Le concept réfracté de la souveraineté et les États offshore
Par Alain Deneault – Université de Montréal
Résumé
Si on reconnaît le souverain par sa faculté à trancher de façon décisive dans les situations historiques exceptionnelles, force est d’admettre aujourd’hui que ce souverain ne procède pas toujours selon les dispositions des États de droit. Sont également souverains, et rivalisent avec les « démocraties », quand ils n’en sont pas ses complices, les tenants d’une souveraineté offshore. La moitié du stock mondial d’argent transite par les paradis judiciaires et fiscaux, ports francs ou zones franches où financiers, avocats, gestionnaires brassent des sommes d’argent inouïes au carrefour de la gestion d’activités industrielles, financières, mafieuses et criminogènes. Là, la finance la moins imputable est en effet souveraine. Avec ses propres entités « offshore », dont certaines font partie de l’Union des 25 (le Luxembourg, Chypre et Malte), l’Europe incarne par moment ce problème majeur. Entre les États, les tricheurs, les criminels et le peuple, le concept de « souveraineté » se trouve hors foyer.
La suite, cause copyright, sur « Érudit »
Néanmoins
La souveraineté offshore consiste principalement en sept atouts :
- Un encadrement étatique sur mesure en ces États pervers que sont les paradis fiscaux et judiciaires
- Un réseau d’institutions financières protégées par le secret bancaire, si souple qu’il permet aussi la création de banques virtuelles
- Un système de compensation (clearing) qui agit à titre de notaire informatique privé et qui encode dans un langage que ne saurait comprendre quelque juge d’instruction que ce soit, les transactions financières et mobilières mondiales
- La présence des entreprises transnationales, qui ont pour la grande majorité des filiales dans ces paradis fiscaux
- Les zones franches et ports francs qui permettent d’exploiter la main d’oeuvre sans égard pour quelque code du travail vraiment digne de ce nom et de produire selon des modes indifférents à la protection environnementale
- Les marchands d’armes et les mercenaires, véritables armées privées nécessaires aux interventions musclées afin de s’approprier les ressources naturelles au Sud
Les services de transport, notamment les bateaux battant pavillon de complaisance
Le billet (ci-dessus) fait figurer en hyperlien <a href=
le respect du copyright, impératif éthique et obligation légale.
Le tandem auteur-éditeur a mis en libre accès sur Internet :
le texte publicitaire 4-ième de couverture
et sur fichier *.pdf
le sommaire
les quatre premières pages, numérotées 1 à 7.
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Ces éléments vous les trouvez par exemple à l’adresse
A l’URL ci-après
http://www.lafabrique.fr/catalogue.php?idArt=502
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Ici, vous ne trouverez aucun commentaire sur le quatrième couverture,
présent sur tout website qui distribue des livres ou en font la promo ( Radio ou Presse sur Internet, associations,…)
La présente contribution est une analyse critique effective sur l’extrait précité;
elle s’arrête avec la dernière phrase de cet extrait
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Rappel du quatrième de couverture —
Un renversement de perspective : les paradis fiscaux ne sont nullement un ailleurs de la finance, où fuiraient des capitaux alimentant des économies parallèles et marginales.
Ce ne sont pas des bas de laine offshore, mais des entités souveraines, des repaires criminels où se concentre la moitié du stock mondial d’argent.
Criminels, les paradis fiscaux le sont au sens strict :
l’argent accumulé est au service des clans mafieux, des cartels de la drogue, des trafiquants d’armes, de ceux qui s’enrichissent par le pillage des pays pauvres.
Mais en outre (surtout ?), les États dits « de droit » sont largement soumis aux manœuvres des paradis fiscaux :
financement des partis politiques, contrôle des investissements, corruption des dirigeants. « L’acteur offshore accède à l’élite financière et politique des États “démocratiques” sitôt qu’il dispose des fonds
pour se parer des habits de l’honorabilité hiérarchique et symbolique ».
Il en résulte que la « lutte contre les paradis fiscaux » est une comédie :
listes noires devenant grises, règles de bonne pratique soumises au bon vouloir des acteurs offshore, secret bancaire bien protégé :
« Les banquiers suisses recommandent à leurs clients d’ouvrir chez eux des comptes à partir de sociétés écrans créées dans les paradis fiscaux,
de préférence au Panama et aux îles Vierges qui ont signé avec la Suisse un traité sur la double imposition. »
« Affamer l’État “de droit”. Caricaturer le fisc. Organiser offshore la prédation économique du Nord et encore plus aisément du Sud.
Corrompre les dictatures du Sud et financer les campagnes électorales du Nord. Déréglementer le peu de mesures publiques qui tiennent.
Tel est le programme de l’époque. » Tels sont les sinistres effets des paradis offshore.
Alain Deneault
Philosophe de formation (Université de Partis-VIII), Alain Deneault est chercheur en sociologie à l’Université du Québec à Montréal et un des auteurs de Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique(2008).Sortie 8 avril 2010176 pages – 14 eurosISBN978-2-3587-2008-3
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Présentation — 7
I. Mort d’un principe fiscal : l’enrichissement privé
dépend de l’organisation publique — 12
II. Souvenance d’un règne sans partage — 21
III. Généalogie coloniale des paradis fiscaux — 25
IV. Création des paradis fiscaux modernes — 34
V. Des repaires criminels — 43
VI. Un parfait alliage entre «États de droit » et
paradis fiscaux — 59
VII. Les repaires de la délocalisation industrielle — 67
VIII. Une spoliation enregistrée offshore — 76
IX. Une Europe à deux têtes — 82
X. La réduction des démocraties à un État du droit — 87
XI. Comédie de la « lutte contre les paradis fiscaux » :
qui a peur des États de droit ? — 95
XII. La souveraineté offshore — 117
XIII. Une esthétique offshore de masse — 140
XIV. Le secret — 154
Notes — 163
Présentation
Mikel Dufrenne
Qui mène ? Qui décide ?
C’est la question politique de l’époque.
Depuis des décennies que des guerres de prédation
économique embrasent le Sud et
corrompent les chefs d’État ;
que des navires de complaisance y convoient des armes et
nous reviennent avec le fruit du pillage;
que des mercenaires se trouvent mobilisés à l’instruction d’on ne sait qui ;
que les trafics de stupéfiants entraînent en quelques générations
des fortunes aussi grandes que des PIB nationaux ;
que des milliards de dollars se dissipent annuellement
dans un triangle des Bermudes de l’argent sale ;
que les auteurs de tels placements se dressent ensuite
sous la houlette cravatée d’« investisseurs » prétendant à la préhension de tout ;
que les services publics des États du Nord sont amputés
des sommes équivalentes aux bonis faramineux que s’octroient les chefs d’empires;
que des escrocs de la finance vampirisent les économies de populations entières
sans rencontrer quelque obstacle que ce soit…
depuis tout ce temps,
on conçoit que les institutions publiques ont perdu leur emprise sur la marche du monde.
Que des acteurs puissants se profilent offshore,
hors des frontières de la politique formelle et du droit.
Le règne de cette «souveraineté offshore»
implique que les principaux décideurs de la chose publique
n’agissent plus dans la sphère du public.
Ils se sont aménagé ces juridictions politiques sur mesure – les «paradis fiscaux» –
qui leur permettent de peser de manière décisive sur le cours historique des choses
sans devoir répondre de quelque principe démocratique que ce soit.
Des subalternes se prêteront dans les États de droit
au cirque des campagnes électorales
et au théâtre des assemblées législatives, puis
on emballera cela dans l’enveloppe de la «gouvernance»
afin de satisfaire le peuple de ces ombres chinoises.
Qu’il ne croie pas à ces mensonges importera peu puisque ce sera tout ce à quoi il aura droit.
L’effet des « paradis fiscaux » sur le monde se mesure hic et nunc.
Rien de plus faux, rien de plus restrictif et inapproprié,
que de limiter offshore le phénomène et
à la seule idée négative d’un ailleurs de la finance où fuient les capitaux et s’évadent ses titulaires,
comme si cet exode ouvrait sur des économies parallèles qu’on s’entête à présenter comme marginales et anormales.
Ces métaphores ne saisissent pas la réalité des paradis fiscaux,
celle d’assises politiques positives et souveraines qui se déploient offshore et
concentrent la moitié du stock mondial d’argent.
Les fonds amassés là
ne sont plus à concevoir
tels les bas de laine de financiers rapaces et de filous de la grande industrie,
qu’on planquerait à la façon dont les pirates, jadis, enfouissaient leurs trésors dans des îles.
Non plus qu’à la façon des avares dont Honoré de Balzac écrit dans Eugénie Grandet
qu’« ils entassaient leur argent pour pouvoir le contempler secrètement ».
Au contraire,
cet argent « travaille » :
sans entrave aucune dès lors qu’il est comptabilisé offshore,
sans réglementation syndicale ni professionnelle,
sans mesures environnementales,
sans supervision bancaire
,
sans encadrement boursier,
sans contrôle réel sur les nombreux trafics,
sans connaissance des ayants droit des sociétés privées
et bien sûr sans fisc.
Avec ces nouvelles sphères de pouvoir croissent des fortunes suspectes
(et surtout d’autres, anciennes, qui ne le sont nullement, suspectes )
et des métissages douteux dont les effets se font sentir directement dans nos États dits démocratiques.
Ainsi, des groupes qui nous vendent de l’essence au détail se livrent par ailleurs au commerce d’armes,
les succursales bancaires à qui nous confions notre épargne
gèrent également des trafics d’influence qui bénéficient à de terribles dictatures.
Tous les acteurs financiers et industriels d’envergure ont ainsi la possibilité de se payer au Nord
le visage publicitaire de Dr. Jeckyl et de goûter offshore aux cocktails de Mr. Hyde.
Ces « économies parallèles» ne sont rien de moins que nos économies.
Au vu d’une telle organisation de la finance mondiale,
on comprend que la stricte question fiscale soit la moins compromettante.
S’en tenir au problème offshore exclusivement en termes d’évasion fiscale,
c’est faire l’impasse sur la façon dont
ces fuites financières permettent précisément le financement d’organisations,
de sociétés, d’acteurs, ainsi que des structures par lesquelles il devient de plus en plus aisé pour eux
de dominer les États de droit et de mener hors la loi leurs politiques privées.
Frauder le fisc ne se résume plus dès lors à économiser des coûts
mais consiste à mettre à mal le financement des institutions publiques, et par conséquent la notion même de bien public,
pour constituer offshore des pôles de décision occultes sur les questions d’envergure historique.
De cela, une presse timide et timorée, souvent ellemême à la solde d’intérêts offshore, ne rend point compte.
Concentrer ses charges sur le problème strict de la fiscalité interdit en effet de penser la chose offshore dans son ampleur et son envergure.
Il en va de même de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques (OCDE) qui, à l’été 2009,
de concert avec vingt puissances politiques mondiales rassemblées sous l’appellation de G20, a mis au goût du jour, pour la critiquer, l’évasion fiscale.
On a exigé des États offshore qu’ils donnent accès à des comptes secrets dans des conditions très précises.
Le fisc des États-Unis s’en est pris aux tactiques d’évasion fiscale de l’Union des banques suisses.
Il n’en fallait pas plus pour que la grande presse généraliste déclare terminée l’existence de paradis fiscaux dont ellen’avait auparavant jamais réellement traité.
Les États de droit, après avoir servi de prestataires de régimes d’assurance sociale
auprès des grandes banques du monde et autres apprentis sorciers de la finance,
ont ainsi cherché à renflouer les caisses nécessaires au financement minimal de leurs structures institutionnelles.
Et à faire bonne figure aux yeux de l’opinion.
Mais en son coeur,
le problème compromet trop les têtes d’affiches du régime pour qu’elles s’emploient elles-mêmes à le décrire, et
c’est donc à la pensée critique qu’il reviendra de mettre au jour ces logiques et leurs modalités de domination.
Pour ce faire, les moyens heuristiques requis restent mal identifiés.
En effet, le problème offshore et l’analyse des paradis fiscaux ne se réduisent pas à des considérations comptables, fiscales ou légales.
Et il se laisse par ailleurs difficilement aborder en termes généraux.
Pour le penser, un effort d’inversion sémantique doit être fait
quant aux notions usitées de la pensée politique:
État de droit, souveraineté politique, justice, loi, crime,
classes sociales, rationalité économique…
En fait, le sens même de ces notions
se trouve affecté par le phénomène offshore mondial.
L’État de droit que l’on conçoit d’ordinaire est rendu méconnaissable lorsque,
résolument domestiqué, il devient, dans la main des acteurs financiers,
un atout supplémentaire que leur confère la souveraineté offshore quant aux affaires du monde.
Le « crime » et l’« illégalité » sont des termes de peu de portée lorsque tout ce qu’ils recouvraient
antérieurement se trouve autorisé et même encouragé dans des juridictions offshore dont on
reconnaît par ailleurs la pleine souveraineté, et qui
parfois partagent avec des États de droit reconnus leur siège dans les instances de la Banque mondiale
ou sont membres de droit de l’Union européenne.
L’histoire nous impose aujourd’hui d’inverser notre rapport aux mots et donc de revoir ces concepts
en fonction de la façon dont les paradis fiscaux les affectent sémantiquement.
Définir les paradis fiscaux ne va pas sans redéfinir, à l’aune de ce qu’ils sont, les concepts qu’on utilise pour ce faire.
http://www.erudit.org/revue/euro/2006/v2/n2/014587ar
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Je vais paraître bêbête, mais ce n’est pas grave, avec NingunOtro, je ne sais déjà pas compter jusque dix, alors je ne suis plus à cela près…
On sait tout ça, tout ce qui est écrit là haut, mais on ne fait rien, c’est comme si on avait trouvé l’agent de la peste mais qu’on continuait à se lamenter sur le sort de tous les pestiférés,sans bouger, non?
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Ceronetti: »Si je pensais que ma justice tende à retarder l’effondrement des choses, je m’efforcerais d’être un peu moins juste »
Amitié, Georges.
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Sacré Georges, merci pour ton décalage rafraîchissant et salutaire!
Marionnettiste ce gars-là, forcément, il a compris beaucoup de choses!
Bon dîme-hanche à toi, ami Georges!
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à simplesanstete (18 avril à 10:25)
Merci de nous en dire beaucoup plus sur ce penseur, journaliste, dramaturge et marionnettiste Ceronetti
dont LeucoTrio ignore tout.
Wikipedia ne me dit pas lesquels de ses spectacles et propos pourraient s’harmoniser … (..) avec la dynamique LeucoCircus.
Mais, diable ! quel personnage — inclus dans quelle bizarre structure (régalienne ?) — peut bien monologuer ainsi ?
Merci
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Ce billet n°83, articulé autour de 4 pages d’Alain Deneault,
constate. Il évoque
une sacrée Grande Barrière de Corail
mi-morte mi-vivante
où les bêtes-ogres pathologiques
ne cessent d’intoxiquer
tout ce qui demeure encore un peu trop vivant
quand l’abrutissement télévisuel,
le travail sous stress,
le conditionnement par la peur, la diversion,
le déluge d’infos,
le mélange systématique du vrai avec le faux,
le péché d’omission, etc. etc.
ne suffisent pas
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Ne pas rester dans la croyance qu’il n’a de survie possible qu’à proximité des tentacules de la Grande Barrière de Corail.
Bien sûr, les tentacules ne sont pas uniquement anesthésiants et vampiriques
Ils sont aussi tentateurs, corrupteurs, pourvoyeurs
… de reconnaissance, de statut social,
… de portions de pouvoir à un étage, d’argent,
… de belles (ou beaux) partenaires appréciés dans le monde
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Ah oui … pas commode de se représenter Ti1A
THERE IS ONE ALTERNATIVE
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Leçon 1 :
SUR FRANCE CULTURE – Forum « Autres Regards… »
sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/../regards-actualite/forum(..)id=465171442
france-culture2/…/regards-actualite/forum(..)id=465171498
france-culture2/../regards-actualite/forum(..)id=220110233
Bonne soirée à vous
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La finance brûle t elle, non elle flambe.
Comme il est bien connu, les anglo saxons sont TRÈS excentriques ils ont cette capacité de se mettre en scène naturellement, leurs trognes à la James Bond sympa et assassin en même temps, jamais coupable de quoique ce soit, une séduction de demi dieu désinvolte
Quand à »ce mot admirable faisant parler l’inconscient, « faire le travail de Dieu ». » il ne s’agit point d’inconscient, cela est HAUTEMENT pratique, « money talks » et elle dit achetez de l’apparence, il en restera toujours quelque chose, ils font bien le travail de dieu, ils font communiquer l’humanité(dieu) d’une CERTAINE manière, l’argent brûle les doigts de tout le monde, c’est sa beauté diabolique dans les faits et c’est fort bien, c’est le seul et unique progrès où chacun, enfin, devient un mini dieu avec SON fameux et fumeux pouvoir d’achat, un drôle de sort SINGULIER en SOMME.
Aurions nous un problème conjugal voire de conjugaisons, le torchon brûle comme on dit à propos des ménages et des managers ? N’ayons plus peur des mots à brûle-pourpoint.
TINA c’est le paradoxe total de ce début de siècle, la shoa de la finance on ne peut qu’en rire, trop c’est encore pas assez « noyé par les chiffres » je pense que des milliers d’arches de Noé sont entrain de se construire à l’abri des images, soyons terre à terre, la bêtise institutionnalisée et reconnue est formidable, ça mousse et sa déborde, les masses jouent au poker menteur, çà doit être le bouquin de Nabe et les dernières vidéos de Dieudonné qui m’inspire et une visite d’un type ce week end que j’ai contacté à TRAVERS le site de PJ, un acte social est bien un acte de magie, c’est pas de la spéculation ÇA.
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TRES HAUTEMENT CERTAINE SINGULIER TINA TRAVERS ÇA
DaVinciCode ?
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— Brûler — Flamber
— Connaitre
— Se mettre en scène
— Assasiner
— Faire parler l’inconscient
— Faire le travail d’un Antonyme de Google où chaque URL serait intelligemment corrélé à ce qui se fait valablement SENS en un autre http://www.¤¤¤.¤¤ (avec de saines balises pour ne pas se perdre)
— Acheter de l’apparence (elle?)
— Mémoriser (du biaisé, tronqué, erroné, mensonger, en ignorant l’occulté, l’omis
— Devenir un Antonyme de DebutFinDeCoherence,
plus instable et dangereux que des sous-mammifères
— Etre en problème quasi conjugal
entre [ D…; I…; P…; …]
et [ O…; Q…; R…; S…; T…; U…; V…; X…]
— Ne plus avoir peur
— En rire
— Noyer (…) par des chiffres; aussi par (…)
— Construire une Arche de Noé à l’abri des flux d’images ininterrompus
— Etre terre à terre
— Voire mousser et déborder et s’en tenir à l’écart
— Jouer au poker menteur (qui procure les cartes ? qui continue à jouer ? _ _ _ ? )
— Etre inspiré(e)
— Contacter à travers
— Etre magicien en interact social
— Spéculer
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On a disparu.On est passé de l’autre côté.On ne le sait pas tout de suite.On le sait quand le jugement d’autrui et le malentendu perpétuel vous touchent de moins en moins.La césure s’est faite, sans évènement visible.Vous n’êtes plus joignable par les moyens habituels,solde de tout compte à rendre aux sociétés écrans et anonymes.Les images tueront l’image comme les juifs ont JUSTEMENT (la représentation de dieu est LE blasphème comme pour l’islam) livré le petit jésus à l’autorité des vainqueurs, le future représentant du commerce de la chrétienté et son assurance tous risques morale.Les dessous et les caches sexes des religions sont passionnants, des « abus » de confiance comme dans la finance.Les masses sont dans cette ÉTRANGE position comme Pilate, de s’en laver les mains et tous les politiques et leurs relais médiatiques, de les appeler à répondre, être responsable,mission impossible, elles sont trop pré-occupés par l’avenir, déjà.Le temps est enfin devenu un CDI, nous vieillissons plus vite que lui.
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Ne plus être à l’image mais à la ressemblance, c’est notre possible passage, erratique et improbable toujours mais toujours possible cependant a minima, et c’est à tout instant que ça se joue, l’instant est le lieu de tous les possibles possiblement possibles, rien n’est statique heureuseent sauf la mort, tout est dynamique, rien n’est vraiment désespérant sauf l’arrêt, et encore ça dépend de quel arrêt n’est-ce-pas, il est des arrêts nécessaires et salutaires et d’autres auxquels il faut avoir le courage de dire NON, poser un refus à toute tentative d’arrêt du mouvement comme dit Mr Vergely, arrêter l’information qui doit couler est un de ceux-là, il faut le refuser fermement,Jorion en est la figure emblématique, je crois, c’est un empêcheur de circulation informationnelle et à ce titre il faut être extrêmement ferme avec ce genre de « bonhomme », car nous vivons dans le monde Georges et cette dimension existentielle compte, notre vie n’est pas que cela mais elle est celà aussi, je crois.
Bonne journée à toi.
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LeucoCircus c’est la joie
! ! ! ! ! !! oops ! oops !
Pendant la crise un petit cocktail
1/4 d’indignation, 1/4 d’audace et poésie, 1/4 …, 1/4 …
Rideau !! Sur le Spectacle du Réel !!
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Effet de levier – Principes – Accords de Bâle
En anglosaxon « Leverage« en.wikipedia
1988 – Accord Bâle I : ratio Cooke.
Ne pas prêter à long terme, l’équivalent de 8 % des fonds propres, avec un minimum de 4 % sur le TIER 1.
2004 – Accord Bâle II : ratio McDonough (ratio de solvabilité). Il prend davantage en compte le risque
La formule du ratio est: Fonds propres de la banque > 8% des (risques de crédits (85%) + de marché (5%) + opérationnels (10%))
8% c’est un rapport 12 à 1
2009 ( 17 déc) – Accord Bâle III, en gestation. Il est prévu pour 2015.
à examiner plus tard http://www.creationmonetaire.info/2010/03/bale-iii-et-acta-les-deux-poles-du
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Effet de levier – Vie financière
Le 31 mars 2010, sur forum.econoclaste.free.fr on pouvait lire cec
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Autre source :
http://www.occ.treas.gov
$billion en français $milliards
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Hedge Funds
Selon International Financial Services (London)
Around 60% of the number of hedge funds in 2009 were registered in offshore locations. The Cayman Islands was the most popular registration location and accounted for 39% of the number of global hedge funds. It was followed by Delaware (US) 27%, British Virgin Islands 7% and Bermuda 5%. Around 5% of global hedge funds are registered in the EU, primarily in Ireland and Luxembourg.
Pour une autre source les deux tiers des hedge funds sont localisés dans les îles Caïmans [ situation 2009]
Ces deux sources parlent-elles de la même chose ? … lieu d’enregistrement ?
lieu de transmission périodique par « file transfer » (FTP sécurisé) d’une comptabilité simplifiée pour faire bonne figure ?
lieu d’un homme-de-paille de Trust ? c’est-à-dire trustee ou feofee agissant au nom et pour le compte du settlor of the trust ou feoffor.
Le concept de float vous est connu [cf.
Qui connait, en premier lieu, la geolocalisation des « tuyaux virtuels » en amont et en amont des hedge funds ?
Il est bien possible qu’un bon nombre de ces tuyaux virtuels soit au sein du même ordinateur, avec copies ad hoc sécurisées.
Maintenant ce qui devrait intéresser les investigateurs se sont les geolocations des machines qui enregistrent les mouvements dans les « tuyaux de float »
Le niveau d’encours de ces fonds semble connu à une date choisie ?
Pour commencer, quel est le niveau « photo » (instantané, à la date X) par rapport au PIB des USA ?
Réponse : près de 20% du PIB des USA à une date de l’été 2008 [ 30 juin ? ]
A cette date, cette « (curieuse) industrie » aurait eu « dans le pipe » $ 2 500 milliards, à comparer à $ 14 400 milliards (GNP).
Résumé :
1) Des personnes savent comment Sorros sut réunir, très vite, 15 milliards de £,
et contraindre la livre sterrling à la dévaluation, alors que la Bank_of_England (BoE)
ne fut capable de boucher la brèche « »qu’avec » » 10 milliards de £
2) S’il existe, à l’instant T, des « photos instantanées » des « volumes d’encours » en un pack d’hedge funds,
il semble bien que personne, hormis l’opérateur-gestionnaire d’EUROCLEAR, connaisse les vitesses de transit,
c’est-à-dire le débit au cours d’une journée ou d’une année
3) En 2010 l’endettement en fin de période commence à être un peu connu.
A quoi bon les connaitre, si l’on ne connait pas les débits entre les « instantanés »
4) Les grandes banques planétaires se contrefoutent, ici, des Accords de Bâle II ou III (effet de levier)
Il n’existe pas de rapport entre une base de capital et un niveau d’endettement.
En 2006 ou 2007, le volume de capital (fonds propres) de ces « véhicules » était inconnu
près de trois ans plus tard il est toujours inconnu [ Nota: Le G20 s’occuperait du sujet ]
En juillet 2007 les investissements des fonds spéculatifs étaient de 1170 milliards de $
En novembre 2007, qutre mois plus tard, près de 10 000 hedge funds étaient opérationnels dans le monde et
géraient environ 1 760 milliards USD (1 250 milliards d’euros)
Selon Alpha magazine, en 2009, les cinq plus gros hedge funds étaient (sont) :
Brigewater Associates fondé par Ray Dalio, JP Morgan AM, Paulson & co fondé par John Paulson, D.E. Shaw & Co fondé par David Shaw et Brevan Howard AM
Avec quelles valeurs d’actifs ?
– Brigewater Associates [ $ 38,6 milliards]
– JP Morgan AM [ $ 32,9 milliards ]
– Paulson & co fondé par John Paulson [ $ 29 mllrd ]
– D.E. Shaw & Co fondé par David Shaw [ $ 28,6 mllrd ]
– Brevan Howard AM [ $ 26,4 mllrd ]
en.wikipedia
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Instabilité outrancière et Repères vaguement cohérents
Faut-il différencier « crise financière » et « instabilité financière forte » ?
Des acteurs sont-ils en position de créer de l’instabilité et/ou de l’aggraver ?
L’instabilité se limite t-elle aux perturbations sur les marchés bancaires et financiers ?
Comment interpréter l’instabilité qui conduit à la défaillance d’établissements bancaires et financiers,
sans du tout se propager à l’ensemble du système financier ?
L’instabilité financière est induite par des mouvements importants et parfois brutaux des taux et de volumes oscillants ou déterminés dans une direction.
Les soldes sont déstabilisés par les différentiels de taux qui amincissent ou, au contraire, s’écartent sans que la limite soient compréhensibles aux banques lambdas.
Alors la spéculation s’étend davantage à toutes les variables financières,
notamment les cours boursiers et les taux de change.
Elle se forme en phases haussières (les booms) ou baissières (les dépressions).
Ce charivari éloigne de façon importante et durable ces variables de la fourchette qui pourrait semble raisonnable ou assez logique.
Pour le taux de change il pourrait exister un premier repère compréhensible,
le niveau auquel on peut croire qu’il assurerait à la fois l’équilibre interne (absence d’inflation) et externe (balance des paiements) du pays émetteur de la monnaie en question.
Il convient de bien distinguer l’instabilité financière
La volatilité financière est souvent mesurée par la « variance » des rendements des taux de change, des titres, etc.
La volatilité décrit les fluctuations temporaires et de faible amplitude des variables financières autour de leur valeur moyenne.
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A-J Holbecq vient de recevoir cette lettre
Direction de la Communication
Service de la documentation et des relations avec le public/PH/CEY
Bonjour,
Engranger le différentiel de taux ne tient que tant que le différentiel est inchangé, or rien ne dit que le taux directeur restera longtemps à 1%.
Un retour à terme vers une politique monétaire moins accommodante rationnera les montants prêtés par l’eurosysteme (actuellement 100% des demandes sont servies).
Au delà les banques devront financer ces achats dans d’autres conditions (plus cher et en quantité limitée) et si ces conditions ne les satisfont plus, sortir de ces positions pourraient entrainer des pertes si les taux montent.
Il n’y aucune contrainte d’investissement avec le cash emprunté à la Banque de France par la participation aux appels d’offre.
Les banques choisissent donc librement d’emprunter aux opérations de refinancement des banques centrales,
comme elles choisissent librement leurs supports d’investissement.
La répartition pays des injections de liquidité par l’eurosysteme n’est pas publique et
c’est faire un raccourci rapide, spécieux et non étayé
de dire que, par exemple, les banques françaises empruntent a l’eurosysteme du cash pour acheter des OAT et ainsi financer le déficit public.
Très cordialement,PH/CEY
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Monsieur Loyal, dit Yalo, s’adressant à Auguste
Auguste
Monsieur Loyal, dit Yalo loyal, ou le loyal
Auguste
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J’allais reprendre ton Infernal ! … avec absyssal –
calmaresque – digne de l’enfer (ex. une fournaise infernale)
– diabolique, machiavélique (ex. une machination infernale)
– turbulent, insupportable (ex. un gamin infernal)
– atroce, chtonien, d’enfer, démentiel, démoniaque, diable, diabolique, dur, endiablé, épouvantable, exécrable, forcené, indiscipliné, indocile, inhumain, insoumis, insubordonné, insupportable, intenable, intense, intolérable, invivable, méchant, méphistophélique, odieux, pandémoniaquei
Je ne dois pas … selon toi
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Non tu ne dois pas. Tu envenimerais encore la situation;
N’est-elle pas déjà suffisamment tragique, secrètement perverse et délétère ?
Huit millions d’emplois manquants ! Penses -y plus souvent.
Quand Fednewyork vole, à pleine brassées, jusque et compris dans les revenus futurs des habitants des Etats-Unis
ça rend peut-être service à une poignée d’ogres-pirates et à moins de 0,001% de <… (autocensure) …. dont les très fiers experts des Big Four.
Mais la « Demande des américains auprès du reste du monde », dont l’Europe,
ne va surement pas se rétablir et remonter de cette manière
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Il est aussi écrit :
Un retour à terme vers une politique monétaire moins accommodante rationnera les montants prêtés par l’eurosysteme
C’est vraiment insoutenable et inqualifiable,
le même scénario de voleurs qu’en 2005-2006
et avant 2002
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Tu le penses si tu veux, mais tu ne le dis pas.
Les réseaux sociaux européens l’interdiront, paisiblement.
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Carré d’As of the Master of the Great Coral Barel
Hier était expliqué le concept de float
Auguste vient d’évoquer les « tuyaux virtuels » en amont et en amont des hedge funds.
Avançons d’un cran, avec l’absence totale de chiffres sur le débit des engagements (prêts-emprunts)
véhiculés par ces « tuyaux virtuels » (en amont et en amont des hedge funds)
Il est bien possible qu’un bon nombre de ces tuyaux virtuels soit au sein du même ordinateur, avec copies ad hoc sécurisées.
Ce qui devrait intéresser les investigateurs se sont les geolocations des machines qui enregistrent les mouvements « tuyaux de float »
Un « Carré d’As » vous sera présenté par Auguste à la fin de cette contribution
par quatre observations
Ces dernières s’ajoutent à celles d’Auguste (supra).
Pour « saisir » le Carré d’As six éléments contextuels
— |A| |B| |C| |D| |E| |F| — vous sont nécessaires
En préalable :
|A| – Les hedges funds en Trust, fiducie, commandite, etc. n’ont pas de limites à leur « effet de levier »
|B| – Les €$ (eurodollars = dollars offshore dits « hors Usa ») sont, bien entendu, dans les trillions de jetons
pouvant être mis sur la table à partir de bâtiments bancaires implantés sur le sol etasunien, comme à Londres, Singapour, HK, etc.
Les €$ ne sont pas contrôlable par les Etats, mais seulement par 1 à Bruxelles et 4 comparses à Londres.
Le dollar domestique n’est pas davantage contrôlé; il ne l’est pas par Washington ou qq orga étatique étasunienne.
[cf. rencontre au Tribunal entre congressman ¤¤¤¤ et, Mme Coleman, mandatée par la SEC (Securities & Exchange Commission)
pour suivre (notamment) l’accord « 9.000 milliards de $ d’argent frais du citoyen américain » à la disposition de fednewyork
pour faire ce qu’il veut avec avec … comme à l’ordinaire d’ailleurs.
|C| – Les banques lambda ( Banque Postale, Dexia, SG, …) sont en compétition
|D| – On ne peut pas en dire autant de l’exceptionnelle AAAAA (quintu_A) JP Morgan Chase
dont les moyens de contrôle traversent
Fednewyork, Euroclear, BRI, BBA_LIBOR, JP_Morgan Chase, JP Morgan & Cie, de multiples banques centrales, etc. etc.
|E| – Vu le point |C|, compétition, le « droit à l’effet de levier » [ Accords de Bâle II, III ] pousse les banques lambda
à jouer avec la « Machine-à-Faire-de-l’Argent » la plus grosse possible,
c.a.d. Augmenter les dettes toujours plus haut.
|F| – Comment les banques lambda font-elles pour toujours pouvoir avoir à une quantité illimitée de masse monétaire ?
Y aurait-il des sources extérieures au Trésor Américain (puits sans fond) même si Fednewyork ne se prive pas non plus de cette source ?
Exemple 9.000 milliards de $ en mai 2009.
Comment est-ce Dieu possible ?
Quelle omerta organisée pourrait disposer de telles quantités de milliers de milliards ?
Et on revient toujours au même « Carré d’As »
– Je l’ai abordé dès mon premier jour d’entrée sur le blog pauljorion.com le 8 janvier 2009
– Mot absent de tous les billets pauljorion.com
– Le mot est même carrément absent de wikipedia en allemand
– Aucun media n’en parle
– Aucun comité directeur de parti politique n’en parle
– Aucun membre du G20 n’en parle
Un sur le Forum « Autres Regards sur l’actualité » de France Culture
Mes contributions récentes utilisant ce mot sur le Forum ne sont pas rejetées
Trois exemples : le 2 avril 2010, le 7 et le 14 avril
france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_voir?forum(…)id_Jeru-02/04
france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_voir?forum(…)id_Jeru-07/04
france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum-page1
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Carré d’As of the Master of the Great Coral Barel
Hier était expliqué le concept de float
Auguste vient d’évoquer les « tuyaux virtuels » en amont et en amont des hedge funds.
Avançons d’un cran, avec l’absence totale de chiffres sur le débit des engagements (prêts-emprunts)
véhiculés par ces « tuyaux virtuels » (en amont et en amont des hedge funds)
Il est bien possible qu’un bon nombre de ces tuyaux virtuels soit au sein du même ordinateur, avec copies ad hoc sécurisées.
Ce qui devrait intéresser les investigateurs se sont les geolocations des machines qui enregistrent les mouvements « tuyaux de float »
Un « Carré d’As » vous sera présenté par Auguste à la fin de cette contribution
par quatre observations
Ces dernières s’ajoutent à celles d’Auguste (supra).
Pour « saisir » le Carré d’As six éléments contextuels
— |A| |B| |C| |D| |E| |F| — vous sont nécessaires
En préalable :
|A| – Les hedges funds en Trust, fiducie, commandite, etc. n’ont pas de limites à leur « effet de levier »
|B| – Les €$ (eurodollars = dollars offshore dits « hors Usa ») sont, bien entendu, dans les trillions de jetons
pouvant être mis sur la table à partir de bâtiments bancaires implantés sur le sol etasunien, comme à Londres, Singapour, HK, etc.
Les €$ ne sont pas contrôlable par les Etats, mais seulement par 1 à Bruxelles et 4 comparses à Londres.
Le dollar domestique n’est pas davantage contrôlé; il ne l’est pas par Washington ou qq orga étatique étasunienne.
[cf. rencontre au Tribunal entre congressman ¤¤¤¤ et, Mme Coleman, mandatée par la SEC (Securities & Exchange Commission)
pour suivre (notamment) l’accord « 9.000 milliards de $ d’argent frais du citoyen américain » à la disposition de fednewyork
pour faire ce qu’il veut avec avec … comme à l’ordinaire d’ailleurs.
|C| – Les banques lambda ( Banque Postale, Dexia, SG, …) sont en compétition
|D| – On ne peut pas en dire autant de l’exceptionnelle AAAAA (quintu_A) JP Morgan Chase
dont les moyens de contrôle traversent
Fednewyork, Euroclear, BRI, BBA_LIBOR, JP_Morgan Chase, JP Morgan & Cie, de multiples banques centrales, etc. etc.
|E| – Vu le point |C|, compétition, le « droit à l’effet de levier » [ Accords de Bâle II, III ] pousse les banques lambda
à jouer avec la « Machine-à-Faire-de-l’Argent » la plus grosse possible,
c.a.d. Augmenter les dettes toujours plus haut.
|F| – Comment les banques lambda font-elles pour toujours pouvoir avoir à une quantité illimitée de masse monétaire ?
Y aurait-il des sources extérieures au Trésor Américain (puits sans fond) même si Fednewyork ne se prive pas non plus de cette source ?
Exemple 9.000 milliards de $ en mai 2009.
Comment est-ce Dieu possible ?
Quelle omerta organisée pourrait disposer de telles quantités de milliers de milliards ?
Et on revient toujours au même « Carré d’As »
– Je l’ai abordé dès mon premier jour d’entrée sur le blog pauljorion.com le 8 janvier 2009
– Mot absent de tous les billets pauljorion.com
– Le mot est même carrément absent de wikipedia en allemand
– Aucun media n’en parle
– Aucun comité directeur de parti politique n’en parle
– Aucun membre du G20 n’en parle
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Sur le Forum « Autres Regards sur l’actualité » de France Culture
Mes contributions récentes utilisant ce mot
— ce mot interdit aux économistes causeurs —
semble prononçable sur le Forum des littéraires, psys, sociologues, toutes personnes « hors du sérieus » et de la PERFORMANCE
par PIRATERIE et CORRUPTION SYSTEMATISEE,
avec feedbacks en Convergence
( Convergence ! mot magnifique ! Financement UE garanti ! )
Trois exemples : le 2 avril 2010, le 7 et le 14 avril
france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_voir?forum(…)id_Jeru-02/04
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france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_voir?forum(…)id_Jeru-07/04
france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum-page1
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Sur le billet précédent n°82, le 22 avril à 12:05
Tuyaux de float et spreads
Quatre observations :
1) Les opérations à taux fixe
sont toujours bien à différencier
des opérations à taux variable
Le prêteur (banque, entreprise,…) qui s’est engagé à taux fixe bas
sans une couverture ad hoc qui lui procure une assurance,
court un grand risque, quand topBBA_LIBOR (eurodevises) joue la hausse des taux et que les banques ventrales ( FED, BRI, BCE, …) suivent ou accompagnent,
sous l’oeil scintillant
du GrandOpérateur
EUROCLEAR@Brussels.
Plus qu’à compter les gains A TOUT FAIRE PETER !
… Tout faire péter !
Le rêve !
2) La base de la confiance pour 99,99% ne
réclamerait que trois conditions impératives :
(a) des taux interbancaires les plus bas possibles,
(b) des taux interbancaires très stables, c.a.d. qui n’oscillent pratiquement pas
(c) une « top-top source de fonds » non infinie, lisible, cernée, geoLocalisable, dotée de plusieurs « terminators ».
Pour moins de 0,00001% le GROS LOT c’est de faire le contraire
3) Que ce soit des concepts additionnels manquants ou, au minimum, ceux de Bâle II ou III
le public obtiendra au XXIe siècle la perception des limites max de la banque X ou Y; c’est une nécessité.
L’information sera ordonnée sur Internet. Revenons aux « tuyaux de float » [ Ligne 1 ci-dessus]
Le maintien d’un équilibre semi-global à la fois, par classe de maturité et type, entre des groupes de sources (Passif) et des groupes d’emplois (Actif)
réclame ce qui suit : Expérience – Canaux identifiables par Audit externe – Confiance par la visibilité des débits dans les tuyaux de float.
4) La dynamique des « Tuyaux de Float » (cf. billet n°82) est quotidienne et perpétuelle.
Il y a lieu d’interdire les ordres lancés de façon incessante par des machines,
sans aucun à un quelconque besoin de l’Economie réelle;
cela interdit tout contrôle.
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Bonne chance à chacun(e)
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A bientôt 😉
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Notre chance est d’être ENSEMBLE !
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Oppossum et F.J et les autres
Je fais une petite démonstration aussi simple que possible mais en essayant de tout mettre pour Oppossum comme promis et F Jéru si ça peut l’aider à concilier nos points de vue…
1)La banque accorde des crédits à ses clients1 pour 400 millions d’Euros et provisionne en empruntant sur les marchés.
ACTIF
Actifs propres=40 (choix arbitraire)
Créances clients1=400
Caisse=400
PASSIF
Fonds propres=40 (choix arbitraire)
DAVclients1=400
Dette 400 (envers les marchés monétaires)
————————————————
2)Les emprunteurs ont vu leur DAV crédité, ils vont pouvoir dépenser tout l’argent prêté dont la moitié auprès d’un gros client de la banque (un top créancier)
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1=400
Caisse=200
PASSIF
Fonds propres=40
DAVclients1=0
DAV top créancier=200
Dette 400
———————————————
3) Ce top créancier place ses 200 provisoirement sur un compte épargne, le temps de voir ce qu’il va faire avec.
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1=400
Caisse=200
PASSIF
Fonds propres=40
DAVclients1=0
DAV top créancier=0
Cpt épargne top créancier=200
Dette 400
——————————————–
4)Grâce au top créancier il reste à la banque encore 200 en trésorerie et le ratio de solvabilité de la banque permet à celle ci de procéder à un nouveau crédit de 200 qui cette fois ci n’a pas besoin d’être financé ->création monétaire ex nihilo de 200 puisque le financement provient du premier crédit
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1=400
Créance clients2=200
Caisse=200
PASSIF
Fonds propres=40
DAVclients1=0
DAVclient2=200
Cpt épargne top financier=200
Dette 400
——————————-
5) Les nouveaux emprunteurs dépensent leurs crédits mais il n’y a cette fois ci aucun retour ni compensation interbancaire qui permette à la banque de récupérer une partie de sa caisse.
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1=400
Créance clients2=200
Caisse=0
PASSIF
Fonds propres=40
DAVclients1=0
DAVclient2=0
Cpt épargne top créancier=200
Dette 400
————————
————————
Maintenant voyons ce qui se passe avec les fonds propres lorsque les emprunteurs remboursent leur crédit disons 20 en capitale et 60 en intérêt la première année
Deux solutions extrêmes sachant que la réalité se trouve entre les deux.
1)Soit les 20+60 = 80 ont été récupère par les emprunteurs à des clients de la banque ici on va prendre le top créancier qui va réduire son épargne.
on a:
1.1)
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1+2=600
Caisse=0
PASSIF
Fonds propres=40
DAVclients1+2=80
Cpt épargne top créancier=120
Dette 400
—————
La banque débite les DAV de ses clients emprunteurs et augmente en fin d’année ses fonds propres + le Cpt épargne du Top créancier ici disons 45 pour la banque et 15 sur le compte épargne (elle diminue aussi les créances clients de 20)
1.2)
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1+2=580
Caisse=0
PASSIF
Fonds propres=85
DAVclients1+2=0
Cpt épargne top créancier=135
Dette 400
Dans la réalité le ratio de répartition des intérêts est de 30% pour la banque et 70 % pour l’ensemble des comptes clients rémunérés par la banque (ce n’est qu’une moyenne qui peut beaucoup varier d’une banque à une autre)
Question: Est-ce que la banque s’est enrichie?
2)Deuxième solution les intérêts sont récupérés auprès d’agents économiques d’une autre banque
Etape 1+2
ACTIF
Actifs propres=40
Créances clients1+2=580
Caisse=80
PASSIF
Fonds propres=85
DAVclients1+2=0
Cpt épargne top créancier=215
Dette 400
Même question: est-ce que la banque s’est enrichie?
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Bon, grand merci ! Christophe
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Bon Christophe, je cale dès le 1) !!!!
Vous écrivez : « 1)La banque accorde des crédits à ses clients1 pour 400 millions d’Euros et provisionne en empruntant sur les marchés.
ACTIF
Actifs propres=40 (choix arbitraire)
Créances clients1=400
Caisse=400
PASSIF
Fonds propres=40 (choix arbitraire)
DAVclients1=400
Dette 400 (envers les marchés monétaires) »
=> La banque accorde un crédit ok, mais d’où tenez vous qu’elle provisionne exactement du même montant ?
D’ailleurs si l’on considère que ce crédit n’est d’abord qu’une promesse de payer qui ne se réaliserait que lorsque l’emprunteur donne l’ordre de faire quelque chose (paiement/virement/retrait,intérieur/extérieur) , c’est à ce moment là que le problème du ‘financement’ se pose et seulement à ce moment que , suivant la nature de l’opération il peut être utile ou nécessaire de ‘provisionner’ …
Et c’est logique , la banque ne va pas chercher à faire des frais inutiles en provisionnant de façon excessive.
ET comme je l’ai toujours conçu (et je pense que c’est assez juste), le coeur de la création ex-nihilo n’existe réellement que dans la partie des 400 qui ne sort pas de la banque, et qui n’a besoin d’aucun financement.
A mon avis Jorion et les autres ont mal compris le concept de monnaie et surtout pas du tout celui de ‘payer’ dans son fondement économico-social et surtout juridique : or une partie du pb est bien là.
Ainsi le ‘Crédit’ n’est pas une « promesse de payer » , mais une « promesse de financer ».
Car si le paiement n’est pas ce qui libère immédiatement, alors le paiement réel se concentre dans les compensations , et même au delà dans les compensations de compensations , c’est à dire dans le transfert ultime qui valide alors toute la série d’échanges qui ont eu lieu avant.
Et si on réserve le nom de monnaie à cela , alors on ne risque pas de comprendre les rapports entre monnaie, prix, inflation, bulle, endettement, crise !
Donc de là, toute la rigueur de Paul J. s’écroule : car le nos lois et notre juridique valident bien un paiement entre deux agents économiques, effectué par le transfert de « promesse de financer » : le paiement a eu lieu , l’écriture vaut paiement . Et si ensuite à un moment postérieur la banque craque parce qu’elle n’a pas eu de quoi financer ou payer de façon ultime l’autre banque dont elle est débitrice, les paiements en amont sont validés parce que financés !
D’ailleurs quel est le sens de ce mot : financement ? Il faut juste le pognon , sous diverses formes, pour que ça roule suivant les règles et les exigences de chacun : c’est l’intermédiation .
On ne s’occupe pas de l’origine des fonds ! Ils doivent seulement être là pour ‘faire le paiement’ , pour que l’autre partie soit satisfaite, et peu importe si le financement doit lui-même être financé très prochainement …
Et l’on est là probablement toujours à la frange de la création monétaire … (par expl lorsqu’on transforme de l’épargne très courte en épargne longue)
Cordialement 😉
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article intéressant
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