76 – Sujets divers 5 … (pour Catherine)

A TOUS..

Sans doute du à une mauvaise manipulation, les  commentaires se sont « emmêlés » au niveaux des dates. Mea culpa …

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Catherine, comment ne pas satisfaire vos souhaits?

J’ouvre donc aussi ce « sujets divers 5 » à la suite de la demande de Catherinequi écrit

Catherine dit :
1 avril 2010 à 21:35 | Répondre modifierPost Jorion, la monnaie qui est crée à partir de rien, n’est-on pas en pleine science fiction?

Faire prendre le faux pour le vrai,n’est-ce pas un au-delà de la physique, de la matérialité, donc d’une certaine façon une méta-physique?

Sauf que là, on ne va pas percuter les normes ontologiques, c’est complétement inversé, là, c’est la percussion des normes d’un groupuscule qui absolutise les rapports humains via les numéraires trafiqués, donc de la méta-physique relookée au profit de certains, nous sommes en pleine plaie d’Egypte!

Mais bon, je comprends votre impatience, et j’essaierai de respecter votre mot d’ordre, monnaie en avant toute sur ce sujet 75, aussi, ne pourriez-vous pas, Cher et amical Post-Jorion ouvrir un vrai divers qui ferait de la pseudo-divers-ion 5, pseudo car vous savez bien ce que je pense de tout ce qu’on dit être « à côté » et qui est souvent dans le mille justement, mais décidément les apparences ont la peau dure

Merci à vous, déjà, bien sincérement.

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
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215 commentaires pour 76 – Sujets divers 5 … (pour Catherine)

  1. Christophe dit :
    • Catherine dit :

      Bonjour Christophe,

      Vous rendez-vous compte du beau pré-nom que vous portez?

      Bon, alors voilà comment je lis le lien que vous me proposez de lire,lecture forcément partiale, partielle et lacunaire beaucoup, et surtout qui n’a fichtrement rien de scientifique qui ne s’appuie que sur l’intuition, elle-même nourrie du vécu, rien que cela, prévention hautement nécessaire pour que les scientifiques ne me tombent pas dessus, certes je ne suis pas cela, scientifique, mais ça ne m’empêche nullement de traverser la vie et de « sentir » quelque chose, parfois, et parfois pas.

      1°Trois matières, oui.

      2°Idéalisme et matérialisme, antithétiques, oui, et pourtant complémentaires comme les deux pôles ENTRE lesquels nous voguons et auxquels nous devons être attachés, comme les deux pôles d’un aimant, reliés devons-nous être, pour que le courant passe comme dit une amie à moi.

      Rendus complémentaires ces deux pôles différents PAR le dynamisme de la vie, mais d’abord il faut passer PAR l’identification de la dualité, la complémentarité c’est le degré au-dessus de la dualité, et ça implique le fameux tiers inclus je crois, un peu comme la mayonnaise, il y a l’oeuf et l’huile qui ne sont miscisbles entre eux que par l’action du fouet lui même agi par un poignet, poignet mu par quelqu’un, etc, etc…moi, ce tiers, je le vois comme le tiers inclus nécessaire pour que ces deux éléments différents se re-joignent, se marient, soient à la noce, sans cette rencontre du mouvement du poignet avec le batteur et ces deux éléments différents, ils ne se rencontreraient jamais, c’est donc quelque chose qui permet le dépassement, un liant, un pont, une passerelle sur laquelle il faut passer pour avoir quelque chose d’autre, d’une autre nature.

      3°Il me semble que la conscience par définition n’est que représentation, car qui dit conscience dit surface nécessaire pour qu’elle se pose cette conscience d’où éloignement par rapport à la source, et conscience qui se pose toujours sur terre étrangère, s’il n’y avait pas cette mise à distance,sur cet autre territoire, cet ailleurs,il n’y aurait pas de possibilité de dire « il y a, » ce serait un peu comme d’avoir un texte trop près des yeux, nous ne verrions rien, il faut éloigner le texte pour que ça soit lisible, il faut une surface pour que se produise une image, c’est plus ou moins la définition que Lacan donne de la conscience et cette définition me parle pour ma part, mais il m’a fallu du temps pour la digérer. Quant à Bergson, il nous dit que la conscience se réalise quand on est en capacité de dire « il y a ». Je simplifie et je fais appel à ma mémoire, aussi il se peut qu’il y ait qqs erreurs.

      Bref, dès lors qu’il y a conscience, il y a forcément décalage par rapport à ce qui EST puisqu’il y a une distanciation, une objectivation et dès lors que la conscience se pose, l’enfant sort du moi tout de l’inconscient, pour se distinguer en tant que moi distinct des autres et c’est l’orée des premières angoisses, vacherie.

      La conscience est alors une présent-ation dupliquée, bref une re-présentation de ce qui EST -QUI SE CONSTRUIT – dans une image, une image construite par les autres, et nous-même allons devenir image, l’égo, ce n’est qu’une image menteuse et trompeuse de par ses caractéristiques de construction, image, et image nécessaire en plus, un peu comme l’oeuf et l’huile, il faut bien qu’ils soient là ces deux éléments pour qu’on puisse espérer faire une mayonnaise, sans eux, même pas la peine d’y penser, essentiels donc et pourtant « à côté » de ce qui nous origine, donc y’a du boulot à faire pour être à la ressemblance des origines et non plus seulement à l’image, tout notre faire à faire d’homme est contenu là à mon sen, aller de l’image à la ressemblance la plus proche des origines, tout en sachant que ce sera à jamais impossible puisque nous sommes ex-istants, avec un corps, des pensées, des émotions, et tout le tralala, mais quand même un travail de ressemblance peut se faire a minima, c’est notre responsabilité, je crois, par le nettoyage justement, le coup de balai salutaire. Yves pourra sans doute rectifier si nécessaire.

      Notre conscience est donc faite d’images auxquelles notre apprentissage linguistique associera des noms. Un vélo, c’est comme si, une pomme de terre, ça a tel goût, etc, etc.

      4°Au lieu de dire je pense donc je suis, peut-être pourrions-nous dire je( en tant que « jeu à côté » )pense donc je( en tant que je au plus proche de ce qui l’origine) ne suis pas, ceci dit car ce je est entièrement construit par les autres, et selon que l’on naisse à Valparaiso ou à Tombouctou, notre relation au monde sera tout à fait différente, elle dépendra de nos apprentissages dans un premier temps, nous penserons être là, mais nous n’y serons pas, ce sera juste le reflet de nos apprentissages.

      Un je qu’on devrait écrire jeu, car il est le lieu des leurres et des identifications fausses.

      Bon, je continue après car c’est long et j’ai peur que ce soit indigeste.

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    • Catherine dit :

      5) connaître et vouloir , il me semble que connaître c’est en tant que mariage du connu et du connaissant et vouloir en tant que marquage personnel nécessaire à la survie, d’où écart et mouvement nécessaires pour que quelque chose advienne , quelque chose d’une compréhension qui n’a rien à voir avec le savoir même si elle a besoin des briques du savoir pour construire la maison, la maison, c’est plus que la brique, il faut donc passer par la brique-pensée pour construire la maison compréhension, ok, je comprends ça comme ça. C’est la supra-conscience en tant que compréhension qui dépasse le porte-manteau conscient fait de savoir en tant que pensée dont parle Bergson dans je ne sais plus quel livre, je crois, en tout cas, pour ma part, je l’ai interprété comme ça.

      6° Il dit ce monsieur; »Toute autre sera la solution radicale ici proposée  »

      oui, toute autre mais pas tout à fait autre quand même, car toujours incomplète par nature, toujours un peu hasardeuse a minima.

      7)on fait donc intervenir la relation comme variable ok, la métaphore d’hydrodynamique, je ne l’ai comprise qu’en gros, en résonance avec ce qui est dit à la fin, le fait plus fort que le droit; La cybernétique, oui, c’est grâce à Laborit que je l’ai rencontrée en pointillé, c’est bien dit je trouve avec le ticket gagnant du droit d’entrer dans l’action supra-action qui n’est pas donnée, cher payé la belle et subtile et délicate en plus, qui s’aventure dans des parages, des « à côté », bref jamais vraiment là où on l’attend!

      Je continue la lecture tout à l’heure

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    • Catherine dit :

      8) à ma sauce, bien sûr, voilà ce que je comprends de cette conclusion: »c’est plutôt le réel qui émane d’une représentation »

      la conscience ne peut passer que par la représentation, car c’est en nous qu’elle se fait et forcément elle se fait à l’aide de nos attributs personnels, incomplets par nature, comme une fourmi « fonctionne » avec ses attributs, cette conscience est donc faite de re-présentations car c’est notre mode d’être, et ce sont ces représentations qui construisent notre réel auquel on croit dur comme fer, notre réel émane donc de nos représentations et non l’inverse même s’il faut un substrat minimal de matérialité, j’ajoute, pour espérer revenir un peu à ce qui nous « origine » à notre vérité a minima, il faut repasser obligatoirement, par le bois qui nous a amené à la conscience, donc le corps et tous ses attributs, dans mon boulot, c’est ce que j’essaie de faire a minima bien sûr, mais je m’y essaie, c’est humble comme démarche et parfois, y’a de belle libération, les images du monde qui se colorisent, un peu de vérité qui se pose par ci par là!

      Bon, voilà comment je comprends cet exposé, je suis très certainement passée à côté d’une quantité de choses, mais on ne voit que ce que l’on a appris à voir dit-on, alors je demande indulgence ChriStophe, dites-moi comment vous allez lu ça, vous, ça m’intéresse.

      Ps: Je ne vais pas envoyer de message au monsieur dont je vous parlais il y a peu, j’ai changé d’avis, des événements qui viennent de se passer qui ne me donnent pas envie de savoir de quoi il en retourne de ce futur et tout le tralala, je verrai plus tard mais là, c’est pas l’heure, rien ne vous empêche de le faire de votre côté, ce monsieur est tout à fait charmant, simple et vraiment ouvert.

      Voilà, très bonne journée à tous

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      • Catherine dit :

        le p’tit bonhomme est arrivé tout seul, j’ai rien fait!rigolo!

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      • sentier198 dit :

        @ Catherine

        « ..c’est plutôt le réel qui émane d’une représentation .. »

        c’est à mon avis plus compliqué….

        nous ne pensons qu’en représentations , cad en utilisant le langage pour décrire un réel , langage qui lui-même produit du sens à partir de ce que représentent les mots et leurs agencements…(trouver les mots , les paradigmes ,inventer des concepts….)

        nous n’avons pas accès « direct » au réel d’autant plus que nous en faisons partie..

        pour avoir accès à quelque chose , il faut être externe à la chose.

        les êtres animés qui ne possèdent pas ce merveilleux outil qu’est le langage , comment perçoivent-ils le réel ? (d’où mon idée des fourmis , l’autre jour)

        tout ca pour dire ,aussi ,que notre système d’accès au réel que sont les représentations que « véhicule » le langage (le propre de l’homme) est peut-être assez limité dans ses possibilités….

        ce qui ne nous permettrait , peut-être , pas de nous représenter éventuellement d’autres dispositifs permettant une meilleure appréhension de ce réel dont sont peut-être dotés des espèces « supérieures » à la notre .

        Espèce que nous ne pouvons pas nous représenter , et donc en avoir une conscience claire…

        peut-être une « sensation » de présence ?

        d’où , peut-être ,ce concept créé par l’homme « d’être extérieur à l’Univers » , Archétype de tous les archétypes.

        c’était le sens de ma remarque sur les fourmis..

        bon , je suis en pleine SF. ce matin!!!

        yves

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        • Catherine dit :

          Oui, oui, c’est ce que je croyais dire mais que j’ai mal dit, puisque vous n’avez pas tout à fait capté.

          J’admets tout à fait que ça doit être plus compliqué que ça, je dis seulement que c’est ce que je crois deviner au jour d’aujourd’hui, et avec le peu d’outils que j’ai en ma possession.

          Pour avoir accès à quelque chose, il faut être dehors,mais avant d’être dehors il faut d’abord être dedans, dehors c’est l’étage du dessus, et c’est bien ce que dit St Paul quand il parle du miroir, je vous trouverai le passage si ça vous dit, et dans plein d’autres extraits, c’est la métonoïa, ce que dit aussi aussi Ricoeur, se voir soi comme un autre,et aussi quelqu’un comme ah j’ai oublié le nom, ça me reviendra, autre mais un autre pas tout à fait autre, car on a un corps et tout ce qui va avec, on est existant, donc réduit par rapport au tout en tant que complexité qui nous environne et d’où nous venons, l’incomplétude est là à jamais tant que nous sommes existants et qu’il y a, a minima de la tension vitale, et c’est ce que n’a cessé de clamer Jung dans son processus d’individuation, enfin de ce que j’en ai compris, et que reprend d’ailleurs Lupasco etc, etc….

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        • Catherine dit :

          C’était Lévinas que j’avais oublié, comme si notre passage se faisait entre alpha et oméga, l’alpha, le connais-toi de Socrate, mais j’ai comme un doute en écrivant, et oméga, le oublie-toi de Lévinas( sachant qu’on ne peut oublier que ce que l’on connait)

          Connais-toi comme moyen et oublie-toi comme fin, et ensuite c’est bon, on peut faire le saut de l’ange, y’a plus rien, le créatif peut se poser si…

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        • Catherine dit :

          Bon, je reconnais que ça doit être une bouillie infâme ce que j’ai écrit, vous avez du mérite Yves d’avoir essayé de traverser la sombre forêt!

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        • sentier198 dit :

          @ Catherine

          ..et Lacan avec son « stade du miroir »..

          quand vous parler de dedans-dehors , ricoeur, st paul, voui , c’est un discours convenu…

          et surtout un piège du langage…ou plutôt de la « mécanique » de la représentation…le schéma du père Lacan ,avec son miroir et son pot de fleur est vraiment très « parlant »

          pour ma part j’utilise plutôt l’image de la cible qu’on aligne dans son regard avec la mire..

          votre promenade en forêt est très instructive..

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        • Catherine dit :

          con-venu, ça dépend convenu si ça glisse, si ça ne fait pas corps avec nous, maintenant me direz-vous faire corps c’est peut-être une illusion, mais bon…

          lu d’abord et vécu ensuite, et par moment, vécu et lu ensuite, mais quelque chose qui se lie, qui se marie, qui fait sens et porte des fruits paisibles et plus colorés.

          Le langage est un piège et pourtant nous n’avons que le langage pour sortir de la forêt, c’est bien le paradoxe humain, entrer en conscience, bien mal nommée d’ailleurs, avec lui, et puis tenter d’en sortir, avec ce même langage, sacré boulot dont on sort difficilement gagnant, mais possiblement de temps en temps, c’est ça le fil du rasoir, la figure de l’acrobate je crois, un boulot d’équilibriste à chaque instant!

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        • Catherine dit :

          et puis Lacan, c’est le premier stade, c’est le miroir en tant que constitution de l’égo, moi je vous parle de cela mais aussi du stade au-dessus décrit par Jung, l’individuation, comme si on retournait le gant, le dehors qui devient le dedans, et le dedans le dehors, j’sais pas si c’st plus clair!

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        • sentier198 dit :

          @ C.
          je ne crois pas qu’il y ait de dessus et de dessous du « stade » , mais ego , individualisation , gant retourné , bande de moebius….recouvrent un bric à brac ,décrivant maladroitement une forme…
          un peu comme un tas de briques peut devenir une maison..voire plus poétique..

          le passionnant dans la topologie c’est de représenter ce qui est in-représentable , l’art de raisonner sur des figures fausses….

          oui , je veux dire , qu’on passe d’une position passive de celui qui regarde à une position active de celui qui pense ce qu’il voit.

          c’est vrai que les Lacaniens bouffent facilement du Jung…pourtant , c’est pour moi le premier(Jung) qui m’ait intéressé à la psychologie..

          Levinas m’a toujours « barbé » , c’est sur.

          quand je disais « ..il faut être externe à la chose.. » ,c’est le mot être qui est le plus important dans cette proposition .
          pour être externe , il faut d’abord être , ce qui sous-entends miroir , individualisation et tout le bastringue..

          je suis pénible , j’en conviens , je voudrais moi aussi que ca « aille plus vite » …ca roupille chez les judéo-chrétiens…..

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        • Bruno Lemaire dit :

          @ Yves qui écrit:
          je voudrais moi aussi que ca « aille plus vite » …ca roupille chez les judéo-chrétiens…..

          Avec tout le respect que je dois, et que nous devons, à nos amis juifs, si Christ n’est pas ressuscité, la religion chrétienne n’a aucun sens, autant être juif … (si l’on croit en Dieu, bien sûr)

          Donc, que voulez-vous dire avecd votre appel aux « judéo-chrétiens » ?

          Amicalement, en cette veille de Pâques, Bruno.

          PS. Aller plus vite vers quoi ?

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        • sentier198 dit :

          @ Bruno

          décidément…..

          je parle de ce qu’on appelle couramment « la civilisation judéo-chrétienne »..

          et , je veux dire qu’on semble régresser à des considérations dont les penseurs du 16-18eme siècles avaient réussi à nous extraire..

          ce que nous « fige » dans des positions de prestance peu propices à « produire » les concepts originaux dont nous avons besoin pour nous sortie de l’ornière dans laquelle nous sommes « bloqués » depuis un demi-siècle..

          mais peut-être que nos frères orientaux , ou extrême-orientaux serons plus imaginatifs , ainsi que ceux du Sud .

          amicalement..

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        • Catherine dit :

          Si vous avez lu Jung Cher Yves, vous devez savoir que l’individualisation est diamétralement différente de l’individuation, mais peut-être vos doigts ont-ils glissés?
          Quand vous m’aurez répondu, si ça vous dit bien sûr, on pourra continuer, autant savoir de quel concept on part, sinon, on va se perdre l’un l’autre.

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        • sentier198 dit :

          @ C.

          c’est pas mes doigts , mais mes yeux qui fatigue , j’avais lu individualisation , autant pour moi….
          qui plus est , ma lecture attentive de Jung remonte aux années soixante..
          je reécrit donc :
          « je ne crois pas qu’il y ait de dessus et de dessous du « stade » , mais ego , individualisation , voire INDIVIDUATION, gant retourné , bande de moebius….recouvrent un bric à brac ,décrivant maladroitement une forme… »

          vous allez , comme d’habitude ,excusez mon irrévérence , bien vite en besogne à en faire des concepts « diamétralement » opposés…

          on pinaille pour ne pas parler de ce sur quoi on est pas d’accord , juste un leurre ces accumulations de « méta-conceptS »

          je dirais que de passer « dualisation » à « duation » introjecte le désir du sujet plus clairement…c’est tout.

          bon , dans la discucussion présente , je n’en vois pas trop l’intérêt …?

          au fait , êtes vous suffisamment bien individuée pour dire : « sinon, on va se perdre l’un l’autre. »

          smiley Clin d’oeil ironique.

          cordialement.

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        • Catherine dit :

          Bon, alors Cher Yves, je vous invite à revoir vos livres, certes, vous avez des excuses, ça fait longtemps, bientôt 40 ans.

          Par individuation, il veut dire JUNG, activer le divin en soi, c’est à dire tout le côté im-personnel, divin entendu comme non personnel ensuite on lui donne le nom qu’on veut, peu importe, et celui qui veut comprendre cela a besoin d’un point situé à l’extérieur comme vous le disiez fort justement tout à l’heure, mais avant de dépasser a minima notre égo, il faut passer par lui l’égo, et ça ne se fait pas d’un seul coup d’un seul, ça passe par des paliers, d’où le symbolisme de l’échelle, et donc la connaissance de soi, comme on passe par l’oeuf et l’huile avant de pouvoir espérer faire une mayonnaise.

          Et ensuite, c’est comme si on était un observateur plus ou moins objectif de sa vie avec beaucoup de guillemets bien sûr et beaucoup de circonspection. Ce que St Paul nous dit à sa façon, en disant « Ce n’est pas moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » bien sûr, nous n’en sommes pas là, loin s’en faut, mais se déscotcher de cette image égotique, s’en libérer peu à peu, c’est un peu cela, ce que dit la Bible que Bruno me reprenne si je dis des bêtises et ce que dit aussi Jung, et ce que disent tous les mythes et les contes.

          Alors, voyez-vous Yves, il ne me semble pas que ce soit aller vite en besogne, c’est tout simplement comme si on comparait l’eau du fleuve et l’eau de la mer, et la différence c’est le sel, et le sel, c’est le dynamisme qui donne vie à la mer. Bon, la comparaison manque de clarté mais là tout de suite, je n’en trouve pas d’autre.

          Et ça, c’est tout sauf pinailler, chercher les informations dehors plutôt que dedans, c’est tout l’enjeu de la pathologie actuelle qui ravage l’humanité par ses gabegies en tout genre, enfin, c’est mon point de vue.

          Je ne sais pas si je suis bien individuée, mais je vous remercie de vous inquiéter de mon état, sourire.

          Si on n’est pas d’accord sur un mot, ça part mal dans la discussion, donc autant se mettre d’accord sur ce qu’on met dans les mots respectifs, comme un petit dictionnaire personnel bilingue catherine/Yves, voilà ce que je voulais dire.

          Je vous renvoie votre clin d’oeil.

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        • Bruno Lemaire dit :

          @Catherine,
          je connais mieux Saint Paul que Jung 😉 en tout cas je suis d’accord sur ce que vous dites de Saint Paul, plus facile à dire qu’à faire.

          Se dépouiller entièrement, se débarrasser de toute hypocrisie, pour laisser l’autre – ou Dieu pour les croyants – agir en nous, pour prendre conscience qu’on n’est pas tout seul, et que c’est dans nos relations aux autres qu’est le vrai sens de la vie.

          Là encore, facile à dire: pour moi, impossible à faire tout seul, sans une aide extérieure (qui peut devenir intérieure). J’ai la chance, en tant que croyant, de pouvoir demander l’aide de Dieu pour me sortir de ma misère spirituelle, de mes imperfections, pour dépasser, parfois, mes faiblesses (m^me si, comme le dit encore Saint Paul, je fais le mal que je ne veux pas faire, et je ne fais pas le bien que je voudrais faire).

          Mais je pense que d’autres peuvent suivre un tout autre chemin, comme le dit si joliment Catherine. Quand on pense que l’on a rencontré celui qui écrit (cf. Saint Jean): « Je suis le chemin, la vérité et la vie » on n’a plus qu’à tenter, bien modestement, bien humblement, avec de nombreuses rechutes, de suivre. Pour d’autres, c’est autre chose. Mais la sincérité du cœur et la « qualité » de ses actions est ce qui compte le plus, m^me si la Foi peut aider, bien sûr.

          Je radote, bien sûr, mais l’exemple de certains incroyants, rayonnant d’amour et de charité pour leurs contemporains montre que la foi n’est pas une condition nécessaire – ni suffisante, hélas – pour être quelqu’un d’exemplaire.

          Bonne fin de journée, Bruno.

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        • sentier198 dit :

          @ Catherine

          c’est bien ce que je dis , on n’est pas d’accord sur le « ce de quoi » on parle..

          « ..cela a besoin d’un point situé à l’extérieur… »

          à l’extérieur de quoi…?

          c’est la bonne question…vous parlez égo , individuation…etc..

          c’est la méthode standard pour parler de l’autre que de considérer que de se situer dans un extérieur à soi-même pour lui y faire une place (à l’autre )

          (berk , je suis vraiment pas doué pour le français)

          d’où les considérations de tout un tas de gens passionnants de saint paul à jung..

          mais , cette facon de voir à toujours été mis en échec (c’est bien là que réside l’échec de notre civilisation occidentale à gérer les tensions inter-humaines)

          potassez un peu plus G.Deleuze , il est largement plus efficace que moi , pour y répondre.

          le système idéologique actuel (depuis 2500ans) utilise ce procédé de déterritorialisation pour régler tout un tas de problèmes inhérents aux relation humaines et s’enfonce dans la crise…

          marquer , par une « peau » , l’interface intérieur-extérieur est certes très efficace , c’est comme cela qu’on a inventé la propriété privé , et vraisemblablement par la suite ce que l’on appelle le capitalisme …

          on ne peut pas dire que le résultat soit brillant..
          je crois que vous en serait d’accord.

          tout cela à mon avis (et je ne suis pas le seul) est à remettre en question ,sans pour autant tomber dans un état de psychose collective , mais la marge de manœuvre est faible (cf. la Shoah…)

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        • Catherine dit :

          Extérieur, intérieur à quoi me dites-vous Yves et combien avez-vous raison de le préciser,c’est idiot ce que je raconte si je ne précise pas à quoi c’est extérieur, la topographie,c’est essentiel, alors merci de me donner l’occasion d’éclairer quelque chose qui pouvait paraître obscur.

          Pourquoi est-ce important?

          Car ça peut laisser croire que c’est en dehors de nous, de notre « espace » que ça se passe, or ce serait une ânerie et pas tout à fait une ânerie de penser cela.

          Je m’explique.

          C’est toujours bien sûr de nous que l’énergie coule, énergie qui prend les formes de pensée, d’émotions, de sentiments, de perceptions etc… On ne peut jamais parler, sentir, détester, aimer, ouvrir, fermer que de soi, rien que de soi, comme si nous étions enfermés dans une boîte, d’où sortaient des choses aux formes multiples.

          C’est de soi et en soi que nous prenons conscience de nous en tant qu’autre, figé dans une image, l’égo, puis partant de là, conscience des autres et du monde.

          La conscience commence toujours par la conscience de soi, et d’ailleurs il ne faut pas oublier que c’est le langage du corps qui est à la source du langage oral, il est sa fontaine inépuisable, les émotions, c’est sur le terrain du corps qu’elles s’expriment, le ventre qui se noue, la gorge qui se serre, enfin, vous connaissez.

          Des émotions découlent un agir et c’est là que ça devient intéressant.

          Un agir pour soi, pour les autres et pour le monde, ça c’est un petit clin d’oeil à Post-j.

          Donc, c’est rudement important de décoder tout ça, c’est notre chasse aux trésors.

          Mais bon, je me perds. J’en étais où? oui, alors il y a la conscience de soi qui filtre une conscience plus grande qu’elle au service de la survie. Bergson donne l’exemple d’une traversée de boulevard où le champ de notre conscience se réduit pour assurer notre survie, oui, pour traverser, mieux vaut savoir ce qu’il y a droite et à gauche que de savoir si le futur est inscrit dans le passé, petit clin d’oeil à Christophe.

          Alors c’est un peu ça, Yves ce que je veux dire, il y a une distinction à faire entre sur-vie et vie et la vie s’exprime plus largement en dehors du cadre de la survie, et la survie c’est plein pot l’égo, alors l’égo, je ne le blâme nullement, s’il n’était pas là, certain que je ne serais pas là, à taper sur les touches de mon ordinateur, ce que je veux dire c’est qu’il y a autre chose que lui, c’est ça l’extérieur à lui, on peut ne pas lui laisser toute la place dans le lit, on peut libérer un peu d’espace, pour autre chose.

          J’avais précisé autre et pas tout à fait autre pourquoi? car nous ne sommes pas des êtres éthérés, vivant d’esprit et d’air, non, nous sommes des êtres incarnés qui vivons sur le plancher des vaches, aussi aurons-nous toujours besoin d’un minimum d’égo. D’où le autre mais tout à fait autre.

          Je vais revenir sur le vécu, sur mon vécu, c’est encore de ça que je peux parler le mieux, y’aura personne pour me contredire. Sourire.

          Du haut de mes bientôt, 53 ans, je peux vous dire que plus que les livres, ce sont mes expériences de vie qui m’ont appris.

          J’ai appris à mes dépens, qu’il fallait se tromper, mentir, être prétentieux, petit, étroit, égoïste, fermé,etc, etc, rien que des chose glorieuses en somme, et bien j’ai appris qu’il fallait passer par là pour aimer le monde.

          J’ai appris que c’était le passage obligé, qu’il fallait passer par là, car avant vie il y a survie.Un peu comme l’exemple d’hier où il faut passer par l’oeuf et l’huile pour avoir une mayonnaise.

          Mais j’ai appris que si notre énergie vitale se réduisait à cet espace clos de l’égo et bien ça faisait mal, très mal, y’a des dommages collatéraux pourrait-on dire.

          Mais encore faut-il les voir les dommages collatéraux et s’y coller dare-dare, c’est tout l’aspect positif du problème.

          Si on l’interroge il va nous informer, nous in-former en nous, au-dedans de nous, il y aura une autre mise en forme en nous, et s’il nous informe vraiment, s’il ne se contente pas de glisser hors de nous, mais s’il est digéré, assimilé, métabolisé, alors notre corps deviendra chair, il gagnera en terre de connaissance, ce sera un mariage, nous sommes appelés à aller à la noce tous les jours si nous le voulons car je conçois le mariage comme une union du connu et du connaissant, et peu à peu de ces terres conquises sur le terrain de nos erreurs, nous nous incarnerons davantage, nous n' »aurons » plus un corps nous « serons » un corps, l’avoir qui glisse vers l’être, Durkheim en parle en ces termes et c’est très vrai je trouve, et le changement d’auxiliaire est tout l’enjeu de notre vie, je trouve.

          Et de là, si l’information nous la conquerrons peu à peu en nous, c’est l’échelle informative qui réorganise notre espace, possible grâce à toutes nos bévues informées, alors, et alors seulement, l’information , on ne va plus la chercher chez Pierre, Paul(rigolo!), Jacques, on a une espèce de sécurité intérieure, un axe de roue , une congruence interne qui permet de tenir a minima l’énergie tout en permettant le mouvement indispensable de notre dynamique, et ça s’ouvre, l’espace s’ouvre, je vois l’amour comme ça, comme une ouverture .

          Je pourrais encore m’étendre, mais je vais faire une pause.

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        • Catherine dit :

          Non, tout compte fait je continue tout de suite car ce mot « étendre » me fait penser à quelque chose d’essentiel, il me fait penser au mot affection, alors j’ai regardé dans les dictionnaires à quoi ça renvoyait affection, et bien affection ça renvoie à dilatation , donc à espace, et forcément espace , ça m’a fait penser à l’instant qui seul était en capacité d’offrir de l’espace au temps qui d’habitude se déroule dans la scansion des événements sans arrêt presque, sans déplissement de l’éventail, or seul l’instant est en capacité d’ouvrir l’éventail, je crois, de transcender le temps historique, par l’espace qu’on offre au temps, une spatialisation temporelle, et où pourrions-nous nous l’offrir ailleurs qu’en l’instant, en tout cas, tant que nous sommes existants, après, je ne sais pas?

          Bref, comme si l’intemporel, le hors existence, témoin du temps transcendait le temps existentiel dans cet espace de l’instant qui fait que dès lors cette transcendance est capable de lui être immanente- moi- c’est comme ça que je vois ça.

          Je trouve ça très beau, magnifique même, l’instant où tout est possible, ou tout se rejoue et ou tout peut s’écrouler aussi

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        • Catherine dit :

          Encore une petite chose, une toute petite chose, avant d’aller faire la tambouille, j’ai lu il y a quelques mois un tout petit opuscule que ma fille m’avait conseillé de lire, c’est le théâtre de marionnettes de Kleist, ça coûte 1,50 euro et il y a juste quelques pages, c’est tout simplement magnifique, époustouflant, en une syllabe il résume toute notre posture.

          Affection qui passe par affec-ta-tion , misérable syllabe « ta « par laquelle on passe tous,misérable et glorieuse car touchante, qui permet si on perçoit toutes les douleurs qu’elles suscitent de revenir peu à peu à cette si belle affection, jamais complète, l’incomplétude dont parle Lupasco je la vois là aussi, mais dont on peut essayer de s’approcher.

          Donc l’extérieur ce serait l’affec-ta-tion et l’intérieur l’affection et le pont entre les deux ce serait nous, les hommes, c’est beau,comme une image je trouve!

          Bon, je ne m’appelle Monsieur Kleist, vous l’aurez remarqué, je serais même son parfait contraire, je fais long, quand lui fait court,très court.

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        • LeucoTrio dit :

          N’y aurait-il pas une dynamique dans le temps avec flashbacks et feedback ?
          ¤ Traiter l’affect-ta-ion à l’intérieur, pour
          ¤ Ne laisser que l’affection à l’extérieur

          Quelques images de BD avec gouttières

          [ Nota : gouttiere = bande étroite vierge entre deux images de BD ]

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        • Catherine dit :

          Et les gouttières où il n’y a que du blanc sont parfois plus importantes que le texte, n’est-ce-pas?

          Les marges, le silence, les non-dits, la propagande repose essentiellement sur ça, sur CE QUI NE SE DIT PAS.

          Oui vraiment, les blancs c’est parfois mieux que ce qui est écrit!

          Certains ont bien compris la leçon et mettent en application, ce sont des valets au service d’intérêts particuliers qui se permettent même de jouer la carte du parangon de justice, nous vivons une époque formidable!

          C’est Wiliam Shakespeare qui dit: » Quelle époque terrible que celle où les idiots dirigent les aveugles »

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        • François JERU dit :

          La reponse est plus haut 19:34

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        • Catherine dit :

          Il faut le vouloir pour suivre quelque chose sur le 76, pôv Post-Jorion il s’en est donné du mal pourtant!

          ça fait très baroque comme sujet, un rien psychotique, haché, morcellé, ah oui, c’était pour que ça fasse un fondu avec mon boulot peut-être? quelle recherche Post-J, restez simple la prochaine fois, on ne vous en voudra pas, sourire!

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        • LeClownBlanc dit :

          C’est vrai que c’est très marrant
          En vrai, je trouve cela très sympathique
          Nous cherchons de la cohérence, un peu d’ordre dans le chaos vraiment complet … c’est très drôle.
          Auguste, lui, il s’en fout, les aberrations psy et socio ne le surprennent pas; quant à la technique logique WordPress il s’en contrefout,
          pas comme moi et NingunOtro
                [ a parte : futé NingunOtro ]
          Et si (…) = What if (…)
          ah! ça me rappelle les années 68, 69, 70

          Et si (…)
          NingunOtro nous expliquait l’étymologie de son avatar

          Et si (…)
          Postjorion(ne) ouvrait, bien propre, un Billet n° 84 pour prolonger celui-ci, très plaisant, mais tout de même trop vadrouillou

          Et si (…)
          au lieu de l’appeller « Sujets divers 5 … (pour Catherine)
          postjorion(ne) le billet s’appellait, par ex.

          « SELF_DEV + PHILOS + PSYCHO + (…)
          coordonné et animé par Sentier198 et Catherine »

          avec ou sans corrélation avec les billets « sérieux » (je ris) d’économie-piraterie

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      • Christophe dit :

        Catherine,
        je suis impressionné, je dois partir mais je reviendrai dessus.

        Catherine et Sentier connaissez vous le livre de Julian jaynes: « la naissance de la conscience dans l’effondrement de l’esprit » ?

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      • François Jéru dit :

        à Sentier128 18:22
        Plutôt que d’évoquer cette « peau » ou plutôt les deux « peaux » des deux protagonistes A et U en échange avec l’entre-deux qui est cher à Catherine, n’est-il pas infiniment plus simple pour A et U, aux « cortexRamifs » étrangères à leurs « peaux » respectives de se donner rendez-vous en la Plazza balisée (colorée) de leur choix commun pour deviser tranquillement
        A – arrivant par le sentier 127, par ex.
        B – arrivant par le sentier 274 ou 364

        – – – – – – — – – – – – – –
        à « Embusqué-Masqué » promoteur de ce blog :
        Paramétrer WordPress avec autant de niveaux hiérarchiques sucessifs, est, je crois (personnellement j’en suis sûr) un mauvais choix ergonomique … même si la page était plus large, par ex. sans colonne de menus à droite. Un unique décrochage m’apparait infiniment plus exploitable, pratiquable

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        • postjorion dit :

          Bien qu' »embusqué(e)-masqué(e) » votre suggestion a failli m’échapper.
          Comme a maison ne recule devant aucun sacrifice, je vais essayer , non pas un, mais 2 niveaux … on verra 🙂

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      • sentier198 dit :

        @ Francois Jeru

        « …pour deviser tranquillement…. »

        qui n’est pas tranquille , en fait ?

        cordialement

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        • François Jéru dit :

          @sentier198 (à 21:59)
          « Qui est tranquille ? »
          Est-ce cela la question première ?


          – En Adrey aurore de Métamorphose ?
          – En Ubak darkolivekhaki ?

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      • sentier198 dit :

        @ Francois Jeru

        darkolivekhaki ? pourquoi au nord?
        aurore de Métamorphose ? pourquoi au sud?

        Est-ce cela la question première ?

        Qui est tranquille ? qui n’est pas tranquille , en fait ?

        merci d’avoir répondu

        cordialement à vous

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        • François Jéru dit :

          Pour moi, oui, c’est la question première
          Le chou-fleur fractal au sud est la réponse à l’Ananas fermé au Nord
          pourquoi « darkolivekhaki » c’est une couleur assez dégueu, genre chiasse ¤¤¤¤ (un peu verte) je ne sais plus le nom, avec de « l’acétone » quand j’avais 6 ou 7 ans c’est arrivé une fois à une petite cousine germaine, un caca vert ! étonnant !

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      • sentier198 dit :

        @ Francois Jeru

        pourrions-nous être d’accord sur ce point quand pour ma part j’écris :

        « …mais peut-être que nos frères orientaux , ou extrême-orientaux serons plus imaginatifs , ainsi que ceux du Sud …. »

        à votre description ,il conviendrait d’ ajouter un Rhizome en fleur sur le versant Oriental….

        je n’ai pas ce langage provo-poétique qui vous va si bien…

        résidant dans la cité de Champollion depuis un quart de siècle , je connais le travail et le temps qu’il lui a fallu pour déchiffrer la pierre de rosette…

        imaginez ma peine à vous lire (du moins dans un premier temps)

        vous avez fait la remarque à post-jorion , notre hôte , de ce qu’il se « cachait » derrière ce pseudo polysémique.

        que cherchez vous à nous dissimuler derrière ce jargon , pittoresque et imaginatif ?

        la couleur kaki olive sombre me renvoie directement aux costumes militaires , réutilisés largement par les chasseurs-pécheurs…

        so on…

        cordialement

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  2. sentier198 dit :

    @ Christophe

    bis errare (=diabolicum , ne le dite pas à Bruno)…j’ai posté sur le fil 75 ca :
    @ Christophe

    « ..Le principe de non séparabilité n’est pas un principe… c’est une propriété des objets quantiques lorsque des conditions bien précises sont remplies…. »

    on est bien d’accord..ma question portait sur cette phrase de B.deCosta :
    « …Un autre récent avatar de la physique, la « non-séparabilité quantique », ne sera pas discuté car il y faudrait un exposé aussi long que celui-ci. … »

    je le rapportais à mon questionnement sur la notion de temps (id. est., la rétroaction de phénomènes hors de la contrainte de la vitesse de la lumière qu’évoque la non-séparabilité)

    savoir s’il y a un rapport..?

    pour le deuxième développement , plutôt confus , j’en conviens, je dirais que si l’entropie « augmente » , elle peut le faire sur une durée infinie , qui n’implique donc pas un fin déterminable..

    donc l’argument d’un début et d’une fin tombe.

    les développements mathématiques utilisant les probabilités « raisonnent » sur un nombre « infini » d’occurrences (le coup du pile ou face) pour être validés..

    quel type de raisonnement est utilisé par Carnot pour démontrer son deuxième principe et permet-il de préciser une durée de cette phase d’entropie?

    @ Bruno

    c’est pas ce que je voulais mettre ne évidence (pas facile de se comprendre)…je suggère simplement que si l’on rencontre des rapports aussi conflictuels à l’argent chez les individus , ce n’est pas uniquement du à la névrose personnelle de ces personne , mais aussi à la façon dont se « goupillent » les échanges inter-individuels , à mon avis.

    en tout cas ma « pratique » le montre..

    plus clair?

    amicalement à tous

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    • Christophe dit :

      Oui pour Costa de Beauregard le temps « déployé » est directement responsable de cette non séparabilité.

      Pour l’entropie:
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxi%C3%A8me_principe_de_la_thermodynamique

      Pour finir personnellement je pense que le temps et l’espace ne sont que des représentations mentales comme par exemple la couleur rouge mais à un niveau plus fondamental de notre esprit mais ceci n’engage que moi.

      Bonne nuit

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    • sentier198 dit :

      @ Christophe

      merci de vos réponses

      je partage un peu la même intuition concernant la manière dont notre mental se « représente » le réel , et les cultures humaines retracent bien cette diversité des « représentations »…(c’est pour cela que j’ai évoqué les indiens Hopi)

      tous les travaux récents en psycho-biologie convergent dans cette direction..

      nous ne savons pas grand chose de la façon dont notre conscience « fonctionne » , et nous ne faisons que commencer à comprendre un peu ce qu’est la cognition (c’est à dire la mécanique du système,le hardware)..

      toujours pressés de savoir , les hommes ont trop tendance à inférer des hypothèses certes poétiques mais peu réfutables (donc non scientifiques).

      pour reprendre en exemple l’hypothèse de travail du fil 74 , je dirais que la théorie de l’évolution de Mr Darwin ne semble pas répondre aux questions que nous nous posons sur les transitions entre les espéces..

      il s’agit donc de réunir les faits et de produire un outil théorique capable de l’expliquer..

      manifestement , il y a du monde qui s’y consacre , même si le soutien des conservateurs d’aujourd’hui , révolutionnaires d’avant hier , est très timide.
      banal ?.

      pour l’instant il y a peu(pas?) de théories alternatives expliquant les « sauts » d’espèce.

      après , qu’il y ait créateur , création ou pas , je m’en contre-fiche..

      je ne vois pas ce que cela peut apporter à nos connaissances..

      la seule chose que je sache (au sens où c’est quelque chose qui me donne une cohérence) c’est que je n’ai rien créé…

      alors qu’un « dispositif créateur » ait créé l’univers auquel j’appartiens ne me pose aucun problème….
      ca ne concerne en rien la façon dont les hommes vont construire une connaissance du monde…

      je sais également que cette connaissance (du dispositif créateur) m’échappera à jamais …

      c’était peut-ètre là le message de Godel et de ses fameux théorèmes d’incomplétude..

      restons humbles devant le spectacle du monde tout en restant curieux de ce qu’il est.

      yves

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  3. Catherine dit :

    Je reviens du boulot, en vacances pour une semaine, mais là, je dois partir, je réponds dès que je peux, je voulais surtout dire deux, trois choses…

    Puisque l’occasion m’en est donnée, je viens remercier grandement Post-J d’abord de permettre de « dérouler » en ces lieux 76, temps et espace ! ( clin d’œil, ça, c’est des travaux pratiques pour assimiler les idées exprimées par beaucoup sur le 74) je me fais fort de lui montrer qu’il n’a pas eu tort de placer sa confiance en abandonnant une partie de l’espace, il verra au fil du temps, que l’apparence d’une « perte » est souvent un gain après coup, mais pour cela, il faut oser, et il ose, alors, merci.

    Et puis remercier Bruno, aussi, pour sa belle réponse d’ouverture et de compréhension,suite à mon message un peu bousculant, j’ai eu peur de l’envoyer à vrai dire, peur de blesser, mais je sentais qu’il fallait que je le fasse, il fait une réponse d’amour chrétien au vrai sens du terme, rien de moins que cela, mais au sens où je l’entends et où lui l’entend je crois, pas le sens galvaudé qu’on lui prête trop souvent et qui fait qu’on ne l’emploie plus ce mot, on ne s’y risque plus, à force de dire le contraire du dire qu’on s’essaie à dire et qui finit par se mé-dire, parfois, justement.

    Voilà qui est fait. Belle réponse et bel exemple du message qui passe, génial, tout cela laisse augurer des ponts, des passerelles salutaires qui viennent lier des rives que l’on pense souvent -à tort-inconciliables, inconciliables à force de ne pas essayer de les concilier.

    Des brèches s’ouvrent, et les brèches, c’est fait pour s’engouffrer dedans et élargir l’espace de la respiration et du vivant.

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  4. Catherine dit :

    A propos de Monsieur Morin:

    Vous dites Bruno sur le 75, mais comme l’espace est plus spécifiquement monnaie, je respecte et je réponds ici, pour ne pas engorger:

    Vous dites:

    « @Catherine et à tous

    E. Morin est certes intéressant, et il faut sans doute utiliser la trans-disciplinarité. Cela ne signifie pas, cependant, que les disciplines doivent se confondre.

    Par ailleurs, ayant fréquenté il y 20 ans certains de ses adeptes, je me suis aperçu qu’on pouvait lui faire dire n’importe quoi, en particulier à propos du tiers exclu, ou non exclu, et de la complexité, du genre 1 plus 1 font plus que deux, ce qui, du point de vue de la linéarité, est stupide. On peut éventuellement, en introduisant des non-linéarités (c’est à dire des interactions), dire que 1 et 1 et 1 peuvent, dans certains cas faire « plus » que 3 (« plus » devant être défini). C’est le problème des 3 corps, abordé pour la première fois par mon illustre parent, H. Poincaré.
    Amicalement, Bruno.

    Bien sûr, vous avez tout à fait raison, il ne faudrait pas tomber dans le piège inverse et ne se spécialiser en rien, bien au contraire affiner et décortiquer un domaine de prédilection, c’est à encourager fortement, c’est indispensable, absolument indispensable si l’on veut avancer, c’est comme cela qu’on progresse et pas autrement bien sûr.

    Ce que vous avez eu à souffrir concernant les dires de ce monsieur, ne sont pas propres à lui, je crois.

    Les mots dès qu’ils sont exprimés, supposent un accord que l’on tient pour acquis, mais qui n’est pas acquis justement, très souvent.

    On sait nous-mêmes ce qui a présidé à nos propos, à ce qui les a motivés, mais l’autre, le récepteur, ne le saura jamais.

    En reprenant une parole dite par quelqu’un d’autre, j’exprime une parole avec ce que je devine et avec ce que je comprends, selon ma grille d’interprétation à moi, en fonction des mots que l’autre a utilisés, et pas avec son sentiment de base.

    Aussi, c’est toute l’errance dans laquelle nous ne cessons de tomber l’un et l’autre, entre ce qui est dit et ce que l’on croit comprendre de ce qui est dit et que l’on répète à travers notre filtre personnel, et forcément dès qu’une information part de sa source, elle est déjà affaiblie qu’on le veuille ou non, biaisée par nos grilles de lecture puisque ça passe par nous, et que ce que l’on reçoit, est reçu selon le mode de celui qui le reçoit, d’où toutes les mé-compréhensions qui ne peuvent s’aplanir que dans le débat et l’interrogation pour s’entendre sur la justesse de la compréhension.

    Donc, spécialisation indispensable mais ensuite l’englober, la nourrir, l’enrichir de tous les nutriments dans lesquels elle baigne au risque de la voir mourir d’inanition, et de tomber dans le non-sens dans lequel nous sommes, c’est un peu ça, je crois, la transdisciplinarité.

    Ce que vous dites du 1+1=3, me fait penser à Wiener forcément, le tout est plus que la somme des parties car la somme inclut le dynamisme de la relation, de la nature de la relation, et les relations entre les termes de la relation réalisent sa mise en forme, étymologiquement son information, donc « un plus » a priori mais qui peut être un moins aussi quand la relation est inexistante voire débilitante…
    mais bon, il y aurait beaucoup à dire.

    Tout ça pour dire que ce qui est vrai pour le discours d’E Morin, l’est pour tout acte de langage, ne trouvez-vous pas, il y a juste, c’est vrai qu’on reprendra plus facilement une parole de Morin, que la parole d’un quidam de base.

    Bien amicalement.

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    • Bruno Lemaire dit :

      bien reçu, et d’accord 😉 bonne soirée, Bruno.

      Je suis bref car j’ai eu une dure journée, excusez moi donc de ces propos lapidaires. Je me rattraperais une autre fois 😉 Les lecteurs n’y gagneront pas …

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  5. Kitagawa dit :

    à Fleur de Kawagoe ou Yoshiwara
    Pétales de fleurs au vent,
    Okita, Ohisa et Toyohina
    – – – – – – –
    et aux internautes de ce website

    27 mars 2010 :

    sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_voir.php?forum_id=220110233&dossier_id=250000054&message_id=465171238&pg=1

    En lisant cette contribution, vous noterez la référence au propos du 27 mars dernier
        (samedi dernier sur France Culture)
    de l’ex président du CREDIT LYONNAIS
    Avec la bande audio du 27/3 de France Culture,
    vous pourrez retrouver grosso modo, l’évidence

    les banques commerciales créent de la monnaie, Bien Public

    ( ou Bien Commun — LeClownBlanc: créent en manoeuvrant les flux monétaires auxquels elles sont autorisées)

    Reference : « L’Economie en questions«  le samedi 27/3 de 8:10 à 9:00

    sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/economie/

    Invités

    – Jean Peyrelevade. Vice-président de la banque Leonardo
    – Patrick Viveret. Economiste et philosophe
    – Olivier Pastré. Professeur d’économie à l’Université de Paris VIII

    Thèmes

    1) Réformes, crises, et mouvements sociaux: quels liens ?
    2) Le système financier international
    3) suppression de la taxe carbone.

    2 avril, ce jour :

    — à M. Lionel Naccache « 3 cas concrets » par François JERU
    [ L. Naccache, neurologue à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences cognitives au Centre de recherche de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, Lionel Naccache vient de publier « Perdons-nous connaissance ? De la mythologie à la neurologie« , chez Odile Jacob ]


    france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite

    Entretien en version longue à écouter
    Kitagawa … suite
    — Cas concret n°1 — Info & Knowledge PetroTomates   François JERU   02/04

    — Cas concret n°2 – Taxation des banques   François JERU   02/04

    — Cas concret n°3 : Eurodevises & Masses monétaires   François JERU   02/04

    – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

    « à Fleur de Kawagoe ou Yoshiwara
        Pétales de fleurs au vent,

    Vous ne comprenez pas ? … Descendriez-vous d’une autre planète ? …
    …. Ah, vous venez simplement de débarquer dans le grand monde.
    … vous ne connaissez personne … vous aimeriez être … un peu … introduit(e) …
    … ne pas passer pour une enarque débarquant en province … bien-bien
    Le Désert Français … oui, nous en reparlerons surement


    http://www.pauljorion.com/blog/?p=4040#comment-36405


    p=4040#comment-35953

    ~~~Ξ~~~


    p=4040#comment-36634

    Vous dites indien? à l’instant.
    Confronté aux conjectures,
    comme à autant de rayures,
    de votre roue … je le suis.

    Roue, sans boue, où,
    sans bougez,
    vous posez,
    la pause du thé … et
    celle du chevalet.

    Agir sans (…), dites-vous
    « Tout En Attente »
    Hop ! Opte … Opt..ion
    Trois ! … Trop ! … Ugh !

    Ugh ! Nug … age âgé, blanchi
    aux tempes blanchies l’indien?
    Trois ! le 3 du LeucoTrio

    qui passe et pousse
    à passer peindre les mousses
    des monts aux démons.
    Trois des 3 mots de la
    Chaine Trimont aux 3 noms
    – SudFaçade-et-MontSansNom
    – NoirePyramide
    – Oligheirfinaz-et-NordFaçade

    Pétales au vent,

    Aux trois monts et mamelons vous y serez,
    en conte ou poème [LeClownBlanc+Auguste le 11/8 à 00:16]

    aux Okita, Ohisa, Toyohina et tutti quanti qui sont en vous.

    Signé : Kitagawa

    Post-Scriptum :

    Okita, Ohisa, Toyohina et tutti quanti
    dans quelles scènes, à l’écart de quels enjeux et conflits,
    en quel genre de « MoyeuDeRoue Protégé » si ce n’est vivable ( un paratonnerre voisin ?)
    vous verriez-vous …

    Miyamoto Musashi inspira des peintres japonais dont Utagawa Kuniyoshi , un grand maître de l’Ukiyo-e .

    ukiyo-e est un terme japonais signifiant « image du monde flottant », utilisé durant l’époque d’Edo (1603-1868) pour désigner un nouveau genre d’art graphique, dont une peinture populaire et narrative originale. Les peintres de l ukiyo-e sont en même temps les peintres du Yoshiwara. Ils en assurent dans les faits la promotion par la vente du portrait des plus célèbres courtisanes du moment … vente pour des sommes modiques … un peu mieux que les graphistes qui bricolent avec Photoshop les couvertures de ELLE, MARIE CLAIRE, LA REDOUTE, PLAYBOY etc.

    Le Yoshiwara est un quartier réservé (kuruwa), créé à Edo dès 1617[87], fermé d’une enceinte, dont les accès sont alors gardés. Les samouraïs doivent y laisser leurs armes à l’entrée. Une fois à l’intérieur, la hiérarchie sociale traditionnelle s’efface : un client avec de l’argent est le bienvenu, qu’il soit roturier ou samouraï. Toutes sortes de catégories sociales, hommes d’affaires, samouraïs, dandys, écrivains et peintres s’y côtoient. On se croise dans les « maisons vertes », mais aussi dans les maisons de thé, les restaurants, les boutiques de luxe ou les établissements de bains.

    Voici un terrain pour anthropologues et agents NSA, DCRI, francmaçons, cadres BRI-FMI-BCE- etc. !
    Si, à l’intérieur des quartiers réservés, la hiérarchie extérieure n’a plus cours, une autre hiérarchie se dessine, avec ses rituels et son étiquette.
    Par exemple, les courtisanes sont divisées en plusieurs échelons, jusqu’à huit.

    La notoriété et le rôle des plus grandes courtisanes sont à cette époque souvent fondés sur bien autre chose que l’aspect purement sexuel :
    … l’esprit de répartie, la psychologie, le goût de l’entre-deux, les talents musicaux, la culture des tayu (l’élite des courtisanes) et des oiran les distinguent totalement des prostituées. Ne pas confondre Mme de Stael, Mme Geoffrin et les prisées des banquiers matérialistes :
    <a href="http://blog.passion-histoire.net/?p=5147passion-histoire – citations – Sélection Hélène Duffau

    Revenons au Japon. Les tayu et les oiran, vêtues de leurs vêtements complexes et chatoyants, et chaussées de leurs hautes geta, contribuent à déterminer la nouvelle mode au cours de leur grande parade

    Formats de l’ukiyo-e : Il a été le format le plus utilisé pour les estampes de peintres japonais comme Kiyonaga , Utamaro , Sharaku , Hiroshige , Hokusai

    Théâtre Nô: Maître Kano Tanshû

    KITAGAWA UTAMARO

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    • Catherine dit :

      C’est bizarre, le temps nous jouerait-il des tours en ces lieux, je ne l’avais pas vu ce commentaire hier, ou alors l’ai-je passé, je ne sais?

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  6. François Jéru dit :


    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_participer.php?dossier_id=250000054&forum_id=220110233
    serait à placer avant « Post à M. Lionel Naccache sur France Culture » Cas concrets n° 1, n°2, n°3
    création monétaire et non contrôle de plkus de la moitié de la masse

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  7. Catherine dit :

    Cher François,

    Comme il est plaisant de retrouver votre petit logo si particulier, le fameux quatre qui semble vouloir rouler à l’image de la roue que vous semblez aimer et dans laquelle se dessine le 4 de quarantaine qui rend compte de l’épreuve que nous avons tous à traverser, plus ou moins bien, il est vrai.

    Vous êtes prolixe dites-moi chez les France culturegeois!

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  8. simplesanstete dit :

    C’est pâques chez Jorion,c’est un Vrai blog Judéo/chrétien= Attali/jorion
    C’est sa limite de ne pas vouloir voir ce qu’est l’argent
    @ tous et a PJ et ses œufs d’hypo crisie.
    Môssieur vous dites c’est vendredi saint, pour qui ?, j’ai été modéré par qui et pourquoi, si ce n’est dieu qui le sait c’ est vous et votre pouvoir de sanctifier, CERTES, votre charité est bien suspecte dans ses limites; la chrétienté à TOUJOURS été une assurance tous risques du commerce, des conquêtes et sa mise en scène est SON GENIE, une hypo crisie MAGNIFIQUE par rapport à l’usure que d’AUTRES ont endossé et assumé pleinement jusqu’a se faire massacrer régulièrement par tous les locaux, partout en Europe comme la décrit fort bien votre compère Attali. Alors la question chrétienne et juive vous n’en parlez JAMAIS et pourtant elle est bien LA mais vous la NIEZ PAR OMISSION et par soumission, mine de rien à la 1ere.
    ÇA c’est votre limite, encore un effort, continuez a parler de l’argent mode d’emploi alors qu’il s’agit d’un mode d’instruction et de communication bassement pratique. Vous n’ avez pas mis vos œufs dans le même panier, vous aussi, c’est plus SÛR. La messe est dite, one more time, les cloches ne sont pas encore toutes parties à Rome.

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    • Bruno Lemaire dit :

      @simplesantete et à tous.
      Ne visitant plus guère le blog de P.J., je suis quand m^me allé voir le billet http://www.pauljorion.com/blog/?p=9807 vu ce qu’écrivait simplesantete.
      Je n’ai pas regardé la video, mais ai simplement lu les commentaires divers.

      J’avoue qu’à de très rares contre-exemples, j’ai surtout vu des remarques ramenant le traité d’athéologie d’Onfray à une ode en faveur du christianisme.

      Rassurez vous, simplesantete, l’athéisme semble avoir le vent en poupe. C’est la liberté des êtres humains de penser ce qu’ils veulent. Je trouve que c’est très bien, même si je ne peux qu’être triste quand je vois tout ce qui est écrit.

      Cordialement, Bruno.

      PS. Il ne s’agit pas de convaincre, mais de témoigner.

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      • Catherine dit :

        Ne soyez pas trop triste Bruno, même si je comprends votre tristesse et la partage, peu importe le chemin, le principal, c’est d’affiner l’image pour arriver au plus près de la ressemblance et chacun s’y prend à sa façon, peu importe les mots que l’on met dessus, parfois c’est long, parfois c’est court, parfois ça n’arrive jamais, le seul point commun de tous ces parcours, c’est l’erreur, c’est sur l’erreur que se fonde le un peu plus juste, et toujours en tâtonnant,jamais donné tout de suite, ça se saurait, à condition de voir l’erreur ensuite, bien sûr, et de la sentir, une question de sensation à vrai dire, de sens, de corporalité, rien à voir avec l’intellect, tout le contraire même je trouve.

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      • QuadriTrio LeucoCircus dit :

        à Catherine 09:54
        De mon point de vue il est totalement impossible de commencer à échafauder des représentations saines et partageables sans un minimum de SIX classes de cognitivo-territoires
        1/ Intellect allié à Ethico-affectif (senso-corporel)
        2/ Ethico-affectif pur appliqué aux kyuts ad hoc
        3/ Intellect pur appliqué à « Sciences Dures » véritablement sciences c.a.d. expérimentales
        4/ Ambivalences Hétérogènes ( aux atouts, faiblesses, maléfices, etc. réclamant un livre — maux souvent moins pires que le Versant Noir de « 6 » ci-après )
        5/ SensoPragmatisme de type « Gardiens » ou « Artisans » ou « Bureaucrates gestionnaires procéduriers obsessionnels » (style Sarko)
        6/ Pur intellect (logique formelle, rhétorique) appliqué par les prêtres aux fausses sciences ( anthropologie, droit, economie, Histoire, philosophie, sociologie )
        Tous ces séides aveugles qui, tels des perroquets, s’envoient et se renvoient des abstractions générales aux significations floues et foisonnantes au Singulier avec une Majuscule. Exemple : Stabilité de l’€ – Mondialisation – Masse Monétaire – Pays Créancier – PIB – Responsabilité de ¤¤¤ (le nom d’un pays sur la carte ) – etc. mélange de manipulations habiles, « savoirs universitaires savants » (erronés par manque de transversalité et champs occultés), représentations ancestrales prises pour des certitudes, trucs biaisés, erreurs et mensonges.

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        • Catherine dit :

          Pas saines ok, donc le premier stade, c’est d’identifier leur maléfice à ces pensées, mais le problème c’est que beaucoup pensent que c’est normal de penser comme ça, même si ça produit des choses pas trop sympathiques!

          C’est pour cela que je dis que les problèmes ne doivent pas être enterrés, car ils contiennent en eux, le germe de leur possible résolution si peu qu’on intègre ce qu’ils ont à nous dire, mais le souci, c’est qu’on ne les saisit pas, on les dévie, on les occulte,on donne des médicaments pour masquer, ne trouvez-vous pas François?

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      • simplesanstete dit :

        @Bruno
        Confession d’un prolo déserteur des 30 glorieuses où une leçon de conformisme de MASSE tel est le nom du film, j’adore chanter mais je n’aime pas les maîtres chanteurs.
        Nous sommes vous et moi à 2 antipodes, je n’ai jamais été soumis à la question de dieu dès mon jeune âge, je n’ai jamais cru a rien, en traversant la vie, en nageant dans cette marée humaine j’ai appris qu’On aurais aimé me faire croire en toutes sortes de valeurs mais je n’y suis pas arrivé. Par contre venant plutôt du bas de l’échelle auquel il fallait grimper, parait il, je me suis rendu compte et des contes qu’il fallait avaler mine de rien dans ce que Kafka a bien décrit dans la colonie pénitentiaire (ou chacun est le bourreau de lui même et des autres sans le savoir, une mauvaise innocence). Le 1er livre qui m’ a parlé c’est à dire dans lequel je me suis et j’ai réfléchi ce fut « Libres enfants de Summerhill ».
        Ceci n’est que la préface au roman de la vie et de la réconciliation de l’individuation, grandir, s’élever, se sentir,ce ne sont pas des valeurs, c’est de l’esprit et c’est pas triste, pensez y, c’est pour cela que j’aurais aimé rencontré un vrai croyant sans paroisse(limites) mais est ce possible, entre croire et penser il y a un monde que nous essayons de rayer de la carte du temps, comme la jolie formule juste donc civilisée, du président iranien Armani.
        Amicalement Georges.
        PS Onfray est un effroyable croyant laïque, un type sans esprit mais qui répond à un besoin comme tant d’autres et le DIVERTISSEMENT (égaré l’esprit) n’est pas le moindre, de la terre promise à Disneyland il n’y a qu’un pas où une négation.C’est Das Kapital comme les vestiges de bétons sur nos belles côtes françaises.J’aime l’amour, s’ouvrir aux autres(merci Catherine), et je n’aime personne, même pas moi, c’est une sensation unifiante(wholesome en anglais)lénifiante regardez Tommy de Ken Russel, la vrai messe libératrice est parfaitement décrite, j’en ai des frissons chaque fois que je vois ce film avec bien sûr THE WHO’S, les QUIS ??? ah L’IDENTITE je me maaaarre c’est clair, la révolution du rire à commencé, enfoncé le clou dans les crucifiés c’est magnifique et irrésistible, jésus !!!

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        • Bruno Lemaire dit :

          @Georges_simplesantete
          qui écrit:
          « je n’ai jamais cru a rien, en traversant la vie, en nageant dans cette marée humaine j’ai appris qu’On aurait aimé me faire croire en toutes sortes de valeurs mais je n’y suis pas arrivé »

          Je peux évidemment comprendre cette attitude. Je pense que la liberté humaine a la possibilité de s’opposer à tout ce qui paraît entacher sa liberté. Ceux qui ont cherché à « vous faire croire » ont sans doute eu tort.

          Encore une fois, je pense qu’il faut dire à ce que l’on croit, ou ce que l’on ne croit pas. Et lorsque l’on agit en conformité à ses convictions, c’est sûrement un meilleur témoignage que de présenter par ses actes le contraire de ce que l’on prétend défendre.Mais l’homme est souvent éloigné de ce qu’il veut faire.

          Chacun témoigne de ce qu’il ressent, après, cela ne le regarde plus, m^me s’il peut être attristé, ou non, de « prêcher » dans le désert.

          Longue vie à vous, et peut être à une rencontre prochaine, sait-on jamais, cordialement, Bruno.

          PS. Les divers auteurs que vous citez semblent indiquer que si vous ne croyez à rien, en revanche vous cherchez beaucoup, ce qui est déjà énorme. Mais vous le saviez déjà.

          Quant au contexte socio-économique qui contraint la majorité des êtres humains, en particulier « ceux du dessous », à tenter de grimper en piétinant parfois les autres, c’est hélas une réalité horrible, affreuse, certains diraient obscène.

          Ne croyez pas cependant que dans le sermon sur la montagne, dit aussi des Béatitudes, si le Christ dit « heureux les pauvres », c’est pour s’associer à l’exploitation de l’homme par l’homme en apparaissant comme « l’opium du peuple ». D’après ma compréhension, cela signifie seulement que l’on s’attache trop à des choses passagères, transitoires, et pas assez à l’essentiel. Il sera plus difficile aux riches d’entrer au royaumes des cieusx …. mais vous connaissez la suite.

          La fraternité entre les hommes est une vertu – je n’ose dire valeur, pour ne pas vous choquer – que trop de privilégiés, de nantis, oublient. Ils oublient aussi encore plus souvent que c’est la chance – et pas la Providence – qui leur a donné telle ou telle situation, tel ou tel privilège, et qu’il faudra un jour en rendre compte.

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        • simplesanstete dit :

          @ bruno
          Je pensais hier soir en me glissant dans le sommeil à cette formule « je NOUS aime »plutôt qu’un SINGULIER réducteur »je t’aime » j’ai la très internette impression que nous ne vivons pas sur la même planète où playing fields, terrains de jeux,le grand jeux subliminal de la finance a TRES beau jeu comme le monopoly.
          La mise de départ, l’accumulation primitive en plus savant, est loin d’être la même, tant de l’argent que du capital symbolique culturo/représentatif, la PLACE dans le puzzle de tous ces jetons, chacun attaque où se défend comme il peut, pas de
          volonté la dedans si ce n’est un égo plus où moins renforcé, coupé du senti, une certaine éducation « le casque d’airain » d’une accumulation de données abstraites. Voyez Bruno ce qui nous sépare c’est que j’ai toujours travaillé dans l’actuel, le vivant, le quotidien, les représentations du divin cela commence à m’intéresser SEULEMENT dans l’histoire des représentations, comment elles sont APPARUES, l’apparence est souvent trompeuse mais la 1ere impression est souvent la bonne (j’avais tout de suite compris que Sharko et Blaire en angleterre était les candi..dats PARFAITS et DSK encore plus pour la prochaine,si un ami tombe un autre le remplace, les parti..sans), la perversité PLAIT, des images d’eux mêmes, ils l’aiment ces gens là, z’ont une image et la propriété de celle ci a défendre, l’image n’a pas de prix, la langue de bois xylolalie n’est que ça, la cosmétique multinationale l’Oréale qui a financé la cagoule(plus a droite dans l’abstraction, tu meurs) est faites pour la voix de son maitre et les souchiens formidable expression née sur le fumier des indigènes de la raie publique, digresse, digression et dérapage très tendance même le pape a des soucis, y serait TEMPS, les 2 grands fonds de commerce style trafic d’espérance et diverses spéculations judéo/chrétiens sont rentrés en concurrence victimaires, GÉNIAL.
          Leuco circus nous parle plus haut de l’absence de débat sur l’abstention et pour cause les médias ont bcp de mal avec le silence comme celui de 68 une pause avant un redémarrage sur les chapeaux de roues.
          PS Beaudrillard un copain de Morin est bcp plus intéressant  » la transparence du bien et du mal, essaie sur les phénomènes extrêmes »
          Exophtalmie- ou les yeux plus gros que la tête.
          Tétratrichotomie- ou l’art de couper les cheveux en quatre.
          Taxidermie-ou l’art d’empailler vivants les concepts.
          Cool mémories IV
          Spirituellement votre for ever.
          PS comme play station, cela me rappel un joyau joyeux « la messe des morts » dans miserere des jésuites de Marc Antoine Charpentier, les voix s’envolent, se perchent et retombent, un thriller musical comme Farinelli, l’asexualisation nous y venons aussi c’est bon pour nos jouissances échangistes SANS enjeux et sans cette engeance: le quand dira t on. AH mon cher dico, ditto.

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        • Bruno Lemaire dit :

          @simplesantete

          Il y a une phrase où nous sommes parfaitement d’accord, je crois, hélas:
          « la perversité PLAIT »

          Bon dimanche à vous, si je peux me permettre, cordialement, Bruno.

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        • simplesanstete dit :

          @bruno dieu c’est l’humanité et dimanche n’existe plus pour moi depuis bien longtemps, merci MAIS
          votre politesse m’effraie, vous pouvez vous permettre tout ce que vous voulez et c’est bien la un exemple pervers, il y a loin de la coupe aux lèvres seul le non sens est violence, quand vous dites hélas je dis hourra! la cor ruption(LE, singulier, cœur cassé, privé) est ENFIN démocratique le monde goûte au mal RÉEL, l’atomisation pratique généralisée et royale de notre pseudo liberté qui a succédé a l’atomisation spatiale et religieuse, dans la tête seulement,CHACUN à maintenant SON point de VUE selon la place qu’il occupe dans la pyramide, le DIVORCE entre le haut et la masse est consommée(comme fin et comme moyen) la masse joue au poker avec les élites qui jouent au monopoly,à tous les niveaux, bouffis de suffisance et de quand à SOI, de l’égoïsme que nenni, une fragmentation incontrôlée, plus d’explosion possible mais une implosion certaine par dépression, chacun étant supposé le « maître » de lui même, de profundis.
          A nous lire, complètement amicale a tous et à tous nos sens.

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        • NingúnOtro dit :

          Je crois plutôt que la perversité s’est installé dans nos vies avant qu’on puisse comprendre comment elle s’était invité… et que maintenant il est indifférent de savoir si elle plait ou pas, il faudra vivre avec et avec les conséquences de sa présence jusqu’à-ce que on arrive à la remettre dans la boite de pandore.

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        • postjorion dit :

          Ce commentaire apparait à sa bonne place … ma réponse fera t’elle de même ?

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        • postjorion dit :

          Test

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        • sentier198 dit :

          @ Bruno

          oui , c’est l’effet « placebo » (« je plais » , en latin)
          très efficace (dans 50% des cas)

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        • sentier198 dit :

          mauvais positionnement du commentaire (.. » le pervers plait.. »… »)

          @ Bruno ,bis…

          le pervers , c’est le roi de la séduction…que peut-il faire d ‘autre

          il ne reste au « culpabilisable standard » qu’à apprendre à déterminer authenticité de ce que recouvre le discours de l’autre..
          pas facile , surtout quand on est privé de parole et d’image..

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        • simplesanstete dit :

          @tous
          Très important,qui a des infos sur le pourquoi du comment les romains condamnent les juifs a l’usure?
          Vivre au présent mais en comprenant les quiproquos sur la communication pratique du passé, les liens qui libèrent l’esprit du quand dira t on, ça n’a pas de prix n’ont plus, c’est le goût, savoir même appétit.

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        • simplesanstete dit :

          @tous
          le gouvernement a OSE lancer une nouvelle ligne de parfum « oseille » irrésistible, il parait.

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        • Catherine dit :

          Ne croire en rien Georges, c’est déjà croire en quelque chose, nous ne sommes tissés que de cette étoffe il me semble, croyance positive ou négative, mais croyance, non?

          Tu parles d’antipode à propos de Bruno, sais-tu que les extrêmes se rejoignent plus volontiers que les modérés?

          Dieu, cela peut-être le nom de tout ce qui dépasse l’espace étroit de l’égo, lieu des leurres et des identifications abusives, alors pas la peine de faire une fixation négative sur ce mot, ce serait comme de cracher sur le mot amour car il est galvaudé, certes on peut le taire ou lui préférer un autre mot, mais jamais le bannir.

          Grimper l’échelle, ce n’est pas lié pas à l’échelle sociale, on peut être très pauvre et très riche d’une autre façon, moi, quand je parle de l’échelle, je parle de celle qui nous fait nous élever ontologiquement, et ce n’est pas un gros mot. C’est même ce qu’il y a de plus porteur dans la vie, je trouve, bon, ça reste personnel bien sûr.

          Des contes qu’il fallait avaler, et oui, ça se paye d’être cher d’être normal dans cette société, ça se paye au prix fort de la vie souvent, alors on est là, mais moribond, souvent.

          Penser c’est déjà croire, mais sur la pensée, parfois peut se poser l’esprit, c’est quelque chose de magique, qui s’invite sans qu’on l’attende, qui arrive à l’improviste et dont on est toujours le premier étonné, ça a dû t’arriver, j’en suis sûre!

          Allez, secoue-toi les puces l’ami Georges, l’amour, tu l’as en toi, c’est sûr, mais parfois les portes sont fermées, il faut trouver le passe-partout, il existe, vis, continue à vivre sans obturer ta porte et un jour, il pointera le bout de son nez, je crois fort qu’il est déjà là, mais tu ne l’as pas re-connu, à plus, Georges

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      • François Jéru dit :

        à Catherine (16:17)

        On les dévie, on les occulte, on donne des médicaments pour masquer

        Je suis d’accord
        C’est sur votre « on » qu’il faut très sérieusement débattre. Les hôpitaux n’ont aucune chance d’arriver à un résultat vraiment positif à grande échelle, pas plus que tous les psy-ceci opu psy-cela; ils ne s’intéressent qu’aux malades. il sont paysé pour cela.
        Ce sont les « Best Practices » que préconisent les Big Four » (600.000 top experts payas très très chers ) qui sont toxiques et pourries.
        … bon, je préfère ne pas détailler
        je risque de m’enflammer
        – – – – – –
        J’espère qu’Antoine Mercier prendra la perche que je lui ai tendue

        M. Lionel Naccache, très clairement, vient d’expliquer la différence à faire entre « information » et « connaissance ».
        C’est effectivement capital et quasi « stratégique » au sens de déterminant, fondamental.
        Jusqu’ici rien à dire.
        Une remarque sur l’aval du journaliste. Toute l’attention de M.Naccache est portée sur le sujet, sur les millions d’êtres singuliers.
        sur ces « packs-de-neurones » qui « font leur sauce » en activant une « petite dynam élecrique »
        entre l’information entendue au Journal de 12:30 (par exemple)
        et le « schémas de représentation du réel » ( fictions, croyances ) déjà solidement « gravés »
        (avec une neuroplasticité plus ou moins significative ).
        De la part de M. Naccache c’est bien compréhensible, il s’intéresse aux malades.

        D’autres Regards ( sur la Crise ou sur l’Actualité)
        s’intéressent aux vices (subterfuges, pathologies, astuces, « habiletés ») des organisations.
        C’est par exemple le cas de Gilles ARNAUD,
        notamment auteur de Psychanalyse et Organisations [ Editeur Armand Colin — ISBN 2-200-26174-8 ]
        [ Nota : Un prochain possible invité pour M. Mercier ? point d’interrogation ]

        Ces « Autres Regards » (en amont du journaliste et du neurologue) s’intéressent aux « formulations viciées » ( dircom )
        qui, apparemment banales et inoffensives, vont arriver dans les salles de rédaction sans susciter une grande interrogation ou perplexité.
        C’est bien normal puisqu’elles ont (ces formulations) justement été conçues pour apparaitre banales, largement répandues, sans enjeu apparent.

        Il serait surement déraisonnable de croire qu’une rédaction
        — déjà sous la pression perpétuelle du temps quotidien des actualités —
        — même soutenue par des recoupements extérieurs —
        pourrait être absolument savante … « connaisseuse » …
        sur tous les maléfices ficelés par de puissantes organisations,
        parfois composées de dizaines ou centaines de milliers personnes,
        où les étages sont assistés d’experts ultra-spécialisés, cloisonnés, voués à une tâche et pas 200.

        Au stade amont de l’information, le journaliste ( plus ou moins « connaisseur » ou « savant »),
        assisté de son équipe de rédaction, évalue et conclut que « l’information » qui lui est procuré par le tiers extérieur
        est, après tel ou tel amendement, diffusable.

        – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
        Constat : De sérieux problèmes demeurent pour deux raisons :
        (a) l’importance de la novlangue (oxymores, …) auxquels il est parfois impossible d’échapper
        (b) le flou des concepts abstraits dans lesquels les neurones se perdent, pouvant leur raccorder des tas de trucs contradictoires

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  9. Catherine dit :

    Ben, ouais, Georges, c’est toute la différence ENTRE ce qui est et ce que l' »on » dit de ce qui est, le mensonge et l’ignominie dans lesquels nous nous noyons est tout entier là, faire passer le faux pour le vrai avec des degrés divers et variés.

    Alors, pour sûr, la vérité toute crue, c’est pas pour nous les hommes, mais pas la peine d’augmenter la charge, c’est déjà assez lourd comme ça, notre boulot c’est d’alléger pas d’alourdir, or le monsieur dont tu parles s’octroie du statut de diseur de vérité, de bonnes aventures, j’allais dire, mais ne fait qu’alourdir notre barque au profit de quelques uns, toujours les mêmes, tout en disant faire le contraire de ce qu’il fait, secourir les plus mals lotis, porte-voix des laissés pour compte, quelle farce!

    Bon, je m’étais dit en moi-même que je ne parlerais( c’était un conditionnel!) plus de lui, mais décidément, il se fait toujours rappeler à lui.

    Bon, il faut le savoir Georges, tu as identifié le bonhomme, tu sais, et après tu vois, mais tu sais alors c’est pas la même chose que si tu savais pas, y’a des conséquences, des responsabilités à la clef!

    Mourir à un monde pour renaître à un autre, y’a des mystères qui s’actualisent tous les jours!

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  10. sentier198 dit :

    @ Catherine et Francois jeru

    « On les dévie, on les occulte, on donne des médicaments pour masquer » (C)

    « ..Les hôpitaux n’ont aucune chance d’arriver à un résultat vraiment positif à grande échelle, pas plus que tous les psy-ceci opu psy-cela; ils ne s’intéressent qu’aux malades. il sont payé pour cela… »(FJ)

    gardons-nous de ne pas tomber dans la caricature..

    pour ma part et avec d’autres , je me bat depuis prés de 40 ans , pour déjouer les projets des Top Experts..

    ils claironnent souvent avoir eu raison de l’irraisonnée !!!….mais , cela ne dure pas longtemps…je peux détailler…

    bien sur qu’on nous paye pour bosser..

    cela n’empêche pas le minimum de clairvoyance et de courage…

    mais , ce n’est vraiment pas facile dans un contexte où le rationnel est utilisé (les technologies cognitivo-neuro-computerisées) pour « embrouiller » les foules et stimuler la xénophobie..

    pas facile , mais il faut s’y tenir..
    cherchons l’alliance , plutôt que la métamérisation..

    cordialement à Tous

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    • Catherine dit :

      Je n’ai aucune, absolument aucune sympathie pour les psys en tous genres moi qui travaille en psy justement, c’est un a priori, et je le revendique en tant que tel, pas très juste je le confesse, mais nourri par une expérience de terrain qui peut justifier cet écart, je vous assure, ensuite je compose en fonction de ce que l’on me donne à voir, mais en règle générale, c’est triste comme la mort, ce monde-là.

      Et ceux qui sont encore les plus terribles et les moins digestes, ce sont ceux qui se disent de gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaauche!alors, là, j’peux vous dire, je ne peux pas les encadrer ces gens-là, encore pire que les autres, la digestion est lourde, le bol alimentaire reste coincé avec eux, ils sont tout simplement imbuvables ces gens-là.

      En règle générale, je les trouve assez bêtes les psychiatres, je ne sais pas à quoi ça tient, mais c’est presque un invariant, ils sont cons, je ne peux pas dire un autre mot que celui là, con, mais persuadé d’être savant, mais savant comme peut l’être un chien, des chiens savants, et tout et tout, fort de leur pseudo-savoir qu’ils peuvent garder, car lorsque vous allez y voir de plus près, ça fait franchement assez peur.

      Bon, vous aurez compris que je ne les aime guère, mais de ci de là, il y a des exceptions, heureusement, Yves, peut-être en êtes-vous.

      D’abord, il ne me semble pas possible de faire de la psy, sans se poser la question de ce que fiche la société et de ce qu’elle produit. Dans les hôpitaux psys, je sais de quoi je parle puisque j’y travaille depuis belle lurette, nous faisons surtout de la gestion de crise sociale. Certes, il y a bien quelques psychotiques, de ci de là, mais franchement on se colle davantage avec tous les rejetés du système qui se dit social mais qui est complétement asocial.

      Je ne les aime pas et je vais vous dire pourquoi. Car ils ne cherchent pas à comprendre ce qui se passe dans la tête des gens, l’empathie ce n’est qu’un mot pour eux, qu’ils l’ont griffonné sur leurs feuilles de cours, sans même savoir ce qu’ils écrivaient, et ils répètent ce mot-là comme un paravent, un passe partout pour les protéger de ce qu’ils ne font pas justement.

      Le quotidien des gens qui vivent dans la misère affective ou financière, comment voulez-vous qu’ils puissent comprendre quelque chose, c’est pas leur monde, ils écoutent distraitement, ça glisse, ça ne rentre pas eux, c’est quelque chose d’étranger et donc ça ne peut pas les atteindre, c’est comme si on vous parlez des problèmes des extra-terrestres ou de quelque chose qui se trouve à mille lieues de votre quotidien, certes, vous entendriez, mais ça glisserait aux oubliettes aussitôt dit, voilà un peu de quoi, il en retourne, donc pas vraiment de leur faute à vrai dire.

      Mais comme ils sont bien imprégnés de leur « savoir »il faut qu’ils se justifient a minima de leur fonction, alors qu’est-ce qu’ils font, et, bien, ils sortent leur revolver, non, ils sortent leur carnet de prescription et ils répondent à la détresse des gens par des molécules, y’en a pour tous les goûts, ça se renouvelle régulièrement, ils prescrivent, ils prescrivent et ils se couvrent surtout, ils ouvrent les parapluies, quelqu’un qui est déprimé somme toute assez normal quand tout se casse la figure autour de vous, ils lui prescrivent des anti-psychotiques, oui, oui, j’ai bien dit des anti-psychotiques, et vous voyez alors quelqu’un de déprimé qui se retrouve avec des anti-psychotiques+ des anxiolithiques, plus ceci ,plus cela, parfois ça fait 14 molécules en même temps, un vrai feu d’artifice moléculaire, ils ne savent même pas eux mêmes ce que peuvent donner les interactions chimiques des différentes molécules entre elles. Une totale irresponsabilité, pour se couvrir d’une responsabilité dont ils auraient à répondre et qu’ils craignent plus que tout, cerise sur le gâteau.

      On nage en plein délire, les délirants sont du côté des soignants je vous assure, des denis, des histoires qu’ils se racontent pour que tout ça tienne la route, mais au bout du compte ce sont les malades qui sont encore plus malades.

      En fait je leur reproche d’être bêtes, peureux, et influençables.

      Pour se gargariser de beaux mots, là, ils sont champions, on parle de thérapie ceci ou cela, mais moi, je me demande ce que ça soigne en dehors de leur porte-monnaie.

      J’ai la rage, car il y a une acceptation passive de pire en pire, les jeunes qui arrivent sont imperméables à tout, on dirait des machines, des programmes informatiques, qui répètent comme des perroquets ce qu’on leur a mis dans la tête.

      Quand même, il ne faut pas que je noircisse trop le tableau, j’ai rencontré un jeune psy l’année dernière, complétement décoiffant, qui se laissait traverser par les émotions, et qui semblait laisser résonner en lui la parole de l’autre, de celui qui était en détresse, miracle, je me suis intéressée à ce jeune homme, je voulais voir ce qu’il avait dans le ventre. Et bien, c’était quelqu’un qui avait souffert et qui était poreux qui se laissait traverser, mais il me disait qu’il faisait un travail sur lui, pour ne plus l’être car pour lui ça résonnait avec borderline. Il craignait lui-même d’être borderline et employait son énergie à contrecarrer cette inclination qui me semblait à moi, être une sacrée chance.

      J’ai bien essayé de l’en dissuader mais je crains fort qu’il ne m’ait guère entendue. Il avait un très bon retour du côté des patients, à voir, avec le temps.

      Bon, de ci, de là, pas de généralisation hâtive, il doit y avoir des exceptions, mais franchement je n’en voudrais pas pour soigner mon chat.

      l’émotion me fait sans doute caricaturer, il doit y avoir des gens bien, c’est sûr, il y a juste que je ne les croise pas souvent.

      Rideau!

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    • Bruno Lemaire dit :

      J’aurais voulu répondre à Catherine, mais les fils de discussion se sont réduits, donc tout se passe comme si j’était obligé de répondre à Yves.

      Tout d’abord, je n’ai aucune compétence dans le domaine, et le peu que je vais dire n’a aucune valeur, c’est juste un sentiment.

      Mon sentiment est que, hélas, Catherine a raison. Certes, il doit y avoir de « vrais malades », de vrais « psychotiques », qu’il faut, peut être, soigner avec des molécules.

      Pour le reste je crois qu’il s’agit effectivement essentiellement de malades de la société, d’exclus, de gens qui n’ont plus aucun repère, qui demandent de l’aide, de la considération, de la compassion.

      Regardez où en est la société, ne fut ce que dans l’éducation. Je ne voudrais pour rien au monde être professeur de collège ou de lycée actuellement, alors qu’il y a 40 ou 45 ans, quand j’ai commençé ma carrière, on ne réclamait pas des policiers supplémentaires à chaque problème, tout en continuant à cracher sur eux. La violence est partout, et ce ne sont sûrement pas des cachets qui résoudront le problème.

      Je ne connais personnellement aucun psy, et donc le sentiment que j’en ai ne repose sur rien, m^me si je pense comme Catherine. J’ai par ailleurs le plus grand respect pour les médecins de campagne, lorsqu’ils prennent le temps d’écouter leurs patients avant de leur prescrire toute une pharmacopée. Je suppose qu’il doit y avoir des psy qui essayent de faire de même.

      Cordialement, B.L.

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    • sentier198 dit :

      @ B. & C.

      vous me faites peur avec vos témoignages…

      j’ai l’impression à lire C. de « travailler » sur une autre planète..et envie de vous dire « venez travailler avec nous » , notre CHS cherche du personnel….

      dans les services dont je suis responsable , mes collaborateurs (infirmier(e)s, psychologues, psychothérapeutes en tout genre) semblent avoir la parole ainsi que nos patients (c’est pour cela que j’évoquais plus haut la psychothérapie institutionnelle)..en tout cas , ils ne se « taisent » pas…(pas plus que moi en tout cas)..
      et , je connais personnellement sur presque tout le territoire beaucoup d’équipes travaillant dans le même état d’esprit…
      pas au nord de paris , c’est vrai.
      je disais aussi que le boulot du psy(etc..) est justement « d’essayer » de faire la différence entre des comportements inadaptés liés à des traumas personnels (sociaux,affectifs..) et ceux en rapport avec une véritable pathologie…

      nous ne sommes pas infaillibles , bien sur…

      mais , bon est-ce bien le problème ?

      car vous intervenez suite à ma réponse à F.Jeru..dans laquelle j’essaye de dire qu’il existe depuis longtemps un mouvement dans notre profession , qui s’est à nouveau cristallisé fin 2008 et est très actif afin de prévenir une assimilation du « psychiatrique » et du « contrôle social » (de nouveaux projets de loi sont dans les boites).

      je suis étonné que pour une professionnelle ,Catherine. ,vous ne sembliez pas connaitre ces mouvements , ni même la pratique de beaucoup d’équipes psys , systématiquement à l’écoute de ces souffrances , plutôt qu’à les « anesthésier » , comme je le dis souvent face à la demande de l’entourage (familles et institutions)…
      mais la marge de manœuvre est faible dans la mesure où notre sociétés nous soumet souvent à la double contrainte (ne pas psychiatriser tout en étant suffisamment « interventionniste » pour prévenir les accidents)

      le leitmotiv de la prescription de psychotrope est étonnant et faux ,le principal prescripteur étant la médecine générale…

      il est possible de dire non !
      mais bien sûr pour « défendre » ce point de vue , il faut un peu de courage…

      cela concerne l’individu , non le professionnel…
      est-ce à dire que notre société est lâche et que cette lâcheté laisse se développer une anomie terrible ?

      enfin à Bruno , c’est marrant , je dis souvent à mes collégues des grandes agglomérations que je suis « psychiatre de campagne »
      je reconnais que nos conditions de travail dans mon petit bled sont moins stressante qu’en milieu urbain..avec d’autres désavantages..

      bon , si vous avez des questions , n’hésitez pas …

      cordialement

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    • Catherine dit :

      Il faut croire qu’on ne vit pas sur le même territoire, dialogue Nord/Sud, ça doit vouloir dire quelque chose…allez savoir!

      J’ai des résistances, voyez-vous Cher Yves, ce mot, équipe, je ne peux plus le voir en peinture, c’est un mot menteur et trompeur qui ne veut plus rien dire, il est vide, vide de sens, chacun travaille dans son coin, cafouille devrais-je dire et le malade, terme bien incorrect, un de plus, nage dans les eaux troubles du milieu psychiatriques, et essaie de surnager vaille que vaille.

      Si l’hôpital devait fermer demain, je ne bougerais pas d’un pas, ce serait ce qui pourrait arriver de mieux quand on voit ce qu’on y fait, quand le « patient » plus que patient ne sort pas plus mal à la sortie qu’en entrant, c’est déjà gagné, alors quand j’entends parler de soigner et ceci et cela enfin tous les beaux discours qui endorment mais qui sont à mille lieues de la réalité, je me dis, on ne vit pas dans le même monde, y’a comme un décalage!

      Mais peut-être que j’suis pas très professionnelle!

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    • Catherine dit :

      sorry, j’avais oublié le cordialement, à la manière du coeur, ça veut dire!

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    • sentier198 dit :

      @ Catherine

      un détail , je ne m’occupe d’aucun service d’hospitalisation à temps complet…et ce depuis toujours , c’est un principe..
      le seul service où les patients « résident » à temps complet est un service dit « de réinsertion » , donc les personnes hospitalisées y bénéficient d’une grande autonomie.

      je persiste à être étonné de vos « pré-jugés » …surtout en ce qui concerne le travail « en équipe »..mais je pense être largement hors-sujet..

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    • Catherine dit :

      Je ne vous mets pas en cause Yves, vous faites sans doute ce que vous pouvez, moi-même je suis dans la structure, donc je participe a minima à ce qui s’y passe, j’ai une part de responsabilité que j’assume, je ne suis pas toute blanche et ce poids est lourd à porter, j’essaie à mon petit niveau de changer les perceptions mais c’est difficile et dans une équipe, il n’y a pas que le médecin , il y a tous les termes de la relation, donc tout le monde est impliqué, mais le souci, c’est que tout le monde s’en remet aux « autorités » alors que les « sans-autorité » pourraient faire autorité si seulement elles se rendaient compte du pouvoir qu’elles délèguent à un autre dont elles se lavent les mains ensuite, toujours cette difficile question de responsabilité, mais on y arrivera, on peut ne pas croire à l’aube mais l’aube se lève quand même n’est-ce-pas?

      Le mot équipe, je persiste et signe est très très souvent un mot vide, il ne suffit pas qu’il y ait divers partenaires pluridisciplinaires comme il est de bon ton de dire aujourd’hui, pour que ça constitue une équipe, le mot n’est pas la chose, vous le savez bien, ce qui ne veut nullement dire que ce soit partout pareil, non, sûr qu’il y a des exceptions et fort heureusement d’ailleurs, moi, je vous parle de l’esprit général qui se retrouve le plus souvent, je vous parle du commun, bref, pour qu’une équipe soit une vraie équipe il faut qu’il y ait du liant,une véritable dynamique au service de celui qui est à l’hôpital, une dynamique qui lui offre un ressourcement, une tentative de verticalisation, profiter de cet événement pour renverser la vapeur, et non pas donner aux valeurs sociales mortifères un repère-marqueur auquel la soumission offre le label de normal, « anormal » à mon sens car il n’est pas normal de se conformer à des règles aussi inhumaines.

      Quand un enfant s’agite, quand un adulte boit, quand un jeune se drogue ou tente de mettre fin à ses jours, ça pose de sérieuses questions qu’on ne peut élaguer à coup de prescriptions médicamenteuses ou de contrôles pseudo-policiers, car la psy s’infiltre de plus en plus dans le tissu social, tous les réseaux sont ciblés,familial, scolaire, une vraie calamité, un vrai contrôle qui opère dans toutes les sphères, c’est très grave ce qui se passe, on est entrain de servir de suppôt à cet ordre social déliquescent en apportant le blanc-seing d’une pseudo-science pour faire de la sale besogne, pseudo-science qui n’a de science que le nom excusez-moi quand on se contente de faire du contrôle et d’assommer les gens, ce liant dans les équipes qui devrait interroger les structures qui sont à la source du malaise normal à mon sens et de la pathologie institutionnelle, car c’est plus elle qui est malade que les malades eux-mêmes, et bien cette remise en cause radicale, je ne la vois nullement percer, non, non, on étouffe tout questionnement qui pourrait venir déstabiliser l’ordre totalitaire institutionnel, totalitaire car il n’entend que sa propre voix , sans vouloir entendre le murmure qui gronde.

      Dans les équipes,on fait mine de faire ceci, cela, des réunions il en pleut comme en Bretagne, pardon aux bretons, encore un préjugé, mais les réponses ne sont guère satisfaisantes car on reste toujours en surface, on ne va jamais y voir au fond du fond, là où ça fait mal, vraiment mal, car on sait bien que ça finirait par faire mal à tout le monde et que si on allait vraiment y mettre le nez, et bien tout tomberait, c’est toute la machine institutionnelle qui exploserait, elle ne tient que parce qu’on fait semblant, semblant de « soigner » semblant « d’aider » semblant « d’écouter » semblant de « re-socialiser »rien que ce mot, il me fiche la trouille, comment c’est possible, je ne sens pas ce mouvement vivifiant qui porte à aller chercher le meilleur que l’on a en soi, bien au contraire, je sens des compromissions, des faiblesses, du toc qu’on fait passer pour du plaqué-or, de l’or, on n’oserait pas quand même,et je crois bien que le patient, lui, il doit le sentir le poids de cette « équipe » mais pas de la façon dont il l’aurait souhaité, cela reste une appréciation toute personnelle bien sûr.

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    • Catherine dit :

      Je relis le message que j’avais envoyé hier à 10h17 et c’est amusant, j’ai fait une faute sur anxiolytique, je l’ai écrit anxiolithique en résonance à léthal sans doute, la mort, comme quoi notre inconscient sait lui, il faut juste l’écouter davantage! c’est amusant je trouve, enfin ça m’amuse moi!

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  11. sentier198 dit :

    pour info :

    http://www.collectifpsychiatrie.fr/

    le site est très mal foutu , mais en cherchant bien , c’est une mine d’or sur le déploiement d’un contre-pouvoir…

    je répète que pour moi le modèle social qui doit remplacer celui qu’on s’impose depuis 25 siècles doit en partie s’inspirer des micro-sociétés développées dans les années 50 sous le nom de la psychothérapie institutionnelle..

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  12. sentier198 dit :

    @ Catherine

    « ..La conscience commence toujours par la conscience de soi… »

    et la conscience de soi , elle commence où ??

    quand je dis que vous vous précipitez , je le pense vraiment , et vous continuez..

    vous me faites penser à un gag

    deux personnes décident de faire une course…
    1,2,3 partez !!!

    et , chacun part dans une direction différente..

    amicalement

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    • Catherine dit :

      Exprimez vous autrement alors Yves, il est possible que je ne comprenne pas votre question aussi, je vous demande de la dire autrement pour que je comprenne, enfin, je vais essayer, je ne vous pro-mets rien!

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  13. Catherine dit :

    Elle part du rien, elle part de l’inconscience la conscience, et elle s’élabore et elle s’élabore comment , par les sensations d’abord, chaud, froid, faim, soif, etc, auxquelles notre entourage apportera des réponses et ça fera des ponts c’est à dire des apprentissages qui s’inscriront en nous et nous construirons jusqu’à ce que nous puissions nous concevoir comme autre, cette distinction dans le voir, c’est ça la conscience, mais dites-moi donc Cher Yves, comment voyez-vous ça de vous, dites-moi?

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  14. LeClownBlanc et Auguste dit :

    En intro, sur le billet n°75 – Commentaire 3 avril 23:33 (hier soir, tard)
    lisez bien
    UBAK points 1, 2 et 3
    <a href="https://postjorion.wordpress.com/2010/04/01/75-sujets-divers-4/#comment-postjorion.wordpress.com/2010/04/01/75-sujets-divers-4/#comment-2610
    Avez-vous bien lu deux fois.
    Est-ce clair ? mémorisé ? OK
    Alors allons-y pour le petit dialogue
    entre Auguste et LeClownBlanc

    Auguste
    s’adressant à LeClownBlanc

    Faut-il être bête !
    Tu me parles de « Système Monétaire International » alors qu’hier soir tu affirmais le « Système Monétaire, « cosmopolito-pirate », n’est pas contrôlé par les nations. C’est de l’incohérence pure ! Sois au moins cohérent dans tes expressions de base avant d’y mettre la moindre grammaire.

    LeClownBlanc

    C’est vrai, quel idiot je suis ! … un vrai imbécile.
    J’ai tellement lu, cotoyé, entendu l’expression « Système Monétaire International » que c’est elle qui me vient immédiatement à l’esprit quand je pense aux forbans FMI + Fednewyork + topBBA-LIBOR + BRI. Ah diable ! je suis vraiment nul ! un cervveau humain c’est, au fond, assez nul

    Auguste

    Toi ! le rationnel ! … maintenant que tu viens de PRENDRE » CON..SCIENCE de ton erreur comment l’expliques-tu ?

    LeClownBlanc

    Je n’explique pas. Je constate que c’est toi, Auguste, l’éthico-affectif peu rationnel, vaguement un peu artiste … qui me mette le nez dans mon incohérence … N’est-ce pas le monde renveré ?

    Cette scénette, bien concrète, n’illustre t-elle pas, en partie le propos de Sentier198 à 11:01 ?
    Sauriez-vous commenter ce dialogue ?
    moi pas

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    • Catherine dit :

      C’était 23H43 François, j’ai cherché celui de 23h33, pas trouvé, donc je suppose que c’est une erreur de chiffre, je cherche le 11h01 d’Yves, un vrai jeu de piste, dites-moi!

      Alors qu’est-ce qu’il disait notre poète à 11H01? métamérisation je ne sais pas ce que ça veut dire, je vais chercher, bon, ça renvoie à la fragmentation, ok.

      Je lis et relis votre message, difficile en effet François, bien difficile, j’essaierai demain, peut-être qu’en ayant posé un peu, quelque chose viendra, mais là, nenni!

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    • simplesanstete dit :

      Qui est le clown, vieille question.
      Très drôle votre dialogue, match, interne, on a toujours besoin d’un Mr Loyale, l’autre et la je ne parle pas d’arbitre qui n’est seulement qu’un rôle.

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    • simplesanstete dit :

      Ah j’oubliais je lis, je savoure, « l’homme qui arrêta d’écrire » de Nabe un homme qui abandonne son rôle d’écrivain et qui apprécie son ancienne vie avec DISTANCE, il l’a DECRIE et DECRIT très bien, il voit le monde différemment.

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    • Catherine dit :

      Georges et ceux que ça intéressent, par rapport à ton message du 05/04 à 22h49 et les réponses que j’en ai faites sur le même fil 75 le 6/04 à 10h13 et 11h06, pour respecter les directives de Post-J, je fais suite ici, un petit ajout qui n’est pas de moi, mais d’un monsieur qui s’appelle Luke Rhinehart , dans un livre désopilant et très instructif qui s’appelle »L’homme-dé » que je recommande +++++.

      Voici ce qu’il dit, qui est très juste à mon sens et qui vient faire écho à cette idée de l’amour dans un couple, ainsi qu’à toute vraie « authenticité » dans la relation qu’elle qu’en soit sa nature, qui ne peut se décréter, se vouloir, seulement s’offrir, se poser sur une terre qu’on aura rendu aussi légère que possible, c’est tout ce que l’on peut faire, voilà ce qu’il dit et qui mérite d’être médité me semble-t-il.

      « Ce que je vais vous dire est le concentré de la sagesse des grandes religions du monde. Si un homme surmonte par la force de sa propre volonté ce qu’il appelle péché, il AUGMENTE son péché. Ce n’est que lorsque son péché se trouve surmonté par une force extérieure que l’homme se rend compte de son insignifiance, alors seulement l’orgueil est éliminé, lequel d’après la Bible est la pierre angulaire du péché ».

      Très fort ce qu’il dit là, bien sûr beaucoup de guillemets au péché, en hébreu pécher, c’est rater la cible!!!!!!!!!!!!!et les traducteurs de l’Ancien Testament ont fait de grosses, grosses erreurs de traduction que nous payons très, très chèrement, je trouve.

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  15. sentier198 dit :

    @ Catherine

    non ,elle ne part pas du rien…mais de quoi elle part , je n’en sais rien , donc je ne peux pas dire qu’elle ne part de rien…..

    je reconnais être très Wittgensteinien..

    il y a par contre dans le mécanisme de conscience(cum + scio) , une prise de position secondaire aux représentations issues en partie des perceptions , dans laquelle on « s’approprie une vérité sur » ce qu’on perçoit du réel (quand c’est défaillant , c’est le délire du psychotique)

    lire antonio damasio….

    bon ,je retourne à ma cuisine , l’agneau du Quercy , un délice…

    amicalement et un peu court , soit

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    • Catherine dit :

      oui, oui, en effet c’est un peu court et ça ne me satisfait nullement, elle ne part pas de quelque chose dites-vous, elle ne part pas de rien ajoutez-vous, alors, je ne demande qu’à comprendre ce que vous essayez de dire, elle part d’où alors, Wittgenstein ok, mais ça doit pas être un paravent, l’intérêt c’est de savoir ce que fait Wittgenstein quand il passe en vous, sinon, ça n’a aucun intérêt et moi ce qui m’intéresse c’est vous, savoir ce que vous pensez vous, aujourd’hui, en cet instant, au travers de votre existence? Wittgenstein je peux le lire merci, Damasio, merci, j’ai lu, alors dès que vous serez repu, dites-nous en un peu plus

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  16. sentier198 dit :

    tout est un problème d’adresse

    d’adresse ou de mal-adresse?
    a qui étaient d’est-ce t’y nait ces l’êtres ?

    a moi!

    je ne suis sincère qu’avec moi
    je ne peux qu’est-cri-re ce que je suis,
    c’est la dès qu’ouverte que je viens de faire,

    prendre à la lettre l’être ,en l’est-sans s’avoir les autres,
    il ne me reste à trouver qui s’insère avec moi.

    a113

    Vendome,1978

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    • Bruno Lemaire dit :

      « je ne suis sincère qu’avec moi »
      1) c’est déjà beaucoup, ou est-ce trop?
      2) pourquoi pas avec les autres?

      Cordialement, Bruno.

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    • sentier198 dit :

      @ Bruno

      c’est délibérément pire que de la paralogie , c’est censé être de la poésie .

      une évocation de la solitude d’être.

      « …pourquoi pas avec les autres?… » , c’est qui Lésotre ?

      et en fait une « adresse » à la paire de Clowns de Francois Jéru, une réponse du Mr Loyal de chez PJ.

      cordialement

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    • Catherine dit :

      oui, c’est joli, les jeux de mot, moi, ce que je peux dire, c’est que je suis un passage, juste un passage entre…

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      • Catherine dit :

        Un pont, une passerelle! et c’est la chimie de la vie qui me fait dire ça, toujours une chimie,nous sommes un livre de chimie, comme tout ce qui nous environne, un arc en ciel qui se forme quand plusieurs éléments se re-joignent, qui se dis-joindront ensuite, pour se con-joindre peut-être ou peut-être pas, une composition d’éléments épars qui se compose, se dé-compose se re-compose, une vie, une mort, une résurrection!

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        • Catherine dit :

          mais une chimie qui se doit d’aller dans un axe, celui de l’h-ar-monie pour tous et pas seulement pour quelques uns, et dans le ar de harmonie, il y a le ar qu’on retrouve dans ar-tisan, ça veut dire que c’est un travail dont nous avons à répondre, nous sommes responsables des relations que nous mettons au monde.

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  17. Bruno Lemaire dit :

    OK, je vais donc me retirer sur la pointe des pieds ce ces débats, qui ne me concernent pas, et dont le sens m’échappe totalement.

    Bonne A.M., Bruno.

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  18. sentier198 dit :

    @ Catherine

    Wittgenstein , c’est pour son rapport au sens , le « quand je ne sais pas , je me tais »

    @ post(e)-jorion(e)
    bonne idée mais ca a mis un sacré b??del dans les enchainements

    cordialement

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    • postjorion dit :

      Je reconnais effectivement l’émergence du b??del dans les enchainements . Il serait toujours possible de revenir aux 5 antérieurs.

      Difficile de trouver la bonne formule, n’est-il pas ?

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    • Catherine dit :

      ben, oui, mais on devrait se taire tout le temps dans ces conditions, on ne peut être sûr que de ce que l’on ne sait pas, il faut bien se risquer à la parole de l’autre, ensuite, on voit, il peut y avoir de belles surprises, parfois, et parfois pas.

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    • sentier198 dit :

      @ Catherine

      oh , tout de suite …

      bien sur qu’il faut se risquer…..je ne me gène pas de dire des anneries , vous avez surement remarqué..

      vous êtes partie où ? , je ne vous retiens plus…

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    • Arthur dit :

      @ postjorion

      Une proposition pour faire passer un coup de balai dans le b#*rdel:
      utiliser la couleur de fond pour différencier le commentaire principal et les commentaires de commentaires;ça ferait plus « nuancé ».

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  19. sentier198 dit :

    @ Catherine

    Wittgenstein , c’est pour son rapport au sens , le « quand je ne sais pas , je me tais »

    @ post(e)-jorion(e)

    bonne idée mais ca a mis un sacré b??del dans les enchainements , j’ai posté , mais il s’est retrouvé « n’importe où »

    cordialement

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  20. Auguste & NuageBlanc dit :

    s’efforçant d’incarner respectivement « Ethico-Affectif » et « Corps calleux » (entre lémisphère droit et hémisphère gauche)
    – – – – – – – – – – – – – – – – –
    Pour presque les mêmes motifs que ceux cités dans le billet n°77 à savoir
    (1) Vu la longueur du document n°76
    (2) Vu l’effet du reformatage sur ce spécifique n°76
    (3) Vu l’intérêt de poursuivre le thème du billet n°76
    (4) Vu la bien meilleure ergonomie du blog avec 2 niveaux au lieu de 3, 4 ou 5
    serait-il possible d’ouvrir un billet n°78 dans le prolongement de celui-ci. Les retours en arrière par <a href= » …url (de la contribution)…  » > Untel – jour à 24:59<<%2fa> sont vivement conseillés aux coopérant(e)s ne voulant pas perdre l'intérêt de leurs contributions antérieures.

    Question :
    Comme Plazza de Rendez-Vous et "ordre-du-jour"
    que diriez-vous de la Roue Thématique aux trois premiers "Rayons"
    "SOCIETE-du-MENSONGE" + "INSTINCT-de-SOUMISSION" (pour plus de 99,999%) + "REPRESENTATIONS-du-VIRTUELREEEL"
    corrélés aux enjeux majeurs déjà abordés sur le billet n°76 ?

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    • Catherine dit :

      Commencez donc à écrire François on poursuivra sur votre lancée et l’on sera ce qu’on pense, là, pour l’instant, je suis un peu perdue, tous les retours en arrière me perturbent, mais je vais sans doute m’y faire

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  21. sentier198 dit :

    @ tous

    ..je me suis complètement emmêlé les « rayons »..

    « SOCIETE-du-MENSONGE » + « INSTINCT-de-SOUMISSION » (pour plus de 99,999%) + « REPRESENTATIONS-du-VIRTUELREEEL »

    pour illustrer le premier rayon , un horrible petit poème :

    La Fable du Crètois :

    function je_dis_que(état:string;);
    begin
    case état of
    ‘je_mens’:je_dis_que(état);
    ‘c’est la vérité’: état:=’je mens’;
    ‘je ne sais pas’ : état:=’c’est la vérité’;
    end;
    je_dis_que(état);
    end;

    il suffit de faire je_dis_que(‘je ne sais pas’)

    pour partir dans une « récursive infernale… » (non terminale..

    le mensonge est a mon avis une « base de temps » ou un convertisseur espace->temps

    bonne récréation..

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  22. Catherine dit :

    En fait, j’ai le sentiment qu’on est tous complétement enfermés dans nos boîtes respectives, nos corps et nos sens sont obturés, cloisonnés, camisolés, tous emmurés en pensant être libres, c’est ça qui est fort de café.

    Emmurés, aussi plus rien ne passe de l’un à l’autre,ou difficilement, les gens ont peur, peur de paraître ceci, peur de paraître cela, dans la rue, c’est le portable ou le walk-man, on s’emmure encore et toujours davantage, même le regard n’est plus guère échangé, on ne sait « qui » on croise quand on croise quelqu’un dans la rue, une prison sur pieds parfois, j’ai l’impression que c’est ça la personne que je croise, on ose même plus dire à quelqu’un qu’on l’aime bien au prétexte que ce sera mal interprété, on n’ose plus se rencontrer, on n’ose plus rien, plus se sourire, on ne se risque plus à rien, même se regarder c’est parfois difficile,alors que tout le monde n’est qu’en demande de cela, d’ouverture et d’échange, mais on conditionne tellement bien les esprits, que tout le monde ou presque veut la sécurité, la sécurité, la sécurité, bref, on veut mourir avant de vivre,alors que tout le monde ne veut que cela, s’ouvrir aux autres, que quelque chose circule et bien non, ça bloque à tous les étages pour le plus grand malheur de tous au nom d’une sécurité qui insécurise la vie même et risque fort de l’anéantir si ça continue.

    Quand on se risque à parler les mots sont des cadenas, et avant de s’entendre sur ce que l’on dit il faut savoir ce que l’on met derrière chaque mot au risque d’incompréhension parfois rédhibitoire et définitive, et pour cela il faut déployer une énergie folle et donc il faut vraiment le vouloir et avoir du temps ce qui n’est pas donné à celui qui élève ses enfants par exemple ou bosse de plus en plus pour joindre les deux bouts, celui qui doit survivre aussi et concentrer prioritairement son énergie à manger et dormir.

    Bref quand il y a quelque chose qui passe d’une personne à l’autre, c’est un miracle, alors il faut que ceux qui ont élevé leurs enfants et qui disposent d’un peu de temps libre mettent les bouchées doubles je crois, sinon, je ne vois pas comment on va s’en sortir, il faut que les hommes( au sens générique bien sûr) s’unissent vraiment, sinon, tout sera fichu, tout se cassera la figure, c’est presque certain.

    Déjà, ne serait-ce que sur un blog, voyez comme il faut user de beaucoup de doigté pour maintenir une communication, un sacré boulot, toujours un équilibre à chercher, bon, je ne sais pas si ce que je dis fait écho en vous, en tout cas, c’est un ressenti senti de plus en plus.

    Bon, François, je m’attaque à la transcription, enfin, je m’y essaie, je vais ce que ça donne.

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  23. sentier198 dit :

    @ Catherine

    a propos de Rhinehart :
    « … Ce n’est que lorsque son péché se trouve surmonté par une force extérieure que l’homme se rend compte de son insignifiance, alors seulement l’orgueil est éliminé, lequel {…} est la pierre angulaire du péché ».

    cela ne devrait pas vous étonner ,cela étant à la base du « remaniement  » que propose la théorie freudienne.

    « force extérieure » peut être remplacée par « inconscient » , en allant au plus court…

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    • Catherine dit :

      Bonjour Yves,

      Sauf que la théorie freudienne est un peu courte, elle a eu ses atouts certes, mais manque singulièrement , comment dirais-je, d’envergure, un peu comme il y a un au-delà de J, il y a un au delà de Freud, heureusement pour nous d’ailleurs, ne trouvez-vous pas, mais sur le principe et à cette échelle-là, c’est vrai je crois, vous avez raison.

      Mais Freud voit l’inconscient à l’aune de la personne c’est bien, certes, il faut d’abord passer par celui là, c’est indubitable mais il y a un au-delà de l’inconscient de la personne, il y a tout ce que nous ne connaissons pas de ce qui dé-passe la per-sonne justement et ce dont parle très bien Jung, l’inconscient du monde, l’âme du monde, Jung par ailleurs qui s’est fait jeter du microcosme freudien d’ailleurs.

      De plus, voir l’inconscient comme un réceptacle putride, bon, y’a quand même autre chose que cela, je lui préfère décidément la vision radicalement opposée, celle d’Erickson qui va lui au contraire le voir comme une source positive qui sait, mais qu’on ne va jamais interroger, et moi justement dans mon boulot, c’est cette zone-là que j’essaie de percuter, et je sais par expérience que c’est rudement porteur, la phénoménologie ouvre la voie à l’ontologie et l’ontologie ouvre la voie à la question de la justesse sociale, tout se tient, tout, tout, absolument tout!

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    • sentier198 dit :

      @ Catherine

      tout à fait d’accord

      il y a beaucoup à « construire » sur ce point là , je voulais dire que c’était un point de départ « assez » révolutionnaire fin XIXeme , mais avant il y eu avait Schopenhauer….en autre.

      c’est de la révolution « copernicienne » introduite par Schopenhauer,Freud,Jung….dont je voulais parler..la suite on la voit se dérouler sous nos yeux.

      parler de réceptacle putride concernant l’idée que les freudiens se font de l’inconscient est bien maladroit..

      je ne sais d’où vous viennent ces idées « projectives » concernant la folie humaine , ni quel est votre démarche opérotropique (à ce propros , si pas déjà fait ,lisez L.Szondi , analyse du destin) ?

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    • Catherine dit :

      Merci de répondre Yves, des pro-jections oui, c’est mon côté noir que je dé-verse sans doute, c’est surtout ce que j’ai lu chez Freud, enfin, ce que j’en ai retenu devrais-je dire et s’il y a sélection c’est qu’il y a une réalité en moi qui a cristallisé ça, refoulement, tous les trucs pas trop clean qu’on met de côté, c’est pas lui, ça? mais bon, aujourd’hui mon jour est nuit, alors mes pensées du jour viennent de la chimie de mon dedans et de mon dehors, j’ai l’impression qu’il faut que je quitte les lieux!

      bONNE CONTINUATION 0 VOUS;

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  24. simplesanstete dit :

    Religions et finance, envoyé chez pj today re fr.inter
    Toutes les formes d’informations nous laissent le sentiment d’être mystifiés
    Je n’ai retenu qu’une seule chose de ce flot de constats, l’impuissance des politiques et pour cause, l’histoire de la finance et du commerce c’est l’histoire du monde, quand on veut lire l’histoire de la FED chez aline.dedieguez, par exemple, on comprend les fabuleuses forces subliminales et politiques(au sens pratiques, liens, réseaux et organisation des guerres, révolutions) de la finance.
    Les politiques, représentants de commerce et des banques sont absolument étranglés et paralysés dans le court terme( a part bien sur ceux qui voulait bâtir des empires pour 1000 ans)et dans le cosmétique et plus il y a d’argent et plus le temps se contracte, nous sommes DONC bien condamnés à comprendre non pas seulement la finance mais son impact géostratégique et l’expliquer par son histoire, la SEULE intéressante et la relation ETROITE avec la fantaisie religieuse et marxiste(version terrestre) qui l’accompagne pour justifier toutes ses exactions, états de droits divins et providence, c’est pas rien CA. La souffrance, c’est toujours l’ignorance subliminale, un capital fabuleux a exploiter. Les droits de l’homme c’est le droit des victimes a dit l’animateur Sarkosi, la au moins on reconnait le manipulateur de marionnettes qui c’est vrai a bien des problèmes, ça part dans tous les sens mais il reste le meilleur.
    « un simple balayage de la scène politique nous affranchit sur son insignifiance. Mais le pouvoir demeure comme fonction hygiénique et thérapeutique, comme rite apotropaïque, comme anti dépresseur »Beaudrillard Cool Mémories IV 1995/2000

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    • Renaud dit :

      J’ai trouvé le site de Aline de Diéguez très intéressant, à plus d’un tire. Je me suis promis de lui écrire, je tâcherai de le faire. Entre beaucoup d’autre choses apréciables, elle cite longuement Ezra Pound (1885-1972), celui qui fut obsédé, sa vie durant, par l’usure qu’il ne cessa de dénoncer. Il était un genre d’hyper lucide quand il compris tout de suite (en 1913 ou 1914!) l’enjeu essentiel et universel de spoliation des sociétés de la Terre entière par la privatisation de la FED par le Congrès des États-Unis, fin décembre 1913, en catimini, devant un hémicycle presque vide, juste avant la fermeture du Congrès pour les vacances de Noël et du jour de l’An, un genre de non-événement quoi!… Alors que le monde entier n’a pas fini d’en pâtir abomibablement et crescendo presqu’un siècle après! Erza Pound fut moins lucide (mais on ne peut pas tout avoir) quand il s’amourracha du régime de Mussolini. Installé en Italie, Ezra Pound fit durant la 2ème guerre mondiale des séries d’émissions à la radio mussolinienne pour dénoncer l’usure (les scripts de ses émissions seraient dans les archives de la bibliothèque du Congrès américain) il pensait que le régime mussolinien était une réponse contre l’usure. Il est vrai qu’Ezra Pound n’aurait jamais pu faire ces types d’émissions dans des chaines de radio anglaises ou américaines… J’ai lu sur internet un petit article de lui traduit en français (texte écrit par Ezra Pound en 1920 ou 21) un témoignage étonnant de sa lucidité et de sa préscience sur l’usure! N’ayant sûrement rien à se reprocher personnellement, je lui « pardonne » sa période mussolinienne. Hélas, capturé à la chute du régime de Mussolini, livré à l’armée américaine occupant alors l’Italie, il fut gravement tourmenté (jusqu’en 1958) par les autorités des États-Unis durant ces 12 ans qui ont suivis la guerre, tourments un peu édulcorés par les interventions de grands écrivains américains proches de lui comme Hemmingway, et d’autres connus qui intervinrent en sa faveur. Mais Ezra Pound resta solide toute sa vie dénonciateur de l’usure. À peine libéré, il retourna en Italie qu’il adorait et où il vécu jusqu’à sa mort en 1972.

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  25. sentier198 dit :

    @ Tous,

    il se passe quoi sur ce blog…?

    cordialement à tous

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    • Catherine dit :

      Le « quoi » c’est ce que vous décidez qu’il y « PASSE » dans « CET » espace, vous et chacun d’entre ceux qui y passent, à chacun de voir et de faire cela, c’est selon notre orient-ation?

      Circulemment vôtre!

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    • sentier198 dit :

      @ Catherine

      on ne va pas aller loin avec ce genre de réponse hermétique….!!!

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    • Catherine dit :

      C’est fermé jusqu’à ce soit ouvert Cher Yves, pas d’hermétisme là-dedans,la vie ce n’est que cela, il ne faut pas demander aux autres de répondre à ce qui nous revient en propre, à vous, aux autres, à moi, c’est nous qui décidons par ce que vous faisons ou ne faisons pas, c’est « notre » passage, c’est à nous d’y répondre, nul ne saurait le faire mieux que nous puisque c’est nous qui sommes le « passeur »!

      Ensuite, c’est une histoire de chimie avec les autres passeurs, la mayonnaise prend ou pas, ça dépend de la température, de ci, de ça…

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  26. Catherine dit :

    ——PROPOSITION——–

    Je pense que c’est parce que nous ne voulons pas assez que ce monde cesse d’être ce qu’il est- qu’il ne cesse pas d’être ce qu’il est.

    Nos peurs nourrissent trop grassement des scénarios qui nous emprisonnent, nous bloquent, et arrêtent par là même, l’énergie vivifiante de « passer ».

    A force de répéter, et finir par se persuader que ce n’est pas possible, l’impossible n’a plus sa place, il est mis au placard.

    Il y a de la force face à nous, jusqu’à ce qu’on trouve le maillon faible, et la force est comme dès lors moins forte, elle s’affaiblit si on lui enlève de son énergie pour renforcer l’autre bord, toujours une question de rééquilibrage, et ça commence toujours petit, l’effet domino s’occupera du reste .

    Tout repose sur l’assentiment passif aujourd’hui, et le maillon faible et fort, c’est kif-kif, c’est le problème de sou-sou.

    Puisqu’on nous porte atteinte au travers des élus qui nous représentent soi-disant, tous les élus y compris les petits élus a minima, mais qui finalement ne représentent que des intérêts qui ne sont pas les nôtres, cessons de payer nos impôts directs, immobiliers et taxe d’habitation.

    Faisons une déclaration sur l’honneur que nous respecterons nos engagements de ne pas payer et soyons assez nombreux pour que les forces répressives puissent être moins répressives justement et ce sera le début d’un mouvement où les gens se rendront compte qu’il est possible d’agir sans violence en refusant simplement la violence qui nous est faite à longueur de journée et que nous subissons comme des bêtes qu’on emmène à l’abattoir et que désormais nous refuserons par cet acte de désobéissance civique que nous revendiquerons comme droit de vivre dignement,nous refuserons cette inhumanité en acte, et non en parole, en pétition et j’en passe, en acte sonnant et trébuchant jusqu’à ce que les engagements de nos élus, de tous nos élus soient respectés, n’est-ce-pas l’âme d’un contrat le respect des engagements, n’est-ce-pas le minimum à requérir?

    L’impulsion sera donnée et cette impulsion on ne saurait l’attendre de gens qui passent leur temps à survivre, quand on a faim on entend que le langage de la faim, c’est à ceux qui ont moins faim de cette faim là, qu’ils incombent je crois de faire naître une autre faim que celle-là et à cette fin, elle peut employer cette fin-là, je crois, qu’en pensez-vous ?

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    • Catherine dit :

      Puisque personne ne répond, que penses-tu toi AJH qui vient d’intervenir sur l’autre billet, de cette proposition, ça m’intéresserait bien de savoir, là, c’est du concret, du visuel, du tangible, du roc,du faisable à condition qu’un bon nombre de personnes prennent ce risque, non?

      Une façon de mettre en adéquation le faire avec le dire, non?

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    • A-J Holbecq dit :

      @Catherine
      Tu oublies que l’État n’est qu’un « redistributeur ».
      Si nous ne payons plus, il n’y aura plus de redistribution: les plus pauvres seront les plus vite pénalisés.

      Je me suis déjà expliqué en d’autres lieux sur le mot d’ordre (ou l’engagement) qui « vaut » pour moi: http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=8350#p8350

      A ceci on pourrait ajouter, avec tous les risque que ça comporte, d’essayer « d’assécher » le système bancaire en vidant nos comptes (en espèces) dès le lendemain du paiement du salaire, rémunération, revenu ou autre…
      Les banques seront dans ce cas obligées de courir après les espèces, ce qui crée pour elles un supplément de « fuites »

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    • Catherine dit :

      Certes, j’entends bien André-Jacques, mais justement si l’état qui se dit état est un état qui n’assure aucune de ses fonctions d’ état, alors cet état n’est pas état et nous sommes en devoir de lui enlever son statut d’état qu’il s’arroge abusivement.

      Nous pouvons nous en passer de cet état, s’il n’est que distributeur justement, et comment pourrions-nous le faire autrement qu’en lui coupant les vivres, arrêter de nourrir la bête qui nous spolie, nous meurtrit, nous tue?

      La bête n’est forte que parce que nous lui permettons d’être forte, cessons de la nourrir et elle tombera d’inanition, de sa belle mort, même pas la peine de prendre les armes, juste la laisser tomber, l’abandonner car elle est nuisible.

      Là, c’est l’implosion du système, et ça oblige dès lors à revoir drastiquement toute la structuration du pouvoir, ça oblige au débat, il n’est plus attendu hypothétiquement le débat, invité, non, il est convoqué, et urgemment, plus de salamalécs, attendre qu’on veuille bien prendre en compte nos désidératas, article 49 ou 50, non, ça oblige à relever les manches et voir comment s’y prendre, pas demain, tout de suite car demain, on ne sait pas de quoi sera fait demain, demain, on sera peut-être mort.

      L’état n’est que distributeur, tu fais bien de le dire, alors s’il n’est que distributeur tout son édifice s’écroule, il n’est qu’un squelette qui s’arroge d’une chair qu’il n’a pas.

      Les plus pauvres seront plus vite pénalisés, ce n’est pas un argument qui tient la route car avec de tels arguments, rien ne se fera jamais, les chaînes sont toutes entières là, pas pour rien, elles justifient le tout, elles sont la glu du système et ça marche merveilleusement, la preuve, les camisoles elles sont dans les liens qui font survivre quelques uns des plus démunis pour tenir le tout de cette engeance malsaine, mais mieux vaut perdre un peu pour gagner plus, à chacun ces discours, car alors ça obligera à commettre des fonds de redistribution, les fonds que nous ne verserons pas à l’état voleur nous les verserons nous-mêmes au plus déshérités, et peut-être y aura-t-il alors d’autres liens qui se noueront entre les humains comme plus humanisés, plus humanisés des oripeaux que nous aurons laissé pour ce qu’ils sont , des oripeaux nuisibles.

      Le système est pourri de l’intérieur, son noyau est atteint et quand le noyau est atteint c’est trop tard, les métastases sont partout et à moins d’un miracle, rien à faire que prier.

      Tout ce qui vient ensuite ne sera que cataplasme si nous n’agissons pas drastiquement, sinon ce sera un adoucissement de courte durée mais qui n’ira nullement à la source du mal.Il faut l’éradiquer le mal, et à la base, car le mal est là, il s’origine dans les origines du système et tout le reste me semble superfétatoire. Il faut faire oeuvre de femme de ménage, donner un coup de balai, de karscher serait même plus adapté en l’occurrence

      Le système financier est malade de la peste, il faut arracher le mal à la racine, ensuite on verra, ça obligera à composer d’autres rapports.

      Si on attend que les politiques se décident à faire quelque chose autant attendre que les poules aient des dents, quand tous ces bons messieurs ne seront plus payés grassement comme ils le sont aujourd’hui, crois-moi qu’ils reverront leur copie et seront moins prolixes de bonnes paroles, ils auront peut-être envie d’autre chose, car pour une fois, ils seront directement concernés par ce qui se passe, ils ne verront plus cela du haut de leur statut de privilégié, non, ils iront au charbon, et il faudra qu’ils y soient, il ne s’agira plus de faire semblant.

      Pour ton troisième paragraphe, alors elles pourront courir après les espèces, les banques, il n’y aura personne pour les suivre et les renflouer, l’énergie sera coupée, elles tomberont toutes ces banques pourries, on ne peut vouloir garder son cancer au prétexte qu’on a trouvé un pseudo-équilibre avec lui, il s’endort puis finit fatalement par se réveiller.

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    • A-J Holbecq dit :

      @Catherine

      j’approuve ton plaidoyer contre ceux qui gouvernent, mais l’État ce n’est pas cela.
      Je n’approuve donc pas ta méthode suggérée qui a mon sens n’aboutirait à rien si ce n’est des tas de problème pour refus de paiement des impôts.
      C’est les lois qu’il faut faire changer, mais d’abord les hommes qui nous gouvernent: tu proposes qui ?

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      • Renaud dit :

        Avant de poursuivre la lecture où j’en suis, je m’immisce tardivement en lisant ce débat où je crapahute sans trop savoir où je vais… A-J Holbecq dit « C’est les lois qu’il faut faire changer, mais d’abord les hommes qui nous gouvernent: tu propose qui? (à Catherine). Au passage je répond, non pas sur qui, mais sur quoi: Et bien ce sont les chiffres de la production qui doivent « gouverner » et les hommes agir en conséquence. En effet, la production des biens et des services est réalisée par tout le monde, à peu près sans exception. Donc y compris par les gens qui s’opposent politiquement. Ces derniers, sans qu’ils le sachent, se trouvent « unis » dans le fait de produire. Beaucoup de gens s’opposent politiquement en ayant exactement tous les mêmes problèmes, et la politique poursuit sa division… (c’est son intérêt et ceux des financiers). La politique fait d’ailleurs, dans le principe, comme la finance, elle « décide » politiquement et idéologiquement des soi-disant « besoins » (sauf les vrais) des uns et des autres, tel est le couple infernal capitalo-communiste quoi! et la finance décide non pas idéologiquement, mais selon ses intérêts propres (enfin sales), les intérêts des actionnaires, c’est le même principe. Disons ainsi pour faire court mais (très) vrai. Tandis que c’est la production physique possible qui doit commander et diriger d’une part la finance à avoir, c’est à dire le vrai reflet monétaire des capacités de productions d’une société donnée, et qui ne doit trouver que là (et pas ailleurs car c’est l’application du principe de subsidiarité) ses instructions pour les exécuter dans l’intérêt des producteurs, c’est à dire: nous tous.
        Contre exemple par un petit échantillon insignifiant mais qui signifie pas mal de choses, j’arrive de l’étranger le 7 avril au milieu de la matinée à l’aéroport de Nice, je prends le car pour aller à la gare SNCF pensant rejoindre Toulon par un train de 11h28. Là: pagaille, grève des condusteurs et de certains personnels. Files d’attente interminable. Un vague train est annoncé pour 18h. En grommelant je mets mon baggage à la consigne (chère), mange une ou deux bananes, bois quelques gorgées d’eau et voilà qu’en musardant autour de la gare de Nice, je tombe sur un bouquet de drapeaux Cgt flanqués par un petit (tout petit) groupe de cégétistes (ils n’allaient surtout pas s’ « exposer » dans la gare….) Le ton monte très vite et j’ai cloturé l’ « échange » par un splendide bras d’honneur à leur endroit. Cette bien là le panorama social français. Il n’y a pas, il n’y a plus de « fonctionnement » social comme il y en avait eu sans doute en 36 et aussi en 68 avec Grenelle. Il n’y a plus que des aparatchiks non dits aggrippés à leur prébende comme ces gus-gus de la cgt qui ne voient même plus qu’il sont à côté de leurs chaussures.

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        • Catherine dit :

          D’abord il faut que je dise que je m’étonne sans m’étonner vraiment que personne ne réponde à Renaud.

          Fichtre, faut-il être Jorion pour que l’on daigne coucher quelques petites lettres ici bas.

          Bon, certes, ça revient à chacun, Catherine, calme-toi, me dis-je intérieurement, puis, allez cause toujours fi-fille, toi aussi tu m’énerves.

          Fais gaffe, y’a un psy dans l’auditoire, ça pourrait être mal lu, tout ça, et mal tourner pour toi, gare-toi, range-toi des vélos.

          Alors, ce serait les chiffres de la production qu’il faudrait changer dis-tu Renaud?

          Donc, dis-tu, ce qui nous uni, c’est la production, nous produisons tous quelque chose, j’suis d’accord avec toi.

          Puis tu parles du principe d’intérêt perso qui s’exprime dans la politique et la finance sous couvert de pseudo-conneries comme à l’habitude que personne ne gobe mais que tout le monde entérine, c’est ça la cerise, on fait semblant, c’est le monde du semblant partout, on fait semblant d’obéir à la loi car on fait semblant d’être contre l’idée de violence, alors que la violence est contenue toute entière dans cet assentiment passif, un volcan en sommeil.

          Mince pour ne pas dire autre chose, c’est un monde de myope et de presbyte, personne n’est doué de vision et surtout pas celle de l’intérieur, et le bateau de continuer de voguer forcément.

          Tu parles ensuite du principe de subsidiarité qui reviendrait à la base mais qui n’est pas utilisé par la base, on s’en serait douté, mais usurpé par une caste de vautours malpropres dedans mais propres dehors, ben, oui, bien sûr, comme à l’habitude, les apparences, les apparences, diablesses sont-elles!

          Oui, le panorama français est triste à pleurer, les syndicalistes, j’peux plus les voir en peinture, et pourtant individuellement, j’ai un copain chez eux que j’estime, j’sais pas trop ce qu’il fiche-là, honnête le gars, quelqu’un de bien vraiment, un mystère comme il en existe, une énigme à lui tout seul!

          Les syndicats et les partis politiques ont une réelle fonction dans notre système, c’est la fonction du faire semblant, faire semblant qu’il y a une opposition même si cette opposition est elle-même perclue d’intérêts catégoriels et à côté de ses pompes, mais comme toujours quand on est pas au même niveau, l’objectif parait subjectif et inversement, alors il faudra encore du temps avant que ça change, et pourtant les gens ne se syndiquent pas, ça veut quand même dire quelque chose, peut-être que ça veut dire que tout n’est pas perdu!

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    • Catherine dit :

      ça ne se pose pas en terme de personne André-Jacques,si c’était aussi simple, depuis le temps on aurait fini par trouver une solution, non, ça se pose en terme de structure du tout organisationnel, ensuite les éléments de la structure, il sera bien temps d’y penser, d’abord, priorité au débarras!

      Procéder par ordre, en enlève d’abord le cancer, on se débarrasse des structures débilitantes qui sont construites de telle sorte que ça donne toujours un bazar foireux, débilitant car le cadre est débilitant, on cesse de les nourrir, de les alimenter, ce sont les structures qu’il faut d’abord dé-construire pour changer la construction de la nouvelle maison et lui offrir des bases solides, et le mur de soutainement ça se construit sur du dur pas sur du sable comme aujourd’hui, où tout est construit de telle sorte que ça donne fatalement ce que ça donne, c’est le moule qui n’est pas bon, une question de gelstat à vrai dire et de nature du substrat qui fonde le tout.

      Changer de personne ça reviendrait à changer la nature du sable mais ça resterait toujours du sable, c’est donc le soutainement qu’il faut édifier sur du dur, du solide, du roc, ce sont les lois structurelles, maîtresses, fondatrices, qui permettent l’émergence des valeurs et non les valeurs qui font émerger les lois, ça, c’est le travers dans lequel on tombe toujours, en tant que mère de famille, c’est le fait d’avoir posé des contraintes drastiques à mes enfants de respect d’eux-mêmes et des autres qui les ont fait intégrer ces valeurs, les valeurs ont découlé des règles que j’ai posé et non le contraire, elles ne viennent jamais toutes seules les valeurs à moins d’être un saint, il faut aller les chercher, on peut bien dire soyez gentil si rien ne vient appuyer nos dires en terme de contrainte, ça ne mènera nulle part, là c’est la même chose. Les lois doivent être de vraies lois et non des similis machin-truc qui viennent ré-former le bidule, un peu de ceci, un peu de cela, mais au final, c’est toujours la même merdouille, excuse-moi, mais c’est déjà très « euphémism-isé » que d’en parler en ces termes.

      Si nous sommes nombreux, il ne pourra y avoir de moyen de pression pour refus de paiement, les gens finiront par se rallier au mouvement, il faut qu’il y ait un levain pour faire lever la pâte, voilà ce que je dis, on peut bien parler du levain pendant des siècles si on ne s’y colle pas à la fabrication du levain, il ne va pas venir tout seul je crois, à moins d’un miracle, bon, c’est la cour des miracles, certes, mais quand même en mettant la main à la pâte , la pâte aurait peut-être plus de chance de lever!

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    • Catherine dit :

      Alors bien sûr que l’état ce n’est pas ça, l’état est un cadre vide que l’on remplit comme on veut, on peut lui faire dire ce qu’on veut à l’état il suffit d’écouter ce qu’il nous dit pour comprendre qu’il fait le contraire de ce qu’il dit et qu’il dit le contraire de ce qu’il fait, comme dirait un certain monsieur, moi, je veux « juste » redonner du sens à ce beau mot, que l’Etat reprenne ses droits qu’il n’aurait jamais dû perdre, que nous avons négligemment laissé perdre…Lui redonner ses lettres de noblesse!

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      • LeucoTrio dit :

        oolaa~~çaasöte : 18 avril – 4 avril – 18 avril
        LeucoTrio 18 avril à 14:24 répondait tout à l’heure juste en dessous de 4 avril à 11:06
        comment_2624.
        @ à postjorion(ne): Test concluant

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    • A-J Holbecq dit :

      @Catherine

      Je redis que je suis d’accord avec ton analyse, mais pas avec « l’arme » que tu veux utiliser car elle va se retourner contre ceux qui voudront l’utiliser.
      Il y a sans doute d’autres formes de désobéissance civile que la grève des impôts que je considère comme un « mauvais » système (je veux dire « pas adéquat »).
      Enfin, c’est mon opinion: mais de toute façon, à près de 70 ans (bon, 68), je n’ai plus guère envie de me battre de cette manière là. Néanmoins, ceux qui essayeront auront toute ma sympathie de même que ceux qui trouveront le bon levier de désobéissance civile.

      Ma priorité est une sortie de l’euro et de l’Europe si c’est possible: sans cela nous n’obtiendrons rien.

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    • Catherine dit :

      Vu l’empressement à répondre à ma proposition pourtant timide s’il y a nombre, numéraire j’allais dire, séphirot aussi pourquoi pas,je ne vais pas me coller toute seule à refuser à payer, ce serait suicidaire, et je n’ai pas l’âme d’une suicidaire, pas encore, bon, alors autant attendre que la mort ne vienne nous cueillir dans le lit, ça ne devrait pas trop tarder, mort symbolique j’entends bien sûr, l’Europe comme elle s’accroche elle-même à une superstructure englobante, autant dire que nous allons attendre que les poules aient des dents, etc, je vais me mettre à l’hébreu plus sérieusement et lire plus avant Favre d’Olivet, j’engrammerai ça avant de partir, nous ne sommes décidément rien de rien sans les autres, et cet internet je le maudis aussi pour ce qu’il distille d’illusion. Les gens échangent des messages et tissent des liens virtuels, la solitude a pris les habits mensonger d’une alliance alors que nous sommes terriblement seuls derrière les claviers, c’est une vraie épreuve internet, séduisante à souhait, dans le sens étymologique encore une fois, décidément on y coupe pas, dans le sens de mener à côté, oui, internet nous mène complétement « à côté » en nous faisant croire que nous sommes unis, les gens n’ont jamais été aussi atomisés en ayant l’illusion d’être ensemble, beau couronnement que cet ordre! vraiment ils sont forts de notre faiblesse consentie.
      Je maudis cet assentiment et je ferme la boîte de pandore!

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      • NingúnOtro dit :

        Chiche, c’est à toi que je viens de donner dans l’esprit la même réponse sur le blog d’Étienne.

        Nous voyons bien qu’il faut faire quelque-chose, on n’arrive seulement pas à se mettre d’accord sur ce qui serait le plus utile et efficace dans des circonstances que chacun de nous interprète à sa façon selon les moyens à sa disposition.

        La grève d’impôts que tu proposes est irrecevable pour différentes raisons, même situées à des magnitudes de grandeur différentes… micro-économiques, macro-économiques et même géo-stratégiques.

        Avec comme carotte un soulagement immédiat des charges personnelles de chacun… elle débiliterait nos possibilités de répondre aux défis qui se présentent comme société structuré.

        Faire tomber n’importe quel gouvernement (sauf les dictatures réelles vendues) ne fait que renforcer le pouvoir des structures organisées concurrentes… dans ce cas-ci les entreprises -surtout les multinationales-.

        Il faut penser d’avantage pour ne pas être l’idiot utile (oui, je sais, j’y vais un peu fort 😉 ) de quelqu’un d’autre.

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      • Catherine dit :

        Mais je ne suis qu’une petite, toute petite image d’humanité, sais-tu Ningun, je n’ai pas la sagesse des sages qui se taisent, je titube dans la plaine de Shinéar, là où l’on beugle parmi les beuglants, c’est ainsi pour l’instant, pas glorieux certes, mais c’est ainsi, point.

        Développe les idées qui te font dire que c’est irrecevable merci car là c’est très vague et je ne m’accroche qu’à un « pas possible « assez maigrichon, je veux entendre tes arguments et revoir ma copie s’il y a lieu mais annonce et développe plus avant stp si tu ne t’es pas encore retranché dans ta tanière d’ours espagnol.

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    • Christophe dit :

      Catherine
      De mon point de vue internet n’est pas efficace pour tisser des liens (pour cela il vaut mieux la vie reelle), c’est simplement un outil trés efficace pour communiquer, echanger des idées et s’informer.
      Bon dimanche

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    • Catherine dit :

      Christophe,

      ah bon, vous trouvez qu’on comm-« uni »-que vous sur internet, il faudra que vous me disiez où, car j’ai pas vu, moi?

      J’ai plutôt l’impression que chacun y va de son petit quant à soi, défendant ses limites comme s’il s’agissait d’un pré carré incontournable, on ne se laisse par traverser par la parole de l’autre car on s’attache à ses croyances personnelles comme s’il s’agissait de défendre sa maison, son trésor et que si on ne la défendait pas, tout allait s’écrouler.

      Et les gens s’arrêtent là, alors que tout devrait commencer là, s’apercevoir que nos croyances sont faites pour être déconstruites sans cesse, re-composées, par l’entrecroisement d’autres paroles qui porteront peut-être de meilleurs fruits.

      Mais avant de savoir si elles portent ou non de meilleurs fruits, il faut se risquer à la parole de l’autre, se rendre poreux, perméable, traversable…

      Nous fonctionnons comme des entités totalitaires, chacun autant que nous sommes, nous ne laissons passer que ce qui passe dans les limites de ce qui détermine notre petit « moi », mais notre petit moi, comme son nom l’indique est petit, réduit, menteur, ne sonne à travers lui que les sons( per-sonna, ce qui sonne à travers!) qu’on lui a appris à sonner, il y a peut-être d’autres sons plus mélodieux mais si l’on reste accroché à nos personnelles limites qui ne savent se croi-ser à aucune autre limite, tout cela va rester bigrement limité, je trouve, non?

      Ce monde du net est très nocif, car il illusionne, il fait prendre le faux pour le vrai et dès lors c’est encore pire qu’avant car les gens , prenons l’exemple de faRcebook se rallie à des groupes soi-disant de défense de ceci de cela, j’y suis pour certains je sais donc de quoi je parle, mais au bout du compte, ça ne donne rien, même moins que rien, les gens déversent leur flot de mécontentement puis s’en retournent dans leur quotidienneté plus légers leur semble-t-il alors, mais plus lourds aussi de ce que ça empêche de produire justement.

      Que tirez-vous des heures passées sur Jorion ou post-Jorion, rien ou presque rien, car ça n’aboutit à rien de concret, de tangible, de perceptible par les sens, si quand même on apprend que les gens ont la trouille de passer pour ceci ou pour cela, peur de passer pour celui qui sera allumé de la cafetière ou dieu sait quoi, mais pour ma part, comme je les aime davantage, les cassés, les erratiques, les mal-foutus, les pas droits, comme ils ont de plus de choses à dire que les droits, soi-disant, les ceci et les cela, je préférerai toujours le monde de Carver à celui de héros grandioses, les blessures, les faiblesses me touchent davantage que les carrures carrées!

      Dites-moi Christophe, que vous ont apporté nos échanges, soyez sincère, je sais que vous pouvez l’être?

      Quand les gens accepteront de se montrer dans toute leur faiblesse, dans tout leur doute, dans leur erreur, leur incompréhension, leur incomplétude, dans tout leur désamour aussi, alors nous aurons fait un grand pas, un très très grand pas, je crois!

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    • Christophe dit :

      Catherine,
      je lis tout ce que vous ecrivez ici et c’est déjà pas si mal 😉

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  27. Catherine dit :

    On devrait revoir nos tables de la loi, je trouve…

    Tu ne te laisseras pas voler
    Tu ne te laisseras pas tuer
    Tu ne laisseras pas le désamour nourrir les relations
    etc, etc,
    Tu anéantiras ceux qui le veulent en revanche,
    et le monde changera, et à ce prix seulement.
    Tu pourras les anéantir ces reîtres, en refusant de les servir et d’obéir aux voleurs, aux tueurs, aux menteurs, aux désaimeurs,
    et si tu ne fais rien, si tu obéis, alors comme eux, tu seras voleur, menteur, tueur et désaimeur car tu ne les auras pas empêché de commettre leurs méfaits.

    Je n’espère plus,—- JE VEUX—-, rien de moins que cela!

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  28. Catherine dit :

    Pour questionnement et retour peut-être????????????

    copie prise sur le blog d’Etienne.

    Le mardi 13 avril 2010 à 13:03, par Catherine

    On devrait revoir nos tables de la loi, je trouve…
    Tu ne te laisseras pas voler Tu ne te laisseras pas tuer Tu ne laisseras pas le désamour nourrir les relations etc, etc, Tu anéantiras ceux qui le veulent en revanche, et le monde changera, et à ce prix seulement. Tu pourras les anéantir ces reîtres, en refusant de les servir et d’obéir aux voleurs, aux tueurs, aux menteurs, aux désaimeurs, et si tu ne fais rien, si tu obéis, alors comme eux, tu seras voleur, menteur, tueur et désaimeur car tu ne les auras pas empêché de commettre leurs méfaits.
    Je n’espère plus, je veux, rien de moins que cela!

    58. Le mercredi 14 avril 2010 à 14:20, par A-J Holbecq

    Oui Catherine… comment ne pas être d’accord avec toi.
    Mais de quel « leviers » disposons-nous, je veux dire des leviers réellement utilisables ?

    59. Le mercredi 14 avril 2010 à 18:17, par Catherine

    Ne plus payer les impôts par exemple, bon, je sais que tu n’es pas pour, mais faire un boulot là-dessus me semble indispensable, les impôts sont une contre-partie à services rendus, or, les services rendus n’existent PAS quoiqu’en disent les « officiels », ils font le contraire de ce qu’ils disent justement ces services.

    Tout le monde sait que l’école, la santé, la sécurité par exemple font le contraire de ce qu’ils disent, c’est une école qui rend bête à force de spécialiser de plus en plus tôt, à force de nourrir pour seul désir celui de conformité à un système pathogène qui véhicule les valeurs d’une idéologie précise qui sont à des années-lumière de tout véritable esprit d’ouverture, l’ignorance et le conditionnement fabriquent le consentement passif, et nous payons pour un tel service, c’est le monde à l’envers.

    La santé qui rend malade la plupart du temps, des examens à gogo qui ne servent à rien sinon à remplir les poches de Pierre, Paul, Jacques, les études médicales qui sont d’une absurdité sans nom et qui servent à produire des chiens savants qui répétent leur credo comme ils pourraient ânonner le botin.A mille lieues des vrais questionnements des gens et du coeur de la pathologie qui dit en maux les mots tuants qu’elle s’entend dire à longueur de journée. Des médicaments qui servent à engraisser les laboratoires mais qui sont très souvent des poisons tant ils sont multiples et autoalimentent la machine eux-mêmes. Prenons l’exemple d’une personne qui est soignée pour du cholestérol, les statines provoquent des douleurs musculaires qui eux-mêmes nécessitent parfois la prise d’anti-inflammatoire qui à leur tour relève de la prise de pansement gastrique tellement l’estomac est non-respecté, et tout ça, avec l’aval des médecins qui sont formés par les labos la plupart du temps et qui écoutent religieusement ce qu’on leur dit sans trop se poser la question de la nature de CE qu’on leur dit et surtout à qui profite tout cela.

    Alors payer pour cela, pour se faire empoisonner, ce n’est pas possible, on est tous devenus fous d’accepter des choses pareilles.

    Au niveau de nos re-présentants, mot bien mal utilisé même cas de figure,car ils ne re-présentent que les intérêts de leur caste ces bons messieurs, pour une fonction qui n’est qu’une fonction d’enregistrement car les pouvoirs sont en Europe et ailleurs comme chacun sait, et il faudrait payer pour se faire tuer symboliquement toutes les minutes, toutes les heures que comptent une journée.

    Je pourrais passer en revue tous les services pour lesquels nous sommes assujettis à cette taxe, et c’est complétement fou, que nous acceptions encore de tomber dans une telle imposture, nous payons pour la mort qu’on nous sert sur un plateau à tout instant de notre vie, c’est fort quand même.

    Alors c’est sûr, qu’il y a des bémols à mettre, des enseignements de qualité il y en a parfois qui tiennent à la qualité de certains profs, comme des médecins et autre même chose, moi, je parle du commun, de ce qui est le plus courant, et le courant, c’est pas beau, c’est triste à mourir, ça spolie en toute impunité et y’en a marre.
    Alors forcément, seule, pas la peine d’y compter, mais si un groupe se constitue, qui essaie de rallier de plus en plus de monde, c’est un moyen non violent de répondre à la violence qui nous est faite.Et la violence, c’est quand on porte atteinte à quelqu’un ,il faut rappeler cette définition sans cesse, et là, en l’occurrence on nous porte atteinte dans TOUS les champs, tous absolument tous.C’est une violence qui n’est pas perçue comme telle mais qui est violence implicite, implicite de la normalisation qui nous la fait accepter, à force de conditionnement, à force de répéter des mensonges, ça finit par devenir des vérités, à force de nous dire qu’on est libre, certains s’imaginent être libres, mais de quoi, grand dieu, qu’ils me le disent, car j’ai pas vu, libres de se faire tuer et de payer pour cela.

    Il faut que nous nous regroupions, que nous fassions démarrer un mouvement pour que quelque chose se passe, car si nous n’initions rien, il ne se passera rien et nous n’aurons que nos yeux pour pleurer.

    Que laisse-t-on aux jeunes?

    Quel a-venir leur offre-t-on?

    Les cancers pleuvent de plus en plus, les pathologies de toute sorte se multiplient à la vitesse de la lumière, nous sommes malades de cette maladie sociale, les gens ont perdu tout esprit critique.

    C’est la peste qui nous infeste, on entretient chez les gens des fausses idées d’eux–mêmes, comme si tout ce que nous vivions était une fatalité, c’est une fatalité car nous acceptons que ce soit une fatalité, rien n’est fatal et jusqu’au dernier souffle, la vie bat en nous, et la vie est dynamique, tout peut se renverser, rien n’est écrit dans le marbre. Mais pour cela, il faut nourrir la volonté, y croire et ne pas succomber au chacun pour soi et être assez nombreux à avoir cette faim d’un autre monde.

    Ce ne sont pas les autres qui vont transformer notre vie, c’est à nous à transformer les relations de notre vie et ça commence dès que deux personnes se retrouvent et essaient d’échanger. Je dis bien essaie, car nous trimballons tous nos guatanamos sur pieds, nous sommes tous enfermés dans nos prisons mentales bien cadenassées et c’est dur d’ouvrir une petite brèche même timide, mais bon, si on n’essaie pas, même pas la peine d’y croire.

    Il faut croire à l’inespéré pour que l’inesperé fleurisse et se matérialise en quelque de possible

    60. Le mercredi 14 avril 2010 à 23:08, par NingúnOtro

    Ne plus payer les impôts… ne sert strictement qu’a accélérer la décomposition, sociétale et personnelle au prix de perdre son auto-estime comme bon citoyen puisque on passe de la catégorie de contributeur loyal à celle de squatteur.

    La peste qui nous infeste, c’est l’ignorance. Ne pas savoir le pourquoi des choses nous bloque et nous rend impossible réagir dans un sens cohérent avec une possible solution.

    Pour que notre vie se transforme il faut savoir dans que sens faire des pas… et quand on sait, on se moque bien de si on doit les faire chacun de son coté ou tous ensemble, car on avancera tous dans la même direction optimale.

    Le seul inespéré qui vaille la peine, c’est que lumière soit faite, et il ne viendra qu’au prix d’un effort pour s’illuminer, personnel s’il n’y à pas de choix, collectif si cela peut être organisé.

    Encore faut-il qu’on se trouve pour organiser quelque-chose de vraiment collectif qui ne soit pas simplement partiel du à l’ignorance ou une entente de classe mal comprise.

    61. Le jeudi 15 avril 2010 à 07:19, par Catherine

    « auto-estime » comme « bon citoyen » ‘est une plaisanterie je suppose??

    Accélérer la décomposition, mais voyons, c’est pourri de partout, on peut jeter son regard partout, où qu’on veuille, c’est déliquescent de partout, ça dégouline de tous les interstices, ça pue la m….,ça se délite partout, je peux te donner des manifestations tangibles dans tous les secteurs, ça va être long, plus pourri que ça, c’est la mort totale là on est arrivé à la mort symbolique, la différence est dans cet espace entre le symbolique et le réel!

    Je vais finir par me demander sérieusement qui se cache derrière toi, je te réponds ce midi ou ce soir, je connaissais déjà tes positions sur l’Europe, et je trouve que ça ne s’arrange pas, mais bon, ça reste bien sûr, un point de vue tout à fait personnel, mais c’est bien à toi de rebondir, ça va permettre de développer davantage.

    62. Le jeudi 15 avril 2010 à 13:12, par Catherine

    Je reprends tes propos NingunOtro, tu dis : « Ne plus payer les impôts… ne sert strictement qu’a accélérer la décomposition, sociétale et personnelle au prix de perdre son auto-estime comme bon citoyen puisque on passe de la catégorie de contributeur loyal à celle de squatteur »

    Bon, c’est bien tout compte fait car ton propos résume tout à fait la posture dans laquelle nous nous trouvons tous, dans ces liens piègeants que nous laissons nous pièger et qui empêchent tout pro-jet de s’actualiser, c’est-à-dire l’inversion des valeurs, nous sommes en plein dedans avec ce que tu m’apportes sur un beau plateau.

    Je m’explique.

    Ça veut dire quoi au juste être loyal, je te pose la question, je vous pose la question, à ceux qui lisent en ce moment, et oui, ça veut dire quoi être loyal, ça pose la question de l’étalon, c’est-à-dire de CE à quoi on est loyal, non ?

    Ça renvoie au centre de la roue, à l’énergie potentielle qui va venir servir de chaîne à l’énergie cinétique la trame, ça c’est un clin d’œil à François, ça revient à fixer un repère-marqueur fixe qui servira de point de référence ultime et qui devrait servir de boussole pour orienter nos actions.

    Bon, on va revenir à des bêtes questions de vocabulaire.

    Etre loyal, c’est être con-forme à la loi , et être conforme à la loi, ça revient à obéir à la loi, mais obéir aux lois de la probité, de l’honnêteté, et c’est là tout l’enjeu qui nous occupe.

    Les lois auxquelles nous obéissons, obéissent-elles aux lois de la probité et de l’honnêteté, de quelle probité et de quelle honnêteté s’agit-il ?

    Tout est là, entre CE que l’on dit de quelque chose et Ce qu’il en est réellement sur le terrain du vécu.

    Mais c’est quoi cette loi à laquelle nous obéissons qui dit le contraire de ce qu’elle fait, nous en sommes conscients, tous plus ou moins et cependant nous nous accrochons à ce credo mortifère, la loi c’est la loi et il faut pour être un bon et loyal citoyen obéir à la loi dis-tu.

    Y’a comme des trous dans la chaîne justement et du coup la trame est bien lâche, sans repère, sans « sens » hormis le sens de quelques uns qui disent re-présenter la loi de tous, et qui usent et abusent de tous les stratagèmes à cette fin, non?

    Alors ça devrait renvoyer à des questions pas si lointaines et qui n’ont guère fait l’honneur de certaines personnes qui ont voulu obéir à la loi de certains hommes justement mais dont nous avons oublié semble-t-il les conséquences terribles, cette police de Vichy par exemple, n’aurait-il-pas été judicieux qu’elle se pose la question d’une dés-obéissance qui aurait répondu à une loi autrement plus importante, la loi de la nature de l’homme qui dépasse largement la sphrére étroite des lois contemporaines à une époque historique précise, cad celle de certains hommes qui défendent leurs intérêts de classe au détriment de tous?

    Question.

    N’est-ce-pas cette question de hiérarchisation qu’il nous revient de faire tous, n’est-ce pas notre responsabilité à chacun de savoir à quelle loi nous voulons obéir, tout l’enjeu sociétal national et mondial est entièrement dans cette orientation, c’est le noeud de toutes , toutes les problèmatiques qui se posent à nous.

    Obéissons-nous aux lois de quelques uns qui détruisent le patrimoine humanitaire ou obéissons-nous à une loi supérieure qui place l’homme au-dessus de toute loi clanique?

    C’est à cette difficile question qu’il nous revient, que dis-je que nous devons TOUS, individuellement, répondre, en fonction de notre intuition, notre pure intuition, qu’est-ce qui résonne, et la loyauté où se trouve-t-elle, que voulons-nous prilégier en fin de compte.

    A quelle loi voulons-nous être loyal?

    Celle de
    L’Homme ou celle de quelques hommes?
    Tout est là, et de cela nous aurons à répondre si ce n’est face aux autres, que ce soit face à nous-mêmes d’abord, avec le moins de mauvaise foi possible, nous revient-il d’espèrer.

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    • Catherine dit :

      mouais-mouais, un silence très bavard à vrai dire, mais diable si vous n’êtes pas d’accord, dites-le, mais ce silence c’est très irrespectueux je trouve!

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      • Bruno Lemaire dit :

        @catherine,
        la seule loi, ou du moins la loi la plus profonde, est celle de notre conscience. Comme je ne suis pas sûr d’en avoir une suffisamment honnête, je me rapporte au Livre Sacré, c’est à dire à l’évangile.
        Mais, pour chacun d’entre nous, c’est la loyauté aux autres qui commande: pouvoir se regarder dans la glace, quand on se maquille, mesdames 😉 ou quand on se rase, messieurs, c’est déjà pas mal.

        Se demander: qu’a t’on apporté aux autres aujourd’hui, et qu’est ce que notre narcissisme nous a empêché de donner aux autres.

        Très amicalement, Bruno.

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      • Catherine dit :

        J’accueille votre message Bruno, comme dit l’autre , je ne sais pas bien ce qui me fait revenir écrire ici et chez Etienne, y’a une partie de moi qui est ailleurs, et une partie qui reste, tenace et farouche, fichtre, il faut croire qu’il y a des choses qui se cristallisent, bon, il faut croire aussi que le terrain n’est pas encore assez sarclé, biné, aéré, merci en tout cas d’avoir répondu Bruno, vous êtes le seul, bien amicalement,Catherine.

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      • Bruno Lemaire dit :

        Je pense que face à la mauvaise foi de tant de gens, il est parfois difficile de garder espoir.

        C’est pourtant en vous tournant vers les autres, vers l’autre, et en donnant sans attendre de retour que l’on peut soi-même s’affirmer pleinement « humain ».

        Je vois mon beau-père auprès de nous, il passe l’essentiel de son temps à constater que ses forces diminuent peu à peu, et il s’observe en train de décliner inexorablement. Il se tournerait vers les autres, ne fut ce que vers sa fille, vers ses petits enfants, vers ses arrière-petits enfants, sa fin de vie serait toute autre. Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire.

        Bien à vous, Bruno.

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      • Catherine dit :

        Oui, bien sûr Bruno, j’essaie déjà à mon petit niveau d’être à l’écoute des autres, mais sans doute pas assez, pas toujours facile car on est bien encombré de soi, et les autres, ça commence et avant tout par soi je crois, s’écouter soi, écouter cet autre soi-même qui est reflété dans notre image égotique puisque c’est notre mode d’être, inutile de le maudire, il faut passer » a minima « par lui n’est-ce-pas, et voir ce qu’il renvoie de tension, d’émotion, de sensation, de perception, de vibration, et parce qu’on le connaît peut-être un peu mieux, s’en libérer un peu, mais jamais tout à fait forcément, s’en libérer peut-être, mais c’est jamais sûr, comme de quelque chose qu’on aurait intégré, à l’image du pianiste qui peut être créatif parfois, mais seulement quand il connaît bien les rudiments de sa technique pianistique, ou comme le cuisinier peut créer quand il a bien intégré les techniques de son art.

        Offrir sans attendre de retour, oui, c’est l’amour, rien que l’amour et l’amour s’apprend comme le reste, sur les mécomptes, les bévues parfois et parfois pas aussi.

        On oublie trop souvent que le bonheur ne se donne pas, il faut aller le chercher, le conquérir et le travailler. Il est affaire de pugnacité mais d’oubli aussi, un bien savant breuvage à vrai dire, dont nul ne sait jamais la dose dont il faut requérir, et c’est peut-être tant mieux, me direz-vous, tant mieux que le hasard existe, je glorifie le hasard aussi, car il me permet de croire encore, je remercie la vie de m’offrir sa beauté que je mesure encore davantage au travers de toutes ses chutes qu’il m’est données de vivre.

        Bien amicalement.

        Catherine

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  29. Catherine dit :

    … Les noeuds de la situation présente comme tous les noeuds dans l’histoire tiennent en ceci je crois, le besoin de servitude est beaucoup plus grand chez l’homme que le besoin de liberté…

    Je laisse parler Camus: » La liberté oh non, c’est une corvée, et une course de fond, bien solitaire, bien exténuante. Pas de champagne, point d’amis qui lèvent leur verre en vous regardant avec tendresse. Seul dans une salle morose, seul dans le box, devant les juges, et seul pour décider devant soi-même ou devant le jugement des autres. Au bout de toute liberté, il y a une sentence, voilà pourquoi la liberté est trop lourde à porter, surtout lorsque l’on souffre de fièvre et qu’on a de la peine, ou qu’on n’aime personne. »

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  30. A-J Holbecq dit :

    Bonjour Catherine

    Je me réfère à ton commentaire https://postjorion.wordpress.com/2010/04/16/83-offshore-alain-deneault/#comment-2955

    « On sait tout ça, tout ce qui est écrit là haut, mais on ne fait rien,  »

    Qui c’est ce « on » ? Moi j’ai l’impression de faire ce que je peux… (je sais, ce n’est pas grand chose)

    Tu as proposé « on fait » sous forme d’une grève des impôts. Tu connais ma position sur ce sujet et en plus tu ne serais pas suivie. Il faudrait qu’un parti politique ou un syndicat propose cette action, mais ce n’est de toute façon pas adéquat.

    Faut trouver autre chose …

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    • Catherine dit :

      Bonjour André-Jacques,

      S’il est bien une personne à qui l’on ne saurait reprocher quelque chose, c’est bien à toi, si tout le monde déployait rien qu’un peu, un tout petit peu de ton énergie, le monde ne serait pas ce qu’il est, c’est sûr.

      Ce que tu fais en terme de divulgation d’information est tout simplement remarquable et je te tire mon chapeau et te remercie très sincèrement.

      Dans ce « on » indéfini je m’inclus bien évidemment, je ne suis pas mieux qu’une autre, car je sais grosso modo ce qui se trame et je laisse faire, je participe, je continue à alimenter la machinerie infernale et c’est même peut-être encore pire que les autres, je me dégoûte et me trouve pleutre, sans allant, car les autres, certains autres ne savent pas et ont au moins ce mérite-là, celui de ne pas savoir, mais quand on sait ce n’est décidément pas la même chose que lorsqu’on ne sait pas, ça oblige à certains devoirs et c’est le problème que je soulève timidement et maladroitement sûrement, je le concède volontiers.

      Mais si je suis bien sincère, je dois reconnaître aussi que j’en veux presque plus à ceux qui ne veulent pas savoir et qui sont dupes du système, qui se laissent duper par esprit de paresse, de sécurité, de peur de j’sais pas quoi, de conformisme à la noix, et dire du mal des gredins qui règnent ça parait parfois un peu niais, car il faut quand même se dire que s’ils règnent aussi facilement c’est grâce à la duperie des dupés qui dépassent parfois en infamie la propre infamie des dupeurs, tu vois je suis rude et je risque fort de me faire taxer de ceci ou cela.

      Je ne parle bien sûr pas de ceux qui ont à survivre, ces gens là, doivent survivre et parent au plus pressé, ils n’ont le temps de rien que celui d’essayer de survivre, non, je parle de tous les autres dont je suis, qui vivotent, qui blablatent comme le dit si bien Ningun, et qui feraient mieux de se taire si leurs dires est de si peu d’effets, si ça ne produit que ça, c’est à dire rien, alors oui, allons nous baigner et attendons en dormant, mais en dormant pour de bon alors, vraiment en dormant et en ayant ce désir-là bien chevillé au corps, celui de dormir pour oublier.

      Je n’aime pas les choses tièdes, c’est ça mon hic. Une porte doit être fermée ou ouverte mais les entre deux j’aime pas trop, justement parce que nous sommes un passage et qu’un passage ne saurait accepter une solution d’entre deux.

      Si l’on sait et qu’on ne fait rien, cela me semble terriblement dérisoire de « parler », nous savons où sont les rats qui amènent la peste mais nous continuons à les nourrir, à faire passer l’énergie en eux alors il n’y a pas de raison que ça ne continue pas, voilà ce que je me dis.

      Certains propagandistes réussissent fort bien à convaincre les hommes d’accepter leur sort même si ce sort est un sortilège maléfique, la propagande modifie les structures et l’idéologie du silence est un moyen pour parvenir à un but c’est à dire fabriquer une opinion pour pro-voquer une action qui meurt à peine effleurée, rien ne sera possible sans prendre de risque, c’est ce pas là qui coûte mais ce pas là qui sauve possiblement, le hasard est bien sûr une partie de la trame de nos vies, mais je pense qu’il faut parfois lui donner un coup de mains, c’eSt tout.

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      • Renaud dit :

        J’hésite un peu à intervenir. Ce que je pourrais dire à Catherine rapidement: 1) On n’a pas à demander, et on ne peut d’ailleurs pas demander à autrui d’être différent de ce qu’il est ou de ce qu’elle est. 2) Aimer vraiment quelqu’un, c’est l’aimer pour ce qu’il est ou ce qu’elle est, et non pas comme on voudrait qu’il ou elle soit, car dans ce cas, c’est soi qu’on aime à travers lui ou elle, pas étonnant dans ce cas que ça aille de travers. 3) Il y a des personnes avec lesquelles l’on n’a pas d’atome crochu, mais, même ceux-là ou celles-là, contiennent et/ou expriment quand même, même si ça ne me plaît pas, une vérité. L’écueil vient qu’à partir du moment où l’on confond sa propre vérité, celle dont il est possible de faire la promotion selon la demande (et non pas pour être demandée comme le fait la publicité), avec une « grande Vérité » en entraînant les autres vers tous les dangers, l’histoire regorge d’exemples. Pour le commun des humains, une vérité peut être « juste » à une échelle et pas à une autre. 4) Enfin, quand on dit: pas d’atome crochu, il faut admettre que moi-même (et quiconque) je peus être aussi considéré sans doute par d’autres, comme n’ayant pas d’atome crochu avec eux, ou elles,
        Une fois accepté tout ceci, je crois qu’on est davantage « libre », il y a du déblai de fait. Je n’aime pas spécialement faire « ma promotion », bien qu’on aime se gratifier d’une manière ou d’une autre, mais la réalité nous interpelle en permanence. Et si l’on ne s’y projette pas, elle n’aime pas du tout nos projections je crois, alors elle peut nous convier à participer, sans trop de heurts, à ce qu’on est en droit d’attendre d’elle. Ainsi la vie n’est faite que de relations au sens le plus srict dans tous les domaines sans exception. C’est la relation qui nous unit d’une manière ou d’une autre, deux personnes, une famille, une société, la relation de l’électron au noyau forment l’atome qui forme la molécule relationnée chimiquement aux autres molécules, formant ainsi des matières diverses, etc, ce sont des relations dans le psychisme qui nous structurent dans notre psychisme même, nous avons ainsi un « corps » psychique (d’ailleurs très peu connu), ce sont des relations Soleil-planètes qui forment le système solaire et les systèmes planétaires et satellitaires, etc. Tout le monde le subodore, ce sont les exigences de l’égo qui cassent les ralations qui, par ailleurs, pourraient être excellentes. Également, je suis de l’avis de Bruno ci-dessus, les Évangiles sont plutôt fiables, ils ont déjà visité les problèmes et soubressauts évoqués ci-dessus. Les développements techniques et machiniques nous ont donné un sentiment de toute puissance et de liberté doublés par les mirages financiers. Sentiment de puissance et de liberté légitimes, mais distordus et singés par les philosophies des « Lumières » qui nous ont tant influencés, même à l’insu de notre plein gré, jusqu’à en arriver à ce que nous chassions toute transcendance extérieure à nous-mêmes et dont nous dépendrions nous autres les hommes qui, pourtant, sommes contingents sur tous les plans et mêmes nécessiteux. En d’autres mots, nous avons chassé Dieu, Ça semble inéluctable. Catherine, je crois que c’est cette plainte que tu exprimes.

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        • Catherine dit :

          Je suis contente que tu aies fait taire tes hésitations pour intervenir dans cet échange qui s’enrichit de ton intéressante participation Renaud, merci, grand merci à toi.

          Il faut quand même que je réponde sur quelques petites choses que je n’ai probablement pas bien exprimées, pas assez clairement, puisque ce que tu renvoies n’est pas exactement de cette étoffe.

          D’abord question terminologie, il faut que je te dise tout de suite que le terme de « plainte » ne me satisfait pas du tout.

          Pourquoi ?

          Car dans la plainte, il y a un côté victimaire qui me déplaît profondément, et c’est aux antipodes de mon attitude, enfin de ce que j’essaie d’exprimer, mal sans doute. J’ai tout faux si c’est ce que véhicule mon message, aussi tu m’offres la possibilité de rectifier le tir.

          Il ne s’agit nullement de victimisation mais de responsabilisation, donc une posture tout à fait contraire. Je m’explique, enfin, je vais essayer.

          Plainte, ça va avec victimisation , une posture passive qui subit, alors que responsabalisation , c’est un mouvement actif qui s’inscrit dans les réponses que nous avons à faire, qu’il nous revient de faire, face à nous-même en tant qu’individu distinct du groupe, mais nous aussi en tant qu’individu faisant partie du groupe. Un mouvement de va et vient qui interagit et on s’aperçoit bien que l’on est rien sans les autres..

          Il ne s’agit nullement de dire aux gens faites ceci ou faites cela, j’ai raison et vous devez me suivre, qui serais-je pour dire cela, non, il ne s’agit pas de cela, il s’agit d’un point de vue qui s’exprime et qui ne demande qu’à se confronter à un autre point de vue, car c’est comme ça qu’on avance, en croisant les arguments et en les mesurant et ensuite ça enrichit tout le monde, on se dit, tiens c’est vrai j’avais pas pensé à ça, il faut que j’en tienne compte ou au contraire on affermit sa position en approfondissant certains pans qui avaient été jusqu’alors parcourus un peu rapidement mais dont il ressort de la discussion une possible pertinence. Il ne s’agit pas d’un défi prétentieux, c’est un mouvement de réflexion qui se pose à nous, tout compte fait celui de la vie, car c’est de notre vie dont il s’agit, un mouvement dsais-je dans lequel nous sommmes inclus et dont nous avons à nous laisser porter comme le dit si bien Zhuangtsi, mais à la condition qu‘il ne soit pas empoisonné le dit mouvement de la dynamique, quand il l’est au contraire pas question de paresser, si l’on veut pouvoir paresser ensuite il faut d’abord s’attaquer diligemment au poison et pour cela convoquer les énergies au service du mouvement dynamique pour qu’il soit le plus limpide et tranquille pour tous.

          Je ne demande donc pas aux gens de penser comme moi, non, je respecte toute pensée même si elle est aux antipodes de la mienne, en revanche ce que je déteste par-dessus tout, c’est le mensonge sous toutes ses formes, ça ne veut pas dire que je sais ce qu’est la vérité, ça veut dire que je crois la discerner parfois au travers de ce qu’elle n’est pas, et ce que l’on vit aujourd’hui n’est pas forcément l’âge d’or pour la majorité, ça l’est mais juste pour une minorité, et ça pose des problèmes de responsabilité dont on ne saurait se laver les mains, je crois.j’essaie d’éradiquer ce poison comme je peux en appelant ceux que je croise à recouvrer leurs sens, tous, y compris le bon sens, pas d’intellectualisme ni de moralisme là-dedans, juste voir, sentir, toucher, etc.. .et être à l’écoute de notre intuition qui est souvent plus pertinente qUe la raison, substrat de la soio culture.

          Pour ce qui est d’aimer, je reçois volontiers tes remarques qui sont les bienvenues, il y a toujours à apprendre de ce côté-là bien sûr, et je mesure tous les jours mes imperfections à aimer comme aimer est aimer. Aimer pour soi, c’est toujours le travers dans lequel on tombe plus ou moins, c’est difficile d’ouvrir complétement mais c’est un travail comme le reste , un travail d’artisan dont le « ar  » contenu dans le mot h-ar-monie nous renvoie toutes les belles sonorités.

          Pour le reste, je suis tout à fait ok avec ce que tu dis.

          Nous sommes dans un vaste mouvement de transformations qui ne cessent jamais, ce mouvement, notre responsabilité, c’est de lui donner un sens qui soit le plus porteur de limpidité et de tranquillité pour tous, et si la composition des relations ne va pas dans ce sens, notre responsabilité, c’est d’essayer de rétablir ce flux, comme on débarrasse un fleuve des poisons qui risquent de l’anéantir.

          Plus qu’en l’homme, je crois en l’inter-respect entre les hommes, et l’homme n’acquiert ce respect que dans l’inter-respect, c’est-à-dire la relation civilisée qu’il donne à d’autres et qu’il reçoit d’eux dans la cérémonie rituelle de l’échange comme dit je ne sais plus qui, mais cete réflexion est très belle je trouve et devrait s’inscrire dans chaque esprit, le caractère sacré de la vie est tout entier contenu là, dans cet inter-respect, et il se trouve que cet inter-respect est mis à mort très souvent, aussi je convoque mon énergie à tenter de donner le goût de lui, de mettre du sacré dans une société trop profane, tu as raison.

          Je suis une paresseuse dans l’âme, et j’ai hâte de pouvoir grassement paresser

          Merci à toi Renaud, grand, grand merci, s’il y a des incompréhensions, n’hésite pas.

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        • Renaud dit :

          Merci catherine pour tes deux réponses à mes deux commentaires de la nuit pasée. Effectivement, au lieu de dire: plainte, j’aurais dû utiliser le mot, complainte, qualifiant beaucoup mieux tes propos.
          1ère Dédinition de complainte: Chanson populaire dont le thème est, en général, triste et langoureux.
          2èmè définition de complainte: En Droit, la définition est,
          « Action possessoire tendant de faire cesser le trouble de possession ».
          Je ne connais pas grand chose au Droit, mais au sens littéral, je trouve cette 2éme définition meilleure, s’agissant de ce que tu dis. Il y a « possession », dans tous les sens du mot, sur la société.

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        • Catherine dit :

          Oui Renaud je viens d’aller lire la définition de complainte, la voici:

          « Action par laquelle celui qui est « troublé » dans la possession d’un immeuble demande à être maintenu en possession contre l’auteur du trouble. La complainte est une action possessoire. »

          On ne saurait mieux dire, de plus possessoire ça rime avec passoire, passez passeur de peu de foi, à bientôt de te lire, j’espère.

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        • Catherine dit :

          D’ailleurs à ce propos, il est amusant de constater que l’étymologie nous renseigne bien encore une fois, privatiser renvoie à dépouiller, si je ne m’abuse!

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  31. A-J Holbecq dit :

    (je recopie mon commentaire qui s’est très mal positionné plus haut…)

    Bonjour Catherine

    Je me réfère à ton commentaire https://postjorion.wordpress.com/2010/04/16/83-offshore-alain-deneault/#comment-2955

    « On sait tout ça, tout ce qui est écrit là haut, mais on ne fait rien, »

    Qui c’est ce « on » ? Moi j’ai l’impression de faire ce que je peux… (je sais, ce n’est pas grand chose)

    Tu as proposé « on fait » sous forme d’une grève des impôts. Tu connais ma position sur ce sujet et en plus tu ne serais pas suivie. Il faudrait qu’un parti politique ou un syndicat propose cette action, mais ce n’est de toute façon pas adéquat.

    Faut trouver autre chose …

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    • A-J Holbecq dit :

      Bon, je n’y comprends rien, je n’arrive pas à positionner mon commentaire en bas de la file … j’abandonne.

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    • Auguste dit :

      Effectivement la solution n’est pas auprès des autruches anesthésiées,
      en allégeance à un parti ou à un syndicat
      dont les bureaux EcoPo trichent et/ou n’y comprennent visiblement rien du tout.

      Je vais rester sibyllin comme à mon ordinaire.
      La voie n’est-elle pas toute tracée vu que les abstentionnistes sont les plus nombreux ?
      Ne suffit-il pas de leur faire goûter Ti1A ?

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  32. NingúnOtro dit :

    La logique de WordPress vers les commentaires est bien erratique chez postjorion. Mon commentaire 18 avril à 11:20 était une réponse ciblé qui n’est pas apparue ou elle devait et arrive donc hors contexte.

    A savoir ou va apparaitre ceci…

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    • Catherine dit :

      oui, c’est vrai c’est très embêtant, quand on relis, ça ne veut plus rien dire, ça plus ni queue ni tête, est-ce qu’on ne peut pas revenir à avant? parfois le passé, c’est mieux que le présent mais le présent il faut y passer pour le savoir, clin d’oeil amicalesque à Post-J

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  33. NingúnOtro dit :

    Bon, comme commentaire général introduit en bas de page, il se peut qu’il apparaisse dans l’ordre chronologique des commentaires introduits en bas de page… mais avant les autres commentaires égarés qui sont des réponses directes à d’autres commentaires et qui apparaissent ensuite en gardant leur propre chronologie (sans pour autant être relationnés les uns avec les autres.

    Cela devient un sacré puzzle indigeste.

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    • postjorion dit :

      C’est depuis que j’ai modifié le nombre de niveaux de réponses … je ne sais comment récupérer l’ordre des réponses et des commentaires

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      • Catherine dit :

        pôv Post-j, vous voilà dépassé par la technique!

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      • Bruno Lemaire dit :

        @Postjorion, technique
        est ce que le fil RSS les remet dans l’ordre?

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      • NingúnOtro dit :

        Alors, en pensant peut-être logiquement… si tu as réduit la quantité de niveaux disponibles, tu as peut-être rendu orphelins tous les commentaires qui avaient un niveau supérieur à ce que tu permets maintenant. Faudrait voir si les commentaires qui apparaissent comme égarés ont une date avant ou après tes changements.

        Une possible solution peut être remettre le niveau au moins à celui qui était disponible quand ces commentaires ont été faits (puisque la logique pour pouvoir les afficher correctement à du être enregistré de forme permanente sous les conditions alors présentes avec chaque commentaire).

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      • LeClownBlanc dit :

        Catherine n’a t’elle pas dit à Sentier198 1/ le fleuve ne repasse jamais 2 fois à l’identique
        2/ il est dangereux de consacrer trop de son attention ou énergie au passé.
        De mon point de vue, une fois la décision (courageuse) prise de faire tomber le nombre de niveaux de 4 ou 5 à deux (bien mieux) il ne fallait pas vouloir revenir en arrière. Je ne suis pas convaincu par la logique de NingunOtro (13:22); en effet les messages réalisés ensuite sur deux niveaux risquent d’être eux-mêmes atteints par un autre désordre (may be)
        Quitte à être dans la technique,
        autant y rester un instant de plus
        Le paramétrage « Il est interdit de survoler le texte avec la souris pour faire un Ctrl+C afin de reporter une citation ailleurs est (de mon point de vue) une contrainte pour la personne [F&H] qui contribue. Personnellement, il me faut ouvrir un deuxième navigateur (Firefox ou IE) et aller dans le code source HTML chercher le morceau au bon endroit, après un search avec la date et l’heure.
        Pas simple, simple

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        • postjorion dit :

          Le paramétrage « Il est interdit de survoler le texte avec la souris pour faire un Ctrl+C afin de reporter une citation ailleurs est (de mon point de vue) une contrainte pour la personne [F&H] qui contribue. Personnellement, il me faut ouvrir un deuxième navigateur (Firefox ou IE) et aller dans le code source HTML chercher le morceau au bon endroit, après un search avec la date et l’heure.

          je n’ai pas ce problème .. ce qui précède est issu d’un « copier-coller » sur IE du commentaire https://postjorion.wordpress.com/2010/04/02/76-sujets-divers-5-pour-catherine/#comment-2979

          … mais je reconnais qu’il y a un sérieux problème dans l’ordre des commentaires : je n’arrive pas à résoudre ceci 😦

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        • Auguste dit :

          Peut-être postjorion y arrive t-il vu sa position d’administrateur
          … que disent les contributrices et participants ?
          Bien
          Autre sujet
          Et si ce blog restait ainsi en l’état ? … sans rien perdre ou effacer, simplement en l’état
          Ce nom-de-domaine n’est vraiment pas à la hauteur du défi_actuel et des enjeux. En commentateur à cette bannière c’est vraiment mon effort max.

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        • Catherine dit :

          Allez Auguste, quand bien même s’appellerait-il patate ce nom de domaine, ce qui importe n’est-ce pas son contenu, et le contenu ne tient-il pas en partie de vous? de moi? de ceux qui voudront bien faire « passer » quelque chose?

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        • Bruno Lemaire dit :

          Je ne suis pas sûr de voir le « courage » qu’il y a à modifier le nombre de niveaux dans un blog 😉 De l’inconscience, 😉 sans nul doute.

          A la lilite, soit on un seul niveau, et les messages se mettent dans l’ordre d’arrivée. Pas terrible masi sans malice.

          Soit on gère cela comme il y a 15 ans, par fil de discussion, et il n’y a pas non plus de pb.

          Je crois que c’est « wordpress » qui n’est pas génial, mais il faut faire avec.

          Je me demandais simplement si, par le fil RSS, on ne pouvait pas tout remettre à plat. Je pense que c’est ce qu’a fait Etienne pour d’autres blogs.

          Amicalement, Bruno.

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  34. Auguste dit :

    le plus superbe méli-mélo : toutes idées sur cartes bien battues pour recommencer la partie,
    sans brelan ou carré d’as dans la manche.
    Tout de même … il me faut absolument répondre à Catherine 10 avril à 16:51

    #comment-2793
    dont sa « protoStratégie réflexe » ( c.a.d. automatique, irréfléchie ) est la plus grave des bévues pour elle comme pour 99,999%. Un de ses lamelles cérébrales ( peut-être couche 5 ou 6 du préfrontal avec un bout de limbique ) lui fait écrire

    (…)l’état il suffit d’écouter ce qu’il nous dit pour comprendre qu’il fait le contraire de ce qu’il dit et qu’il dit le contraire de ce qu’il fait, comme dirait un certain monsieur, moi, je veux « juste » redonner du sens à ce beau mot, que l’Etat reprenne ses droits qu’il n’aurait jamais dû perdre, que nous avons négligemment laissé perdre…Lui redonner ses lettres de noblesse!

    Non-Non. Erreur
    La norme génétique de l’Etat « est bonne (adaptée) » ( « est faite » ou « a été codifiée » ) pour satisfaire les instincts familio-monarchiques puis republicano-monarchiques (sans Noblesse ni Tiers Etat), devenus napoléoniens ( deVillepenistes).
    Aucune réforme, même drastique, de l’Etat et des orgas de ses seides [ CGT, Medef, FO, PsMdmPcUmp, NPA, FN, etc. ] ne pourra jamais conduire à un quelconque embryon ou bouton de métamorphose.

    ¤ m10 : BankAssur du XXe siècle finissant en 2012-2022 : eurodevies €$+€€+€Y+€£ et monnaies domestiques parasitées A_LA_DERIVE dans le DELUGE, sans étalon ] équarri et réarrangé pour la longue période de transition requise

    ¤ m11 : Etat ( Reitas 2, 4, 5, 6, 9, 11) pour ce qui est à sauver du co-Monstre au service de l’Ogre Dettiste

    ¤ m12 : Transnationales marchandes pour ce qui n’est pas m1 à m11, ni plus ni moins.

    A ce stade, c’est presque totalement incompréhensible sous cette forme; dites-vous que c’est de la poésie.
    Retenez simplement que
    Ti1A « There is One Alternative » ne peut pas s’obtenir en équarissant et ré-arrangeant l’Etat.
    Il le faut bien sûr (en douceur, bien sûr) mais ça ne suffit pas … loin de là !
    Nous n’allons tout de même pas rester avec 8 millions d’emplois manquants et la totalité de l’impôt sur le revenu avalé par des aberrations démentielles de pirates soutenues par les marionnettes quinquennales du G17.

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    • Catherine dit :

      Alors Cher Auguste, je me serais trompée dans ma protostratégie irréfléchie, automatisée comme peut l’être celles des pulsions primordiales, du reptilien plein pot, vous ne croyez pas si bien dire, c’est de survie dont il s’agit là, il faut qu’il se passe quelque chose, j’sais pas quoi, mais il faut qu’il se passe quelque chose, sinon, j’ai l’impression qu’on va tous crever!
      On sera vivant dehors mais mort dedans, je crois!

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  35. LeClownBlanc dit :

    Le message d’Auguste a sauté plus haut
    = 5 messages après NingunOtro le 18 avril à 11:30
    comment-2977

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  36. A-J Holbecq dit :

    @Catherine

    Pétition pour que cessent les prélèvements des banques.

    Nous en sommes à 780 signatures en 10 jours. Nous sommes sûrs de gagner parce qu’aucune banque, aucun avocat ne peut défaire notre raisonnement et notre argumentation juridique basée sur le droit à la propriété.

    A partir du 1er mai, nous allons concentrer notre action sur une banque. Elle recevra des assignations jusqu’à ce qu’elle respecte la loi et le droit à la propriété. Puis une seconde, puis une troisième…

    Si vous n’êtes pas convaincu, prenez vos extraits de comptes sur un an et une calculette. Faites le total des prélèvements des banques, divisez par vos revenus journalier. Vous verrez alors combien de jours vous avez travaillé pour faire la fortune des banquiers et des traders.

    Il faut augmenter le nombre de signatures de la pétition. Si chacun retrouve aujourd’hui 10 signataires et transmet ce message à son carnet d’adresse, nous en serons à 10.000. Ce chiffre permettra la médiatisation de notre mouvement.

    AIDEZ-NOUS ! TRANSMETTEZ CETTE PETITION !

    Collectif pour l’abrogation des privilèges bancaires.

    http://www.mesopinions.com/Pour-que-cessent-les-prelevements-illegaux-des-banques-sur-les-comptes-des-clients–petition-petitions-b87b540f66c4c9ccd6fe9eaa539cbcba.html

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    • Catherine dit :

      Merci à toi André-Jacques, mais j’ai de l’urticaire quand je vois des pétitions, ça m’énerve, j’en remplis plus de ces trucs-là, j’ai l’impression que ça sert surtout à taire sa conscience en donnant l’impression de faire quelque chose, mais ça ne produit rien malheureusement, depuis le temps, ça se saurait non?
      Merci pour ton intention néanmoins, à +

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    • Auguste dit :

      Les prélèvements sont très surement conformes à la Charte entre le Profession bancaire et l’Etat

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      • A-J Holbecq dit :

        Oui, je suis d’accord.
        Si on veut vraiment « e…..der » les banques, notre seul pouvoir est de retirer des espèces dès que le compte à vue (et les engagements de paiement scripturaux) le permettent.
        Ceci représente des fuites pour les banques.

        Si nous n’avions pas abandonné le droit d’avoir un compte au trésor public, je proposerais de l’utiliser … mais : http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=21

        Quelqu’un a une autre idée ?

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  37. Arthur dit :

    Comme Ningunotro l’a relevé,d’autres ont déjà rencontré les problèmes de niveaux de commentaires,comme ce MarcDK. Il paraît que le lien qu’il donne en commentaires a marché pour d’autres (mais pas pour lui).Peut-être qu’un petit détour du côté de votre base de données vous aidera, Postjorion.

    P.S: Je n’ai pas eu le temps de me « farcir » de ce topic , mais on y traite du même sujet et peut-être qu’il y aurait des solutions.

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    • postjorion dit :

      Merci Arthur… je vois que le problème a été posé.
      Mais j’avoue que ça reste un peu du chinois pour moi et que je ne vois pas comment « récupérer » le truc.

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      • Bruno Lemaire dit :

        apparemment, une solution serait d’utiliser la fenêtre administrateur, pour laquelle tout est en ordre.
        Faire ensuite un copié-collé, juste pour l’historique, puis rouvrir autant de nouveaux fils de discussion que nécessaire.
        Par ailleurs, il semble qu’il ne faut jamais dépasser un seuil fatidique de 250 à 280 commentaires pour un m^me « post ».

        Bon courage,

        B.L.

        Voilà ce que j’ai trouvé, grâce au lien mentionné par le « jeunot » Arthur. (Comme c’est du « mauvais anglais », je suppose que tout le monde comprendra, « même » postjorion 😉 )

        I have found a pattern for this problem.
        1. Doesnt’t matter how many comments you have;
        2. Doesnt’t matter what theme you have installed;
        3. Comments show up in order if you disable threaded comments;

        By default, most of the themes with threaded comments support have that « Reply » button removed when a comment reaches 3/4/5 (depending of your options) levels of comments. That’s great but how about the edit_comments.php section from the admin area? The reply link is still there even if you reach your selected number of levels.
        So, if you reply to a comment that has reached the max numbers of comments, from the admin area, this comment will show up in the bottom of the page and messes everything up.
        I’ve made a test post to see what i mean, i can easily replicate the problem.

        Very sorry for my bad english, i hope you guys can understand what i have just said:)

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        • postjorion dit :

          Merci

          Donc, comme je ne veux pas plus « bricoler », je reste dans la configuration où nous sommes actuellement…
          Je vais seulement essayer ce soir de copier coller les messages qui ne sont pas chronologiquement à leur place.

          Pj

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        • NingúnOtro dit :

          Vous avez mal compris, Bruno.

          La fenêtre administrateur pose un problème potentiel parce-que elle permet à l’administrateur de répondre directement à un commentaire sans passer par le blocage du niveau maximum atteint. Si tel avait été le problème les seuls commentaires mal placés auraient été ceux de l’administrateur lorsqu’il n’aurait pas fait attention en répondant depuis la fenêtre d’administration.

          Dans notre cas, c’est le fait de réduire les niveaux de réponse disponibles pour tous des lors qu’il y avait déjà des commentaires faits à un niveau plus profond qui à rendu tous ces derniers orphelins. WordPress processe tous les commentaires légaux, et après ceux-ci il place ceux qu’il ne sait plus ou placer.

          Je crois que la solution la plus simple est de ne rien faire… Les commentaires nouveaux sous des billets nouveaux s’ajusteront aux paramètres nouveaux, et les vieux billets… si on n’a pas vu les problèmes c’est parce-que on n’a pas encore regardé. Et si on n’a pas regardé… c’est que personne n’en à eu le besoin et que la priorité du problème est très basse.

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        • postjorion dit :

          Merci Ningunotro
          C’est tout à fait cela

          Ici (du panneau administrateur), je puis répondre en direct, alors que sur le site je n’ai plus la possibilité d’un nouveau niveau de commentaires.

          Mais effectivement, je ne touche plus à rien: cela vaut mieux vu mon très faible niveau en informatique. 🙂

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        • postjorion dit :

          mais mon commentaire se mets quand même à la fin, alors que je pensais le voir après votre message de https://postjorion.wordpress.com/2010/04/02/76-sujets-divers-5-pour-catherine/#comment-3000
          😦 😦

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        • NingúnOtro dit :

          Ce qui est cassé semble être le positionnement des commentaires à partir du deuxième niveau… tous les commentaires qui ne sont pas faits par un bouton « Répondre » d’un autre commentaire passent dans la queue chronologique primaire.

          Le reste joue un peu à la roulette russe parce-que les commentaires orphelins existants foutent la pagaille dans la routine de positionnement des commentaires des autres niveaux.

          Attendons un nouveau billet sans erreurs accumulés pour voir.

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  38. NingúnOtro dit :

    @Postjorion

    Attendons qu’on voit ce qui se passe sous un nouveau billet qui n’accumule pas d’erreurs…

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  39. François JERU dit :

    à Catherine 17:42
    En quittant la BD pour un autre mode d’expression (télévisuel ou radiophonique) vous dites juste et avec un constat négatif … jusque loin au Nord-Est, en bordure de Tamise. Shakespeare ! Apparemment nos problèmes ne sont pas neufs. Je cherche à sortir du tragique.
    Face à flux d’images à la télé, le cerveau n’a guère le temps de réellement penser entre deux séquences
    Chaque seconde est comblée.
    Au bout de trois heures vous êtes comme un sac vide
    tellement il est plain à craquer.
    Maintenant si vous revenez au scénariste de BD,
    son emploi de la gouttière est au contraire positif. En effet, il peut délibérémment donner de l’importance à ce que le lecteur doit lui-même imaginer — non dessiné — entre deux images successives.
    Et l’imagination n’est-ce pas ce qui est à faire travailler ?

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    • Catherine dit :

      Oui, bien sûr François, je ne parlais pas de la BD, je m’en suis servie, par opportunisme oserais-je dire et d’ailleurs je ne peux guère parler de ce monde-là car je ne le connais pas, j’en suis restée à Tintin et Milou et Astérix, alors vous voyez, c’est limité !

      Vous avez tout à fait raison, il s’agit de remplir, de remplir, de remplir du temps de cerveau disponible, encore et toujours, c’est comme ça qu’on sème la confusion, un flot d’informations paradoxales, c’est comme ça qu’on s’y prend pour induire les états hypnotiques et ça marche, la preuve en direct!

      La conscience ne peut se faire que sur terre étrangère, c’est pourquoi il faut alterner les temps d’activité et les temps de « rien » qui ne sont pas rien justement, car ils portent en eux, la « res » la chose potentiellement actualisable ensuite si peu qu’on la perçoive, mais encore faut-il apprendre à se poser et s’octroyer des journées où rien n’est prévu, et généralement c’est là qu’il se passe des choses intéressantes, enfin, encore une fois, je ne peux parler que de moi et c’est encore moi que je connais le mieux depuis le temps que je vis avec « moi ».

      Pas pour rien non plus qu’on occupe les enfants non-stop, des activités en veux-tu en voilà, même pas le temps de s’ennuyer, l’ennui c’est encore ce qu’il y a de mieux pour que quelque chose arrive, qu’on explore des contrées nouvelles, les enfants sont surmenés par des trop-pleins, ils auraient besoin qu’on les laisse se reposer et rêver et regarder la nature, si on l’observe bien la nature, tout est là, à disposition, même pas besoin de lire, regarder, sentir, toucher, écouter, goûter et l’affaire est dans le sac!

      Cette occupation de terrain tous azimuts n’est bien sûr pas gratuite, elle a du sens, et le sens nous en percevons les méfaits tous les jours, hélas, mais si c’est comme ça, ça peut aussi être autrement, c’est mouvant et tant que la vie est là ma foi, l’espoir est là aussi heureusement.

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  40. Catherine dit :

    Méditation du matin…

    Une petite histoire pour cela!

    Un couple de vieux paysans habitait pauvrement une ferme dans la montage.

    Un jour leurs petits enfants vinrent du village pour jouer dans cette ferme.Les granges étaient pour eux un terrain d’exploration fabuleux.

    Ce soir là, lorsque le vieil homme voulut aller chercher son âne au prè, il alla chercher la corde, comme d’habitude, dans la grange, et se rendit compte qu’elle avait disparu. Les enfants avaient joué avec et l’avaient perdue.

    Comment vais-je faire pour ramener l’âne? se lamenta-t-il?

    Vas-y, fais comme d’habitude le geste de passer la corde au cou de l’âne, lui suggéra sa femme.

    Le paysan un peu perplexe, se rendit dans le près et fit exactement les mêmes mouvements que d’habitude, et l’âne suivit son maître comme s’il était tenu par une corde.

    Arrivé à la ferme, le vieil homme, un peu inquiet tout de même, fit semblant d’attacher l’âne au piquet.

    Durant la nuit un orage éclata. Réveillé en hâte le paysan regarda par la fenêtre et vit que l’âne était toujours dehors, sous la pluie. Il se dépêcha pour aller le rentrer dans la grange.

    Mais il eut beau tirer, pousser et même taper son âne, celui-ci ne bougeait pas.

    Désespéré le vieil homme ne savait plus comment s’y prendre, lorsque sa femme arriva. Elle fit alors le geste de retirer la corde.

    Aussitôt l’âne sans aucune résistance la suivit!

    Sachons rire de nous-même, cet âne c’est parfois nous, lorsque nous sommes inconsciemment attachés à nos croyances!

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  41. Catherine dit :

    Je vous invite à relire cette histoire paysanne, c’est assez troublant avec le vécu actuel, toujours dans le même moule nous sommes, même si ce moule nous conduit au billot, serions-nous si puissamment attachés à nos croyances, qu’elles seraient plus fortes que notre instinct de survie, parfois, je le crois fort!

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  42. Catherine dit :

    dans les divers, question philosophique, écoutez bien, ouvrez les oreilles, il y a vraiment des parentés avec ce que nous vivons…

    http://www.akadem.org/sommaire/themes/philosophie/module_8246.php#calques

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  43. Catherine dit :

    Et l’on se rend compte, que le pouvoir , quelle que soit sa nature, est toujours le fruit d’une addition, donc d’une structure en tant qu’ensemble d’éléments, addition de petites choses infinitésimales au départ, petites choses imperceptibles ou difficilement perceptibles comme tout ce qui est petit, mais qui à force de s’additionner petit à petit finit très sûrement par soustraire le sujet à sa destination de sujet, en en faisant un objet.

    Tout ce que nous subissons actuellement en terme de dépossession est le résultat de ce processus.

    La chaîne du tissu social est tissé des fils de la trame de nos acceptations et de nos abandons, jamais un hasard, toujours le produit de quelque chose, toujours une chimie à l’oeuvre, une marmite sur le feu, et ce qu’il y a dans la marmite, c’est l’action de certains aliments sur d’autres, je crois

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  44. Catherine dit :

    Et la petitesse de nos abandons, petitesse sous l’angle de nos yeux de myope, insignifiants et sans grande portée nous semble-t-il, permet au pouvoir de faire l’économie d’un rapport violent et coûteux, qui, s’il n’était ainsi, tissé de ce patchwork de petits bouts de renoncements accrochés à d’autres petits bouts de re-non-cements, serait plus aisément perceptible et donc plus facilement opposable, ce qui ne serait évidemment pas son intérêt à lui.

    L’effet souterrain de nos acquiescements et de nos renoncements se fait sentir quand tous les petits bouts, de petits bouts de renoncement, à dire ou à faire, à ne pas dire ou à ne pas faire, s’unissent, s’épousent, se tissent, pour donner l’étoffe du réseau social dans lequel nous pataugeons en cet instant, que nous regardons alors comme hébétés, alors que nous en sommes les artisans inconscients, certes, mais quand même les artisans a minima!

    C’est nous qui portons la responsabilité de l’étoffe du monde, c’est nous qui avons à répondre de ce tissage, vous, moi, ce n’est pas le fruit d’un autre, c’est le fruit de tous nos mois actés mis bout à bout, même si certains ont plus à répondre que d’autres, il va sans dire.

    Ce qui a été fait peut être dé-fait heureusement, mais comme nous avons laisser faire longtemps, ça va être un peu difficile.

    C’est un travail de tous les instants, interroger tout ce que l’on fait et l’on ne fait pas et surtout chercher à savoir à quelle source on répond en faisant quelque chose ou en ne faisant pas quelque chose.

    Est-ce que je réponds à ma petite satisfaction de surface ou est-ce que je réponds à quelque chose de plus grand, qui dépasse largement l’espace étroit de ma prison personnelle?

    Je crois qu’avant de pré-tendre libérer les relations aux autres, il faut passer par notre passage, c’est à dire notre prison personnelle, et pour ce faire nous avons nos sens, je crois de plus en plus que nos sens, les cinq, plus l’esprit comme disent nos amis orientaux, sont les instruments les plus méta-physiques de notre être, ils sont des ponts, des passerelles, entre le dehors et le dedans, c’est eux qu’il faut ouvrir et faire grand vent en nous, ouvrir les fenêtres de notre prison comme disait je ne sais plus qui, c’est extrêmement pertinent, et dès lors, on comprend davantage pourquoi cette organisation sociale s’applique à niveler toutes les perceptions olfactives, gustatives, et surtout auditives, l’audition, circoncis tes oreilles nous dit l’Evangile, pas pour rien bien sûr, affiner l’audition, c’est dé-couvrir le murmure et la vibration du monde, c’est faire trans-parence et silence en nous, pour en-tendre, tendre en soi, ce qui passe, si nous sommes plein de bruits en nous, nous n’entendrons rien du dehors, nous ne percevrons que notre propre bruit que nous prendrons pour le bruit du dehors, bref les chiens ne font pas des chats et les hasards sont rarement des hasards.

    Sur ce, je vais faire mon ménage, le vrai celui-là, bonne journée à tous, grand soleil dans le Nord!

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  45. Catherine dit :

    C’est quand même très rigolo, figurez-vous que je reviens de la bibliothèque de ma ville, et incroyable mais vrai, je reviens avec un livre de Jacques Attila, eh, pardon, Attali, le titre, chemin de sagesse, traité du labyrinthe.

    Ce monsieur est une vraie énigme pour moi, ses positions me font détester tout ce qui émane de lui, et pourtant il a écrit et bien écrit me semble-t-il, en lisant en diagonale, sur Pascal, et donc il a lu Pascal et s’est intéressé à une foultitude de traditions, et c’est ça qui me sidère, comment se fait-il que ce contact-là, ce contact à toutes ces belles personnes, comment est-ce possible que tout cela ait si peu d’impact sur le dit monsieur, ça m’interroge vraiment cette histoire-là!

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    • Bruno Lemaire dit :

      Bonjour Catherine,
      je pense qu’il ne faut pas confondre érudition – fort grande sûrement chez Attali – et véritables réflexions. Attali est dans l’air du temps, ce n’est pas une girouette aurait dit Edgar Faure, c’est simplement le vent qui tourne …

      Vos réflexions sont sûrement plus profondes – m^me et surtout parce que je comprends pas tout – que celles d’Attali, qui ne fait que restituer, j’allais dire vomir, ce qu’il a lu.

      Bien à vous, Bruno.
      Je suis évidemment impressionné par Atttali, voire jaloux en tant que petit intello. Mais ce qu’écrit Etienne, André-Jacques – ou Catherine – me touchent beaucoup plus, m^me si je ne suis pas toujours d’accord 😉

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  46. Catherine dit :

    Bonjour Bruno,

    Je suis bien contente de vous lire, vraiment contente.

    Figurez-vous que j’ai lu 80 pages du dit livre de ce monsieur Attali hier soir, il écrit bien le gredin, style épuré, clair, agréable vraiment, bien documenté, c’est sur les labyrinthes dont il parle, voyez comme c’est d’actualité, mais il y a un mais, des choses qu’il n’a pas bien intégrées je crois, concernant la lecture de certains mythes, alors bien sûr, ça fait prétentieux d’en parler comme ça, car cela voudrait dire que j’ai compris quelque chose qui reste incompris pour lui, n’empêche pour le savoir, rien de mieux que de se confronter à sa pensée.

    Alors pour en savoir davantage et ne pas rester sur ma faim, je me suis risquée à lui envoyer un mail tout à l’heure sur son blog, et étonnement, je pensais qu’il y avait des sbires à l’entrée, même pas, aucun garde, no filtrage, c’est passé comme une lettre à la poste! Je verrai bien s’il répond, c’est tout un symbole de notre époque ce monsieur lui aussi, mais je le sens plus droit dans son penché, que le monsieur, sous le fronton duquel nous « parlons », J pour ne rien vous cacher, en tout cas, même s’il a compris certains trucs de travers, il me semble, qu’il y a une vraie volonté d’appréhender un sens chez lui, il se peut que je me trompe, ce sont ses voisinages avec Pascal, j’ai vu Guénon aussi dans sa bibliographie, qui me font dire cela, en tout cas, j’essaie de creuser, ensuite, je verrai, s’il pouvait revoir sa copie, un peu, ça aurait peut-être une influence qui sait, vu l’influence qu’il a aujourd’hui et qui me désespère jusqu’alors.

    La vie est dynamique, et ce monsieur est peut-être un vivant malgré tous les signes qui me laissent penser le contraire, je ne sais pas encore, il faut chercher à savoir je crois, ensuite, chacun prend la route qu’il veut, mais si déjà parler est possible, ma foi, c’est déjà pas si mal.

    Bien à vous.

    Catherine

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    • Bruno Lemaire dit :

      Bonjour Catherine,

      il est sûr qu’au niveau talent (dévoyé sans doute) il n’est pas au m^me niveau que Jorion, à mon avis bien sûr.

      A bientôt peut être,

      amicalement, Bruno.

      PS. Je l’avais croisé dans une autre vie, en 1978, avant qu’il ne devienne le sherpa de Miterrand, cela lui a monté à la tête, mais bcp auraient été dans ce cas.

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  47. Catherine dit :

    ll y a une vraie volonté d’appréhender un sens chez lui, y’a «  » » »juste » » » » qu’il s’est trompé de sens! c’était nécessaire de rajouter, je crois.

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  48. bleuets & coquelicots dit :

    bah…

    c’est de l’habileté

    celle de jouer sur tous les tableaux…

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    • Catherine dit :

      Oui, c’est bien possible bleuets et coquelicots, mais j’avoue que je n’en sais rien, alors j’attends de voir…

      Je me suis enfoncée un peu plus avant dans son « labyrinthe » et son nomadisme revient comme une insulte dans son bouquin, c’est insupportable, il est complétement parti de travers le bonhomme, il y croit dur comme fer, mais il écrit tout ça, dans le respect le plus propret de la docte langue, comme s’il vous parlait de la cueillette des champignons au fin fond de la Pologne, la forme est impeccable, c’est bien cela qui est terrible, quant au fond c’est vraiment autre chose, bon, je crains fort qu’il ne réponde pas, auquel cas, on pourra penser que vous avez raison, car lorsqu’on est de bonne foi, même dans l’erreur, perçue telle pour les autres, on cherche à croiser le point de vue de l’autre pour élargir les espaces de compréhension, mais je suis entrain de me demander si je ne suis pas entrain de rêver debout?

      Je crois bien que oui, ça voudra dire en tout cas que je n’anticipe pas négativement, j’attends toujours de voir au travers d’un croisement ce qu’il en est, mais si le croisement est refusé, cela veut bien sûr dire quelque chose.

      Maintenant, je sais aussi qu’avant de marcher, on ne sait pas marcher, le problème avec ce monsieur, c’est qu’il croit savoir marcher alors qu’il boîte, son énergie est déployée vers l’extérieur, il devrait relire Oedipe, et puis plein d’autres contes ou mythes, c’est toujours toujours la même histoire qu’on essaie de nous raconter depuis la nuit des temps, mais les gens sont dur d’oreille, je verrai bien s’il se manifeste, y’a une part de moi qui croit toujours au Père Noël que voulez-vous, je ne vais pas changer maintenant, pour être pire, c’est pas la peine, affaire à suivre, je vous tiens au courant.

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    • Catherine dit :

      Je crois que vous aviez raison bleuets et coquelicots, j’ai tort de croire au Père-Noël, mais même si j’ai tort, je continuerai d’y croire jusqu’à mon dernier souffle j’espère, car une vie sans rêve est une vie sans âme

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  49. bleuets & coquelicots dit :

    idem pour l’homme-qui-a-predit-lacrise

    avec moins de talent donc plus de manip

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    • Catherine dit :

      Oui, moins de talent, c’est indubitable, plus de manip, je ne sais pas encore qui est le champion des deux!

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    • Catherine dit :

      Mon message va être supprimé chez Jacques Attali, j’ai dû faire une erreur de manip et mon nom de famille apparaissait, je lui ai demandé de ne laisser que mon prénom, ce n’était pas possible m’a-t-il dit, j’avais le choix, ou supprimer ou laisser en l’état, j’ai opté pour la suppression, ce n’est donc pas une censure.

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  50. Catherine dit :

    A force de ne pas prendre NOTRE place, nous la laissons à d’autres, ce qui est à-venir est construit par les autres qui eux ont pris possession de l’espace que nous avons libéré à force de ne plus l’occuper. C’est grave, gr

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    • Catherine dit :

      mince, c’est parti tout seul, oui, c’est grave, grave, grave, extrêmement grave, il faut occuper le terrain et demander des comptes à tous ceux qui nous spolient à commencer par Jorion et toute sa clique, ces gens-là sont des ennemis car ils empoisonnent le monde en faisant croire qu’ils sont des antidotes.

      Avant d’envisager quoique ce soit, il faut se débarrasser des encombrants, j’en suis absolument persuadée.

      Si vous avez un jardin, vous savez bien, qu’avant la plantation, la terre doit être labourée!

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  51. Catherine dit :

    Une question qui me titille, quand on tape Paul Jorion sur Google, on ne voit plus apparaître comme un temps, l’article qu’il y avait chez Etienne, qui parlait de la censure, comme je n’ai pas vu non plus, ou trop loin pour je puisse le voir, plus loin que Jorion, comme je n’ai pas aperçu non plus, le blog d’un messieur qui intervient parfois ici,, Ecodémystificateur où il parle justement des travers du dit bonhomme?

    Serait-ce une coïncidence ou y aurait-il de bonnes âmes qui présideraient au gommage de ses écarts ou les placeraient si loin que personne ne les verrait? Je ne sais vraiment pas quoi en penser car je ne sais tout simplement pas comment ça marche ce bidule-là?

    Merci si quelqu’un peut m’informer et bonne journée à tout le monde.

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  52. Catherine dit :

    J’ai parfois, très, très, très, très, fort envie de pleurer, le cœur gros à ne plus savoir comment faire pour qu’il ne déborde pas par-dessus bord. Un gamin de seize ans que je viens de croiser et qui était avec ses parents, on se met à parler, j’apprends que depuis quatre ans, il est sous neuroleptiques sévères. La raison, il était méchant me dit la maman, il a frappé sa sœur et son frère. Il dit non à tout ce qu’on lui propose. Il est venu avec moi le gamin, ses parents avaient des choses à faire, et puis j’ai senti toute sa détresse qui n’avait pas besoin de se dire en mots tellement elle était épaisse, dense, et prenait toute la place de l’espace.

    Quelque chose d’indicible qui concentre la parole,la vraie, pas celle qui ne cesse de dire comme je peux le faire, ces silences-là sont bouleversants, ce silence-là m’a bouleversée, tourne-boulée, comme s’il arrachait, déchirait, quelque chose en moi, et les arrachements, ça fait mal, trés mal, le coeur a deux oreilles, c’est pour dire! Et puis retour dans sa famille d’accueil, ses parents qu’il voit en courant d’air, une parole dépossédée qui ne veut plus se dire à force d’être dédite, je hais les psychiatres, je hais ce monde qui construit cette inhumanité-là, je hais les menteurs, je hais les hypocrites, ce gamin a besoin d’en-tendre d’autres sons que ceux qui sonnent en lui et qui vibrent de cette funeste percussion, c’est absolument certain, il a besoin de se renouer à autre chose que ce simulacre de vie, je crois qu’il est vivant, c’est ça, sa maladie, il meurt de la faiblesse à vivre du monde, et ne veut pas de cette mort qu’on lui sert, mais c’est la mort qui a tous les atouts dans son jeu. Il faut que la vie reprenne ses droits. J’essaierai de faire la guerre à tous les hypocrites, à tous les menteurs et à tous ceux qui les soutiennent, je ferai la guerre aussi à tous mes sales côtés qui me font parfois baisser les bras, et aussi la guerre à mon hypocrisie et mes mensonges, nous devons revoir nos copies radicalement, la mort prend des habits différents mais elle n’est pas moins déchirante, elle l’est même presque plus! nous sommes des assasssins, nous tuons la vie!

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  53. Catherine dit :

    Je reviens dans cet espace-ci Post-J pour ne pas piétiner là où mes badineries n’auraient pas leur place.

    Ce matin, je re-traversais un livre que Georges dit simplesanstête avait conseillé, c’est le voleur de Georges Darien, conseil judicieux s’il en est, c’est tout simplement délicieux d’intelligence, de pertinence, de sagacité, un régal très régalant, en cette période estivale, si vous voulez vous faire plaisir, je vous le conseille de rechef!

    Un exemple, p 202-203, lors d’un voyage d’affaire très particulier comme le titre du livre nous le laisse subodorer, voici notre vol’heure qui s’en va son chemin. Les trains sont sujet à rencontre et voilà que notre bonhomme rencontre un autre bonhomme,puis un autre encore, et les rencontres, c’est toujours très très instructifs, quels que soient les cheminements ultérieurs, on apprend toujours en croisant, il faut croiser, croiser, se risquer aux croisements indéfiniment, encore et encore, c’est comme ça qu’on avance. Notre compagnon prête une oreille attentive à ce que lui disent ses compagnons de route, voilà de ci de là, quelques bribes pour vous mettre en appétit.

    « …Les mineurs des départements du Nord, au contraire, habitent des tanières infectes, vivent de pommes de terre avariées, croupissent dans la plus abjecte destitution; eh!bien,ils se plaignent pas, ou d’une façon si timide que c’en est ridicule; savez-vous pourquoi? Parce que l’habitude de la misère les oblige à la résignation. Et il est inutile de vous dire si les actions des mines qu’ils exploitent valent de l’or en barre! Donnez-leur le bien-être de leurs confrères du Centre, et ils deviendront aussi intraitables. Ces gens-là sont ainsi faits: plus ils sont heureux, plus ils veulent l’être. Dans des conditions pareilles, ce serait jouer un jeu de dupes, et même agir contre leurs intérêts, que de leur accorder l’aisance réelle que vous rêvez pour eux. Non, qu’ils possèdent du papier, s’ils en ont les moyens, du papier dont les capitalistes puissent hausser et baisser la valeur à leur gré. Et puis, nous sommes à l’époque du papier. On fait tout, à présent avec du papier.

    -On fait même de bien mauvais livres, (vous savez bien sûr à qui je pense particulièrement, là, c’est moi qui parle!)dit le monsieur triste en hochant la tête.

    -Il n’y a point de mauvais livres, répond le monsieur jovial. Il y a des livres; et il n’y en a pas assez. Je vous disais qu’il faudrait assurer le délassement aux classes inférieures. Eh bien, il n’y a qu’un délassement qu’on puisse raisonnablement leur permettre. C’est la lecture. La République a créé l’instruction obligatoire. Croyez-vous que ce soit sans intérêt? ( ça résonne bigrement avec les écrits de Bernays! lisibles ici, en tapotant sur le lien, éditions zone http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=presse&id_article=21)

    -Je serais porté à croire, hasarde le Monsieur triste, que l’instruction obligatoire a uniquement servi à former une race de malfaiteurs extrêmement dangereux.

    -Quelques malfaiteurs, je ne dis pas. Et encore! Mais à côté de ça, quel bien n’a-t-elle pas produit.L’instruction donne LA PATIENCE, mon cher monsieur. Elle donne une patience d’ange aux déshérités. Croyez-vous que si les français d’aujourd’hui ne savaient pas lire, ils supporteraient ce qu’ils endurent? Quelle plaisanterie! Ce qu’il faut maintenant, c’est répandre habilement, encore davantage, le goût de la lecture. Qu’ils lisent; qu’ils lisent n’importe quoi! Pendant qu’ils liront, ils ne songeront pas à agir, à mal faire. La lecture vaut encore mieux que les courses, monsieur, pour tenir en bride les mauvais instincts. Quand on a perdu sa chemise au jeu, il faut s’arrêter; on n’a pas besoin de chemise, pour lire. Il faudrait créer des bibliothèques partout, dans les moindres hameaux; les bourgeois, s’ils avaient le sens commun, se cotiseraient pour ça. Et l’on rendrait la lecture obligatoire, comme l’instruction, comme le service militaire. L’école, la caserne, la bibliothèque; voilà la trilogie…Du papier monsieur, du papier…

    Le monsieur triste ferme les yeux et semble vouloir s’endormir. Le monsieur jovial en fait autant. Moi, je songe aux derniers phrases de ce Mauvais Samaritain. Au fond, il n’a pas tort ce gredin. Au moyen-âge, la cathédrale; aujourd’hui la bibliothèque.
    « Ceci a tué cela » toujours pour tuer l’initiative individuelle. Du papier pour dévorer les épargnes, du papier pour boire leur énergie…

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  54. Catherine dit :

    Les Bastilles, ce sont des prisons, à ce qu’on m’a dit, et aujourd’hui on fête justement la prise de la Bastille, on s’en serait libéré il parait, ôh, la chance, alors on serait libre, quelle aubaine, sonnez trompettes!

    Des racontars on dirait bien, un vieux truc rempli de toiles d’araignée qu’on sort de temps en temps, histoire de se gonfler les poumons de cet air si sain de la liberté recouvrée, comme un écusson accroché à la boutonnière, une liberté qu’on porterait en bandoulière, fiers comme Artaban sommes-nous alors.

    L’arrogance tout droit venue de reliques édulcorées, histoire de construire un jour blanchi, qui sortirait d’une nuit noire, mais c’est qu’il me semble bien noir notre jour et ce noir-jour me fait dire que ce sont des racontars, des histoires qu’on raconte aux enfants que nous sommes devenus, mais enfants dans le plus mauvais sens du terme bien sûr, celui qui reste in-fans, qui ne parle pas, qui se laisse parler par les autres.

    C’est que notre bastille à nous s’est relookée, elle a pris les habits de la nouveauté, elle a mis sa robe du dimanche, et en notre monde, c’est pour elle tous les jours dimanche, alors une aubaine, ôh, que oui!

    Sa robe ne dessine plus les contours imparfaits de courbes circonscrites à une limite morphologique, non, elle a décidé de vêtir le tout de la forme du tout, sa robe habillera le monde.

    Elle dilate sa place pour prendre toute la place, sa robe habille le monde sans faire de jaloux, il est cependant des endroits meilleurs que d’autres, serait-ce sous l’encolure, ou dans le dos, il est bien vrai qu’il y a des endroits meilleurs que d’autres, n’empêche tout le monde de se couvrir de la robe de la mariée qui se pare de ses plus beaux atours.

    C’est qu’elle est devenue subtile la belle, elle s’est propagée partout comme un ectoplasme mangeur d’espace, elle est tellement partout qu’on ne la devine même plus, quand l’assiette est remplie, elle est remplie, plus de place pour le vide, on ne voit que le plein.

    Tellement toute pleine de tout l’espace, qu’on ne saurait imaginer autre chose que cet espace rempli de cette robe-là, ça tire bien de ci de là, on se dit qu’on maigrira un peu pour trouver l’aisance de jadis.

    La robe, à vrai dire, on ne s’est même pas rendu compte qu’on l’enfilait, ça s’est fait furtivement, indirectement, jamais un essayage direct qui risquerait de faire sauter les surfils, il fallait y aller en douceur.

    Vous savez un peu comme ce conducteur de train qui conduisait les déportés dans les camps de la mort, quand Lanzmann l’interroge, qu’est-ce qu’il répond?
    Il répond, je faisais mon travail, c’est ça le fin du fin, c’est l’émiettage du crime, c’est un crime en miettes

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  55. Catherine dit :

    Plutôt que de se laisser parler PAR d’autres comme in-fans le dit dans la chair de son mot, redevenons l’enfant qui parle et qui écoute et qui danse et qui rit

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  56. Catherine dit :

    En fait, le mythe d’Orphée nous le dit bien, nous sommes des orphés new génération, orphe-lins de notre sulamite!

    Bon, j’ai pitié de vous, j’arrête-là, bonne bastillicide
    à tous!

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  57. Catherine dit :

    Saviez-vous que c’est la Saint Donald au jour d’hui?
    Sourire!

    Tout le monde semble faire silence, c’est bon signe, décantation , décantation, afin que du grossier se dégage le subtil sans doute?

    Le vent souffle aussi, beaucoup de bons ingrédients en somme, allez, j’ferme boutique!

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  58. Catherine B dit :

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  59. Catherine B dit :

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