75 – Sujets divers 4…

Là, le « sujets divers 3 » va faire exploser le blog, il fallait stopper les commentaires  … Tous vos débats sont intéressants, mais si on revenait à l’économie et à la monnaie.

Bruno, RST, AJH (et les autres), n’auriez vous pas des sujets à nous proposer?

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
Cet article a été publié dans Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

71 commentaires pour 75 – Sujets divers 4…

  1. Bruno Lemaire dit :

    Une bonne question pourrait être: peut-on et comment se passer d’une monnaie « étatisée » (je ne précise pas les termes, cela peut faire partie du débat).

    Bonne soirée à tous, dans le respect de chacun, Bruno.

    J’aime

    • Oppossum dit :

      Attention Bruno, vous allez virer libéral-libertarien en posant la question ainsi.
      C’est d’ailleurs un des débats interdits chez P.J. … bon , il est vrai que les intervenant ne sont pas très tentés par cette optique là …
      Mais je crains (enfin quand je dit je crains , en fait peu me chaut au fond) que chez post-jorion ainsi que chez RST, JA.H , Étienne et les autres , on ne soit guère tenté par un système de production de monnaies libres !

      J’aime

      • RST dit :

        @ Oppossum

        Vous trouverez sur mon blog au moins 3 billets sur les monnaies libres (tag « open money »)

        Je n’ai pas d’avis tranché sur la question et je pense que cela peut être un bon système de complément dans certains cas.
        On peut aussi rêver et imaginer que dans un futur indéterminé, le système se généralisera grâce aux moyens de communications.

        J’aime

    • LeClownBlanc, LeucoCircus dit :

      Les eurodevises (€$, €€, €Y, €£,…) n’ont aucun repère. toutes les folies sont possibles comme celles — nullement irrationnelles pour tout le monde — d’un baril qui monte à 14o, descend à 30, remonte à 80, etc.
      Les « monnaies domestiques ( €, $, Y, £, etc.) sont également sans aucun référentiel, sans limites … toutes les fantaisies de deux des quatre topCréanciers de l’Hydre-à-sangsues de Bâle sont possibles.
      Exemple : Jouer sur la Grèce – Jouer sur l’euro, Jouer sur … (à suivre) …

      Ma première solution en la matière remonte à 1980.
      Rien à voir avec les monnaies locales (accessoires) qu’évoquent RST (le 1 avril 1010 en réponse à Oppossum)
      Je me suis remis au travail inventif vers 2001 à la suite de l’observation d’une jeune juriste, Béatrice, amie de ma troisième fille. Je m’étais arrêté quelques trimestres plus tard. J’ai remis cela en chantier — par épisodes — à partir du second semestre 2008. Il faut savoir que des milliers d’autres « innovations » et « compositions » n’ayant rien à voir avec les questions monétaires sont des incontournables. Travail immense. En 1980 je pensais à une « monnaie à étalon » sans avoir pensé si c’était étatisé ou pas. L’étatisé semble si naturel à l’esprit englué dans la propagande pro-étatique DELEGUEE, permanente, des seides des 4 topCréanciers (sur 152) de l’Hydre-de-Bâle, les Etats_Endettés sur endettés.
      Depuis plusieurs mois je travaille sur plusieurs monnaies à référentiels, complémentaires, nullement locales ( je simplifie).
      Le résultat ? … mieux que la solution de 1980 qui n’est plus qu’une « dimension » parmi les autres, bien dans leurs limites respectives.
      En résumé : Vous avez une bonne question.
      Mon conseil : Mettre monnaie au pluriel

      J’aime

      • Bruno Lemaire dit :

        Oui, monnaie au pluriel peut être une bonne piste. Dans ce domaine le livre de Jérôme Blanc, dont j’avais déjà parlé, me semble incontournable.
        Cordialement, B.L.

        J’aime

      • LeClownBlanc dit :

        A Bruno Lemaire 3 avril 19:41
        Merci pour les deux URLs
        Je les ai mis de côté.
        On m’appelle pour dîner

        A ce stade je n’ai jeté qu’un coup d’oeil de deux minutes,
        à deux ou trois pages de . J. Blanc (@Lyon).
        Ses finalités locales et très très vaguement sociales
        [ telles que « food stamps » de type Etat de Guerre et famine (je caricature surement à l’excès) ]
        pourraient 1% ou 2% de la dimension 7 de mon « Urbanisme Monétaire ».
        En cette dimension spécifique, parmi 12 autres, l’objectif est de combler, pour la France, les 8 millions d’emplois manquants.
        N’est-ce pas sensiblement différent ?
        Bonne soirée
        François Jéru

        J’aime

  2. Catherine dit :

    Post Jorion, la monnaie qui est crée à partir de rien, n’est-on pas en pleine science fiction?

    Faire prendre le faux pour le vrai,n’est-ce pas un au-delà de la physique, de la matérialité, donc d’une certaine façon une méta-physique?

    Sauf que là, on ne va pas percuter les normes ontologiques, c’est complétement inversé, là, c’est la percussion des normes d’un groupuscule qui absolutise les rapports humains via les numéraires trafiqués, donc de la méta-physique relookée au profit de certains, nous sommes en pleine plaie d’Egypte!

    Mais bon, je comprends votre impatience, et j’essaierai de respecter votre mot d’ordre, monnaie en avant toute sur ce sujet 75, aussi, ne pourriez-vous pas, Cher et amical Post-Jorion ouvrir un vrai divers qui ferait de la pseudo-divers-ion 5, pseudo car vous savez bien ce que je pense de tout ce qu’on dit être « à côté » et qui est souvent dans le mille justement, mais décidément les apparences ont la peau dure

    Merci à vous, déjà, bien sincérement.

    J’aime

    • Oppossum dit :

      C’est curieux, Catherine , comme à faire de la dentelle autour du vide, vous arrivez tout de même à en faire quelque chose.

      Cordialement 😉
      Ps/ C’est de la taquinerie objective mais admirative !

      J’aime

      • Catherine dit :

        Le créatif se pose sur le rien Cher Oppossum,ceci dit je ne me pose nullement en tant que créatrice, je n’ai pas cette prétention, je me pose en tant que femme de ménage, je m’emploie à nettoyer, à enlever ce qui obture et qui empêche la circulation, je fais oeuvre de coup de vent, je ne crois pas que j’y arrive mais je ne désespère pas, et je ne pense pas voyez-vous que ce soit rien de tenter de faire le vide, certaines opacités obstructives peuvent tomber pour donner un peu plus de clarté, peut-être ou peut-être pas, je vous le concéde.

        Sur une terre plus légère pourra peut-être venir se poser d’autres rapports comme plus légers peut-être, moins alourdis par le fatras des constructions inappropriées, asphyxiantes, et tuantes au final.

        Je ne suis rien moi-même alors forcément je nage en terre de connaissance. Je n’appartiens à aucun mouvement, aucun parti, aucun syndicat, aucune secte, aucune religion, mais j’ai la religion des hommes, et c’est tout autre chose, même si bien sûr, certaines personnes appartenant à ces divers groupes peuvent l’avoir aussi.

        je ne m’emploie qu’à élargir et non à rétrécir en tout cas c’est mon intention maintenant il est possible que ce soit complétement foireux, mais si on ne me le dit pas, je ne peux pas savoir et revoir ma copie, j’essaie seulement, et j’ai besoin des autres pour m’aiguiller dans ce travail, aussi si vous pouviez être plus clair, ça m’arrangerait, voyez-vous.

        je suis bien triste que Post-J n’ait pas répondu à ma demande, mais cela lui revient bien sûr, déjà il n’empêche pas les messages de passer, c’est déjà ça.

        Bon débat alors!

        J’aime

        • Oppossùm dit :

           » … aussi si vous pouviez être plus clair, ça m’arrangerait, voyez-vous … »

          … que ne faut-il pas lire … venant de vous … 😉

          J’aime

      • LeClownBlanc, LeucoCircus dit :

        à Oppossùm 2 avril 16:18 – Vous dites

        … aussi si vous pouviez être plus clair, …que ne faut-il pas lire … venant de vous

        Eh oui, l’auteur du billet veut que ce n°75 se concentre uniquement sur Economie et Monnaie.

        Pour votre info, un jour viendra où vous recevrez une sorte de gros « paquet-cadeau » incluant (presqu’à la marge) Economie et Monnaies.
        L’URL ci-après

        http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/dossiers/2009/regards-actualite/forum_voir.php?forum_id=220110233&dossier_id=250000054&message_id=465171238&pg=1
        n’est qu’un grain de chou-fleur en échange aquatique avec un coin d’écorce d’ananas.
        – – – – – – – – – – – – – – –
        Catherine a déjà une première idée de mes métaphores aquatiques, par exemple des rochers ( à géométrie variable ) qui ne sont pas submergés par les courants du Fleuve
        par le « mainstream »
        par les salopards
        Catherine me semble assez bien sentir
        ce qui peut rester avec le « mainstream_Ubak », avec les seides de l’Ubak asservis à l’Ogre-de-Bâle,
        ce qui peut tenter de suivre son cours
        ce qui couler
        La stratégie ?
        Bâtir le neuf à côté l’Ancien,
        sans gêner l’Ancien,
        sans rien demander à l’Ancien Régime
        dans le calme
        – – – – – – – – – – – – – – –
        Pour mémoire ici :
        « Elégante Piraterie Systématique » par « Camouflage, Leurres et TooBigRooFail » (C&L+TBTF) en mêlant tout

        (1) Opérations pertinentes (pour l’industrie et…) en eurodevises ( ne; « 21 » ci-après)
        (2) Opérations pertinentes (pour l’industrie et…) de « Trésorerie Domestique en € ( ne; « 22 » ci-après)
        (4) Crédits Moyen Terme et Long Terme en Immobilier et Gestion de parcs (Leasing, Location)
        (5+6) Crédits Moyen Terme et Long Terme aux Infrastructures & Réseaux « Energie & Réseaux utilitaires & Transports & Import-Export »
        (7) Placement de titres (obligations, actions) à nouvellement émettre
        auprès de très grandes fortunes en « private placement » (…) – auprès des zinzins (Aig, Axa, Lloyds…) et
        Fonds souverains ( AE-ADIA, SG-GIC, NO, SA, KW-KIA, CN-CIC, RU, SG-Tmsk, LY-ORF, AU-AGFF, QA-QIA, KZ-KIC, KZ, TW-TNSF ),
        (8) Placement de titres (obligations, actions) à nouvellement émettre auprès du « Grand Public Epargnant » avec « la Bourse »
        (10) Special Vehicles, Risques Hors Bilan
        (11) Placement de titres (obligations, actions) à nouvellement émettre pour renouveller ou étendre la dette des Etats plus du tout « souverains » (financièrement) tous ces pays dont la dette est supérieur à 40%, 60%, 80% du PIB
        (12) Crédits Moyen Terme et Long Terme en Industrie (Assemblage, Fabication)
        (13) Crédits Moyen Terme et Long Terme en Terres agricoles et produits agricoles ou d’élevage (agrobiz, Credit Agricole des années 1960)
        (20) Crédits Moyen Terme et Long Terme Sphère BankAssur
        (21) Casino en eurodevises (€$, €€, €Y, €£,…)
        (22) Casino en monnaies domestiques ( €, $, Y, £, …)

        Il est insoutenabale de dire (M. O. Pastré) et (pour des raisons différentes) d’entendre qu' » un petit pas »
        vers un microscopique début d’ordre se fera, plus tard, lors d’une autre crise … 2011 + 2012 + 2013 + etc.

        La vingtaine de créations monétaires — « 1 » + « 2 » + « 4 » + « 5 » + « 6 » + « etc » — sont des Biens Publics
        Il convient d’être inventif, innovant, décentralisé.
        Pour Bruno Lemaire.

        Ici ce mot « décentralisé » est à lire « non étatisé »

        Sur l’Etat, dont je renomme une forme en Eita, il y aura beaucoup à lire notamment Eita_1 à Eita_12
        – – – – – – – – – – – – – –
        L’intervention de ce jour est ma dernière contribution à ce website au nom postjorion.wordpress;com

        Pourquoi ?
        Je ne veux pas d’un gestionnaire de website qui se nomme postjorion. Cela n’a vraiment aucun sens, aucun.
        Il est temps de tourner la page.
        Le propriétaire de ce website ayant mon adresse email pourra me joindre le jour (éventuel) où il aura choisi un autre nom sur wordpress avec également un autre nom d’avatar
        Bon week-end de Pâques à tous.
        François

        J’aime

  3. sentier198 dit :

    @ Bruno

    juste un commentaire , puisque c’est fini comme le demande post-jorion !!

    j’ai écrit , un jour : « votre paralogique est… »

    je parlais de la « votre » sous-entendant que j’en ai une aussi , comme tout le monde peut également exprime couramment de facon paralogique……

    l’important étaient les « qualités » de cette paralogique…je me suis mal fait comprendre..

    est-ce plus clair?

    enfin ,a propos du « message christique » , le fait qu’il soit celui d’un homme appelé Christ (aidé de ses « disciples ») aux autres hommes me conviendrait.

    je sais bien , donc ,que ce n’est pas votre point de vue, Bruno.

    j’ai trouvé un sujet qui satisferait tout le monde ? :

    les Noces de Cana , avant-garde de la création ex-nihilo…

    je partage l’idée de Catherine de considérer ce message comme révolutionnaire…mais si mal servi…!!!!

    amicalement à Tous

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      @Yves,
      on n’a plus droit de parler sur ce sujet, mais comme le futur est le passé ;-), je réponds simplemment la chose suivante:
      certains considèrent le message du Christ comme le message d’un homme ou d’un prophète ou d’un philosophe extraordinaire. Ce n’est pas mon point de vue, mais c’est une bonne base pour faire de belles choses. Donc je n’interviendrais plus sur ce sujet dans ce blog, promesse du Jeudi Saint, plus forte qu’une simple promesse de catalan.

      Très cordialement, Bruno.

      On ouvrira un billet sur la paralogique, disons le « 76 » un peu plus tard, si postjorion le veut bien, car le sujet n’est peut être pas sans intérêt (monétaire ;-))

      J’aime

      • postjorion dit :

        J’ai du fermer les commentaires du « 74 » simplement parce que la page devenait « inchargeable »…

        Sur les sujets vraiment divers, vous avez maintenant le 76 à la demande expresse de Catherine 😉

        J’aime

        • Bruno Lemaire dit :

          génial, merci postjorion

          Donc 75 pour socio-économie_monnaie

          76 pour « Catherine et son souffle rafraichissant » (et perturbateur, ce qui est très bien 😉 )

          J’aime

  4. sentier198 dit :

    errare h. e. :

    « ..peut également s’exprimer couramment de façon paralogique…… »

    J’aime

  5. sentier198 dit :

    @ Tous

    plus sérieusement « ..comment se passer d’une monnaie « étatisée »… »

    le Jeudi , parmi les patients que j’ai « en analyse » , j’ai un artiste peintre qui NE PEUT PAS admettre d’échanger de l’argent contre ses tableaux…

    il vient me voir pour essayer de comprendre ce qu’il en est exactement , je n’en dirais pas plus…

    pour moi , cela illustre bien nos questionnements..

    mais tant que l’on ne prendra pas en considération la dimension subjective , on n’avancera pas beaucoup , à moins de se lancer dans les spéculations politiques sous-jacente à une réorganisation des échanges monétaires (principale cause de mes « disputes avec PJ.)

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      mon beau frère est comme cela. Lui, ce sont des statues qu’il fabrique avec des galets, mais c’est plus une admiration sincère et une reconnaissance publique (du moins des « connaisseurs ») qui l’intéressent, pas de la vulgaire monnaie.

      J’aime

    • Christophe dit :

      Bon alors sentier et la question que je vous ai demandé de préciser?

      J’aime

    • sentier198 dit :

      @ Christophe

      « ..Le principe de non séparabilité n’est pas un principe… c’est une propriété des objets quantiques lorsque des conditions bien précises sont remplies…. »

      on est bien d’accord..ma question portait sur cette phrase de B.deCosta :
      « …Un autre récent avatar de la physique, la « non-séparabilité quantique », ne sera pas discuté car il y faudrait un exposé aussi long que celui-ci. … »

      je le rapportais à mon questionnement sur la notion de temps (id. est., la rétroaction de phénomènes hors de la contrainte de la vitesse de la lumière qu’évoque la non-séparabilité)

      savoir s’il y a un rapport..?

      pour le deuxième développement , plutôt confus , j’en conviens, je dirais que si l’entropie « augmente » , elle peut le faire sur une durée infinie , qui n’implique donc pas un fin déterminable..

      donc l’argument d’un début et d’une fin tombe.

      les développements mathématiques utilisant les probabilités « raisonnent » sur un nombre « infini » d’occurrences (le coup du pile ou face) pour être validés..

      quel type de raisonnement est utilisé par Carnot pour démontrer son deuxième principe et permet-il de préciser une durée de cette phase d’entropie?

      @ Bruno

      c’est pas ce que je voulais mettre ne évidence (pas facile de se comprendre)…je suggère simplement que si l’on rencontre des rapports aussi conflictuels à l’argent chez les individus , ce n’est pas uniquement du à la névrose personnelle de ces personne , mais aussi à la façon dont se « goupillent » les échanges inter-individuels , à mon avis.

      en tout cas ma « pratique » le montre..

      plus clair?

      amicalement à tous

      J’aime

    • Arthur dit :

      @postjorion suite à un commentaire de Christophe

      Une ou deux fois,Christophe a qualifié le site de J.P. Voyer de « vérolé » (testé par « son Norton »);n’ayant pas besoin d’anti-virus sous ma config actuelle,je me suis demandé comment tester la « santé » d’un site.Et par hasard,je me suis mis à examiner les cookies des sites auxquels je vais;pour le site de notre hôte postjorion,j’ai été sidéré de découvrir un cookie qui expirera en…2038!!!(lun. 18 janv. 2038 00:00:00 WET )!

      Une question à postjorion:à quoi peut BIEN servir ce cookie?

      J’aime

  6. simplesanstete dit :

    Les CDS subliminaux ? Lisez çà où est ce un poisson d’Avril?

    36 15 Me Myself & I : L’Amour est un produit dérivé comme les autres (Director’s Cut)

    avril 1, 2010 par souklaye

    Je suis venu te dire que tu t’en vas…

    Céline, je t’ai perdue de vue l’autre matin entre la salle de bain et ma gueule de bois. Le réveil ne fait pas de prisonnier.

    La nuit précédente, j’ai parlé de notre vie avec une bouteille sans que celle-ci ne puisse m’expliquer les modalités pour un constat à l’amiable. Alors, avant que ton fournisseur d’accès ne t’indique que ta ligne a été résiliée je tiens à te dire que je ne t’ai jamais autant aimée que devant un écran.

    Tu étais mon idéal féminin en kit, tout allait pour le mieux dans le meilleur des compromis, le décor nous regardait nous endormir assidûment sur notre passion prétendue, les scènes de ménage protocolaires succédaient aux rapports commandités par la routine menstruelle. Il ne devait plus rien nous arriver, rien. Sauf qu’au fond tu voulais un enfant et moi, un chat.

    Pour tout dire, j’étais un meuble et toi une industrie de divertissements des petits-déjeuners topless au triolisme par webcam en passant par ta récente découverte de la pornographie bavaroise. Quoi dire ? Je ne m’humecte plus les lèvres bestialement lorsque que tu te déhanches péniblement – sur du Yuksek pour ne pas accepter tes 30 ans -, depuis les brûleurs de la cuisinière léguée par ta mère jusqu’au sol trop bas pour que tu t’en relèves. Dans ces moments là, je prends mon mal en patience en vérifiant sans cesse les statistiques de mon blog, puis j’attends que le morceau se finisse ou que le temps passe. Le commun des QCM de magazine féminin te dirait comment nous en sommes arrivés là.

    Au fur et à mesure j’ai fini par ne plus m’adresser qu’à ta boîte vocale, nous n’avions plus rien à nous dire et encore moins à construire. Tu sais partenaire, je chérissais tant notre statu quo et au regard des futures guerres migratoires et des boulimies démographiques, j’ai eu l’espoir vain que tu acceptes l’altruisme qui est le mien. Je ne ferai aucun don pour que tu puisses proliférer sur le globe, armée d’une poussette et mon cadavre bedonnant au bout de ta laisse alimentaire. Tu me connais bien, je ne suis pas contre une bonne défibrillation de temps à autre, mais concernant l’acharnement thérapeutique, je laisse ce genre de plaisir domestique à mon successeur sans aucun regret. Pour être un couple, il faut être deux et là il n’y a plus personne, alors je choisis la passion en freelance à l’Amour à perpétuité.

    Lorsque nous sommes devenus plus hypocrites que jaloux, j’ai commencé à simuler – avec un certain talent – et à ce moment là, je suis rentré dans ta peau ! Pour la première fois, j’ai pu lire en toi comme dans un catalogue Ikea, tout était rangé, épousseté, encadré. C’était officiel, nous étions bel et bien morts d’habitude. L’Amour n’est qu’un mauvais moment à passer, Céline il faut te rendre à l’évidence aujourd’hui nous avons plus de souvenirs que d’avenir, et nous en aurons la garde partagée.

    À nos débuts tu étais une image et c’est à celle-ci que j’ai adhéré sans consulter les petites lignes en bas de la page, car le premier des amputés du myocarde peut tomber amoureux de l’Amour.

    Tu étais différente comme toutes les autres. J’étais l’unique comme le suivant sur ton profil Meetic et un mal entendu en entraînant un autre, nous avons rapidement cohabité dans les mêmes mètres carrés en multipliant les clés et en divisant le loyer. Notre union était biblique.

    Et ce qui devait arriver nous dépassa, nous étions un couple, un objet bon marché conçu pour durer, du droit d’ingérence de mon côté du lit aux dégâts collatéraux chez la belle famille en passant par les injonctions pour non respect du roulement des tâches ménagères. Le paradoxe avec l’accoutumance, c’est que l’on finit par l’aimer, même peut-être l’épouser. Je sens déjà qu’elle va me manquer.

    En prenant du recul, je dirais que nous avons trop fusionné pour être honnêtes, puis en redescendant sur terre nous avons splitté après le crash-test et avons fini par jouer chacun à notre tour stoïquement à la Wii des monogames endurcis. Au fond, je crois que c’est notre passion commune qui nous a eus à l’usure : les musées. Nous avons fini par en habiter un. Nous voulions déjà acheter une concession pavillonnaire avant de nous apprivoiser dans un clapier.

    Bref, je… je ne sais pas vraiment pourquoi je t’ai parlé de cette histoire de PACS… peut-être pour faire comme tout le monde, peut-être pour échapper au fisc, car aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours parlé de toi au passé puisque je n’ai jamais su être présent dans ce qui ressemble de près ou de loin à la réalité, à ta réalité.

    Tu étais ma plus belle histoire parce que sans surprise, fidèle et toujours là, mais je préfère que tu me vois comme un lâche plutôt que de te blesser, alors nous saurons si l’absence nous va mieux que le silence. Perdu en translation, je n’ai jamais su dire au revoir, disons-nous simplement adieu…

    Céline, je suis venu te dire que tu t’en vas. N’oublie pas de laisser tes clés et ta part du loyer sur la table.

    Demain j’irai adopter un chat.

    Publié dans 36 15 Me Myself & I
    PS @christophe
    vous vouliez dire la tête et les jambes, le corps et l’âme, soyez clair car l’abstraction fait fureur…. et un point de Godwin virtuel.

    J’aime

    • Catherine dit :

      Une vraie tristesse, une vraie-vraie tristesse qui se lit là, du dés-amour qui se construit dans la relation à force de se vouloir amour, l’amour ça ne se donne pas, ça se construit, je crois!

      J’aime

    • simplesanstete dit :

      @catherine
      L’amour singulier n’a aucun avenir et la femme n’est pas l’avenir de l’homme, aimer l’ensemble c’est tout autre chose, je nous aime ou pas.Le texte précédent n’était juste qu’un goût de ce qui se passe dans les couples modernes, la concurrence à armes égales est trop sérieuse, la conjugaison impossible, sans devoirs point de structure, ce moteur à 2 temps consomme bcp trop d’huile.
      PS je crois est une chute, toujours, je t’aime est toujours un ultimatum, mine de rien, les femmes sont particulièrement vulnérables à l’amour singulier mais elles ONT plein d’argument.

      J’aime

    • Catherine dit :

      Merci à toi Georges de pour-suivre ce dia-logue qui se veut n’être plus un dia-logue s’il est bien compris mais un uni-logue, un presque dépassement dans quelque chose d’unifié qui voit la tension, les différences, mais ne les réfute nullement, s’en saisit, les vit, s’y colle, se confronte à elles dans un presque enlacement pour que naisse quelque chose d’autre de cela, d’une autre essence, quelque chose d’une peut-être « autre » nature, comme la mayonnaise, métaphore filée très basique certes mais éclairante, qui est la résultante de deux éléments non miscibles entre eux sans l’action con-jointe de l’homme et de sa volonté à faire un faire!

      Et ce faire à faire est très paradoxal car il peut être à mon avis, juste petit avis, et à l’aune de mon vécu erratique, ou tuant ou vivifiant, je m’explique et je vais aussi utiliser ton exemple pour cela.

      Le couple dont on parle dans ton exemple est un couple qui se rêve, il se fait un film de ce qu’est l’union, il veut l’union comme on voudrait que le Saint Esprit se pose sur nous.

      Alors forcément que c’est condamné à foirer ce truc-là, et d’emblée et forcément que ça amène de du désamour, c’était écrit dans le scénario et c’est vrai que c’est le piège dans lequel on tombe tous d’abord, car avant de faire jour il fait nuit et avant de savoir on ne sait pas, à moins d’être un Dieu, ou un grand chanceux, ça existe, mais pour ma part, je n’en ai pas croisé beaucoup.

      Le simple fait de vouloir l’amour conduit au désamour, car si l’on veut quelque chose à toutes fins et que l’on convoque toute notre énergie à cela, la peur de l’échec se marie à ce désir et c’est dès lors le divorce qui se consomme car on veut maîtriser quelque chose qui ne peut aucunement se maîtriser, c’est perdu d’avance, passer votre chemin monsieur, au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable.

      Peut-on emprisonner l’esprit? peut-on emprisonner l’amour dans un lieu clos limité par les formes que nous aurons voulu lui donner? Non, l’amour comme l’esprit n’ont pas de limite, ils doivent être libres, non marqués par le sceau d’un chemin dont il faudrait à toute fin circonscrire les limites, et si l’on s’engage dans ce chemin avec des bornes en tête, c’est le constat navrant que fait ce couple.

      Il y a quelque chose d’un doute qui doit s’inscrire là, quelque chose d’une fragilité, d’une incertitude, d’un toujours précipice dans lequel on risque de tomber, sinon, c’est asphyxiant, ça manque d’air et de circulation, et ça finit parfois par éteindre les plus belles ardeurs.

      Mais la beauté de la vie encore une fois, c’est que tout en ne voulant pas forcément enfermer l’amour dans une cage dorée, on peut et on « doit » faire attention à la terre sur laquelle il s’épanouit, et ça, c’est notre boulot, je crois.

      Et c’est là que notre faire à faire doit s’exercer. Rendre la terre relationnelle légère, enlever les mauvaises herbes, aérer, biner, sarcler, un travail de jardinier pour qu’éclose le beau fruit de l’amour qui se posera comme une grâce infinie peut-être ou peut-être pas, mais on lui aura donné toutes ses chances, et on n’aura rien à regretter car on aura mis toute notre énergie au service de cette efflorescence possible.

      Et la nature de la relation c’est fichtrement important pour cela, c’est même essentiel, c’est déterminant et aussi paradoxal que ça puisse paraître on peut quitter un homme tout en l’aimant, tout en continuant à l’aimer.

      C’est à dire que ce n’est pas lui qu’on n’aime pas, c’est le type de relation qui a dénaturé quelque chose de la circulation des deux termes, comme si on était trois dans la relation de couple, les deux termes +la nature de la relation, et que parfois c’est la chimie qui ne se fait pas bien, sans que la nature d’un des termes ne soit remise en cause, comme quelque chose qui ne serait pas encore miscible, pas à la bonne température, pas encore la maturité, des trucs de ce genre-là, comme si le jaune d’oeuf était trop froid et l’huile trop chaude, mais pas nécessairement de remise en cause des qualités de l’autre, ça peut, certes, mais pas forcément.Comme si notre boulot, c’était de faire en sorte qu’oeuf et huile soient à bonne température, de bonne qualité pour que quelque chose d’une « magie » puisse se faire, se dé-poser, toujours une surprise dont nous sommes les premiers sur-pris!

      Bien sûr, c’est difficile à faire passer ce genre de propos, en tout cas pour ma part, je peux dire que ça m’est arrivée et j’ai gardé d’excellents rapports avec un homme que j’ai quitté tout en l’aimant car ce qui se passait dans notre circulation de couple ne marchait pas, et c’est pas faute d’y avoir mis de l’engrais, d’avoir sarclé et biné, mon père était jardinier, ça a dû m’aider , m’aider et pas m’aider, mais ça, c’est une autre histoire.

      y’a vraiment quelque chose d’une alchimie qui se fait ou qui ne se fait pas et nous, notre boulot c’est de préparer les ingrédients pour que ça puisse se faire mais ça reste toujours un mystère, y’a des choses qui nous échappent! enfin, là encore, je ne parle que de moi, peut-être en est-il autrement pour les autres.

      Bref, c’est toute l’ambiguïté de notre belle humanité qui s’exprime là,dans la nature du lien, vouloir tout en ne voulant pas, très paradoxal, mais je crois que le paradoxe transporte l’union en lui, il révèle quelque chose comme s’il transportait le religieux(en tant qu’union, ne me tombe pas dessus stp!) en lui, non?

      J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      je suis évidemment d’accord avec Catherine au sujet de l’amour en couple: l’amour se construit, après 41 ans de mariage je peux en témoigner. Mais on s’éloigne sans doute du thème du billet, j’arrête donc là.

      Amicalement, Bruno.

      J’aime

  7. RST dit :

    @ Postjorion

    Je vous propose un sujet « sulfureux », cette vidéo :
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Soral-Vs-Besancenot-l-argent-dette-2888.html
    sur laquelle chacun pourrait être invité à donner son avis.
    Il faut la regarder jusqu’au bout pour entendre la partie la plus intéressante selon moi qui est l’intervention du dénommé Soral (je précise que je le découvre et que je ne cherche à faire aucun prosélytisme d’aucune sorte) qui explique de façon limpide le mécanisme de création monétaire
    Je me pose la question de savoir si l’importance du message nécessite que l’on s’arrête à la personnalité controversée du messager ou si l’on peut passer outre

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      j’ai entendu parler de certaines analyses de Soral, je sais que le type est bizarre avec un passé tortueux, mais il semble avoir des choses à dire.

      A creuser donc.

      Cordialement, B.L.

      J’aime

    • simplesanstete dit :

      on y ,vient, tout doucement, je « connais » bien Soral et sa bande de revenants, le problème avec lui c’est qu’il est ENCORE dans une optique avant gardiste et souverainiste, contrôler l’émigration, en un mot il reste un politicien(un transversal du PC au F sans haine), il est cool ce boxeur, a part çà il y a de très bonnes analyses chez lui comme le montre cette vidéo, le pouvoir de la finance c’est qu’il transcende et transperce le politique, c’est le moins que l’on puisse dire.
      Le politique c’est l’écume des jours et cela bave bcp et fait baver.
      Personnellement j’écoute Mr Voyer depuis 30 ans et ses analyses toujours acerbes et drôles me conviennent presque parfaitement et ce n’est pas un hasard si Dieudonné se trouve mêlé dans le sac de nœuds du sérieux d’après Diderot « état intermédiaire entre le genre tragique et le genre comique » la révolution du rire a commencé, la dette ne sera jamais remboursée mais comme l’a dit le « facteur », c’est une gigantesque CULPABILITÉ( l’ignorance et sa fabrication est la seule culpabilité et CRIME, base de toutes violences) pour les passants honnêtes, c’est d’ailleurs le paradoxe de l’affaire plus la dette est énorme moins les gens croient au remboursement, ça dépasse tout le monde et c’est sa beauté, les masses vont prendre conscience du mal absolu, le fait de ne pouvoir rien dire, le monde du silence qui est abasourdissant de médias, c’est LA tout le « travail  » de Mr Voyer, la publicité d’un monde sans public et ça ce n’est pas rien.
      La finance et les religions sont un résultat pas une cause, l’ignorance des autres est bien La cause nous savons TOUS quelque chose MAIS chacun dans notre cage plus où moins dorée, la richesse et notre essence pratique c’est de communiquer pratiquement, le point de Godwin c’est toujours l’abstraction qui fait fureur et tristesse, le monde est léger quand on peut penser ET sentir en même temps, réconciliation dans notre réflexion interne et externe, naissance, connaissance et reconnaissance les liens qui nous libèrent, est ce un sujet divers mon cher Watson ?
      PS je réitère mon invitation, invitez vous quelque part en Juillet « cheu » nous dans ce merveilleux Pas de Calais immense, c’est pénible ce clavier archaïque, la parole ce n’est pas pour les chiens, certes, ils sentent eux, seulement.
      Excellente journée à tous, je vais aller savourer le dernier bouquin de Nabe au soleil « l’homme qui arrêta d’écrire ». Au virtuel, virtuel ennemi.
      Play Station 2 j’ai le sentiment que Jorion courre après une « CERTAINE » notoriété, le fait qu’il s’appuie sur Attila le prouve, le conseillé de TOUS les pouvoirs où est ce un cheval de Troie, un autre feuilleton, enfin être reconnu c’est notre essence, notre fuel.
      Play Station 3 je trouve ce Morin des plus tristes il a des petits éclairs mais ils ne détonnent point, je me méfie comme la peste de ces penseurs à plein temps, ils ne tournent pas rond si ce n’est en rond.

      J’aime

      • Christophe dit :

        Voyer=Le Pen?

        J’aime

        • simplesanstete dit :

          Are you jocking, c’est l’Oberstamfurer Voyer, Heil himself, excellent cuisinier comme moi, bcp de goûts et de ténacité, quelqu’un qui mériterait qu’on lui donne des thunes mais il n’en a pas besoin, lui,il est depuis longtemps multi tasks, autodidacte pas comme Debord qui ne savait pas planter un clou et surtout un grammairien,çà fait réfléchir la langue.
          Son blog se passe même ou presque de commentaires, il parle (le blog) de lui même et je m’y reconnais a quelques détails près qui seront peut être aborder ici si les ébats continuent dans ce sens.Wait & see.

          J’aime

    • Christophe dit :

      Soral est vraiment un type interessant!

      J’aime

  8. Catherine dit :

    Une méditatation Morin-oise à l’intention de Post-J qui se nourrira davantage du Post que du J je l’espère, méditation en ce jour du 2/04/2010, sourire bien sûr et amitiés à lui pour sûr, j’sais pas faire vos p’tits bonhommes souriants, désolé!

    C’est E MORIN qui parle, c’était à Paris lors du colloque du 23/03/10 à l’UNESCO, voilà ce qu’il disait en autre, car il a dit beaucoup de choses et toutes, fort, intéressantes!

    De mémoire, trébuchante, un peu!

    Si on considère l’Univers constitué de choses séparées-en disciplines qui tranchent- alors on ne peut voir les différences et prendre conscience de quoique ce soit( ça c’est moi qui ajoute le dernier bout) Il faut toutes les prendre-pour voir le message de cette pensée- on ne peut concevoir la connaissance que comme trans-disciplinaire, complexe capable de relier les éléments séparés sinon ce qu’il y a de plus profond nous demeure à jamais INVISIBLE.

    Bon, allez, c’est joyeux tout ça, belle journée, les désaccords, moi, je ne suis pas pour les occulter mais les saisir et tenter de les traverser et ensuite, on se trouve sur l’autre rive du post ou du trans, on appelle ça comme on veut.

    Mais, bon, je fais Sabbat, je me retire , jusqu’à ce que je re-vienne!smile!

    J’aime

    • simplesanstete dit :

      Un ajout au tien, je dirais « quoique ce nous » quand j’entends ce mot « conscience » je ne sens que trop l’écho malsain de cette « conscience de classe ».Il réveille en moi,mon passé sal..ariériste,la tarte à la crème de toutes les avants gardes dites de libération.
      Les écritures saintes de la très sainte « classe ouvrière » et autres damnés de la terre, à vomir, mais cela SERT bien sur, à quelque chose et ils se servent ces intellos jusqu’à l’indigestion.
      Amicalement trans for ever et pas sage comme une IMAGE( imago: l’enfer, ce qui sépare).
      Je remarque que tu écris juste avant de partir au boulot, quel constance !
      J’ai éclater de rire quand j’ai vu récemment le leader véhément des Contis(un débat très houleux avec Attila et Baverez, peut être vu sur Daily motion), Xavier Matthieu a trouvé un rôle de syndicaliste, of course, il est tout humble soudainement devant les professionnels, comme il dit, de l’image, enterré une seconde fois en fait.
      Très drôle aussi le poisson d’avril chez Jovanovic. com la « disparition » de Bernard Thibaut(?) leader du Cancer Général du Travail.

      J’aime

      • Catherine dit :

        sal-arièriste ça rime avec sale arriéré et quand on a Thibaut comme re-présentant patenté de la dite caste, ça sonne juste du coup!

        J’aime

    • Auguste dit :

      à Catherine

      Si ça marche, je vous envoie le truc

      J’aime

  9. Bruno Lemaire dit :

    @Catherine et à tous

    E. Morin est certes intéressant, et il faut sans doute utiliser la trans-disciplinarité. Cela ne signifie pas, cependant, que les disciplines doivent se confondre.

    Par ailleurs, ayant fréquenté il y 20 ans certains de ses adeptes, je me suis aperçu qu’on pouvait lui faire dire n’importe quoi, en particulier à propos du tiers exclu, ou non exclu, et de la complexité, du genre 1 plus 1 font plus que deux, ce qui, du point de vue de la linéarité, est stupide. On peut éventuellement, en introduisant des non-linéarités (c’est à dire des interactions), dire que 1 et 1 et 1 peuvent, dans certains cas faire « plus » que 3 (« plus » devant être défini). C’est le problème des 3 corps, abordé pour la première fois par mon illustre parent, H. Poincaré.

    Amicalement, Bruno.

    J’aime

  10. Stargate dit :

    Julien Alexandre refuse le débat et Jorion, une fois de plus, modère ce qui ne l’arrange pas.

    Voici le premier commentaire qui m’a été refusé en réponse à Crapaud Rouge:
    2 avril 2010 à 09:04
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=9528#comment-69174

    Stargate dit :
    Votre commentaire est en attente de modération
    2 avril 2010 à 11:34

    Personne (je crois), ne confonds la monnaie banque centrale et la monnaie banque commerciales, et personne n’est responsable de la signification des mots (les banques, centrales ou non, utilisent le terme de « monnaie »).

    Paul Jorion a proposé « argent » pour la première monnaie (celle de la Banque Centrale), pourquoi pas… mais alors comment nommez vous la seconde (Paul Jorion parle je crois de « reconnaissances de dettes », détrompez-moi si je me trompe) ? et le terme « monnaie » disparaitrait-il ainsi totalement du vocabulaire ?

    Il me semble que la seule question qui peut séparer les uns et les autres est « les banques commerciales peuvent-elles oui ou non créer de LEUR « monnaie » en monétisant (je ne connais pas d’autre terme) des engagements de remboursement des emprunteurs ? »

    et le second, en réponse à Julien Alexandre :
    2 avril 2010 à 11:33 http://www.pauljorion.com/blog/?p=9528#comment-69208

    Stargate dit :
    Votre commentaire est en attente de modération
    2 avril 2010 à 11:41

    Julien Alexandre

    Si, ma question a lieu d’être… sans doute parce que j’avais lu » la demande [de crédits]« …
    parce que justement, la demande de crédit induit la création de « monnaie bancaire commerciale scripturale » (ouf) et que les statistiques qui imposent le besoin consécutif au montant des dépôts de monnaie centrale (billets), ainsi que les obligations de réserves auprès de la banque centrale vont déterminer le montant des effets que la Banque Centrale prendra en pension pour créditer les comptes des banques commerciales en ses livres et lui fournir les billets. Me trompe-je ?

    Vos avis, ici sur « plus loin que Jorion » … ai-je tort ?

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      Bonjour Stargate,

      vos commentaires – qui reposent une fois de plus une bonne question, la question qui fâche – ont fini par passer, quand ils n’étaient plus d’actualité, vu le passage qu’il y a sur le site de P.J. Comme cela, la censure semble inexistante, mais vous pisseriez dans un violon, ce serait pareil (sauf pour le violon 😉 ).

      Désolé de cette trivialité, mais ces pratiques maoistes m’énervent un tantinet.

      Cordialement, B.L.

      J’aime

  11. Stargate dit :

    Tiens, « ils » ont fini par approuver mes commentaires .. bizarre, bizarre….

    J’aime

    • simplesanstete dit :

      Oui,çà arrive,Stargate, en fait, mes commentaires sont toujours mis en attente après c’est la roulette russe, perdu 2 balles aujourd’hui.

      J’aime

    • LeClownBlanc dit :

      Cette méthode pauljorion.com ( NSA ? DCRI ? X+Attali+Jorion ? autre ? ) je l’ai vécu très tôt en 2009 et de nombreuses fois.
      c’est — censure pendant 5, 8, 10 heures, le temps que le nombre des contributions postérieures s’allonge beaucoup. Personne ne remonte en arrière.
      Une méthode de contre-offensive possible :
      [A] écrire des contributions avec des URLs assurant des retours en arrière. Le public n’aime pas vu qu’il a déjà tellement à lire avec le neuf. En outre, le neuf … est vivant, dans le fil, dans le dialogue avec les autres
      [B] Avoir des projets de contributions en réserve, non diffusée, en avance de phase.
      Quand surviennent les techniques d’enfouissement [ déluges de commentaires pourris, videos, diversions, et simultanément 4, 5, 6 nouveaux billets pour éloigner le sujet en débat …
      vous pouvez piocher dans vos réserves
      C’est alors une question de nombre d’avions dans l’espace aérien en état de vol
      Les pilotes sont habiles des deux côtés
      Statistiquement, chaque pilote a la même probabilité d’en faire tomber un autre.
      Normalement le camp qui a le plus d’avions et de pilotes gagne à tous les coups.
      On m’appelle pour petit-déjeuner
      A bientôt Stargate et simplesanstete !

      J’aime

  12. LeClownBlanc & Auguste dit :

    à Bruno Lemaire :
    Au tout début de ce billet vous dites

    Une bonne question pourrait être:
    peut-on et comment se passer d’une monnaie « étatisée »
    (je ne précise pas les termes, cela peut faire partie du débat).

    Ah diable !!
    La propagande est si forte, si incrustée dans les neurones,
    si perpétuelle et quotidienne
    que je me suis moi-même laissé totalement piégé par la question

    Je n’ai vu que les Versants positifs (Adrey ) qui m’intéressent (aurore : mes travaux innovants)

    Aucun neurone pour me connecter sur les Versants pourris, corrompus, tricheurs, pirates, incontrôlables (Ubak)

    UBAK :
    1/ Aucun Etat de la planète ou groupe d’Etats ou Banque Hors Cadre ( BRI, FMI, BCE, Fednewyork ] n’a le contrôle des ouragans et fosses marines d’eurodevises ( €$, €€, €Y, €£, etc.)

    2/ Aucun Etat de la planète ou groupe d’Etats ou Banque Hors Cadre ( BRI, FMI, BCE, Fednewyork ] n’a le contrôle des swaps et autres opérations – à échéances très variées ( 1J, 7J, 1M, 3M, 6M, 1an, 3ans, 10 ans, 30 ans) entre eurodevises ( €$,

    €€, €Y, €£, etc.) et monnaies domestiques ( €, $, Y, £)

    3/ Vu « 1 » et « 2 », les quatre « Etats à fort PIB Très Endettés » de l’Europe [ Es, Fr, It, Uk] comme le 5e Bourgeois-de-Calais [De]
    n’ont aucun contrôle véritablement sérieux de l’euro domestique (€) sur ce qui est très poliment nommé ‘Zone euro » et non pas « pur merdier ».

    Visiblement ce n’est pas un truc à dire.
    Cette semaine j’ai essayé de dire quelquechose d’approchant sur le Forum de France Culture, mais ça n’est pas passé.

    En résumé,
    dit autrement,
    votre première question ne va pas du tout.
    On partirait selon vous d’une situation de départ qui serait une monnaie « étatisée ».
    Faux !
    On part … ( à ce stade je préfère laisser des points de suspension; je compléterais plus tard )
    Ne serait-il pas ? … impoli d’offenser les « Grands » …
    …     » à la botte » … misérables minables séides d’ogres-pirates.

    J’ai abordé cette même question en public, je crois, dès le 8 janvier 2009.
    Depuis plus d’un an j’ai vraiment le sentiment de parler dans le vide le plus sidéral, sidérant, renversant.
    A chaque fois que j’évoque un mot quelconque lié à €$, €€, €Y, €£
    tel que eurobond, LIBOR, BBA, eurodollar, Foreign Treasury
    le réaction est … « passage rapide à un autre sujet » … absence totale de répondant avec diversion … modération sans fin (« porte close »)
    etc. tous les subterfuges
    (que je comprends un peu maintenant)
    des websites de manipulation (gauche, droite, centre, altergauche, alterdroite, altercentre)
    avec habiles façon de censurer d’une manière ou d’une autre.

    Si vous connaissez un website où converseraient les 53% d’abstentionnistes
    vous m’intéressez

    …. altergauche – alterdroite – altercentre … Quelle malfaisance ! supercherie, escroquerie.

    Aucun périodique n’a titré sur les « Pensées hétérogènes des Absentionnistes »
    Pas un
    Pas un seul
    ça n’intéresse pas le « mainstream »
    ça ne vient pas même à l’esprit des rédactions ou alors c’est interdit.

    Ce jour, en allant faire les courses … j’ai aperçu un « Le Point » ou un « Express-NvlObs »
    titrant « DSK se prépare à être président en 2012 ». Très belle photo travaillée.
    sans commentaire.
    Aucun journal ne méritait d’être acheté.

    Monsieur Bruno Lemaire vous coopérez à l’oeuvre d’HEC qui forme les jeunes têtes de « Management des Affaires »
    J’imagine que chaque discipline liée à la finance
    que ce soit sous l’angle du droit, de l’expertise-comptable, de la fiscalité, des techniques bancaires,
    des rapports de force disons de « geostratégie cosmopolite et furtive »
    consacre au moins la moitié des cours ex cathaedra et des « business cases » aux fantastiques marchés et transactions en eurodevises ( €$, €€, €Y, €£ )
    La plus large part du « 35 fois le volume des transactions nécessaires à l’économie réelle »
    Source – A écouter :
    sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/economie/

    France Culture L’Economie en questions émission du samedi 3 avril 2010 — de 8:10 à 9h
    Commerce international/ Marché du pétrole
    Par Dominique Rousset

    1er sujet:Reprise du commerce international et/ou protectionnisme : qui l’emportera ?

    2ème sujet: A propos du rapport de Jean-Marie Chevalier sur « la volatilité du pétrole », remis en février à Christine Lagarde :
    Marchés du pétrole, variations des cours et spéculation, quelles stratégies adopter pour l’avenir ?

    Invités

    Nicolas Baverez. avocat et économiste

    Jean-Marie Chevalier. Professeur de Sciences Economiques à l’Université Paris Dauphine où il dirige le Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières.

    Philippe Martin. professeur d’économie à Sciences-po, qui a récemment rédigé un chapitre sur le commerce international, la crise et le protectionnisme dans le livre de daniel Cohen mentionné dans la bibliographie.

    Olivier Pastré. Professeur d’économie à Paris VIII

    Commentaires
    Faites-nous part de vos commentaires et de vos suggestions sur chaque sujet

    A écouter :

    sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/economie/

    A écouter et copier sur votre disque dur; ça introduit un peu à la bordure du tapis,
    la simplicité du dessin (dessein) de ce qui — avec les (…) disons « dynastOrganisateurs » furtifs en place — peut être régulé.

    Vous dites que vous vous intéressez aux monnaies parallèles
    En conséquence,
    vous vous êtes surement déjà posé des questions sur la monnaie que vous mettriez en parallèle à cette Incroyable Enormité que constitue le réseau de « maîtrise » (…) des eurodevises ( €$, €€, €Y, €£ ).
    Oui, n’est-ce pas ?
    Ici, on n’est pas dans les « food stamps » en un village d’Ardèche; d’accord ? On est sur les milliers de millions d’€$.

    Ma question ci-après porte sur l’ensemble de l’effectif professoral d’HEC, toutes disciplines confondues.

    Pourriez-vous me procurer
    (1) la liste des cours sur les eurodevises avec les noms des professeurs, la spécialité, les thèmes abordés et le nombre d’heures approximatif
    (2) la liste des « business cases » avec, en qq lignes, la finalité première de chacun, notamment les concepts à faire saisir aux élèves
    (3) la liste des professeurs ayant abordé les formes statutaires impliquées dans ces opérations et les cadres juridiques des engagements dont les normes de régulation y compris d’expertise comptable prises en compte.

    Merci à l’avance.
    François Jéru

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      Je n’ai parcouru que le début de votre commentaire, faute de temps, mais je suis totalement d’accord sur le biais d’une monnaie « étatisée » (d’où les guillements préventifs: non, je ne ne suis pas faux-C.. 😉 – du moins je l’espère)

      Tous les termes de ma (mes) question (s) méritent effectivement débat.

      Cordialement, à plus tard.

      Bruno.

      J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      je lis juste en diagonale la fin de votre message concernant HEC.

      Je botte en touche, au moins pour cette nuit.

      Depuis le 13 janvier 2010 – jour de mes 65 ans, je ne suis plus professeur en activité à HEC, je ne suis plus que « professeur honoraire ». Je ne peux donc avoir accès à des documents secrets 😉 mais je suppose que votre question était en partie ironique.

      Je vous répondrais sur le fond, à savoir ce que l’on enseigne à HEC dans le domaine financier ainsi que, plus généralement, sur les cours de management, et ce que j’en pense. Mais ce ne sera qu’un avis très personnel, qu’il faudra prendre comme tel.

      Très cordialement, Bruno.

      J’aime

      • François JERU dit :

        OK – C’est bien; parfait – Dans l’attente

        Simultanément, dites moi ce que vous pourriez aimer de plus clair et net,
        « ramassé »

        (racontable aisément à un tiers, en 1 minute, autour d’une table basse)
        en trois lignes.
        Merci

        J’aime

        • Bruno Lemaire dit :

          je tente de faire cela dans la semaine, disons avant jeudi. Trois lignes, pas simple 😉 surtout pour un bavard comme moi

          PS. J’attends toujours le nom de votre village: Sorède peut être 😉

          J’aime

        • François JERU dit :

          Pour une raison que j’ignore (les décrochements des contributions ??) mon feedback à votre aimable réponse se trouve plus haut
          2010/04/01/75-sujets-divers-4/#comment-2651
          beaucoup plus haut
          Après
          – LeClownBlanc&Auguste 3 avril à 23:32 suivi par
          – Bruno Lemaire 3 varil à 23:39 et 23:44
          Cordialement
          FJ

          J’aime

  13. François JERU dit :

    Non-non — autant pour moi ! je constate à l’instant que ma phrase pouvait être interprétée de deux manières; il faut la comprendre à l’envers de votre décryptage
    C’est moi qui suis encore,
    à ce stade,
    1°/ est X fois trop long et trop bavard
    2°/ allie, de façon (volontairement) un peu baroque (maladroite?) du « sentiment d’Auguste » (de l’indignation, des mots de contes, tels que pirates, ogres, forbans, etc. des Valeurs) avec du « solide bien-fondé (Faits, Arguments, Principes raisonnés) de LeClownBlanc
    Avec les mois qui s’enchainent rapidement (chômage qui explose; dette qui atteint 1500 milliards €, détournements de marges systématiques par les plus éloignés de l’économie réelle, rapines insoutenables des sangsues causant les pertes d’emplois et une TVA tois fois trop coûteuse, etc.
    Le temps vient où je dois
    1°/ Distinguer les paragraphes LeClownBlanc et les paragraphes Auguste. Revenir au dialogue
    — LeClownBlanc doit être encore plus neutre, froid, « objectif » et le plus court-court possible,
    immédiatement compréhensible en 3 phrases,
    sans aucun détail
    — Auguste, lui, restant libre de sa kinesthésie
    sa « chaleur », son franc-parler,
    notamment pour les personnes qui ne veulent pas même faire l’effort de comprendre ce que sont les flux monétaires libellés en €$ ou €€.

    A ce stade, LeClownBlanc n’a pas l’escalator pitch
    n’a pas
    ce qui s’exprime brièvement entre quatre étages d’ascenceur
    ce qui se comprend aisément au cours de ces mêmes 4 étages
    ce que l’auteur est apte à (a) entrendre et capter – (b) corréler à son son propre système de certitudes-croyances, (c) décrypter, (d) ré-arranger dans sa tête dans un délai de 24-48 heures, et (e) mémomiser.<

    En résumé, c'est à moi que s'applique cette volonté de "raccourcir" LeClownBlanc au maximum.
    Ce sont mes mes "Faits & Arguments" que vous devez pouvoir recevoir, à chaque fois en le minimum de phrases de ma part.
    Exemple : Devant des étudiants d'HEC je devrais être à la fois parfaitement articulé sur un nombre restreint de paragraphes, avec les phrases les plus concises qui soient.
    Au départ d'une pédagogie l'apprenant n'a pas en tête tout ce qui est dans celle du professeur, parfois même pour des notions qui semblent évidentes à ce dernier.
    Ce n'est pas à vous que j'apprendrais qu'un cours se prépare. Je n'ai pas cette expérience et la rhétorique ne s'apprend pas à l'Ecole Nationale de l'Aéronautique et de l'Espace (ou du moins ne s'apprenait pas en 1966-69) C'était plutôt les équations de Navier-Stokes.
    – – — – – — – – –
    Bien
    Donc, pour vous,
    totale liberté,
    Ne vous privez pas
    Dans l’ordre que vous voulez
    la longueur qui vous sied
    N’hésitez pas à me rentrer dedans — sans diplomatie —
    cela me rendra service et ne me gênera nullement.
    Soyez vous-même
    Si vous êtes bavard ça n’en sera que mieux
    Mes grappes de « décortiquage-exploitation » se nourrissent de tout, y compris de détails
    – – – – – – – – – – – – – – – – –
    Il est sûr que le public ignorant sera attentif à mes propos de synthèse quand j’exposerai brièvement non seulement (1) les effets délétères de cette HyperSupercherie planétaire, (2) _ _ _
    mais aussi, en milliards d’euros, les coûts en hommes-mois, taxes indues, détournements de marges, etc. de ce Systeme_Monetaire_Nullement_Inter-nations.
    C’est absolument certain.
    Ce sont des calculs que j’ai déjà fait il y a un an; il faut que les reprenne et que je les synthétise au max pour être bien compris
    comme pour une manchette d’article de UNE dans LE PARISIEN ou OUEST-FRANCE
    —–
    Dépasser l’obstacle de tous les mots piégés ou trompeurs doit être possible
    Simultanément, sans trop détériorer les linéaments de la complexité, l’essentiel de l’essentiel doit pouvoir à la fois (1) être transmis-compris, et (2) suffisamment simple pour pouvoir être repris et re-transmis par le receveur

    – – – – – – —
    PS. Sorède ?
    Ah pas de chance pour moi.
    Vivre près de Céret doit être merveilleux; j’y ferais des tableaux à huile ! J’ai visité son charmant Musée. Deux ou trois ans plus tôt, alors que j’étais jeune marié, pour le compte d’Honeywell Bull j’avais exécuté une mission d’un mois pour un ensemblier informatique à Perpignan.
    Cette distance de 2-3 km concerne HEC @ Jouy-en-Josas.
    Je peux y aller à pied, comme au Haras qui jouxte l’INRA en fond de vallée.

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      Equations de Navier-Stokes.

      Cela me rappelle un certificat de thermodynamique et mécanique physique (j’ai tout oublié, c’était en 1967 : mention Bien ;-))

      B.L.

      J’aime

    • LeClownBlanc dit :

      Mention bien ! Je suis impressionné.
      Je vous propose de récupérer votre manuel de thermodynamique au cas où vous auriez été particulièrement conservateur en cette matière que j’étudiais également en 1967. Pourquoi ?
      Navier-Stokes n’est-il pas à la base de l’examen problématique des TURBULENCES ? d’accord « turbulences involontaires » des écoulements … aquatiques, aériens, etc.
      phénomènesd ultra-ultra complexes à haute vitesse, notamment au delà de la vitesse du son

      Les « darkpools » sont eux aussi au elà de la vitesse du son

      La modélisation rationnelle des « TURBULENCES VOLONTAIRES du topTop du Systeme Monétaire NonInterNations » est plus complexe que Sup’Aéro -ième Année. Parce que ce serait né d’un « rêve fou » sorti d’un fantasme ?
      Les équations Navier-Stokes sont inopérantes
      Il faudrait une synthèse de 3 lignes
      Nous aurons bien du mal. Bonne nouvelle : l’impossible est toujours possible; il n’est pas français, chacun le sait et en a la certitude (croyance)

      J’aime

  14. François JERU dit :

    à Ante-¤¤¤¤¤ (en lieu et place de post-jorion
    Ante-metamorphose ?
    Ante-????
    Le motif du changement de position ? trouvé
    C’est le changement du paramétrage de WordPress
    Très bien.
    Les échanges entre contributeurs seront infiniment plus faciles.
    S’il y a lieu préciser préciser le jour et l’heure
    Exemple:
    @ RST 1er avril à 22:27

    J’aime

  15. LeClownBlanc dit :

    (1) Vu la longueur du document n°75 (celui-ci)
    (2) Vu l’effet du reformatage sur ce spécifique n°75
    (3) Vu l’intérêt de poursuivre le thème du billet

    si on revenait aux questions posées par les eurodevises (€$, €€, €Y, €£), le Systeme Monetaire NonInterNations, les monnaies domestiques ( $, €, Y, £), les transactions de la Finance Furtive (35 fois plus importantes que celles de l’Economie Réelle) et, enfin, en bout ce chaîne, les bien secoués tableaux « Sources & Emplois de Fonds » de l’Economie Réelle (celle du chômage incontrôlable, des dettes toujours toujours croissantes, de l’inflation en aguet, de la déflation active)

    (4) Vu la bien meilleure ergonomie du blog avec 2 niveaux au lieu de 3, 4 ou 5

    il serait souhaitable d’ouvrir un billet n°77
    dans la continuité de celui-ci, par exemple avec le « blockquote » ci-dessus.
    Les participants du présent billet n’ont j’imagine, aucune diffisulté, s’il y a lieu à assurer un hyperlien à l’une des contributions ci-dessus.
    Méthode:
    Cliquer sur date+heure et prélever l’URL
    Par exemple
    LeClownBlanc & Auguste 3 avril 23:33
    qui se termine par

    Ma question ci-après porte sur l’ensemble de l’effectif professoral d’HEC, toutes disciplines confondues.
    Pourriez-vous me procurer
    (1) la liste des cours sur les eurodevises avec les noms des professeurs, la spécialité, les thèmes abordés et le nombre d’heures approximatif
    (2) la liste des « business cases » avec, en qq lignes, la finalité première de chacun, notamment les concepts à faire saisir aux élèves
    (3) la liste des professeurs ayant abordé les formes statutaires impliquées dans ces opérations et les cadres juridiques des engagements dont les normes de régulation y compris d’expertise comptable prises en compte.
    Merci à l’avance.

    suivi, maintenant beaucoup plus bas par
    Bruno Lemaire 4 avril à 18:31
    Bon billet !
    F. Jéru

    J’aime

  16. Oppossum dit :

    Oui, moi également , ma remarque -malicieuse- adressée à Catherine (« si vous pouviez être plus clair, ça m’arrangerait ») reprenant une de ses phrases, qu’elle adressait à François , se trouve décalée à présent !

    C’est pas grave car à présent je la (re)lance , également … à François.

    Bon je suis un peu bourrin . En tout cas sur France-Cu, l’émission avec Peyrelevade est fort intéressante

    J’aime

  17. Oppossum dit :

    Oui, moi également , ma remarque -malicieuse- adressée à Catherine (« si vous pouviez être plus clair, ça m’arrangerait ») reprenant une de ses phrases, qu’elle adressait à François , se trouve décalée à présent !

    C’est pas grave car à présent je la (re)lance , également … à François.

    Bon je suis un peu bourrin . En tout cas sur France-Cu, l’émission avec Peyrelevade est fort intéressante

    J’aime

  18. Catherine dit :

    Maintenant je m’attaque à ton « ps » avant d’aller faire ma mayonnaise et me promener, il fait beau.

    Je le reprends car il vaut son pesant d’or, tu dis:

    « je crois est une chute, toujours, je t’aime est toujours un ultimatum, mine de rien, les femmes sont particulièrement vulnérables à l’amour singulier mais elles ONT plein d’argument. »

    « Je crois » c’est notre passage obligé Georges,c’est notre mode d’être car nous ne sommes pas des dieux mais des hommes pétris d’incomplétude, parce que le complet, c’est ce qui nous origine, et nous ne sommes pas l’origine puisque nous venons de lui, toi par exemple tu ne peux être ta mère et ton père, tu es un fragment d’eux mais qui contient en lui toutes les informations de son de-venir.

    Ce que nous savons, nous ne le savons pas en disant la vérité, c’est ci, c’est ça, non, car ça voudrait qu’on sait tout d’avance,omniscients serions-nous, je ne crois pas que ça soit le cas, enfin moi, je ne le suis pas, ça voudrait dire que tout découle de nous, or, nous ne sommes qu’une partie, mais se savoir partie , c’est une vraie force, c’est même là le puits de la force, « je crois », sa source vitale.

    Ce que nous « savons » nous le savons par ce que ça « n’est pas », c’est ça la démarche apophatique de certains « mystiques » avec beaucoup de guillemets.Tout le reste est pure croyance!

    Exemple, moi, Catherine, je ne suis pas un homme, je ne suis pas un dieu, je ne suis pas une voiture, pour le reste, il faut s’y faire, c’est comme ça, ça ne peut-être que croyance, pas de certitude, du doute, notre vie est tissée de doute, mais tant mieux, car les certitudes tuent, il suffit d’ouvrir les yeux, les oreilles et tous nos sens pour le savoir.

    Aimerais-tu vivre dans un monde glacé de certitudes, moi, pour ma part, même si c’est inconfortable et douloureux, je lui préfère décidément le doute et la fragilité car c’est ce qui en fait sa beauté à la vie!

    Je t’aime est un ultimatum, là, j’ai répondu plus haut, y’a juste là encore une fois que le mot n’est pas la chose et qu’on peut dire aimer et fabriquer du désamour, l’amour c’est la vastitude, l’infini, l’ouverture et la transparence, mais parfois on peut trouver ôh chance parmi les plus grandes chances, quelqu’un avec qui on saura modéliser à notre mesure d’homme, ce que pourrait être notre union avec dieu ou avec quelque chose qui nous dépasse, je pense à Bruno en disant cela car tout ce qu’il renvoie ne dit que cela. Et ça, c’est vraiment tout ce qu’il peut y avoir de plus réussi dans une vie, c’est comme une con-sécration, quelque chose de sacré qui s’inscrit dans l’immanence de notre vie, c’est tout simplement magnifique. Et ça n’a fichtrement rien à voir avec un ultimatum, ce serait même son plus parfait contraire.

    Maintenant, en parlant de femme qui serait l’avenir de l’homme, je retourne aussi allégrement la phrase en disant que l’homme est l’avenir de la femme et que sans l’un , l’autre n’existe pas et que ces gué-guerres n’ont aucunement lieu d’être, nous sommes faits pour nous aimer.

    Je « crois » que le malentendu tient à une mauvaise traduction de l’Ancien Testament et qu’il a fait des dégâts incommensurables au niveau de la nourriture qui n’a pas manqué de nous être donnée depuis que nous sommes petits.

    La côte n’est autre que l’autre côté de l’homme en tant que genre, homme et femme confondus, et non en tant que sexe, et que cet autre côté est l’autre côté de tout individu et non côte de l’homme, son côté in-accompli, obscur, énergies non re-connues, non -identifiées, mais à chaque femme comme à chaque homme, dont il nous revient dans un lent et laborieux travail d’épreuve, le 4 dans lequel nous sommes, regarde les petites icônes, c’est le 4, le 4 de l’épreuve dont nous pouvons sortir plus riches, enrichis des énergies reconnues et épousées, la dette de la Bible , c’est cette énergie que nous avons à conquérir, à digérer et ça ne peut se faire qu’en saisissant les problèmes, en ne les fuyant pas mais en les saisissant pour en sortir et se nourrir, s’enivrer, le vin de la bible, de la substantifique moelle de la co-naissance c’est à dire l’union du connu et du connaissant? Dès lors, tout prend sens quand tu relis à cette aune, enfin, là encore c’est ce que « je crois »

    Nous avons tous une vocation de maternité, homme et femme, nous avons à mettre au monde cet autre côté de nous-mêmes, cad ce qui nous fait peur à l’intérieur de nous, tout ce qu’on ne veut pas voir,qu’on ignore et qu’on essaie de camoufler comme on peut, les grands méchants loups ils ne sont nulle part ailleurs qu’en nous, nos ogres intérieurs auxquels il faut que nous fassions face pour espérer les dépasser, peut-on espérer passer le transalpin sans passer par les Alpes, non, j’crois, pas, hein, dis-moi?

    Bon, je ne relis pas, il fait trop beau et c’est jour de marché, j’ai des oeufs et de l’huile à acheter!

    J’aime

    • Bruno Lemaire dit :

      Maintenant, en parlant de femme qui serait l’avenir de l’homme, je retourne aussi allégrement la phrase en disant que l’homme est l’avenir de la femme et que sans l’un , l’autre n’existe pas et que ces gué-guerres n’ont aucunement lieu d’être, nous sommes faits pour nous aimer.
      on ne peut mieux dire que Catherine, du moins je le pense très profondément. Pour écrire cela il faut avoir aimé, et avoir sans doute souffert devant tant de désamour dans la société.

      Bruno.

      J’aime

  19. Bruno Lemaire dit :

    @postjorion, et à tous.
    Est-ce que je rêve, je viens de voir « commentaire en attente de modération » sur le blog de postjorion. La parano aurait-elle frappé là aussi?

    Bien à vous, B.L.

    J’aime

  20. interobjectif dit :

    Le coût de la guerre

    La surveillance des citoyens vient encore d’être resserrée au Etats-Unis, sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Nous sommes en possession d’un document de la grande banque américaine Citigroup qui précise les nouvelles dimensions de la surveillance : A partir du mois d’avril, les retraits en liquide ne seront plus possibles sans demande écrite préalable. Le délai est de 7 jours.

    Citigroup veut apparemment empêcher ainsi, sur ordre de la Federal Deposit Insurance Corporation (fonds d’assurance des dépôts américains), que lors d’une éventuelle nouvelle crise financière, les gens se ruent sur les banques. On présente cette mesure à la clientèle comme une mesure d’ordre «technique». Citigroup avoue également sans ambages qu’elle a été la première à informer ses clients parce qu’elle veut empêcher que ne se renouvellent les retraits en liquide incontrôlés qui ont failli provoquer l’effondrement du système financier et de nombreuses banques à l’automne 2008. Au cours du premier trimestre de cette année déjà, 40 (!) nouvelles banques américaines ont fait faillite. Il est intéressant de constater que Citigroup fait également savoir à sa clientèle que cette mesure concerne aussi bien les petits montants que les montants élevés. On n’obtient plus d’argent liquide que si l’on remplit à temps un «formulaire de retrait».

    A Washington, on envisage à huis clos la possibilité – comme toujours «purement théorique» – d’une faillite de l’Etat et d’une réforme monétaire. Il semblerait que le plan B d’une telle situation d’urgence soit déjà dans les tiroirs du Trésor. D’après les dernières informations de Bloomberg et de Shadowstats, les Etats-Unis se trouvent déjà confrontés à une faillite d’Etat théorique. Voici la situation, certes catastrophique mais réaliste: La population s’appauvrit de plus en plus. Maintenant déjà, un Américain sur cinq ne mange pas à sa faim. Les aides de l’Etat à l’alimentation ont augmenté l’année dernière de 45%.

    Le taux de chômage réel, selon les spécialistes, est de 22%. Au cours des 12 prochains mois, le gouvernement devra rembourser pour 3,5 billions de dollars de crédits à court terme. Cela représente le taux incroyable de 30% du PIB. Les Etats-Unis ont besoin de la totalité du budget annuel uniquement pour leurs dépenses militaires et l’amortissement des dettes. L’annonce faite par le Président Obama il y a quelques semaines selon laquelle il fallait, dans le nouveau budget, faire de nouveaux emprunts pour 1,8 billions de dollars «seulement» est déjà dépassée! Les guerres en Irak et en Afghanistan continuent de faire grimper les dettes à des hauteurs astronomiques. Au sein du gouvernement, des voix se sont déjà élevées pour demander l’instauration d’un droit de la guerre.

    Source: Vertraulicher Schweizer Brief, N°1246 du 1 avril 2010

    J’aime

  21. interobjectif dit :

    De quelles sortes de banques avons-nous besoin? par W. Wüthrich
    (Problèmes posés par les banques «too big to fail»)

    Ces jours-ci a eu lieu l’Assemblée générale ordinaire d’UBS. Les actionnaires sont inquiets et l’ont dit. Ils ont en particulier refusé de donner décharge aux dirigeants pour les mauvaises décisions prises au cours de ces dernières années. Non seulement les actionnaires mais tout le monde, sur la planète, se demande ce qu’il va advenir de notre ordre financier, de nos banques, des dettes qui grimpent en flèche, et, de manière générale, de notre argent.

    Nous abordons une question que l’on se pose particulièrement en Suisse: Nos deux grandes banques ne sont-elles pas trop importantes pour notre petit pays? Que faire pour que le contribuable n’ait plus à payer pour les mauvaises décisions des grandes banques?

    «Too big to fail» signifiait autrefois qu’une société était trop grande et solide pour faire faillite, même en temps de crise. Swissair, par exemple, avait cette réputation. Mais le sens a changé. Aujourd’hui, on entend par là qu’une banque est trop importante pour qu’on la laisse faire faillite car on subirait de graves dommages financiers. On dit qu’elle est «system relevant» et doit être sauvée. En Suisse, UBS et Crédit suisse sont «system relevant» et jouissent d’une certaine garantie de l’Etat, comme les banques cantonales ou Post finance. UBS a déjà bénéficié d’une aide importante de la Confédération et de la Banque nationale. La signification de cette garantie implicite est controversée. Ceux qui y sont opposés estiment que cela les incite à prendre des risques qu’elles ne prendraient pas autrement.

    Une chose est claire: Les peuples ne peuvent plus s’offrir de plans de sauvetage comme ceux qui ont été appliqués dans de nombreux pays ces deux dernières années. Et personne ne sait si les conséquences dévastatrices de la crise financière pourront être maîtrisées. La frustration de la population est grande. C’est pourquoi la question de savoir ce qu’il faut faire pour qu’une crise de cette ampleur ne se reproduise plus est centrale. De nombreuses propositions ont été faites: les grandes banques multinationales devraient agir plus prudemment, faire moins de dettes, augmenter leurs fonds propres et leurs réserves. Les départements spécialisés dans les investissements et la spéculation devraient être dissociés de ceux qui s’occupent des opérations ordinaires et constituer des banques séparées (Volcker Rule). Les banques multinationales devraient adopter une structure de holding, c’est-à-dire que leurs agences de l’étranger devraient y être reconnues juridiquement comme des filiales indépendantes (qui peuvent faire faillite séparément). En outre, on se demande s’il faut édicter des règles plus strictes et mieux surveiller les banques. Doivent-elles payer des impôts spéciaux ou cotiser à un fonds de garantie destiné à les sauver en cas de difficultés? Mais la question essentielle reste celle des causes de la crise. Les connaissons-nous vraiment?

    Ces derniers jours, deux manifestations ont eu lieu en Suisse sur la problématique «too big to fail». Thomas Jordan, sous-directeur de la Banque nationale suisse, a fait un exposé à ce sujet devant le Forum «für Universität und Gesellschaft» de Berne. Presque simultanément, Avenir Suisse organisait une conférence de presse à Zurich. L’économiste Boris Zürcher y a présenté une étude de 60 pages. Il était assisté d’Yvan Lengwiler de l’Université de Bâle. Nous résumons ci-dessous l’essentiel de ces manifestations.

    Les trois intervenants sont d’avis qu’il faut absolument trouver une solution au problème des banques «too big to fail» et que c’est une urgence en Suisse. Par rapport à l’économie du pays, les deux grandes banques sont beaucoup plus importantes que les banques comparables d’autres pays. Pour Thomas Jordan (BNS), «les deux grandes banques ont un endettement plus de quatre fois supérieur au PIB de la Suisse.» Leur sauvetage pourrait dépasser les moyens financiers de notre petit pays. Ces banques devraient, étant donné leur importance, disposer de plus de réserves et de plus de liquidités que les autres banques. En outre, il faudrait voir si, en cas de crise, des départements des banques importants pour la population pourraient être rendus indépendants.

    VAINCRE LES RÉSISTANCES

    Bien que la situation soit urgente, il faut s’attendre à des résistances, a déclaré Jordan.

    Les banques essaieront de s’opposer à des mesures radicales. Nous avons besoin non seulement de trains de mesures mais avant tout de la volonté politique de les appliquer. […] Nous ne devons pas oublier les graves dommages causés par la crise, même si la situation économique s’est améliorée. Nous ne devons pas non plus nous laisser arrêter par la résistance de banques.

    LE MODÈLE COMMERCIAL DES BANQUES EST-IL CONTESTABLE?

    Boris Zurcher, économiste en chef d’Avenir Suisse, a pris pour point de départ la question suivante: Comment se fait-il que les deux grandes banques aient été prises dans le tourbillon des événements et comment se fait-il qu’elles aient pu perdre en très peu de temps la presque totalité de leur capital propre alors que d’autres banques tournées vers la Suisse ont été largement épargnées par la tourmente des marchés financiers?

    Pour Zürcher, le modèle économique des deux grandes banques a changé depuis le milieu des années 1990. Les opérations bancaires traditionnelles ont cédé de plus en plus la place à l’«investment banking», qui consiste dans les opérations boursières et monétaires pour le compte des clients ou de la banque, dans le conseil et la médiation lors de l’achat et de la vente de participation à des sociétés, etc. Les deux banques se sont «globalisées», si bien que la part des opérations indigènes n’a cessé de diminuer par rapport aux opérations globales. Ces dernières ont été de plus en plus effectuées en devises étrangères. Ainsi, UBS et le Crédit suisse sont si bien implantées aux Etats-Unis que là-bas, elles sont également «system relevant». Leur stratégie de mondialisation s’est accompagnée d’une augmentation de leurs dettes, de prises de risques accrues et d’une augmentation des rendements.

    En 2007, UBS travaillait avec un capital social de 2.500 milliards de francs suisse (depuis, il a diminué de moitié). A l’époque, le capital propre représentait 2%. Les 98% restants étaient des dettes. Le professeur Yvan Lengwiler a qualifié ce rapport de «mélange explosif» qui a permis d’augmenter le volume d’affaires d’un facteur 20 ou 30. Les rendements et les risques ont augmenté d’autant.

    Des profits de 8, 10, 12 milliards de francs suscitaient l’admiration en maints endroits. Comme les banques américaines d’investissement, nos deux grandes banques ont, au cours des deux ans précédant la crise, obtenu des rendements bruts (bénéfices par rapport au capital propre) d’environ 25%. Pour Zürcher, de tels rendements pourraient tout à fait servir de critères des risques qu’une banque est prête à prendre.

    Le professeur Lengwiler a évoqué les rendements élevés que l’on recherche de nouveau maintenant que la phase aiguë de la crise est passée. Il éprouve un malaise à apprendre que le Crédit suisse s’est de nouveau fixé comme objectif un rendement de 18% et que le département des investissements d’UBS (qui a récemment fait courir de gros risques à la banque) gagne de nouveau des milliards. Une grande banque qui représente un risque systémique pour un petit pays devrait effectuer des opérations bancaires tout à fait normales et faire des profits normaux.

    QUE FAIRE?

    La garantie d’Etat implicite pour les deux grandes banques ne correspond pas à l’ordre économique libéral. Avenir Suisse propose dans son document que la Suisse y renonce expressément et instaure une procédure d’insolvabilité pour les banques dont l’objectif, en cas de faillite, ne soit pas la liquidation mais le redressement financier. Les éléments principaux de cette procédure devraient cependant être réglementés. Qu’est-ce que cela signifie concrètement?

    LES EXEMPLES DE SWISSAIR ET DE L’ISLANDE

    La faillite de Swissair, qui était due à sa stratégie de globalisation, a été citée en exemple lors de la conférence de presse d’Avenir Suisse. Les actionnaires ont tout perdu et les détenteurs d’obligations presque tout. Et les milliards que la Confédération avaient investis ont également été perdus. Mais la compagnie d’aviation est renée comme le phénix de ses cendres. Elle a été réorganisée, réduite, a reçu un nouveau nom et un nouveau propriétaire. Après une brève interruption, les avions ont repris du service et la société fait de nouveau des profits.

    A cet égard, il est intéressant de regarder en direction de l’Islande car c’est un des rares pays qui n’ait pas sauvé ses trois grandes banques. La banque centrale islandaise et le gouvernement n’étaient absolument pas en mesure de sauver de la faillite ses banques beaucoup trop grandes pour le pays et mondialisées elles aussi. L’Islande est un petit pays dont l’économie est trente fois moins importante que celle de la Suisse.

    Comment s’est déroulée la faillite des trois banques islandaises? L’ancien économiste en chef de la Kaupthing Bank Asgeir Jonsson a, dans son livre «Why Iceland?», présenté le modèle économique des banques islandaises et évoqué de manière frappante les événements qui ont conduit à l’effondrement. Dans les années précédant la crise, les banques islandaises, à l’instar des banques d’investissement américaines et des deux grandes banques suisses, a réalisé des rendements élevés. En 2006, la Kaupthing Bank avait réalisé un rendement de plus de 40% sur son capital propre. La faillite des trois établissements s’est soldée de la même manière que celle de Swissair: les actionnaires ont tout perdu et les détenteurs d’obligations presque tout. Les banques ont été réorganisées, considérablement réduites et la direction remplacée. Leur modèle économique a été «renationalisé», c’est-à-dire réorienté vers le marché intérieur. Elles ont reçu un nouveau nom – comme swissair – mais l’activité n’a jamais été interrompue. Les guichets sont restés ouverts, les distributeurs de billets ont continué de fonctionner et les transactions financières se sont poursuivies sans problèmes. Les Islandais ont continué à déposer leurs économies et elles sont toujours garanties par une assurance des dépôts. On a continué d’accorder des crédits aux sociétés. Comme Jonsson le montre avec précision, on a réussi à réaliser une faillite contrôlée, à réduire considérablement la voilure des banques et à leur donner une nouvelle orientation.

    En Islande, le problème consiste au jourd’hui dans le fait que l’assurance des dépôts ne suffit pas de loin pour l’épargne étrangère qui avait été attirée par des intérêts élevés. On n’a pas résolu la question politique et juridique de savoir si les contribuables islandais devraient passer à la caisse.

    Avenir Suisse propose une procédure d’insolvabilité semblable pour la Suisse. Une banque ne serait pas liquidée mais assainie par des instances étatiques et transformée. D’importantes composantes «system relevant» subsisteraient. Une telle procédure fixée dans la loi constituerait un signal adressé aux deux grandes banques pour qu’elles repensent leur modèle économique. Selon Avenir Suisse, elle les disciplinerait mieux que n’importe quelle surveillance ou directives strictes. Il existe déjà une législation. L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) peut, sur la base des articles 25 à 32 de la Loi sur les banques, «charger une personne de l’assainissement de la banque (délégué à l’assainissement)» et lui donner des compétences étendues.

    PERSPECTIVES

    Tout cela a l’air trop simple et ne pourra pas être appliqué sans problèmes aux banques multinationales. Les décisions d’un juge des faillites suisse seraient-elles appliquées à l’étranger? Les banques islandaises ont fait des expériences dans ce domaine: Le gouvernement Brown avait tenté de saisir les actifs des banques islandaises en faillite pour indemniser les épargnants anglais qui avaient placé leur argent en Islande. Le rapport du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (qui vient d’être publié) explique qu’il ne faut pas s’attendre dans un proche avenir à des procédures unifiées lors de faillites de grandes banques (Neue Zürcher Zeitung du 20/3/2010).

    Nous devrons donc continuer à chercher des mesures propres à éviter la faillite de grandes banques. L’ouvrage de Hans Christoph Biswanger(*) «Vorwärts zur Mässigung» (Vers la modération) apporte des suggestions à ce sujet.

    (*) De 1969 à 1995, Biswanger a enseigné l’économie à l’Université de Saint-Gall. Depuis de nombreuses années, on apprécie ses prises de position pertinentes relatives à la politique et l’économie.

    Source : Horizons et débats – N°15 du 19 avril 2010

    J’aime

  22. interobjectif dit :

    Vers la modération par W. Wüthrich

    Quelles sont les missions d’une banque? Est-elle au service de la population en recevant des dépôts et en accordant des crédits, en émettant et administrant des titres, en effectuant des opérations boursières, des transactions et en conseillant sa clientèle en matière financière? Contribue-t-elle ainsi à l’évolution sociale? Ou doit-elle obtenir des rendements les plus élevés possible pour ses investisseurs, s’agrandir sans fin, si possible dans le monde entier, prendre des risques? Doit-elle rétribuer ses directeurs comme des princes?

    Le titre du dernier ouvrage du professeur Hans Christoph Biswanger «Vorwärts zur Mässigung» (Vers la modération) convient bien au débat actuel. Il constitue un tour d’horizon à travers l’œuvre de l’auteur. Ceux qui cherchent des suggestions de solutions à la crise actuelle ne seront pas déçus. Biswanger propose une restructuration du système monétaire en relation avec une réorientation de l’économie: Il faut abandonner la recherche unilatérale de taux de croissance élevés et s’orienter vers une meilleure préservation des ressources naturelles qui se raréfient et vers le respect de l’environnement. Une croissance modérée et davantage d’argent en circulation sont certes indispensables pour ne pas mettre en danger le fonctionnement de l’économie moderne mais la «modération» est nécessaire. Qu’est-ce que cela signifie dans le domaine financier?

    RESTRUCTURATION DU SYSTÈME MONÉTAIRE

    Biswanger propose une procédure qui va plus loin que les propositions de Thomas Jordan (BNS) ou de Boris Zürcher (Avenir Suisse). Il faut restructurer le système monétaire et réorienter l’économie. Il signale un point névralgique du système bancaire:

    Les banques centrales ont des moyens limités d’agir véritablement sur la masse monétaire. Contrairement à autrefois, non seulement les banques centrales mais aussi les banques d’affaires peuvent créer de l’argent pour ainsi dire à partir de rien et accorder des crédits avec cet argent.

    Ainsi, une banque accorde à un particulier un crédit à la construction de 500.000 francs. Ce montant est porté à l’actif de la banque en tant que promesse de paiement sans qu’elle doive entamer ses réserves de liquidités. C’est ainsi que l’on crée de l’argent. Lorsque le particulier paie son architecte ou ses entrepreneurs, la promesse de paiement est transférée à d’autres personnes. Quand celles-ci effectuent des paiements, il en va de même. En règle générale, la banque n’effectue pas de paiements réels qui toucheraient aux dépôts de fonds et à ses réserves. La seule chose qui change, ce sont les écritures, si bien que l’on parle ici de «monnaie scripturale». De cette manière, on peut augmenter considérablement le volume des crédits. Pour Biswanger, cette procédure (dans le détail de laquelle nous n’allons pas entrer ici) est une source d’instabilité. Les problèmes apparaissent quand de nombreux clients perdent simultanément confiance dans leur banque et veulent récupérer leur argent.

    RETOUR À LA MONNAIE VÉRITABLE

    Biswanger ne demande pas le retour à l’étalon-or. Sa réforme monétaire consisterait essentiellement dans le fait pour les banques de renoncer à créer de l’argent pour ainsi dire à partir de rien et de ne plus prêter l’argent qu’elles n’ont pas. Seule la Banque centrale aurait le droit de créer de la monnaie et de contrôler ainsi efficacement sa circulation. Le système monétaire serait plus stable.

    Comment la Banque centrale doit-elle mettre en circulation de l’argent neuf? Pour l’auteur, il existe plusieurs moyens:

    1. Comme par le passé, elle pourrait attribuer cet argent aux banques commerciales. Celles-ci pourraient alors accorder plus de crédits qu’elles n’ont d’argent provenant de l’épargne.

    2. Elle pourrait mettre en circulation l’argent neuf non pas par le biais des banques mais par celui d’institutions d’intérêt général, par exemple l’assurance vieillesse ou le système de santé. Ce qui est déterminant, c’est qu’elle détermine elle-même la quantité d’argent neuf (et qu’elle ne finance pas simplement des dépenses de l’Etat en faisant fonctionner la planche à billets).

    3. Elle pourrait mettre l’argent neuf à la disposition des communes et celles-ci pourraient émettre de la monnaie régionale à utiliser pour acheter des biens et des services produits par les régions. Cette monnaie pourrait fonctionner comme une «monnaie fondante» telle que l’avait proposée Silvio Gesell. Elle perdrait de sa valeur si elle était thésaurisée et non pas dépensée intelligemment, par exemple pour l’école ou la formation.

    Une distribution directe de l’argent neuf aux ménages serait également imaginable. Ainsi la ville de Saint-Gall a, au plus fort de la crise, remis aux ménages des bons avec lesquels la population pouvait faire ses achats dans les commerces locaux. La Banque centrale pourrait également promouvoir la consommation dans une situation de crise.

    Biswanger voit dans ce genre de réformes un point de départ approprié pour une stratégie de modération et de développement durable. Une telle réforme monétaire ne resterait pas centrée sur les banques et surtout les grandes, mais impliquerait bien davantage la population.

    AUTRES MESURES

    Certes, cette réforme ne suffirait pas; elle devrait être complétée par d’autres mesures. Voici ce que l’auteur propose dans son ouvrage:

    Biswanger voit dans l’idée et la structure de l’actuelle société anonyme une des causes principales de la démesure. Ses modèles sont les compagnies commerciales des XVIIe et XVIIIe siècles qui étaient souvent si importantes et puissantes qu’elles formaient des Etats dans l’Etat. L’East Indian Company et l’Hudson Bay Company en sont deux exemples. La Révolution française, attachée au libéralisme, a supprimé systématiquement toutes les compagnies commerciales et ne reconnaissait qu’aux personnes physiques le droit de faire du commerce.

    Sur le continent européen, ce n’est que dans le dernier quart du XIXe siècle et après de longs débats, que l’on put fonder des sociétés anonymes et qu’elles furent mises sur le même pied que les personnes physiques. Ce changement fut favorisé par la construction des lignes de chemin de fer privées qui avaient besoin de capitaux importants. Aux Etats-Unis, cette évolution eut lieu plus tôt, mais dans des limites étroites. Le capital maximum de la société anonyme resta longtemps limité, de même que sa durée de vie, et il était interdit de vendre ses actions à d’autres sociétés.

    La forme juridique de la société anonyme resta incontestée durant le XXe siècle parce qu’elle vise fondamentalement à croître sans limites et qu’elle devient ainsi un facteur de pouvoir dans la société. Les représentants de l’ordo-libéralisme, comme Walter Euken et Wilhelm Röpke avant tout, étaient gênés par le fait que les sociétés anonymes qui se développaient de plus en plus conduisaient à des concentrations de pouvoir et nuisaient au fonctionnement des marchés. Biswanger s’associe à cette tradition quand il écrit:

    «La société anonyme n’a pas seulement entraîné des restrictions de concurrence mais une tendance toujours plus forte aux excès de la spéculation, c’est-à-dire à la formation de bulles financières qui, lorsqu’elles éclatent, peuvent dégénérer en crises économiques. Ces dérives sont largement responsables des différentes crises financières du passé, en particulier de celle de 1929, mais également de celle de 2008.»

    Comment peut-on réformer la société anonyme et encourager d’autres formes d’entreprises? Comment créer une économie qui maintienne la concurrence, assure une meilleure stabilité de l’économie et permette de respecter l’environnement?

    La croissance considérable des sociétés anonymes pourrait être limitée d’une manière analogue à ce qui s’est passé au XIXe siècle. Biswanger voit une alternative à la société anonyme dans des formes d’entreprises qui reposent sur la responsabilité personnelle ou qui soumettent l’utilisation du capital à des objectifs précis. La responsabilité personnelle est un élément essentiel de la société de personnes. De nombreuses PME ont cette forme, mais certaines banque assez importantes l’ont également. En tant que société solidaire, elle est également liée à des personnes et son capital est affecté à des objectifs précis. Une coopérative de consommation, par exemple, met son capital au service des consommateurs ou une banque Raiffeisen l’utilise au service de ses clients, c’est-à-dire des coopérateurs qui y déposent leur argent ou demandent des crédits.

    Le professeur Hans Christoph Binswanger a enseigné l’économie à l’Université de Saint-Gall de 1969 à 1995. Il s’est plusieurs fois exprimé sur la crise financière:

    «Aujourd’hui, les gouvernements cherchent une solution à la crise uniquement dans une augmentation de la masse monétaire par le biais de l’endettement et des crédits à faible taux. On pense pouvoir pratiquer la même politique qu’avant quand la crise sera maîtrisée. Nous devrions cependant nous demander comment on en est venu à cette crise et tirer les conséquences de l’analyse afin de ne pas retomber rapidement dans une nouvelle crise. C’est le seul moyen de restaurer durablement la confiance dans l’économie. C’est plus important que la controverse sur les bonus.»

    Source : Horizons et débats – N°15 du 19 avril 2010

    J’aime

  23. LeuCircus dit :

    vous dites

    Mais la question essentielle reste celle des causes de la crise. Les connaissons-nous vraiment?

    L’ossature d’un bon nombre de causes sont sur le billet n°83 s’il ne vient pas à erreur effacé par erreur ou surcharge du serveur.
    La dizaine de messages de cette fin d’après-midi est à peine postée que de nouveaux billets inattendus apparaissent soudainement

    n°85 : Ma réforme monétaire de James Robertson (1)

    n°86 : Bilans FED et BCE – Multiplicateurs

    Il n’y a plus qu’à attendre

    n°87 : Ma réforme monétaire de James Robertson (2)

    n°87 : Ma réforme monétaire de James Robertson (3)

    Et on ne parlera plus du billet n° 83

    C’est la méthode Jorion

    Non merci; j’ai déjà donné.
    Franchement, j’ai vraiment mieux à faire
    Ciao.
    En attendant, ailleurs,
    Bon courage aux moutons, pigeons et tutti quanti

    J’aime

    • postjorion dit :

      Vous vous trompez, il n’y a pas de « méthode »
      Dans les 2 sujets qui nous intéressent pour le moment (création monétaire et réforme bancaire) 85 et 86 sont des compléments « indispensables » pour avoir les éléments nécessaire: rien n’impose de les commenter…

      J’aime

Les commentaires sont fermés.