanstete dit :

    Chère Catherine ce n’est justement plus dans aucune rubrique, faut lire, « derrière le rideau » cela veut dire en privé mais cela avait commencé sur l’écran, il y a encore quelques miasmes qui trainent encore quelque part des dénonciateurs de SST.
    SST a été décapité sur le web, je me marre.Jorion c’est l’adjoint de l’ubuesque Attali, il va peut être crever finalement à force de trop travailler dans l’abstraction, y a de l’espoir.
    CA BOUGE DANS LES RUES, même a MONTREIL(62) la jeunesse est maintenant hautement imprévisible et ils le sentent, le dollar baisse l’or monte rapidement, c’est déjà noel pour elle, elle sera à 1500 dollars l’once au moins à la fin de l’année, le dollar a BESOIN d’une vraie guerre il a perdu la guerre des monnaies.
    « Sans notre puissance militaire, le déclassement de notre dette irait de soi… » un amère ricain.

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  47. Catherine Blanquart dit :

    Mais dis-donc, il semblerait qu’il y ait des commentaires à toi qui soient décapités, ceux qui étaient là juste avant ceux de ce Didier F, par exemple, non?

    C’est de la soupe chez J, il sous-traite l’animal, pour tenter d’ex-ister, c’est le deal qu’il a passé avec Attali pour sur-vivre, Attali avec qui j’ai correspondu un peu, trop drôle, le bonhomme mais qui est quand même moins con que J, il faut quand même reconnaître les forces quand elles sont présentes, ça donne plus de force aux disqualifications que l’on porte de ci, de là!

    Une phrase de René Daumal pour exprimer tout le mensonge et l’hypocrisie des uns et des autres sur ce blog jorionesque. « Aujourd’hui, l’intéressant et le curieux priment le vrai ; l’étrange et l’émouvant priment le vrai. On s’intéresse à des doctrines qu’on n’adopte pas ; on admire des exemples qu’on ne suit pas.  »

    C’est tout à fait ce qu’il y a là-bas, les commentateurs tombent presque tous dans le panneau! Ils font presque tous le contraire de ce qu’ils disent!

    Navrant!

    On est pas sauvé, mais heureusement, on attend pas après eux pour être sauvé!

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  48. simplesanstete dit :

    Derrière le rideau encore
    un déni généralisé a prévalu.cité par Leclerc, alors Julien pouvez tout de même me dire si je n’ai plus la possibilité de poster dans votre processus de paix de l’économie, la formule déjà vous rebute semble t il,alors si même les mots vous font peurs, que dire ?
    Je suis très content de cette formule

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  49. simplesanstete dit :

    Tiens un peu d’humour noir
    « les pauvres en Afrique vont faire une CREVRE DE LA FAIM
    si le prix des céréales augmentent dans le monde, yes they can »

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  50. simplesanstete dit :

    EXCUSER CRÈVE je suis déstabilisé avec les balises html.

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  51. simplesanstete dit :

    CON DITION de l’enculeur moderne et cool, un sioniste, la bête ACCOUCHE ENFIN.
    Et voila SON travail, il va peut être d’ailleurs par finir à en CREVER car il travail énormément ce producteur d’abstraction, il n’est encore établi que virtuellement, cet arriviste cool.
    Dialogues privées.

    Je t’en parlerais demain il y a ici un clash entre l’afect, les sentiments d’une femme croyante, soeur Anne et la raison mâle de Jorion mais il n’y a pas la réflexion entre les 2, la séduction nazie c’est l’ordre fatal et « logique » qui reflète la demande c’est aussi chez les cathos conséquents l’opus deï et l’auto flagellation de l’individu singulier pécheur. Jorion comme tout juif est inquiet de lui même et des autres FATALEMENT, la raison abstraite poussé à l’absurde comme fétiche, les hippies sont aussi des monstres froids de désirs malgré les apparences dont Houelbecq a fait l’autopsie.

    Version annotée.
    Georges,
    As-tu lu cet échange????? intéressant ? intriguant mélodrame.

    Qu’en penses-tu ?
    Le patron daigne(juger digne)de parler à l’un ses employés/usager qui LE paie.

    Anne dit

    Attention Julien avec l’emploi du mot « raison », on nous a vendu tellement de choses avec la « raison ». Parce que c’est quoi « être raisonnable »? Je peux vous dire que l’époque ne demande plus de raisonner, elle demande d’humaniser. Nous ne voulons plus être raisonnables, nous voulons être des humains capables de ne plus être raisonnables justement, nous voulons être des humains capables d’enthousiasme, de spontanéité, capables de donner, capables d’amour. La raison a eu son temps, arrêtons de vouloir toujours raisonner. Les Lumières peuvent s’éteindre, La Lumière peut se rallumer .(s’allumer)
    Répondre

    *
    Paul Jorion dit
    16 octobre 2010 à 09:38

    J’ai rien dit : donc pas de point Godwin. approche tordu mais çà va mordre.

    *
    Anne dit :
    16 octobre 2010 à 10:43
    Je ne vois pas le rapport. Mais alors pas du tout. moi non plus mais lui seul le sait déjà

    *
    Paul Jorion dit :fait les questions et les réponses, C’est un séducteur qui a peur de perdre son pouvoir il y a un mot yiddish pour çà un schmuser, beau parleur.
    16 octobre 2010 à 11:10
    Vous ne voyez pas le rapport ? Vous m’inquiétez encore davantage .(sous entendu pauvre de vous qui n’avez pas peur, le parano lui met dans la bouche SES peurs.
    *Paul Jorion dit

    Lisez Le péché de complication de Louis Carette (devenu Félicien Marceau). Je l’ai lu dans un exemplaire offert par l’auteur à mon père au moment de sa publication. Le nazisme à ses débuts est très séduisant (un de mes oncles a un moment succombé à cet enchantement…. SORCELLERIE) : Vive l’enthousiasme, Vive la spontanéité, Adieu la raison ! Vivent les sentiments ! Le paradis sur terre est à notre portée. On a jugé à l’autopsie. VOUS ËTES MORTES

    *
    POINT DE GODWIN là précisément où il voulait en venir

    *
    CQ mais c’est comme çà.

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  52. Catherine dit :

    Wouah, j’ai pas tout pigé, on va devoir se créer des licences es jorion pour comprendre les sub-tilités langagières, c’est comme un peu tordue comme grammaire, je trouve!

    Question communication et pour faire lien avec ce qui occupe l’ espace réduit ou plus large, quelques pensées de Mac Luhan qu’il est bien utiles d’avoir en tête!

    « Seuls les plus petits secrets ont besoin d’être protégés. Les plus gros sont gardés par l’incrédulité publique. »

    « Le spécialiste, en effet, est un personnage qui ne fait jamais de petites erreurs en se dirigeant vers la grande. » (Pour comprendre les média)

    « La lumière est de l’information sans « contenu » ». (Pour comprendre les média)

    « L’imprimé a rendu possible l’unité politique par l’homogénéité pour la première fois. » (Pour comprendre les média)

    « La vitesse de l’électricité crée des centres partout ; il cesse d’exister des régions périphériques sur la planète. » (Pour comprendre les média)

    « Avant que l’usage du papyrus et de l’alphabet ne provoque la construction de routes pavées et rapides, la ville fortifiée et la cité-État étaient des formes naturelles durables. […] Quand les sources d’approvisionnement en papier firent défaut, les routes devinrent désertes, comme à notre époque pendant le rationnement de l’essence. La cité-État resurgit du passé et le féodalisme submergea les républiques. » (Pour comprendre les média)

    « Le nationalisme n’existait pas en Occident avant la Renaissance, alors que Gutenberg rendit possible de voir la langue maternelle en uniforme. » (Pour comprendre les média)

    « Et comment réagissent des sociétés conquises et réduites en esclavage dans leur totalité ? Elles ont recours à la même stratégie que les individus infirmes dans une société de guerriers. Elles se spécialisent en se rendant indispensables à leurs maîtres. » (Pour comprendre les média)

    «  » The Medium is The Message , The Message is the Massage  » Le medium (singulier de medias) est le message , le message est le massage . Le Medium est en lui même le message » (célèbre jeu de mot, on peut l’entendre comme « message,massage » en anglais).

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  53. simplesanstete dit :

    Ca y est je suis guéri Catherine, car je l’ai bien soigné cet imposteur sioniste à états multiples, LE con formisme moderne, dieu et la finance plus haut tu meurs.Régler ces contes c’est formidable.Vive l’anticesmythisme !

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  54. Catherine Blanquart dit :

    Comme quoi, avec de la patience, on arrive à tout!

    C’est dans le my-the qu’est tout le my-stère du monde, et le my a la même racine que le mu, le mu du murmure, ce sont des choses qui se murmurent, jamais ces choses-là ne prennent de porte-voix, elles mettent du temps à se poser mais quand elles se posent, c’est du roc et pas du sable!

    Il faut mourir à un monde pour naître à un autre monde, c’est du vécu, de l’incarnation, comme l’enfant qui s’est brûlé à la gazinière, c’est inscrit à jamais dans son corps, dans sa chair, ça ne s’oublie pas, le reste s’envole et ce reste-là s’envolera car il n’a pas de consistance, comme une feuille s’envole au vent mauvais.

    Le mensonge gagne toujours la première manche, il arrive que la vérité prenne sa revanche, pas à tous les coups, mais parfois!

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  55. Catherine Blanquart dit :

    Condition de l’homme moderne, j’enrage et je demande des comptes!

    Ces syndicats maudits, je les vomis tous autant qu’ils sont.

    Tous les syndicats à ma connaissance, ont fait un beau travail de sape dans le mouvement de contestation qui laissait pourtant augurer des ouvertures…mais c’était trop dangereux pour eux, ils auraient pu perdre le contrôle et se faire débrder par une base comme plus basante que la leur!

    Ils se sont évertués à fermer, à forclore tout en donnant l’impression du contraire, ils sont à l’image de Jorion, le guignol de service, du bluff, du bluff, rien que du bluff et personne pour demander quoique ce soit.

    Et face à cela un mutisme partout et ici encore plus qu’ailleurs, je viens demander des comptes à ceux qui lisent et je viens leur demander ce qu’ils pensent de tout ça, le ça étant le no man’s land dans lequel nous sommes embourbés!

    J’enrage, j’enrage, j’enrage!

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  56. simplesanstete dit :

    Tout est dit LA:

    Ma chère Catherine, je te reçois 5/5, a Montreuil des éléments anonymes ont crevé les pneus de 12 voitures, la rage ne peut être représentative mais elle existe ! ! Pour les victimes qui s’ignorent ce sera la guerre.
    Passé un superbe week end avec un revenant encore vivant des coulisses Jorionesques.
    J’ai envoyé une boule puante sur l’article Jorion du nouvel économiste http://www.lenouveleconomiste.fr/paul-jorion-economiste-anthropologue-blogueur-3343/

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  57. Catherine Blanquart dit :

    En réfléchissant un peu, j’me disais que ce qu’il faudrait c’est partir de l’existant, et l’existant, ce sont les structures syndicales.

    Il faudrait pour un bien passer par elles, les utiliser, pour espèrer les dé-passer, déborder de leurs limites étroites et ratiocinantes, soumises à leurs intérêts de classe syndicale, car ils sont bel et bien, une classe sociale à eux tous seuls ces bons messieurs( messieurs au sens générique car il y a bien sûr des tenantes de l’autre sexe dans leur cénacle de débauche!)

    La prostitution bat le pavé actuellement, les syndicalistes en sont les dignes représentants qui soutiennent leur souteneur de l’omni-marché en tous genres les yeux fermés tout en disant le contraire, le double dscours, c’est passé dans les moeurs et tout le monde fait mine d’y croire!

    N’était-ce pas Shakespeare, William de son prénom qui nous disait, il y a de cela bien longtemps déjà…

     » Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles »

    Aphorisme dont l’écho Einsteinien résonne gravement…

     » Le monde est dangereux à vivre. Non pas tant à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire »

    Tous les commentaires sont les bienvenus même si je ne peux y répondre comme je le voudrais, mon ordinateur ayant rendu l’âme! au moins j’sais à quoi m’en tenir pour ce qui le concerne, c’est pas le cas pour tout et tous!

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  58. simplesanstete dit :

    De quelques acteurs PRESENTS dans le monde du surréalisme des fantômes.
    Sur le forum Autour de Nabe
    ENFIN des ébats qui tournent autour, de ce que j’avais appelé la nébuleuse liste antisioniste des revenants qui c’était TOUS heurtés, de plusieurs endroits, aux murs de la bible atomique* et de l’enfer me ment*(*marque déposé SVP).

    Soral d’un côté cherche désespérément à sauver ce qui reste du peuple(en gros le FN et le parti de gauche dans sa représentation, Mélanchon un clone libre de Marchais) qui est devenu une masse d’individuation libre insaisissable accrocs à l’IMAGE (çà tombe bien je suis entrain de lire le livre d’Anders « l’obsolescence de l’homme » que Debord avait GRAVEMENT et OBSCURÉMENT plagié, voir l’excellent article de JP Voyer sur son site « Debord, un homme que je corrige toujours » voila des liens qui libèrent et qui nous soulagent de la culpabilisation militante ouvrière marxiste très proche de celle des chrétiens, off(oui 2 f) course.VOULOIR SAUVER.

    Nabe que j’ai découvert à travers Voyer ainsi qu’un DIEUDO renaissant de l’étouf..foire antiraciste, cherche désespérément à faire apparaître « l’apparition qui n’apparait jamais » l’esprit, qui a été TITRISE depuis quelques millénaires par les religions. Ce mot titrisé est loin d’être neutre a notre époque de la FINANCE DIVINE, l’inconscient de l’argent et de ses PARIS fabuleux( j’en profite au passage pour exposer le Paupaul Jorion clone virtuel ascendant d’ATTILA, grand séducteur psychonarcissique ex trader antropologue, très pointu et très tordu, un vrai supermarché des sciences humaines, un puritain de 1ere classe, protestant et 1/2 juif, lié à cap 21 et Corrine Lepage…..Levy). Je nage d’en Alain Zannini en ce moment,que du bonheur de SENTIR la vie qui coule,toujours de sources, of course.

    roungalashinga
    a assez bien décrit le nœud qui sépare ces 2 personnages publics que j’apprécie sans les déprécier, je connais et reconnais leurs limites.
    LA QUESTION qui divise est précisément la question de dieu,à travers l’évènement MERE du 9/11, LA PUISSANCE et de SA possible propre mise en scène AU DELA du bien et du mal, l’amoralisme TOTAL de l’argent, sans principes mais gros INTERETS où les collabos sont si nombreux que l’on ne fait plus la différence entre la fiction et la réalité, THE LIVING THEATRE, le rêve américain, le pognon poignant, la création de la FED, voire le site d’Aline Dedieguez et aussi fonzibrain, la shoa planètaire, aux sources,aux sources, comme dans la cuisine le plus difficile c’est de faire simple, nous avons TOUS faims mais de quoi? Le seul crime c’est celui contre la co..nnaissance et la reco..nnaissance, ce monde est profondément nihiliste, enfin, a la merci des images et leurs batailles fait rage et enrage, ses représentants de commerce et de la finance sont PARFAITS, Sarko et DSK, tous sionistes LE MODÈLE de gouvernement VERTUEUX dans le crime du SENS.
    Pour plus de nourritures et de liens sans indigestions contactez moi, georgesdubuis@hotmail.co.uk, c’est tellement difficile de parler sérieusement de nos jours, la valse des étiquettes de toutes sortes NOUS divisent, n’hésitez pas.
    Excellente nuit à tous
    PS bien sûr que Chom sky le VRAISEMBLABLE est un sionard à 2 vitesses il parle jamais où mal des religions et du LIEN ORGANIQUE entre US..RAEL 2 pays occupés et très pre occupés(les religions c’est comme les assurances tous risques, un pari sur la peur et l’ignorance, sa sœur, vous êtes couverts) EX. les évangélistes noirs(les derniers de la classe) ont un sens de l’humour de Jérusalem très prononcé(style AMIN DADAISTE, z’en rajoute) et il n’y a pas qu’eux, les proprios du coffre fort de dieu doivent être mort de rire et encore plus arrogant comme tout 1ER de classe.

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    • Catherine Blanquart dit :

      Tu dis, ami Georgio:

       » l’apparition qui n’apparait jamais”

      ouais, on peut encore l’attendre longtemps, y’en a qui sont plus perspicaces, comme Rilke, Kafka ou Beckett…

      L’événement salvateur, si on l’attend sans rien faire, c’est sûr qu’on peut attendre longtemps, on sera mort avant qu’il n’arrive, pour sûr, car il n’arrivera pas, et c’est tant mieux, ça veut dire que nous avons à nous réveiller et à fabriquer ce que nous voulons vivre, ça nous revient, et c’est bigrement stimulant!

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  59. simplesanstete dit :

    Et puis çà, sur Nabe et l’homme qui arrêta d’écrire.
    http://parousia-parousia.blogspot.com/2010/08/lhomme-qui-arreta-decrire-de-marc.html
    c’est divin.A la votre à tous.

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  60. simplesanstete dit :

    Merde, le lien ne marche pas, tape juste, palim-psao et tu trouveras.Y a cette phrase géniale « le travail DOIT donc être l’innocence originelle » meuh, be eh, la ferme des animaux, bêtes de SOMMES de la finance divine.Tout se tient.

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  61. François Jéru dit :

    Bonjour monsieur Simplesanstete,
          à avatar antonyme.

    Effectivement, le lien palim-psao fonctionne et procure un texte de ce monsieur Anders.
    Parfois, ce qu’il ne faut surtout pas penser ni écrire (ou semble ne présenter aucun intérêt) suscite un a contrario pouvant mener à une trouvaille porteuse, en amont d’une vraie richesse, concrète, palpable, saine.
    Au hasard, je suis tombé sur le bas de la page 4. Je lis ceci

    « Le postulat du plein emploi est d’autant moins réalisable que le niveau technique d’une société est élevé », écrit Anders (AM, 99). « La dialectique actuelle consiste dans cette contradiction entre la rationalisation et le plein emploi. Le déclarer ouvertement ne fera renoncer aucun homme politique à ses attaches partisanes » (AM, 99. sq.). « De fait, les “emplois” sont devenus des produits d’appel si importants que les hommes politiques qui n’en créent jamais peuvent aussi bien quitter tout de suite la scène. Il n’y en a pas un qui n’ait un jour promis des emplois. Pas un non plus bien sûr qui n’ait aussi une réponse à la dialectique actuelle d’une technique dont la croissance est devenue notre quotidien et de la baisse du besoin d’ouvriers et, par conséquent, d’emplois 7. »

    La première phrase est déjà fausse, encore faut-il penser à remplacer travail par oeuvre.
    Qui est-ce ? un philosophe-discoureur ? si c’est le cas, ce serait, sauf erreur, un beau-parleur de plus pirouettant avec des abstractions (illusions) ne menant le plus souvent qu’à désespérer ou à se perdre. Si je trouve une minute (j’en doute), je tâcherai de parcourir plus que ce bas de page … cf. ligne 2 du présent message.

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  62. simplesanstete dit :

    Bonsoir Mr Jéru, l’on m’appelle Georges Dubuis dans le si vile,excusez moi mais quand VOUS dites »des abstractions (illusions) ne menant le plus souvent qu’à désespérer ou à se perdre. » vous parlez bien de ce monde où de lit tesratures de ce magnifique bonhomme, marié à Harrendt elle même amante de Heidegger précédemment ?
    Les histoires juives sont passionnantes, se coltiner avec les livres, ils en connaissent un rayon, d’ailleurs elle ne s’est jamais remise de sa fascination pour SON prof. Bref, le hasard fait bien les choses du moment qu’il fait éventuellement les gens SE parler et découvrir, « un acte social est toujours un acte mazique » lisez ce livre d’Anders qui a disparu pendant 50 ans « l’obsolescence de l’homme » qui a été trafiqué par Debord le fumeux, nous en reparlerons.Anders parle très bien du spectacle mais pas comme l’autre.
    Salutations.

    « Avec ta mort tu as laissé le monde un peu plus glacé qu’il n’était. »

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    • simplesanstete dit :

      La dernière phrase était bien sûr l’oraison funèbre d’Arendt, ils doivent vivre et travailler chez Picard ces gens là.

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  63. François Jéru dit :

    Bonsoir Mr Dubuis,
    Je vous remercie chaleureusement pour votre conseil « l’obsolescence de l’homme ». Retour en arrière. Très franchement je parlais des philosophes dont la plupart ne savent pas exécuter de sains allers-et-retours entre leurs abstractions foireuses et les exemples concrets. En dépit de mon propos j’avais tout de même downloadé Arbeit_macht_nicht_frei_Anders_et_le_travail.pdf.
    Trouvez-vous que j’exagère ? Moi pas. Regardez par vous-même pour cette question de la monnaie. Chacun se réfugie dans des définitions abstraites.
    Si je parle des flux monétaires scandaleux pour approvisionner de simples bananes, que tous les français achètent régulièrement, il n’y a plus plus personne. Je n’ai pas eu un seul commentaire.
    Cela n’incite pas à développer au delà des bananes.
    Pour moi les définitions abstraites sont TOUJOURS FAUSSES,
    courtes et erronées, peut-être élégantes mais trompeuses, biaisées, fausses

    2010/10/26/132-la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/#comment-4923

    toute la monnaie est simplement une dette du secteur non bancaire envers le secteur bancaire
    Je croyais pouvoir rédiger une définition un peu moins floue et incertaine en triplant la longueur. Je n’avais pas d’a priori, aucun. Regardez où cela m’a mené. Totalement imprévu pour moi.
    Toute discipline fermée sur elle-même ne peut conduire qu’au désastre.
    Il suffit de sortir une réflexion sortie d’une autre discipline et tout s’écroule.
    Vous lisez la micro-économie sur les bananes et tous les volumes de macro-économie quantitative peuvent être mis à la poubelle. Adieu les belles chaires d’agrégé de l’Université dont les détenteurs sont très fiers. Ce qu’ils enseignent aux élèves est une construction abstraite, cohérente sur elle-même, mais finalement totalement mensongère : le réel réel n’est pas du tout cela.
    Et pourtant, ce ne sont pas des menteurs; ils cherchent à être les meilleurs possibles pour leurs élèves. Ils sont abusés par les abstractions des me^tres qu’ils vénèrent, les prix réputés et je ne sais quoi d’autre … les péchés par omission d’autres lieux, …
    Harrendt fascinée par son PROF. Pourquoi ?
    Je pose la question. Je n’en sais rien. Je n’ai pas lu sa biographie.
    Bonne soirée
    et à nouveau merci pour cet échange très agréable.
    « Avec ta mort tu as laissé le monde un peu plus glacé qu’il n’était. »
    de qui est-ce ?
    Je n’ai pas peur de passer pour inculte; n’est-ce pas comme cela qu’on apprend ?

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    • simplesanstete dit :

      Parce que Heidegger c’est la pensée en béton armée de l’abstraction qui devait fatalement finir dans un blockhaus, l’abstraction cela fascine et çà crée des complexes d’infériorité, il y a aussi des bulles spéculatives dans les écrits et les écoles de soi disant pensées.Les éditeurs régulent les flux comme les banques.

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      • Catherine dit :

        Lumineux simplesanstête!

        Bon, ça ne veut pas dire que toute abstraction soit à mettre à la poubelle pour autant je crois.

        Parfois, c’est le passage obligé,l’abstraction, le concret se pose ensuite sur elle,y’a juste que cette abstraction-là, elle n’est pas née toute seule, elle s’est construite sur des expériences vécues mais dont on ne sait pas toujours trouver la source, mais pourtant la source, c’est elle.

        Quand la source de l’abstraction n’est pas posée sur l’expérience, sur le vécu, y’a fort à parier que ça ira de guingois cette histoire-là, en effet, ce sera comme un peu faux, illusoire!

        Une abstraction faite sans support concret est une baliverne sans substance,éthérée, est-ce qu’une graine peut pousser dans le ciel, c’est un peu du même acabit je trouve, non, une graine doit pousser en terre, sinon, elle n’est rien qu’un fatras fumeux de mots sans incarnation manifeste et le manifeste, c’est notre « destin » je m’amuse en disant cela, mais je veux dire que c’est notre pain quotidien, car on n’est pas encore de purs esprits, ça se saurait, y’a juste qu’on ne sait pas toujours que cette abstraction est née sur le terreau du quotidien, en faisant son ménage ou en récurant une cuvette de wc…

        Bavarde, bavarde je suis, une dame vient de frapper, allez, je pars.

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  64. simplesanstete dit :

    Mr Jéru pour moi il n’y a de bonne monnaie que penser bien sûr dans notre aboutissement historique c’est l’inverse, c’est pervers mais c’est beau dans SON excès, la monnaie ne m’intéresse aucunement. La valeur n’est que le moment de l’échange.
    Je n’ai pas peur de passer pour inculte, vous êtes sûr, sinon pourquoi poser cette question ? La co-naissance pratique des gens de toutes sortes, cela donne la foi, confiance qui vous délie des cultureux IMPRESSIONNANTS et qui impriment bcp. CE livre d’Anders est le meilleur que j’ai lu depuis longtemps, c’est lisible et fait réfléchir, c’est simple et croyez moi la simplicité c’est effrayant pour bcp. Un autre livre éclairant, c’est Le Voleur de Georges Darien(1898), encore un qui a été « oublié » pendant 50 ans.
    Catherine qui vient juste d’appeler me dit que vous êtes timide, faut pas.

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  65. simplesanstete dit :

    Je répond au sieur lamargelle( l’abbé taquin dans le livre de Darien, le voleur.)Chez Nabe.
    [quote]Lamargelle.
    Nabe est le véritable héritier des situationnistes.[/quote]
    C’est pas mal trouvé, il décrit en fait le spectacle de la société(JP Voyer) et ses fantômes(Anders) et en même temps le virtuel dans laquelle se réfugie la jeunesse, une SURENCHÈRE sur l’absence de réalité et une certitude du TRAVAIL qui a commencé à manquer il y a quelques années, une légèreté par désertion, ajouter à ça les 15 millions de retraités + 6 millions de chômeurs/RSistes vous avez un musé, cher a Houelbeck.
    Un ami qui n’avait pas enseigné depuis 8 ans me décrivait avec étonnement le PHÉNOMÈNE dans sa classe, sur 20 élèves, 6 répondaient encore, le reste était virtuellement ABSENT(J’ai 10 ans,j’entends de belles paroles, de Souchon), ailleurs, un peu comme les musulmans cheu nous, y sont là et ils n’y sont pas (sarko et sa belle équipe de managers, a bien sûr fait quelque chose pour qu’ils DOIVENT être représentés).
    Oui MAIS, le rêve américain c’est bien cette possibilité de mettre en scène les fantômes, une télé réalité en VRAI où chacun ASSUME pleinement sa mission divine de PUISSANCE militaire et financière RECONNUE(250 millions de fusils M 16 pour les particuliers) AMERICAN BEAUTY et le tea party est bien une boite de pandore mais SANS espoir si ce n’est d’une autre guerre pour sauver la MISE du dieudollar, en un seul mot SVP. qu’ils prient chaque jour. Quel beau film et la plupart des gens s’en FOUTENT, c’est la définition précise de ce qu’ils nomment et dont ils se flattent, LIBERTÉ du chitoyen.

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    • Catherine dit :

      A propos de fantôme, j’ouvre un peu la fenêtre pour aérer un peu l’air monétaire du-dedans, afin que vous puissiez reprendre tous vos chevaux de bataille, emplis de cet air vif et vigoureux qui saura je l’espère vous permettre d’apporter un sang neuf à vos développements économétriques distingués, je ne peux que les distinguer, puisqu’ils me sont pour la plupart étrangers malgré les efforts d’André-Jacques, qui m’a fait l’honneur de m’offrir ses livres didactiques à souhait, à l’usage du quidam de base comme moi, mais y’a comme de la résistance chez moi comme dirait notre ami sentier lumineux( Yves), j’sais pas pourquoi, mon économètre est en panne comme dirait Bashung, mais je suis pétrie d’admiration pour le travail de simplification que réalise des gens comme toi André-jacques et j’en profite pour te dire merci!

      Bon, je reviens aux fantômes de Georges dans le deuxième message, je coupe pour la digestion, sinon, vous allez avoir des hauts le coeur et ce serait dommage car je vais vous offrir un morceau bretonnant!

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    • Catherine dit :

      Bon, Georges, t’es peut-être pas encore rentré de l’ Albionesque perfide, mais tu liras à ton retour, ce que dit Breton des fantômes. C’est dans ce livre que j’aime tant, Nadja.

       » Qui suis-je? Si par exception je m’en rapportais à un adage: en effet pourquoi tout ne reviendrait-il pas à savoir qui je « hante »? Je dois avouer que ce dernier mot m’égare, tendant à établir entre certains êtres et moi des rapports plus singuliers, moins évitables, plus troublants que je ne pensais. Il dit beaucoup plus qu’il ne veut dire, il me fait jouer de mon vivant le rôle d’un fantôme, évidemment il fait allusion à ce qu’il a fallu que je cessasse d’être, pour être QUI je suis. Pris d’une manière à peine abusive dans cette acception, il me donne à entendre que ce que je tiens pour les manifestations objectives de mon existence, manifestations plus ou moins délibérées, n’est que ce qui passe, dans les limites de cette vie, d’une activité dont le champ véritable m’est tout à fait inconnu. La représentation que j’ai du « fantôme » avec ce qu’il offre de conventionnel aussi bien dans son aspect que dans son aveugle soumission à certaines contingences d’heure et de lieu, vaut avant tout, pour moi, comme une image finie d’un tourment qui peut être éternel. Il se peut que ma vie ne soit qu’une image de ce genre, et que je sois condamné à revenir sur mes pas tout en croyant que j’explore, à essayer de connaître ce que je devrais fort bien reconnaître, à apprendre une faible partie de ce que j’ai oublié.
      Cette vue sur moi-même ne me paraît fausse qu’autant qu’elle me présuppose à moi-même, qu’elle situe arbitrairement sur un plan d’antériorité une figure achevée de ma pensée qui n’a aucune raison de composer avec le temps, qu’elle implique dans ce même temps une idée de perte irréparable, de pénitence ou de chute dont le manque de fondement moral ne saurait , à mon sens, souffrir aucune discussion.
      L’important est que les aptitudes particulières que je me découvre lentement ici-bas ne me distraient en rien de la recherche d’une aptitude générale, qui me serait propre et ne m’est pas donnée. Par-delà toutes sortes de goûts que je me connais, d’affinités que je me sens, d’attirances que je subis, d’événements qui m’arrivent et n’arrivent qu’à moi, par- delà quantité de mouvements que je me vois faire, d’émotions que je suis seul à éprouver, je m’efforce par rapport aux autres hommes, de savoir en quoi consiste, sinon à quoi tient, MA DIFFERENCIATION. N’est-ce pas dans la mesure exacte où je prendrai conscience de cette différenciation que je me révélerai ce qu’entre tous les autres je suis venu faire en ce monde et de quel message unique je suis porteur pour ne pouvoir répondre de son sort que sur ma tête. »

      Magnifique, tout simplement magnifique, magnifique appel à la res-ponsabilité, je trouve!

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  66. Catherine dit :

    ça va chauffer les amis, me voici revenue sur mon cheval tout neuf et de plus en vacances , je vais pouvoir en « dégoûter » ( j’me marre toute seule!) plus d’un d’espérer pouvoir dé-passer mon hyper scriptophilie, cherchez pas, c’est nouveau, ça vient de sortir, sourire!

    J’écris un peu, pour me re-mettre en selle, bien dans mon assiette, puis je vais faire une proposition « honnête » à Post-J, qu’il n’ait pas peur surtout, rien de méchant, une ouverture et un exercice intéressants, enfin , qui m’intéressent, moi, mais qui peut en inter-esser d’autres, je crois!

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  67. Oppossum dit :

    Allons bon, Catherine est de retour … 😉
    Toute ‘sourire’ , certes mais on sent qu’elle a les crocs au bouts des doigts et le mors aux dents ! 🙂

    Ps/ Dommage que François J., de son côté, semble s’effacer , car on imagine (avec effroi) un mano à mano Catherine/François : l’herbe ne repousserait plus derrière ! 😉

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    • Catherine dit :

      En fait, c’est une invitation déguisée, à François, mon ami François, car j’ose et je me risque à l’appeler ainsi, je voulais lui parler du rien, mais je suis fatiguée, je vais aller me promener, les chevaux ont besoin d’herbages frais, n’est-il pas?

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    • Catherine dit :

      Ben, justement, Oppossum, c’est le but, y’aurait plus rien en effet si on s’y mettait à coeur joie, François et moi.

      On ferait du tabula rasa et ça râlerait dans les chaumières pour sûr, d’où l’effroi que je peux comprendre! sourire bien sûr!

      Le ménage en somme, c’est ça la fonction des clowns.

      L ‘utilisation du truchement pour dire un dire, qui sans ce dire-là, ne saurait se dire justement, je crois.

      Et surtout s’entendre, et seule l’écoute contient l’or et l’or est dans les or-eilles, on arrête pas de le voir, de le prononcer ce mot-là, mais on est tous sourds, on entend rien, bigre!

      Je n’ai pour ma part aucun esprit de sérieux. Je lui préfère de beaucoup les accents de gravité qui seuls permettent à la légèreté de se poser.

      La légèreté clownesque porte cette gravité -là, souvent, mais pas toujours, c’est vrai aussi.

      On arriverait ainsi, avec ce travail de poubelleurs, fonction noble sous les atours contraires, au rien qui contient en son sein, toutes les potentialités de notre de-venir à tous.

      Quoi de plus beau que cela, débarrasser des encombrants inutiles, même si les apparences semblent dire le contraire,ça dérange et ça pue, c’est cette fonction-là, de ramasser les poubelles, qui est porteuse de libération d’espace.

      C’est quand ça ne se fait plus le ramassage de poubelles, qu’on commence seulement à se rendre compte qu’ils avaient une utilité les poubelleurs, mais on a vu souvent que le côté un peu barbant, mal-odorant de cette fonction, c’est pas pour vous que je dis ça François, je parle de moi, même si j’embaume la rose ce matin, y’a que avant de savoir on sait pas, on croit toujours qu’il y a un sentier unique, mais les chemins buissonniers tels que ceux-là permettent d’arriver à la croisée des chemins, parfois et parfois pas aussi, je le concède, mais tout est bon à prendre, les discours rectilignes et les discours dé-rivants soi-disant, car tous permettent de faire des ponts qui vont du meuh de la vache à l’identification de la vache et à sa nom-ination( enfin, donner un nom!j’sais comment appeler ça)

      je vais m’aérer et voir mes copines les vaches, je les aime beaucoup, décidément et de plus en plus.
      Je fais finir meuh! priez pour moi, j’en ai besoin, amen!

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    • M. Loyal, LeucoCircus dit :

      à Catherine
      à 11: 33 vous écrivez

      Ben, justement, Oppossum, c’est le but, y’aurait plus rien en effet si on s’y mettait à coeur joie, François et moi.

      On ferait du tabula rasa et ça râlerait dans les chaumières pour sûr, d’où l’effroi que je peux comprendre! sourire bien sûr!

      Le ménage en somme, c’est ça la fonction des clowns.

      C’est juste impossible.
      Cela épuise LeucoClown et Auguste d’assister, impuissant, au triage de leurs messages de réponse par le maitre de ces lieux.
      On avance quelquechose sous le nez de LeucoCircus, critique ou pas, et la parole de réponse part dans un tiroir ou un coffre.
      Exemple parmi les rejets d’hier
      La réponse LeucoClown à Oppossum le 9 novembre à 20:40

      2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5028

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      • postjorion dit :

        @François Jéru

        Il n’y a aucun triage des messages, mais des messages « en attente » (c’est wordpress qui les classe ainsi automatiquement) car il y a trop de liens externes.

        Je n’ai supprimé qu’un seul message car il y avait des accusations et des attaques ad hominem (dois je les rappeler ?) insupportables sur un blog.

        Maintenant je vous avoue que votre prose à plusieurs me fatigue et que je ne comprends rien à vos « explications » qui, je trouve, n’apportent rien à ce blog: n’hésitez donc pas à rester plutôt sur le fil 133 .. ca m’évitera de devoir vous lire.

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        • catherine dit :

          bon,bon,,restons-en là alors, le but n’est pas de fatiguer, si c’est le cas, je renonce, merci quand même Post-J. Je ferme pour aujourd’hui et vous laisse, excusez-moi si j’ai exagéré, je vais tempérer mes ardeurs.

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      • LeucoCircus dit :

        Ref. ci-dessus postjorion à 17:42
        Deux messages d’emblée supprimés
        http:2010/08/23/123-condition-de-l%E2%80%99homme-moderne-hannah-arendt/#comment-5052
        (1°) Ils étaient sur le fil 133 ces deux messages
        (2°) Aucune attaque ad hominem
        (3°) Aucune liste trop important de liens externes. Il n’y a pas un seul hyperlien a href
        Sans autre commentaire

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        • postjorion dit :

          N’aviez vous pas traité un intervenant de « nazi » ? Ah non, c’est vrai, ce n’était pas « Leucocircus »

          Bien, nous allons simplifier les choses pour être certains de s’y retrouver:
          1 – Je n’accepterai plus qu’un seul « intervenant » qui aura comme nom François Jéru (tant pis pour le reste du cirque)
          2 – Si « wordpress » bloque un message (trop de liens) eh bien, il restera bloqué ad vitam aeternam

          Je crois que c’est plus clair ainsi!
          Mais vous avez le droit de retourner vous exprimer sur le blog de Jorion … tiens d’ailleurs, pourquoi n’y êtes vous plus ?

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      • catherine dit :

        non,non, François, impossible n’est pas possible, y’a juste que c’est pas facile, c’est pas toujours faisable, mais quand ça peut se faire, faut aller au charbon, foi de charbonnière!

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  68. simplesanstete dit :

    En pleine modernité:
    A propos de Bedos fils:
    http://www.alainzannini.com/index.php?option=com_wrapper&view=wrapper&Itemid=111
    Un passage chez FOG c’est pas du directe, c’est édité, c’est un examen de passage et dans ce cas très passable,il en a profité au passage pour vomir Dieudo et Soral, c’est un bon élève, un craché pour mieux vomir, c’est équilibré. Nabe est aussi passé, c’est pourquoi FOG l’a mis sur la liste du Renaudot dont il est aussi le président, comme ce monde est petit, il sélectionne soigneusement les gens susceptibles d’y être adaptables et présentables, c’est son boulot de détective du conformisme, la dose de « subversion » est toujours très contrôlée.
    PS en parlant de subversion, un ami adepte de JP Voyer m’a avoué au téléphone, un tremolo dans la voix, ‘être marié’ avec ce théoricien dont j’avais osé pointer les limites, il m’a divorcé sur le champ, c’est raide, le golgotha subversif et très addictif, je pense à toi Oussama, lui aussi il porte le T shirt du barbu génial, PATHÉTIQUE.
    Peut être faudrait il créer SOS ennemies où n’est ce pas déjà fait et GÉNÉRALISÉ ?
    Définition à minima de la connerie: se trouver où même s’imaginer un ennemi. Le crime parfait c’est toujours un crime contre la co-nais-sens. / Le silence des internautes derrière l’écran est assourdissant comme dans la rue.Le spectacle de la radicalité est un SACRE business.

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    • Catherine dit :

      Bon, allez, mon coco, tu nous fais un résumé en dix lignes de l’obsolescence de l’être, ou de l’homme ou je ne sais plus quel complément de nom, d’ailleurs, c’est de cela dont je voulais parler à notre Cher Post-J justement et tu m’en donnes l’occasion par ce truchement, le Cher, dit déjà de ma posture de quémandeuse…

      Et qu’est-ce que je quémande ?

      Un espace, rien qu’un espace…j’aurais beaucoup à dire là-dessus, mais je me tais pour ne pas décourager les bonnes intentions que je subodore!

      J’ai l’intuition fertile et joyeuse, parfois!

      De quoi s’agitait-il Cher Post-J?

      D’un espace, et seul l’espace arrache à la mort, n’est-il pas, voilà qu’elle recommence!

      Un espace où nous proposerions en dix lignes de fixer la colonne vertébrale d’un livre que nous avons lu, mais ça pourrait être de la poésie, ou une recette de j’sais pas quoi, un résumé de quelque chose, un événement, une pièce de théâtre aussi, un film pourquoi pas, enfin, bref, de tout événement, le seul bridage serait celui des lignes, imprescriptible le bridage, pour nous obliger à aller à l’essentiel et permettre que ça soit lu, les longueurs ferment au lieu d’ouvrir, j’en sais quelque chose!

      Dur, dur, mais quel défi mes frères!

      Allez Post-J, risquez-vous, vous ne risquez pas grand chose, j’endosse les courroux, si courroux il y a!

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      • catherine dit :

        bon, j’entends ce méchant silence assourdissant Post-J,et je le digère.

        Vous êtes un peu chez vous après tout ici, même si j’ai une vision de l’espace un peu perso c’est vrai, chez vous encore, même s’il y a de mauvais coucheurs comme moi chez vous, qui veulent un peu changer les draps, allez, il vous sera beaucoup pardonné, vous ne savez pas ce que vous faites, je vous embrasse quand même!

        sans rancune aucune! sourire toujours

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        • postjorion dit :

          Ma chère Catherine..
          12 h 50 => 16 h 57
          … comme pourrais je prendre si vite connaissance de tous les messages?

          Voulez-vous un autre espace? Bien sur! Comment voulez-vous l’appeler ?

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        • catherine dit :

          merci post-J!

          vous êtes un amour! pour moi, l’amour, c’est l’ouverture! et vous êtes ouvert(e)!

          et si on lui donnait le nom d’espace libre tout simplement!

          mais avec un balisage, celui des règles drastiques de l’ami Oppossum, et celui qui y contreviendraient serait « enfer »-mé
          autant de jours que de mots en trop!

          excusez-moi Post-J, j’oublie trop que vous êtes un vivant et pas un cyborg blogosphèrigène!

          mais vous me pardonnez, je le sais bien!

          merci, merci, j’aime les oui!

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      • Oppossum dit :

        Catherine … sado … -maso (surtout) ? 😉

        Je propose toutefois les règles suivantes, imprescriptibles :

        – 20 lignes pour exposer un « objet ».
        – UNE SEULE réponse/commentaire/réaction par intervenant de 8 lignes maximum .
        – Donc PAS de dialogue , mais juste Action/RéactionsUniques

        Voilà qui obligera chacun à une économie de sa Vérité !

        (C’est sévère mais c’est pour une meilleure exploitation des ressources de la file)

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        • LeucoCircus dit :

          à Oppossum, après votre 10 nov 10:48 et deux réponses Catherine
          En référence ce billet#comment-5043

          Ref. LeucoClown 8 nov à 12:51
          suivi par Oppossum 9 nov 20:40
          puis 9 nov à 21:19
          Réponse qui été passée à la réserve avant déchetterie
          2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5029

          Plus haut, en réponse à Oppossum 7 nov à 12:05
          Augawi 9 nov à 09:33
          2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5025

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        • catherine dit :

          Non, non, Oppossum, ni sado, ni maso, entre les deux justement.

          Présentement, dans ton message, je prends le rôle de la virgule!

          « Entre » les eaux, c’est écrit dans les évangiles, je rigole bien sûr.

          Je sais qu’en- dessous, il y a l’abîme abyssal, c’est pourquoi je fais attention, je tiens bien mon bâton de funambule, enfin, j’essaie!

          Mais c’est sûr que c’est pas facile de faire le funambule, tantôt on penche à droite, tantôt, on penche à gauche, j’suis pas autrement qu’une autre, mais c’est pour mieux te manger, euh, je veux dire pour mieux trouver l’équilibre!

          Oppossum, tu as tout à fait raison de durcir les conditions, c’est pour mieux manger nos enfers et surtout les miens.

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    • Catherine dit :

      Tu dis Georges:

      « en parlant de subversion, un ami adepte de JP Voyer m’a avoué au téléphone, un tremolo dans la voix, ‘être marié’ avec ce théoricien dont j’avais osé pointer les limites, il m’a divorcé sur le champ, c’est raide, le golgotha subversif et très addictif, je pense à toi Oussama, lui aussi il porte le T shirt du barbu génial, PATHÉTIQUE.
      Peut être faudrait il créer SOS ennemies où n’est ce pas déjà fait et GÉNÉRALISÉ »

      t’es trop a-muse-ant Georges, heureusement que t’es là pour qu’on se marre un peu, on est jamais aussi grave que lorsqu’on rit, n’est-ce-pas?

      t’as les propos qui tombent pile-poil, divorcer , c’est de la vraie poésie, c’est un po-aime que j’aime, ce ne sont pas les mots que tu changes, c’est le rapport aux mots, et ça, ça décoiffe et on est trop bien coiffé ici bas, je trouve!

      Bon, allez, redresse-toi camarade, c’est à moi que je parle, il manque plus que le syndiqué(e), pour que l’emballage soit propret!

      J’me raccroche à la structure, c’est encore ce que je trouve de plus beau et qui me fait me tenir debout, je crois!

      La structure sémantique par exemple, de séma, le signe, dont on a rapproché le signum du radical sec, indiquant une entaille dans un arbre, si c’est pas beau, ça, tu m’en donneras d’autres, de cadeaux que cela, et je t’apporterai du nard et de l’encens, si tu vois ce que je veux dire!

      Et comme le dit si bien Cohen, léonardo de son pré-nom, dans toute chose, il y a une faille, c’est ainsi qu’entre la lumière…

      Mais les failles, c’est parfois dur à faillir!

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  69. M. Loyal, LeucoCircus dit :

    à Simplesanstete, ce jour 10 nov à 11:30
    En votre ligne 12, je lis ceci

    (…) c’est son boulot de détective du conformisme, la dose de “subversion” est toujours très contrôlée.
    PS en parlant de subversion, un ami adepte de JP Voyer m’a avoué au téléphone, un tremolo dans la voix, ‘être marié’ avec ce théoricien dont j’avais osé pointer les limites, il m’a divorcé sur le champ, c’est raide, le golgotha subversif et très addictif, je pense à toi Oussama, lui aussi il porte le T shirt du barbu génial, PATHÉTIQUE.

    J’ignore encore qui est ce JP Voyer.
    A ce stade je ne suis qu’à ce premier texte cité en Search
    22 janvier 2010 – La monnaie – Schémas d’écriture
    de Jean Bayard, par Jean-Pierre Voyer

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=7050
    Je vais lire le texte. Le problème c’est que moi Loyal je n’y comprend rien.
    A qui le remettre en LeucoCircus ? … Nuage Blanc ? Auguste ?

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    • postjorion dit :

      Profitez de la fonction « recherche » de ce site, pour trouver quelques avis sur « Voyer »

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    • Oppossum dit :

      JP Voyez est un très drôle de mélange de provocation -pas loin d’un certain abject-, d’aveuglement, d’érudition originale, et parfois d’une sorte d’élégance . Mais dans des proportions telles que pas grand chose à en tirer. (Ca me fait penser à Genet qui fonctionnait avec les mêmes éléments, mais le bon dosage)

      Il m’aurait semblé qu’il soit à priori comptablement-compatible avec François J. ! Si François pouvait nous le décoder 😉 : moi non plus je n’ai jamais trop compris ses textes dans le fond.

      Mais lui est enfermé non seulement dans la grille comptable , mais également dans celle de la grammaire ! Comme si le respect de la forme était la vérité du fond, alors qu’il n’est (et ce n’est même pas sûr) qu’une condition non suffisante.

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    • simplesanstete dit :

      Appelez moi je vous dirais tout ce que je sais de ce personnage car je n’ai jamais pu, et c’est triste, le rencontrer en personne 03 21 06 19 03.Absent du 11 au 13/11.Rassurez vous je n’y comprends rien du tout à ce genre de texte.
      Georges.

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  70. M. Loyal, LeucoCircus dit :

    En frappant « Voyer » dans « Recherche »
    je suis tombé sur le billet 71
    2010/03/10/71-allez-encore-un-petit-effort-paul-jorion/
    J’ai commencé à parcourir le début, puis me suis arrêté,
    ne voyant guère ce monsieur JP Voyer de façon explicité.
    Par contre en lisant une phrase de Paul Jorion, une question m’est venue en tête

    Peut-on croire que la définition-perception de « solde monétaire » puisse être la même (1) pour les classes (entreprises, particuliers) et masses non bancaires et (2) pour les actionnaires d’une banque

    A ce stade, à chaud, j’ai l’impression que la réponse est NON. Pourquoi ?
    Ayez bien en tête l’image du Bilan (Actif et Passif) d’une banque.
    A l’Actif (en simplifiant) : Caisse et Emprunts+Revenus (honoraires, comm, intérêts) restant à encaisser sur les avances et investissements
    Au Passif (en simplifiant) : Dépôt-Epargne (créanciers de la banque) et Net Worth (Paid-in Capital + Retained Earnings depuis l’origine de la banque.

    2010/11/06/133-espace-dexpression-de-f-j/#comment-5005

    Définition de Retained_Earnings
    En période de crise, il y a des drames, dommages, êrtes et faillites dans les classes non bancaires.
    L’Etat (les contribuables) vient au secours des topBanques. Résultat : tout le monde perd sauf les actionnaires de ces banques. Rien ne vient corriger le solde « Retained Earnoings », c.a.d. les profits cumulés depuis l’origine de la création de la banque.

    Après chaque crise
    lot de faillites, cannibalisme, fortunes changeant de main, déflation, inflation

    le poids relatif du capital des topBanques par rapport au sigma du non bancaire est plus fort qu’avant.

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  71. postjorion dit :

    A l’actif d’une banque il y a en particulier:
    – les crédits et les titres (les deux sont des créances sur les agents non bancaires/agents non financiers)
    – les disponibilités et réserves auprès de la Banque Centrale

    Le passif (justement parce que c’est du passif) est une dette de la banque envers les déposants … c’est ce passif qui permet de dire que la monnaie est une dette de banque qui circule, un élément du passif bancaire accepté comme moyen de paiement.
    Il y a aussi les fonds propres et les engagements envers la Banque Centrale

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  72. A-J H dit :

    Postjorion n’a pas été très précis(e)…

    La monnaie ne « pré-existe » pas . Elle est toujours l’acceptation d’une banque (quelque part) à accorder un crédit à un emprunteur (qui peut être un État, une Administration, un particulier, une entreprise). Ensuite, des « morceaux » du crédit vont servir aux bénéficiaires (emprunteurs) à payer leurs fournisseurs.

    Mais l’étonnant, c’est que la monnaie « fabriquée » par une banque X est à son passif comptable : c’est donc une dette de la banque X envers son emprunteur au départ, mais aussi une dette envers tous les clients (les « déposants ») qui ont leurs comptes dans cette banque X (et qui reçoivent donc des sous d’autres clients d’autres banques), même si eux n’ont rien emprunté directement …

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  73. oppossùm dit :

    Précision marsupial : la monnaie ne pré-existe pas … dans notre système actuel …
    Mais il n’est est pas de même , lorsque la monnaie est étalonnée par un bien, une marchandise , ou bien un existant naturel : le coquillage rare !
    Cependant même dans ce cas, il faut un ‘inventeur’ : celui qui fera de cette chose un jeton comptable gagé par lui, en lui et avec lui , amen.

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  74. oppossùm dit :

    Précision marsupiale no 2 :

    la monnaie “fabriquée” par la banque X est .. une dette envers tous les clients.
    On peut formuler les choses ainsi , mais n’est-on pas victime de la forme comptable des choses ? Il faut aller jusqu’au bout : la masse monétaire est une dette du système bancaire envers les agents non bancaires, elle même assise sur la dette d’origine constitué par l’appel au crédit de ces mêmes agents non bancaires après du système bancaire.

    Nous n’avons emprunté qu’à nous mêmes : mieux , nous nous sommes autorisés des ‘droits à prendre’ sur nous mêmes . Moyennant ‘le devoir de rendre’ …

    Et qui fait la police de ce devoir ? La compta et le banquier.

    Le système bancaire n’est donc qu’un faux grand-sorcier qui tient cette comptabilité (au nom inconscient de la société) …. (… et qui en profite, comme tout un chacun le fait presque lorsqu’il est en position de force ou situation de faire du cash)

    Bien sûr cette façon de voir ne fait pas avancer le détail du 100% money , mais permet d’éviter probablement , peut-être, des fausses pistes.

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    • A-J H dit :

      Assez d’accord sur cette façon de voir les choses. J’ai d’ailleurs « commis » un petit article sur facebook, qui fait peut être prendre conscience de la « non réalité » des dettes (et donc de la monnaie)…
      http://tinyurl.com/33xpj4n

      Et, comme l’explique Allais

       » Tant qu’on ne réformera pas fondamentalement le cadre institutionnel dans lequel il joue, on rencontrera toujours, avec des modalités différentes suivant les circonstances, les mêmes difficultés majeures. Toutes les grandes crises du XIXème et du XXème siècle ont résulté du développement excessif des promesses de payer et de leur monétisation.

      Particulièrement significative est l’absence totale de toute remise en cause du fondement même du système de crédit tel qu’il fonctionne actuellement, savoir la création de monnaie ex nihilo par le système bancaire et la pratique généralisée de financements longs avec des fonds empruntés à court terme.
      […]
      1 – La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
      […]
      Aujourd’hui, les revenus provenant de la création monétaire sont distribués de façon anonyme entre une foule de parties prenantes, sans que personne ne puisse réellement identifier qui en profite. Ces revenus ne font que susciter iniquité et instabilité et, en favorisant les investissements non réellement rentables pour la collectivité, ils ne font que susciter un gaspillage de capital. Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par les faux monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La différence est que ceux qui en profitent sont différents.

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  75. simplesanstete dit :

    Tiens d’où nous vient cette soudaine avalanche de psychanalyseurs de la monnaie sur notre petit coin mourant de la condition de l’homme moderne. Des REVENANTS de la nuit des morts vif argent.Quand je lis:

    JE SUIS SOULAGE par ce constat de MISE EN SCÈNE et REALISATEURS par les financiers divins d’Opossum, les apparences ont la peau très dure, les comptes d’Andersen, je suppose.Question éminente entamée par Debord et presque corrigée par JP Voyer.Pourquoi l’argent parle et nous parle, à notre place, pourquoi est il SI difficile de se parler ? L’ETAT statuquo n’est il qu’un vulgaire entremetteur qui tire sur ses gagneuses où les envoient a l’abattoir quand il n’y a plus de débouchés dans le lupanar de ses échanges……un vaste club échangiste sado/maso. A +

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    • catherine dit :

      eh ouais, on se croit seuls et puis non, croyance, croix y hanse! la hanse des marchands, l’association des mâles fêteurs!

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  76. simplesanstete dit :

    La citation excellente d’Opossum n’est pas passée avec cette foutue balise dans mon texte ci dessus.

    « Nous n’avons emprunté qu’à nous mêmes : mieux , nous nous sommes autorisés des ‘droits à prendre’ sur nous mêmes . Moyennant ‘le devoir de rendre’ …

    Et qui fait la police de ce devoir ? La compta et le banquier. »

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  77. Catherine dit :

    je suis désolée, dans espace(s) libre(s) j’avais compris 20 phrases et non 20 lignes, je suis hors la loi, je ferai attention la prochaine fois, promis, juré, craché!

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  78. Catherine dit :

    Je repense à ce que tu me dis souvent lorqu’on s’appelle Georges, à savoir l’impression, celle qui imprime quelque chose en nous,et franchement, c’est loin d’être con, cette histoire-là, je trouve.

    J’y ai un peu pensé, et voilà ce qui m’est venu, tu me diras toi, et les autres, ce qu’ils peuvent rajouter pour enrichir le plat.

    Alors l’impression, c’est quoi?

    C’est d’abord la première, la première empreinte, celle qui inscrira dans le tissu neuronal, une trace, dans le tissu neuronal et pas seulement lui, parce qu’il y a aussi tous les muscles qui répondront de cet appel.

    C’est donc sur le corps que ce qui apparaît, de ces premières impressions, quelque chose, « ça », parlera sans utiliser de mots! et ce langage du corps est bien sûr antérieur au langage oral et en même temps, il est source du discours.

    Le langage du corps est donc comme une fontaine inépuisable, il parle de la totalité de la personne en « mots » inexprimables.

    Bien plus, c’est à travers le corps plus qu’à travers les mots, que les pensées et le fond du coeur viennent au jour.

    L’expérience laisse une trace, mais paradoxe l’association des traces sépare de l’expérience primitive, y’a donc discontinuité, c’est le hic et pas le hic, disons que c’est notre mode de fabrication.

    La trace, l’impression c’est quoi, c’est celle qui nous fait penser comme ci ou comme ça, et tout compte fait on ne se pose jamais la question du premier codage, savoir s’il est adéquat ou non?

    Faut qu’on se casse la figure, d’une façon ou d’une autre pour remettre en cause le bienfondé de ce premier marquage, de cette première impression, et donc la dégringolade, c’est plutôt positif alors, car ça nous permet possiblement de corriger notre copie, c’est un moins, pour un plus, une litote encore une fois! mais parfois, et même souvent, on masque les problèmes, on veut pas les voir, on prend des trucs et des machins pour camoufler ce qu’on ne saurait voir, et là, c’est le contraire de tout à l’heure, on pense que c’est une montée ou au moins un statu quo, mais en fait c’est une descente multipliée par deux ou trois, mais qui s’inscrira dans le temps cette descente, il faudra en effet du temps pour qu’on s’en rende compte que c’est une vraie descente, d’abord, on pensera avoir sauvé les meubles, mais ce ne sera qu’un leurre, mais on ne le saura qu’après, vacherie!

    Et puis après, y’a d’autres impressions bien sûr, et là, je pense à Darien, qui dit: » La république a crée l’instruction obligatoire, croyez-vous que ce soit sans intention? Ben fichtrement que non, que c’est pas sans intention, ça c’est moi qui rajoute, puis il dit encore, l’instruction donne une patience d’anges aux déshérités[…] la lecture vaut encore mieux que les courses, pour tenir en bride les mauvais instincts. Quand on a perdu sa chemise au jeu, il faut s’arrêter; on n’a pas besoin de chemise, pour lire. Il faudrait créer des bibliothèques partout, dans les moindres hameaux; les bourgeois, s’ils avaient le sens commun, se cotiseraient pour ça; et l’on rendrait la lecture obligatoire, comme l’instruction, comme le service militaire. L’école, la caserne, la bibliothèque, voilà la trilogie…du papier Monsieur, du papier!

    Alors on apprend, c’est à dire qu’on nous fait faire des liens, des ponts entre un stimulus et une réponse, mais question de compréhension, ça c’est une autre histoire, c’est pas prévu dans le programme cette histoire-là, et c’est pas vraiment ce qui est demandé, car c’est la mémoire qui remplace l’intelligence ici-bas, on accumule du livre, on accumule de la quantité au détriment de la qualité!On se perd dans des trucs divers sans intérêt et on oublie les structures, alors forcément, le bidule il ne tient pas la route, il est sans axe, sans colonne vertébrale et c’est difficile de tenir debout quand on a la colonne vertébrale en faiblesse.

    Donc toutes ces impressions, j’en ai laissé de côté marque le bonhomme mieux qu’un fer ne saurait marquer le bétail, je crois!

    Cette question d’impression est donc à la source de tous les maux que nous vivons, je crois, non?

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    • simplesanstete dit :

      Cela s’appelle aussi intuition Catherine
      http://www.dedefensa.org/article-dialogues-14_de_l_intuition_haute_13_11_2010.html
      je suis allé a Paris pour rencontrer les revenants d’ égalité et réconciliation, c’était intéressant cette nébuleuse, il y avait un portier de nuit d’hotel qui est devenu un correspondant d’Onfray entre autres.
      Intéressante discussion de 3 heures au tel. à travers Jorion avec Pierre Crépeau, fils de Michel Crépeau(La Rochelle) ministre sous Mittérand que Jorion tolère en tant que conspirationniste sur son blog, NOTORIÉTÉ oblige.

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      • simplesanstete dit :

        Voila un interview de l’homme moderne Soral et aussi militant/catholique(une tautologie en fait)qui a traversé différentes avant gardes politiques,du PC au FN, littéraires et cinématographiques,un autodidacte intuitif comme ils le sont tous, moi inclus.
        http://www.egaliteetreconciliation.fr/Nouvel-article-4654.html

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        • oppossùm dit :

          Oui, Soral n’est pas le plus inintéressant parmi les blablateurs et les escrocs . Bon, mais il lui manque un poil d’amour des autres et une dose de recul pour une mise en perspective globale, c’est à dire un genre de cynisme humaniste (sans désenchantement) . Ca lui fait faire de très grosses fautes , à mon avis.
          Ps/ Attention ; on est aux franges de ce que Postjorion peut admettre ! 😉

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        • simplesanstete dit :

          C’est drôle ce que vous dites Opossum moi je trouve qu’il en a de trop, d’amour où disons plutôt qu’il est MAL placé comme d’habitude dirait Sinatra. Je n’aime personne pas même moi, c’est peut être ÇA la grâce qui permet d’OUBLIER le quand dira t on et les éthique quêtes.
          Par contre j’adore les réflexions et ceux qui y réfléchissent, nothing personal comme disent les hypocrites anglo saxons.
          C’est quoi la limite ici ? je ne l’est jamais atteinte il me semble, dites moi Oppossum quelles sont elles dans notre monde dit moderne, quel est LE blasphème dans ce monde là ?

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        • oppossùm dit :

          Simplesanstete Soral n’est pas particulièrement intuitif, mais plutôt très raisonneur . Autodidacte peut-être, dans le sens où il s’interroge et probablement se remet aussi en cause (ses évolutions le prouvent).
          Ce n’est peut-être pas un poil d’amour qui lui manque, tu as raison, , mais le fait que , privilégiant la noblesse des comportements, des attitudes, et des idées -mais c’est un défaut que j’aime , à la condition de se rappeler qu’on est tous quand même des saloupiaux – , il va trop surcataloguer certains et trop faire disparaître d’autres dans le néant de leur prétention . Mais c’est bien vu .
          Cette petite ‘méchanceté’ ordinaire qu’il a , reste quand même humaine et m’est plus acceptable en ce sens qu’elle se présente comme personnelle : rien a voir avec le moralisme de tous ceux qui se complaisent dans leur bonne conscience universelle .

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        • simplesanstete dit :

          @ oppossum
          « qu’on est tous quand même des saloupiaux »
          D’où cela te vient, ÇA. 🙂

          Pour moi la saloperie vient d’un manque….d’échanges et de co’naissances pratiques, c’est l’individu qui s’oppresse dans sa tête et l’animalité sauvage émerge, il sort ses griffes de bête pris au piège de sa propre ignorance.

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  79. Catherine dit :

    un essai…

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  80. simplesanstete dit :

    tiens testons les limites oppossum

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  81. Catherine dit :

    De la part de Georges et des conspirateurs, ses copains!
    il a un problème pour passer!

    http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/picrochole/conspirateurs/conspirateur.htm#3

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  82. gilles dit :

    Chère catherine, ce n’est pas pour me vanter mais je viens de lire
    un article de Politis parlant des manifestations devant le dîner du « Siècle ».

    L’information finit par se savoir et l’exaspération des citoyens n’en est qu’à son début. Ma chère catherine que le Ciel vous tienne en joie !

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  83. catherine dit :

    Merci Cher Gilles, il me tient en joie, inexorablement, comme l’inox ma foi!

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  84. simplesanstete dit :

    A propos des fuites wikies et a QUI profite t elles ?
    NO 1 http://mounadil.blogspot.com/2010/11/choisir-bombarder-liran-ou-lentite.html
    Je t’ai lu,Pierre, sur le blog de l’avant garde moderne de la confusion s’auto analysant.(Jorion)
    Vivante et débordante la paranoïa des améres ricains, ils sèment a tous vents comme leurs collègues sionistes, la peur est définitivement pour eux une valeur sûre et organique, c’est aussi le prix de l’argent, une turpitude singulière, ahurissante et sans bornes dont les tea party ne sont que le reflet très prometteur.Dr Folamour du technocentrisme, c’est le feuilleton de nos sociétés hyper sécuritaires qui se mordent la queue,entre des bases de données et la réalité,une rétro fiction sans fin. Confusion will be their epitaph comme dans la chanson de King Crimson http://www.youtube.com/watch?v=hpyT6dIawOc

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    • simplesanstete dit :

      « Quand le silence noie les cries » dit le king.Wouah ! Seule l’argent parle vraisemblabla ment, c’est le ventriloquisme des fantômes et les plus connus intellectuellement sont sa NOTORIÉTÉ qui se propage.BHL étant son 1er porte parole élégant et arrogant de confusion.

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  85. simplesanstete dit :

    Les coupeurs de mouches en quatre se disputent sur les restes de l’abstraction impressionnante.Cette Harendt était définitivement fasciné par SON Heidegger, philosophe de la bière pression en bouteille.

    Misère des intellos, propos populiste, voir plus, who knows !!!!!

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  86. catherine dit :

    http://www.akadem.org/sommaire/themes/philosophie/1/7/module_1659.php

    Cela fait écho à notre quotidien, je trouve, non?

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  87. catherine dit :

    http://www.akadem.org/sommaire/themes/philosophie/1/7/index_philosophie1.7.php

    pour ceux que ça intéresse, les conférences sur Spinoza sont fabuleuses sur ce site, un régal!

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  88. catherine dit :

    Pour Sam qui aime Hannah Arendt si je ne m’abuse!

    « La fureur n’est en aucune façon une réaction automatique en face de la misère et de la souffrance en tant que telle; personne ne se met en fureur devant une maladie incurable ou un tremblement de terre, ou en face de conditions sociales qu’il parait impossible de modifier.

    C’est seulement au cas où l’on a de bonnes raisons de croire que ces conditions pourraient être changées, et qu’elles ne le sont pas, que la fureur éclate.

    Nous ne manifestons une réaction de fureur que lorsque notre sens de la justice est bafoué;

    Cette réaction ne se produit nullement parce que nous avons le sentiment d’être personnellement victime de l’injustice, comme peut le prouver toute l’histoire des révolutions, où le mouvement commença à l’initiative de membres des classes supérieures qui conduisait à la révolte des opprimés et des misérables. »

    Hannah Arendt » crises of the Republic, 1969″

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  89. first-aid dit :

    It’s very straightforward to find out any matter on web as
    compared to books, as I found this article at this site.

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