97 – Deux nouvelles vidéos de Paul Grignon

Voici les deux dernières vidéos/productions de Paul Grignon entièrement en Français:

L’essence de l’Argent : Un conte médiéval

Sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xdhg4i_l-essence-de-l-argent-un-conte-medi_news

Sur Vimeo : http://www.vimeo.com/12133759

Digital Coin : L’introduction
(à voir après l’essence de l’Argent de préférence)

Sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/xdhiwo_introduction-a-digital-coin-piece-n_news

Sur Vimeo : http://www.vimeo.com/12137539

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Le blog d'André-Jacques Holbecq
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11 commentaires pour 97 – Deux nouvelles vidéos de Paul Grignon

  1. jemdem dit :

    ah y fait dans la propagande maintenant? Je préfere la démarche consistant à vulgariser une critique fondamentale du système actuel plutot qu’une proposant une solution sans en exposer aucune autre et en la présentant comme résolvant tout les problèmes…

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    • postjorion dit :

      Bonjour

      Le fait de mettre en ligne ces liens signifie seulement que je pense qu’ils ont un contenu informatif intéressant, et non que , ici, nous pensons que les propositions de Grignon pourraient résoudre nécessairement tous les problèmes. Les critiques restent toujours bienvenues.

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  2. jemdem dit :

    le premier lien dailymotion renvoi vers la seconde vidéo, non la première.

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  3. bankster.tv dit :

    Le but de ces 2 petites vidéos est de montrer que des « solutions » existent et non pas de proposer « LA » solution. Et ceci afin de répondre aux nombreuses critiques qui ont suivi LAD (L’Argent Dette) 1 et 2, à savoir : « On ne peut rien faire » … « il n’y a pas d’autre système possible » etc…

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  4. oppossùm dit :

    Sur la vidéo 1 : l’essence de l’argent

    C’est une façon d’expliquer la monnaie et son essence , une façon de présenter les choses.

    Mais je ne vois rien de bien révolutionnaire là dedans : c’est le système de la monnaie crée ex-nihilo par une monétisation du crédit.

    Ce système suppose une confiance, un degré de stabilité et de sécurité dans les rapports humains : tant qu’il n’a pas été atteint, la monnaie a fonctionné non pas sur le crédit, mais sur un gage , c’est à dire que la monnaie est un BIEN concret déjà existant qui circule : la monnaie est pleine car la confiance est limitée.

    Le système de la monnaie pleine n’est évoquée qu’au début de la vidéo , avec l’image du vilain riche qui thésaurise et empêche l’argent de circuler donc l’économie de se développer ! Grignon a toujours aimé les images simples , mêmes si elles sont gratuites et non vérifiées.

    Mais passons, et retenons qu’effectivement, un système économique a besoin d’une certaine quantité de monnaie optimale pour s’échanger sa production , et que les stocks d’or ne sont peut-être pas suffisant pour y satisfaire.
    [Je dis peut-être car cette carence quantitative de l’or semble pouvoir théoriquement être compensé par un mouvement d’une hausse du prix de l’or]

    Face à cette carence supposée de l’or comme gage de la monnaie, le système de la monnaie-crédit décrite dans ce conte, paraît magique : chaque producteur émet sa monnaie , correspondant à sa production future : la monnaie émise circule et à un moment donné revient à son émetteur qui vend alors sa production (sa monnaie etant alors détruite puisqu’une créance sur soi même n’a pas de sens)

    Le stock de monnaie est donc globalement celui idéal, correspondant à un niveau de production donné.

    Cependant, l’histoire n’a pas retenu ce schéma là.
    Et les choses se sont passées plutôt ainsi :
    => la monnaie , historiquement, n’a pas été émise par le boulanger au bon pain sûr d’être vendu, mais par la Banque. Parce que si bon soit son pain, personne n’a accepté de placer sa confiance dans la valeur d’une monnaie (donc la ‘rembousabilité’ d’une créance) émise par un boulanger.

    La Banque a donc été cette institution qui a émis de la monnaie pour et à la place du boulanger et tout ceux qui en avaient besoin de monnaie , pour leur commerce.
    Elle l’a fait à la place des autres parce que le crédit ne peut fonctionner que sur la confiance totale et que si sympa soit le boulanger , rien ne vous dit que dans quelques temps , le papier créance que vous avez sur lui vaudra quelque chose s’il meurt ou part pour les îles avec la caisse, ou bien fait une déprime d’être cocu !!!

    Voilà donc pourquoi la banque existe. Voilà donc le rôle de la banque ‘moderne’ : fournir du crédit au nom de la société et pour la société , et ceci de façon fiable, c’est à dire en certifiant que ce qui est ’emprunté’ par un crédit et donc gagé par une future production, sera remboursé . Remboursement sans lequel l’échange économique n’a plus de sens puisqu’il est déséquilibré.

    Dans cette fonction là ,-conçue un peu théoriquement-, on ne s’occupe donc pas de savoir si la banque prête une monnaie qui existe ou pas : elle fournit un moyen de paiement (dans sa monnaie) permettant à son bénéficiaire d’anticiper des achats avec l’obligation de rendre le moyen de paiement (alors détruit), preuve qu’il aura fourni à la société une contrepartie à ce qu’il avait acquis.

    Et que cette fonction ait d’abord été absorbée par les banques classiques de dépôts dont la fonction était déjà de fournir de la monnaie (par l’épargne) , déjà existants, se comprend aisément.

    Voilà pourquoi le conte de Grignon ne s’est jamais réalisé ainsi.
    Par ailleurs, on a un peu l’impression qu’il ré-explique le fil à couper le beurre : ce n’est pas inutile , mais rien d’extraordinaire : oui la monnaie ‘moderne’ est d’abord une créance monétisée, c’est à dire la monétisation d’un bien/service futur.

    PS/Je note que le problème de Grignon du vilain riche qui thésaurise pourrait tout autant exister dans un système à monnaie d’or que dans un système monnaie-crédit-papier , même aussi idyllique qu’il se l’imagine.

    Mais , en fait, le riche d’aujourd’hui est en accord avec Grignon et veut lui aussi faire tourner et travailler son argent : d’où le grand monopoly de la spéculation !

    A la limite on préfèrerait , aujourd’hui, des riches qui thésaurisent : il n’y aurait plus de bulle spéculative !

    PS/ Bon c’est juste pour alimenter une file un peu atone 😉

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  5. bankster dit :

    Vous allez un peu vite en besogne, on parle d’un conte médieval, et les graphismes devraient on l’espere vous aider à situer l’époque plus ou moins précisément.

    A partir de là, que vient faire ici « La Banque a donc été cette institution qui a émis de la monnaie pour et à la place du boulanger et tout ceux qui en avaient besoin de monnaie , pour leur commerce. »

    Ou encore « Voilà donc pourquoi la banque existe »

    Cela s’est passé bien plus tard historiquement et cela même est très précisément détaillé dans une vidéo précédente de Paul Grignon nommée : L’argent dette 2 « promesses chimériques ».

    Ensuite le métier de banquier est le pronlongement de celui d’orfèvres, voila COMMENT la banque existe…

    Le conte décrit le cadre d’un petit marché modeste qui représente fidèlement la situation à cette époque. Ainsi que la solution apportée. D’ailleurs lisez le site de Paul sur le sujet, il a publié des références.

    Désolé de vous faire voyager dans le temps …

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  6. Catherine Blanquart dit :

    Je vous trouve bien aimable Cher Bankster avec Jorion, lui faire de la pub et l’appeler de son prénom, ça adoucit quelque peu le personnage pourtant à railler de la carte, du ‘tendre »! mais bon, il vous sera beaucoup par-donné vu votre état de service!
    là, il faudrait mettre un smiley comme on dit.

    Le mot Bankster est une vraie bonne trouvaille, de la dynamite. En un seul mot, il dit tout de la posture vaurienne de cette profession!

    c’est ça aussi qu’il faut développer, jouer avec les mots de cette façon là, comme Joyce le fait avec syphilisation, pour construire des symboles en un seul mot justement. C’est court, concis, ça va droit au but, ça ne s’oublie pas, c’est très productif en un mot!

    ça dynamite possiblement les forteresses mentales pourtant bien fortifiées!

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  7. Catherine Blanquart dit :

    euh, à rayer mais railler, ça va aussi bien sûr!

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