34 – Sujets divers …

Je m’aperçois que quelques commentaires sont un peu trop hors sujet du blog, et même du fil « à propos » .

Comme je ne veux surtout pas modérer ou censurer je vous remercie de les poster à la suite de ce « sujet divers » .

============================

Le 5 février  2010 : les commentaires dépassant 200, j’ouvre la suite de ce fil sur  » sujets divers 2… « 

A propos postjorion

Le blog d'André-Jacques Holbecq
Cet article a été publié dans Uncategorized. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

203 commentaires pour 34 – Sujets divers …

  1. destin dit :

    Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir l’immunité juridique

    par F. William Engdahl

    .
    Mondialisation.ca, Le 31 juillet 2009

    Envoyer cet article à un(e) ami(e)
    Imprimer cet article

    La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré – de 7 milliards de dollars – pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?

    Tout d’abord, ni l’OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique n’a produit de preuve quant à l’existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui devrait être isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique en vertu des procédures scientifiques habituelles lorsqu’il existe un danger de pandémie.

    L’actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les dangers supposés de la grippe porcine prend des allures de roman de science-fiction Orwellien. Le décret signé par Sebelius accorde l’immunité à ceux qui fabriquent le vaccin contre la grippe porcine conformément aux dispositions de la loi 2006 sur les urgences de santé publique.

    Un SAGE peu sage
    Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale » à l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) à Genève, l’OMS a déclaré que le H1N1 était en phase 6 , stade de la pandémie, activant ainsi un programme d’urgence qui pourrait être mis en place même dans des pays comme l’Allemagne où les cas « supposés » de contamination au H1N1 se comptent sur les doigts d’une seule main.

    Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS ) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr Salisbury a été sévèrement critiqué pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole ) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés. Le gouvernement japonais a été obligé de payer d’importantes indemnités aux victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré de la circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le vaccin et la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n’ont guère perturbé le directeur du groupe SAGE de l’OMS, le Dr Salisbury

    Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a obtenu les documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR contenant une souche vaccinale d’oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada en remplacement du MMR I. Les inquiétudes concernant l’introduction de ce vaccin en Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu du Groupe de liaison pour le « Groupe de travail de l’Association des pédiatres britanniques » et le « Comité sur la vaccination et l’immunisation ». Inquiétudes fondées car les rapports ont mis en évidence une augmentation de méningites aseptique chez les individus vaccinés. Tous les vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été retiré du marché canadien en 1988, c’est à dire bien avant que les vaccins contenant cette souche soient homologués par le Ministère de la santé britannique et utilisé au Royaume-Uni.

    Les rapports ajoutent que Smith-Kline & French, devenue Smith-Kline-Beecham et qui à l’époque étaient impliqués dans la production anglaise, étaient préoccupés par les questions de sécurité et hésitaient à demander une licence britannique pour leur vaccins contenant la souche Urabe. Leurs préoccupations concernant les possibles préjudices d’un de leurs produits sur les enfants, les conduisit à demander au gouvernement britannique de les garantir contre toute action en justice résultant d’un dommage lié au vaccin. Sur les conseils du Dr Salisbury et des représentants du ministère de la santé, le gouvernement britannique, enthousiaste à l’idée d’obtenir des vaccins bon marché, donna son accord.

    Aujourd’hui, le même Dr Salisbury promeut l’usage du vaccin, non testé, H1N1 également produit par la même entreprise qui s’appelle maintenant, GlaxoSmithKline.

    La dernière intox sur la grippe porcine
    C’est en 1976, que le gouvernement des USA fut confronté pour la dernière fois à un nouveau virus de grippe porcine. Il y eut une campagne nationale de vaccination à la suite de laquelle des milliers de personnes ont demandé des dommages et intérêts alléguant qu’elles avaient subi des effets secondaire dus à la vaccination.

    Cette fois-ci le gouvernement a pris des mesures pour empêcher tout procès intenté par les milliers de citoyens américains qui souffriront des sévères complications dues aux vaccins non testés.

    L’histoire s’assombrit maintenant que l’Administration Obama a signé le document conférant l’immunité en cas de poursuites judiciaires. La FDA ( Food and Drug Administration ) américaine et les autorités sanitaires au Royaume-Uni ont décidé de laisser l’industrie pharmaceutique introduire sur le marché les vaccins sans que leurs possibles effets secondaires ne soient évalués. Les premières doses de vaccins seront délivrées au public avant que leur innocuité et leur efficacité ne soit avérées. Les vaccins non testé sont délivrés en deux doses. Une des marques de vaccin contiendrait un additif chimique – adjuvant – afin de renforcer l’effet, augmentant dramatiquement le potentiel d’effets secondaires.

    Les enfants seront en première ligne et pourraient être vaccinés un mois avant que les résultats des essais ne soient connus. En Grande-Bretagne, les services de santé du gouvernement se sont préparés pour un scénario qui prévoit, durant l’hivers, 65 000 décès dont plusieurs milliers d’enfants. Le gouvernement britannique a commandé 132 millions de doses de vaccins aux fabricants Baxter et GlaxoSmithKline qui ,dans la perspective d’une pandémie, ont obtenu par avance une licence pour trois « bases » de vaccins, alors même que l’OMS et les épidémiologistes nous disent que nous ne pouvons pas nous préparer à l’avance du fait d’une possible et inquiétante mutation de l’actuel et si peu dangereux H1N1.

    Curieusement, un an avant que le premier cas de la prétendue grippe porcine ne soit décelé, la plus grande firme pharmaceutique Baxter, a déposé un brevet pour un vaccin contre le H1N1 : Brevet US 2009/0060950 A1 qui stipule « la composition ou vaccin composé de plus d’un antigène … comme la grippe A et B en particulier prélevé sur un ou plus des types humains de H1N1, H2N2, H3N2, H5N1, H7N7, H1N2, H9N2, H7N2, H7N3, H10N7, de grippe porcine H1N1, H1N2, H3N1 and H3N2 sous-type, de la grippe du chien ou du cheval H7N7, H3N8 sous-type ou de la grippe aviaire H5N1, H7N2, H1N7, H7N3, H13N6, H5N9, H11N6, H3N8, H9N2, H5N2, H4N8, H10N7, H2N2, H8N4, H14N5, H6N5, H12N5 sous-type.”

    La demande de brevet précise : « des adjuvants appropriés peuvent être choisis à partir de gels minéraux, d’hydroxyde d’aluminium, d’agents de surface, de lysolecithin, de pluronic polyols, de polyanions, ou d’émulsions d’eau et d’huile. Bien sûr la sélection de l’adjuvant dépend de l’utilisation. Par exemple la toxicité dépend de l’organisme auquel le produit est destiné et peut varier d’une toxicité nulle à une toxicité élevée. »

    En l’absence de toute responsabilité juridique se pourrait-il que Baxter se prépare à vendre des millions de doses de vaccins contenant un adjuvant hautement toxique tel que l’hydroxyde d’aluminium ? Il serait peut-être temps de demander à tous les responsables de l’OMS, du SAGE, du CDC et des membres de l’Administration Obama, d’être les premiers à se faire inoculer la dose entière de vaccin H1N1 qui sera distribuée au public. Nous devrions ajouter à la liste des premiers vaccinés, tous les membres du Congrès qui ont voté l’allocation d’urgence de 7 milliards de dollars et qui ont entériné l’immunité accordée aux firmes pharmaceutiques dans l’éventualités de procès. La population n’a pas à servir de cobaye pour les essais d’un nouveau vaccin. Nous pourrons observer les résultats. Le même principe doit s’appliquer à tous les gouvernements et organismes de santé qui demandent à leurs citoyens d’expérimenter les vaccins H1N1 de GlaxoSmithKline ou de Baxter, afin de vérifier leur innocuité.

    Et l’OMS cessa de surveiller le H1N1
    Un autre élément indique, qu’avec ce scénario alarmiste de l’OMS, on nous prend pour des imbéciles. L’OMS elle même, l’organisation mondiale chargée de surveiller les foyers de ce que l’on nomme pandémies, voire même « pandémies mondiale » ( sic ) vient juste de décider d’arrêter le suivi de l’évolution de la grippe porcine ( ou de virus H1N1 comme on préfère l’appeler maintenant afin de ne pas froisser les producteur de porcs)

    Dans une note d’information, déroutante, postée sur son site web, l’Organisation Mondiale de la Santé indique qu’il n’est plus nécessaire de recenser les cas de H1N1. La dernière mise à jour de l’OMS, en date du 6 juillet, indique 94 512 cas confirmés dans 122 pays, dont 429 décès. Apparemment l’OMS affirme que le nombre de cas confirmés en laboratoire est insignifiant. La note précise que les pays continueront à notifier les premiers cas confirmés. il est également indiqué que les pays doivent suivre les groupes de cas graves ou mortels qui peuvent indiquer une mutation du virus vers une forme létale. Il est dit qu’il faut « être vigilant » en cas d’augmentation d’absentéisme scolaire ou d’augmentation du nombre de consultation dans les services d’urgences.

    Le « Centre de contrôle et de prévention des maladies »( CDC ) d’Atlanta est d’accord avec l’OMS pour arrêter le décompte. Le Docteur Michael T. Osterholm, directeur du « Centre de recherche sur les maladie infectieuses de l’Université du Minnesota », admet que les tests existants pour confirmer le H1N1 sont empiriques et peu sûrs et affirme : « de mauvaises mesures sont pires que pas de mesures du tout ». Ainsi l’OMS a décidé de supprimer les tests qui de toutes façons ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint du H1N1 et qui ne l’est pas. Et ainsi ils ont décidé de supprimer le décompte des résultats des tests, mais aussi des cas de grippe H1N1, avec pour tout commentaire : « nous présumons que presque tous les cas sont des cas de grippe porcine H1N1 ». Et c’est sur des bases aussi scientifiques que celles-là que nous devons faire vacciner nos jeunes ? Stop là … pas avec nos enfants.

    1 – Composition du Comité SAGE pour la grippe H1N1

    Article original en anglais, Now legal immunity for swine flu vaccine makers, publié le 19 juillet 2009.

    J’aime

  2. destin dit :

    «Dans l’éventualité où je serais réincarné, je voudrais revenir comme un virus mortel, afin de contribuer en quelque chose pour résoudre la surpopulation» – Extrait de la préface de la biographie «Si j’étais un animal» du Prince Philip

    Différentes personnes à différents moments ont été attirées par différents aspects de l’eugénisme – et ont aussi souvent rejeté d’autres. Il n’y a pas d’emballage parfait, pas de quartier général ni de maitre guide. L’eugénisme est plutôt une collection d’idées et de projets à propos de l’amélioration de la race humaine par le contrôle social de la reproduction humaine. Le mouvement eugénique s’est répandu à travers le monde et affecte toutes les facettes de la vie sociale. Personne n’a besoin de chercher bien loin pour trouver l’eugénisme. C’est dans les livres d’école, dans les journaux et tous les médias, dans la science-fiction, dans les gouvernements et ainsi de suite. C’est une manière de penser à propos de la vie que des personnes très intelligentes ont fait la promotion depuis un siècle, avec peu ou pas de résistance les cinquante dernières années. (Source)

    Il existe encore un grand nombre de personnes parmi le public en général, les universitaires et spécialement ceux qui travaillent pour les médias corporatifs, qui sont toujours en déni face à l’agenda de réduction de la population mondial pourtant bien documenté, ainsi que des conséquences de ce programme que nous voyons déjà prendre forme. Cet article, qui fait suite à Eugénisme & darwinisme social qui lui jetait les bases historiques de cette idéologie, se veut une compilation d’évidences en vue de prouver que l’élite a été obsédée par l’eugénisme et son incarnation moderne, le contrôle de la population, depuis plus d’une centaine d’années, et que ce but de réduction de la population globale est toujours en pleine force jusqu’à ce jour.

    1• Des philanthropes milliardaires qui ont assisté au sommet organisé par l’initiative de Bill Gates, le co-fondateur de Microsoft, ont discuté de joindre leur force pour vaincre les obstacles politiques et religieux qui s’opposent au changement concernant la surpopulation mondiale. Ce club, nommé le «Good Club», discute de dépopulation mondiale.

    Sous le titre « Le Club des milliardaires tente de juguler la croissance démographique », le Sunday Times du 24 mai a révélé la tenue d’une réunion secrète qui en dit long sur la volonté politique de l’oligarchie financière.

    La rencontre, qui s’est tenue à New York le 5 mai dernier, a été organisée à l’initiative de Bill Gates, fondateur du monopole Microsoft, grand promoteur des simulateurs de meurtres sur ordinateur et parrain de Facebook, de Warren Buffet, spéculateur milliardaire et financier de la Fondation Gates, et de David Rockefeller. Au-delà de ces trois là, la petite sauterie a réuni Michael Bloomberg, maire de New York et fondateur de l’agence d’information financière du même nom ; Peter Peterson, fondateur du groupe financier Blackstone et grand avocat de l’austérité budgétaire ; Julian Robertson, patron du fond Tiger Management ; John Morgridge, ancien pdg de Cisco Systems ; Eli Broad, spéculateur immobilier ; David Rockefeller Jr, fils du premier ; Ted Turner, fondateur de CNN ; et Oprah Winfrey, animatrice phare de la télé américaine.

    La réunion a débuté par une présentation de chacun des participants sur la cause qu’il défend, mais très vite, nous apprend le Times, la discussion s’est transformée, sous l’impulsion de Bill Gates, en un consensus sur la « surpopulation », comme la cause supérieure qui englobe les autres. Un autre participant a confié qu’ils étaient aussi parvenus à un consensus pour mettre en place une stratégie « dans laquelle la croissance démographique serait attaquée comme menace écologique, sociale et industrielle ». Les participants ont souligné leur « besoin d’être indépendant des agences gouvernementales qui se révèlent incapables d’affronter le désastre que tous nous voyons venir ». De prochaines réunions sont d’ores et déjà prévues pour organiser la mise en œuvre de cette stratégie. (Source)

    2• Ted Turner, l’un des participant et riche propriétaire d’un empire médiatique, est fermement imprégné d’eugénisme et de réduction de la population mondiale qu’il voudrait voir baisser de 95% pour être idéale, selon un interview qu’il a accordé à Audubon Magazine en 1996: «Une population totale de 250-300 millions de personnes, un déclin de 95% par rapport aux présents niveaux, serait idéal». Turner a donné un milliard de dollars à une organisation nommée Fondation des Nations Unies. Cette organisation créée par Turner et la Turner Fondation, sont dévouées au contrôle de la population par la distribution de condoms, la promotion de l’avortement et autres méthodes pour promouvoir l’agenda eugénique, tout comme d’autres tels que Bill et Melinda Gates qui ont aussi donné de larges sommes d’argents à des «organisations charitables» qui servent réellement à promouvoir le mouvement eugénique. Turner a même reçu un prix de l’ONU pour son travail en développement durable, qui n’est qu’un autre nom code pour la réduction de la population. (Source)

    3• La Fondation Bill & Melinda Gates, le géant américain de l’agrobusiness DuPont/Pioneer Hi-Bred, l’un des plus grands propriétaires de fabriques de semences brevetés et génétiquement modifiés (OGM) et de produits agrochimiques apparentés; Syngenta, une compagnie de semences OGM et de produits agrochimiques basée en Suisse par l’intermédiaire de sa Fondation Syngenta; la Fondation Rockefeller, ce groupe privé qui a créé la «révolution génétique», avec plus de 100 millions de dollars d’argent des semences depuis les années 1970; le CGIAR, réseau mondial créé par la Fondation Rockefeller afin de promouvoir son idéal de pureté génétique à travers un changement de l’agriculture, travaillent ensemble à des projets communs, dont la Réserve mondiale de semence à Svalbard.

    Le CGIAR a été façonné lors d’une série de conférences privées tenues au centre de conférence de la Fondation Rockefeller à Bellagio, en Italie. Les principaux participants aux débats de Bellagio étaient George Harrar, de la Fondation Rockefeller ; Forrest Hill, de la Fondation Ford ; Robert McNamara, de la Banque mondiale, et Maurice Strong, l’organisateur international de la famille Rockefeller au niveau de l’environnement et qui, en tant que fiduciaire de la Fondation Rockefeller, organisa Sommet de la Terre (Earth Summit) de l’ONU, à Stockholm, en 1972. Cela faisait partie de l’objectif de la fondation depuis des décennies afin de mettre la science au service de l’eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, et qui a été appelé Le Projet.

    Pour assurer un impact maximum, le CGIAR a appelé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies, le Programme de développement des Nations Unies et la Banque mondiale. Ainsi, par le biais d’une levée soigneusement planifiée de son premier appel de fonds, la Fondation Rockefeller, à partir du début des années 1970, était en mesure de façonner la politique agricole mondiale. Et elle l’a façonnée, en effet.

    Financé par de généreuses bourses d’étude de Rockefeller et de la Fondation Ford, le Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (CGIAR) a veillé à ce que les scientifiques et agronomes principaux de l’agriculture du Tiers-Monde soient amenés aux États-Unis afin de «maitriser» les concepts de production de l’agro-industrie moderne, et afin de les ramener dans leur patrie. Durant ce processus, ils ont créé un réseau d’influence inestimable pour la promotion de l’agro-industrie américaine dans ces pays, et plus particulièrement la promotion de la «Révolution génétique» des OGM dans les pays en voie de développement, et tout cela au nom de la science et d’un marché agricole efficace et libre. (Voir l’article «L’arche de Noé végétale»).

    Créer génétiquement une race de maitres ?

    «Le Projet» est le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers depuis les années 1920 afin d’utiliser l’eugénisme, plus tard rebaptisé génétique, pour justifier la création d’une race de maitres créée par génie génétique. Hitler et les Nazis l’appelaient la race des maitres Aryens.

    L’eugénisme d’Hitler fut financé dans une large mesure par la même Fondation Rockefeller qui construit aujourd’hui une «réserve de semences du jugement dernier» afin de préserver des échantillons de chaque semence présente sur notre planète. A présent, ceci devient vraiment intrigant. La même Fondation Rockefeller créa la pseudo-science de la discipline de la biologie moléculaire dans leur poursuite incessante visant à réduire la vie humaine à la «définition d’une séquence génique» qui, espéraient-ils, pourrait alors être modifiée dans le but de modifier les caractéristiques humaines à volonté. Les scientifiques de l’eugénisme d’Hitler, dont beaucoup ont été tranquillement amenés aux États-Unis après la guerre afin de poursuivre leurs recherches biologiques eugénistes, ont jeté une grande partie des bases du génie génétique des diverses formes de vie, soutenues ouvertement en grande partie jusqu’au sein du troisième Reich par les généreuses bourses de la Fondation Rockefeller.

    La même Fondation Rockefeller créa ce que l’on appelle la révolution verte, durant un voyage au Mexique effectué en 1946 par Nelson Rockefeller et l’ancien Secrétaire à l’agriculture du New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed, Henry Wallace.

    La Révolution verte visait à résoudre le problème de la faim dans le monde à un haut degré, au Mexique, en Inde et dans d’autres pays choisis où Rockefeller travaillait. L’agronome de la Fondation Rockefeller, Norman Borlaug, remporta un prix Nobel de la paix pour son travail, une chose dont il n’y a pas de quoi se vanter lorsque des gens tel que Henry Kissinger ont partagé le même prix.

    En réalité, comme cela est apparu des années plus tard, la révolution verte était une brillante idée de la famille Rockefeller pour développer une agro-industrie mondialisée dont ils pourraient ensuite prendre le monopole tout comme ils l’avaient fait dans le monde de l’industrie pétrolière et qui avait commencé un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l’a déclaré dans les années 1970 : «Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l’alimentation, vous contrôlez la population.» (Source)

    4• L’idéologie d’eugénisme et de réduction de la population est bien intégrée dans le mouvement environnementaliste et celui de la théorie du réchauffement climatique causé par l’homme. Que ce soit correctement attribué à l’homme ou pas, les mêmes idées de réduire le nombre de population mondiale, de contrôler les naissances en adoptant des mesures eugéniques imitant la politique de l’enfant unique de la Chine et autres mesures dont l’avortement et la taxation d’enfants supplémentaires, sont présentes. L’humain et même les enfants sont le problème qu’il faut éliminer.

    Alors que la planète subit une chute drastique de la production de biens indispensables au maintien de sa population, le Fonds mondial pour la nature (anciennement World Wildlife Fund) a publié le 29 octobre son Rapport Planète vivante (Living Planet Report 2008), affirmant que, puisque «les besoins des hommes en nourriture, eau, énergie et matériaux» représentent la plus grande menace pour la biodiversité, la consommation humaine devrait être réduite d’au moins 30% — pour commencer.

    Selon ce rapport, plus des trois quarts de la population mondiale vivent dans des pays dont la consommation dépasse leur bio-capacité (exprimée sous forme d’«empreinte écologique»). Les auteurs en viennent à demander la «réduction de la population, de la consommation individuelle et des ressources utilisées ou des déchets émis pour produire des biens et des services». Pour la première fois, le WWF s’en prend même à la consommation d’eau.

    Ce rapport, dont les recommandations, si elles étaient appliquées, conduiraient à la mort de centaines de milliers d’hommes, a été co-rédigé par des membres de la Société zoologique de Londres. A l’origine du WWF, on trouve le prince Bernard des Pays-Bas et son co-penseur, le Prince Philip d’Edimbourg, le prince consort de la Reine Elisabeth II d’Angleterre. Le prince Bernard était un nazi, membre des SS, qui, contraint de démissionner du parti en vue de sa fonction royale, signa sa lettre de démission par un «Heil Hitler !».

    Le critère d’«empreinte écologique» dont se sert le WWF fut élaboré par une fondation britannique, l’Optimum Population Trust, qui fait ouvertement campagne pour réduire des deux tiers la population mondiale afin de la ramener à deux ou trois milliards d’individus. (Source)

    5• Dans une des rares sortie publique par les médias, Jonathon Porritt, un des principaux conseillers environnemental de Gordon Brown, a averti que la Grande Bretagne doit réduire radicalement sa population si elle désire construire une société durable. L’annonce a été faite à la conférence annuelle du groupe Optimum Population Trust (OPT), duquel il est le patron. Selon leur recherche, la population britannique devrait être réduite à 30 millions, soit la moitié de ce qu’elle est présentement. (Source)

    En Australie, un groupe de lobby environnemental, le Sustainable Population Australia, soutient que nous devons réduire drastiquement la population mondiale ainsi que d’adopter une politique d’un enfant unique pour sauver la planète. Selon ce groupe de 1300 activistes, c’est le seul moyen d’éviter un «suicide environnemental». La présidente du groupe, Sandra Kanck, suggère que la population australienne soit réduite de 22 à 7 millions de personnes pour s’attaquer aux changements climatiques. (Source)

    De même, la BBC publiait un article de John Feeney, déclarant que la croissance non contrôlée de la population mine les efforts pour la sauver la planète. Il demande au mouvement environnemental de cesser de fuir ce sujet controversé. On y mentionne une autre organisation qui lutte en ce sens: Global Population Speak Out. (Source)

    6• Des scientifiques qui se joignent en groupes tels que le Global Population Speak Out (GPSO) font pressions sur les médias pour briser le tabou de la surpopulation mondiale:

    Je fais partie d’un groupe de scientifiques, répartis dans 24 Pays, qui s’est engagé à convaincre les médias de faire cesser le tabou qui s’oppose à toute discussion relative aux problèmes posés par la taille et la croissance de la population humaine en relation notamment avec la dégradation de l’environnement. Nous maintenons ce tabou à notre péril et à celui de millions d’autres espèces.

    La surpopulation est étroitement liée à toutes les formes de dégradation de l’environnement dont nous prenons conscience maintenant : disparition d’espèces, modifications du climat, pollutions, désertifications, diminution des réserves aquatiques, déforestations, etc., or la croissance démographique mondiale est préoccupante.

    Il est illusoire de penser qu’en réduisant notre consommation (même s’il est bon de le faire) nous arriverons à corriger les excès dus à la croissance ininterrompue de la population humaine; personne ne peut réduire ses besoins organiques à zéro, il faut pour cela ne pas exister. Il est temps de réfléchir à ces problèmes démographiques et de préparer l’opinion à une perception nouvelle de leur évolution.

    Le problème de la limitation des naissances est difficile dans les pays en voie de développement où de grossières erreurs ont été commises dans le passé. Mais les erreurs doivent être utiles pour progresser.
    Il faudra dans ces pays, par recours aux médias sans doute, mieux y éduquer les femmes en exposant de nouvelles options concernant la taille des familles ; il faudra mieux protéger l’enfance pour qu’une forte mortalité ne soit plus la justification des familles nombreuses; il faudra enfin rendre les moyens de contraception facilement accessibles à tous.

    Le projet d’aboutir rapidement à un palier de croissance de la population humaine et, par la suite, à sa décroissance est une option dont dépend l’avenir de notre espèce et du reste du monde vivant. (Source)

    D’autre, comme le Dr Eric R. Pianka, un biologiste américain basé à l’Université du Texas à Austin qui prononce des discours au niveau international, fait la promotion d’un génocide de masse de 90% de la race humaine pour sauver la planète et est applaudit chaudement par ses pairs. Durant un discours à l’Académie des sciences du Texas en 2006, Pianka proposait d’exterminer 90% de la population mondiale à l’aide du virus Ebola. (Source)

    En 2002, le Melbourne Age rapportait que des documents nouvellement découverts détaillaient le plan de l’éminent immunologiste Sir Macfarlane Burnet pour aider le gouvernement australien à développer des armes biologiques qui pourraient être utilisées contre l’Indonésie et autres pays «surpeuplés» de l’Asie du Sud-Est. Sir Macfarlane recommandait dans ce rapport secret de 1947 que des armes chimiques et biologiques pouvaient être développées pour détruire les cultures de pays asiatiques surpeuplés et répandre des maladies infectieuses qui affecteraient que ces pays tropicaux et non pas l’Australie. Cet homme a notamment été le directeur du Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research et il reçu un prix Nobel de médecine en 1960. Il est décédé en 1985, mais ses théories sur l’immunité et la «sélection de clonage» ont servi à établir la base de la biotechnologie moderne et de l’ingénierie génétique. (Source)

    La controverse entourant les commentaires d’un autre favori du milieu scientifique, le généticien James Watson, qui a déclaré au journal le Sunday Times que les noirs sont moins intelligents que les blancs de façon inhérente, ne devrait pas surprendre personne qui sait que Watson a rempli un important rôle en promouvant la pseudo-science de l’eugénisme. Watson fut le directeur du Projet génome humain jusqu’en 1992 et reconnu pour avoir été le co-découvreur de la structure de la double-hélice d’ADN, une réussite qui lui méritera un prix Nobel en 1962. Mais ce que la plupart ignore, c’est que Watson a joué un rôle crucial dans l’avancement de la légitimité de l’eugénisme/réduction de la population depuis des décennies.

    James Watson est un important promoteur du dépistage génétique, un test qui détermine si un couple est plus à risque d’avoir un bébé ayant un désordre génétique héréditaire. Puisque le dépistage a évidemment augmenté le nombre d’avortement d’enfants considérés «imparfaits», plusieurs ont dénoncé son introduction comme étant rien de moins qu’un camouflage pour l’eugénisme ou «eugénisme volontaire». (Source)

    7• Dans un document que Henry Kissinger rédigea en avril 1974 alors qu’il était Conseiller à la Sécurité Nationale américaine, le National Security Study Memorandum 200, il conclut : «Le dépeuplement est l’axe prioritaire de la politique étrangère américaine dans les pays du Tiers-monde». Le document, qui visait treize pays en particulier pour une réduction massive de leur population, suggérait d’employer la famine, la stérilisation et la guerre pour y parvenir. Ce document gouvernemental fut rendu public en 1989 et identifiait ces pays comme étant d’un intérêt spécial pour les objectifs géopolitiques des États-Unis et expliquait ce pourquoi la croissance de la population, particulièrement celle des jeunes personnes, était vue comme une menace révolutionnaire contre les corporations américaines. Les pays nommés étaient l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, le Mexique, l’Indonésie, le Brésil, les Philippines, la Thaïlande, l’Égypte, la Turquie, l’Éthiopie et la Colombie.

    8• Lord Bertrand Russell écrivait dans son livre «The Impact of Science on Society»: «Présentement, la population du monde augmente… La guerre jusqu’à maintenant n’a pas eu de grands effets sur cette augmentation… Je ne prétends pas que le contrôle des naissances est le seul moyen par lequel une population peut être empêchée d’augmenter. Il y en a d’autres… La guerre a été plutôt décevante à cet égard, mais peut-être qu’une guerre bactériologique pourrait s’avérer efficace. Si une Mort Noire pouvait se répandre à travers le monde à chaque génération, les survivants pourraient procréer librement sans trop remplir le monde…» (Source)

    9• «…des formes avancées de guerre biologique qui peuvent cibler des génotypes spécifiques peuvent transformer la guerre biologique d’un royaume de la terreur en un outil politiquement pratique.»

    Qui a écrit ces mots dans leur propre document de stratégie? Les nazis? Le régime de Pol Pot?

    Non, c’était Paul Wolfowitz, Dick Cheney, William Kristol, Donald Rumsfeld et le reste des collaborateurs néo-cons qui ont formé ce qui était nommé le Project For a New American Century – qui constituait le cadre idéologique de l’ancienne administration Bush. (Source)

    Il existe aujourd’hui des armes biologiques qui ont la capacité d’affecter et de tuer seulement certains génotypes particuliers, comme les Africains, Asiatiques, etc.

    10• Le Georgia Guidestones a été érigé le 22 mars 1980 aux États-Unis, en Géorgie, près d’Elberton. Il est surnommé le «Stonehenge américain».

    Dix «nouveaux» commandements sont gravés sur les deux faces de 4 pierres érigées verticalement et écrits en 8 langues différentes qui sont: l’anglais, le russe, l’hébreu, l’arabe, l’hindou, le chinois, l’espagnol et le swahili. (Source)

    Voici trois des dix commandements inscrits:

    1. Maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000 (sic) individus en perpétuel équilibre avec la nature

    2. Guider la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité

    3. Ne pas être un cancer sur la terre, laisser une place à la nature

    11• De 1932 à 1972, le Tuskegee Study Group a délibérément infecté des pauvres de communautés noires en Alabama avec la syphilis sans leur consentement et ils ont même refusé de les soigner alors que les malades faisaient des dégâts à travers la ville tuant des familles. Des expériences sur des sujets humains non-consentants et à leur insu, par des autorités qui disaient vouloir «observer» ce qu’il adviendrait de ces gens.

    Ces deux derniers posts viennent d’une source canadienne

    J’aime

  3. destin dit :

    ON NOUS DIT PAS TOUT !!

    Du 14 au 17 mai l’élite mondiale a tenu une réunion secrète en Grèce dans le cadre de la conférence annuelle de Bilderberg sous l’attention éparse et restreinte des médias internationaux. Environ 130 des personnes les plus puissantes au monde se sont réunies afin de discuter des problèmes actuels urgents et de tracer une voie à suivre pour l’an prochain. Cette année, le principal sujet de discussion était la crise financière mondiale, ce qui n’est pas surprenant, si l’on considère que la liste des participants comprend bon nombre des premiers architectes de la crise ainsi que ceux étant sur le point de la « régler ».

    L’objectif : la restructuration de l’économie politique mondiale

    Avant le début de la rencontre, le journaliste d’enquête Daniel Estulin a fait un reportage sur le principal point à l’ordre du jour, que lui ont divulgué ses sources à l’interne. Bien que de tels reportages ne puissent être vérifiés, ses sources, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé. Il semblerait que le thème principal de la conférence cette année était d’aborder la crise économique de façon à entreprendre « une dépression prolongée et douloureuse condamnant le monde à des décennies de stagnation, de déclin et de pauvreté […] ou une dépression plus courte mais plus intense ouvrant la voie à un nouvel ordre économique mondial durable, offrant moins de souveraineté, mais plus efficient ». À l’ordre du jour figuraient d’autres sujets dont un plan pour « continuer à tromper des millions d’épargnants et d’investisseurs croyant au battage autour de la prétendue reprise économique. Ils sont sur le point de faire face à des pertes massives et à d’éprouvantes difficultés économiques dans les mois qui viennent ». Il y aura également « des pressions ultimes visant à promulguer le traité de Lisbonne, dépendant du vote irlandais en sa faveur en septembre ou en octobre [1] », ce qui donnerait à l’Union européenne d’énormes pouvoirs sur les pays membres en faisant d’elle un gouvernement régional supranational, reléguant chaque pays à un statut davantage provincial.

    Peu après le début des réunions, le traqueur Jim Tucker signalait que ses sources à l’interne avaient révélé que le groupe a comme priorité « la planification d’un département mondial de la santé, d’une trésorerie mondiale et d’une courte dépression plutôt qu’un long déclin économique ». Tucker rapportait que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères et ancien premier ministre, « a fait un discours encourageant la transformation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en un département mondial de la santé, celle du Fonds monétaire international (FMI) en un département mondial du trésor, tous deux bien sûr sous les auspices des Nations Unies ». En outre, M. Tucker signalait que « le secrétaire au Trésor Geithner et Carl Bildt réclamaient une récession plus courte, non pas une récession de 10 ans […] en partie parce que cette dernière ferait du tort aux industriels du Groupe Bilderberg. Bien qu’ils désirent des départements mondiaux du travail et du trésor, ils font tout de même de l’argent et une longue récession de la sorte leur coûterait cher sur le plan industriel puisque personne n’achèterait leurs gadgets. […] Le penchant est pour une courte récession [2]. »

    Daniel Estulin rapportait après les réunions que « selon lui, l’une des principales préoccupations du club Bilderberg est le danger que leur zèle à réformer le monde en engendrant le chaos afin d’implanter leurs objectifs à long terme ne mène à une situation hors de contrôle et qu’elle entraîne tôt ou tard un scénario où Bilderberg et l’élite mondiale en général sont dépassés par les événements et finissent par perdre leur contrôle sur la planète [3] ».

    Le 21 mai, la Macedionian International News Agency affirmait qu’« un nouveau rapport du Kremlin sur l’obscur Groupe Bilderberg, qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle en Grèce, mentionne que les membres de l’élite financière, politique et corporative de l’Occident ont émergé de leur conclave après être parvenus à l’entente selon laquelle il fallait ”complètement” détruire le dollar étatsunien s’ils voulaient continuer leur élan vers un nouvel ordre mondial dominé par les puissances occidentales ». De plus, ce même rapport non confirmé signalait que « lors d’une rencontre secrète à New York convoquée et présidée par David Rockefeller, la majorité des membres les plus riches de l’élite avaient convenu de conspirer l’effondrement du dollar étatsunien [4]. » Ce rapport, qui n’a pas été reconnu par d’autres sources médiatiques, doit être vérifié.

    La réunion secrète des milliardaires

    À la rencontre secrète dont il est question « une douzaine des personnes les plus riches au monde, invitées par Bill Gates et Warren Buffet, se sont rencontrées pour une réunion privée sans précédent pour discuter de dons d’argent ». La conférence se tenait à l’Université Rockefeller et comptait des philanthropes notoires tels Bill Gates, Warren Buffett, le maire de New York Michael Bloomberg, George Soros, Eli Broad, Oprah Winfrey, David Rockefeller Sr. et Ted Turner. Un des participants a déclaré qu’« elle n’était pas secrète [mais plutôt] censée être une réunion entre amis et collègues [et] dont les gens discutaient depuis longtemps. Bill et Warren espèrent le faire occasionnellement. Ils ont lancé une invitation et les gens sont venus ». L’éditrice de Chronicle of Philanthropy, Stacy Palmer, a déclaré : « Vu la gravité de la conjoncture économique, je ne crois pas qu’il soit surprenant que ces philanthropes se soient réunis. Il n’est pas typique qu’ils se rencontrent et se demandent des conseils », a-t-elle ajouté. Les trois hôtes de la rencontre étaient Bill Gates, Warren Buffett et David Rockefeller [5]. [Voir appendice 2 Bilderberg Connections to the Billionaire’s Meeting].

    Membre fondateur de Bilderberg David Rockefeller, président honoraire du Council on Foreign Relations,

    président honoraire et fondateur de la Commission Trilatérale,

    président du Council of the Americas et de la Americas Society,

    ancien président et PDG de Chase Manhattan.

    À la réunion, « les participants ont refusé catégoriquement de révéler le contenu de la discussion. Certains ont cité une entente visant à garder la rencontre confidentielle. Les porte-parole de MM. Buffett, Bloomberg, Gates, Rockefeller, Soros, de Mme Winfrey et d’autres ont scrupuleusement refusé de commenter, bien que quelques-uns aient confirmé leur présence [6]. » Des reportages indiquent qu’« ils ont discuté de la façon d’aborder la crise mondiale et d’élargir leurs activités charitables pendant le déclin [7]. »

    Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces « éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement ». Fait intéressant, « la séance informelle d’après-midi était si discrète que certains assistants de ces milliardaires se sont fait dire qu’ils assistaient à un “breffage sur la sécurité“ ». En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause d’ensemble“ pouvant servir leurs intérêts ». Ils ont par ailleurs « convenu que la surpopulation était une priorité ». Ultimement, « ils ont atteint un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse [et qu’ils] doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous ». Un des invités a déclaré qu’« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange [8]. »

    Un rapport a fuité

    Daniel Estulin aurait reçu de ses sources au sein de Bilderberg un résumé de la réunion de 73 pages destiné aux participants et révélant de sérieux désaccords parmi ceux-ci. « Les partisans de la ligne dure sont favorables à un déclin dramatique et à une dépression courte et sévère, mais d’autres pensent que les choses sont allées trop loin et que les retombées du cataclysme économique mondial ne peuvent pas être calculées avec exactitude si le modèle de Henry Kissinger est choisi. » Richard Holbrooke est l’un d’eux, mais on ignore pour l’instant si sont point de vue est en fait celui d’Obama. » La vision du consensus était que la récession empirerait et que la reprise serait « relativement lente et prolongée » et de chercher ces termes dans la presse durant les semaines et les mois à venir.

    M. Estulin rapportait « que face au spectre de leur propre mort financière, certains éminents banquiers européens sont extrêmement préoccupés et qualifiaient cet exercice de haute voltige d’« insoutenable », et affirmaient que les déficits budgétaire et commercial pourraient engendrer l’effondrement du dollar ». Un membre de Bilderberg a admis que « les banques mêmes ne savent pas quand [le fond sera atteint] ». Tous paraissaient s’entendre sur le fait que « le niveau de capital dont les banques étatsuniennes ont besoin pourrait être considérablement plus élevé que ce que le gouvernement états-unien a suggéré lors de ses récents tests de tension ». De plus, « quelqu’un du FMI a souligné que sa propre étude sur les récessions historiques suggère que les États-Unis ne sont rendus qu’au tiers de celle-ci. Par conséquent, les économies s’attendant à se rétablir grâce à la résurgence de la demande provenant des États-Unis devront attendre longtemps. » Un des participant à déclaré que « les pertes en capitaux propres en 2008 étaient pires que celles de 1929 [et que] la prochaine phase du déclin économique sera également pire que dans les années 1930, surtout parce que les États-Unis sont chargés d’une dette excessive d’environ 20 billions de dollars. L’idée d’un boom [économique] sain constitue un mirage jusqu’à ce que cette dette soit éliminée [9] ».

    Selon Jim Tucker, le Groupe Bilderberg travail à la tenue d’un sommet en Israël du 8 au 11 juin, où « les experts internationaux en réglementation [pourront] aborder la situation économique actuelle dans un forum ». En ce qui a trait aux propositions de Carl Bildt concernant la création d’une trésorerie et d’un département de la santé mondiaux menés par les Nations Unies, le FMI deviendrait le Trésor mondial alors que l’Organisation mondiale de la Santé serait transformée en département mondial de la santé. M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».

    Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale [10] ».

    Le plan Bilderberg en marche?

    Réformer la Réserve fédérale

    À la suite de la rencontre du Bilderberg, plusieurs participants renommés ont fait des annonces intéressantes, particulièrement concernant la réorganisation de la Réserve fédérale. Le 21 mai, on rapportait que le secrétaire au Trésor Tim Geithner « était vraisemblablement fort enclin à donner un rôle majeur à la Fed dans la future réglementation [et] il est entendu que celle-ci effectuerait certaines des tâches de la Securities and Exchange Commission (SEC) étatsunienne [11] ».

    Mercredi le 20 mai, Geithner a parlé devant le Comité des banques du Sénat (Senate Banking Committee), où il a déclaré que« des signes importants montrent que notre système financier commence à se rétablir ». À propos de la réglementation du système financier, il a ajouté : « Nous devons nous assurer que les règles financières internationales et les standard élevés que nous implanterons aux États-Unis sont cohérents [12]. »

    Le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner, ancien président de la Federal Reserve Bank of New York

    Un article de Bloomberg révélait ceci : « L’administration Obama pourrait demander qu’on retire à la SEC certains de ses pouvoirs dans le cadre d’une réorganisation réglementaire. La proposition, toujours à l’ébauche, donnera possiblement davantage d’autorité à la Fed pour superviser les institutions financières jugées trop grosses pour faire faillite. La Fed héritera peut-être de certaines fonctions de la SEC, les autres pourraient être assumées par d’autres agences. » Fait intéressant, « l’agence de Mary Schapiro, présidente de la SEC, a été absente durant la majeure partie des négociations sur la refonte réglementaire et elle s’est dite frustrée qu’on ne l’ait pas consultée ».

    Par ailleurs, on rapportait que « le secrétaire au Trésor Geithner était prêt à discuter de propositions pour changer les règles financières hier soir à un dîner en compagnie du directeur du Conseil économique national, Lawrence Summers, de l’ancien président de la Fed Paul Volcker, [qui étaient tous deux à la conférence Bilderberg], de l’ancien président de la SEC Arthur Levitt et de la professeure de droit de l’Université Harvard, Elizabeth Warren, à la tête d’un groupe de vigilance parlementaire pour le Plan de sauvetage des actifs à risques (Troubled Asset Relief Program (TARP)) de 700 milliards de dollars [13] ». La Réserve fédérale est une banque centrale privée, détenue par ses actionnaires, qui sont les plus grandes banques formant chacune des Fed régionales (les plus grandes étant JP Morgan Chase et la Federal Reserve Bank of New York). En gros, ce plan donnerait à une banque privée, laquelle possède une autorité gouvernementale, la capacité de réglementer les banques qui la détiennent. Cela équivaut à prendre un colonel pour veiller sur un général à qui il est directement redevable. C’est confier au renard la garde du poulailler. Il s’agit littéralement d’octroyer la propriété de la réglementation financière aux banques qui subissent la réglementation.

    Comme le mentionnait Market Watch, une publication en ligne du Wall Street Journal, « la Réserve fédérale, créée il y a presque 100 ans dans la foulée d’une panique financière, pourrait être transformée en une agence différente au moment où l’administration Obama réinvente la façon dont le gouvernement interagit avec le système financier ». Concernant la présence de Geithner au Sénat, on mentionnait qu’« [il] a été bombardé de questions sur les relations étroites qu’entretiennent les grandes banques et les banques régionales de la Fed. Avant que Geithner ne se joigne au gouvernement, il était président de la Fed de NewYork, une étrange institution hybride publique-privée, en fait détenue et dirigée par les banques. » En réponse, « Geithner a insisté sur le fait que les banques privées n’ont pas leur mot à dire sur les politiques de la Fed de New York, mais a reconnu que celles-ci en ont un lors de l’embauche du président, qui, lui, fait les politiques. Le président de la Fed de New York, Stephen Friedman, a été contraint de démissionner plus tôt ce mois-ci en raison d’apparence de conflits d’intérêt dus à ses avoirs importants chez Goldman Sachs [14] ».

    Le FMI comme trésorerie mondiale

    L’objectif de Bilderberg visant à créer un trésor mondial avait déjà été mis en oeuvre avant leur réunion, avec les décisions prises lors du sommet financier du G20 en avril. Si le G20 semblait vouloir créer cette trésorerie en en faisant plutôt une banque centrale mondiale, il est probable que le FMI puisse assumer les deux rôles.

    Après la réunion du G20 au début d’avril 2009, on mentionnait que « le monde a fait un pas de plus vers une monnaie mondiale, financée par une banque centrale mondiale, dirigeant une politique monétaire pour toute l’humanité », puisque le communiqué publié par les leaders du G20 indiquait : « Nous nous sommes mis d’accord pour soutenir une allocation générale de DTS, lesquelles injecterons 250 milliards de dollars (170 milliards de livres) dans l’économie mondiale et augmenterons la liquidité. Les DTS sont des droits de tirage spéciaux, un papier monnaie synthétique émis par le Fonds monétaire International qui dormait depuis un demi siècle. » Au fond, « il mettent en jeu une monnaie mondiale de facto. Elle n’est contrôlée par aucune entité souveraine [15] ». [Voir annexe 2: Creating a Central Bank of the World]

    À la suite de la réunion de Bilderberg, « le président Obama a demandé au Congrès d’autoriser 100 milliards de dollars en prêts au FMI pour aider à la création d’un fonds de sauvetage mondial de 500 milliards », ce qui donnerait à cette institution le privilège exclusif essentiel d’un trésor mondial fournissant de l’aide financière aux pays dans le besoin autour du globe. De plus, « le projet de loi permettrait au FMI d’emprunter jusqu’à 100 milliards de dollars des États-Unis et d’augmenter sa contribution fiscale à l’organisation de 8 milliards ». Plus en détail sur le programme, on a mentionné que « les leaders internationaux ont commencé à mettre en œuvre l’initiative d’aide financière mondiale appelé Nouveaux accords d’emprunts (NAE) au sommet du G20 en avril. Le président a accepté à ce moment là de mettre les fonds additionnels à disposition. » Obama a écrit : « Le secrétaire au Trésor Geithner a conclu que la taille des NAE est lamentablement inadéquate pour affronter la nature grave de la crise économique et financière que nous vivons et je suis d’accord avec lui [16] ».

    En ce qui a trait à la décision du G20 d’accroître l’usage des DTS du FMI, créant une monnaie mondiale de facto, on rapportait que « l’Afrique subsaharienne recevra environ 10 milliards du FMI en DTS afin d’aider ses économies à surmonter la crise financière mondiale. Dans le cadre d’un accord de 1,1 billion de dollars conclu au sommet du G20 en avril et visant à lutter contre le déclin économique mondial, le FMI émettra l’équivalent de 250 milliards de DTS, qui pourront servir à augmenter les réserves de devises étrangères ».

    Des reportages récents ont également indiqué que le rôle du FMI dans l’émission des DTS va de pair avec la discussion de Bilderberg sur l’effondrement du dollar étatsunien et que « le fait de transformer l’étalon dollar en système basé sur les DTS constituerait une rupture avec la politique en vigueur depuis plus de 60 ans ». On signalait également ceci : « Il existe deux façons de réduire le rôle du dollar dans le système monétaire international. Une des possibilités serait son érosion graduelle comme monnaie de réserve en fonction du marché et en faveur de l’euro. Toutefois, même si le rôle international de l’euro a augmenté depuis son inauguration, particulièrement dans les marchés financiers, il est difficile d’envisager qu’il surpasse le dollar comme monnaie de réserve dominante dans un avenir rapproché. » Cependant, « puisque qu’il est improbable que l’hégémonie du dollar soit minée par les forces du marché, du moins à court ou moyen terme, la seule façon de provoquer une réduction majeure de son rôle comme monnaie de réserve assez rapidement est au moyen d’un accord international ». C’est là où les DTS entrent en jeu puisque « une façon d’[en] faire rapidement la principale monnaie de réserve serait de créer et d’allouer aux membres du FMI d’énormes sommes de DTS [18] ». Fait intéressant, c’est exactement ce qui se produit actuellement en Afrique avec le FMI.

    L’ancien directeur général du FMI Jacques de Larosière a récemment déclaré que la crise financière actuelle, « compte tenu de son envergure, offre une chance unique d’améliorer les institutions et il y a déjà un risque de la rater si les différents acteurs n’arrivent pas à s’entendre sur les changements avant que la croissance économique ne reprennent ». Il est maintenant conseiller pour BNP Paribas, une compagnie fortement représentée aux réunions de Bilderberg, et il a été à la tête du Trésor de la France lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, un habitué du Groupe Bilderberg [19].

    The Guardian couvre la rencontre de Bilderberg

    Le journal britannique Guardian a été le seul des grands quotidiens dominants à couvrir la réunion à chaque instant au cours de la fin de semaine. Les premières rubriques de Charlie Skelton étaient satiriques et légèrement railleuses, en faisant allusion à l’événement comme « un long weekend dans un hôtel de luxe, où les élites du monde peuvent se serrer la main, faire tinter leurs verres, mettre au point leurs projets mondiaux, se disputer à propos de celui qui possède la meilleure chaise longue. Je suppose que Henry Kissinger fait apporter la sienne par hélicoptère et la fait surveiller par une équipe d’opérations spéciales de la CIA [20] ». Mais au courant de la fin de semaine, le journaliste a changé de ton. La samedi il a déclaré : « Je sais que je me fais suivre. Je le sais car je viens de discuter avec le policier en civil que j’ai surpris en train de me filer. » Il a aussi été arrêté à deux reprises la première journée des réunions pour avoir tenté de prendre des photos alors que les limousines arrivaient à l’hôtel [21].

    Il a mentionné plus tard qu’il n’était pas certain de ce dont ils discutaient à l’intérieur de l’hôtel, mais qu’il « sentait qu’il y avait quelque chose de corrompu en Grèce. Il a ajouté qu’« en trois jours [il] était devenu un suspect, un fauteur de trouble, un indésirable, [qu’il] se sentait mal à l’aise, fatigué et un peu craintif ». Il poursuit en écrivant « Bilderberg c’est une question de contrôle. Tout tourne autour de “qu’est ce que nous devrions faire ensuite?” Nous dirigeons déjà plein de trucs, et si on en dirigeait plus? Et si on en facilitait la maîtrise? Rendre le tout plus efficace. L’efficacité c’est bien. Ce serait tellement plus facile avec une seule banque, une seule monnaie, un seul marché, un seul gouvernement. Et s’il n’y avait qu’une seule armée? Ce serait vraiment super. Nous n’aurions alors plus de guerre. Ce cocktail de crevettes est BON. Et s’il n’y avait qu’une seule façon de penser? Et si Internet était contrôlé? » Et il ajoute, « et si… Non, je blague ».

    Puis, il fait une remarque avisé, contrant l’argument fréquent voulant que Bilderberg n’est qu’un forum où les gens peuvent s’exprimer librement : « Je suis incroyablement écoeuré que le pouvoir soit influencé par le plus petit nombre. Je l’ai vu de mes yeux pendant trois jours et cela m’emmerde au plus haut point. Ça m’est égal si le Groupe Bilderberg envisage de sauver le monde ou de le mettre dans un mélangeur et d’en boire le jus, mais je ne crois pas que c’est la façon de faire de la politique. » L’auteur, déclare ensuite de manière éloquente : « S’ils tentent de guérir le cancer, ils pourraient le faire à la lumière du jour. » Il explique ensuite que « Bilderberg c’est une question de positions de contrôle. Je m’en approche à un demi mille et soudainement, je suis un des contrôlés. On me suit, me surveille, m’enregistre, me met en détention et encore en détention. C’est le “pouvoir” sur la route qui m’a mis dans cette situation [22] ».

    Dimanche le 17 mai, Skelton a demandé au chef de police pourquoi on le suivait, celui-ci lui a répondu en lui demandant : « Pourquoi vous êtes là? » Le journaliste a répondu qu’il était là pour couvrir la conférence de Bilderberg, après quoi le chef lui a rétorqué : « Hé bien voilà la raison! Voilà pourquoi! Notre conversation est terminée! [23] » Les reporters se font-ils suivre et traquer par la police lorsqu’ils couvrent le Forum économique mondial? Non. Alors pourquoi est-ce le cas avec le Groupe Bilderberg, si cette conférence n’est vouée qu’à discuter d’idées librement?

    Le lundi suivant la conférence, Skelton écrit : « Il n’y a pas que moi qui ait été arrêté pour avoir osé traîner à un demi-mille des portes de l’hôtel. Les quelques journalistes qui ont fait le voyage jusqu’à Vouliagmeni cette année se sont tous faits harcelés et ont senti la partie travaillante d’un talkie-walkie grec. Bon nombre ont été arrêtés. Bernie, d’American Free Press et Gerhard, le documentariste (on dirait un nom de personnage de Donjons et Dragons) ont affrété un bateau d’une marina à proximité afin d’essayer de prendre des photos par la mer. Ils ont été arrêtés à trois milles du complexe hôtelier. Par la marine grecque. » Comme l’a dit Skelton : « Mes dépêches sur la conférence de 2009, si elles signifient quoi que ce soit, ne représentent rien de plus évident que l’absence de couverture médiatique grand public approfondie [24]. »

    L’article final de Skelton sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage : de l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de la Marine et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?

    Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »

    Étonnamment, Skelton juge que ce qu’il a appris de la conférence Bilderberg est « notre devoir de nous battre, nous battre, nous battre, maintenant, dès maintenant, cette seconde même, avec chaque particule de notre âme, — pour empêcher le projet des pièces d’identités, [puisque] tout tourne autour du pouvoir de demander à les voir, de l’obligation de les montrer, d’avoir à justifier son existence, du pouvoir de celui qui questionne sur la soumission de celui qui doit répondre. […] J’ai appris avec les fouilles aléatoires, les détentions, les coups des furieuses brutes de la sécurité et les bureaux de policiers sans numéros que j’ai cognés, que j’ai dû souffrir à cause de Bilderberg : j’ai passé la semaine à vivre à la fois le cauchemar d’un avenir probable et différentes versions d’un passé terrifiant. J’ai eu droit à un très petit aperçu d’un monde de vérifications ponctuelles et de forces de sécurité non contrôlées. Et j’en suis resté ébranlé. J’en suis resté marqué, littéralement. » Il explique ostensiblement : « la carte d’identité transforme le citoyen libre que vous êtes en suspect [25]. »

    Qui était présent?

    La royauté

    La reine Beatrix des Pays-Bas, la plus importante actionnaire de Royal Dutch Shell

    Parmi les membres du Groupe Bilderberg, on trouve divers monarques européens. À la conférence cette année, il y avait la reine Beatrix des Pays-Bas, laquelle est justement l’actionnaire individuelle la plus importante de Royal Dutch Shell, une des plus grandes compagnies au monde. Elle était accompagnée d’un de ses trois fils, le prince Constantijn, qui a travaillé avec le Commissaire européen néerlandais pour l’Union européenne et comme expert-conseil en politiques stratégiques chez Booz Allen & Hamilton de Londres. Ce cabinet de consultants en stratégie et en technologie possède de l’expertise en Analyse économique et commerciale, en Analyse du renseignement et recherche opérationnelle, ainsi qu’en Technologie de l’information, parmi bien d’autres. Le prince Constantijn a également été chercheur en politiques pour la RAND Corporation en Europe. La RAND était initialement un groupe de réflexion destiné à offrir des recherches et des analyses aux Forces armées étatsuniennes, mais elle travaille maintenant avec des gouvernements, des fondations et des organisations internationales et commerciales [26]. Parmi les autres membres de la royauté européenne présents à la conférence, on trouvait le prince Philippe de Belgique et la reine Sofia d’Espagne.

    Les banquiers

    Comme d’habitude, la liste des participants était pleine de représentants des plus grandes banques au monde. Parmi ceux-ci, David Rockefeller, ancien PDG et président de la Chase Manhattan – maintenant JP Morgan Chase – dont il était jusqu’à récemment président du Conseil consultatif international. Aussi, il siège toujours à titre de président honoraire du Council on Foreign Relations, de président du Board of the Americas Society et du Council of the Americas, de président honoraire de la Commission trilatérale, qu’il a fondé aux côtés de Zbigniew Brzezinski, également membre fondateur du Groupe Bilderberg, éminent philanthrope et actuel doyen d’une des dynasties bancaires les plus riches et puissantes du globe.

    Josef Ackermann était également de la partie. Le banquier suisse est PDG de la Deutsche Bank et directeur non exécutif de Royal Dutch Shell, vice-président de Siemens AG – la plus importante firme d’ingénierie européenne – membre du Conseil consultatif international du groupe Zurich Financial Services, président de l’Institut de finances internationales — la seule association mondiale d’institutions financières – et enfin vice-président du Conseil de fondation du Forum économique mondial [27].

    Roger Altman, spécialiste des services de banques d’affaires, investisseur de capitaux propres et ancien secrétaire adjoint au Trésor du gouvernement Clinton participait lui aussi à cette rencontre. D’autres banquiers étaient du nombre, comme Ana Patricia Botin, présidente de la Banque d’Espagne, de Banco Español de Crédito et anciennement au service de JP Morgan; Frederic Oudea, PDG et récemment nommé président du conseil de la Société Générale, banque française; Tommaso Padoa-Schioppa, économiste et banquier italien, anciennement ministre de l’Économie et des Finances; Jacob Wallenberg président de Investor AB; Marcus Wallenberg, PDG de Investor AB et George David, PDG de United Technologies Corporation et membre du conseil d’administration de Citigroup, du Business Council, du Business Roundtable et vice-président du Peterson Institute for International Economics [Pour en savoir plus sur le Peterson Institute, voir Annexe 1]

    Parmi les banquiers canadiens figuraient W. Edmund Clark, président et PDG du Groupe Financier Banque TD, membre de la direction de l’Institut C.D. Howe – un important laboratoire d’idées canadien; Frank McKenna, vice-président du Groupe Financier Banque TD, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, et enfin la présidente de l’Université de l’Alberta, Indira Samarasekera, qui siège par ailleurs sur le conseil de la Banque Scotia, une des plus grandes banques du pays.

    Dirigeants des banques centrales

    Au sein des membres du Groupe Bilderberg, il y a bien sûr les dirigeants des banques centrales les plus importantes du monde. Cette année, il y avait le gouverneur de la Banque nationale de Grèce, celui de la Banque d’Italie, le président de la Banque européenne d’investissement, l’ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn et Nout Wellink membre de la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) [28] et Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne [29]. Rien n’indique que le président de la Federal Reserve Bank of New York, William C. Dudley, ainsi que le gouverneur de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, y étaient, ce qui serait un étrange concours de circonstances si l’on considère que celui qui occupe ce poste est toujours présent aux rencontre du Bilderberg. J’ai contacté la Fed de New York afin de savoir si M. Dudley avait participé à des réunions en Grèce ou s’il y était allé du 14 au 17 mai ou si un autre haut représentant de l’institution y était allé à sa place. J’attends toujours une réponse.

    Le gouvernement Obama à la conférence Bilderberg

    Le conseiller à la sécurité nationale, le général James Jones

    Les membres de l’administration Obama étaient en grand nombre à cette conférence annuelle. Parmi eux, Keith B. Alexander, lieutenant général de la United States Army et directeur de la National Security Agency, l’agence d’espionnage monumentale des États-Unis; Timothy Geithner, secrétaire au Trésor et ancien président de la Federal Reserve Bank of New York; Richard Holbrooke, l’envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan; le général James Jones, conseiller national pour la Sécurité; Henry Kissinger, envoyé spécial pour la Russie, membre de longue date de Bilderberg et autrefois secrétaire d’État et conseiller national pour la Sécurité; Dennis Ross conseiller spécial pour le golfe Persique et l’Asie du Sud-Ouest de la secrétaire d’État Hillary Clinton; David Patraeus commandant de CENTCOM (Commandement du Centre des États-Unis au Moyen-Orient), Lawrence Summers, directeur du Conseil économique national de la Maison-Blanche, ancien secrétaire au Trésor du gouvernement Clinton, ancien président de l’Université Harvard et ancien économiste en chef de la Banque mondiale; Paul Volcker, ancien gouverneur de la Réserve fédérale et chef du Comité consultatif de relance économique du président Obama; Robert Zoellick, ancien président de Goldman Sachs et actuel président de la Banque mondiale [30] et le secrétaire d’État adjoint James Steinberg [31].

    Autres noms notoires

    Parmi bien d’autres personnalités présentes à cette rencontre se trouvaient le vicomte Étienne Davignon, ancien vice-président de la Commission européenne et président honoraire du Groupe Bilderberg; Francisco Pinto Balsemão ancien premier ministre du Portugal; Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia et vice-président de Rothschild Europe; Carl Bildt, ancien premier ministre de la Suède; Kenneth Clarke obscur secrétaire administratif au Royaume Uni; Richard Dearlove, ancien chef du service de renseignements britannique MI6; Donald Graham, PDG de la Washington Post Company; Jaap De Hoop Scheffer, secrétaire général de l’OTAN; John Kerr, membre de la Chambre des lords britannique et président de Royal Dutch Shell; Jessica Matthews, présidente de la Dotation Carnegie pour la paix internationale; Richard Perle de l’American Enterprise Institute; Romano Prodi, ancien premier ministre italien; J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’Université de Toronto; Peter Sutherland, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International ainsi que membre de la direction de la Royal Bank of Scotland, président de la Commission trilatérale, vice-président de la Table ronde des industriels européens et membre de longue date de Bilderberg; Peter Thiel, membre du conseil d’administration de Facebook; Jeroen van der Veer, PDG de Royal Dutch Shell; Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et journaliste économique en chef du journal Financial Times et finalement Fareed Zakaria, journaliste étatsunien et membre de la direction du Council on Foreign Relations [32]. Certains reportages faisaient état de la présence d’Eric Schmidt, PDG de Google, et du rédacteur en chef du Wall Street Journal, Paul Gigot [33], tous deux présents à la rencontre de l’an dernier [34].

    Conclusion

    Il est évident que la prérogative de cette rencontre annuelle de Bilderberg était d’exploiter au maximum la crise financière mondiale pour atteindre les objectifs que le groupe s’était fixés depuis de nombreuses années. Ceux-ci comprennent la création d’un département du trésor mondial, probablement en concomitance avec une banque centrale mondiale ou intégré à celle-ci, lesquels semblent en voie d’être incorporés au FMI.

    Naturellement, ces rencontres de Bilderberg servent les intérêts des personnes et des organisations présentes. Étant donné la vaste représentation de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à cette réunion, il est surprenant qu’il n’y ait pas eu plus d’informations provenant de cette rencontre en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, notamment au Pakistan et en Afghanistan.

    Cependant, les États-Unis ont décidé récemment de congédier le général qui supervisait la guerre en Afghanistan et de le remplacer par « le lieutenant-général Stanley McChrystal, un ancien béret vert qui commandait il y a peu de temps les Forces d’opérations spéciales secrètes de l’armée en Irak [35] ». De 2003 à 2008, McChrystal était à la tête du Joint Special Operations Command du Pentagone (JSOC), lequel supervise les forces les plus cruciales de l’armée, y compris la Delta Force, « et que Seymour Hersh, journaliste d’investigation et récipiendaire du prix Pulitzer, a désigné comme le chef de “l’aile administrative d’assassins“ du vice-président Cheney [36].

    Donc, vu les récents changements ainsi que le nombre élevé de représentants de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à la conférence Bilderberg cette année, il est probable que des décisions aient été prises ou, à tout le moins, qu’il y ait eu des discussions concernant l’escalade de la guerre en Afghanistan et de son expansion au Pakistan. Toutefois, il n’est pas surprenant que le principal point à l’ordre du jour ait été la crise financière mondiale. La prochaine année sera sans aucun doute intéressante et l’élite espère certainement en faire une année productive.

    J’aime

  4. destin dit :

    Limiter la population pour sauver la planète » (deuxième partie)
    Published: 16 juin 2009
    Posted in: ., .La Une, Réflexion & Philosophie, Société & Culture
    (source : Mecanopolis)

    Par Régis Mex

    La première partie de cet article se trouve ici.

    Il me semble approprié de développer davantage ce qu’est le malthusianisme avant de continuer, et d’expliquer pourquoi cette « doctrine » est fausse. Ce qui suit est repris de notre article « La surpopulation est-elle une fatalité malthusienne ? » : « Économiste anglais et néanmoins pasteur, Robert Malthus (1766-1834), contemporain de Smith, est connu pour avoir donné du problème économique une vision pessimiste et de sa solution une vision simple, mais radicale et tout aussi pessimiste. Les hommes sont soumis à une malédiction : leur nombre a naturellement tendance à augmenter selon une suite géométrique (2, 4, 6, 8, 16, 32…), alors que la production de biens, notamment alimentaires, progresse, dans le meilleur des cas, selon une suite arithmétique (2, 4, 6, 8, 10…). « Au bout de deux siècles, écrit Malthus, la population et les moyens de subsistance seront dans le rapport de 256 à 9 ; au bout de trois siècles, de 4096 à 13 ; après deux mille ans, la différence sera incalculable. » (Essai sur le principe de population, 1798). Il en conclut que si les hommes ne font rien pour limiter les naissances, l’humanité va droit dans le mur : la nature se chargera d’ajuster le nombre d’homme aux ressources disponibles par la famine.

    Cette approche a été sévèrement et justement critiquée. D’après André Piettre (1906-1994), l’économiste et académicien français, le malthusianisme est « le plus barbare des contresens ». La majorité des contemporains de Malthus tenaient pour vraie les affirmations de Jean Bodin (1530-1596) : « Il n’y a richesse, ni force que d’hommes », « Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens » (Les Six Livres de la république, 1576). La réalité de l’histoire a montré, et avec quelle évidence, que la malédiction de Malthus n’était qu’une chimère. La réalité est tout autre. Le problème de la population a été pris à l’envers. Cela arrive souvent en économie.

    Mais si Malthus s’est trompé, pourquoi des millions d’hommes meurent-ils de faim ? L’économie affronte beaucoup de problèmes, mais celui-ci, même s’il ne fait la une des journaux qu’en cas de catastrophe spectaculaire, est probablement le premier qu’un économiste digne de ce nom doit essayer de comprendre et que les responsables de tous niveaux devraient essayer de résoudre. Est-ce réellement le cas ? Tous les ans, entre 10 et 20 millions d’hommes meurent de faim dans le monde. Un milliard souffrent de sous-alimentation ou de malnutrition. L’exercice qui consiste à chiffrer ce qu’il en coûterait pour faire cesser cette abomination est aussi facile que désespérément stérile.

    Il en est de la faim comme de la soif. Ce n’est pas un problème de richesse globale, mais de répartition de celle-ci. Ce n’est pas l’eau qui manque sur terre, mais l’eau n’est pas forcément là où on en a besoin. Les 250 hommes les plus riches du monde disposent de la même part de la richesse mondiale que les 3 milliards les plus pauvres. Pendant que les uns meurent de faim, d’autres souffrent d’obésité. On peut même constater qu’un animal domestique dans un pays riche consomme quotidiennement plus que chacun des 2,8 milliards d’hommes les plus pauvres, qui disposent de moins de 2 dollars par jour pour vivre, ou, a fortiori, que le milliard qui dispose de moins de 1 dollar. Mais ça serait sans doute une faute de goût.r

    Tenons-nous-en à des données simples. Selon l’organisation de l’ONU pour l’alimentation, la FAO, les disponibilités énergétiques alimentaires par personne et par jour sont de plus de 3 300 kilocalories dans les pays développés, de 2 500 dans les pays sous-développés, et de 2 700 pour l’ensemble du monde. Cela veut dire, mais en théorie seulement, que le monde produit déjà de quoi nourrir l’humanité tout entière.

    La thèse de l’économiste danoise Ester Boserup (1910-1999) dans son livre « The Conditions of Agricultural Growth » (1965) se situe aux antipodes du spectre malthusien. Pour l’économiste danoise, l’augmentation de la population exerce une « pression créatrice » qui a toujours été le moteur de l’innovation agricole depuis l’invention de la charrue jusqu’à celle de la culture en terrasses. Peter Drucker ou Simon Kusnetz (1901-1985) voient d’ailleurs dans la pression démographique le ressort principal de l’innovation en général.

    Nous ne connaîtrons certainement plus une augmentation de la population d’une ampleur comparable à celle de la deuxième moitié du XXème siècle. Est-ce que cela signifie que le moment le plus difficile est passé ? Probablement. »

    Nous avons vu que la démographie se stabilise à un taux de croissance où le taux de natalité est proportionnel au taux de mortalité une fois que les conditions de vie du pays observé sont suffisantes pour permettre ce phénomène. Nous venons de voir, à la lumière de l’extrait précédent, que contrairement à ce qu’on nous dit souvent, il y a, en substance, assez de nourriture et d’eau pour nourrir toute l’espèce humaine. Ces denrées fondamentalement nécessaires à la survie de chacun sont tout simplement si mal réparties qu’un milliard d’habitants en ont bien trop, que trois milliards en ont juste assez et que les trois milliards restant en manquent cruellement. Mais la « surpopulation » n’a qu’un rôle très mineur dans cette grande problématique, et n’en est aucunement la cause primordiale.

    En effet, nous sommes souvent tentés d’appréhender le problème de la famine à travers le Tiers-Monde en pensant que ce qui se passe dans le règne animal lorsqu’il y a trop de représentants d’une espèce doit ressembler à ce qui se passerait chez les êtres humains dans la même situation. En effet, si, pour prendre un exemple simple, il y a trop de loups à un endroit donné, nous remarquerons rapidement que la population des moutons vivant au même endroit diminuera plus qu’en temps normal, puisqu’ils serviront de nourriture à leurs prédateurs. Peu de temps après, nous remarquerons à nouveau que cette diminution excessive du nombre de moutons provoquera un manque de nourriture pour tous les loups de la région, qui seront alors touchés de famine. Le nombre qui sera obtenu par la différence entre le nombre de loups et le nombre de moutons nous dira alors combien de loups mourront de cette famine engendrée de façon purement automatique, de sorte à rétablir l’ordre naturel. Outre la famine, dans l’ordre naturel, le nombre de représentants des espèces est aussi souvent maintenu à la norme par les effets des maladies. Voilà résumée de façon simpliste la problématique généralement acceptée de l’anticipation du manque de ressources causé par la surpopulation.

    Mais cette logique ne peut être appliquée à l’être humain, puisque la seule survie de l’être humain tel que nous le connaissons aujourd’hui s’inscrit en dehors des lois naturelles élémentaires. Il bouscule effectivement les équilibres naturels dans chacune de ses actions, et est de moins en moins soumis aux mécanismes de régulation naturelle de sa population (famines, maladies). Il n’a pas non plus de prédateur en dehors des autres représentants de sa propre espèce. Or, pour assurer sa survie, il est capable de faire ce que les animaux ne peuvent faire, à savoir faire produire à la Terre et aux animaux les éléments qui lui sont nécessaires pour subsister. L’agriculture et l’élevage ont ainsi été à la base de toute civilisation. L’Homme est donc capable de « créer » plus de ressources que la Terre ne peut en produire par son fonctionnement naturel. Mais il est évidemment tenu de ne pas demander plus que ce que la Terre ne peut offrir, ou ne pas consommer abusivement d’une espèce, sans quoi il causerait la disparition de plusieurs de ces mêmes espèces, directement ou par effet en chaîne, et pourrait bien arriver à causer sa propre disparition à terme…. Et c’est ce qui se passe actuellement.

    Mais qui en est à l’origine ? Les six milliards d’êtres humains qui font partie d’une classe moyenne basse ou d’une classe pauvre, ou bien le dernier milliard d’habitants, formé par les habitants des plus riches pays de l’Union Européenne, des États-Unis, de Chine, et du reste des personnes aisées de tous les autres pays. Il semble qu’il n’y ait pas lieu d’hésiter… Ce milliard d’habitants n’a d’ailleurs pas tellement besoin de ce qu’il consomme à outrance, que ce soit dans l’alimentaire ou dans tout autre domaine matériel, et gaspille énormément, soit par sa gourmandise (au sens propre comme au figuré), soit par sa dépendance envers l’esprit de société de consommation qui le manipule, soit par un goût du luxe inutile autant qu’exagéré. Ainsi avons-nous, par exemple, tellement vidé nos propres mers et océans que nous sommes désormais obligés d’aller vider ceux des autres, en Afrique notamment, pour que nous puissions continuer de nous délecter de délicieux poissons de toute sorte. Et nous avons tout de même le culot de nous inquiéter sur les menaces que font courir la future « surpopulation » des pays du Tiers-Monde sur les ressources de la planète, apeurés à l’idée que nous n’en ayons plus assez pour nous, pendant que les autres n’en ont pas assez, alors que nous sommes les seuls à consommer à outrance ces mêmes ressources…

    La seule menace qui résulte de l’accroissement de la population des pays du Tiers-Monde est tout simplement un danger pour ce Tiers-Monde lui-même, qui a déjà du mal à nourrir les habitants qu’il comprend actuellement. Mais généralement, les conditions de vie des pays et leur richesse ont tendance à s’améliorer avec l’augmentation de la population, et sont souvent portés par cette dernière. Par exemple, l’Inde a été victime de famines jusqu’à la fin des années 1960, avant de devenir exportatrice nette de blé et de céréales dix ans plus tard, ce qui ne l’a pas empêché de passer de 400 millions d’habitants à 1 milliard entre 1950 et 200, et ce sans que la famine ne réapparaisse, au contraire. Il y a donc peu de chance que cette menace en soit réellement une.

    On pourrait par contre se dire que lorsque les pays du Tiers-Monde se seront modernisés au point d’égaler nos pays occidentaux, ils commettront les mêmes erreurs que nous, à savoir surconsommation et « surpollution ». Encore faudrait-il qu’une dangereuse quantité d’entre eux y parviennent un jour, ce qui a peu de chance d’arriver étant donné qu’il y a aura toujours des riches et des pauvres, que ce soit au sein d’une société ou à l’échelle du monde. De puissants « philanthropes » tout comme de braves institutions internationales font d’ailleurs tout leur possible pour que les pays qui acceptent leurs offres ne se développent jamais, car les politiques qu’ils leur dicte et que ces pays mettent en place ont des conséquences désastreuses pour eux et les plongent dans la catastrophe. En effet, l’encouragement à privatiser toute une série de secteurs rentables, de dévaluer sa monnaie pour se rendre compétitif sur la scène internationale, et d’ouvrir son marché à la concurrence mondiale détruisent tout à fait les pays qui les acceptent sans même être suffisamment fort pour ne pas être déstabilisé par les différentes concurrences qui régnaient à l’intérieur de leur pays. Il est donc évident que leurs agriculteurs, entreprises et autres n’en mènent pas large face à la concurrence des multinationales. Ces pays alors détruits économiquement ne servent plus qu’à fournir des matières premières aux multinationales venues les piller sur leur propre sol, selon le concept de néocolonialisme. Certains pays ont toujours eu la sagesse de refuser ces « aides », d’autres se sont relevés des effets destructeurs qu’eurent chez eux les conseils américano-européens, et nourrissent un certain mépris pour ces derniers. D’autres ne s’en sont jamais sortis ou ne se hissent pas bien haut dans leur niveau de développement même sans être troublé par de quelconques malveillances extérieures… Il est donc probable qu’une certaine partie du Tiers-Monde ne se développe tout simplement jamais significativement, comme si une certaine proportion sur la scène internationale de pays riches, de pays moyennement riches et de pays pauvres devait être une fatalité. Pour ce qui est d’une éventuelle surconsommation de nourriture, elle n’aura sans doute pas lieu et tous les pays pourront avoir de quoi alimenter leurs habitants pour peu qu’ils aient de l’argent. Mais des solutions seront sans doute trouvées si besoin, et de nouvelles « révolutions vertes » comme celle de l’Inde ne sont pas à exclure.

    Pour ce qui est de la pollution, d’ici à ce qu’elle soit produite dans des proportions significatives par les pays pauvres actuels, le pétrole et le gaz auront probablement disparus et nous aurons recours à de nouvelles énergies, à espérer qu’elles soient vertes et renouvelables. Je parle là de pollution dans le sens de destruction et de mortification de l’environnement, notamment par l’utilisation d’hydrocarbures et le rejet de déchets toxiques, et non pas dans l’optique d’un rejet excessif de CO2 dont je doute sincèrement de l’impact significatif sur le réchauffement du climat, bien que le réchauffement existe effectivement.

    Bref, on se demande bien ce qu’une limitation de population pourrait bien changer dans tout ça, d’autant plus que se contenter de prendre des mesures pour la limiter est inefficace et causera sûrement des effets négatifs à long terme dans le pays qui les met en application. On se demande donc où Sustainable Population Australia veut en venir. Ce dont nous pouvons être sûr, c’est que cette ONG n’a pas rédigé ce rapport par pure intention altruiste. Le fait de prétexter que la limitation de la population aura un impact positif sur la diminution des effets de serre est tout à fait stratégique, puisque nous disions à propos de l’instrumentalisation de l’écologie et de la situation énergétique de nos sociétés dans « Qui a peur de Claude Allègre ? » :

    « Alors que le chemin devrait être tout ouvert devant ces alternatives, de nombreux lobbys dont les intérêts se trouvent dans le commerce des hydrocarbures rachètent les brevets des inventions qui pourraient causer du tort à leur entreprise, et freinent donc la recherche. Ils ne permettent pas que les événements les dépassent et qu’ils puissent perdre leur mainmise sur l’énergie à cause de l’une ou l’autre invention permise par le progrès, mais ils seront forcés, un jour ou l’autre, de se convertir à d’autres types d’énergie que ceux dans lesquels ils font actuellement fortune, car la disparition du pétrole et du gaz est bel et bien inéluctable. C’est pourquoi il est permis de chercher mais pas de trouver ni de mettre en place des projets vraiment significatifs trop tôt : il faudra attendre que ces magnats du monde financier soient prêts à faire migrer leurs intérêts vers les nouvelles énergies, de sorte à ne pas disparaître ni faire trop de pertes, pour que des nouvelles techniques puissent émerger sur le marché. Mais, étant donné qu’ils iront sans doute jusqu’au bout de leurs moyens, c’est-à-dire attendre aussi longtemps que ces 30-50 ans de longévité des ressources le leur accordent, beaucoup de mal qui aurait pu être évité sera fait à la planète. Malgré tout, l’hypocrisie et le manque de scrupules sont poussés jusqu’à ce que certains fonds d’investissement tentent de faire de l’écologie un business lucratif ; ces fonds se spécialisent dans l’achat et la vente de droits à polluer dans l’objectif de faire du profit avec ce type de produits, exactement comme ils le font avec le pétrole, avec les produits alimentaires, avec les crédits immobiliers, etc. Ces droits de polluer induits par les Protocoles de Kyoto semblent donc faire des heureux. Protocoles qui sont un retentissant échec, puisque outre le fait qu’ils n’ont même pas été ratifiés par la première puissance mondiale que sont les Etats-Unis, l’émission des gaz à effet de serre a augmenté de 35% au niveau mondial entre 1997 et 2007, et on conçoit mal ce que les États ont le pouvoir de faire pour contraindre des entreprises qui les dominent complètement à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces derniers ont d’ailleurs été si généreux avec les entreprises que le prix de la tonne de carbone est quasiment d’un niveau 0, leur permettant ainsi de polluer autant que cela leur chante.”

    L’hypocrisie consiste donc à donner l’illusion aux citoyens qu’ils ont le pouvoir d’avoir un impact sur la situation environnementale alors qu’en fait, ils ne l’auront que lorsque nos sociétés seront décidées à le lui donner. Pour l’instant, on semble préparer lentement la transition entre modes d’énergie basés sur les hydrocarbures et le nucléaire à des énergies vertes dans les mentalités. Mais tout laisse à penser que ce délai, qui s’annonce long, permet aussi aux magnats de l’énergie de se convertir petit à petit de sorte à conserver en définitive leur monopole, ne laissant la recherche s’effectuer qu’au rythme qu’ils veulent bien lui accorder.

    L’idée est aussi de rejeter systématiquement la responsabilité des pires tragédies sur le pauvre citoyen. Ainsi, pense-t-on, si on arrive à faire en sorte qu’il croie sincèrement être celui qui doit faire changer les choses, on pourra instrumentaliser la façon dont il agira aux façons que l’on choisira, puisqu’il suit le chemin tout tracé par la propagande de masse. On pourra alors, entre autre, leur faire accepter plus facilement leur propre asservissement s’ils sont convaincus que c’est pour le bien de la planète. Joseph Goebbels, ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich (1933-1945), indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie, disait que la meilleure façon de persuader le public de la véracité de quelque chose, c’était de le lui répéter ce quelque chose de façon massivement répétitive. Continuellement. Et finalement, le public croit que ce quelque chose est vrai, même s’il n’est appuyé par rien de tangible. Le sujet du réchauffement climatique répond à ses critères, et sa diffusion est largement permise par des lobbys tels que le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Á noter également que les fonds investis dans la recherche pour l’écologie et le climat sont passés de 170 millions de dollars par an avant Bush père à 2 milliards de dollars par an. D’où de nouveaux investissements et des créations d’emplois qui en ont fait un secteur rentable. »

    La façon dont l’écologie est instrumentalisée, telle une religion obscurantiste qui repose sur des bases pseudo-scientifiques, permet, comme il est dit dans l’extrait ci-dessus, de faire plus facilement accepter des choses démentielles à la population à laquelle on s’adresse, comme leur proposer leur propre esclavage ou une réduction (je dis bien maintenant réduction et non plus limitation) de la population mondiale, si cela permet de « sauver la planète » et leurs conditions de vie. Ils n’auront pas beaucoup de scrupules à accepter que des millions de gens périssent si toutes les voix qui ont un poids d’influence sur eux (gouvernement, scientifiques, médias) leur assurent que la situation ne serait plus tenable sans ce « sacrifice ». En effet, puisque toutes les méthodes imaginables de limitation de la population ne sont pas suffisamment efficaces, il faudra se faire plus radicale et passer à l’étape suivante : la réduire. Parler de la limiter en usant d’arguments écologiques n’est qu’un premier pas dans la préparation des mentalités visant l’acceptation de mesures de réduction de population, bien que beaucoup de personnes s’estimeraient d’ores et déjà heureux de la voir réduite.

    Rappelons que la CIA et des membres du CFR avaient déjà invoqué, il y a deux ans, la nécessité d’une réduction drastique de la population, considérant l’accroissement de cette dernière comme « le plus grand danger à l’horizon d’ici 2050 ». Il est donc logique que ceci s’appuie progressivement sur une base populaire pour en arriver à une réalisation on ne peut plus concrète et soutenue par l’opinion publique, plus ou moins directement. Or, il semblerait que nous soyons au début d’une propagande en ce sens sur une base écologique, donc « morale » en aspect, bien que cela fasse déjà quelques temps que le débat porté sur la surpopulation aille bon train et qu’il ait déjà fait de nombreux adeptes de la réduction de la population, que ceux-là considèrent comme seul remède. Pourquoi le gouvernement et la CIA se gêneraient-ils alors d’exécuter ce qu’un nombre croissant de gens demande avec de plus en plus d’insistance ; réduire la population ? Certes, on ne dira sans doute pas clairement à l’opinion publique que l’on est en pleine préparation de plans pour une réduction efficace de la population mondiale, mais on les habituera à l’idée que c’est une nécessité. Voyons… Qu’est-ce qui peut faire baisser significativement le nombre d’êtres humains sur Terre ? Les guerres, les grandes famines, les maladies… Hmmmm… Il me semble bien qu’une pandémie s’est déclarée il y a peu de temps. Quelle étrange coïncidence.

    Mais quels seraient les avantages de réduire la population mondiale pour les gouvernements américain et européens, voire japonais, si l’Europe et le Japon sont en manque de relance démographique et qu’une future surpopulation causée par le Tiers-Monde ne les menace pas ? Et bien, peut-être tout simplement parce qu’un virus est un tueur aveugle et qu’il est facile d’en faire dégénérer les effets à l’échelle mondiale, servant ainsi des intérêts nationaux en éliminant certains types de personnes à l’intérieur de nos pays, à l’insu des citoyens qui n’auront toujours pas conscience que la pandémie a en fait été volontairement provoquée. Mais quel genre de citoyen pourrait-on vouloir supprimer ? Ceux qui, globalement, coûtent plus qu’ils ne rapportent à l’État tout au long de leur vie et ne contribuent pas non plus à contribuer à fournir à cet État une production abondante de ressources ? La classe moyenne, autrement dit ? Possible…

    J’aime

  5. destin dit :

    “La véritable menace pour notre république est le gouvernement invisible, qui comme une pieuvre géante, étends ses tentacules gluants autour de nos villes, états et nations.”
    John F. Hylan (1868-1936), maire de New York de 1918 à 1925

    “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.”
    Franklin Delano Roosevelt (1882-1945), 32e président américain

    “Des centaines de milliards de dollars sont dépensés chaque année pour contrôler l’opinion publique.”
    Noam Chomsky, professeur et auteur américain

    J’aime

  6. destin dit :

    Les Illuminati sont une « élite dans l’élite ». C’est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des « Maîtres du Monde ». La plupart de ces organisations ont un siège social et des membres dont on connaît l’identité. Mais les membres des Illuminati ne sont pas connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s’agit de grandes familles capitalistes ou issues de la noblesse, comme par exemple les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor, ou les Rockefeller (notamment l’incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR).

    Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l’Ordre des Illuminati en Bavière par Adam Weishaupt, un ancien Jésuite. A cette époque, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.

    La création des Illuminati marquait le lancement d’un Plan conçu pour se dérouler sur plusieurs siècles, en utilisant le contrôle du système financier naissant pour parvenir une domination totale sur le monde. La réalisation du Plan s’est ensuite transmise comme un flambeau de génération en génération, au sein d’une élite héréditaire d’initiés qui ont su adapter le Plan aux évolutions technologiques, sociales, et économiques.

    Contrairement aux autres organisations des Maitres du Monde, les Illuminati ne sont pas un simple « club de réflexion » ou « réseau d’influence ». Il s’agit d’une organisation dont la véritable nature est ésotérique ou « occulte ».

    Les dirigeants politiques ou économiques se présentent au public comme des personnes éminemment rationnelles et matérialistes. Mais le public serait étonné d’apprendre que certaines de ces personnes participent à des cérémonies étranges, dans des sociétés secrètes où se perpétuent le culte des dieux égyptiens et babyloniens: Isis, Osiris, Baal, Moloch, ou Sémiramis.

    Le terme « Illuminati » signifie littéralement « les Illuminés » (du latin « illuminare »: illuminer, connaître, savoir).

    Les Illuminati se considèrent en effet comme détenteurs d’une connaissance et d’une sagesse supérieure, héritées de la nuit des temps, et qui leur donne une légitimité pour gouverner l’humanité. Les Illuminati sont la forme moderne d’une société secrète très ancienne, la « Fraternité du Serpent » (ou « Confrérie du Serpent »), dont l’origine remonte aux racines de la civilisation occidentale, à Sumer et Babylone il y a plus de 5000 ans.

    La civilisation qui domine le monde aujourd’hui est en effet la prolongation de la civilisation Sumérienne, qui a inventé tout ce qui caractérise la civilisation occidentale: l’administration d’état, l’argent, le commerce, les taxes et les impôts, l’esclavage, les armées organisées, et une expansion fondée sur des guerres perpétuelles et l’asservissement des autres peuples. Ce fut aussi la première civilisation à détruire son environnement. Pratiquant une agriculture intensive après avoir inventé l’irrigation, les civilisations Sumérienne et Babylonienne ont transformé des prairies verdoyantes en un désert qui est aujourd’hui l’Irak.

    Depuis Sumer et Babylone, la Fraternité du Serpent s’est perpétuée en prenant des formes et des noms multiples à travers les époques, exerçant son influence sur les religions et les pouvoirs politiques successifs, dans une longue filiation qui inclut les « écoles de mystère » égyptiennes et grecques, l’église chrétienne de Rome (utilisée comme « véhicule » par la « Fraternité » pour s’implanter en Europe), les Mérovingiens (d’où le personnage « Mérovingien » dans le film « Matrix »), les Templiers (et leurs nombreuses ramifications – Franc- Maçons, Rose-Croix, Prieuré de Sion, Ordre Militaire et Hospitalier de St Jean de Jerusalem, Ordre de Malte…), et enfin les « Illuminati » et les organisations qui y sont rattachées.

    Le symbole des Illuminati est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l’Elite) est éclairé par l’oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

    Les deux mentions en latin sont très significatives. « NOVUS ORDO SECLORUM » signifie « nouvel ordre pour les siècles ». En d’autres termes: nouvel ordre mondial. Et « ANNUIT CŒPTIS » signifie: « notre projet sera couronné de succès ».

    Un projet aujourd’hui proche de sa réalisation finale.

    **** Pour ceux qui croient que tout ça c’est de la parano, pensez ce que vous voulez mais arrêtez de gober tout ce que vous racontent les médias. Les médias soutiennent les puissants, normal car les puissants contrôlent les médias. La vérité est ailleur, alors ouvrez les yeux sur ce qui se déroule, pensez par vous-même et faites-vous votre propre opinion. ****

    J’aime

  7. Sylvie dit :

    ANNUIT COEPTIS signifie, littéralement :
     » a fait signe sur les choses qui ont commencé »

    cela peut vouloir simplement dire :
    dieu a approuvé les choses qui ont commencé,
    le nouvel ordre, c’est-à-dire l’indépendance des EU

    le triangle et l’oeil est un symbole maçonnique qui représente le Grand Architecte et la croyance en une évolution spirituelle vers l’harmonie entre tous les humains, qui sont les briques qui composent les sociétés

    quant à la dite Fraternité du serpent, on devrait y caser beaucoup plus de monde : des tribus préhistoriques, Alexandre le Grand, les Huns, les empereurs romains, les sultans ottomans, les tsars russes, les camarades soviétiques et j’en oublie…
    l’histoire entière du monde est faite de conquêtes et de conquérants

    si on veut se faire peur, on peut trouver même mieux,
    ici, par exemple :

    http://209.85.229.132/search?q=cache:l87CmtvsTbMJ:www.latrompette.net/post/A92.le_plan_secret.htm+annuit+coeptus&cd=3&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

    je crois qu’il faut être prudent avec tout ce qui se raconte par ci par là
    les différentes croyances se diabolisent entre elles

    J’aime

  8. Sylvie dit :

    PS : se diabolisent tout en se servant souvent des mêmes arguments,
    dans le lien que je viens d’indiquer c’est Hégel qui est mis à contribution

    ça rappelle quelque chose, marrant…

    🙂

    J’aime

  9. destin dit :

    Je n’ai pas l’habitude de me comporter comme un mouton de panurge, mais quand je vois des tartufes je sais les reconnaître.
    Alors, sans vouloir faite de conspirationisme, le protocole des sages de sion, longuement décriés et controversés, interdit car soi disant « antisémite » (c’est plutôt le contraire ) n’ont d’antisémite que ceux auxquels ce protocole s’adresse. La lecture remise à l’ordre du jour et dans le contexte des affaires actuel fait froid dans le dos….
    ex :

    LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION Source : http://freeflight.cockpit.be/carl1/ext02.html

    Le contrôle de l’argent

    (…) « Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques monopoles privés qui seront les dépositaires d’immenses richesses dont dépendront même les Gojim (les non-Juifs). (…)

    (…) C’est ainsi que le jour qui suivra l’effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux Etats. (…)

    (…) Des crises économique porteront atteinte aux états ennemis en leur soustrayant l’argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l’Etat, ce dernier va être obligé de s’adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les Etats qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s’adresseront à nos banquiers pour leur demander l’aumône au lieu d’exiger des impôts du peuple. Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n’y a aucune possibilité de les éloigner du corps d’Etat. Cependant, les Etats Gojim ne les rejetteront pas, ils s’en attireront sans cesse d’autres, ce qui les conduira à une fin inexorable.

    Les dettes de l’Etat rendront les hommes d’Etat corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci. (…) »

    Remarque sur la situation actuelle :

    Les dettes de l ‘Etat, des Länder et des communes en Allemagne se montaient en 1992 globalement à 1.300 millards de Marks allemands.

    Le contrôle de la presse

    (…) « Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :

    Son rôle est d’exciter et d’enflammer les passions chez le peuple (…) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (…) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais comme nous sommes les fondateurs de ces journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (…)

    (…) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C’est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elle ne publient que ce que nous avons approuvé. (…)

    (…) Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu’existera la Constitution. (…)

    (…) Ces idiots qui croiront que le texte d’un journal reflète leur propre opinion n’auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (…) »

    Remarque sur la situation actuelle :

    Presque toutes les agences d’information du monde sont déjà contrôlées par la « Commission trilatérale » et le « CFR », tous deux étroitement reliés. L’extension du pouvoir

    (…) « Nous serons pour le public l’ami de tous. (…)

    (…) Nous les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes (…) et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance et ils deviendront ainsi, pour nous, un instrument très approprié. (…) »

    Le contrôle de la foi

    (…) « Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimerons les principes des lois spirituelles. (…) L’absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (…)

    (…) Nous comblerons ces lacunes en introduisant une pensée matérialiste et des supputations mathématiques. (…) » Le moyen d’amener la confusion dans les esprits

    (…) « Pour avoir la mainmise sur l’opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (…)

    (…) La presse nous sera un bon outil pour offrir aux hommes tant d’opinions différentes qu’ils en perdront toute vue globale et s’égareront dans le labyrinthe des informations. (…)

    (…) ainsi, ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir d’opinion (politique). (…) » L’aspiration au luxe

    (…) « Pour accélérer la ruine de l’industrie des Gojim (non-Juifs), nous susciterons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n’en aura, cependant, pas la jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu’auparavant pour satisfaire leurs désirs. (…)

    (…) Ils seront piégés dans le système avant d’avoir pu l’identifier. » La politique utilisée comme instrument

    (…)  » En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d’Etat, nous modifierons tout leur aspect politique. (…)

    (…) Une Constitution n’est rien d’autre qu’une grande école de discordes, De malentendus, de querelles, en un mot une école de tout ce qui sert à fausser les rouages de l’Etat. (…)

    (…) A « l’époque des républiques », nous remplacerons les dirigeants par une caricature de gouvernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (…)

    (…) Les élections seront, pour nous, un moyen d’accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu’il contribue à façonner l’Etat par sa participation à des réunions et par son adhésion à des associations. (…)

    (…) Dans le même temps, nous réduirons à néant l’impacte de la famille et son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l’émergence de personnalités indépendantes. (…)

    (…) Il suffit de laisser un peuple se gouverner lui-même un certain temps (la démocratie) pour qu’il se transforme en une populace où règne le chaos.

    (…) La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballottée sans cesse de droite ou de gauche. Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant a la compréhension de la politique. (…)

    (…) Notre succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera facilité par notre façon de toucher toujours le côté le plus sensible de la nature humaine, c’est-à-dire la cupidité, la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels. (…) » 1.Le contrôle de la nourriture

    (…) « Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanente de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus sûre que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (…)

    (…) Nous agirons sur les masses par le manque, l’envie et la haine qui en résultent. (…) » Le rôle de la guerre

    (…) « Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissensions, des inimités dans toute l’Europe et par l’intermédiaire de l’Europe dans d’autres parties de la Terre. (…)

    (…) Il faut que nous soyons capables d’anéantir toute opposition en provoquant des guerres avec les pays voisins. Au cas où ces voisins oseraient nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre mondiale. (…) » Le contrôle au moyen de l’éducation

    (…) « On n’incitera pas les Gojim à tirer une application pratique de leur observation impartiale de l’histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relation critiques avec les événements qui vont suivre. (…)

    (…) Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d’accepter les nécessités de la science. (…)

    (…) Tenant compte de ce fait, nous n’aurons de cesse de créer une confiance aveugle en ces théories (scientifiques) et les journaux nous y aideront bien. Les intellectuels parmi les Gojim se vanteront de leurs connaissances. (…)

    (…) Le peuple perdra, de plus en plus, l’habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer. (…) »

    Commentaire :

    Citation de William Cooper : « They just tell you, what they want you to know ! » (Ils ne vous disent que ce qu’ils veulent que vous sachiez !) Le contrôle des loges franc-maçonniques

    (…) « Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplierons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs. (…)

    (…) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.

    (…) Qui ou qu’est-ce qui peut vaincre une puissance invisible ? Voilà où se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non juive nous sert de couverture à leur insu. Mais le plan d’action de notre puissance reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie un secret. (…) » La mort

    (…) « La mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d’y conduire tous ceux qui nous font obstacle. » Après avoir élaboré ce projet pour dominer le monde (le « Nouvel Ordre Mondial » = « Novus Ordo Seclorum »), la banque ROTHSCHILD aurait chargé le Juif bavarois ADAM WEISHAUPT de fonder « l’ORDRE SECRET DES ILLUMINES DE BAVIERE ».
    Remarque de l’auteur :

    Il y a beaucoup d’écrits positifs ou négatifs sur les « Protocoles des Sages de Sion ».

    J’aime

  10. destin dit :

    malraux disait, le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas.

    En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. >> T Roosevelt

    J’aime

  11. destin dit :

    From: norgesen <norgeson hotmail.com>
    Subject: Preparing for Martial Law: International Swine Flu Conference to Be Held in Washington
    Newsgroups: gmane.culture.discuss.cia-drugs
    Date: 2009-08-09 13:43:26 GMT (2 weeks, 4 hours and 34 minutes ago)

    Preparing for Martial Law: International Swine Flu Conference to Be Held in Washington

    by Kurt Nimmo

    Global Research, August 8, 2009
    On his show today, Alex Jones read an email sent by a listener. “I work at the National Institutes of Health and we received an email about the upcoming International Swine Flu Conference that will be occurring in Washington, D.C. Aug 19 – Aug 21, 2009,” the listener writes. “They’re talking about mass fatality management and continuity of government. They’re going to hit us with a massive biological false flag attack.”

    The International Swine Flu Conference brochure. Click the above image to see a PDF.

    The email contains a PDF attachment of a brochure for the Swine Flu Conference. Breakout sessions detailed on the brochure include discussions on mass fatality planning, business continuity planning, and COOP or Continuity of Operations and Continuity of Government Planning. Additional sessions cover enforced quarantines, mass vaccinations, and how to “control and diffuse social unrest and public disorder.” The brochure is also available for download on the International Swine Flu Conference website sponsored by ISFC New-Fields Exhibitions.

    “Top leaders and key decision-makers of major companies representing a broad range of industries will meet with distinguished scientists, public health officials, law enforcers, first responders, and other experts to discuss pandemic prevention, preparedness, response and recovery at the 1st International Swine Flu Conference,” the website announces.

    The conference is further evidence the government plans to launched a false flag attack under the cover of an engineered H1N1 flu pandemic and impose martial law.

    Prison Planet and Infowars have covered the story of a manufactured flu pandemic in detail, including:

    On July 25, the Los Angeles Times reported the Centers for Disease Control and Prevention expects the flu pandemic expected this autumn to kill hundreds of thousands. “The number of potential deaths is much higher than that usually seen in seasonal flu, which kills an estimated 36,000 Americans a year, and is even higher than the nation’s most recent pandemic.” The 1957 pandemic of Asian flu killed 70,000. The 1918 Spanish Flu claimed between 500,000 to 675,000 lives in the United States.

    The CDC has announced that it will no longer keep track of the number of people killed by the virus. “Health officials from the CDC said the virus was too widespread to continue counting,” the Digital Journal reported. “Health experts say millions have likely been infected worldwide.”

    The U.S. government has bought 195 million doses of H1N1 swine flu vaccine for a possible autumn vaccination campaign, a U.S. federal official told Reuters on July 23. The U.S. Health and Human Services Department has also contracted for 120 million doses of adjuvant, a compound to stretch the number of doses of vaccine.

    In late 2007, the Bush administration issued a “directive” establishing a “National Strategy for Public Health and Medical Preparedness” based on Biodefense for the 21st Century. Prior to this, in May of 2007, the U.S. military had the foresight to “plan for a possible avian flu pandemic that could kill as many as three million people in the United States in as little as six weeks,” according to Yahoo News. Guidelines and “planning assumptions for US military services and combatant commands” were published in a document entitled “Implementation Plan for Pandemic Influenza.”

    “Possible scenarios include US troops being called in to put down riots, guard pharmaceutical plants and shipments, and help restrict the movement of people inside the country and across its borders,” Yahoo summarizes. “The plan envisions fast moving, catastrophic waves of disease that would overwhelm health facilities and cripple the ability of state and local authorities to provide even basic commodities or services.”

    The “hidden agenda consists in using the threat of a pandemic and/or the plight of a natural disaster as a pretext to establish military rule” and “suspend Constitutional government and allow the Military to intervene in civilian affairs in violation of the Posse Comitatus Act,” author Michel Chossudovsky wrote in 2005.

    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14705

    ===

    Jane Bürgermeister
    Bioterrorism – Charges

    1. Documents against WHO forced vaccination etc.
    2. Bioterrorism Evidence

    WHO – Documents: (proving they want to turn vaccines into killers)
    (.pdf – Format)

    1. WHO – Memo 1
    2. WHO – Memo 2

    http://wakenews.net/html/jane_burgermeister.html

    http://birdflu666.wordpress.com/

    ===

    H1N1 Pandemic: Pentagon Planning Deployment of Troops in Support of Nationwide Vaccination
    Militarization of public health in the case of emergency is now official
    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14580

    Now legal immunity for swine flu vaccine makers.
    by F. William Engdahl
    http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=14487
    __._,_.___
    Messages in this topic (1) Reply (via web post) | Start a new topic
    Messages | Files | Photos | Links | Database | Polls | Members | Calendar
    MARKETPLACE
    Mom Power: Discover the community of moms doing more for their families, for the world and for each other

    Change settings via the Web (Yahoo! ID required)
    Change settings via email: Switch delivery to Daily Digest | Switch format to Traditional
    Visit Your Group | Yahoo! Groups Terms of Use | Unsubscribe
    Recent Activity
    Visit Your Group
    Yahoo! News
    Fashion News

    What’s the word on

    fashion and style?

    Yahoo! Groups
    Cats Group

    Join a group for

    cat owners like you

    Celebrity kids
    and families

    Surviving in

    the spotlight

    .

    __,_._,___

    J’aime

  12. Bob dit :

    Bonjour à tous

    LA RÉPONSE DU BERGER A LA BERGÈRE
    OU
    L’analyse de la banque suisse WEGELIN

    Très instructif pour recadrer les enjeux du bras de fer entre fisc Américain & banques Helvétiques.
    A lire absolument !!

    Cliquer pour accéder à kom_265fr.pdf

    Merci pour vos commentaires
    Salutations
    Bob

    J’aime

  13. Bob dit :

    Bonjour à tous

    Plus loin que Jorion, Jovanovic ?

    Que pensez vous de cela:

    UNE MISE AU POINT SUR L’OR DU FMI
    du 8 au 10 septembre 2009 : L’un de nos lecteurs, très bien informé, m’a envoyé ce mail, pas rassurant, suite au papier sur le FMI vendant 403 tonnes d’or hors marché (voir plus bas): « L’or étant comptabilisé plusieurs fois, le FMI actuellement n’a pas la queue d’un seul lingot physique!!! Exemple: la BCE porte l’euro avec un stock d’or des pays eurosiens au prorata; regardez la BDF et vous verrez que notre or ne mentionne pas ce fait. Idem le FMI, prorata mais virtuel. Idem ailleurs… La Chine désire acheter l’or du FMI à vendre, mais a déjà mentionné qu’elle voulait ètre livrée et ce depuis 6 mois. Donc on parle, on parle, mais ça s’enlise. Par contre, depuis la rentrée, ça bouge en coulisses: très bientôt, la Chine acceptera de reprendre du dollar contre de l’or USA, on va se marrer. Ron Paul est à 2 doigts que le Congrès vote un audit de la Fed avec vérif physique des 3 Fort Knox ricains, on va se marrer. L’or à 10.000 dollars l’once deviendra fort possible. L’argent y en a plus, à 1000 dollars. Cdt ». Well, well, well… Cela confirme qu’il y a plus d’or virtuel en circulation que d’or physique dans les coffres, n’est-il pas ? La crise a eu moins un mérite, de faire sortir tous les Madoff des bois! Merci à notre lecteur pour ses (précieuses) lumières. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009

    Quelqu’un a t-il un avis sur la question ?

    http://www.jovanovic.com/blog.htm

    J’aime

    • Bob dit :

      Désolé, fausse manipulation, allez directement au dernier paragraphe: « Une info en or »

      @ Postjorion, serait-il possible d’avoir une prévisualisation du message avant l’envoi définitif ??

      Bonne soirée à tous

      J’aime

  14. Bob dit :

    Et cette info là ?

    L E B L O G D E L ‘ A P O C A L Y P S E ( revue de presse anglo-saxonne )
    voltaire sur le billet de 10 francs, 1969
    Lorsque la littérature définissait la monnaie: Voltaire sur le billet de 10 Francs (1969)

    « J’ai commencé cette revue de presse le 20 février 2008 à cause de la Société Générale qui a utilisé Jérôme Kerviel pour dissimuler ses pertes abyssales dues aux subprimes, au moment même où d’autres banques (UBS, DB, etc.) cherchaient des milliards pour masquer les leurs ! Merci à tous ceux qui suivent ce blog ». PS: l’interview de Gerald Celente est ici et le Secret de Goldman Sachs là.

    .
    flux rss

    Par Pierre Jovanovic.
    Note: les liens vers les journaux étrangers sont en couleur et ouvrent un autre navigateur. PS: pardonnez-moi les coquilles… N’oubliez pas: en faisant Alt-X sur le RSS-Archives.xml (lien), vous avez accès à toutes les informations depuis le début.

    Lien pour cette page: (copiez et collez le code HTML dans votre site ou mail)
    La Revue de Presse Internationale de P.Jovanovic

    L’ARNAQUE DE WALL STREET A L’ECHELLE PLANETAIRE !!! (suite)
    du 8 au 10 septembre 2009 : J’ai rapporté ici l’info d’un analyste (« L’annonce faite aux lecteurs de ce blog », voir plus bas) qui disait à quel point il était écoeuré de voir la manipulation des cours à Wall Street, puisque 4 banques + AIG représentent à eux seuls 40% des volumes! Eh bien, il n’est pas le seul, d’autres commencent à vomir cette manip honteuse, dont celui-ci, écoeuré, qui dénonce ce mécanisme planétaire à la Madoff de Wall Street. A eux deux, ils confirment mon livre 777, écrit pourtant sur d’autres bases! C’est sur Seeking Alpha (que je cite aussi dans mon dernier livre) et c’est titré « Est-ce qu’un Crash est imminent ? » et il est signé par Karl Denninger: « Fannie (FNM) et Freddie (FRE) sont l’un des deux abus les plus outrageants que j’aie pu voir depuis très longtemps, juste après AIG (AIG). Ces trois-là devraient être enlevés des quotations (…) Cela illustre parfaitement qu’ils font varitablement léviter le marché au-dessus des ordures (…) Une nouvelle fois, le casino tente d’avaler les gens (…) personne, strictement personne ne parle de ce que tout ça (% des volumes) veut dire. Mais moi je vais vous le dire: c’est exactement ce type de schèma qui précède un écroulement de l’equity market (…) je sens une répétition de 2001-2002, quand tous ces mêmes ‘pros’ ont dit que la baisse était terminée et tout le monde a plongé à nouveau dans la piscine fin 2001, juste pour être détruits après! »

    Voilà, voilà, si vous n’avez pas compris, c’est que vous êtes aveugle et sourd. Mais il en faut, des sourds, et sur Boursorama, ceux qui repiquent les infos sans même mettre ni la provenance ou l’auteur, et surtout, surtout, pas de lien (dès fois que d’autres puissent voir que j’écris aussi des livres qui ne leur plaisent pas), il semble qu’il y en a beaucoup (de sourds). Un autre vole carrèment ce site: regardez bien, cela m’a été signalé par d’autres lecteurs. « Usurpation d’articles! Juste un mail pour te faire part de mon indignation, un blog reprend TES articles et ne met aucun lien ni ne cite l’adresse de ton blog…. , voici le site en question Lemondedissident.20minutes-blogs.fr ». Félicitations à ce site et à certains « membres » de Boursorama pour le vol d’infos. L’avocat va être très content. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009
    — LIVRES DEDICACES via le site éditeur… — Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
    — Mon nouveau livre chez vous, bien avant sa sortie en librairie: 777: LA CHUTE DU VATICAN ET DE WALL STREET SELON SAINT JEAN.
    — Lisez les 40 premières pages de NOTRE-DAME DE L’APOCALYPSE (pdf). La Revue de Presse est ici.
    — Lisez Enoch: Dialogues avec Dieu et les Anges et le Livre des Secrets d’Enoch.
    — Découvrez le Mensonge Universel, le texte sumérien qui a servi de modèle pour écrire le Livre de la Genèse (pdf).
    — Découvrez l’existence de votre Ange Gardien: 600 pages avec photos. Lisez le début avec la balle avec la revue de presse.
    — Prochaines « Revue de Presse » en direct sur 95,2 Mhz Radio Ici & Maintenant ou dans votre PC avec Laurent Fendt: chaque mercredi de 14h-16h. — Toutes les archives sont ici.
    — La rediffusion, la mise en réseau public ou privé, partielle ou totale, sous quelque forme que ce soit, sont interdites sans un accord exprès et préalable de l’auteur.

    L’OR A DEPASSE LES 1.000 DOLLARS
    du 8 au 10 septembre 2009 : Voilà, voilà… Et ce n’est pas parce qu’il est 1000 dollars qu’il ne faut pas en acheter si vous voulez sauver votre patrimoine, qu’il soit grand ou petit. Vous avez le choix entre l’or et l’immobilier. Ceux qui ont déjà tout mis dans l’or dorment bien mieux que ceux qui ont des actions et des assurance-vies. L’or, mieux que tous les somnifères, et pas d’effets secondaires 🙂 Demandez à votre pharmacien, il vend justement de la poudre d’or… c’est ce qui permet à Nicolas de s’endormir. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009
    — LIVRES DEDICACES via le site éditeur… — Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
    — Mon nouveau livre chez vous, bien avant sa sortie en librairie: 777: LA CHUTE DU VATICAN ET DE WALL STREET SELON SAINT JEAN.
    — Lisez les 40 premières pages de NOTRE-DAME DE L’APOCALYPSE (pdf). La Revue de Presse est ici.
    — Lisez Enoch: Dialogues avec Dieu et les Anges et le Livre des Secrets d’Enoch.
    — Découvrez le Mensonge Universel, le texte sumérien qui a servi de modèle pour écrire le Livre de la Genèse (pdf).
    — Découvrez l’existence de votre Ange Gardien: 600 pages avec photos. Lisez le début avec la balle avec la revue de presse.
    — Prochaines « Revue de Presse » en direct sur 95,2 Mhz Radio Ici & Maintenant ou dans votre PC avec Laurent Fendt: chaque mercredi de 14h-16h. — Toutes les archives sont ici.
    — La rediffusion, la mise en réseau public ou privé, partielle ou totale, sous quelque forme que ce soit, sont interdites sans un accord exprès et préalable de l’auteur.

    UNE MISE AU POINT SUR L’OR DU FMI
    du 8 au 10 septembre 2009 : L’un de nos lecteurs, très bien informé, m’a envoyé ce mail, pas rassurant, suite au papier sur le FMI vendant 403 tonnes d’or hors marché (voir plus bas): « L’or étant comptabilisé plusieurs fois, le FMI actuellement n’a pas la queue d’un seul lingot physique!!! Exemple: la BCE porte l’euro avec un stock d’or des pays eurosiens au prorata; regardez la BDF et vous verrez que notre or ne mentionne pas ce fait. Idem le FMI, prorata mais virtuel. Idem ailleurs… La Chine désire acheter l’or du FMI à vendre, mais a déjà mentionné qu’elle voulait ètre livrée et ce depuis 6 mois. Donc on parle, on parle, mais ça s’enlise. Par contre, depuis la rentrée, ça bouge en coulisses: très bientôt, la Chine acceptera de reprendre du dollar contre de l’or USA, on va se marrer. Ron Paul est à 2 doigts que le Congrès vote un audit de la Fed avec vérif physique des 3 Fort Knox ricains, on va se marrer. L’or à 10.000 dollars l’once deviendra fort possible. L’argent y en a plus, à 1000 dollars. Cdt ». Well, well, well… Cela confirme qu’il y a plus d’or virtuel en circulation que d’or physique dans les coffres, n’est-il pas ? La crise a eu moins un mérite, de faire sortir tous les Madoff des bois! Merci à notre lecteur pour ses (précieuses) lumières. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009
    — LIVRES DEDICACES via le site éditeur… — Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
    — Mon nouveau livre chez vous, bien avant sa sortie en librairie: 777: LA CHUTE DU VATICAN ET DE WALL STREET SELON SAINT JEAN.
    — Lisez les 40 premières pages de NOTRE-DAME DE L’APOCALYPSE (pdf). La Revue de Presse est ici.
    — Lisez Enoch: Dialogues avec Dieu et les Anges et le Livre des Secrets d’Enoch.
    — Découvrez le Mensonge Universel, le texte sumérien qui a servi de modèle pour écrire le Livre de la Genèse (pdf).
    — Découvrez l’existence de votre Ange Gardien: 600 pages avec photos. Lisez le début avec la balle avec la revue de presse.
    — Prochaines « Revue de Presse » en direct sur 95,2 Mhz Radio Ici & Maintenant ou dans votre PC avec Laurent Fendt: chaque mercredi de 14h-16h. — Toutes les archives sont ici.
    — La rediffusion, la mise en réseau public ou privé, partielle ou totale, sous quelque forme que ce soit, sont interdites sans un accord exprès et préalable de l’auteur.

    UNE INFO EN « OR » !
    du 8 au 10 septembre 2009 : Un autre de nos lecteurs, lui aussi très bien informé, m’a rappelé, à propos du papier sur Hong Kong récupérant son or à toute vitesse (voir plus bas), que l’île « devient une place importante du trading des métaux précieux, et rapatrie l’Or jusqu’alors conservé à Londres par HSBC. Il ne faut pas oublier que HSBC veut dire Hong-Kong Shanghai Banking Corporation. Cette banque anglaise était l’intermédiaire presque obligé pour le commerce avec la Chine et le Sud-Est Asiatique ». Hong-Kong Shangai Banking Corporation ! C’est idiot, mais en effet, ça peut aider pour comprendre ce qui se passe en ce moment derrière les rideaux des fumeurs d’opium: « Il est indispensable de rapprocher cette affaire de celle de Dubaï, autre place de trading des métaux précieux, qui se bat pour récupérer son Or stocké à Londres… chez HSBC ! Lire cette info de Commodityonline.com ». Eh oui: Dubaï n’arrive pas à dégager son Or de la HSBC, mais les gens de Hong-Kong, oui! Ecoutez la suite, c’est comme dans Tintin, car notre lecteur continue: « L’Allemagne cherchant à récupérer l’Or national stocké au Comex et le fait que HSBC est le gardien (custodian) des réserves d’Or du plus gros ETF d’Or GLD … mais également la plus grosse position vendeuse d’or sur le Comex. Cette position permettant de limiter la hausse de l’Or ou du moins de limiter la dévalorisation de la monnaie fiduciaire en général et du dollar en particulier. On assiste donc à une attaque en règle d’un système mis en place par la Fed, les Banques Centrales et les Grandes Banques Privées. L’Heure de la bataille a déjà été fixée, elle se déroulera en décembre 2009, date pour laquelle il y a un nombre record de contrats 296.000 de 100 onces (soit 29.600.000 onces, soit 8.3916 Tonnes d’Or). Mais les stocks d’Or du Comex sont au plus bas et (sauf erreur de ma part), il n’y a aujourd’hui que 2.140.680 onces disponibles à la vente, soit près de 7% des contrats décembre ». Donc 29 millions d’onces virtuels pour 2 millions et poussières de dispo. Il y a des gens qui vont bientôt pleurer 😦 Ce qu’il y a de génial, c’est que là aussi, c’est une arnaque planétaire… Merci à notre lecteur, très fin limier (en or, bien sûr). Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009

    Si ces infos sont vraies (comment vérifier??), ça sent le sapin ( mais pas de noël) !!!!

    J’aime

  15. Bob dit :

    Une petite dernière

    L’ANNONCE FAITE AUX LECTEURS DE CE BLOG
    du 6 au 8 septembre 2009 : Je suis tombé sur cette information par hasard, en cherchant la pièce d’or sur laquelle a été gravé l’Archange Gabriel, monnaie royale française en circulation au XIIIe et XIVe siècles (à l’époque ce n’était ni l’Ecu, ni le Franc, mais l’Angelot). Et cette recherche m’a emmené, par hasard, sur la page d’un site de traders « commodoties » et j’en suis presque tombé de ma chaise. Du coup, je l’ai relue trois fois. Cela confirme à 100% le papier sur le TALF (argent donné par la Fed pour soutenir les actions, voir plus bas) et le papier sur ce qu’on fait les banquiers en 1929 sur le floor. En résumé: si le Dow Jones continue à monter, c’est parce que 40% DE TOUTES LES ACTIONS QUI SONT ECHANGEES SUR LE FLOOR NE CONCERNENT QUE 5 SOCIETES.

    A EUX SEULS, AIG, CIT, CITIBANK, FANNIE MAE et FREDDIE MAC REPRESENTENT 40% DES ECHANGES DE WALL STREET.

    C’EST UNE ARNAQUE !

    Un article de Kitco.com, bien connu des traders d’or et d’argent, écrit d’une manière froide et détachée (l’auteur est un pro, cela se sent dès les premières lignes), que « 70% des échanges de Wall Street sont faits par des logiciels, les High Frequency Trading Programs. Mais à ce point, 5 actions, oui seulement 5, représentent 40% du volume du marché, 5 sur des milliers d’actions de L’ENSEMBLE DES ECHANGES. Cinq actions qui sont virtuellement garanties d’être sauvées par le gouvernement d’une manière ou d’une autre (CIT indirectement par Goldman Sachs et autres groupes travaillant pour la Fed). Cela résume le marché actuel mieux que tout le reste: ils ne jouent que les actions qui sont sous perfusion gouvernementale. Cette métaphore s’étend à toute l’économie US: presque 20% des salaires viennent du gouvernement et plus de 34 millions d’Américains ne mangent que grâce aux « bons de nourriture ». Et cela va continuer ainsi. Le gouvernement va allonger la durée d’indemnité chômage et toutes les autres ficelles qu’il peut. Mais cela ne fera rien pour créer une vraie croissance de l’emploi. La métaphore de la perfusion englobe aussi tout le système financier ».

    STOP. LA « REPRISE » EST DONC COMME LE CONCORDE QUI AVAIT DECOLLE AVEC SON RESERVOIR EN FLAMMES. CAR CE N’EST PAS TANT LES MILLIARDS DE BEN BERNANKE QUI SONT EN CAUSE ICI, MAIS BIEN L’ARNAQUE DE WALL STREET QUI FAIT ARTIFICIELLEMENT MONTER LES COURS DE 5 ACTIONS POUR QUE LES AUTRES SUIVENT !

    Voici comment ils font, et c’est le remake exact des banquiers de 1929 (voir aussi les papiers plus bas):

    – le dimanche, la FED alloue par exemple à la JP Morgan 10 milliards de dollars sur le papier
    – le lundi, JP Morgan achète 5 millions d’actions de Citicorp, Aig, Fannie, etc.
    – le mardi, JPM les revend, mais, quelle bonne surprise, Goldman Sachs achète ces 5 millions avec 3% de mieux et en prend 100.000 de plus. Leurs cours montent, ô quelle bonne surprise…
    – le mercredi, Goldman les vend, et cette fois c’est Bank of America qui les achète à 2% de mieux, et il en reprend 100.000. Le cours monte encore, ça frétille…
    – le jeudi, BofA vend, et la Wells Fargo achète du Freddie Mac, etc., les cours montent toujours…
    – et cela dure ainsi depuis novembre 2008, des patates chaudes qu’ils se refilent les uns aux autres, en prenant leurs coms au passage. A ce jour, les cours ont pris plus de 30%! Une pure arnaque, une manipulation ouverte du marché, et Sarkozy le sait, Merkel le sait (raison pour laquelle elle veut récupérer son or), Poutine et les Chinois le savent, en fait tout le monde, dans le cercle restreint, le sait, sauf le public.

    Vous comprenez maintenant ce qui se passe véritablement à Wall Street, pourquoi le Dow Jones monte? Et pourquoi ces 5 actions représentent à elles seules 40% du volume total des actions échangées! L’info de Kitco.com m’a permis de relier clairement les banquiers de 2009 aux banquiers de 1929. Comme quoi, on cherche l’Ange Gabriel et on se retrouve avec la mise à nu du mécanisme mensonger de la « reprise » de Wall Street ! Placez tous vos avoirs dans l’or, enterrez-le, et attendez que ça passe. Wall Street est en train de faire du Madoff à l’échelle planétaire, vous en avez la preuve (envoyez-ce papier à tous ceux et celles que vous connaisssez afin qu’ils soient vraiment informés)…

    http://www.jovanovic.com/blog.htm

    A rapprocher de cette autre info:

    Les marchés à la traîne malgré l’immobilier US
    par Philippe Béchade
    Mercredi 02 Septembre 2009

    ** Notre chronique de lundi s’attachait à démontrer l’ampleur de la décorrélation entre l’évolution des cours de bourses, le flux des nouvelles économiques au quotidien et les extrapolations conjoncturelles. Le constat n’est pas révolutionnaire ; les opérateurs se retranchent derrière l’argument d’une vocation naturelle des marchés à anticiper.

    Et je m’interroge encore au sujet de ce que les investisseurs archi-haussiers anticipaient début octobre 2007 : on parlait de 2,5% de croissance aux Etats-Unis alors que le marché interbancaire était moribond et que les pertes sur les CDS et autres dérivés de crédit se chiffraient en centaines de milliards de dollars. Idem au début de l’été 2008 : le baril de pétrole tutoyait les 150 $ alors que la demande mondiale était en chute libre et la récession largement avancée (depuis deux trimestres).

    La même question se pose depuis le milieu de l’été. En effet, les indices boursiers occidentaux viennent d’enregistrer la plus forte hausse de leur histoire sur une période de cinq mois. Pourtant, les « bourgeons de croissance » ne proviennent pour l’essentiel que d’un phénomène mécanique de restockage et de programmes de soutien artificiel à l’industrie automobile ou au bâtiment. Or ces programmes creusent symétriquement les déficits publics et portent les déséquilibres budgétaires à des niveaux inconnus depuis l’après-Deuxième Guerre mondiale.

    Voir Wall Street — le baromètre de la santé économique d’un pays devenu le premier débiteur de la planète — bondir de 50% en moins de six mois est franchement étourdissant. Parce qu’il a toujours fallu attendre 12 à 15 mois pour parvenir à une telle performance, après des épisodes de récession bien moins sévères tandis que les bases conjoncturelles étaient beaucoup plus saines en 1993 et 2003.

    Mais il y a plus troublant… Les places européennes, censées bénéficier avec retard d’un hypothétique rebond économique aux Etats-Unis, battent les indices américains à plate couture depuis la mi-juillet. Et ce alors que les dépenses des ménages se contractent : la masse du crédit à la consommation chute de pratiquement 20% en un an et de 10% cette année.

    Où se situe donc le moteur de la miraculeuse reprise dont la presse économique se fait l’écho ? Nous ne trouvons pas sa trace dans les chiffres relatifs aux investissements des entreprises : deux tiers des sommes empruntées aux banques servent en réalité à financer des plans de restructuration. Il n’est pas plus dans la demande mondiale de matières premières : les achats frénétiques de métaux et d’énergie chinois évoqués dans les salles de marché reposent-ils sur des faits avérés ? Faut-il alors le trouver dans l’indice Baltic du transport maritime, qui traduit des affrètements réels (et non des achats à terme de droit à déplacer des marchandises à travers les océans) ?

    ** De même, nous continuons de rechercher, à travers les statistiques relatives aux volumes d’échanges boursiers, la preuve que les acheteurs se ruent sur les actions… mais en vain. Plus les cours montent, plus les volumes, en quotidien comme en hebdomadaire, se contractent !

    Il y a bien quelques pics d’activité sporadiques lorsque le franchissement d’une forte résistance technique engendre le déclenchement de stops — il ne s’agit en aucun cas d’achats de conviction, mais de paris très court terme sur un potentiel de plus-values)… Mais au bout de 48 heures, l’activité retombe encore plus bas qu’avant la dernière envolée. Souvenez-vous par exemple des deux milliards d’euros traités à Paris le lundi 31 août alors que la fin du mois boursier et le retour des gérants étaient supposés alimenter un flux d’arbitrages conséquent.

    ** L’une des explications possibles serait qu’un nombre d’opérateurs extrêmement réduit se soit mis d’accord pour tirer les cours. Ce serait un peu comme deux ou trois enchérisseurs dans une salle de vente remplie de spectateurs sans le sou assistant passivement à la manoeuvre, et qui se revendraient les uns aux autres quelques toiles à des prix toujours plus astronomiques.

    Chacun repart en fait avec le même nombre de tableaux qu’à l’arrivée (ce ne sont simplement pas les mêmes)… et sans avoir investi un euro de plus puisque toutes les transactions se compensent financièrement. Cela ne coûte que les frais de commissaire-priseur, lequel a la joie d’annoncer que le marché de l’art est en plein boom, comme le prix record des Modigliani et des Mondrian le prouve… car « tout est dans le cours », n’est-ce pas ?

    Les mêmes protagonistes n’ont plus qu’à recommencer à la prochaine vente aux enchères : les prix explosent encore un peu plus… et chacun peut récupérer son tableau fétiche, sans bourse déliée, devant une salle médusée et qui se retient d’applaudir cette valse des millions d’euros.

    La pyramide des prix s’effondre dès que d’autres collectionneurs, alertés par des articles de presse trop uniformément optimistes et appâtés par les gains virtuels qu’ils se sont jusque-là abstenus de matérialiser (il faut toujours suivre la tendance, n’est-ce pas ?) finissent par se dire que l’occasion de vendre est trop belle.

    Lorsqu’ils inscrivent enfin leurs oeuvres sur le catalogue des ventes, il n’y a aucun acheteur prêt à payer le dixième du prix de la dernière enchère… D’ailleurs, de vrais acheteurs, il n’y en avait dès le départ pratiquement aucun — ensuite, plus personne ne pouvait suivre !

    Mais l’allégorie des fausses enchères n’est que pure spéculation intellectuelle, vous l’aviez deviné. Il nous faut revenir à la réalité des marchés… qui pour une fois s’avère moins souriante qu’à l’accoutumée — nous avions pris l’habitude de voir la vie en vert depuis la mi-juillet.

    ** L’été a été en forme de « tempête de ciel bleu » sur les marchés : 16% gagnés en deux mois. Mais la première séance de septembre a des relents de perturbations orageuses avec une perte voisine de 2% à Paris (-2,5% à Francfort, -2,15% pour l’Euro-Stoxx 50).

    C’est surtout la première entame de mois négative depuis mars dernier. Le plongeon d’hier (-100 points par rapport à l’ouverture) est difficile à relier à un élément d’actualité qui pourrait apparaître comme incontestablement négatif.

    Les chiffres du jour recelaient en effet davantage de bonnes surprises que de mauvaises. Les opérateurs semblaient afficher en début de journée un niveau de confiance optimal après la petite pause baissière de la veille.

    Ils avaient de quoi se rassurer avec les promesses de ventes dans le secteur immobilier : elles ont enregistré un sixième mois consécutif de hausse en juillet, grâce notamment au crédit d’impôt. Mieux, l’activité dans le secteur manufacturier a augmenté plus que prévu en août aux Etats-Unis, selon l’indice ISM manufacturier.

    Les dépenses de construction américaines ont en revanche diminué de 0,2% au mois de juillet… conformément aux attentes des économistes : ce n’est donc pas un sujet de contrariété.

    Par ailleurs, l’indice PMI manufacturier publié pour la Zone euro a progressé au mois d’août : +2 points environ à 48,2. C’est une légère hausse par rapport à l’estimation flash du 21 août. Alors que les cours ont dévissé dans des proportions tout à fait inattendues aux cours des 90 dernières minutes, les commentateurs (qui n’avaient rien vu venir) dégainent un argument qui constitue un grand classique : c’est le phénomène de « fait accompli » qui aurait joué.

    Curieusement, ils ne l’invoquent pas au sujet des trois derniers discours strictement identiques de Ben Bernanke, divulgués à l’issue des trois dernières réunions de politique monétaire de la Fed cet été. Ils ont été salués la première fois par une baisse de 2% de Wall Street… et les deux fois suivantes par des envolées — pour le moins exubérantes — de 2,5% à 3% !

    ** La presse américaine se montre par ailleurs peu intriguée par la montée en puissance des ventes des insiders (chefs d’entreprises cotées, cadres de haut niveau, gros actionnaires historiques) au cours des dernières semaines.

    Elles atteignaient un rythme record fin août… alors même que leur discours destiné au grand public, impeccablement standardisé et récité comme un mantra, assène sans relâche l’affirmation selon laquelle « le pire de la crise est révolu, la reprise est à portée de main ».

    En résumé, cela s’apparente à un « achetez, achetez braves gens, ayez foi en l’avenir… mais dans l’immédiat les faux espoirs, on vous les laisse, les vraies plus-values, ont se les prend ! »

    Encore un bel exemple de décorrélation — et nous vous en tenons quelques-uns tout aussi édifiants bien au chaud pour les prochaines Chroniques…

    Philippe Béchade,
    Paris

    http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090902-2070.html

    Et si les réunions du G20 ne servaient qu’à coordonner ces basses manœuvres ????

    J’aime

  16. Jean Bayard dit :

    Bonjour à tous,
    Comme plusieurs d’entre vous s’intéressent à mes travaux, je pense que vous serez intéressés par le message que je viens d’adresser à la Maison Blanche, comme suit :
    Monsieur le Président,
    Veuillez m’excuser de vous écrire en français, mais je connais très mal l’anglais. Vous devriez être intéressé au plus haut point pas l’information suivante.
    En fouillant dans les rapports annuels de la Fed, j’ai été étonné de voir que curieusement et opportunément les comptes des exercices 2007 et 2008 ont été certifiés par un nouveau cabinet d’audit : Deloitte et Touche. Ce commissaire aux comptes a remplacé deux cabinets de grande renommée qui avaient certifié les comptes précédemment : Price Waterhouse Coopers et KPMG. Pourquoi la Fed a-t-elle changé de commissaires aux comptes, tout de suite après l’affaire des “subprimes” ? Cela paraît pour le moins suspect !
    Si la Fed a fait une économie, ce n’est surement pas sur la qualité des services de ce nouvel auditeur. En effet, on relève une anomalie comptable incroyable dans les comptes. J’ai beaucoup travaillé avec les cabinets d’audit au cours de ma carrière et je n’ai jamais vu cela.
    Les comptes de la Fed des exercices 2007 et 2008 présentent des anomalies comptables tout à fait troublantes. Le bilan consolidé de la Federal Reserve Banks au 31 décembre 2008 est comparé à celui de fin 2007, ce qui est classique. Mais ce qui l’est moins, c’est que le total du bilan de fin 2007, servant de référence en 2008, diffère de 353 millions de $ avec celui qui a été publié l’année précédente. La différence n’est pas importante, mais il n’est pas admissible qu’un cabinet certifie des comptes faux.
    Il vous est très facile de faire vérifier ce que j’avance en vous reportant aux rapports annuels de la Fed. Entre les mains de journalistes, je pense que cette information ferait la une des journaux.
    jean bayard

    J’aime

  17. aleph dit :

    excellent, Jean !

    je suis en train de lire vos textes sur la macroéconomie

    et bravo à Jérémie, il fait un joli pied de nez à la statue que se taille monsieur jorion !

    J’aime

  18. vassily dit :

    ça y est!
    assez joué, les enfants !

    le blog jorion ferme les vannes

    ces derniers temps, les commentaires sont devenus
    sans doute trop critiques envers les banquiers !

    J’aime

  19. Catherine dit :

    Post jorion, je ne sais ce qui s’est passé, le message est parti tout seul, bizarrerie informatique ou inattention, je ne sais pas trop, c’était un brouillon, pouvez-vous l’effacer et remettre celui-ci? merci.

    Il y a ce qui est et ce que l’on dit de ce qui est, et Jorion décidément s’enfonce dans le mensonge en se justifiant d’un statut d’adulte …pour couper sans vergogne tout ce qui dépasse et qui fait désordre!( son ordre a lui, n’est pas le mien!)

    Dans un site voisin, une dame nous a offert une pensée de Gide, je la propose car elle illustre très bien la posture mensongère de Jorion.  » Les plus détestables mensonges sont ceux qui se rapprochent le plus de la vérité ».

    le plus grave dans l’histoire, c’est qu’il croit lui-même à ce qu’il dit, il n’a aucune distanciation par rapport à son image. Il perçoit donc les critiques comme des perfidies. S’il a du temps, il devrait lire ou relire je ne sais, Dostoïevsky, il apprendrait que se savoir faible et faillible est une vraie force.

    Je peux me dire Reine d’Angleterre, ça ne fait pas de moi, cette dame.

    Adulte, il ne bouge pas d’un iota le pôvre, c’est un tout petit garçon mais qui a perdu son âme de petit garçon, il n’avance pas et même il recule, il s’enfonce dans son bourbier tout seul, il est complètement aveuglé par son hyperégo. La métonïoa, il devrait aller jeter un coup d’oeil là-dessus, ça lui rendrait service et à ceux qui vont sur son site et qui l’idolâtre.

    Il veut nous faire avaler des couleuvres! Libres à ceux qui veulent y croire.

    C’est un vrai valet servile et inconscient de cette peste sociale. Il faut mettre le projecteur sur ce genre de dérive car il est un faiseur d’opinion, et l’on sait que toute action est sous-tendue par une opinion, une pensée. Avec ce genre de pensées distillées, il y a peu de risque pour que ça bouge dans notre société, il anesthésie mieux que du chloroforme. C’est tout à fait la manifestation symbolique de ce que dit Gide. Il a les apparences du vrai mais c’est du toc!

    Et c’est bien cela qui est détestable.

    Les gens qui écrivent sur son site ont l’impression de faire oeuvre pour un mieux-être, mais c’est le contraire qui se produit, ils alimentent la machinerie mangeuse d’homme de notre société.

    Qu’ils se posent deux minutes ceux qui vont sur son site et y participent et qu’ils observent ce qu’a produit comme changement leur contribution, et celle de Jorion. Rien, ça ne produit aucun fruit positif dans le sens d’une amélioration pour les hommes.

    Cela lui permet en revanche de vivre confortablement tout en étant le fidèle et servile serviteur de cette peste tout en se prévalant du contraire bien sûr en ayant l’apparence du chevalier vengeur!

    Il est vraiment le représentant hypocrite et veule de notre monde! Un vrai poison!

    J’aime

    • postjorion dit :

      C’est fait, Catherine … j’espère que c’est le bon (le « mauvais ») commentaire que j’ai supprimé

      J’aime

  20. Jean Bayard dit :

    Bonjour Catherine,
    Très bonne analyse du personnage. Tu as toutefois oublié de dire qu’il se prend pour le nombril du monde!
    Pour l’égoisme et le nombrilisme, il suffit de voir le nombre de photos qu’il publie de lui sur le site.
    Cependant, je ne partage pas tout à fait ton avis sur son honnêteté. En ce qui me concerne, je crois qu’il sait très bien ce qu’il en est, mais comme il s’en est sans doute aperçu un peu tard, il est tellement imbu de sa personne qu’il ne veut pas l’avouer.
    Mais, c’est vraiment la peste que tu décris. Je n’aime pas dire du mal de mon prochain, mais il y a là de quoi.
    Cordialement à toi
    jean

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      @Jean et @catherine

      Difficile de contester votre position, hélas …

      Pour ma part, en espérant ne pas tomber dans le piège et/ou le panneau, j’essaye de mettre mon grain de sel, ou de sable, sur le blog de P.J. Est-ce que cela a unsens? Je l’espère, mais….

      Cordialement, Bruno.

      PS. Dans la lignée: m^me les paranos ont des ennemis, m^me les mégalos disent parfois des choses vraies (de là à se prendre pour un sauveur …)

      J’aime

  21. Les2zozos dit :

    Tiens, marrant, Jorion m’a censuré le post suivant

    Ne donnez pas raison à « postjorion »…

    que j’avais mis en commentaire sur http://www.pauljorion.com/blog/?p=5476

    Je pensais que vous étiez paranos sur « postjorion », mais maintenant je commence à avoir des doutes????

    J’aime

  22. alice in wonderland dit :

    @ les2zozos

    Ben tu vois ? il censure, cet épris de justice…
    Tu ne perds rien à changer tes doutes en certitudes.

    A ton avis, pourquoi il a censuré ton post,
    qui a priori lui était favorable ? Je crois que c’est parce que tu indiquais aux lecteurs ce blog, dont il a peur.
    Il refuse un vrai débat sur la création de la monnaie,
    probablement parce que cela pourrait mettre en cause
    le privilège des banques d’en émettre.

    On peut se demander si c’est pour la même raison que François Leclerc, d’habitude si prompt à répondre aux lecteurs, a ignoré ton post du 27 septembre 19:44

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=5077#comments

    J’aime

  23. piedenez dit :

    Bienvenue à Jorioland !

    Spectacles quotidiens de grand guignol garanti !

    Au programme :

    – numéros de génie méconnu

    – changement du monde

    – sauvetage de la science ( car elle n’est pas de qualité !)

    – vide-grenier scientifique

    – promotion de théoriciens fumeux (car les vrais se trompent !)

    – récyclage de Made in America

    – bénédiction du vendredi

    – minauderies diverses (BFM : j’y vais… j’y vais pas… j’y vais malgré moi !)

    – impartialité (un coup à droite -BFM, un coup à gauche -l’Huma…)

    – censure (garantie pour les malveillants envers le FMI !)

    Tenue correcte exigée : caresses dans le sens du poil
    (le lèche-botte serait un plus !)

    Moyens techniques : classiques (car le benêt, n’est-ce pas, n’a pas d’âge !)

    – la carotte (réponse personnalisée, publication sur MON blog !!)

    – le bâton (menace de fermeture du guignol…
    ah non, s’il vous plaaaît, ne faites pas çaaaaa…!!)

    J’aime

    • Les2zozos dit :

       » (menace de fermeture du guignol…  »

      Il ne va quand même pas perdre 2000 euros par mois, surtout maintenant avec un gamin à élever alors qu’il a l’âge d’être grand (arrière?)-père 🙂

      J’aime

  24. alice dit :

    Tu es un peu dur, on voit que tu lui en veux, et à raison, parce qu’il a ignoré ta question.
    Honnêtement, moi c’est pas tant ça qui me gêne
    (on peut avoir un enfant à l’âge qu’on veut, c’est un choix perso, et puis, les gens, ils sont libres de cotiser ou pas).

    Ce qui me gêne c’est qu’il censure ou ignore les questions qui le dérangent, ou ironise allègrement leur auteur (comme il a fait récemment avec FAB).
    On comprendrait ça de la part d’un petit bloggueur qui se la joue, mais il prétend oeuvrer pour l’intérêt général.
    Si c’est le cas, pourquoi il élude la question que tu soulèves : si on est écrasés par la dette publique, pourquoi laisser aux banques le privilège de faire du crédit et ainsi percevoir des intérêts ? Pourquoi ne pas transférer à l’Etat le pouvoir de faire le crédit, ce qui ferait qu’il n’y ait plus d’intérêt à payer ?
    Pourquoi il n’est pas allé sur le lien que tu cites,
    où l’on explique chiffres à l’appui, que
    « Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées — la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui. »

    http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque

    Ignorer cette question c’est ne pas être compétent pour parler de l’intérêt général.

    J’aime

  25. bruno dit :

    Du haut de son perchoir, le sieur Paul continue
    son occupation de prédilection :
    manier les ciseaux !

    ———————————-

    bruno dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    24 octobre 2009 à 14:52

    Si l’on s’en tient à l’explication que vous donnez du syllogisme, le suivant serait vrai aussi :

    Socrate est mortel.
    Tous les chats sont mortels.
    Socrate est un chat.

    Il ne suffit pas de dire du syllogisme qu’il est une vérité qui résulte de deux prémisses.

    ——————————–

    bruno dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    24 octobre 2009 à 15:01

    Je trouve que si L’Humanité s’intéresse à la philosophie, elle devrait organiser un débat contradictoire, c’est le propre de cette discipline.

    Est-ce par hasard qu’elle opte pour le monologue ?

    ————————————-

    Je ne trouve point ces posts insultants.
    Un certain « Betov » avait posté un message plus que virulent contre le Mauss et les intellectuels, et il a passé !!

    Curiosité que cette activité occulte qu’est la censure…
    Vous avez dit vente d’indulgences ?

    J’aime

  26. Frederic dit :

    JLM répond à des questions sur le billet qu’il a publié sur le blog Jorion.
    Il s’explique :

    JLM dit : 31 octobre 2009 à 11:24,

    « le nouage des trois concepts de liberté égalité, fraternité tels que repris d’Attali est placé en ouverture d’une constitution pour l’économie (www.ecce.name) »

    et plus loin :

    « « Sur-vivre » est tout chaud sorti du dernier livre d’Attali, et il a lui-même commenté son jeu de mots dans le matin de France Culture ayant suivi l’intervention de Paul. Une des stratégies de « survie aux crises » dégagées par Attali est de se dépasser soi-même, de devenir autre mais en se respectant. »

    Si jamais le zèle de suivre son grand inspirateur lui laisse quelque répit, JLM pourrait lire un truc marrant et instructif sur le parrain de cette constitution :

    http://www.leplanb.org/Le-proces-de-Jacques-Attali.html

    Pour le reste, on croit rêver quand on lit sous sa plume, dans le même billet :

     » Ainsi, devant le risque de crever de chaud, ou de disparaître avec le dernier ballet des seigneurs de guerre néo-féodaux, la classe possédante a la vocation de se transformer en la seule classe révolutionnaire disponible : c’est elle qui convertira les mentalités prédatrices vers plus de solidarité et de coopération. »

    On se demande ce qu’attend la classe possédante pour suivre ce nouveau prophète.
    Et pourquoi faire des constitutions, quand il suffit de prêcher ?

    Assez accommodant, toutefois, notre JLM…
    Il aurait pu dire : Va, vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres !

    J’aime

  27. sumo dit :

    autrement dit restez chez vous bonnes gens
    et attendez la transmutation des loups en agneau

    et si cette alchimie ne marche pas il preconise quoi ??

    J’aime

  28. Catherine dit :

    Dans les sujets divers, je ne peux pas m’empêcher c’est trop drôle, Jorion qui vient nous parler de réalité et vérité!!!!

    Excusez-moi, pas bien compris, réalité et vérité, dites-vous???????

    C’est comme si un aveugle venait nous parler de la lumière, ou encore autant de différence entre l’ordonnance qui prescrit un antibiotique et l’antibiotique lui-même. Trop drôle Jorion!

    J’aime

  29. Catherine dit :

    Et la guerre, c’est la paix!

    Voilà ce qu’il dit Jorion:

    « Sous-jacente à cette approche, la supposition que la culture reflète essentiellement le « bon à penser », alors que j’ai quant à moi la faiblesse de penser que les institutions humaines trahissent aussi, et peut-être surtout, l’affect : ce que les hommes sont quand ils rient, quand ils sont en colère ou quand ils ont peur. Ce qui passe en effet à la trappe dans l’approche structuraliste lévi-straussienne, c’est le mal ordonné, les têtes qui dépassent dans les rangs, le non-linéaire, le chaotique, et quand on envisage l’histoire, l’irréversible : tous ces aspects qui sont selon moi loin d’être accessoires quand il s’agit de l’humain. »

    à mourir de rire!!!

    Si ça, c’est pas du déni, il faudra qu’on m’explique, lui le coupeur de tête malhonnête qui fait le contraire de ce qu’il dit!

    Jorion mériterait qu’on modélise son modus operandi à la manière de Bateson quand il nous parle de la cérémonie du Naven pour présenter la société au travers d’un événement.

    Bateson pense qu’à travers l’étude d’un seul micro-organisme cela peut révéler des mécanismes essentiels pour la compréhension de tout organisme vivant.

    S’atteler aux modalités kinesthésiques du sieur Jorion, ce serait à l’évidence, révéler les mécanismes idéologiques qui sous-tendent l’action et l’inaction dans lesquelles nous sommes embourbés jusqu’au cou. Ce serait pertinent pour la compréhension de notre société dans ce qu’elle a de plus vil et de plus hypocrite.

    Une étude de la nature de l’explication pour paraphraser un de ces chapitres bloguiens !!!!!

    J’aime

  30. sumo dit :

    quand il ecrit sur levi-strauss ou autres grands
    c’est comme d’hab

    on dirait le bachelier qui se met a corriger des copie d’agreges

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      @Sumo,

      j’aime bien cela « le bachelier qui se mettrait … » (en fait, il doit penser que Wikipedia est suffisant pour avoir des idées sur tout ;-))

      PAr ailleurs, attention, sa grande force, à notre grand ami, c’est qu’il est, se veut et/ou se prétend inclassable: on l’attaque sur l’économie, il va sur l’anthropologie, la psychanalyse, le … , le … en traitant d’attardés ou de sectaires cux qui, « bien » que spécialistes (un peu trop parfois, c’est vrai) ont parfois leur mot à dire.

      Je ne suis pas contre les auto-didactes, ils sont souvent plus intelligents que les « trop instruits », mais il y a quand même des limites à tout.

      En dehors d’une très légère tendance à la « mégalomanie », notre ami commun doit être soutenu par un lobbying, ce qui serait intéressant à déchiffrer.

      Bien à vous, Bruno Lemaire.

      J’aime

  31. citoyen pas dupe dit :

    Les billets de M. Jorion ne font même plus rire, tant sa suffisance s’amplifie jusqu’à devenir saugrenue.

    Mon article, mon interview, mon billet, mon livre, mon intervention, mon blog !

    On ne peut s’empêcher de penser à la grenouille et à la mouche de La Fontaine.

    Aussitôt qu’il écrit une ligne, c’est pour se jeter des fleurs. Et ses fans, par un réflexe pavlovien, d’en tresser des couronnes !

    A la CRIS (qui, en français, est une commission, et non pas un comité, comme il l’écrit, mais passons…), tous les intervenants sont de piètres ânnonneurs et l’assistance, des centaines de personnes, complètement nulle et tombée de la lune !
    Sauf quand, on s’en doutait, elle pose des questions à M. Jorion !

    Trop c’est trop.
    Ce n’est pas pour défendre qui que ce soit, mais en vertu de quoi un anthropologue peut-il juger des compétences dans d’autres domaines que le sien ?

    Et si les banquiers, les politiques et leurs analystes sont idiots, comment se fait-il
    que pendant des années il ne s’en est pas aperçu ?
    Il a fallu que la crise éclate pour qu’il s’en aperçoive, donc à peu près comme tout le monde.

    Par ailleurs, on ne voit pas en quoi son explication des raisons de la crise tient à l’anthropologie, l’individu lambda pourrait très bien les formuler.
    A moins que le côté anthropo ne soit ce lieu commun qu’est la référence aux arts martiaux chinois !

    Mais le comble du ridicule est atteint lorsque, prétendu défenseur de l’intérêt général, il se dit prêt à suivre Mme P. Berès.
    Cette noble dame élue socialiste qui siège au Parlement Européen depuis pas moins de quinze ans, c’est-à-dire depuis quand son parti donne de gaieté de coeur des coups de main substantiels à l’ultralibéralisme !
    Et son rôle n’est pas des moindres. Elle est Présidente de la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen de 2004 à 2009. Secteurs d’activités : coordination des politiques économiques et dialogue monétaire avec la Banque centrale européenne etc. etc…
    Allez, M. Jorion, si vous êtes entré en campagne pour les régionales, pourquoi avoir peur de le dire ouvertement ?

    Pour ceux que cela intéresse, la CRIS :

    http://www.europarl.europa.eu/activities/committees/homeCom.do?language=FR&body=CRIS

    pour des informations sur la réunion du 10 novembre, cliquer, dans la rubrique « Travaux », sur « Auditions » et ensuite sur « Programme »

    J’aime

  32. Bart dit :

    Dans la série « Econocomics »

    Encouragés par leur succès, Homer et Ned imaginent un nouveau jeu :

    Ned est un homeless. Il installe sa toile de tente sous les fenêtres d’Homer.

    Homer ouvre une fenêtre et lui tient un discours. Il porte un truc bizarre au milieu de la tête.

    Très détendu et décomplexé (il joue du pipeau, se regarde dans un miroir, se cure les dents…), il dit qu’on ne doit pas désespérer.
    Il explique qu’il dispose d’une oreille qui lui souffle que les banquiers ont compris qu’ils ont intérêt à changer de système.
    On comprend à ce moment-là que le truc bizarre sur sa tête est une troisième oreille.

    Ned écoute bouche bée et à la fin lui lance une peau de banane. La peau atterrit sur le pipeau.

    J’aime

  33. Gag dit :

    Un juriste qui lit son livre démontre de manière très cohérente à monsieur Jorion qu’une phrase de ce livre est un parfait embrouillamini, du point de vue juridique, parce qu’elle confond propriété et possession et ne connait pas ce que prévoit le droit de propriété.

    Monsieur Jorion s’empresse de répondre, dans un embrouillamini encore plus contorsionné, et parsemé (car il faut faire savant), de termes économiques,
    que le langage économique et le langage juridique ne sont pas compatibles
    ce qui veut dire, ni plus ni moins, que la loi juridique ne s’applique pas à l’économie !

    Il va même jusqu’à dire :
    « Les termes d’usus, fructus et abusus sont-ils à proprement parler utilisés dans les textes de loi ou font-ils plutôt partie du vocabulaire méta-juridique [utilisé par] un acteur qui ne comprend pas véritablement les mécanismes à l’oeuvre. »

    ce qui équivaut, ni plus ni moins, à suggérer que ce juriste ne connait pas la loi!

    Il dit aussi la chose monumentale qu’en économie il n’y pas de différence entre usus et abusus, il va toutefois vérifier ça (sic!)

    ce qui prouve qu’il n’a rien compris à l’explication du juriste !

    Or celui-ci expose de manière que même un enfant peut comprendre :

    – le droit de propriété signifie que la loi donne à une personne, morale ou physique, le droit de posséder un bien, ceci sous forme de :
    1. usus = l’utiliser
    2. fructus = en tirer des bénéfices
    3. abusus = en disposer à sa convenance (le détruire, le donner à autrui etc.)

    Transposé en pratique, cela veut dire :

    – dans le cas d’une maison

    je suis propriétaire d’une maison, donc j’ai le droit

    1. de l’utiliser = habiter dedans
    2. de la faire fructifier = la louer en contrepartie à quelqu’un
    3. la faire démolir, en faire cadeau à quelqu’un…

    – dans le cas d’une somme d’argent :

    je suis propriétaire de 100e (car je les ai gagnés par mon travail), donc j’ai le droit :

    1. de les utiliser = m’acheter un vêtement avec
    2. les faire fructifier = les prêter à un banquier en contrepartie d’un intérêt
    3. en faire cadeau à quelqu’un

    Or, selon monsieur Jorion, il n’y a aucune différence entre usus et abusus, c’est-à-dire entre habiter dans ma maison et la faire démolir !
    Ni entre m’acheter un vêtement pour 100e ou en faire cadeau !

    Au point que, dixit le même, l’abusus disparait, c’est-à-dire que je ne peux pas faire démollir ma maison ni faire cadeau de mes 100e !

    Mais ce n’est pas tout. Cerise sur le gâteau, et « cela fait partie de l’originalité de ma démarche », il nie l’existence de l’usus lui-même !
    Je suis légalement propriétaire d’une maison et de 100e mais, selon monsieur Jorion, je n’ai ni maison ni 100e !

    Chapeau !

    On se doute que bien des banquiers seraient prêts à admettre cette découverte !

    Plus loin, le juriste lui signale une contradiction flagrante entre ses affirmations :

    – page 22, monsieur Jorion dit :

    « Chacun d’entre nous considère que, s’il dépose une somme sur un compte en banque, il en demeure le propriétaire, et le droit lui explique que non. »

    – page 50, le même dit :

    « Cette addition est justifiée sur le plan juridique : l’argent qu’on vous doit vous appartient, vous en êtes légalement le propriétaire. La reconnaissance de dette témoigne de cette propriété et en confirme le montant. »

    Décidément, le juriste en question n’en aura pas fini de s’étonner, et nous de rire…
    Merci, monsieur Jorion, avec vous on va de gag en gag !

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      Bonjour gag,

      ce que vous dites sur de débat juridico-économique est très intéressant.

      Savez vous s’il a été publié ou mentionné ailleurs.

      Cordialempent, Bruno Lemaire

      J’aime

  34. bellaciao dit :

    On lisait l’autre jour sous la plume de P. Jorion qu’il est ému par Le chant du coq, du Cuarteto Cedrón.

    « Del Gallo Cantor » n’est pas un tango, comme s’empressent d’affirmer doctement des groupies sur son blog, mais une cantate.
    Composée par Juan Cedrón en 1976 sur les paroles du poète Juan Gelman, elle est dédiée à la mémoire des 16 prisonniers politiques exécutés sans jugement à Trelew, en 1972, par la dictature argentine.

    Belle émotion de monsieur Jorion, qui ne l’empêche pas de censurer quand bon lui semble !

    J’aime

  35. bellaciao dit :

    pour en savoir plus,

    la cantate :

    http://pacoweb.net/Cantatas/Gallo.htm

    les événements :

    http://www.conflits.org/index2043.html#ftn21

    J’aime

  36. Catherine dit :

    Ode à Jorion (haut personnage du système mensonger) et séides croisés!

    Alexandre Koyré: Réflexions sur le mensonge.

     » L’homme totalitaire baigne dans le mensonge, respire le mensonge et se nourrit de mensonge, il s’adresse à la masse et abaisse donc les standards dit Alexandre Koré !

    Il y a une négation de la valeur propre de la pensée, elle n’est pas une lumière mais une arme, son but, sa fonction, n’est pas de nous révéler le réel, c’est-à-dire ce qui est, mais de nous aider à le modifier, à le transformer en nous guidant vers ce qui n’est pas.

    Il ne s’agit pas pour eux de vérités objectives, les régimes totalitaires transforment à leur guise le présent et le passé. Ils sont comme au-delà de la vérité et du mensonge…

    Si la vérité est bien la nourriture de l’âme, elle est surtout celle des âmes fortes. Elle peut être dangereuse aux autres. Du moins à l’état pur. Elle peut même blesser . Il faut la leur doser, la diluer, l’habiller. De plus, il faut bien tenir compte des conséquences de l’usage qu’en font ceux à qui on la dira…

    Pour tout membre d’un groupe secret, la parole n’est qu’un moyen de cacher sa pensée. Ainsi donc, tout ce qu’on dit est faux, la vérité est donc toujours ésotérique, cachée. Elle n’est jamais accessible au public, ni même à celui qui n’est pas complètement initié. Tout membre d’un gouvernement secret digne de son rôle en à pleine conscience.

    Aussi, ne croira-t-il pas ce qu’il entendra « en public » , il n’admettra comme vrai quelque chose qui sera dit publiquement par son chef, car ce n’est pas à lui que s’adresse le chef. C’est aux autres, à ces autres qu’il a le devoir d’aveugler, de leurrer, de tromper. Ainsi paradoxalement, c’est dans le refus de croire à ce qu’il dit et proclame qu’il exprime la confiance du membre .  »

    En l’occurrence là pour Jorion, c’est pas tout à fait ça.

    A la différence de son ami Attila qui lui sait tout à fait ce qu’il fait et où il va, Jorion piétine, prend ses pieds dans le tapis, car il est tellement imbu de sa personne qu’il ne voit rien de toute cette mécanique subtile au demeurant.

    Il ne voit pas qu’il sert le système, tout occupé à accueillir cette reconnaissance de pacotille car bien sûr il est persuadé de la mériter,il est instrumentalisé plein pot et il n’y voit que du feu.

    J’aime

  37. regard critique dit :

    Je précise d’entrée de jeu, pour ceux qui penseraient le contraire, que je ne suis pas quelqu’un d’anti-Jorion. Je ne connais pas ce monsieur, je suis tombé par hasard sur son blog il y a quelques mois.
    Simplement, j’y ai lu des choses intéressantes mais aussi des choses qui prêtent selon moi à discussion.

    Par exemple, à propos de son allocution du vendredi dernier, oû monsieur Jorion dit, parmi d’autres :

    – Dans le film de M. Moore il y a, à la fin, du nouveau, de l’optimisme en somme : pour rétablir une véritable démocratie, celui-ci appelle à la rescousse un curé et un évêque. Il ne faut donc pas faire comme ces ennuyeux qui ne regardent pas jusqu’à la fin et qui se privent ainsi d’apprendre qu’il y a de l’espoir.

    – Les français ne connaissent pas leurs intellectuels (M. Foucauld).

    – Le renflouement des banques américaines, bien qu’il y ait à la fois de l’incompétence et de la méchanceté, et qu’il ait été pris dans la panique, a été un acte de courage.

    – M. Moore « prend le parti du peuple, c’est-à-dire tout le monde, pas les plus intelligents et les plus riches ».

    Ce qui a l’air de dire que le peuple c’est des gens bêtes et pauvres. Si ce n’est pas ça, monsieur Jorion aurait dû mieux préciser son propos.

    – Il est regrettable que Blankfein, président de Goldman Sachs, ait prononcé la phrase :
    « I am doing God’s work » (« Je fais le travail de Dieu »), car, « même s’il le pense, c’est pas une chose à dire, il ne se rend pas service, ni à l’industrie financière ni à un autre groupe qu’il représente ».

    Ce qui a l’air de dire que Blankfein pourrait faire mieux pour défendre ses intérêts.
    Si ce n’est pas ça, monsieur Jorion aurait dû mieux préciser son propos.

    Ce que l’on peut répliquer aux affirmations en question c’est que monsieur Jorion a lui-même des biais culturels à enlever, qui l’empêchent de voir que :

    – pour une majorité écrasante de français appeler l’église à la rescousse pour rétablir une véritable démocratie c’est rétrograde et réactionnaire

    – les français, s’ils ne connaissent pas tous les détails de l’oeuvre de Foucauld, connaissent suffisamment celui-ci et l’apprécient pour son analyse des rapports de domination et son appel à y résister

    – le renflouement des banquiers américains, que monsieur Jorion considère un acte courageux, est dénoncé et suscite la révolte dans le pays-même de ceux-ci

    en effet, un article récent du journal anglais Times rapporte qu’ils sont qualifiés « par le public, les politiciens et la presse dans des termes les plus forts : « barons voleurs », « vandals économiques », « vautours capitalistes »…
    que le magazine Rolling Stone décrit la banque Goldman comme « un mollusque vampire géant, enroulé sur le visage de l’humanité, remplissant sans cesse son entonnoir sanglant de quelque chose qui sent l’argent. »

    Et ceci, avant que Blankfein n’ait prononcé sa fameuse phrase.

    Je veux donc bien croire monsieur Jorion, mais à condition qu’il se documente mieux, qu’il soit moins ambigu dans ses propos et qu’il renonce à la position de donneur de leçons, à laquelle il se laisse vraisemblablement inciter par certains flatteurs qui le félicitent d' »apprendre à réfléchir aux français ». C’est, ni plus ni moins, ce qu’affirmait quelqu’un parmi ces derniers (on ne peut, par dommage, envoyer à cette affirmation, la partie respective du blog ayant disparu).

    Pour ceux qui souhaitent lire l’article susmentionné du Times :

    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6907681.ece

    Il est intitulé (traduction) : »Je fais le travail de Dieu ». Rencotre avec Monsieur Goldman Sachs.Sunday Times acquiert un accès sans précédent dans la banque d’investissement la plus puissante et la plus secrète au monde ».

    Il détaille, avec précision et sans complaisance : les profits pharamineux de la banque, la pression à laquelle sont soumis ses salariés, devenus des addicts de l’argent qui y sacrifient leur vie privée, ses connivences avec les politiciens, qui sont pour la plupart ses anciens cadres, et comment elle fait, crise ou pas, pour gagner sur tous les tableaux.

    Note : L’article montre, pour prouver les connivences entre financiers et politiques, qu’avant le renflouement d’AIG, qui a profité à Goldman S.,le nom de Blankfein figure 24 fois sur six jours dans l’agenda de Paulson.
    Détail de nature à faire sourire quant à l’affirmation de monsieur Jorion que le vote du renflouement ait été obtenu simplement parce qu’on a voulu « faire plaisir à tel député qui voulait modifier les droits sur les flèches que les enfants utilisent dans leurs jeux ».
    Moralité : quand on se propose de commenter l’actualité, il faut nécessairement se documenter bien au préalable, sous peine d’être soupçonné à juste titre de manipuler l’opinion.

    J’aime

  38. rémi dit :

    je lis aussi le Blog de ce Mr mais commence à m’en lasser depuis un certain temps
    je me demande ce qu’il propose au fond
    a part auto promotion et auto celebration

    A-t-il une thèorie claire ? laquelle ?
    Un projet précis et des moyens? lequel ?

    il ecrit et se vente de se balader dans le système

    de france info à TV poubelle

    de BFm alias Lagarde Radio à Europe 1 alias Lagardere Radio

    en passant par euronext et le parlement europeen

    super !

    Bourdieu était sociologue eminent mais résistant

    il n’allait pas faire la cour au pouvoir
    il etait dans la rue avec les grevistes

    http://www.marianne2.fr/Quand-Bourdieu-prenait-fait-et-cause-pour-les-grevistes-en-1995_a80137.html

    J’aime

  39. RST dit :

    P.Jorion rejoint le club citoyen de C.Lepage en tant que « sage »
    Cela me permet de ne pas trop me poser de questions sur l’intérêt de ce nouveau club …

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hEAdU2uCUWfMDcJ6WrPxwtOTJzBw

    J’aime

  40. steph dit :

    voilà ce qui explique ses clin d’oeil à l’église

    comme quoi, des fois il n’est pas si bête, quand le sage montre la lune, de regarder son doigt

    🙂

    J’aime

  41. Nice dit :

    le blog de P Jorion a ouvert une nouvelle rubrique

     » L’objectif proposé est de mettre une fois encore à profit ce blog, afin de susciter une nouvelle collaboration. »

    une fois encore, c’est a dire par rapport à la discussion sur l’argent ?

    mettre à profit ce blog, c’est a dire permettre à
    P Jorion de sortir un nouveau livre ?

    pas très clair tout ça…

    J’aime

  42. julien dit :

    Sans moyens, une utopie est plutôt utopique !

    François Leclerc est bien gentil, mais je le trouve naïf pour le coup. Avant de faire un catalogue d’idées généreuses on devrait penser aux moyens de les mettre en place. A quoi ça sert d’avoir des idées si on n’a pas les moyens. Il ferait mieux d’appeler à chercher ces moyens.
    On a assez entendu la ritournelle « Faisons de la Terre un paradis » !

    J’aime

  43. vince attac dit :

    bravo à Paulo !
    pour sa détermination à vouloir comprendre la monnaie, son courage à dire ce qu’il pense du livre de Jorion et à répliquer à la rhétorique enflée d’orgueil de ce monsieur Julien Alexandre, qui n’a pas d’autre argument à avancer que de soutenir que Schumpeter est un idéologue !

    j’espère que Paulo pourra communiquer ici plus amplement ses conclusions

    J’aime

  44. vince attac dit :

    les commentaires respectifs sont ici :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=4352#comment-42034

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      merci à vince attac et à paulo de faire le point sur les « arguments » de P.J. et de son fidèle lieutenant « moi ».

      En fait, l’argument ultime, le seul, de Paul Jorion est celui-ci:
      « Autrement dit, la reconnaissance de dette des banques peut servir de monnaie (moyen de paiement), bien qu’il ne s’agisse pas de monnaie légale. »

      tout est dans la subtilité de « peut servir » de monnaie (l’abruti de service, « moi », ne va quand m^me pas jusqu’à dire que l’image du cheval peut servir de cheval, ou que le mot « chien » peut aboyer, mais c’est tout comme)

      Cet « argument », en soi, n’est pas contestable, ni contesté.

      Un autre « argument », très contestable lui, qu’on peut trouver à plusieurs reprises, soit chez Jorion, soit chez son grand supporter allemand, Helmut Creutz, est le suivant:
      Si AJH prête de l’argent à son ami Bruno, cela ne change pas la masse monétaire. DONC, si la banque Duchmol prête de l’argent à son client Tordu, il n’y a pas non plus de création monétaire.

      Nice, n’est-il pas 😉

      Bruno Lemaire.

      J’aime

  45. mikaël montreal dit :

    Julien Alexandre fait vite quand il dit que David Millet est un auteur complotiste, c’est une preuve qu’il ne l’a pas lu

    http://manuscritdepot.com/a.david-millet.1.htm

    Il devrait savoir que ceux qui dénoncent le capitalisme sont légion, pour se convaincre il pourrait lire ça :

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15505

    J’aime

    • Paulo dit :

      J’avais passé un commentaire en demandant à Julien Alexandre quels livres (ou articles universitaires) il avait écrit sur le sujet de la monnaie … le commentaire n’a pas été publié 🙂

      J’aime

  46. Paulo dit :

    Tiens, Etienne Chouard s’y remet (avec du « lourd »): http://www.pauljorion.com/blog/?p=5156#comment-42110

    J’aime

  47. RST dit :

    Le plus extraordinaire est l’argument repris par le dénommé Julien Alexandre: les banques auraient intérêt à faire croire qu’elles ont le pouvoir de créer de la monnaie !!!

    C’est marrant mais moi, j’aurais pensé le contraire: elles n’ont aucun intérêt que cela se sache. 😉

    J’aime

  48. RST dit :

    Je ne suis absolument pas d’accord avec E.Chouard quand il dit : « le combat de Paul sur tous les autres sujets est tout simplement admirable : si Paul n’existait pas, il faudrait l’inventer »

    Le fait que P.Jorion ne comprenne pas (ou fasse semblant de ne pas comprendre) les mécanismes de création monétaire,décrédibilise totalement tout le discours qu’il peut tenir sur l’économie et les rares propositions qu’il fait.
    La création monétaire étant au cœur du système (et à l’origine de ses difficultés)en méconnaitre le fonctionnement et néanmoins parler d’économie revient à expliquer le fonctionnement d’une voiture en niant que c’est le moteur qui l’a fait avancer (bon je sais, la comparaison est nulle mais c’est tout ce que j’ai trouvé 😉 )

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      Tout à fait d’accord avec RST. Je l’ai d’ailleurs écrit à Etienne.

      C’est un peu comme si j’écrivais, au choix idéologique de chacun, à:
      Hitler, Staline, de Gaulle, Pôl Pôt, Bush, Obama, S. Hussein, Churchill, Le Pen, Berlusconi, Besancenot, Sarkozy.

      IL fait beau, vous le dites, c’est admirable. Je suis en léger désaccord avec ce que vous faites par ailleurs, mais oublions tout cela: vraiment, votre analyse du temps actuel est admirable

      (J’ai mis un tantinet d’exagération, c’est mon côté « didactique » 😉 )

      Bruno Lemaire.

      J’aime

  49. Fred dit :

    @ RST

    pas du tout, je la trouve très bien ta comparaison

    juste une petite précision, si tu permets :

    « en niant que le moteur qui la fait avancer marche par injection continue de combustible » ! 🙂

    « et en soutenant que, selon une mystérieuse loi, de lui seul découverte et comprise, qu’il appelle « conservation des quantités », c’est toujours le même combustible qui la fait avancer » ! 😉

    en somme, le perpetuum mobile…

    J’aime

  50. Chris dit :

    Bonjour à tous,

    J’avance de mon côté dans la lecture du pdf sur la monnaie, du point de vue de la logique du discours, mais c’est long…

    Je fais pour l’instant deux autres commentaires, se référant à :

    – L’intervention du 23 novembre sur BFM

    (ces interventions sont supposées être des commentaires à l’actualité économique)

    Ce qui est dit, en résumé, et ce que cela veut dire :

    1. j’ai publié un livre (« Vers la crise du capitalisme…)

    = je me fais de la publicité
    (car, pourquoi en parler maintenant ? il est paru il y a deux ans déjà)

    2. je participerai à une conférence à telle date

    = je me fais de la publicité
    (car, pourquoi en parler, et que de cela, quand on a à peine trois minutes pour analyser l’actualité économique ?)

    3. j’y défendrai une thèse face à X, qui soutient la thèse contraire,
    même si c’est X qui gagne, je ne perds pas !

    = je ne suis pas certain de l’emporter, je vais donc tenter d’influencer ceux des auditeurs qui y participeront à me considérer déjà comme gagnant

    Tout cela est enrobé de moult paroles, mais il n’est dit absolument rien d’autre.

    Maintenant, en détail, comment opère le conditionnement de l’auditoire.

    (On peut parler de conditionnement, car n’est-ce bizarre d’anticiper, devant un public, ce qui va se passer dans une discussion contradictoire ? C’est comme si un avocat parlait au jury avant le procès.)

    PJ dit, en substance, aux auditeurs de BFM :

    X soutient que le krach est inévitable.
    Je soutiens que le krach est évitable.
    Si, de par sa démonstration, X gagne (krach = inévitable) c’est en fait moi qui gagne, car je propose l’interdiction des paris sur les prix.

    On a ici affaire au 5e stratagème : Faux arguments, répertorié par Schopenhauer dans L’art d’avoir toujours raison.

    Dire que proposer l’interdiction des paris est une preuve qu’il gagne c’est un argument faux.

    En effet, la discussion en question porte sur l’évitabilité/inévitabilité du krach,
    et non pas sur : quelles sont les mesures qui pourraient empêcher un krach.
    Le krach en discussion est soit inévitable, soit évitable.
    Si X prouve l’inévitabilité, c’est que PJ perd.
    Il ne peut en aucun cas gagner, car on ne peut affirmer à la fois une chose et son contraire .
    Admettre son argument serait dire : « Le krach est inévitable, car je propose l’interdiction des paris », ce qui est une phrase absurde.

    L’interdiction des paris vient comme une mesure A POSTERIORI, c’est-à-dire quand le krach s’est déjà produit, et s’il s’est produit c’est que, dans les conditions données, il était inévitable.

    Ce stratagème no 5, le faux argument, est combiné ici avec le no 28 : Convaincre le public et non l’adversaire. Avec la circonstance aggravante, pour ainsi dire, que l’adversaire est absent et ne peut donc répliquer. Et aussi avec le no 14 : Clamer victoire malgré la défaite.

    De pareils procédés, utilisés par certains sophistes, ont été combattus par Platon et Aristote, qui ont compris le danger qu’ils représentent pour l’esprit critique.
    Car pour ces sophistes, ce qui compte ce n’est pas rechercher le vrai, mais convaincre l’auditoire.

    Ces procédés peuvent réussir si l’adversaire, ou le public, n’est pas assez attentif ou assez perspicace et rapide pour démasquer les stratagèmes.

    De par la position qu’il adopte, PJ se place ici dans cette posture. Ce n’est pas la vérité de l’affirmation qui lui importe, mais le fait d’avoir raison.
    Ce qui signifie faire de la discussion une joute oratoire au lieu qu’elle soit un débat d’idées.

    On pourrait se demander aussi s’il s’agit juste d’un enjeu personnel ou d’un parti pris en faveur d’une idéologie, ou des deux à la fois.

    Ainsi le but de l’émission elle-même est détourné vers la promotion personnelle.

    (A part cela, s’il faut parler de cette fameuse interdiction, est-elle suffisante quand on sait que le krach actuel est dû surtout aux prêts abusifs ?)

    – L’entretien accordé à Philosophie Magasine

    Résumé

    Question : La crise et les moyens d’en sortir ne devraient-ils nous inciter à chercher des réponses non seulement dans l’économie mais aussi dans la philosophie, la métaphysique ?…

    Réponse de PJ :

    – Certains philosophes considèrent l’homme bon, d’autres le considèrent mauvais.
    – S’il est mauvais, il disparaitra. S’il est bon, il survivra.
    – Si Dieu existe, il est en train de regarder le chemin que prend l’homme.

    C’est tout ce qui est dit, enrobé comme à l’habitude de paroles.

    Commentaire :

    – Cette réponse est-elle philosophique ? En rien.
    C’est un simple constat que n’importe qui peut faire, s’il est quelque peu au courant de l’écologie.
    En plus, on utilise un mode de pensée réducteur : bon/méchant, survivra/ne survivra pas.
    A la limite, ce raisonnement peut être vu comme un procédé sophistique : celui d’éluder la réponse. Car dire : « si ce n’est pas noir c’est blanc et vice versa », c’est faire semblant de répondre.

    – La métaphysique a droit au même traitement.
    Sur ce pudding (pour reprendre son terme) philosophique, inconsistant et binaire, PJ, en bon chef cuisinier, pose une cerise métaphysique aussi inconsistante et non moins binaire.
    En effet, d’une part la phrase : « Si Dieu existe, il est en train de regarder l’homme… » saute sur la question : « Dieu existe-t-il ? », qui est la première à se poser en matière de métaphysique.
    D’autre part, cette phrase a un vice versa logique sous-entendu :
    « S’il n’existe pas, il n’est pas en train de regarder l’homme… », ce qui la rend inconsistante.

    Restituée après décortication, la réponse serait la suivante :

    Question : Que pensez-vous de l’homme, par rapport à la crise, d’un point de vue philosophique et métaphysique ?

    Réponse de PJ :

    pdv philo : L’homme est bon, à moins qu’il ne soit mauvais.

    pdv méta : Dieu, je ne veux me prononcer sur son existence. Malgré cela, je dis : S’il existe, il regarde l’homme, s’il n’existe pas, il ne regarde pas l’homme.

    Hilarant, non ? 🙂

    Car dire : « l’homme est bon, à moins qu’il ne soit mauvais », c’est ne rien dire de l’homme.

    Et tant qu’on ne s’est d’abord prononcé sur l’existence de Dieu, cela n’a pas de sens de parler de ce qu’il fait.

    Et si on parle de ce qu’il fait, dire « il regarde l’homme, il ne regarde pas l’homme » c’est ne rien dire de lui.

    Admettons aussi cette l’interprétation qui dirait :

    « Il ne s’est pas prononcé, mais comme il en parle, on peut déduire qu’il admet son existence. La formulation au conditionnel (« s’il existe,… ») n’est qu’une figure de style ».

    Très bien. Dans ce cas il aurait dû préciser d’emblée qu’il ne répond pas à cette question en anthropologue mais en croyant, ce qu’il n’a pas fait.

    Ainsi, on ne peut malheureusement rien tirer de ce texte.

    Les analyses comme celles-ci ne sont pas difficiles, quand on a un peu l’habitude, mais laborieuses
    et longues à expliquer.
    ( J’espère que je ne vous ai pas ennuyés.)

    Mon intention est de montrer que la première réaction devant un texte est de rester prudent, de ne pas y adhérer d’emblée, en résistant à la capacité d’attirance que peut exercer sa logique apparente ou le talent de la parole.
    L’école a abandonné, hélas, sa mission d’éducation de l’esprit critique de la conscience, se limitant à s’occuper de la seule science. Dans cette situation, nous devons nous former par nos propres moyens.

    A bientôt.

    Pour ceux qui s’intéressent à l’analyse de contenu :

    http://www.puf.com/wiki/Que_sais-je:L%27analyse_de_contenu

    J’aime

    • Catherine dit :

      C’est très amusant et très didactique comme démonstration critique, c’est sur du vécu qu’il faudrait toujours partir, ça imprime mieux, merci.

      J’aime

    • RST dit :

      @ Chris
      Merci pour cette analyse qui, loin d’être ennuyeuse, est tout à fait passionnante.

      Je me demande néanmoins dans quelle mesure P.Jorion n’a pas raison : dans tous les cas, il est gagnant. En effet, si l’on considère que son but est d’acquérir une notoriété suffisante pour pouvoir en vivre (ce qui, dans l’absolu, n’a rien de condamnable en dehors du fait que pour cela, il n’hésite pas à fabuler sur la monnaie, ce qui est tout à fait regrettable) son intérêt est que l’on parle de lui en bien… ou en mal.
      Cela explique selon moi son comportement. Il censure un peu mais pas toujours. Cela crée un peu de frustration mais entretient le suspens et d’une certaine manière « capture » les intervenants.
      J’avais été surpris qu’il fasse sur son blog de la publicité pour « Plus loin que Jorion » au moment de sa création. Mais réflexion faite, c’est aussi un bon moyen de développer sa notoriété en entretenant la polémique et le buzz. En définitive, il faut reconnaitre que Jorion est très intelligent. Je n’irai pas cependant jusqu’à prétendre que ce blog est une de ses créations 😉

      Au sujet de votre analyse du pdf sur la monnaie, si vous êtes d’accord et si cela ne pose pas de problème à Postjorion que je ne veux pas phagocyter, je serai très intéressé par la publier sur mon blog.

      J’aime

      • postjorion dit :

        « Au sujet de votre analyse du pdf sur la monnaie, »
        … aucun problème en ce qui me concerne.:)

        J’aime

      • hellen dit :

        C’est vrai que parfois il ne censure pas mais si c’est pour faire du suspens et se faire ainsi des lecteurs je ne crois pas qu’on puisse appeler ça intelligence, c’est tout simplement de la ruse et ça c’est pas très glorieux.
        J’envois au Larousse il dit que la ruse est un « procédé habile et déloyal dont on se sert pour parvenir à ses fins »

        J’aime

      • Flavien dit :

        @ RTS

        Quand il ne censure pas c’est une tactique, il sait qu’il peut compter sur certains de ses affidés qui vont répondre à l’intrus et le massacrer.

        On a vu ça avec Dalembert, puis quand il a signalé ce blog, manoeuvre qui s’est avérée désastreuse 😉
        Egalement quand il a indiqué le blog où l’on parlait d’économistes du Journal de Mickey à propos de ses commentateurs.
        Il avait alors intitulé son billet d’une façon visiblement provocatrice :
        « On parle de vous, en bien ! » alors que c’était le contraire

        et dernièrement, quand il a laissé passer les critiques de Paulo ne se doutant pas que celui-ci lisait Schumpeter en original pour le comparer avec ce qu’il en avait dit
        dans son livre.

        Ce procédé lui permet aussi de dissuader d’autres éventuels téméraires qui penseraient
        le critiquer et en même temps de faire montre d’ouverture.

        J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      @Chris,

      pas mal l’analyse de la stratégie de Paul Jorion.

      Je ne sais pas s’il est aussi astucieux que cela, mais c’est un malin, et il s’y connaît pour embrouiller.

      Bruno Lemaire.

      PS. Comme je l’ai dit par ailleurs (et comme c’est connu depuis le paradoxe des menteurs athéniens, repris dans l’ensemble de tous les ensembles 😉 ) m^me un mégalo peut avoir parfois raison, et dire des choses vraies avec des raisonnements foireux.

      En revanche, je n’ai pas encore compris ce que signifiait sa GRANDE MESURE « empêcher les paris sur les fluctuations de prix », et qui avait, ou aurait, le pouvoir de faire cela. Si c’est la suppression du marché sur les options et dérivés financiers, pourquoi ne pas le dire. Ce serait alors plus simple de fermer l’ensemble des marchés financiers, y compris la bourse.

      cordialement, B.L.

      J’aime

  51. Catherine dit :

    A l’intention d’Etienne Chouard et tous ceux qui pensent que Jorion est iconoclaste!

    Je pense Etienne, peut-être penseras-tu que j’ai tort, qu’il faut se donner les moyens de ses ambitions.

    Je m’explique:

    Si on veut vraiment un monde plus juste, plus fort, plus orienté soleil pour tous, voir réellement le jour, il me semble qu’il ne faut pas encourager ce qui va dans le sens inverse, c’est à dire ce qui va dans le sens de la dérive, pas plus compliqué que ça, ma foi!

    C’est parce que les hommes autorisent ++les comportements déviants++ que ces derniers nous envahissent et finissent par nous asphyxier.

    Nous sommes complètement res-ponsables au-delà de ce que nous pouvons imaginer, des relations que nous permettons de mettre au monde.

    Toi, moi, nous tous ici, avons à répondre avec le moins de mauvaise foi possible de ce que nous autorisons ou empêchons, par nos actions ou nos non-actions qui peuvent se déployer sous diverses formes, la parole en est une parmi d’autres.

    Nous ne sommes des victimes que si nous le voulons bien, c’est de la responsabilité qu’il faut impulser si nous voulons que le monde change, sinon, ça ne sert à rien de discourir ici, autant boire un coup et oublier ce qui arrive dans le sommeil!

    Le type de relation que nous autorisons ou renforçons comme tu l’as fait, est à l’origine de la structuration du monde.

    La vie n’est que relation, rapport, composition, et elle commence par une parole faite à une autre parole et de ces deux paroles, il en sort quelque chose d’une composition nouvelle à l’origine d’une vision du monde qui elle-même va ordonner l’espace de l’ici et maintenant qui portera des conséquences tangibles pour tous, la société commence dans un espace constitué de deux éléments d’abord.

    Si tu renvoies à Jorion que ce qu’il fait et dit est admirable, tu lui envoies un message très, très clair, tu le renforces à continuer dans cette voie qui nous fourvoie tous, est-ce cela que tu veux?

    Si c’est cela, alors ne t’étonne pas, au risque de passer pour stupide, de faire éclore ce type de relation déliquescente dans les relations sociales, car tu portes et portera alors un poids non négligeable dans l’avènement de telles pratiques torves que tu ne cessais de vilipender jadis.

    C’est ce que l’on autorise ou empêche, chacun à notre niveau, et à tout instant, tout se joue à tout instant, en cet instant T, c’est cela, ce que l’on fait émerger dans la rencontre de deux paroles, qui est à l’origine d’un type de relation particulier juste ou injuste selon les perspectives de l’observateur.

    En passant de la pommade à Jorion( qu’attends-tu au juste? qu’il t’ait à la bonne?) en autorisant cela et en le renforçant même, tu ne rends service à personne.

    Ni à Jorion,ni à toi, ni à moi, ni à tous ceux qui oeuvrent dans le sens d’un monde plus juste, tu fais seulement le jeu des intérêts privés qui doivent bien se frotter les mains de voir leurs prisonniers faire le boulot pour eux.

    Qu’est-ce que tu génères en faisant cela dis-moi? A ton avis? Y as-tu seulement pensé?

    La force de cet ordre du monde a besoin des services de Jorion qui est bête comme ses pieds tout occupé à se mirer dans le miroir de la reine de Blanche-Neige!

    Miroir, dis-moi, suis-je belle en ce jour?

    Besoin de lui cet ordre tuant et puant, pour capter l’attention d’individus qui pourraient la porter ailleurs qu’en cet endroit, diluer et dissoudre les énergies qui pourraient servir à vaincre réellement cet ordonnancement du monde si elles s’en donnaient les moyens au service d’une action réellement efficace.

    Il sert d’arme de diversion, et ça marche très bien et toi, non content de cela, tu viens en rajouter une couche et lui dire que ce qu’il fait est admirable et que s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Non, Etienne, ressaisis-toi, réveille-toi que diable!

    Tu dévies complètement de ton axe initial qui semblait vouloir aller dans le sens de plus de justesse pour tout le monde, il faut que tu reprennes carte et compas, car tu fais fausse route en agissant comme tu agis.

    Passer de la pommade à Jorion, c’est le conforter dans son axe déviant, et c’est empêcher tout redressement vers un axe plus juste.

    Rigueur et fermeté doivent être convoquées impérativement, la naÏveté accouche de rapports glauques qui produisent toujours des fruits amers.

    Seulement, ces fruits-là, tu ne seras pas seul à y goûter, nous aussi nous aurons à boire la lie,et je n’ai pas le désir de me faire mal inutilement aussi, j’essaie de faire aller dans le sens de mes intérêts qui rejoignent ceux de la plupart de nos compatriotes même s’ils ne l’ont pas encore complètement compris.

    C’est parce que tu t’adresses à moi de façon amicale que je me permets cette proposition de redressement de barre.

    A un ami qui s’égare , on se doit de lui dire qu’il fait fausse route, ensuite il en fait ce qu’il en veut mais les devoirs de l’amitié exigent cette parole selon moi.

    D’un ami, on s’attend à ce qu’il déploie le meilleur de lui-même d’abord dans son intérêt propre, j’espère que tu auras compris qu’il ne s’agit pas de toi en tant que personne mais d’un comportement tout à fait fâcheux dont il faut revoir la direction.

    L’exigence, la rigueur et la fermeté, elles seules permettent ensuite une certaine souplesse au service de plus de justesse pour tous.

    Cette justesse n’arrivera pas toute seule, ce n’est pas la manne céleste, il faut la mettre au monde par un type de comportement adapté à une situation dont on mesure toutes les conséquences, ou le plus de conséquences possible.

    On ne batît que sur l’erreur, que ça serve, une erreur répétée devient ensuite une faute à mon sens.

    Toute vie qui doit poindre achève un blessé nous dit Char!

    Amicalement exigeante!

    Catherine

    J’aime

  52. Annie dit :

    Je remercie tous ceux et surtout toutes celles qui ont permis, par la grâce intellectuelle de ce blog, de faire jaillir la lumière sur la face ténébreuse de Paul Jorion. Je vous avoue que je n’avais jamais osé m’exprimer ici parce que j’étais rongé par la honte. En effet, à l’inverse de tous les esprits brillants du lieu qui peuvent eux empiler des démonstrations aussi pointues les unes que les autres, mon ressentiment personnel pour Paul Jorion n’avait jamais pu franchir les frontières de ma propre subjectivité.
    Je haïssais Paul Jorion d’abord pour sa barbe, ce répugnant symbole du PERE judéo-chrétien, lequel, depuis des millénaires, impose sa répugnante pilosité à tout ce qu’il touche et d’abord à ses femmes. Tous les êtres humains issus de la seconde moitié du ciel ont appris dans leur chair combien le collier de barbe porte toute la symbolique de la société patriarcale et du sexisme. Chaque poil est pour nous, créatures de tendresse, un clou acéré. C’est une chape, c’est un joug, c’est le joug du poil ! Je n’hésite alors pas à crier haut et fort, au nom de la révolution qui sourde : « A bas les poils ! A poil Paul Jorion ! PAUL JORION A POIL ! ». Plus je le lisais, plus ce bellâtre velu me fit horreur, car je compris que la dissimulation de son âme vile opérait autant par son verbe aride que par sa fourrure pâle. Les mots de Paul Jorion ondulent, enjôlent, cajolent, et vous enlacent pour mieux vous piquer au pire moment, celui de l’abandon, là où les femmes sont prêtent à livrer ce qu’il y a de meilleur en elle, la clé profonde de leurs sens. Cette piqûre, cette morsure, c’est la CENSURE, l’acte brutal ignoble qui interdit à l’aimante de faire goûter à autrui le fruit lumineux de son abandon et la rend à jamais frigide dans son âme sinon dans son corps. C’est l’interruption séminale, bassement unilatérale, qui prive la femme épistolaire du rapport vrai de la communion intellectuelle, la ravalant au rôle millénaire de femelle domestique. Ô pauvre petit bout de femme gibier, ma sœur depuis la nuit des temps, toi pour qui le plaisir des mots eut été un coït joyeux avec un tendre faune sans barbe, te voilà à nouveau réduit au rôle de support masturbatoire épousable pour services rendus (ce qu’ILS appellent EUX le « devoir »).
    Je m’identifiais alors totalement à Annie Wilkes, l’héroïne de mon roman préféré : « Misery » de Stephen King. Infirmière de métier comme moi, et donc formée à la dure école de la vie et de la mort, c’est d’abord une pauvre femme victime de la méchanceté du monde et des hommes. Disgracieuse de corps, son esprit n’en est pas moins pétri de beauté et d’exigence de la beauté, car que souhaite-t-elle finalement la pauvrette ? Que l’homme qu’elle aime en rêve, ce Paul Sheldon dont le prénom maudit n’a d’égal que le cynisme, continue simplement à l’aider à vivre en en la pénétrant de ses mots et en la comblant de ses phrases. Trahie, sa vengeance est impitoyable et comme je la comprends !
    Moi aussi, bafouée, mortifiée dans ma féminitude par la censure du Père, je ne sais pas quelles seraient mes réactions si je venais à tomber sur Paul Jorion, accidenté dans sa voiture un soir de tempête de neige. Ma compassion naturelle me porterait bien sûr à le recueillir chez moi dans un premier temps, mais après ? Ne serait-je pas tentée moi aussi d’obtenir une juste réparation de sa mâle cruauté en le séquestrant pour en faire Ma chose et Mon objet de tourment ? Que pourrait-il faire si, blessé et ligoté sur son lit, je l’obligeais à retaper et lire à haute voix l’œuvre intégrale de Maurice Allais et celle des quatre vingt neuf pour cent d’experts qui se sont exprimés et sont d’accords sur le sujet. S’il contrevenait, hésiterais-je moi aussi à lui briser les jambes à coup de masse après l’avoir fait chanter l’Internationale ? N’irais-je pas plus loin encore en lui faisant subir le supplice d’Abelard, et de mes propres quenottes ? (Ah, j’aimerais ça, parole de nouvelle Eloise ! Crotte de bique ! Crotte de bique ! Crotte de bique !).
    Merci donc à tous(tes) les experts(tes) qui ont eu la bienveillance de s’exprimer ici et m’ont aidé à m’extirper du puit de mes fantasmes, me mettant ainsi à même de m’ébrouer et d’en faire généreusement profiter tout le monde. Vade rétro et Fuyez, fantômes de mon âme retrouvée ! Lucifer ! Astaroth ! Belzébuth ! Jôôôrion ! Jôôôôôôrion ! La Guerre Planétaire Dernière approche : à ma droite les hordes de l’Argent/Argent, à ma gauche les Centurions de l’Argent/Dette. Cela sera saignant et grandiose, comme l’ultime bataille des deux derniers clans des rats de Norvège ! En attendant, je cherche un pied à terre tranquille pour me ressourcer avant le Grand Jugement. Il paraît que l’on trouve encore des bouts de ferme pas chers, dans les forêts reculées de la Bretagne…

    J’aime

    • wladimir dit :

      Beau texte d’Annie, très imagé et cohérent, qui traduit par une métaphore saisissante la déception devant une promesse de débat démocratique percée de censure, mystification et manipulation.

      J’aime

    • postjorion dit :

      Oh Annie, vous y allez fort … rien de moins que le supplice d’Abelard (pour ceux qui l’ignorent = la castration 🙂 )… de toute façon ce ne serait pas trop grave, il a effectué dernièrement son rôle de grand père géniteur (l’excuse étant « ce que jeune femme veut … »)
      Mais je trouve que c’est un très beau texte qui mériterait de se retrouver en « billet invité » … Jorion le fait bien pourquoi pas nous ?

      J’aime

    • Claire dit :

      Je me permets d’intervenir pour dire que dans son texte Annie utilise l’hyperbole, un procédé de style littéraire qui consiste à augmenter l’expression afin de mieux accentuer une affirmation et marquer ainsi les esprits.
      Il ne s’agit bien sûr pas de le prendre à la lettre.

      J’aime

  53. Catherine dit :

    J’ai bien ri Annie, décidément, il semblerait qu’il y ait comme une résistance du côté des infirmières!!!!!!!!!

    Un pharisien est un faux dévot, « une personne qui croit incarner la perfection et la vérité, du moment qu’elle observe strictement un dogme, des rites, et qui juge sévèrement autrui, condamne sa conduite sous couleur de lui rendre service » (selon le Petit Robert).

    ça vous fait pas penser à quelqu’un cette définition du Petit Robert??????????????????

    J’aime

  54. sam dit :

    Etienne Chouard se trompe bien sur, à moins qu’il ne le dise par pur fair play, devant un adversaire vaincu.

    J’aime

  55. Chris dit :

    @ RST

    Au sujet du pdf, ma tâche est facilitée du fait que la théorie de PJ vient d’être infirmée officiellement, si je puis dire. C’est-à-dire que je ne dois plus me pencher sur le contenu des échanges.

    Il reste à analyser ses procédés dans le débat.
    En voici le début (jusqu’à la page 78) :

    Il commence très sûr de lui en avançant comme arguments ses intuitions et des prétentions de logicien et de praticien de la finance à qui on ne la fait pas, donc rien de concret.
    (cela fait penser au stratagème no 19 : Généraliser plutôt que de débattre de détails)

    Exemples :

    le 8 février 2008 à 14:12

    « J’ai travaillé dans des établissements bancaires où l’on se donnait beaucoup de peine pour trouver l’argent à prêter aux consommateurs. Vu la culture de ces entreprises, orientées vers la rentabilité, si l’on avait pu « créer » de l’argent par des opérations comptables, croyez-moi, on n’aurait guère hésité ! »

    « Comme vous le savez, je suis anthropologue et sociologue de formation et je n’ai pas appris la finance dans les livres mais sur le tas. Bien sûr durant ces dix-huit années, j’ai lu un nombre considérable de livres mais je ne les ai jamais lus pour évaluer ma pratique : c’est au contraire, à partir de celle-ci que j’ai pu juger les livres… »
    (stratagème no 33 : En théorie oui, en pratique non)

    « J’ai ensuite examiné les exemples que l’on vous propose pour prouver [la création monétaire] et la plupart contiennent des erreurs de logique élémentaire ou généralisent abusivement des cas particuliers ».

    Devant les arguments qu’on lui présente à ce moment-là, il fait un instant machine-arrière :

    « Mea culpa ! Vous m’avez convaincu que je me suis trompé… » « Désolé de vous avoir induit en erreur […] mais on apprend tous les jours – moi y compris! »

    Mais il suffit d’une petite phrase (du commentateur Armand), qu’en fait il a mal comprise, pour qu’il rebrousse chemin. Et c’est fini. On a beau lui expliquer sa méprise, plus rien ne peut désormais empêcher la machine de poursuivre.

    Voilà comment il s’y prend :

    – il discrédite M. Allais :

    en l’associant à l’image du gars qui « croit qu’on fabrique du gruyère en coulant du fromage autour des trous » (= stratagème no 32 de Schopenhauer : Association dégradante )
    et
    en disant qu’il a obtenu le Nobel parce que les suédois ne lisent pas le français
    (= stratagème ultime : Soyez personnel, insultant, malpoli)

    (décidément, les prix Nobel, que ce soit en physique ou en économie, c’est des nuls !)

    – il explique que ce n’est pas le volume de l’argent qui augmente, mais sa viscosité
    (belle trouvaille = stratagème no 15 : Utiliser des arguments absurdes)

    – il met en scène, à l’improviste, un de ses anciens textes, « Le prix »
    (= stratagème no 18 : Interrompre et détourner le débat)

    – il répond invariablement à de nombreux arguments précis (exemples concrets, textes émanant d’auteurs reconnus, d’autorités bancaires, de l’encyclopédie…) par des phrases comme :
    « je n’ai non seulement jamais vu ça, mais je ne pourrais même pas imaginer par quel mécanisme cela pourrait se produire »
    (= stratagème no 31 : Je ne comprends rien de ce que vous me dites)

    Ce que l’on peut remarquer c’est qu’il n’est pas dans un débat, c’est-à-dire essayer avec les autres d’éclaircir le sujet. Il est d’entrée de jeu sur une position unilatérale, livrant seul contre les autres une bataille qu’il lui faut nécessairement gagner.

    A suivre (si j’ai le temps)…

    J’aime

  56. regard critique dit :

    Je comprends l’indignation exaspérée d’Annie à propos du paternalisme manifeste de Paul Jorion.
    J’ai éprouvé le même sentiment surtout dans sa dernière vidéo, quand il dit avec un sourire ambigu cette phrase incroyable : « Le peuple est une bonne chose ».

    C’est d’une terrible condescendance.
    Il se place donc quelque part en haut, en surplomb, et évalue « le peuple » d’en bas.

    De quel droit ?

    Il avait déjà défini « le peuple » comme « pas les plus intelligents, pas les plus riches ». Le voilà maintenant qui le renvoie carrément au statut de chose.

    Bravo l’anthropologue.
    On est ici en présence d’une anthropologie de droit divin, semble-t-il.

    Et qu’est-ce que cela veut dire, « une bonne chose » ?

    Ces propos inacceptables laissent perplexe…

    J’aime

  57. Gag dit :

    Je sais quelqu’un qui peut répondre à cette question.

    Devinez qui !

    Temps de réflexion : demain soir 22 heures.

    La revue Gag Magazine met en compétition son prestigieux trophée, LE TROUDOR !

    A vos méninges !

    😉

    J’aime

    • Gag dit :

      Pas de réponse à ma devinette ??
      Il faut dire qu’elle n’était pas facile…

      Eh bien, celui qui peut répondre à la question
      est le même qui a affirmé : « I’m doing God’s work ».

      Car pour ce travailleur de Dieu, la bible se lit ainsi :
      « Dieu fit la banque et vit que le peuple est une bonne chose ! »

      Il mérite donc pleinement le Troudor !
      😉

      J’aime

  58. Annie L. dit :

    Supplique d’Annie L.@ Tous

    C’était effectivement pour rire, donc passons…

    Plus sérieusement, je me pose comme beaucoup ici la question de savoir pourquoi Paul Jorion est tant attaché à ne reconnaître que la monnaie fiduciaire au titre du concept général de la monnaie. A mon avis, cela a forcément à voir avec le fait que, comme son ami Jacques Attali, il est avant toute chose un mondialiste. Ce trait est même sa dimension principale, en tant que représentant typique des élites mondialisées qui s’imaginent « penser global » alors qu’ils ne sont qu’un échantillon sociologique de leur caste, dont l’obsession principale est de s’affranchir des « vieilles » nations, source comme chacun le sait de formes de régulations « dépassées ». Je suis sans doute injuste avec lui (je me fiche en fait des travers de sa personnalité) dans le sens où lui au moins a formulé une critique cohérente et prémonitoire du système, même s’il est ancré dans l’idée fallacieuse (ou prétentieuse) que ce système puisse être amendable. L’identification totale de la monnaie avec « l’argent » (suivant le titre et le propos semble-t-il de son dernier bouquin) lui donne-t-elle à penser que le système monétaire mondial ne peut-être qu’un système clos, borné par les seules limites du champ planétaire au mépris des barrières intérieures irrémédiablement abolies que sont les nations, puisque celles-ci sont totalement impuissantes à empêcher la circulation débridée de cet « argent » ? Pense-t-il alors que le monde est mûr pour une monnaie unique qui serait alors le gage d’un avènement possible du « gouvernement mondial », ce graal des castes libérales transnationales, lequel témoigne aussi d’une inquiétude nostalgique face à la décrépitude programmée de l’universel dollar ? Juge-t-il aussi en fait que la monnaie de crédit est l’instrument privilégié de la « captation d’argent » massive s’opérant par-dessus les frontières des états, ce qui le conduirait à en nier la réalité ? Le reconnaître explicitement serait en effet admettre qu’un contrôle de l’émission de cette monnaie de crédit est possible, soit enrayer le mécanisme en redonnant une dimension locale ou régionale à la régulation du système, la hantise des mondialistes ? Finalement, « l’argent » aurait pour Paul Jorion la même finalité que la musique pop, nous amener au « global ». Je n’ai que des connaissances très approximatives de l’économie, et mes réflexions pourront peut-être paraître complètement farfelues à certains spécialistes qui s’expriment ici. Je serais néanmoins heureuse s’ils pouvaient leur prêter une petite attention et éventuellement donner un contenu plus tangible à mes intuitions (ou me dire pourquoi elles ne méritent que la poubelle).

    J’aime

    • Catherine dit :

      je reprends vos propos:

      « Je suis sans doute injuste avec lui (je me fiche en fait des travers de sa personnalité) dans le sens où lui au moins a formulé une critique cohérente et prémonitoire du système »

      Entre nous, c’était pas difficile à deviner et je ne comprends vraiment pas cette volonté à trouver du mérite à ce genre de propos, si je laisse faire un gamin sans donner de règles de conduite précise forcément il y aura débordement, il n’y a là rien de l’esprit d’un devin que de l’exprimer en ces termes, excusez-moi.

      La soi-disant crise est tout à fait construite, même moi qui suis loin d’être en lumière et qui ne comprend RIEN à toutes ces choses que l’on complique comme par » hasard, » je sentais bien que l’absence de régulation tant décriée était une régulation en soi pour les tenants réels du pouvoir , ceux du haut du haut.

      Car on oublie qu’une régulation s’appuie sur une grandeur de référence, et c’est tout à fait ce qui a été réalisé.

      la grandeur de référence sur laquelle vont se régler les autorisations ou empêchements (à l’image d’un thermostat de chauffage)est celle du total profit pour quelques banques toujours moins nombreuses, toujours plus puissantes, régulation et concentration de plus en plus manifeste, les gros requins qui viendront manger les petits en faisant croire que c’est pour le bien de tous.

      C’est à dire que l’absence de régulation qui permet à la « structure » de faire n’importe quoi et qui arrive forcément là où elle arrive aujourd’hui, au même titre que si vous ouvrez le robinet, l’eau coule, naturel en somme.

      Et bien là, c’est exactement la même chose me semble-t-il, en permettant aux structures d’agir comme on leur a permis d’agir c’était extrêmement agissant dans le sens où ça produisait au final exactement ce que l' »on- » voulait que ça produise, le renforcement des gros qui viennent phagocyter les petits. Donc, paradoxe, ce qui semble être une absence de régulation est en fait une régulation plein pot.

      Seulement, j’ai l’impression que les gens qui sont hyperspécialisés dans ces questions sont tellement accrochés aux détails pour essayer d’y comprendre quelque chose qu’ils finissent par ne plus rien voir de ce qui se passe vraiment, un peu comme si vous regardiez un texte de trop près, forcément vous ne voyez rien, essayez, normal, c’est la distance qui permettra de deviner les tenants et les aboutissants, enfin, je crois.

      J’adresse la même requête qu’Annie, si quelqu’un peut rectifier le tir de cette vision ou m’apporter des contre-arguments, je suis preneuse.

      J’aime

  59. sam dit :

    Etienne vient de se rattraper, avec brio !!!!
    apres la grenade du document de la banque de france
    qui a fait exploser en morceau la theorie de jorion
    il lui propose de le rejoindre pour proposer
    l’interdiction auX Banques de faire du crédit !!
    Et vlan !!! il tape la où ça fache !!! Bravo ETIENNE !!

    reponse du grand ami du peuple, SILENCE RADIO !!

    J’aime

  60. Math dit :

    Echec fracassant de P. Jorion, car :

    1. il refuse de continuer le débat sur la monnaie

    2. sa ridicule « théorie de la conservation » est invalidée
    par la Banque de France elle-même, dans sa brochure

    ( le post de cette brochure par Etienne Chouard a dû lui faire l’effet d’une bombe, à juger d’après la mine déconfite qu’il affiche dans la vidéo du 27 nov.)

    Son combat pour le bien commun ?
    De l’enfumage et de l’auto-promotion.

    J’aime

  61. regard critique dit :

    J’étais curieux, après le post d’Etienne, de la réaction immédiate de Jorion.

    Ce fut la diversion, bien sûr, un jet de sépia pour couvrir sa position.

    Dès le lendemain il plante aux yeux du lecteur un gros pavé dans lequel il récapitule ses… « Thèses » et affirme qu’il n’a plus de souci à se faire, elles ont été ENFIN (excusez du peu) comprises par le public.

    Message subliminal : Si vous êtes quelques uns à en douter encore, c’est que vous êtes bêtes.

    Il comptait sur sa petite équipe de supporters de foot pour se lancer sur la piste indiquée, ce qui s’est effectivement passé.

    Que croire de tout cela ?
    Il est dans une bulle qu’il alimente en permanence, dans un déni patent de réalité.
    Il ne peut pas ne pas avoir raison.

    Dès lors ses productions perdent toute leur crédibilité et débattre avec lui n’a aucun intérêt.

    Les contributeurs intéressants ont quitté son blog.
    Il ne lui reste, tel un disque rayé, que ressasser les mêmes idées.

    J’aime

  62. A-J Holbecq dit :

    Il ne peut de toute façon reconnaitre qu’il s’est trompé dans son livre sur un point important qui est celui de l’utilisation des dépôts.
    Il est parti avec l’idée que les banques prêtaient, sans le dire, à chaque fois 90% des dépôts (dans sa « démonstration » avec 10% de réserves), sans voir que c’est « 90% du montant des dépôts » (et non le prêt des dépôts eux mêmes)
    Mais en fait les banques n’ont nul besoin de dépôts pour commencer à prêter (monétiser un actifs) ce que Johannes Finckh n’arrive pas, lui, a simplement comprendre.

    J’aime

  63. Frederic dit :

    Je comprends ce que vous voulez dire, quand les banques prêtent, c’est-à-dire créent de la monnaie, elles peuvent en créer à un niveau équivalant à 90% de la somme qu’elles ont reçue en dépôt.
    Alors que P Jorion soutient qu’elles prêtent 90% de ces dépôts.
    Il reste à savoir s’il n’a effectivement pas compris le mécanisme du prêt, malgré toutes les explications qu’on lui a données, ou bien cela l’arrange de ne pas comprendre, puisque le comprendre serait reconnaître la création ex nihilo.
    Le fait qu’il ait refusé de répondre à vos arguments plaide pour la seconde alternative.
    De toute manière, de par ses affirmations, il s’expose au ridicule de ceux qui connaissent le sujet.

    J’aime

  64. Mathieu dit :

    Quand le paternalisme change de visage

    Retour sur une phrase de P. Jorion, pour l’éclairer

    Récemment, on pouvait lire dans un quotidien régional les propos critiques de l’anthropologue Stéphane Breton au sujet de l’émission TV « Retour en terre inconnue », qu’il considère d’un paternalisme et d’un voyeurisme ébouriffants.

    « On regarde les personnes comme des éléments de décor ou comme un canapé. C’est une expo coloniale, mais à l’envers, car le paternalisme a changé de visage.
    Au lieu d’être arrogant et supérieur, il est bienveillant et inférieur.
    D’une certaine manière, c’est pire encore parce que c’est indécelable et insidieux.
    Autrement dit, on ne peut pas critiquer une telle émission puisqu’elle part d’un bon sentiment ».

    A cette lumière, il ne serait pas excessif de voir dans la phrase de P. Jorion « Le peuple est une bonne chose » cette sorte de nouveau paternalisme, insidieux et habile, qui se cache derrière la bienveillance pour éviter la critique.

    Ce paternalisme s’exprime encore plus clairement dans la manière, façon matraque, par laquelle il incite à aller voir le film de M. Moore.
    Quel film ? Un film qui dénonce mais NE PROPOSE RIEN.
    Voici donc le paternalisme au service de la démagogie.
    A moins qu’il considère que l’hymne final à la gloire de Jésus soit une solution.
    Dans ce cas, ne serait-ce plus honnête de prendre la soutane ?

    Heureusement, tous les spectateurs ne tombent pas dans le piège.

    Voici comme preuve une réaction exprimée sur le Net,
    qui finit par une question pertinente :

    « Ce que je regrette personnellement, c’est d’être encore et encore face à de la contestation, de la dénonciation, de la critique ; mais de solution ? point ! (je veux pas dire celles qui marcheront à coup sûr, existent-elles même, mais au moins les siennes) ; des propositions d’actions ou des directions pour enfin ne plus voir ce système qui s’est effondré se reconstruire à l’identique comme il vient malheureusement de le faire, aucune ! On le sait tous maintenant qu’ils sont pourris jusqu’à l’os et accroché à leur bâton de pouvoir comme le roquet à sa mémère peut l’être à son doudou. Evidement que les faits qui ont été dépeints doivent être portés sur la place publique … Mais j’attendais tellement plus de la part d’un personnage comme Moore, connaître ses thèses, sa vision, et surtout d’aller au-delà de simplement nous inviter à dérouler des banderoles autour des bâtiments de toutes ces instances, puis crier dans un hygiaphone qu’« on va tous les mettre en prison ces gros vilains »….J’ai eu l’impression d’être face à de l’écologie version Nicolas Hulot : tout est très pédagogiquement exposé, on sait qu’on va tous mourir … et rien.
    Dans une certaine mesure, entretenir ce climat de paranoïa n’est-il pas même rendre service aux pouvoirs oppresseurs en entretenant nos peurs plutôt qu’exacerber notre courage et encourager nos réactions ? »

    http://www.cinefil.com/film/capitalism-a-love-story/critiques

    J’aime

  65. histoire de rire dit :

    L’histoire, un éternel retour ?

    Les louanges insensées des fans de Paul Jorion font rigoler. On ne peut s’empêcher de penser aux années ’50, quand la mode en était aux conférences de Jean-Paul Sartre.

    Lors de la conférence d’octobre 1945, par exemple, relate Wikipédia, « une foule immense tente d’entrer dans la petite salle qui a été réservée, les gens se bousculent, des coups partent, des femmes s’évanouissent ou tombent en syncope. »

    Voilà de quoi rendre jaloux Paul Jorion, qui, de plus, ne compte pour l’instant qu’une seule victime féminine parmi ses chantres, l’adorable « Moderato cantabile » qui avoue pleurer lorsqu’elle écoute ses discours !

    Boris Vian, écrivain de génie, artiste sensible et d’une grande lucidité, avait dressé à l’époque une satire implacable de cet emportement aveugle qui, en périodes d’incertitude, porte aux nues certains et les érige en hommes providentiels.

    L’Ecume des jours (1947), quelques extraits :

    « Dès le début de la rue,la foule se bousculait pour accéder à la salle où Jean-Sol donnait sa conférence.
    Les gens utilisaient les ruses les plus variées pour déjouer la surveillance du cordon sanitaire chargé d’examiner la validité des cartes d’invitation, car on en avait mis en circulation de fausses par dizaines de milliers.
    Certains arrivaient en corbillard et les gendarmes plongeaient une longue pique d’acier dans le cercueil, les clouant au chêne pour l’éternité, ce qui évitait de les en sortir pour l’inhumation et ne causait de tort qu’aux vrais morts éventuels, dont le linceul se trouvait bousillé. D’autres se faisaient parachuter par avion spécial (et l’on se battait aussi au Bourget pour monter dans l’avion). Une équipe de pompiers prenait ceux-là pour cible et, au moyen de lances d’incendie, les déviait vers la scène où ils se noyaient misérablement. D’autres enfin tentaient d’arriver par les égouts. On les repoussait à grands coups de souliers ferrés sur les jointures, au moment où ils s’agrippaient au rebord pour se rétablir et sortir, et les rats se chargeaient du reste. Mais rien ne décourageait ces passionnés. Ce n’étaient pas les mêmes, il faut l’avouer, qui se noyaient et qui persévéraient dans leurs tentatives, et la rumeur montait vers le zénith, se répercutant sur les nuages en un roulement caverneux.
    Seuls les purs, les au courant, les intimes, avaient de vraies cartes, très facilement reconnaissables des fausses, et, pour cette raison, passaient sans encombre par une allée étroite, ménagée au ras des maisons et gardée, tous les cinquante centimètres, par un agent secret, déguisé en servo-frein. Ils étaient, néanmoins, en fort grand nombre, et la salle, déjà pleine, continuait d’accueillir, de seconde en seconde, de nouveaux arrivants.

    […]

    L’heure de la conférence approchait et la foule devenait fébrile. Un chahut commençait à s’organiser dans le fond, quelques étudiants cherchant à semer le doute dans les esprits en déclamant à haute voix des passages tronqués dilatoirement du Serment sur la Montagne, de la baronne d’Orczy.
    Mais Jean-Sol approchait. Des sons de trompe d’éléphant se firent entendre dans la rue
    et Chick (note : personnage du roman qui adore Jean-Sol Partre et dépense tout son argent pour se procurer ses livres, au point de ne plus arriver à payer ses impôts !) se pencha par la fenêtre de sa loge. Au loin, la silhouette de Jean-Sol émergeait d’un houdah (note : siège pour monter l’éléphant) blindé, sous lequel le dos de l’éléphant, rugueux et ridé, prenait un aspect insolite à la lueur d’un phare rouge.
    A chaque angle du houdah, un tireur d’élite, armé d’une hache, se tenait prêt. A grandes enjambées, l’éléphant se frayait un chemin dans la foule et le piétinement sourd des quatre piliers s’agitant dans les corps écrasés se rapprochait inexorablement. Devant la porte, l’éléphant s’agenouilla et les tireurs d’élite descendirent. D’un bond grâcieux, Partre sauta au milieu d’eux et, ouvrant la route à coup de hache, ils progressèrent vers l’estrade. Les agents refermèrent les portes et Chick se précipita dans un couloir dérobé qui aboutissait derrière l’estrade, poussant devant lui Isis et Alice.
    Le fond de l’estrade était garni d’une tenture de velours, dans laquelle Chick avait percé des trous pour voir. Ils s’assirent sur des coussins et attendirent. A un mètre d’eux, à peine, Partre se préparait à lire sa conférence. Il émanait de son corps souple et ascétique une radiance extraordinaire, et le public, captivé par le charme redoutable qui parait ses moindres gestes, attendait, anxieux, le signal du départ.
    Nombreux étaient les cas d’évanouissement dus à l’exaltation intra-utérine qui s’emparait du public féminin, et, de leur place, Alice, Isis et Chick entendaient distinctement le halètement des vingt-quatre spectateurs qui s’étaient faufilés sous l’estrade et se déshabillaient à tâtons pour tenir moins de place.

    […]

    Jean-Sol venait de débuter. On n’entendit, tout d’abord, que le cliquetis des obturateurs. Les photographes et les reporters de la presse et du cinéma s’en donnaient à coeur joie. Mais l’un d’eux fut renversé par le recul de son appareil et une horrible confusion s’ensuivit. Ses confrères, furieux, se ruèrent sur lui et l’arrosèrent de poudre de magnésium. Il disparut dans un éclair éblouissant, à la satisfaction générale, et les agents emmenèrent en prison tous ceux qui restaient.

    Le public, qui s’était tenu à peu près calme jusqu’ici, commençait à s’énerver et manifestait son admiration pour Partre à grand renfort de cris et d’acclamations, chaque fois qu’il disait un mot, ce qui rendait assez difficile la compréhension parfaite du texte.

    […]

    Une partie du plafond venait de se soulever et une rangée de têtes apparut. D’audacieux admirateurs venaient de se faufiler jusqu’à la verrière et d’effectuer cette opération délicate. Il y en avaient d’autres qui les poussaient et les premiers s’agrippaient énergiquement aux rebords de l’ouverture.
    Partre s’était levé et présentait au public des échantillons de vomi empaillé. Le plus joli, pomme crue et vin rouge, obtint un franc succès.

    […]

    Heureusement, la totalité du plafond s’abattit dans la salle. Une épaisse poussière s’éleva. Dans les plâtres, des formes blanchâtres s’agitaient, titubaient et s’effondraient, asphyxiées par le nuage lourd qui planait au-dessus des débris.
    Partre s’était levé et riait de bon coeur se tapant sur les cuisses, heureux de voir tant de gens engagés dans cette aventure. Il avala une grande goulée de poussière et se mit à tousser comme un fou.

    […]

    Le pandémonium dans la salle était à son comble. Partre, maintenant, buvait à même la carafe et se préparait à s’en aller car il venait de lire sa dernière feuille. »

    J’aime

  66. Catherine dit :

    Tout est dit déjà, c’est vrai, et depuis fort longtemps, il faut juste re-lire, personne n’a rien inventé, merci Jarry de nous le rappeler, et merci pour cet espace de ce qu’il reste de nos jours, tout compte fait Jorion est dans le dé-VIAN!

    Une idée m’est venue ce matin,la métonoïa appliquée à Jorion, ce serait de le voir lui Jorion, comme les arts martiaux des orientaux voient leur adversaire .

    Un adversaire qui n’est pas l’ennemi.

    Je m’explique.

    C’est une résistance, une réalité, qui nous oblige à accéder à une autre dimension de nous-mêmes que nous ne connaissions peut-être pas jusqu’alors.

    Pas l’idée simpliste du diable trimballée par un moralisme prétendument chrétien.

    Non, surtout pas, ce moralisme-là, ferme, étouffe et mortifie.

    Non, un adversaire qui joue un rôle essentiel mais dont il dépend de nous, et de nous seuls, ou d’en faire quelque chose qui tue ou d’en faire quelque chose qui vivifie.

    La fameuse image de l’épée, c’est cela, il me semble.

    Qui nous tuent, si n’en faisons rien, si nous n’apprenons rien, si nous continuons à nous engager dans les mêmes ornières, à faire les mêmes erreurs, si par notre comportement nous renforçons encore et toujours la dé-viance. Qu’il soit bien clair qu’en cet instant précis, je ne vise personne en particulier, ce que j’avais à dire, je l’ai dit, point, donc pas d’interprétation sauvage svp, merci d’avance.

    Se rappeler que tout acte, parole, silence, action, non-action, imprime quelque chose chez le récepteur du dit message.

    Il y a quelque chose d’une information qui passe et qui produira indubitablement des effets qui seront à l’origine d’une nouvelle action ou non-action, etc.

    Chaque comportement est fonction de ses conséquences.

    En tant que parent par exemple, si votre enfant n’est pas respectueux des autres, et que vous ne le reprenez pas en lui expliquant l’inadéquation de son comportement, il y a de fortes chances ou malchances, devrais-je dire que ce comportement ne devienne très vite une habitude puis une inclination de caractère au final.

    Mais , tout compte fait, ce ne sera pas l’enfant qui sera fautif même si c’est lui qui fait l’écart, c’est bien vous en tant que parent qui aurez permis par votre permissivité abusive qu’un tel acte puisse se reproduire.C’est donc vous qui serez véritablement responsable et aurez donc à répondre d’ un tel manquement, voilà ce que je veux dire.

    Donc, quand un message est envoyé, et tout est message, la vie n’est que message, de notre comportement dépendra la perpétuation ou l’ arrêt du comportement adverse.

    Si nous renvoyons à l’émetteur du message qu’il se trompe et optons pour des solutions claires qui diront notre désaccord, le mouvement dynamique peut s’inscrire à nouveau et quelque chose peut changer dans le sens d’une ouverture, d’une re-composition des rapports.

    Aujourd’hui, avec Jorion, seule l’information de son comportement dé-viant peut permettre la prise de conscience des gens .

    Y aller pourquoi pas, si vous le pouvez encore, mais en ayant bien conscience de ce que vous faites et de ce que vous êtes susceptibles de véhiculer, et tenter de redresser la barre comme le funambule sur le fil.

    L’hostilité tranchée et excessive est contre-productrice,on le constate souvent, elle fait se dresser des barricades, difficilement surmontables et qui produisent le contraire de ce pourquoi elle était source .

    Il est plus productif de faire comprendre tout doucement l’enjeu et la responsabilité au-delà de ce que l’on peut imaginer de tout comportement.

    Et ainsi, ça renvoie à la compréhension possible et à une plus grande maturité, ce qui me semble est le pendant positif de cette adversité, si elle est comprise et orientée dans ce sens-là, enfin, c’est ce que je crois.

    J’aime

  67. contre_info dit :

    je ne sais si PJorion cherche à entretenir l’activité de son blog en produisant ce genre d’article :
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=5532
    tout est-il qu’il m’a envoyé un mail il y a qqs semaines pour m’expliquer qu’il censurait un de mes commentaires pour maintenir la « qualité » de son blog…
    tout en citant en lien , un article sur le « trolling »!!!
    je lui ai répondu qu’il était à craindre qu’il ne soit le principal « Troll » de son site….et que son idée du trolling était surtout pour lui une « facilité » pour pratiquer la censure à bon compte..

    J’aime

  68. vince-attac dit :

    Omniprésent dans les média, P. Jorion met les bouchées doubles pour rejoindre ses camarades de peloton, les EDITOCRATES.

    Les Editocrates, éditions de la Découverte, novembre 2009

    Présentation par l’éditeur :

     » Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers.
    Ils signent tous les jours un éditorial dans la presse écrite ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes – et des petites – chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois par an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies.
    « Ils », ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) tout et, à longueur de journée, ils livrent à l’auditeur-lecteur-télespectateur-citoyen leurs commentaires creux ou délirants sur le monde comme il va et comme il devrait aller. Sentencieux, ils racontent (à peu près) tous la même chose et dans (presque) tous les domaines, que ce soit sur la vie politique, la crise économique, les problèmes de société, les questions internationales, etc. Pontifiants, ils répètent à tout bout de champ qu’ils sont « politiquement incorrects » – alors qu’ils sont les plus illustres représentants du conformisme intellectuel.
    À travers dix portraits drôles et corrosifs, ce livre dévoile l’imposture de ces professionnels de la pensée-minute. »

    Auteurs :

    Mona Chollet, journaliste au Monde Diplomatique
    Olivier Cyran, journaliste.
    Sébastien Fontenelle, journaliste.
    Mathias Reymond, maître de conférences en sciences économiques.

    Table des matières :

    Introduction. Les fabricants du consentement : voyage en éditocratie

    Alain Duhamel, le cardinal des éditocrates, par Olivier Cyran
    Bernard-Henri Lévy, ou la vérité à distance, par Sébastien Fontenelle
    Christophe Barbier ou la « génération saine », par Olivier Cyran
    Jacques Attali, l’insubmersible imposteur, par Mathias Reymond
    Alexandre Adler, l’imagination au pouvoir, par Sébastien Fontenelle
    Laurent Joffrin, ou la victoire du capitalisme dans la gauche, par Sébastien Fontenelle
    Jacques Marseille au secours des riches, par Olivier Cyran
    Nicolas Baverez, la sentinelle du patronat , par Sébastien Fontenelle
    Ivan Rioufol, l’imprécateur du vendredi, par Sébastien Fontenelle
    Philippe Val, le Torquemada de Radio France, par Mona Chollet

    Extraits de presse :

    « On n’en peut plus de les entendre sur les ondes, de les voir sur les plateaux et de lire leur prose dans la presse. « Ils », ce sont ces « éditocrates » qui assènent quotidiennement leur analyse du monde tel qu’il va et leurs pompeuses prédictions sur ce qu’il adviendra. Publié ces jours-ci, Les éditocrates ou Comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n’importe quoi vient à point dégonfler sinon leur ego, du moins le ballon d’air tiède qui leur tient lieu de discours. De Jacques Attali à Alexandre Adler, d’Alain Duhamel à Bernard-Henri Lévy, Philippe Val et cinq de leurs confrères en « pensée-minute », ce pamphlet délicieusement cruel déshabille d’un coup de lame dix maîtres causeurs. »
    TÉLÉRAMA

    « Télé, radio, presse écrite: partout, une horde d’éditorialistes se répand. Fiers de leurs mots autant que de leur renommée, ces insatiables commentateurs sont un pouvoir en soi. Après les « intellocrates », catégorie inventée en 1981 par Patrick Rotman et Hervé Hamon, voici les « éditocrates ». Ils fréquentent les plateaux télé, les studios de radio, les colonnes des journaux bien exposées plutôt que le cadre feutré d’un café obscur. Journalistes, auteurs, voire professeurs, ils forment « la crème de l’aristocratie médiatique ». Dans un essai au vitriol, écrit par quatre journalistes issus des médias critiques et alternatifs, dix d’entre eux (ils pourraient être trente) se font habiller pour plusieurs hivers de suite. »
    LES INROCKUPTIBLES

    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_editocrates-9782707158697.html

    Pour lire l’introduction et le premier chapitre, ce blog :

    http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/11/15/15801587.html

    ( je n’ai pas de rapport avec le blog respectif,
    c’est juste pour le lien)

    J’aime

  69. Gag Mag dit :

    Ah, Boris Vian, l’écrivain visionnaire…merci de nous le rappeler. Nous l’avions un peu oublié, chez Gag Magazine…

    Pour se rattraper, notre revue, reconnue d’utilité publique, lui rend hommage en présentant à ses lecteurs une interview avec… Jol Porion, superstar des média de tout poil !

    GM : – Bonjour, JP…Merci de nous accorder de vos moments précieux. Ces derniers temps vous intervenez très souvent dans les conférences publiques…

    JP : – Parler en public me permet de tester des idées que j’ai lancées…

    GM : – Vous voulez dire que cela vous permet de savoir ce que les gens en pensent, leur opinion ?

    JP : – Pas du tout ! Cela me permet de voir si les gens comprennent. C’est différent.

    GM : – Ah, je vois…Toutefois, il ne vous est pas arrivé d’avoir des opinions critiques ?

    JP : – Jamais. On entend voler les mouches dans la salle. Vous pensez bien, ce sont des gens éduqués, ils savent se tenir lors d’une conférence…

    GM : – Vous rencontrez aussi des commentateurs de votre blog…

    JP : – Le terme n’est pas judicieux. Ce sont des adulateurs. Mais aucun souci de ce côté-là non plus.

    GM : – C’est-à-dire ?

    JP : – Ceux-là c’est moi qui les ai éduqués. Ils ne m’embêtent pas. C’est simple. Don’t touch to my blog, ou je prends le flingue !

    GM : – Impressionnant…Vous êtes très marqué par la culture américaine…

    JP : – C’est vrai. Et cela me manque… (il essuie une larme). Je pallie comme je peux, j’ai ouvert par exemple une chaîne de télé personnelle. Pour l’instant, c’est quelques minutes par semaine, mais le projet est en cours pour 24/24 et 7/7 !

    GM : – A propos de ces discussions avec le public, quelles sont les idées qu’il a mieux comprises ?

    JP : – Je ne peux vous en dire que deux ou trois, et sans détailler. Vous voyez cette file d’attente ? Ce sont les trente-six journalistes dépêchés aujourd’hui pour m’interviewer ! Notez donc :

    1. Les banques ne créent pas de monnaie. Schumpeter a été mal traduit et M. Allais est un trou de gruyère !

    2. L’Homme disparaitra ou ne disparaitra pas, point barre !

    3. Une seule chose pourra sauver le monde : mon idée d’interdire les paris sur les prix !
    C’est confirmé par Jésus lui-même, allez voir le film de M. Moore, mais ne séchez pas le générique.

    GM : – Tout cela est donc bien vissé dans la tête de votre public. Une pédagogie réussie…Est-ce grâce à une méthode particulière ?

    JP : – Tout à fait. La méthode de la goutte d’eau chinoise. Que voulez-vous, les grands esprits se rencontrent ! En latin, cela s’appelle « repetitio ad nauseam »…

    GM : – C’est très scientifique…Impressionnant…
    Vous avez affirmé récemment que la cause de la chute des USA c’est la Chine.

    JP : – Je sais de quoi je parle. J’ai travaillé dans des banques américaines. Des agents chinois infiltrés nous forçaient jour et nuit, revolver sur la tempe, d’accepter tout de GO des prêts chinois !

    GM : – Comme c’est horrible…Quel machiavélisme, par rapport à l’honnêteté américaine !…
    Des média ont annoncé que vous conseillez une personnalité politique du Modem…

    JP : – Je le fais avec enthousiasme. Le peuple des grenouilles de bénitier est une bonne chose ! Ca supporte sans broncher la remontée de la température. Et quand elles sont échaudées, elles disent que c’est la main invisible de Dieu !

    GM : – Bien vu. Elles sont la catégorie la mieux adaptée au monde nouveau que vous annoncez…

    JP : – ( en se regardant dans un miroir) A mon modeste niveau, avec mon bâton de pèlerin…

    GM : – Dans un autre ordre d’idées, et je vais finir par cela, la Banque de France vient de publier un document…

    JP : – Quoi ?…quoi ?
    Censurez ! CENSUREZ, vous dis-je !!
    (Lançois s’empresse de s’exécuter. Il appuie sur un bouton et le reporter passe à la trappe. JP le regarde disparaitre avec satisfaction.)
    Bien fait pour ta pomme, pauvre troll !

    Nous étions très inquiets pour le sort de notre collègue. Combien de temps allait-il passer avec les rats ?
    Heureusement, le téléphone sonna. C’était Boniface XXXXVIII. Il avait besoin d’aide pour la rédaction d’une encyclique.
    Profitant de l’inattention de JP, occupé à baiser la Sainte main, nous le sortîmes sain et sauf et nous nous sauvâmes tous en courant !

    J’aime

  70. laurent dit :

    c’est drolement réussi, merci Gag Mag

    en fait je lisais dans le dernier plan B que sur
    Europe 1 Michel Field avait lui aussi invité à voir ce film

    je recopie :

    A la fin de son émission d’Europe 1 (« Médiapolis, 21.11.09), plus imbibée que jamais de spots de publicité, Michel Field, néosarkozyste amoureux des ménages pour Casino, recommande à chacun de se précipiter pour aller voir le film de M. Moore, Capitalism A love story, un film Europe 1, précise-t-il, qui fustige les liens entre élus et gros industriels aux Etats-Unis. Rien à voir avec la relation entre Arnaud Lagardère, propriétaire d’Europe 1, et Bertrand Delanoe. Lequels avaient fait l’objet d’une procédure judiciaire quelques jours plus tôt.

    cela veut dire que présenter ce film était une idée du patronat pour éviter que les gens protestent… mieux vaut les envoyer regarder les protestations aux etats unis d’un gros beignet comme M Moore qui se plaint de ne plus avoir de beignet comme par le passé et prie jésus

    je me souviens que paul jorion avait dit quîl est requisitioné pour présenter ce film
    requisitioné par qui ? par europe 1 ?

    J’aime

  71. laurent dit :

    @ contre-info

    il vous a censuré alors que vous écrivez des choses correctes et intelligibles, paul jorion sélectionne la qualité, dites donc, et les inepties de simple sans tête par exemple c’est quoi, de la qualité ? mais la différence est qu’il paie comme il a dit lui-même, alors vous comprenez ce que c’est la qualité pour lui !

    J’aime

  72. Frederic dit :

    @ Annie L

    Bonjour,

    Je ne suis pas spécialiste, mais je crois pouvoir répondre correctement à votre question, sur la base de ce que j’ai pu apprendre sur ce blog.

    Pour qu’elle soit correcte, on devrait reformuler votre question de la manière suivante :
    Pourquoi P. Jorion persiste à dire que, dans le cas d’un prêt, il n’y a pas création monétaire, ce qui est prêté étant de la monnaie centrale ? Est-ce parce que cela favoriserait la création d’une monnaie mondiale et ainsi la captation de plus d’argent
    par les ultra-libéraux ?

    Non, le fait d’affirmer que les banques ne prêtent que de la monnaie centrale n’a pas de conséquence sur la mise en place d’une monnaie mondiale.

    La question pourrait avoir d’autres réponses :

    – il n’a pas compris le mécanisme du prêt

    – il a compris le mécanisme mais il ne veut pas l’admettre, et dans ce cas, pourquoi ?

    Laquelle est la vraie ? On ne peut pas savoir ce qu’il a dans la tête.

    On peut toutefois essayer de voir de plus près ce qui se passe avec les banques.

    La banque est une société de personnes qui mettent en commun leur capital financier pour le prêter et ainsi toucher des intérêts.
    Rien à redire, un service se doit d’être payé.

    Cependant, la banque prête un argent qu’elle n’a pas.
    En effet, la loi prévoit que si elle veut prêter 100e, il suffit qu’elle en ait 10 seulement.
    (Le reste de 90e est une création virtuelle, qui sera détruite au remboursement).
    Par contre, elle demande des intérêts pour les 100e, ce qui fait 5e, disons.
    Alors que l’intérêt pour 10e, somme réelle qu’elle met en jeu de sa poche, ne serait que de o,5e.
    Ainsi elle gagne 10 fois plus que le prix réel du service qu’elle rend.

    L’intérêt payé par l’Etat atteint en ce moment 150 millions d’euros par jour.

    Des économistes mettent en cause les privilèges exorbitants des banques.

    On comprend dès lors que certains aient intérêt à affirmer que les banques ne créent pas de monnaie et ne font que prêter ce qu’elles ont.

    @ Catherine

    Vous vous demandez si la crise n’est pas le résultat d’une décision délibérée.

    Les décisions étant prises à des niveaux inaccessibles au commun des mortels, on ne peut pas savoir.
    On peut toutefois faire des suppositions, comme dans cet article :

    http://www.kezeco.fr/La-crise-responsables-et-coupables

    Bien à vous, Frederic

    J’aime

    • Catherine dit :

      Bonsoir Frédéric,

      Merci d’avoir répondu, vous êtes le seul, alors qu’il me semble, mais il est possible que je me trompe bien sûr, que l’enjeu se trouve là, tout entier là, dans ce que veut dire cette pseudo-crise.

      Quels enjeux ont-ils au final ces soubresauts économico-phynanciers? et quels intérêts servent-ils au bout du compte? Dans quel monde nous font-ils entrer toujours davantage?

      Mais je n’ai pas de titre universitaire il est vrai, et c’est un sérieux handicap pour faire passer un message, faire loup entre loup, ça veut vraiment dire quelque chose.

      Je n’ai guère de temps, mais je vais cependant répondre jusqu’au niveau de lecture où je suis arrivée de votre article référencé ci-dessus.

      J’ai l’impression que c’est toujours la même soupe qu’on nous sert et qu’on nous prend vraiment pour des c…, ce qu’on doit être au final, car c’est toujours le même refrain qu’on entonne un peu partout et que ça ne fait pas beaucoup de vague, ça ne bouge guère dans les landerneaux, alors que c’est de notre vie dont il s’agit et que cette vie, on ne nous la servira pas une deuxième fois, si tout le monde avait bien cela en tête, sûr, que ça changerait des perspectives, je crois.

      Alors, j’en viens à cet article, je me suis arrêtée aux hedge funds.

      Mathématiques au coeur de la phynance, j’ai comme un doute, voyez-vous, ça me semble être un rideau de fumée qui sert à éviter qu’on aille y mettre le nez et ça marche, alors pourquoi s’en priver?

      Agences de notation. Elles ont minimisé le risque et ont orienté plein pot dans le sens de la nature du courant qui est d’aller là où il n’y a pas de résistance, où c’est facile. Ma foi, on s’en serait douté, faut-il faire x années d’étude pour arriver à ce constat? juste un courant qu’on a pas contrarié mais qui devait indubitablement arriver là où il est arrivé, à moins d’oublier que 1+1=2 jusqu’à preuve du contraire.

      Qu’est-ce qu’une régulation? C’est ajuster une grandeur x à une grandeur de référence, c’est la référence qu’il ne faut jamais perdre de vue, et la référence ultime c’est de concentrer toujours davantage de pouvoir en de moins en moins de mains et c’est plutôt réussi!

      Moderniser les modèles mathématiques, ce serait un remède, mais d’où ils sortent ça ceux qui racontent ça, quand est-ce qu’on va se décider à les confronter à leurs conneries ces gens-là ? comment on peut encore entendre ce genre de discours, moi, c’est ça qui me stupéfie, cette capacité à avaler des couleuvres de cette nature et à rester stoïques!

      Poser des garde-fous, et les garde-fous ce serait les mathématiques, mais franchement, c’est à mourir de rire, comment peut-on gober ce genre de fadaises qui contrevient de façon éclatante au bon sens terrien du premier quidam non abruti par la doxa dégoulinante qui abreuve nos neurones à longueur de journée, ça en dit long sur le travail qui a été fait dans la tête des gens.

      Favoriser la recherche , ça c’est encore une réponse pour calmer les timides ardeurs qui pourraient écumer de ce sombre marasme des connectiques neuronales, ça achève et enterre diligemment et proprement le problème.

      Les traders, ils ont fait ce qu’on leur a permis de faire, c’est la règle qui fait émerger la valeur et non la valeur qui fait émerger la règle. Une valeur ne tombe jamais du ciel car nous ne sommes pas des saints que je sache, c’est le système de permission et d’empêchement qui sera à l’origine des relations que nous mettrons au monde, nous avons à mettre au monde des relations respectueuses de tous aussi, nous avons à mettre au monde des règles drastiques qui empêchent ce genre de dérive à mon sens, pas plus compliqué que cela à mon sens, point d’histoire de mathématiques à convoquer ou de dieu sait quoi, juste une volonté ferme et déterminée qui sera à l’origine d’autres relations entre les éléments de la structure sociale.

      Merci en tout cas Frédéric

      J’aime

  73. contre_info dit :

    @frederic
    in fine , pour un capital de 10 euros , la banque peut espérer un rendement de 50% (5 euros , en prètant 100 euros , donc en prenant « le risque » de mettre en circulation « un pouvoir d’achat » virtuel de 90 euros en sus des 10 euros qu’elle a « en stock »)

    J’aime

  74. Frederic dit :

    oui, c’est cela, la banque prête 10e et demande pour ce service 5e d’intérêt, ce qui est énorme

    p Jorion a fait un maximum pour essayer de démontrer qu’elle prête 100, et non pas 10, jusqu’à se moquer pour cela de grands économistes comme Schumpeter et Allais

    pourquoi ? beaucoup de gens qui ont suivi ou participé à ces échanges depuis février 2008 sur son blog ont dû se poser cette question

    plusieurs hypothèses :

    soit parce qu’il ne comprend pas
    soit par orgueil, il veut avoir toujours raison
    soit par orgueil pour son ancien métier de banquier
    soit pour défendre les privilèges des banques

    pourquoi défendre les privilèges des banques :

    par nostalgie de son ancien métier
    par amitié pour les banquiers
    par intérêt personnel
    lequel ? on ne sait

    à un certain moment il a refusé de continuer les échanges, a bloqué toute discussion et a sorti son livre

    ce blog a été ouvert pour permettre à la discussion de continuer, des personnes s’étant aperçues qu’elles étaient censurées ou que leur message n’était pas pris en considération

    ce qui est arrivé c’est que, depuis peu, la banque de france vient de publier un document qui explique le fonctionnement des banques

    il précise noir sur blanc que lorsqu’elle fait un prêt la banque crée de la monnaie, c’est-à-dire elle prête ce qu’elle n’a pas

    la thèse de p Jorion est donc contredite d’une manière flagrante et par une autorité indiscutable

    bon, tout le monde peut se tromper, même quand on a travaillé dans une banque, ce métier étant très complexe et spécialisé, il faudrait vraiment travailler longtemps et dans tous les services pour tout comprendre

    le plus grave est qu’il n’en parle pas du tout, il fait mine de rien, comme si rien ne s’était passé

    on n’attend bien pas sûr qu’il s’excuse
    mais il laisse certains de ses lecteurs, qui n’ont pas tout suivi avec attention croire que sa thèse est valable

    son attitude est bizarre, pour un ancien chercheur en sciences

    la première chose que sait un chercheur c’est que rien n’est jamais acquis, qu’on peut se tromper, qu’il n’y a pas de honte à se tromper car les choses sont complexes, qu’il faut savoir se mettre en cause

    J’aime

  75. Bart dit :

    On peut maintenant en effet dire que c’est lui le troll !!

    Wowww !!!

    On m’a refusé moi aussi, on m’a dit que je n’avais pas le profil de l’idiot utile !

    😉

    J’aime

  76. contre_info dit :

    @frederic

    en tout cas , je me demande comment avec ce genre de raisonnement , on peut expliquer la crise actuelle (et avenir , car il reste de nombreux prêts insolvables arrivant à terme si j’ai bien compris->2012(alt-a..))
    il y a là dans les thèses de PJorion quelque chose de très incohérent….

    J’aime

  77. RST dit :

    « il y a là dans les thèses de P Jorion quelque chose de très incohérent…. »

    Et malgré cela il a été classé number 1 des blogs économiques pour Décembre par Wikio. C’est lui même qui l’annonce sur son blog. Bonjour la pertinence du classement :-[

    En tous les cas, chapeau au bonhomme. Sa performance est remarquable à tous niveaux. Il m’étonne un peu plus chaque jour.

    J’aime

    • Julien dit :

      Le classement est fonction de la fréquentation, or depuis quand la fréquentation est-elle gage de qualité ? On peut dire que c’est même le contraire.
      Quand, à la faveur d’un fait divers, le mentor éructe ses rancoeurs sur l’université et règle des comptes pour un article rejeté vingt ans auparavant on peut juger de la qualité de ses productions et du discernement de ceux qui le suivent.
      En fait, beaucoup de gens y vont simplement en espérant s’informer mais aussi pour s’amuser en lisant les inepties ridicules avancées par certains génies ratés auxquels il ne reste que les blogs pour se faire connaître et s’auto-féliciter.
      Leur valeur de la bulle Jorion est la même que celle du billet vert : elle existe tant qu’on y croit !

      J’aime

      • Math dit :

        Déverser sa bile contre l’université (tiens, ça rappelle le vomi empaillé de Partre !)c’est d’autant plus ridicule qu’il se plaignait, il y a peu, d’avoir été victime de coupes budgétaires
        qui l’avaient empêché d’y rester !
        Comment cela s’appelle, quand on dit une chose et son contraire ?
        La théorie de la conservation de l’hypocrisie !

        J’aime

  78. Catherine dit :

    L’incohérence règne en maître partout, le bon sens est en perte de vitesse, normal que Jorion soit la coqueluche des médias, il sert les intérêts du pouvoir en place et s’il n’existait pas il faudrait vraiment qu’il l’invente cet énergumène.

    Il sait nager dans les eaux troubles et s’y complait, c’est un bon produit qui a répondu de façon appliquée et réflexe aux stimulus/réponses que l’on a imprimé dans sa tête. Il est obéissant, trés obéissant ce petit

    Jorion est un sous-produit de cette socio-culture puante, de par ma chandelle verte comme dirait le roi Ubu, je ne comprends pas que tant de gens n’ouvrent pas les yeux, une si belle inconscience, les tenants du pouvoir ne pouvaient rêver mieux.

    J’aime

  79. Paulo dit :

    Jorion s’en prends plein la figure à partir d’ici http://www.pauljorion.com/blog/?p=5671#comment-44151

    En quoi cette erreur vous disqualifie ? Parce qu’elle démontre en une phrase la superficialité de vos connaissances en les matières que vous prétendez commenter de haut. Votre texte démontre autant d’ignorance en matière de Relativité Générale, mais c’est bien plus diffu : là c’est 60% de votre texte qu’il faudrait caviarder : tout ce qui a du sens est faux, et le reste est bien trop flou pour en avoir.

    J’aime

  80. Paulo dit :

    La suite ce matin

    #
    Répondre
    #
    YBM dit :
    10 décembre 2009 à 02:19

    Jorion ne vulgarise pas, il tire d’une image de ce que sont la RG et la MQ qui est complètement bidon, et qui est issue de la vulgarisation de bas étage — quoi qu’il en dise et quelles que soient ses références, ceci dit un peu courtes même s’il n’en est même pas au niveau pour les meilleures d’entre elles — une réflexion philosophique qui n’a pas le moindre fondement, c’est du vent.

    C’est du grand guignol.

    J’aime

    • Math dit :

      Merci de le signaler !
      Autrement dit, quand, entre deux tisanes économiques, P Jorion s’emmêle les bosons de la physique quantique !
      Bravo à YBM pour dégonfler la bulle !

      L’épisode est encore plus guignolo, quand on voit des caniches fidèles comme « Moi » (pseudo qui veut tout dire de l’égo enflé du proprio) et « Tique »(nouvelle espèce canine ?) sortir du bois… L’un pour décréter que « l’erreur de Jorion est minime, c’est Moi qui le dis ! », l’autre pour cirer les bottes du maître en proclamant que « ce n’est pas parce qu’il fait de grosses bourdes dans les domaines où il n’est pas spécialiste qu’il n’a pas la légitimité d’en parler » !
      Quand la défense, croyant plaider pour l’accusé, ne fait que l’enfoncer…
      Pathétique !

      J’aime

    • RST dit :

      J’ai été étonné que PJ laisse passer ce genre de commentaires. Mais en fait, cela fait partie de sa stratégie. Le monsieur est futé !
      Le dénommé YBM s’est fait démonter par Moi qui l’a accusé d’être un troll sévissant sur de nombreux blogs. Et voila, le tour est joué. L’accusateur est discrédité et le prestige de Jorion rehaussé.

      C’est la grande classe ce type moi je vous dis. Mieux que Bernard

      J’aime

  81. nousvousilsouelles dit :

    Pourquoi tant de haine ?
    Tant de haine sur une seule cible ?
    PJ serait il la seule « chose qui cloche là-d’dans », (là-d’dans, c-à-d dans le vaste monde) ?

    De ma loge de concierge attardée, je compte les jours, avec une curiosité patiente pour savoir combien de jours, de semaines, de mois, vous tiendrez encore à lire ce nul à ch..r, à reproduire puis critiquer ses billets remplis d’erreurs insoutenables, avant de passer à d’autres divertissements, plus futiles sans doute, moins joyeux c’est sûr, par exemple :
    – aller à la pêche aux truites,
    – ou aller aux filles,
    – ou étudier la transmission du virus h1n1 des hannetons de la vallée de la Sarthe aux sauterelles du Cormet de Roselend (versant ouest),
    – ou débattre ou approfondir des billets de votre cru, et pas seulement ceux proposés et repris dans leur jus de ce PJ, unique objet de vos ressentiments,
    – etc.
    ce que j’en dis … c’est vous qui voyez …

    J’aime

  82. Paulo dit :

    Il faut reconnaitre qu’YBM y va fort … mais comme pour la monnaie (voir le fil 48: https://postjorion.wordpress.com/2009/12/04/49-billet-invite-a-j-holbecq-sur-%c2%ab-lerreur-de-creutz-et-de-jorion-%c2%bb/ ) P.J. croit avoir tout compris dans tous les sujets: normal qu’il se fasse remettre à sa place

    YBM dit :
    10 décembre 2009 à 18:04

    Il ne s’agit pas de demander à l’auteur de l’article de devenir un spécialiste de mécanique quantique ou de Relativité, il s’agit de constater qu’un propos à visée philosophique sur ces questions ne peut avoir de sens en dessous d’un minimum de sérieux dans la maîtrise de ces théories. Nous en sommes ici très loin, l’erreur que j’ai signalée en est révélatrice. D’autres ont fait des remarques sur le traitement grossier qui est fait de la mécanique quantique, assimilée faussement à une dynamique corpusculaire, dans ce texte qui ignore royalement l’électrodynamique quantique qui /est/ une théorie relativiste et commet le contresens énorme d’assimiler les vecteurs de forces à l’action à distance newtonienne.

    Je ne crois pas que le lieu soit propice à un débat sur le sujet : non seulement l’auteur se complaît dans des arguments de pure autorité (« j’ai été à Cambridge, moi môssieur ») et n’hésite pas à charcuter discrètement son propre texte tout autant que les commentaires postés, mais surtout on ne sortira pas des arguments type « café du commerce » tenus par des personnes fortes honorables, hélas – à mon avis – aveuglées par une sorte de dévotion envers un « gourou » dont les propos sont toujours tenus pour évangile et les critiques taxés d’hérésie. Qu’au moins ces personnes veuillent bien regarder de plus près les deux ou trois billets « hébergés » qui prétendent traiter de la Relativité Restreinte et du paradoxe des jumeaux de Langevin, pour s’apercevoir (pas besoin de bac+5 pour ça) qu’il s’agit sans le moindre doute de pseudo-science charlatanesque, même pas originale : le Web est plein de ces « réfutations de la Relativité Restreinte » complètement bidon. Et alors qu’elles se posent la question : Monsieur Jorion héberge-t-il de telles sornettes parce qu’il y croit ou bien est-il à ce point incompétent en physique de base pour ne pas en remarquer le grotesque ? Je ne sais qu’elle est la plus inquiétante alternative.

    En tout cas une chose est sûre : en ce qui me concerne je prendrai dorénavant avec des pincettes très très longues même les billets postés ici qui concernent la crise financière, auxquels j’avais plutôt tendance à faire confiance autrefois. La crédibilité de ce blog est, pour moi, devenue proche de zéro.

    J’aime

  83. contre_info dit :

    @nousvous….

    je ne crois pas un instant que ce soit de la haine…

    ce qui est en jeu ne se situe pas au niveau d’une vérité à défendre au dépends d’une autre ,mais de pouvoir définir le plus clairement possible quels sont ces mouvements « opportunistes » semblant contester un ordre ancien défaillant(avec tous ces débats sur les banques ,les bonus , l’écologie,l’identité…) dont on peut craindre qu’ils ne profitent de la situation pour s’installer discrètement au pouvoir (tel des Trojans), au nom d’un savoir , d’une expertise largement usurpée..

    dans la pénombre Internet , le citoyen moyen n’a guère d’autre moyen que cette « guérilla » qui parait dérisoire (tout comme toute les « guérillas » sont « taxées » de « lâcheté » par le pouvoir dominant) pour en savoir plus sur les intentions et les motivations masquées de chacun.

    dans le cas précis de cette article sur la Physique ,il apparaitra à chacun que les enjeux ne sont pas de savoir ce que la science dit sur le réel (MQ versus RG, mais de savoir qui « maitrise » le discours sur ce qu’est le réel , ce qui n’a rien de scientifique , bien sûr…

    à ce propos , ce qui m’inquiète , c’est de voir poindre un discours quasi-religieux (une « philosophie » expurgée de tout sens critique), qui ,dans son sectarisme ,ne peut qu’engendrer de l’agressivité …

    cordialement à tous…

    J’aime

  84. nousvousilsouelles dit :

    @ contre-info
    Merci d’avoir pris la peine de me répondre. Je souscris sans réserve à votre dernier paragraphe.

    « je ne crois pas un instant que ce soit de la haine » ! Il y a quand même encore beaucoup « d’affectif » dans ce qui s’écrit ici au sujet de PJ. Et ce n’est pas de l’amour que je sache :-)).

    J’aime

  85. Mathieu dit :

    @contre-info

    excellente réponse, chapeau !

    vous visez extrêmement juste

    c’est de la manipulation mentale pour maîtriser le discours

    je me demande si par son livre sur « l’invention de la réalité et de la vérité » il ne veut pas aller encore plus loin, détruire carrément le sens critique

    je ne l’ai pas encore lu, mais le titre le suggère :
    la réalité et la vérité sont une INVENTION de la science

    cela voudrait dire qu’il ne lui suffit pas de narguer l’université, il veut abolir La science

    ce serait proprement délirant

    j’essaierai de revenir plus tard là-dessus

    bravo encore pour votre commentaire

    J’aime

  86. Mathieu dit :

    @nousvous…

    Ce que vous appelez « affectif » c’est de l’indignation et de la protestation, qui s’expriment ici par la satire et l’ironie.

    Si je comprends votre générosité altruiste je ne vois pas pourquoi un esprit critique aimerait ce qui tente de le manipuler.

    Bien à vous.

    J’aime

  87. Henri D dit :

    @nousvousilsouelles

    Chère Madame,

    Je comprends votre propos, mais au pays de Voltaire on a le droit de ne pas aimer le despotisme. Et il ne se
    combat pas en tendant l’autre joue.

    Respectueusement vôtre, HD

    J’aime

  88. Marc dit :

    Dernière vidéo de P. Jorion

    Son discours devient de plus en plus pitoyable.
    Il concentre son tir sur les sciences dures et tire à bout portant sur les scientifiques (au grand plaisir, bien sûr, des têtes brûlées empreintes de complexes d’infériorité qui pullulent sur son blog).

    Ses arguments se réduisent à du pur blabla.

    « Ils sont mauvais, ils ont toujours été comme ça, tous les moyens sont bons pour booster leur égo (sic), ce n’est pas comme ça qu’on fait la science, le naïf (sous-entendu : ce n’est pas moi) c’est celui (sous-entendu : le scientifique) qui croit qu’il sait beaucoup mais qui ne sait pas, il ne faut pas être arrogant (resic), il faut rester humble (sous-entendu : comme je le fais), je crée du savoir avec vous sur le blog, avec des gens du monde entier (tiens !), vous avez toutes les compétences, parce que vous savez juger (sous-entendu : les scientifiques sont des débiles) » !
    Le fin du fin vient avec la phrase : « Si j’ai commis une erreur sur les bosons, ce n’est pas grave, parce que moi je suis anthropologue des savoirs, donc je fais de la science à vol d’oiseau » !

    En effet, ne faut-il avoir une tête d’oiseau pour affirmer que lorsqu’on est un anthropologue des savoirs et qu’on se mêle à la physique ce n’est pas grave si l’on commet une erreur élémentaire ?

    Quels sont les raisons de ce tir croisé ?

    Il peut y en avoir plusieurs.

    Déplacer l’objectif sur un autre sujet, après l’échec retentissant de sa « théorie » financière, la fameuse conservation …des ballons !
    (à ce sujet, on ne peut que rigoler copieusement quand on lit sous la plume d’un commentateur : « vous êtes reconnu pour la finesse de vos analyses sur l’économie » !)

    Flatter certaines personnes, heureuses de trouver une tribune pour faire montre de leur savoir, devant 160.000 (ni plus, ni moins !) lecteurs qui, prétend P.Jorion, fréquentent le blog.
    Depuis La Fontaine, l’effet de la flatterie n’est plus à démontrer.
    Et l’on ne sait s’il faut rire ou pleurer devant des messages comme : « soyez remercié de votre ouverture d’esprit » ou « je vous remercie pour l’intelligence de votre blog » !

    Une réaction au fait de ne pas avoir obtenu un poste à l’université. L’hypothèse est plausible. Mais comment peut-on y prétendre, quand on s’est coupé du métier depuis presque vingt ans ? Prétendre avoir continué les recherches tout seul dans son coin
    c’est tout ce qu’on veut sauf vain. Pour un anthropologue elle se fait sur le terrain, en équipe, et ses résultats sont confrontés à ceux de la communauté scientifique de ressort.

    La raison la plus importante de cette attaque semble cependant plus profonde :
    ce qui lui insupporte dans les sciences dites « dures » c’est qu’elles exigent que les théories avancées soient réfutables. C’est-à-dire qu’elles soient soumises à l’expérimentation pour prouver leur validité.
    Or, pour vérifier la validité des considérations dans les sciences molles, dont l’anthropologie, on ne peut pas utiliser l’expérimentation. Pourquoi ? Entre ce que je pense de quelqu’un et ce qu’il pense de lui-même il peut y avoir une différence. Qui a raison ? On ne peut pas l’apprendre par l’expérimentation. Je peux avoir raison, de mon point de vue, il peut avoir raison, de son point de vue. Malgré leurs efforts pour éviter les biais introduits par l’observateur, les considérations des sciences molles restent des points de vue de cet observateur, donc subjectives, donc relatives.

    Spécialiste de ces sciences, P. Jorion a vraisemblablement du mal à l’accepter. Alors, qu’est-ce qu’il imagine de faire ? Il va tenter de montrer que les sciences dures sont elles-mêmes relatives. Et cela, au risque d’entrer dans un domaine de spécialisation pointue que, forcément, il ne maîtrise pas.

    Qu’à cela ne tienne ! Dans son billet sur la gravité, ce n’est pas tant le débat en lui-même qui l’intéresse, mais le fait de pouvoir, pense-t-il, à cette occasion montrer que le savoir de la physique elle-même est relatif, qu’elle dit deux choses différentes de la même réalité.

    Mal lui en a pris ! Il s’est vu ramener à l’ordre par des connaisseurs (YBM,blob).
    Bien sûr qu’il ne répondra rien à l’invitaion de lire le chapitre 4 du cours du MIT.
    C’est tellement compliqué, n’est-ce pas ?
    Il laissera ses affidés dire, qui, comme Vincent Wallon, que  » quand quelqu’un vous explique un truc d’une manière extrêmement compliquée, c’est parce qu’en fait, il n’y comprend rien lui-même »(tiens !), qui, comme ce Tartar bavard, qui tape sur le clavier plus vite que son ombre et qui a vraisemblablement appris la science à la télé, que
     » Vous êtes comme ces gens qui engueulent une chaine de télé parce que ses programmes ne leur plaisent pas »!

    Pourquoi P. Jorion conteste-t-il les sciences dures ?
    Probablement par orgueil personnel, en tant que spécialiste des sciences molles. L’hypothèse est vraisemblable, parce qu’il comprend bien la nécessité de l’expérimentation, sinon il ne s’en prendrait pas aux sciences dures.

    Il se fourvoie lourdement quand il rejette la réfutabilité. Ce n’est pas parce qu’elles peuvent commettre des erreurs que la méthode expérimentale des sciences est à rejeter.
    La rejeter serait ramener la science à la croyance.

    En prétendant faire de la science sur son blog avec des non spécialistes, P. Jorion se décrédibilise complètement en tant que scientifique et nuit à la science.

    Heureusement, les vrais scientifiques n’en ont rien à cirer.
    Les chiens aboient, la caravane passe, dit-il avec une arrogance inouïe.
    Sauf qu’il sait, au fond de lui-même, que la caravane, ce n’est pas lui qui est là dedans.

    Que faire ? Laissons-le donc à son vase clos, puisqu’il s’y sent tellement bien.

    J’aime

  89. sumo dit :

    bon j’ai vu sa video, un air hableur et le sourire narquoisde celui qui ne s’en laisse pas conter mais on sent derriere ça un grand embarras pour cette histoire de boson qu’il essaie de cacher en suçant des pastilles ah…ah…
    quand il se fait promener les pastilles dans la bouche ça qui lui donne l’aire du gamin qui balaie sous le tapis les bris du pot aux roses cassé..ah…ah

    il est visiblement mieux derriere un ecran que devant sa camera, la il peut passer a la trppe ce qui le derange sans qu’on le voie

    ce qui le fait laisser passer quans meme des messages qui le derange c’est que il prefere plutot les voir chez lui ou ils seront vite noyé par ses Dogs que de risquer de les voir ici…ah…ah

    J’aime

  90. verybad dit :

    discours pitoyable et surtout réactionnaire

    propos oiseux et poisseux sur l’évolution des virus et de l’humanité
    on se croirait chez un barbier du XIXe siècle !

    anathème jeté sur les scientifiques, « croyez-moi, ils sont mauvais », la belle blague
    on se croirait devant un prédicateur américain !

    coqueterie avec ses fans, sur son état de santé,
    on dirait une starlette sur twitter !

    la totale, quoi…

    J’aime

  91. rémi dit :

    c’est vrai qu’il complètement décalé par rapport
    à la france

    pourtant il est invité partout

    J’aime

  92. Gag dit :

    Bonjour !

    On est dimanche… 😉

    Alors, je voudrais vous parler aujourd’hui d’un événement important…

    PipoleTV informe que plusieurs lectrices passionnées de GALA ont exprimé leur vif souhait de lire des articles de J.P. dans leur revue préférée.
    « Nous sommes frustrées par cette absence. Nous estimons qu’il a toute sa place parmi les célébrités de tout poil que nous chouchoutons », ont-elles déclaré.

    Sans réponse de sa part, certaines vont jusqu’à envisager une vaste action de protestation :
    l’enterrement symbolique, en cercueil de plastique gris, de la Théorie de la Conservation.
    Avec M. Moore comme maître de cérémonies.
    Il distribuera personnellement le beignet, accompagné par la Fanfare des Grenouilles échaufées.

    PipoleTv précise que 160.000 personnes par mois annoncent déjà leur présence. Pensez donc à réserver votre place en temps utile !

    😉

    J’aime

  93. Paulo dit :

    Tiens, un nouveau message refusé sur le fil « Deux approches conflictuelles pour la gravité »
    +++++++++++++++++++
    Paulo dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    13 décembre 2009 à 16:24

    I. J. KONNIK, Zakonomernosti Vzaimosvyazi Tovarnogo i denezhnogo (Les lois de l’interaction de la circulation monétaire et de la circulation des marchandises dans le socialisme), Moscou, Mysl’, 1968;

    et

    Chaque versement de numéraire effectué à partir des caisses de la banque suppose un mouvement scriptural antérieur, inversement, chaque mouvement de monnaie scripturale est la conclusion de la rotation de monnaie fiduciaire » (I. J. KONNIK, Zakonomernosti…, op. cit., p. 15), cité dans MARIE LAVIGNE, « La création de monnaie par la Banque d’État de l’URSS », Essais en l’honneur de Jean Marchal, vol. 2, La monnaie, Paris, Éditions Cujas, 1975, pp. 266-288, ici p. 268.

    Vous ne croyez pas qu’à l’époque en URSS le système bancaire et monétaire était un peu différent ?
    Et que la Thèse de PEPITA OULD-AHMED (économiste très connue au demeurant) ne faisait qu’analyser – dans cette section citée – le système de l’époque ?
    +++++++++++++++++++++++
    … message que j’avais placé en réponse à
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=5671#comment-44704

    ++++++++++++++++++++++++
    Paul Jorion dit :
    13 décembre 2009 à 15:20

    Le débat ne date apparemment pas d’hier… ni n’est propre à la France. En voici la preuve – qu’auront d’ailleurs découvert ceux qui auront eu la curiosité de suivre un lien proposé par Vincent Wallon vers un article de Pepita Ould-Ahmed : LES TRANSITIONS MONÉTAIRES EN URSS ET EN RUSSIE : UNE CONTINUITÉ PAR-DELÀ LA RUPTURE

    Le deuxième axe théorique de l’approche dualiste consiste à définir la monnaie à partir du double circuit monétaire (monnaie fiduciaire/monnaie scripturale). Des auteurs comme Batyrev, Kaganov et Konnik appréhendent donc la monnaie à partir de sa matérialité. Pour certains, en particulier les deux premiers, la « vraie » monnaie est la monnaie fiduciaire, la monnaie scripturale correspondant à un simple jeu d’écritures opéré par le système bancaire centralisé. Konnik adopte, quant à lui, une conception monétaire moins tranchée et plus pertinente. Même si les paiements sont réalisés sur la base de deux monnaies distinctes, il insiste sur le fait que celles-ci traduisent en fait les deux faces d’une même réalité : « Chaque versement de numéraire effectué à partir des caisses de la banque suppose un mouvement scriptural antérieur, inversement, chaque mouvement de monnaie scripturale est la conclusion de la rotation de monnaie fiduciaire ».

    Ma propre position s’identifie bien entendu à celle de Konnik.
    ++++++++++++++++++++++++
    … on se demande d’ailleurs ce que cet aparté vient faire dans ce fil..????

    J’aime

  94. Mathieu dit :

    merci, Paulo
    c’est courageux de ta part d’aller le combattre sur son terrain, mais il est lâche, il censure

    pas étonnant qu’il te censure, ta remarque est juste, en URSS c’était complètement différent du fait qu’il n’existait pas de propriété privée, tout était propriété d’Etat, finances et moyens de production

    ce que vient faire cet aparté ?
    petite opération cosmétique : il se sert du lien cité par quelqu’un par hasard pour pêcher une citation et s’associer à son auteur pour se rehausser dans l’opinion de ses fans, après l’échec lamentable de sa théorie

    il fait comme s’il n’y avait pas eu d’échec : « ma position est »… »mon livre est une arme de guerre »
    etc…

    il applique le principe de base de la mauvaise foi : « tu n’avoueras point t’être trompé ! »

    seules des personnes trop naïves peuvent lui faire désormais confiance en matière de finances, ou des personnes qui lui ressemblent, trop fières elles aussi pour reconnaître qu’elles se sont trompées

    son livre, une arme de guerre !
    c’est vraiment se moquer du monde
    l’affirmation qu’il n’y a pas de création monétaire arrange plutôt les banques qu’elle ne dérange

    son arme de guerre est un cornet de confetti

    d’ailleurs son livre est publié chez Fayard, éditions profilées grand public et divertissement !

    J’aime

  95. Mathieu dit :

    j’ajoute que parmi ceux qui continuent à le suivre il y a aussi des personnes obnubilées par les différentes compétences qu’il affiche

    il a été prouvé que, malheureusement, un nombre impressionnant de gens se soumettent sans discussion à une autorité qu’ils jugent légitime

    voir l’expérience célèbre de MILGRAM

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram

    J’aime

  96. Paulo dit :

    Encore un commentaire rejeté
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=5861#comment-44758
    Bien sur ca renvoyait sur le site d’Etienne Chouard et sur le fait qu’Allais avait nettement précédé Jorion dans l’annonce de la crise!!!

    Papimam dit :
    13 décembre 2009 à 23:05

    Et que penser de notre académicien Maurice Allais, prix Nobel d’économie, qui a 98 ans reste alerte et bien que baillonné a encore du répondant. Signalé par Marianne de la semaine dernière.
    Répondre

    *
    Paulo dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    14 décembre 2009 à 08:34

    Son article sur Marianne et l’article de Philippe Bourcier de Carbon » Le pouvoir financier au cœur de la crise de 2008 – Les analyses prophétiques de Maurice Allais » sont regroupés ici sur la même page http://tinyurl.com/ybswqxg

    J’aime

  97. Paulo dit :

    Aujourd’hui son article et ses commentaires « les mesures que je préconise » sont d’une prétention incroyable: Manifestement, par rapport à lui, Allais n’a rien compris!

    J’aime

  98. Mathieu dit :

    Merci encore à Paulo de nous signaler l’article de M. Allais et la contribution de Ph. Bourcier de Carbon à l’explication de son oeuvre.

    Paul Jorion les a censurés.
    Est-ce parce qu’il comprend que ses mesures ne font pas le poids ?
    En tout cas, la référence à M. Allais ne peut pas lui plaire, et pour cause.
    Non seulement à cause de l’échec de sa théorie, mais aussi parce que M. Allais n’a jamais garé ses idées dans un placard !

    Il y a deux ans, Paul Jorion lançait sur son blog un appel à contributions pour une réforme de la monnaie, annonçant qu’elle serait publiée dans la presse écrite.

    On peut lire cet épisode dans la Compilation d’E. Chouard, postée sur ce blog en bas à droite, dans la rubrique Blogroll.

    page 84, le 08 04 2008 monsieur Jorion écrivait :

    « Alors voilà ce qu’il faut : un paragraphe sur une réforme nécessaire de la manière dont la monnaie est créée. Ce paragraphe fera partie d’un article publié dans la presse écrite….Envoyez-moi les contributions comme commentaires à ce billet.

    Dernière mouture :

    Une réforme de la manière dont la monnaie est créée est indispensable.

    Toute création de monnaie doit relever de l’Etat et de l’Etat seul par l’intermédiaire
    de la Banque Centrale indépendente du pouvoir politique mais oeuvrant dans le cadre de la démocratie. »

    Belle grandiloquence.
    Des dizaines de contributions ont suivi.
    Qu’en a-t-il fait ?
    Rien. Il a fermé le sujet sans donner d’explication.

    Et il a fait la même chose plus tard avec la discussion sur la monnaie.

    Des annonces tonitruantes qui se sont réduites au fil des jours comme peau de chagrin pour finir en storytelling, art de raconter des histoires :
    celle d’être parmi les premiers à annoncer la crise et celle d’avoir trouvé les seules mesures capables
    de nous en sortir ( desquelles, son prétendu projet qui attribue à l’Etat le rôle de créateur de monnaie a disparu comme par miracle !).

    Dans son article, Ph. Bourcier de Carbon montre que cela fait dix ans déjà que M. Allais avait identifié et analysé la crise, faisant le lien avec les crises des siècles précédents.
    (« La Crise mondiale aujourd’hui, pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires », Éditions Clément Juglar, 1999.)

    Il a proposé des mesures radicales, dont celle-ci :
    « La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque Centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création monétaire bancaire. »

    Et cela fait dix ans qu’il est sujet à « un véritable ostracisme objectif de la part des grands médias, aucun de ses livres n’ayant en particulier fait nulle part l’objet d’un quelconque compte-rendu, aucune rédaction et aucun journaliste ne sollicitant plus ses commentaires sur les sujets d’actualité relevant de son expertise. »

    C’est sûr, les média préfèrent le storytelling.
    Et ils ne sont probablement pas les seuls.

    Je redonne le site indiqué par Paulo :

    http://tinyurl.com/ybswqxg

    J’aime

    • Gag dit :

      Hey you, Mathiew !

      t’as oublié de rappeler un autre de mes exploits :

      en début d’année, j’ai fait tout un tapage et publié en grande pompe sur mon blog l’article de Simon Johnson sur l’oligarchie financière qui domine dans le kepitelizm…

      je répète, pour souligner mon accent impeccable :
      kepitelizm !

      et dans ma dernière vidéo j’ai tourné casaque et j’ai dit que Simon Johnson raconte n’importe quoi !

      c’est pas beau, la conservation des convictions ??

      😉

      J’aime

      • Bart dit :

        j’oubliais, dans ma modestie bien connue, de mentionner que j’ai retourné ma veste aussi !

        il y a quelque temps j’avais dit que le
        kepitelizm doit disparaître, parce que Marx, la triade d’Hegel et le syllogisme de mon cher Aristote le demandaient

        et maintenant je prêche le bon kepitelizm !
        d’Aristote, je suis passé à Onassis

        malin, comme conservation, non ?
        fallait y penser !

        😉

        J’aime

  99. Paulo dit :

    Cette fois, c’est ma dernière intervention sur le blog de Jorion. 🙂

    Le fil est: http://www.pauljorion.com/blog/?p=5861#comment-45362

    Moi dit :
    18 décembre 2009 à 13:09
    @Paulo: « lorsque vous accusez les économistes de partir sur l’idée fausse (sans doute induite par cette histoire de ballons à laquelle vous avez donné foi) que les banques prêtent les dépôts à vue »
    J’ai compris en lisant Paul que les banques prêtent les dépôts à vue (c’est un fait que vous ne semblez pas contester) mais cela ne signifie pas qu’il faut nécessairement à une banque des dépôts à vue pour prêter de l’argent. Il y a effectivement des banques qui n’ont aucun dépôt, banques commerciales, et cela va de soi pour Paul. Mais les banques commerciales n’inventent pas non plus l’argent qu’elles prêtent, elles doivent le trouver sur le marché monétaire avant de le prêter (à un meilleur taux que celui du marché monétaire).

    J’ai voulu répondre

    Paulo dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    18 décembre 2009 à 14:14
    Je me suis peut être mal exprimé (mais je pense plutôt qu’il faut faire un effort de lecture). Donc, je confirme et affirme: les banques ne prêtent pas les dépôts à vue de leurs déposants, comme expliqué ici http://tinyurl.com/yguopo4
    Sauf erreur, je ne vois pas de « banques commerciales » qui ne pourraient pas émettre des crédits dans ce résumé de la nomenclature (officielle) des institutions bancaires et financières : http://monnaie.wikispaces.com/Institutions+bancaires
    Il est précisé » Les sociétés financières sont habilitées à réaliser des opérations de banques, à l’exception de la collecte des ressources à moins de deux ans qui leur est interdite » signifie donc qu’elles ne peuvent recevoir de dépôts à moins de 2 ans (en particulier les dépôts à vue, les plus importants en ce qui concerne la capacité de création monétaire), ces dépôts à moins de 2 ans qui forment la masse monétaire
    Cette histoire de ballon laisse à penser que « certains » pensent que le total des ballons (les dépôts à vue) moins 10% sont empruntés, déposés dans une autre banque, puis encore empruntés (moins 10%) puis déposés dans une autre banque, etc, tout en étant remplacés par un billet « je t’ai emprunté ton ballon »)
    Les banques n’ont nul besoin de trouver préalablement de l’argent sur le marché monétaire pour « faire crédit »
    Ce n’est pas ainsi que ca se passe: une banque ayant 10 ballons verts dans cet exemple pourrait « monétiser » une reconnaissance de dette » je dois 9 ballons » à qui ferait la demande et augmenter les dépôts à vue de sa clientèle de 9 ballons verts, en sachant que sur les 19 ballons verts au total, une partie (mettons 5 suivant sa part de marché) partiront chez ses concurrents mais que 5 ballons jaunes d’une autre banque viendront probablement remplacer les 5 ballons verts, de telle manière que le total des ballons soit toujours de 19.
    Mais je vous avoue que je n’aime pas cette image bien trop simpliste de ce qui se passe (nécessité de fonds propres, part de marché donc compensation en monnaie centrale, réserves obligatoires en banque centrale, demande de monnaie centrale sous forme de billets, etc …)

    ++++++++++++++++

    Là-dessus j’ai reçu un courriel explicatif de Paul Jorion

    (de Paul Jorion à p.lebon75@xxxxxxxxxxxxxxx
    date 18 décembre 2009 14:23

    Désolé, on peut aller de l’avant mais on ne reprend pas ce débat à zéro.
    Alors, proposez nous un texte juridique, comptable, etc. que nous ne connaissons pas.
    Pas des textes repris sur d’autres sites et qui sont en fait des citations de nos débats de l’année dernière !
    Sinon, nous fonctionnons en boucle.

    J’ai donc renvoyé un courriel à Paul Jorion, pour solde de tout comptes

    Paulo Lebon à Paul Jorion
    date 18 décembre 2009 15:07
    Comme l’une et l’autre des réponses à « Moi » sont refusées je cesse de m’exprimer sur ce blog (vous serez sans doute content, ça vous fera un contradicteur de moins): vous pourrez l’expliquer à « Moi » ou lui transmettre ma réponse par simple honnêteté afin qu’il ne pense pas que je ne veux pas lui répondre
    Pour vous éviter de la chercher, je vous la recopie ci-dessous :

    <<<>>>>

    Je rajoute que je ne me sens nullement gêné que vous vous enfonciez dans votre erreur et que vous ne puissiez comprendre le « point de vue du banquier » http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2009/11/30/102-largent-mode-demploi-un-commentaire-par-andre-jacques-holbecq

    Il faut néanmoins reconnaître à votre décharge que ce n’est pas un sujet très facile

    Bonne continuation

    Paulo

    J’aime

  100. postjorion dit :

    Eh oui, Paulo … vous êtes devant « un refus de réalité ». Pour ma part, il y a longtemps que j’ai abandonné: votre courage était méritoire.

    Tiens un article qui intéressera les lecteurs de « postjorion »:

    Analyse : peut-on monétiser sans inflation ? par Scott Fullwiler , sur Contreinfo (tiens, il n’y a plus beaucoup d’articles de Jorion d’ailleurs sur ce media, depuis avril 2009 semble t-il)

    dont l’intro de contreinfo est celle ci:

    La dette est-elle insoutenable ? Risquons-nous d’assister à une faillite des Etats ? Pour un Etat souverain, non endetté en devises étrangères, et émetteur de sa monnaie (ce qui n’est plus le cas dans la zone euro, notons-le), rien de tel ne peut advenir. Il est toujours possible de monétiser la dette ou de régler les dépenses par émission monétaire. Reste la menace inflationniste. L’émission monétaire se traduirait à coup sûr par une réédition de la république de Weimar, avertissent les orthodoxes. Est-ce bien certain ? Le courant post keynésien, qui travaille depuis de nombreuses années sur le système monétaire contemporain, conteste à juste titre la conception sous-jacente à ces appels à la rigueur budgétaire. La monnaie est endogène, affirment les post keynésiens, ce qui signifie que, loin d’avoir à faire à un stock donné et limité, dont la croissance serait contrôlée par les banques centrales, ce sont les agents privés qui en déterminent le volume, d’une part par leur volonté d’endettement, et d’autre part, comme on l’a constaté dans la période récente, par l’effet de levier que procure l’inflation de la valeur des actifs utilisés en collatéraux pour emprunter à nouveau. Quel est l’impact de la dette d’Etat, dans ce nouveau paradigme ? C’est la question qu’étudie ici l’économiste Scott Fullwiler, en analysant les effets du déficit public sur le patrimoine privé, selon que ce déficit soit ou non accompagné d’une émission de bons du Trésor. Dans tous les cas, rappelle-t-il, le déficit de l’Etat produit un accroissement du patrimoine net du secteur privé (puisque la dette de l’un se traduit pour l’autre par une créance et/ou un revenu). L’émission d’obligations, si elle peut retirer du circuit la monnaie injectée par le déficit, n’interdit pas pour autant la dépense du secteur privé, qui pourra emprunter en utilisant ces actifs comme collatéraux. A l’inverse, estime-t-il, l’absence de drainage n’implique pas nécessairement une hausse de la dépense privée potentiellement inflationniste, dans la mesure où, en dernier ressort, interviendra un arbitrage entre dépense et épargne. Bien sûr, il s’agit là de questions ouvertes. Mais posées ainsi, factuellement et sans à priori idéologique, les interrogations soulevées par les post keynésiens, reprenant le fil trop tôt interrompu de la finance fonctionnelle de Lerner, ont l’immense mérite de s’attaquer résolument à un consensus qui, tout en ayant excommunié l’intervention publique et un usage raisonné de l’outil monétaire, était resté aveugle à la gigantesque bulle de dette et de monnaie de crédit privée qui contamine aujourd’hui la monnaie publique. Un dernier point, à titre de rappel, mérite d’être souligné, qui montre à quel point les débats actuels peuvent être biaisés. Lorsqu’une banque acquiert un bon du Trésor dans le secteur privé non bancaire, elle crée de la monnaie pour ce faire. Ce qui équivaut à une monétisation de la dette, mais cette fois au profit du privé. Rigueur à deux vitesses avez-vous dit ?

    La suite sur http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2904

    J’aime

  101. Mathieu dit :

    @ Paulo

    je comprends que tu sois parti,
    jorion fait preuve de mauvaise foi et d’une obstination puérile qui ont fait partir tous les contributeurs intéressants

    censurer les arguments et nier le document même de la BdF montre que ce qui l’intéresse ce n’est pas de débattre, c’est de collectionner des flagorneries ridicules dans la maison de poupée qu’est son blog

    (je ne comprends d’ailleurs pas ce que fait f. leclerc dans ce bazar, il pourrait très bien ouvrir un blog à lui et s’éviter tout ce ridicule )

    puisqu’il veut des textes, il n’a qu’à regarder ici :
    http://monnaie.wikispaces.com/Cr%C3%A9ation+mon%C3%A9taire

    J’aime

  102. david dit :

    L’absence de M. Allais dans les médias est facile à expliquer.
    Le système bancaire craint comme la peste son idée forte d’attribuer à l’Etat seul le droit d’émettre la monnaie, ce qui aurait l’inconvénient majeur de le priver d’engranger de gras bénéfices sur le dos du contribuable.
    Voilà ce qui explique en même temps la présence subite et surabondante de P. Jorion dans les dits médias.
    « Oubliant » qu’il avait préconisé la même mesure, son petit jeu est maintenant, avec ses mesurettes, de s’évertuer à occulter ce privilège injustifié.
    Banal cas d’opportunisme, drapé en défense de l’intérêt général.

    J’aime

  103. vince attac dit :

    Bravo à Paulo pour son coup de pied dans la fourmilière !

    KO lamentable de P.Jorion, qui ne trouve autre chose pour répondre que faire de la diversion et de la pub pour son livre, son dernier argument étant bien sûr la censure !

    Il réclame des textes. En voici un, élaboré en 2005 par une équipe d’ATTAC 78nord, intitulé  » Incursion dans un domaine trop réservé »

    http://www.attac78nord.org/spip.php?article38

    J’aime

  104. coin du feu 1 dit :

    Le débat du siècle !

    Petit cirque médiatique sur France Culture

    Jorion versus Casanova

    Feuilleton en 2 parties, à lire au coin du feu par un dimanche gelé

    Les personnages et l’ambiance

    Casanova : ton docte, assez hautain comme d’habitude, mais plutôt bienveillant
    (vu tous les titres à son actif : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Casanova )

    Jorion : d’abord miède, puis précipité, puis ironique, puis timoré, puis modeste

    Tout sauf un triomphe. On est à des kilomètres lumière de ce que veut nous faire croire le déluge de louanges hystériques postées par ses adeptes
    (mais bon, passe, apparemment son discours soulage les bons pères de famille, comme le dit Jducac ! mdr…)

    Sur le fond : débat décousu et inconsistant, qui ne nous apprend pas grand chose :

    – Jorion propose l’interdiction des paris sur les prix
    – Casanova conteste qu’interdire la spéculation serait la meilleure chose, mais admet qu’il faut des réglementations

    C’est tout. Nous voilà bien avancés !

    En détails :

    1.
    – Casanova : Vous mettez à la fin de votre livre, avec admiration, une grande page de Zola, cette citation c’est de l’idéalisme socialiste. (Je ne partage d’ailleurs pas votre goût pour Zola, écrivain naturaliste, peintre des passions, des corps, des odeurs…)
    (et vlan ! voilà déjà pour la bienvenue )

    – Jorion : (assez médusé, renie du coup Zola, et toutes ses réponses deviennent un peu hasardeuses)
    Je n’ai pas de sympathie pour l’utopisme. Je suis pragmatique.

    (tiens, alors pourquoi avoir mis cette citation ?
    et pourquoi avoir dit, il y a deux jours, sur le blog, qu’il est un rêveur en matière d’application de ses mesures ? )

    Sombart disait que les utopies ne se réalisent pas. Foucauld dit que Hayek et les libéraux ont produit pour la première fois une utopie, de droite.

    ( et donc ?? ça veut dire quoi ? bon, c’est pas grave, citer des auteurs ça peut faire impression )

    Je dis que je ne sais pas ce qu’il faut faire, qu’il faut découvrir maintenant quelque chose ensemble…

    (vous ne savez pas ce qu’il faut faire ? pas bien grave, l’important c’est d’être pragmatique !)

    Je propose d’aller aux endroits clé, pour faire des opérations chirurgicales aux endroits stratégiques.

    (ah bon, vous venez pourtant de dire que vous ne savez pas ce qu’il faut faire…)

    – Casanova : Puisque vous parlez utopie, c’est Rousseau qui a produit la première grande utopie…reprise par Marx… …(moult explications)

    – Jorion : (il se braque, trop c’est trop ! )
    Vous n’êtes pas convaincu par ce que je dis, je ne suis pas convaincu par ce que vous dites là ! On ne peut pas m’opposer Rousseau, je n’en parle pas dans mon livre !!

    ( il se sent attaqué alors que Casanova avait juste fait une remarque, pertinente, d’ailleurs, à propos de l’utopie et non pas de son livre; il va rester un temps sur la défensive )

    2. Colombani intervient pour détendre l’atmosphère :

    – Comment analysez-vous la crise, vous qui (légèrement embarrassé ) avez été au coeur du système des subprimes, et ses acteurs ?

    (demander une analyse de la crise à quelqu’un qui y a contribué (volens nolens), voilà de quoi être embarrassé ! )

    -Jorion : Il y a les EU, qui veulent construire à l’identique, la Chine, qui est pragmatique et l’Europe qui est spectatrice. Elle est redoutable, la Chine, elle avance ses pions, car ses décisions sont prises de manière totalitaire, alors que l’occident avance lentement, car démocratique.

    (et donc ?? )

    On a fait quelque chose en matière de relance. La Chine a utilisé des milliards, mais on ne sait pas ce que cela donne, car on ne peut pas se fier à leurs chiffres.
    (tiens, on croyait qu’elle avance ses pions !)
    Mais Obama fait peu de choses, on s’attendait à plus, quelque chose dans le genre du New Deal !!

    (et voilà le mot fatal qu’il fallait pas prononcer !)

    J’aime

  105. coin du feu 2 dit :

    – Casanova : Il ne faut pas idéaliser les résultats économiques du ND.

    (remarque pertinente, à en croire Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/New_Deal )

    Il y a eu une crise financière, une perte du contrôle monétaire. Roosevelt a réussi surtout par les dépenses en armement, en 40-41. L’Angleterre par le protectionnisme et l’Allemagne par les grands travaux publics, mesure que Keynes approuvait.

    Aujourd’hui, on a pris trois mesures importantes :
    on maintient la demande, on garantit (léger trémolo dans la voix )… des liquidités
    (pense-t-il à certaines news dérangeantes ?
    http://www.guardian.co.uk/global/2009/dec/13/drug-money-banks-saved-un-cfief-claims )
    et on a tempéré le protectionnisme.

    – Jorion (à nouveau braqué ) Je ne suis absolument pas d’accord avec votre analyse du ND!!

    – Casanova : Les statistiques le montrent.

    – Jorion : (précipité, l’air souffrant, comme si blessé personnellement, Casanova et Colombani ont du mal à en placer une)
    Vous avez l’air de citer du Bernanke. Avant le livre de Bernanke on faisait une analyse plus fine du ND. En 1929 ce n’est pas des facteurs monétaires qui ont joué !

    – Casanova (arrive à placer un mot ) C’est en 1931, la crise monétaire (c’est-à-dire : je n’ai pas dit que c’est en 1929).

    – Jorion : En 1929 c’est la concentration du capital en très peu de mains et la spéculation foncière, comme en 2007. (montant la voix) Si le ND n’a pas réussi c’est qu’en 1937 il a été saboté par la Chambre de commerce d’extrême droite, qui est toujours aussi nuisible !

    – Casanova : (ferme, mais poli) Ecoutez, il y a quantité de livres d’histoire économique classique : Cambridge, français, des statistiques. Le sujet est parfaitement maîtrisé et les économistes sont tous d’accord là-dessus. Roosevelt a fait des efforts favorables, mais ce qui a été décisif c’était les dépenses d’armement. On ne peut pas s’en tirer en dénonçant comme propagandistes ceux qui ne partagent pas votre avis ! (et vlan !) Le rôle du système financier ce n’est pas Bernanke qui l’a découvert avec sa thèse. C’est une histoire de la monnaie américaine qui fait 800 pages. Je veux bien que l’anthropologie soit une discipline maîtresse, mais cela ne la dispense pas de connaître la totalité des livres scientifiques sur la question !

    ( et pan sur le bec de l’anthropologie ! ben, vaut mieux se documenter avant d’aller sur le terrain d’une autre science ! Casanova a bien de la chance, feu Aristote ne peut plus se défendre…)

    – Jorion : (le laissant à peine terminer, s’en prend à lui avec ironie) Ah bon…Avant, les économistes n’ont rien vu venir ! Et maintenant, ils sont où ??
    ( cela n’a bien sûr aucun lien avec les historiens du ND en question, mais peu importe, il faut taper sur les économistes ! ) Depuis deux ans on m’invite à des réunions, et je ne vois que des gens qui se disputent entre keynésiens et monétaristes !! (ah, c’est un gros coup, ça !)

    3. Colombani intervient d’une voix grave pour calmer Jorion :

    Revenons à notre sujet, vous vous disiez pessimiste sur la sortie de crise…

    – Jorion : (tout aussi emporté, avec l’air d’en être affecté personnellement et de le reprocher à Casanova)

    C’est une ère du semblant. Les banques centrales donnent des instructions aux entreprises de ne pas révéler leur état, Trichet, Obama commencent à avouer les difficultés, il faudra recréer 15 millions d’emplois, on ne voit pas la reprise, en plus, en 2011 il y aura l’immobilier commercial…

    Colombani : (essaie de l’arrêter) Qu’est-ce qui fait défaut, d’après vous ?

    – Jorion : (continue la litanie, sur le même ton) Le crédit ne repart pas. On a récapitalisé les banques pour qu’elles fassent du crédit et elles ne prêtent pas…
    (se ravisant soudainement, change de ton, devient accommodant, s’est-il aperçu qu’il est allé trop loin dans la critique des banques ?)
    elles ne prêtent pas…car.. ce serait prendre un mauvais risque, les gens et les entreprises ne peuvent pas rembourser, (précipité) ce serait une mauvaise politique ! donc elles remettent les sommes à la banque centrale et comme ça, avec la différence des taux, se refont petit à petit…(il prie pour elles ) on va voir, croisons les doigts, mais c’est fragile… (ah, les pauvres petites…)

    (il était parti pour dénoncer les banques et le voilà qui les excuse ! elles ne prêtent pas parce que trop risqué. Ah bon, et le risque est venu par qui ?? )

    – Casanova : (interpellé) Il y a des signes de reprise (moult explications), il y aura probablement des faillites aussi, et de l’incertitude, c’est comme ça en économie, mais les banques centrales font leur travail (là, Jorion va se faire remonter les bretelles à propos des banques et on va lui parle à la troisième personne !) Et si Jorion pense que la politique des banques centrales est mauvaise, (ton sec) ma question est très simple, quelle autre politique propose-t-il pour elles ?!

    4. Colombani sourit, avec l’air de dire : « ben, c’est comme ça, quand on sait pas se tenir… »

    – Jorion : (comme un élève redevenu sage ) Oui, bien sûr, bien sûr…
    (il n’a plus le même courage, parle sur un ton pénitent ) Je demande une mesure essentielle, peut-être le savez-vous, et je ne suis pas seul (il va chercher des jupes pour s’y réfugier), j’ai avec moi M. Sarkozy et M. Brown : c’est d’empêcher la spéculation.
    (une fois à l’abri de ces grands noms, il devient plus sûr de lui) M. Sarkozy et M. Brown devraient faire plus. Dire à Obama de prendre cette mesure maintenant, et sinon la prendre en Europe. Je propose ce que j’appelle l’interdiction des paris sur la fluctuation des prix. (et là, bourde ou vengeance ?) En parlant de Keynes, que vous n’aimez pas, parce que vous avez dit que c’est un sympathisant nazi…

    – Casanova (outré) : Non, non…j’ai pas dit cela !
    J’ai dit qu’il a admiré les travaux pour la sortie de crise ! Vous voulez donc fermer les marchés à terme ?

    – Jorion : Non, j’interdis les spéculateurs.

    – Casanova : Les arbitragistes ? (dès lors, ça va barder ! sur un ton professoral) Comment cela ? Mais vous expliquez très bien cette activité dans votre livre ( c’est-à-dire, vous ne comprenez donc pas ce que vous expliquez ?!), ce qui est remarquable pour un anthropologue (et pan sur le bec !), celui qui achète le pétrole veut l’avoir dans deux ans à un prix certain, c’est un comportement économique parfaitement rationnel. Un spéculateur (il va lui donner une leçon d’étymologie), du latin « speculare » = voir clair, est quelqu’un qui, par exemple, fin XIXe, puisque vous aimez Zola (et vlan !) achète un tableau impressionniste, comprenant avant les autres qu’il a de la valeur. Keynes, que vous aimez (et vlan ! ) a été un spéculateur ! ( et revlan !)Il a fait fortune en spéculant à Cambridge et a pu ainsi faire des théâtres de danse ! La condamnation grossière de la spéculation pour en appeler au sentiment populaire contre la spéculation n’est pas un raisonnement digne d’une personne qui réfléchit (et boom !!)
    (mais que veut dire Casanova ? que Jorion est un démagogue ?! )

    5. Colombani : (d’un fin air amusé ) Alors, P. Jorion…on a là un choc frontal…

    – Jorion : (d’une petite voix, mais tente le tout pour le tout) Oui, oui… Keynes, c’est parce qu’il connaissait justement si bien la spéculation qu’il a demandé son interdiction lui aussi…

    – Casanova : (outré, grossissant sa voix ) Il n’a demandé aucune interdiction de la spéculation !!
    Je vous défie de me donner une seule phrase de lui à ce sujet ! Il a été patron de compagnie d’assurance pendant la totalité de sa vie, entre 30 et 45 !

    – Jorion : Ah…Ah…(il se reprend, avec un certain énervement) Bon, alors je peux m’autoriser moi-même à réclamer cela et je n’ai pas besoin de retourner aux étymologies pour savoir ce qu’est un spéculateur. C’est pas quelqu’un qui achète un tableau, c’est quelqu’un qui fait un pari avec un autre qui s’engage en sens inverse et l’un des deux perdra et entrainera dans sa chute d’autres gens à qui il devait de l’argent…

    – Casanova : Tout à fait…

    – Jorion : (d’une voix gémissante, il est à bout de forces ?) C’est ainsi que tout un système s’est bâti sur des créances… très fragile… regardez Greenspan, tous ces écrits de ces… idéologues…ultralibéraux, dans les années 2005…2004…ils pensaient que c’est l’idéal… ils n’ont absolument rien vu venir…

    – Casanova : (d’une voix basse, tente plusieurs fois de l’arrêter) Tout à fait…mais tout à fait…écoutez…

    6. Colombani donne fermement la parole à Casanova (lui fait-il peut-être signe qu’il vaut mieux ne pas contredire Jorion, pour qu’il arrête ses lamentations ?)

    – Casanova : (résolu) Ecoutez, vous avez raison de critiquer Greenspan, il faudra attendre des études poussées, mais il est vraisemblable que c’est le laxisme monétaire et financier des Etats-Unis qui a provoqué la crise, liée à un populisme social (et vlan ! il vient justement d’accuser Jorion de populisme), car je vous rappelle que la crise des subprimes vient en grande partie de la politique à la fois républicaine et démocrate pour faciliter le crédit au logement (bien vu, se servir de la crise pour dire que c’est la faute aux pauvres, qui n’ont pas d’argent et que le gouvernement a promis d’aider,
    c’est donc pas les banquiers, c’est les politiciens !). Tout le problème de la réglementation aujourd’hui c’est de réduire ces prises de risque ( le problème n’est pas, bien sûr, que les gens n’ont pas de logement, mais de réduire les risques pour les financiers !)

    7. Colombani : (décidé d’en finir) Concrètement, comment voyez-vous l’application de cette mesure ?

    – Jorion :(tambour battant)
    C’est très simple. Interdire les non-négociants, les banques d’investissement de Wall Street. Des mesures fiscales existent, il faut maintenant leur interdire l’accès aux marchés. On a déjà discuté de cela aux EU, mais il faut le prendre au sérieux.
    Il faut dire à M Sarcozy et à M. Brown (qui doit leur dire ?? Casanova ? Colombani ?! Jorion lui-même ?? ), que la mesure est là, il faut maintenant l’appliquer !

    8. Colombani : (assez las) La City ne serait peut-être pas du même avis et Obama aurait des difficultés à la faire passer au congrès. Quelles chances donnez-vous à cette mesure ?

    – Jorion : (tir de mitraillette) Il faut dire (qui doit dire ?) à Wall Street et à la City : « messieurs et dames, c’est vous qui nous avez mis dans le pétrin dans lequel nous sommes, alors ne vous posez pas en donneurs de leçons, vous n’êtes plus fiables, on peut pas vous écouter, vous n’avez aucune preuve que vous pouvez agir en connaissance de cause, vous avez perdu ce crédit intellectuel, vous n’êtes pas en position de nous dire ce qu’il faut faire !
    (c’est très simple, en effet, il faut juste dire ça aux banquiers !)

    – Casanova : (avec la fermeté du mot final) Je ne le dirais pas comme ça (tiens, ça nous aurait étonnés!)
    mais j’adhère à l’idée. C’est ce qu’on fait aux EU, malgré les difficultés d’Obama on cherche le meilleur développement financier qui n’affecte pas la croissance. Mais c’est une chose qui se fait depuis toujours comme ça, chaque fois qu’il y a des progrès dans la création de créances il y a des effets positifs mais aussi des troubles (façon de dire à Jorion qu’il ne voit pas comment cela se passe et qu’il s’est fatigué pour rien)
    C’est dialectique ! (Jorion va être content, il aime la dialectique ). Après les progrès, il y a des excès, et ensuite une régulation. Actuellement on est en phase de régulation financière ! (point barre, tu n’as rien compris !)

    9. Pour changer d’atmosphère, Colombani demande à Jorion, qu’on n’entend plus après cette mise au pas, de parler brièvement « du deuxième de vos ouvrages là… » (tiens, ça a l’air assez condescendent )

    – Jorion : (assagi) Là, je suis vraiment dans mon rôle d’anthropologue, je ne sors pas du cadre de mes compétences défini par mes diplômes (la leçon de modestie donne des fruits rapides !). C’est un travail que je fais depuis quinze ans pour voir qu’est-ce que c’est que comprendre quelque chose et l’expliquer etc etc…
    (tiens, on pourra s’en servir pour expliquer à messieurs dames dures d’oreille de Wall Street et de la City qu’il faut plier bagages…)

    Ici se termine l’histoire de l’aspirant qui essaie de faire pression pour jouer dans la cour des grands et proposer sa mesure « essentielle » et qui se voit traiter avec politesse mais est remis à sa place par le doyen économiste pour qui 15 millions de chômeurs sont simplement la phase dialectique logique d’une crise.

    Est-ce que c’est sérieux tout ça, on se croirait dans une cour de récré…Vain affrontement d’orgueils, sur fond de misère présente et à venir.

    Et est-ce que c’est la vraie mesure ?
    Ils la connaissent tous deux : la création de la monnaie par l’Etat. Là, il n’y aurait plus de dette de l’Etat à payer et plus de crédit aux entreprises de bloqué.
    Ils s’en sont évidemment abstenus d’en parler.

    J’aime

    • Christophe dit :

      merci pour vos deux commentaires. Entierement d’accord avec la fin.

      J’aime

      • sentier198(ex contre_info) dit :

        à la lecture de ttes les réactions sur différent sites ,on a vraiment l’impression qu’une Droite conservatrice(Casanova….les néo-consUS…) et une Droite (un centre si vous voulez) « progressiste » (Attali et col….) s’affronte de plus en plus violemment en espérant sauvegarder leurs propres intéréts…
        Ils s’agit les uns et les autres d’imposer la meilleure solution pour sauver « les meubles » et ils sont vraiment de + en + en désaccord sur la méthode pour y arriver (d’où cette impression d’aboulie).
        il y a vraiment une grande opportunité ,au moins en Europe et en Afrique , pour un projet politique visant à remettre en question les inégalités sociales,économiques actuelles…

        ps : (n’ayant rien à voir avec le site contre_info, que j’apprécie , je change de pseudo)

        J’aime

  106. halte a la diversion dit :

    Casanova / Jorion

    bonnet blanc / blanc bonnet

    leur grand débat = tempête dans un verre d’eau
    destinée à détourner l’attention du naïf

    les fans de Jorion qui croient qu’il défend leurs intérêts font pitié

    sa théorie de la conservation a le même but

    la VRAIE REFORME est d’INTERDIRE AUX BANQUES LA CREATION MONETAIRE

    cette arnaque a été reconnue et dénoncée entre autres par Sir Josiah Stamp, grand banquier lui-même, directeur de la banque d’Angleterre

    http://www.legrandsoir.info/LA-DETTE-LES-FINANCIERS-ARNAQUEURS.html

    J’aime

  107. Catherine Blanquart dit :

    Ben, oui, c’est affligeant de bêtise de constater que tout le monde, ou presque, tombe dans le panneau.

    Faire de Jorion le possible levier d’un monde différent et meileur, ce serait à mourir de rire si les événements n’étaient pas aussi graves.

    Cela nous renseigne sur l’état de déliquescence de la pensée contemporaine, c’est Châtelet,(qui s’est suicidé par ailleurs), qui avait écrit un bouquin là-dessus  » vivre et penser comme des porcs » de l’incitation à l’envie et à l’ennui dans les démocraties-marchés .

    L’action par excellence, c’est comprendre qu’il est là pour tromper, pour faire diversion, pour empêcher qu’il y ait vraiment quelque chose qui se fasse pour dynamiter cet ordre inhumain .

    Jorion,c’est un peu le pendant de la pub pour coca-cola, du temps de cerveau disponible pour empêcher la vraie transformation sociale.

    J’aime

  108. Catherine dit :

    D’ailleurs à cet effet, il est bon de se demander pourquoi l’iceberg Jorion survit à tant de fonte des glaces qui auraient peut-être pu le dissoudre ?

    D’abord, je pense que c’est parce que son blog n’est pas véritablement spécialisé, même s’il revendique son orientation économico- j’sais pas quoi.

    Il n’est pas à proprement spécialisé et c’est bien cela sa force majeure à mon avis, qui devrait par ailleurs susciter des émules chez ceux qui sont spécialistes en informatique et qui auraient ce désir de développer le débat d’idées.

    Si je l’étais, je me ferais fort de proposer un espace ouvert à la trans-disciplinarité ( philosophie- psychanalyse- air du temps- musique- barbe à papa- sociologie-économie-physique-métaphysique-poésie-etc ) où le flux des messages pourrait circuler librement, sans réduction d’aucune sorte, hormis le préalable du respect de la forme et l’argumentation a minima de toute parole exprimée.

    Cela décoifferait à mon avis et vivifierait l’espace clos des blogs trop conformistes, ça risquerait fort de porter ombrage au mensonge ambiant.

    Un blog interdisciplinaire, même avec une discipline privilégiée comme la monnaie, susciterait une véritable confrontation d’idées qui permettrait la mise au monde ( en cette période de nativité, c’est à propos !) de foisonnants entrecroisements à la source d’une possible meilleure compréhension de notre monde. Et comprendre, c’est l’action par excellence par ce qu’elle produit spontanément .

    Quand vous comprenez que quelque chose est faux, dès lors, vous abandonnez cette chose, et ne serait-ce pas ce qu’il y aurait de meilleur aujourd’hui, tant en ce qui concerne l’Europe que la création monétaire et tout le reste ? Question.

    L’intérêt principal est dans la trans-disciplinarité car la spécialisation étiole, appauvri, même si elle est nécessaire un temps ( pas pour rien d’ailleurs que la spécialisation est faite de plus en plus tôt dans le système scolaire, cela a une fonction de préservation du système), elle ne doit cependant être aucunement exclusive, au risque d’anémier, d’affaiblir, notre système de compréhension du tout englobant, de le dévitaliser en le coupant du tout circulant pour finir par le faire mourir d’inanition, mort faute de nutriments vitaux.

    Imaginez un cœur ou un cerveau isolé, c’est bien beau un cœur et un poumon, c’est bien noble, mais la vie n’est-elle pas relation et information de tout avec tout comme nous le rappelle Wiener ?

    Le tout est plus que la somme des parties, et n’est-ce-pas l’information et la relation qui différencient l’animé de l’inanimé, la vie quoi, rien de moins que cela en somme !

    ça veut donc dire impulser de la vie et la vie ne peut être impulsée que par la relation de tous les éléments entre eux qui forment une structure, un système englobant, l’un dans le tout et le tout dans l’un, le microcosme dans le macrocosme et le macrocosme dans le microcosme, un mouvement de va et vient dynamisant et structurant qui viendra in-former, former de l’intérieur chacun d’entre nous et offrir l’espace d’une compréhension plus large.

    De plus, pour rejoindre les aphorismes paradoxaux qui fleurissent dans toutes les traditions et qui se révèlent être très pertinents, n’est-ce-pas lorsque l’on cherche le moins que l’on trouve ?

    Je sais pour ma part, que c’est au décours d’activité de ménage, couture, cuisine ou autre que je comprends parfois, un processus économique ou une conceptualisation philosophique qui était restée figée tant que je m’essayais à vouloir la comprendre. Comme si le fait de s’abandonner à quelque chose d’autre, ça ôtait des résistances obturantes et ça créait un espace de permission où pouvait venir de poser et éclore quelque chose d’un dénouage de nœuds qui était jusqu’alors serré, serré.

    Donc, au travers d’autres disciplines, c’est un peu cette idée-là que j’essaie de faire germer, à l’entrecroisement de toutes ces disciplines, quelque chose d’un euréka peut montrer le bout de son nez, je crois.

    C’est pourquoi à mon avis, tous les blogs trop spécialisés se cassent lamentablement la figure, ou piétinent faute d’être irrigués par le courant circulant de la vie.

    Un cœur coupé des éléments nourriciers est un cœur mort, même si le cœur est beau, fort et noble, coupé du reste, il s’atrophie et meurt et c’est quand même dommage pour ce si beau cœur qui portait en lui de si belles potentialités et promesses.

    Se perfuser, se relier à la vie, la laisser couler partout, tout compte fait, ce n’est rien d’autre que le message du Tao, soyons des petits, petits germes de ce Cher Lao-tseu et nous comprendrons peut-être mieux le flux qui nous irrigue.

    J’aime

  109. santa klaus dit :

    Jorion sur BFM

    notre prophète ne pouvait évidemment pas rater le moment de Noël pour en remettre une couche de populisme !

    pourquoi n’y a-t-il pas de fraternité tous les jours, se lamente-t-il à qui veut l’entendre…

    et voilà l’occasion idéale pour se venger contre Casanova, ultralibéraliste qui au moins l’assume et qui l’a envoyé dans les cordes

    la réponse est donc toute trouvée : à cause de la science économique !

    rien que pour satisfaire son égo enflé, il met au ban toute la science économique, affirmant qu’elle ne serait qu’un bloc qui voit l’individu comme étant guidé uniquement par son intérêt personnel

    ce spécialiste ignore donc (ou feint d’ignorer, ce qui est encore plus grave) qu’il y a des économistes utilitaristes, pour lesquels la valeur morale d’une action est déterminée par sa contribution à l’utilité générale (voir Rawls, A. Sen et beaucoup d’autres…)

    et d’une pierre, le maître en sophisme fait deux coups : cela lui évite de faire penser aux banques, ces organismes tellement fraternels qu’ils s’engraissent sans scrupule au dos du contribuable au point de pouvoir fêter Noël tous les jours !

    sans parler du fait qu’il se contredit lui-même, car il avait affirmé, à propos de la décroissance, que celle-ci est impossible du fait que l’espèce humaine, à la recherche du profit immédiat, est inévitablement vouée à la fuite en avant

    (pourquoi dire cela ? il n’y a pas photo, pour les banques, la décroissance serait la perte du profit engendré par le crédit aux entreprises )

    ainsi, se contredire sans vergogne n’embarrasse pas notre prophète, dès qu’il s’agit de défendre son égo et l’intérêt des banques

    évidemment, il ne faut pas compter sur ses adeptes pour lui opposer des critiques, ce sont des gens soit naïfs soit intéressés

    eh bien, puisque nous ne sommes pas animés par la haine mais voulons juste lui dire que ses stratagèmes, trop transparents pour un esprit critique, ne peuvent pas tromper tout le monde,
    il ne nous reste que lui souhaiter de passer un Joyeux Noël !

    occasion pour lui, s’il lui reste assez de courage, de se faire un petit examen de conscience quant à sa
    prétendue défense de l’intérêt général

    J’aime

  110. Gag dit :

    ces citoyens fraternels qui fêtent Noël tous les jours, ont-ils préparé un Kdo à mettre dans les souliers du prophète ?

    on ne sait…
    (grand est le mystère de ce domaine trop réservé de la création monétaire)

    en revanche, on sait que le MIN (Man In Black) qui leur cire les pompes en a reçu un de la part d’aucuns qui ne se laissent pas raconter sornette !

    http://extremecentre.org/2009/12/23/la-rumeur-du-monde-et-de-la-galaxie-paul-jorion-face-a-jean-claude-casanova/#comments

    😉

    J’aime

    • Henri D dit :

      Le texte de ce jeune homme est d’un humour exubérant, n’empêche qu’il a saisi correctement chez P. Jorion la mise en scène de son égo, le populisme, les mesures fantasques qu’il préconise et le fait de s’asseoir tel un gourou sur une poignée d’adeptes constitués en secte.

      En matière d’étalage d’un égo démesuré, sa dernière photo sur l’île d’Houat est une bonne illustration.

      J’aime

  111. Max dit :

    Critiques du livre de P. Jorion sur Agoravox

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/la-dette-mode-d-emploi-67359#formulaire_forum

    Le premier commentateur, Alcion, résume bien la chose que sait faire Jorion :

    « La seule chose que Paul Jorion semble savoir faire est de bavarder l’air entendu et de ne tolérer aucune critique.
    Il n’y a pas de théorie sur la création monétaire par les banques : c’est un fait bien établi .
    Libre à M. Jorion d’en vouloir défendre le contraire et d’assurer ainsi la pérennité des intérêts de ses anciens employeurs, grandes banques d’affaires. »

    J’aime

  112. RST dit :

    Conclusion de Denis Clerc (Alternatives Économiques)dans sa note de lecture de « L’argent mode d’emploi » :

    « S’appuyant sur une base fragile – une conception restrictive de la monnaie – et omettant que l’essentiel du crédit à base monétaire est fait aux entreprises et non aux particuliers, le raisonnement est loin d’être convaincant, même si la thèse de l’inégalité excessive des revenus comme cause de crise et comme source de paupérisation est fondée. »

    PS: Au passage, c’est quoi un « crédit à base monétaire » ???

    J’aime

  113. sam dit :

    D. Clerc a du s’esclaffer en lisant sous la plume de Jorion que la création monétaire ex-nihilo a été inventée par les banques elles-mêmes, pour se prémunir des paniques qui résulteraient de la compréhension des mécanismes monétaires et donc du bank run

    elle est trop bonne, je la propose comme blague de l’année !

    voici une initiative citoyenne de dessiller les yeux qui mérite d’être connue :
    http://www.liberonslamonnaie.blogspot.com/

    J’aime

    • postjorion dit :

      Oui, surtout quand on lit son livre « déchiffrer l’économie » où la création monétaire est très bien expliquée..
      Il doit être très poli, ce Denis Clerc.

      Il y a eu un post sur le blog de Jorion d’un commentateur qui cite l’ensemble de la critique.
      La voici et la réponse de Jorion

      cdanslair2010 dit :
      31 décembre 2009 à 08:32

      A propos de « l’argent mode d’emploi », la critique de Denis Clerc dans « Alternatives Économiques »

      L’argent, mode d’emploi
      par Paul Jorion
      Ed. Fayard, 2009, 400 p., 20 euros.

      Fort d’un livre remarquable et prémonitoire qui annonçait avant tout le monde l’inéluctabilité de la crise des subprime, avec un luxe de détails impressionnant, l’auteur, fin connaisseur du monde et des techniques de la finance, s’écarte un peu du thème qui lui a valu, à juste titre, sa notoriété, pour se pencher sur « l’argent », ce que les économistes traduiront par « la monnaie ».

      Mais il conteste ce terme, car il l’estime trompeur, dans la mesure où la monnaie des économistes inclut à la fois l’argent – les billets, mais aussi le métal précieux du temps où il servait à frapper des pièces – et la monnaie scripturale issue des crédits accordés par les banques à partir des dépôts qu’elles gèrent. Querelle de spécialistes? Pas du tout, car c’est dans cette distinction que gît l’essentiel du livre: si certains doivent emprunter, c’est parce que les revenus qu’ils tirent de leur travail ne sont pas suffisants, et cette opération d’emprunt engendre des intérêts qui enrichissent ceux qui prêtent, les banquiers et, derrière eux, les déposants ou les épargnants. C’est donc l’inégalité dans la répartition des crédits qui enrichit les uns et appauvrit les autres (et qui, au passage, explique la cupidité des uns et la détresse des autres, tout en pouvant, dans certaines circonstances, déboucher sur une crise majeure). Ce qui l’amène à plaider pour que la répartition des revenus du travail soit plus égalitaire tout en reposant sur davantage de solidarité.

      S’appuyant sur une base fragile – une conception restrictive de la monnaie – et omettant que l’essentiel du crédit à base monétaire est fait aux entreprises et non aux particuliers, le raisonnement est loin d’être convaincant, même si la thèse de l’inégalité excessive des revenus comme cause de crise et comme source de paupérisation est fondée.

      Denis Clerc

      Répondre

      *
      Paul Jorion dit :
      31 décembre 2009 à 10:33

      C’est bien vu et « Oui, le bonheur des gens me retient davantage que celui des entreprises ». Si les entreprises ne servent pas au bonheur des gens alors pour moi elles ne servent à rien.

      NB : Sur ce point-là, je suis exactement sur la même longueur d’onde que Keynes.

      J’aime

  114. Mathieu dit :

    Merci à tous les esprits libres qui, ici, tentent
    par leurs propres moyens plutôt que par l’intercession d’un gourou, et par un sincère idéal de justice plutôt que par intérêt personnel, de pénétrer les arcanes du secret trop bien gardé de la monnaie, débusquant l’intolérance, l’obscurantisme, la prétention et la fausse contestation.

    MEILLEURS VOEUX 2010 !

    J’aime

  115. Catherine dit :

    Vian revisité, il ne m’en voudra pas, c’est lui qui me l’a soufflé à l’oreille!

    p13″ L’écume des sourds »

    Comment vas-tu? demanda Chick

    Et toi? répliqua Colin. Enlève ton imper et viens voir ce que fait Nicolas.

    Ton nouveau cuisinier?

    Oui, dit Colin. Je l’ai échangé à ma tante contre l’ancien et un kilo de café belge ( notez l’à propos!)

    Il est bien? demanda Chick

    Il a l’air de savoir ce qu’il fait, c’est un disciple de Gouffié.

    L’homme de la new rex nihilo? s’enquit Chick horrifié, et sa petite moustache s’abaissant tragiquement.

    Non, ballot, Jules Gouffié, le cuisinier bien connu!

    Oh tu sais moi, dit Chick, en dehors de Jaul Porion, je ne lis pas grand chose!

    Morale: A force de cultiver sur le même champ de jachère, on en oublie les grands maîtres du goût!

    J’aime

  116. Walt dit :

    Jorion, Ce qu’il advient de l’argent qu’on gagne :

    L’argent que vous gagnez en travaillant est en partie utilisé pour consommer et en partie prêté à la production et à la consommation.
    C’est aussi simple que ça, il n’y a pas de machine infernale (= création monétaire accordée aux banquiers) qui débouche à terme sur une catastrophe, comme certains veulent nous le faire croire.

    Manque de pot pour notre économiste improvisé, les statistiques sont têtues.

    Le commerce mondial, c’est-à-dire les échanges entre pays de services et de marchandises produites, représente un montant d’environ 150 milliards de dollars par jour.

    Or, ce sont 3 210 milliards de dollars par jour qui sont échangés sur le marché financier.

    Cela veut dire que la différence, soit 3 060 milliards, c’est-à-dire 21 fois plus, ne sont pas couverts par des biens et des services.

    D’où proviennent-ils, sinon d’une création monétaire écervelée, permise par le droit de création concédé aux banquiers ?

    Par pitié, monsieur Jorion, ne prenez pas vos lecteurs pour des débiles, restez anthropologue, ou alors retournez à l’école primaire pour apprendre l’arithmétique !

    J’aime

    • Catherine Blanquart dit :

      Walt, bonjour,
      Pouvez-vous donner vos sources svp, merci.

      J’aime

      • Walt dit :

        @ Catherine

        Bonjour, votre question tombe bien !

        j’avais pris ces chiffres sur un blog quelconque, hélas sans les vérifier…

        après quelques recherches, j’ai trouvé ce tableau sur le blog de François MORIN,
        économiste, professeur émérite à l’Université de Toulouse :

        http://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Tableau_de_synth%C3%A8se.html

        On y voit que pour 2007, l’économie mondiale réelle se chiffre à 54,3 Tera Dollars, alors que l’économie financière monte à 3.424,2 Tera Dollars (2.288+1.058,3+77,9)
        soit 63 fois plus !

        1 Tera Dollar = 1.000 milliards de dollars

        (cette mesure de Tera Dollar est utilisée par F. Morin pour simplifier l’expression,
        sinon on devrait dire, pour le premier chiffre par exemple, 54 milliers de milliards)

        pour plus d’infos sur la crise, le blog de F. Morin :

        http://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Plan_du_site.html

        et un article encore plus détaillé sur cette disproportion qui, comme il le dit, donne le vertige (analysée telle qu’elle était en 2002)

        http://www.forumgc.org/spip.php?article882

        alors, quand P. Jorion nous explique que l’argent qui circule dans le monde vient
        de l’épargne que nous n’avons pas mise sous le matelas mais prêtée à la banque pour
        la production et la consommation, je me demande s’il nous prend pour des imbéciles
        ou pour des idiots ?

        de toute manière, je ne vais plus sur son blog, il n’y a rien à apprendre et on en sort lobotomisé !

        J’aime

        • Catherine dit :

          Merci Walt,
          Si je comprends bien, c’est encore pire que ce vous disiez d’abord, le rapport passe de 21 à 63, est-ce juste de dire cela?

          J’aime

        • Catherine dit :

          Parmi tous les spécialistes qui fréquentent ce lieu, n’y en a -t-il pas un qui ait un peu de temps et de sym-pathie à offrir pour éclairer ce point précis, merci d’avance, et tant pis pour moi si je ne trouve nulle bonne âme, j’aurai au moins pris le risque de demander.

          J’aime

  117. sumo dit :

    Jorion : je veux donner un coup de pied au cul des marchands d’humain mais je nie la création monétaire !!

    ah…ah…faites-moi rire !!!

    J’aime

  118. Catherine Blanquart dit :

    Avec le commentaire « décoiffant » de WALT que je me suis permise de transférer prestement sur un site voisin,les bonnes chose, il faut que tout le monde en profite n’est-ce-pas, avec ce qu’il nous dit, on est plein pot dans Orwell, preuve à l’appui, mais il va encore une nouvelle fois nous réécrire l’histoire cet énergumène, le fameux JR new look, en se faisant passer une nouvelle fois pour le défenseurrrrrrrrrrrrrrrrr des petits!!!!!!( ben voyons, si vous croyez pas celle-là, je peux vous en raconter une autre!)

    Et ça va une nouvelle fois marcher, car pour ses favorits, c’est tout plutôt que de s’entendre dire qu’on est complotiste, si ça, c’est pas tomber dans le piège des mots, il faudra qu’ils me disent ce que c’est, tous ces gens-là, une telle négation du réel grâce au bouclier défensif de ce mot, c’est fort, y’a pas à dire!!!!!!!!!

    C’est une guerre du langage qui opère-là, et c’est le champ de bataille sur lequel nous devons oeuvrer, car il fait des morts tous les jours!

    Complotiste c’est un merveilleux rempart, une protection 100 bio-déplorable…

    C’est pas un beau mot que ce mot-là, ça fait pas propre sur soi, pas clean, pas net, out, ringard, à côté; si ça c’est pas de l’automatisme de pensée, de la stéréotypie tout droit sortie de chez Pavlov, il faudra qu’on me dise ce que c’est!

    ça me fait penser aux cures de dégoût qu’on faisait dans le temps chez les personnes éthyliques qui voulaient se sevrer de l’alcool. Elles prenaient un cachet machin-truc dont j’ai oublié le nom, elles buvaient un tout petit d’alcool, et l’association avec le cachet les rendait malades comme des bêtes, (expression stupide au demeurant car les bêtes sont moins bêtes que nous, il semblerait!) et si les personnes continuaient à prendre le cachet, ça créait un dégoût automatique car elles n’avaient pas envie de revivre ça, y’avait association. C’est vraiment barbare ces méthodes-là quand on y pense!

    Et là, c’est le même cas de figure, sauf qu’il y a eu un glissement catégoriel, mais l’association est là et ça marche!

    Pour paraphraser Joyce, y’a comme un malaise dans la syphilisation!

    Une telle négation du réel, en psychopathologie, ça s’appelle du délire!

    Jorion nous dit texto 1=1=3, relisez Orwell c’est tout craché Jorion , Jorion c’est le monde de 1984, les palimpstes, etc, la guerre c’est la paix, c’est lui, rien que lui, et tous ceux qui s’accrochent à ses basques feraient bien de réfléchir où est se trouve le bon sens dans tout ça?

    J’aime

  119. David dit :

    Eh oui, notre maître en sophistique, quand il ne plante pas aux yeux de son lecteur deux spots pour son livre, prétend débattre, et en toute transparence.

    Et que fait-il ?

    Au dialogue principiel et argumenté proposé par Etienne il répond par menaces et intimidation.
    « Je veux des noms ou tu ne mets plus les pieds ici ! »
    Voilà un style que le KGB ne désapprouverait pas.

    Il feint ne pas savoir que le capitalisme n’a pas de frontière, qu’il est turc, japonais, australien, coréen, néo-zélandais ou que sais-je…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_et_de_d%C3%A9veloppement_%C3%A9conomiques

    Plutôt que du bla-bla et des mesurettes, voici de vraies mesures, étudiées par de vrais spécialistes : le RSG, assurer à tout un chacun 700e par mois, libre à lui ensuite de travailler s’il veut avoir plus.

    On concilierait ainsi le goût de ceux qui préfèrent la simplicité et celui de ceux qui
    préfèrent flamber, et on aurait moins de pollution.

    Monnier et Vercellone,
    Fondements et faisabilité du Revenu Social Garanti

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MULT_027_0073

    J’aime

  120. Mathieu dit :

    P.Jorion veut des noms ?

    Voici des noms d’articles qui expliquent à tout le monde, sauf à ceux qui ne veulent pas le voir, pourquoi les mesures qu’il préconise sont insignifiantes et pourquoi la question que lui pose Etienne, restée à ce jour sans réponse, est justifiée.

    http://harribey.u-bordeaux4.fr/travaux/monnaie/index-monnaie.html

    Un extrait de l’article :
    2005, Le casse du siècle, Politis, 28 juillet

    « L’indépendance de la banque centrale équivaut à sa quasi privatisation pour mettre le bien public monnaie au service exclusif de l’accumulation privée. Elle s’inscrit dans le mouvement de financiarisation du capitalisme, accéléré par la liberté de circulation des capitaux, l’unification mondiale des marchés et surtout la précarisation du salariat.
    Pour maintenir, voire améliorer encore, une répartition de la valeur ajoutée favorable au capital, le chômage ne doit régresser qu’en proportion de la baisse du coût du travail.
    La politique monétaire réduite à la préservation de la rente financière verrouille alors l’autre volet de la politique économique : la politique budgétaire. L’interdiction faite aux Etats d’emprunter auprès de la banque centrale les oblige à se tourner vers les opérateurs des marchés financiers qui sautent avec gourmandise sur l’occasion de placements sûrs en bons du Trésor dont le rendement à long terme est actuellement de 4% par an. Admions le stratagème : on diminue les impôts des riches , donc on accentue les déficits, puis on emprunte de quoi combler ceux-ci auprès de ces riches !
    Ces riches qui non seulement sont moins assujettis à l’impôt sur le revenu mais empochent tout ce qu’il en reste sous forme d’intérêts (40 milliards d’euros par an, en France). »

    Et en voici d’autres :

    http://harribey.u-bordeaux4.fr/ledire/index-ledire.html

    Bonne lecture !
    En les lisant, il verra en outre que son antienne, diffusée à satiété, sur les économistes universitaires qui n’ont pas vu venir la crise est une légende urbaine.

    J’aime

  121. Mathieu dit :

    erratum : AdmiRons le stratagème

    J’aime

  122. Max dit :

    A propos du revenu social garanti, plusieurs auteurs en traitent, dont Bruno LEMAIRE

    http://www.hec.fr/Professeurs/Biographie/%28professeur%29/26826

    qui propose un Revenu Minimum de Dignité :

    http://www.contre-feux.com/economie/le-revenu-minimum-de-dignite.php#comment-2049

    Au sujet de la création monétaire, Bruno LEMAIRE en parle dans cet article, à lire absolument :

    http://www.contre-feux.com/economie/etat-et-deficit-public-un-nouveau-scandale-madoff.php

    Extraits :

     » En creusant toujours un peu plus le mécanisme monétaire, et plus précisément les mécanismes « légaux » de création monétaire, que constate t-on ?
    Pour des raisons difficiles à expliquer techniquement (et comme je ne veux pas faire d’idéologie ici, je laisse au lecteur le soin d’avancer sur les pistes de réflexion que ce constat lui suggèrera ) la France a abandonné (en 1973) son privilège de « battre monnaie » – en dehors de la monnaie fiduciaire, qui ne représente plus qu’environ 8% de la masse monétaire circulant en France.

    Plus précisément, les seules organisations ayant ce privilège sont des banques (dites de deuxième rang, la Banque de France ayant gardé le titre honorifique de « banque de premier rang »). Les banques, commerciales ou d’affaires, sont en effet les seules institutions à pouvoir créer ex nihilo de l’argent-monnaie. Il y a quelques contraintes, c’est vrai, mais cela ne change pas grand chose à ce constat : « les prêts (ou crédits) des banques font les dépôts », et donc ce sont les banques qui gèrent, plus ou moins bien, les variations de la masse monétaire.

    Même si l’on pense, comme l’auteur de ce billet, que les entreprises privées sont souvent plus efficaces que le secteur public, il est difficile de ne pas imaginer que les entreprises (les banques ) qui touchent automatiquement de l’argent (l’intérêt des prêts consentis), dès lors qu’elles prêtent un argent qu’elles ne possèdent pas, puisqu’elles le créent, ne soient pas quelque peu tentées de prêter un maximum d’argent à un taux maximum.

    Ce n’est pas le remboursement du principal qui les intéresse, mais simplement le fait que les emprunteurs leur rembourseront les intérêts, cette fois-ci en « vraie valeur », gagée sur une production réelle de biens et services. Je veux bien croire que les banquiers sont au dessus de tout soupçon, voire de véritables saints laïques : mais pour résister à une telle tentation, il faut vraiment que ce soit des sur-hommes.

    Ce n’est donc pas faire un procès aux banques de dire que ce privilège semble exorbitant, quels que soient les contrôles qui pourraient être (ou qui ont été )
    instaurés pour inciter les banquiers à « rester dans les clous » du service public. La « nationalisation des banques » décidée en 1981 n’était sans doute pas complètement stupide, même s’il y avait beaucoup plus simple : redonner à la puissance publique le soin de « battre monnaie ».
    […]

    Enfin, depuis le traité de Maastricht (et son article 104), l’Etat français a abandonné toute possibilité, au moins directe, d’avoir une politique monétaire indépendante. Que la théorie quantitative de la monnaie soit juste (ce que je ne crois pas, à moins de la considérer comme une simple tautologie, donc vide de sens : si l’on considère que la vitesse de circulation de la monnaie est une variable très fluctuante, sur laquelle l’Etat a fort peu d’influence, raisonner sur la quantité de monnaie émise n’a pas grand sens) ou non, l’Etat ne peut plus vraiment agir en ce domaine. »

    A la suite de l’article, l’auteur propose plusieurs mesures, dont la création d’Un « organisme financier, sous tutelle de l’Etat, rassemblant en son sein, à parité égale, les représentants des entreprises (non financières) et des consommateurs, qui aurait seul l’autorisation de créer « ex nihilo » de la monnaie ».

    J’aime

  123. Frederic dit :

    Bonjour, Catherine

    Sans être un spécialiste, voilà comment j’interprète le tableau dressé par F. Morin :

    http://web.mac.com/fmorintlse/La_finance_globale/Tableau_de_synth%C3%A8se.html

    Sur le plan mondial, en 2007 sont passés de banque à banque un total de 3478 TD
    = 3 millions 478 mille milliards de Dollars.

    Sur ce total, seulement 54 TD représentaient des achats de biens réels = 54 mille milliards de Dollars,
    ce qui fait à peine 1,56 % !

    le reste de 98,44 % ont représenté des achats d’argent, si l’on peut dire :

    – achat de produits dérivés (couvertures qu’on peut assimiler à la spéculation) 65,78 %
    – achat de devises (achats de monnaie étrangère) 30,41 %
    – achats d’actions et obligations (bourse etc.) 2,24 %

    F. Morin parle donc de financiarisation de l’économie.

    En 1998 déjà (recommandons donc la modestie à M. Jorion),il a publié le livre « Le nouveau mur de l’argent ».

    Voici le résumé, présenté sur le site :

    http://www.priceminister.com/offer/buy/46550695/Morin-Francois-Le-Nouveau-Mur-De-L-Argent-Livre.html

    « L’histoire monétaire et financière que la France a connue dans l’entre-deux-guerres est en train de se répéter, mais, cette fois-ci, à l’échelle mondiale : l’action des grandes banques internationales dresse un nouveau « mur de l’argent » auquel se heurte la volonté des politiques. Cet ouvrage analyse l’architecture, la construction et les dangers de ce mur. Il propose tout d’abord une évaluation précise de l’emprise de la finance globale sur l’économie réelle. Des tableaux inédits, exprimés dans une nouvelle unité de mesure (le téradollar, soit mille milliards de dollars), offrent une vision cohérente des flux financiers (capitaux) et des flux réels (biens et services) qui traversent l’économie mondiale. Il met ensuite au jour le rôle singulier que jouent les plus grandes banques mondiales. Depuis les années 1990, quelques dizaines de banques ont conquis le vrai pouvoir de régulation monétaire : ce sont elles désormais qui dictent effectivement l’évolution des taux d’intérêt, et non plus les Banques centrales. La revendication démocratique contestant l’indépendance des Banques centrales à l’égard du politique est donc déjà dépassée. Le pouvoir est ailleurs. Et cela est d’autant plus inquiétant que ce pouvoir semble incapable de nous éviter des catastrophes financières. Un des meilleurs spécialistes français ouvre ici une piste de réflexion pour une autre régulation de la finance globale. »

    J’aime

  124. Catherine dit :

    Grand merci à vous Frédéric, pour vous être risqué à cette interprétation.

    Je vais lire tout doucement.

    Si l’on veut que ces choses-là se sachent, encore faut-il qu’elles soient divulguées et expliquées à la vulgate dont je suis, et ne restent pas le lieu clos de quelques personnes tout droit sorties de hautes écoles, dont je mets en doute et de plus en plus, le bien-fondé du qualificatif.

    Grandes, par rapport à quoi ces fameuses écoles, on se le demande, je me le demande.

    Une autorité ne devrait jamais se mesurer en fonction d’un titre, mais en fonction de ce qu’elle dit ou ne dit pas, et de ce qu’elle fait croître.

    Encore merci Frédéric.

    J’aime

  125. regard critique dit :

    Sur le blog de PJ, Michel Martin écrivait ceci :

    « On peut relever dans les propos de JMH une certaine mise à distance prudente de PJ et aussi quelques manoeuvres moins prudentes de dévalorisation générale quand il attaque PJ sur le champ anthropologique où PJ a une place très nettement mieux assise (cf sur le blog de JMH, je le cite: /La surprise est grande de lire que la monnaie a été inventée parce que le troc « présente des limitations » (p. 73), de la part d’un auteur qui se réclame de l’anthropologie/). »

    Il est évidemment excessif de parler de dévalorisation et d’attaque.
    J.- M. Harribey entreprend tout simplement ce qu’il s’est proposé de faire : une lecture critique des affirmations d’un auteur.
    Il n’est pas là pour chanter des hossana, n’en déplaise aux fidèles de PJ!
    Il est surpris, à juste titre, de voir un anthropologue réduire la signification de la monnaie à un simple moyen pratique dans les échanges.
    Car PJ a bien dit qu’il analyse l’économie en tant qu’anthropologue.
    Or, une analyse anthropologique de la monnaie ne peut pas faire l’impasse sur sa
    signification idéelle, telle que montrée par exemple par l’anthropologue Stéphane Breton

    http://lhomme.revues.org/index162.html

    Voir dans cette critique une « manoeuvre », de la part de J.-M. Harribey, de barrer l’accès de quelqu’un à un champ de pouvoir symbolique, comme le fait monsieur Martin, « bourdieusien amateur » comme il se déclare lui-même, devient dès lors carrément aberrant.

    Sinon, on ne peut que s’esclaffer quand monsieur Martin dit :
    « Il faut reconnaître à JMH le courage d’engager le débat avec PJ.  »

    Il inverse allègrement les rôles, ce gentil monsieur, n’est-ce plutôt à l’anthropologue d’avoir du courage pour affirmer des choses sur le terrain de l’économie ?

    J’aime

    • veryfunny dit :

      vous n’avez peut-être pas lu ce que P Jorion, spécialiste décomplexé, a répondu à la critique de JM Harribey (tenez-vous bien !) :

      Dans « L’argent, mode d’emploi » je ne me situe pas dans une perspective anthropologique mais comme un politologue  » !

      tant qu’à faire, quand on est à ce point spécialiste en tout et en pirouettes, pourquoi ne pas se revendiquer de la chirurgie oculaire par exemple ??

      monsieur martin pourrait en profiter

      😉

      J’aime

      • verybad dit :

        monsieur Martin semble depuis avoir recouvert la vue d’un oeil

        le 10 janvier à 11:53 il affirme :

        « C’est là que les mécanismes de groupe deviennent pertinents. La confiance prend rapidement le relais de la compréhension et de l’analyse, de la raison. Voilà comment nous opérons nos choix collectifs. »

        allez, monsieur Martin, un petit effort et vous verrez que le mécanisme grégaire que vous décrivez s’applique sous vos deux yeux : sur le blog PJ, où la confiance aux paroles du gourou prend le relais de l’analyse

        exemple : les adeptes du gourou restent muets en bloc devant les propositions radicales formulées par Bruno Lemaire, alors qu’elles sont clairement et directement en leur faveur, préférant s’entretenir de critiques à la mon bon monsieur, de voeux pieux et de bagatelles, c’est à dire rester dans le périmètre de pré carré fixé par le maître des lieux

        J’aime

        • Bart dit :

          la, la, la…qu’il est beau de tourner dans un pré carré !
          la, la, la…qu’il est beau d’avoir un maître !! merci, maître !

          auspitz georges dit :
          9 janvier 2010 à 21:21

          « sur ce blog, ce n’est pas une surprise, nous défendons la vision du monde telle que Paul Jorion l’a expliquée »

          😉

          J’aime

        • Homer dit :

          bien vu, mon fils

          mais la laisse d’or est à…

          Crapaud Rouge dit :
          10 janvier 2010 à 15:45

          « Michel Martin dixit que JMH met à distance prudente PJ.

          mise à distance prudente ??? J’appelle ça une descente en flammes, tirer à boulets rouges !  »

          Nat a raison, la béatification ne saurait tarder !

          😉

          J’aime

  126. belgattac dit :

    Olivier dit :
    8 janvier 2010 à 11:37

    « Pour revenir sur cette soirée à Liège, y ayant assisté, j’ai été un peu frustré par l’abréviation du débat. Serait-il possible de publier un texte sur l’échange d’idées avec la responsable d’Attac? On n’a pas parlé une seule fois de décroissance ou de rationnalisation de la consommation, quelle est votre position à ce sujet? Merci pour votre présence et vos éclaircissements. »

    Voilà une question à laquelle P. Jorion ne répond pas.

    Il préfère entretenir ses lecteurs de faits divers pipole : rencontre de telle vedette has been qui pratique l’imposition des mains…

    Pourquoi ne pas parler de cette soirée ?

    Les militants liégeois d’ATTAC auraient-ils trouvé les mesures qu’il préconise de jolies bulles de
    savon ?

    Eh oui, ATTAC a le chic pour ne pas faire dans la dentelle…Elle préconise ni plus ni moins qu’une banque 100 % publique !

    http://wb.attac.be/index.php?option=com_content&view=article&id=104:resolution-attac-wallonie-bruxelles-sur-la-crise&catid=52:finance&Itemid=46

    J’aime

    • Gag dit :

      diantre, une banque 100% publique ??

      quelle hérésie ! vade retro, ATTAC !!

      que deviendrais-je moi, le bon kepitelist qui magnanime comme on sait, prête à la société ce que j’ai en trop ??

      malheur, je ne pourrais plus ponctionner 3 fois le salarié !

      eh oui…

      première ponction : ce que lui prend le patron pour l’emprunt auquel l’Etat oblige ledit patron envers moi (sans parler de ce que le patron prend pour sa propre pomme)

      deuxième ponction : ce que lui prend l’Etat pour l’emprunt auquel ledit Etat s’oblige tout seul envers moi

      troisième ponction : ce que je lui prends pour l’emprunt auquel il est obligé de recourir, vu les deux voire trois premières

      vous voyez bien que sans ces ponctions je ne pourrais pas en avoir en trop, alors comment pourrais-je faire oeuvre de charité à la société, comme l’explique si bien mon apôtre paul !!

      😉

      J’aime

      • Marc dit :

        Le gag de Gag… 😉
        est amusant mais il y a derrière du vrai et du sérieux qui devrait faire réfléchir.

        Il résume très bien les moyens par lesquels
        les banques du monde entier se constituent des fortunes : en percevant des intérêts pour les crédits qu’elles émettent aux particuliers, aux entreprises et aux Etats.

        Dans sa recension du livre de P. Jorion, JM Harribey note :

         » Comment éviter le retour des crises ? Jorion inventorie trois types de réponses possibles (p. 283) : solution à la Marx, éradiquer la propriété privée ; solution du christianisme ou de l’islam, supprimer l’intérêt ; solution à la Gesell, faire fondre la monnaie. Jorion aurait plutôt une préférence pour la troisième, mais sans qu’elle le satisfasse complètement, car elle est trop longue à produire ses effets face à tous ceux qui ont les moyens de défendre immédiatement leurs privilèges (p. 284).

        Que nous reste-t-il ? La compassion, la solidarité (p. 351-352) ? Certes ! Mais quand on fait de « la répartition inhomogène de l’argent au sein des sociétés [une] conséquence de la nature “spontanée”, non domestiquée, des processus économiques » (p. 346), il paraît difficile de trouver un levier d’action. Au moins, cela semble contradictoire avec l’idée que, même non réorientés, les processus économiques n’adoptent pas une allure naturelle : à chaque instant et en tous lieux, ils sont le produit de rapports sociaux. Il n’y a pas seulement intervention des rapports de forces pour corriger un prétendu penchant naturel, car ce qui apparaît comme un processus naturel est déjà un produit social. De quoi l’argent est-il le nom ? D’un rapport social. »

        Autrement dit :
        – Jorion ne fait aucune proposition bien définie et documentée, se limitant à déplorer et à en appeler à la solidarité

        – il considère que l’accumulation de richesse par certains est un processus naturel, spontané

        il ne voit pas (feint ne pas voir ?) qu’elle est le résultat, au contraire, comme le souligne JMH, de rapports sociaux de domination, dans lesquels, celui qui n’a pour vivre que sa force de travail est dominé par celui qui peut lui proposer ce travail et qui va établir le montant du salaire

        celui qui, pour vivre, a besoin d’un crédit, est dominé par celui qui peut lui proposer ce crédit et qui va établir le montant de l’intérêt

        Comment Jorion peut-il parler alors de processus naturels ?

        Et que vaut sa revendication de Ricardo

        http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Ricardo

        sachant que celui-ci a écrit, dans ses Principes d’économie politique (1817):

        « Dans le cas de la création monétaire, l’avantage serait toujours pour ceux qui émettraient la monnaie de crédit ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l’impôt, si elle, et non la banque, avait fait elle-même l’émission de cette monnaie… Le public aurait un intérêt direct à ce que ce fût l’État, et non une compagnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission ».

        Qu’est-ce qui empêche donc Jorion de prendre en discussion la mise en place d’une banque 100% publique alors qu’il prétend déplorer la misère sociale ?

        A-t-il à ce point la bévue ou bien (il n’y aurait pas d’autre explication)il se moque de ses lecteurs ?

        J’aime

  127. Toute Neuve dit :

    Moi aussi je suis censurée…
    Echanges sur http://www.pauljorion.com/blog/?p=6552#comment-48885
    dont le dernier (en gras) n’a pas été approuvé
    ===============
    #
    louise dit :
    10 janvier 2010 à 13:28

    Si les banques ou les établissements financiers, tous ensemble, décidaient de comptabiliser les fonds qu’elles détiennent à leur valeur réelle, c’est à dire proche du zéro absolu, ce serait la reconnaissance de la faillite totale.
    Répondre
    ==============
    *
    Toute Neuve dit :
    10 janvier 2010 à 14:17

    Il y a bien longtemps que les banques ne prêtent pas leurs fonds propres.
    Quand aux fonds qu’elles détiennent, si ce sont ceux de leurs clients, ce ne sont pas les leurs. Donc, Louise, vous voulez dire que les fonds de leurs clients (nous toutes et tous) ne valent rien ?
    =========== *
    louise dit :
    10 janvier 2010 à 19:24

    A Toute Neuve
    Mais qu’ont fait les banques de nos fonds?
    Vous croyez qu’elles les ont rangés dans un coin, en attendant que nous les leur demandions?
    Si cela était tout le monde pourrait ensemble et comme un seul homme demander la restitution immédiate et totale de ces fonds.
    Sans que cela ne cause aucun problème.
    Essayons, pour voir….
    ==================
    #
    Toute Neuve dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    10 janvier 2010 à 20:03

    @Louise
    En quoi demandez vous le remboursement d’argent scriptural ? Si c’est en argent scriptural, si ce n’est pas la banque A qui l’a, c’est la banque B (ou C ou D ou X…).
    Si vous demandez le remboursement en argent « papier monnaie » c’est le principe même du système: il n’y a que quelques pourcents du montant des dépôts dans l’ensemble des poches des entreprises et des ménages (pas dans les banques): mais attendez, il faut seulement le temps d’imprimer.

    J’aime

  128. Julien dit :

    merci à « Toute neuve » pour ce nouveau témoignage de censure sur le blog de P. Jorion

    avec la précision que ce blog n’est pas anti PJ
    mais contre l’obstruction qu’il pratique dans les échanges qui tentent de comprendre les mécanismes monétaires autrement que lui les envisage

    @ Bruno Lemaire

    merci pour l’adresse que vous citez

    http://credit-social.over-blog.com/categorie-10625691.html

    c’est une mine d’informations

    si vous ferez un commentaire au livre de P. Jorion,
    pourrez-vous le publier ici aussi ?
    il serait difficile de le retrouver sur son blog, vu
    le nombre de commentaires, merci beaucoup

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      Bonjour Julien,

      Je vais m’attacher à lire le livre de Paul Jorion en tentant de séparer ce qui est important de ce qui ne l’est pas, en distinguant aussi ce que crois vrai, de ce qui est discutable, et de ce que je crois faux.

      Certains, comme Harribey, ont commencé à le faire, mais en mélangeant idéologique et critique « neutre ». Bien sûr, chacun a ses propres idées, mais il faut s’efforcer de trier tout cela, pas facile.

      Quoiqu’il en soit, foi de « catalan d’adoption », je vais m’y atteler.

      Je pense que, quand ce sera fait, je mettrais un lien sur ce blog, ou je proposerais à AJH ou à « PostJorion » de le faire figurer quelque part.

      Cordialement, Bruno Lemaire

      J’aime

  129. transfert dit :

    Proposition de Jean Gadrey : un transfert solidaire

    « reprendre aux 10 % les plus riches les cadeaux fiscaux qu’on leur a offerts sur un plateau depuis dix ans

    plus besoin de plan de relance !

    « Si nos élites ne gravitaient pas, presque toutes, du côté des 10 % du haut, et assez souvent du côté des 1 % les plus fortunés et de leurs réseaux, il y a longtemps que cela aurait été envisagé. »

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/01/11/si-on-prenait-un-peu-aux-riches-ca-ferait-combien-pour-les-pauvres/#more-137

    J’aime

  130. Toute Neuve dit :

    Voilà: confiante, j’avais à nouveau essayé de poster un message qui ne faisait pas une simple « laudation » des qualités de Monsieur Jorion,k mais je me suis faite censurer
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=6871#comment-50493
    (en gras, mon intervention disparue)

    Paul Jorion dit :
    18 janvier 2010 à 20:14

    Est-ce vraiment trop demander à quelqu’un qui a obtenu un « Prix Nobel » en économie que d’offrir un raisonnement relatif au mécanisme économique qui produit la délocalisation ? et de tirer ses conclusions à partir de là ?
    =======================
    Verywell dit :
    18 janvier 2010 à 21:54

    Maurice Allais ne propose que pansements en aval ; même si la chose est louable – quoique peu originale -, il se pose en un sens en sauveteur d’un système agonisant. Paul Jorion propose en amont des mesures qui impliquent changement de système et donc disparition des dérives structurelles que nous combattons tous ici. Le choix est vite fait.

    =========================

    Toute Neuve dit :
    Votre commentaire est en attente de modération

    19 janvier 2010 à 10:45

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=6871#comment-50493
    » Est-ce vraiment trop demander à quelqu’un [Allais] qui a obtenu un « Prix Nobel » en économie que d’offrir un raisonnement relatif au mécanisme économique qui produit la délocalisation ? et de tirer ses conclusions à partir de là ?

    Manifestement vous n’avez pas lu Allais ( « La mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance » et » Nouveaux combats pour l’Europe 1995- 2002″ ) … c’est évidemment votre droit mais vous devriez faire attention à de tels propos qui vous discréditent car dans ces 2 livres (environ 1000 pages au total), « les mécanismes économiques qui produisent la délocalisation » sont parfaitement raisonnés et décrits et les conclusions sont claires

    Il n’aime pas du tout Maurice Allais, Jorion…
    Normal: Allais a proposé bien avant lui tout ce qu’il propose (et même un peu plus !)

    J’aime

  131. Bruno LEMAIRE dit :

    Bonjour « toute neuve »,

    étant plus âgé, et/ou plus « faux C.. » que vous, j’ai réussi à faire passer le billet suivant (ce qui ne change rien à votre opinion sur une certaine censure: mais vaut-il mieux vérifier que la censure existe – ce que nous savions déjà – ou semer quelques graines pour le futur?):

    #
    Bruno LEMAIRE dit :
    19 janvier 2010 à 09:22

    Sur ce que dit M.Allais sur la crise en général et les délocalisations:

    Lettre aux Français

    Le cri d’alarme du seul prix Nobel d’économie français : CONTRE LES TABOUS INDISCUTÉS

    par Maurice allais

    Marianne n°659, 5 décembre 2009.

    Cordialement, B.L.

    D’autres blogs, moins connus que celui de Paul, ont fait passer un lien vers cet article. Je peux en retrouver quelques uns, si nécessaire.

    M. Allais a aussi émis une série de propositions pour sortir de cette crise, qu’il annonce depuis la fin des années 1990 (aux subprimes près, il est vrai: mais la titrisation et les opérations hors-bilan des banques peuvent prendre des formes bien variées). On peut être Prix Nobel et dire aussi des choses intéressantes 😉
    Répondre
    #
    Bruno LEMAIRE dit :
    19 janvier 2010 à 09:47

    @VeryWell, @Paul et à tous ceux qui pensent que l’analyse de Maurice Allais est insuffisante et que ses solutions sont des mesurettes.

    Bonjour,

    je ne suis pas spécialement supporter de M. Allais, même si je pense que son livre « l’impôt sur le capital », un peu gros à parcourir d’une traite, est un monument difficile à ignorer.

    Je pense cependant que ce qu’il dit sur l’inflation, les revenus non gagnés, l’émission trop importante de monnaie scripturale, la frénésie des spéculateurs est tout à fait compréhensible.

    Certains lui reprochent de n’être « que » libéral et social, ou libéral et socialiste, et de ne pas vouloir abattre le système actuel. Je pense que les solutions proposées par Paul Jorion sont différentes, mais je n’ai pas vu en quoi les solutions de Paul allaient détruire le système actuel.

    Si c’est le seul critère, celui de la destruction du système actuel, pourquoi pas: il faut alors l’annoncer haut et clair. Nous ne voulons plus du système actuel, nous pensons qu’il n’est pas réformable, et nous allons tous nous inscrire au NPA, s’il n’est pas jugé trop tiède.

    Je préfèrerai, pour ma part, défendre une position plus « mesurée ». Pour me convaincre d’aller encore plus loin, il faudrait démontrer en quoi les réformes proposées, soit par M. Allais, soit par Paul, soit par votre serviteur, n’ont pas pour but essentiel d’améliorer la situation des plus humbles, des plus défavorisés, des oubliés, des exclus.

    Limiter l’éventail de rémunérations, instaurer un Revenu Minimum, lutter contre les délocalisations, s’en prendre à la spéculation et aux « revenus non gagnés », ce n’est pas si mal.

    Quant à l’analyse que l’on peut faire sur les délocalisations, elle est malheureusement très simple: la recherche de la rentabilité fait que les entreprises s’efforcent d’aller dans les pays à faible coût de main d’œuvre. Elles oublient que la « loi de Say » est une fausse loi, à savoir que produire à bas coûts, c’est peut être bien, mais s’il n’y a plus personne pour acheter, cela pose problème. En fait, si on ne fait rien, non seulement les entreprises françaises produiront en Asie, mais elles vendront en Asie, car le pouvoir d’achat aura déserté la France. « Vendre au pays » impose d’une certaine façon de « produire au pays »: ce n’est pas de la philanthropie ou du « moralisme » ( »défauts » que l’on m’attribue parfois) c’est une simple évidence.

    A moins bien sûr qu’on ne produise que des biens de luxe, pour lesquels, pendant un certain temps du moins, il y aura suffisamment de « riches » en France pour les acheter.

    Bien cordialement, B.L.

    J’aime

  132. arno dit :

    il y a longtemps que M. Allais a analysé le sujet et fait des propositions

    on peut en trouver un résumé ici :

    http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1520

    l’attitude de monsieur Jorion qui consiste à avancer sans sourciller des non-vérités pour censurer
    ensuite les arguments contradictoires s’appelle manipulation de l’opinion

    On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.

    Lincoln

    J’aime

  133. sumo dit :

    hello

    petit fait d’hiver :)) sur la joriosfere ou plutot joriobulle

    de temps a autre jorion invite des gars a publier sur son blog histoire de se faire des adeptes de faire de l’animation et d’occuper les esprits

    c’est la cas dernierment avec olivier brumaire

    et ne voila t il pas que par la suite celui ci s’avere derangent !
    pardi il est exnihiliste !!!

    surprise et manque de pot pour jorion qui une fois apres l’avoir publie ne peut plus se permettre de le censurer ! zut !
    le maitre devra donc se contenter d’une molle reprimande

    Olivier Brumaire dit :
    19 janvier 2010 à 15:49

    en fait les banques créent l’argent ex-nihilo lorsqu’elles prêtent de l’argent, ou, plus précisément pour ne pas fâcher Paul, disons qu’elles vous font l’avance aujourd’hui de l’argent que vous gagnerez plus tard – et que vous devez leur rembourser.

    Bref, la création monétaire n’est guère contrôlée par la banque centrale – tant que vous avez de la demande de crédits jugée solvable, vous aurez de l’argent créé par les banques privées. D’où une masse monétaire ayant gonflé de façon incroyable de près de 13 % en 2007…

    Paul Jorion dit :
    19 janvier 2010 à 20:19

    Olivier Brumaire, vous en êtes toujours là ? Le problème, ce n’est pas de me ne pas me fâcher, c’est de comprendre comment ça fonctionne.

    Olivier Brumaire dit :
    19 janvier 2010 à 22:13

    Lol Paul,

    Oui, j’en suis toujours là, pôvre ignorant que je suis (mais je revendique mon droit à la crétinerie !).
    ——————

    moralite

    pour avoir droit de parole chez jorion quand on ne partage pas ses idees on doit se faire passer pour un cretin !

    J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      cela peut ne pas suffire, je viens de me faire modérer 3 fois de suite (pourtant plus hypocrite que moi, tu meurs 😉 ).

      Exemple: voilà le commentaire qui n’est pas passé:

      Voilà le commentaire qui a été refusé 2 fois de suite.

      Si nous discutons sur la création monétaire, ou non, par les banques commerciales, l’argument de CHR, me semble nul et non avenu. Nous parlons du principe, et non de la proportion créée. Simple logique.

      Maintenant, sur le plan des chiffres, voilà ce qui est connu:

      Le ratio entre l’agrégat M1 et la monnaie centrale (y compris monnaie-fiduciaire) a évolué en France, entre 1999 et 2006 (chiffres banque de France, entre 3,9 – le plus bas, et 5,5, le plus haut).

      D’après les derniers chiffres de Natixis, il se situerait actuellement autour de 4,9.

      Sur le plan théorique (multiplicateur ou diviseur monétaire), il pourrait aller jusqu’à 6,5 ou 6,8.
      Il y a donc encore de la marge, soit pour contraindre les banques à ne pas émettre trop de prêts au delà de leurs ratios prudentiels habituels, soit pour indiquer à la Banque Centrale qu’elle n’est pas assez sévère.

      Cordialement, Bruno Lemaire


      Bruno

      Le billet auquel je tentais de répondre était d’un certain CHR, que AJH connait aussi sous le nom de Christophe:

      Le voila:

      CHR dit :
      20 janvier 2010 à 13:38

      C’est marrant parce qu’ailleurs, on discute sur ce billet et ça chauffe pas mal !

      Un commentateur qui se reconnaîtra me faisait la remarque que les trois sources principales de la création monétaire par monétisation des créances par les banques privées étaient
      1) l’économie (entreprises, publiques et privées, et ménages)
      2) l’Etat
      3) l’extérieur

      Ce à quoi je lui ai répondu:
      Lorsque les banques privées font des crédits à l’État ou aux entreprises publiques, c’est TOUJOURS en monnaie centrale, jamais en monnaie scripturale privée.
      Le trésor public n’a pas un compte DAV dans une banque privée comme un particulier ou une entreprise privée, il n’y a donc pas à ce niveau de création monétaire car le trésor public réclame TOUJOURS de la monnaie centrale (crédits ou impôts).
      Quant aux ménages une grande partie de leurs crédits finissent en dépôts chez les exportateurs étrangers qu‘il faut aussi payer en monnaie centrale.

      Pour les impôts je faisais remarquer, qu’en 2006 en France sur un M1 de 600 milliards d’Euros, les banques privées ont du payer en monnaie centrale au trésor public l’équivalent de la monnaie scripturale correspondante à l’impôt direct et indirect payé par les contribuables français et la somme est rondelette puisqu’elles ont du se procurer 300 milliards d’euros en monnaie centrale.
      Lorsque cet argent central est réinjecté dans l’économie au titre des dépenses de l’Etat (+ le déficit), le fonctionnaire par exemple qui dépose son salaire sur son compte, se voit créditer son DAV en monnaie scripturale et la contrepartie est de la monnaie centrale à l’actif du bilan de la banque (en caisse) et non une créance quelconque. On voit bien ici qu’il s’agit d’une circulation de monnaie centrale et en quantité importante, si on rajoute les 10% de fuite pour les retraits en espèce des déposants, je ne vois pas trop comment les banques s’y prennent pour faire de la création monétaire scripturale sans la financer en monnaie centrale.
      Mais il y a peut-être un truc qui m’échappe, j’attends toujours qu’on me réponde!

      bien entendu CHR parlait du blog « postjorion » où il est « connu » comme Christophe.

      J’ai cru me reconnaître dans l’innomable 😉

      J’aime

    • Bruno LEMAIRE dit :

      @sumo,

      j’ai essayé de m’engouffrer dans la brèche créée par Olivier Brumaire, en écrivant:

      Bruno LEMAIRE dit :
      Votre commentaire est en attente de modération

      20 janvier 2010 à 16:44

      @Olivier Brumaire

      Deux remarques: 1) j’ai critiqué votre manque de propositions, à tort, mais je ne connaissais pas votre blog. Je vais donc tenter de réparer cela, en allant vous rendre visite
      2) Bravo pour votre humour.

      Cela étant, j’attends avec intérêt les quelques pages que vous allez – un jour – écrire sue l’émission de monnaie scripturale intempestive que certains – dont je suis – déplore. J’ai commis quelques réflexions sur le sujet, ainsi que sur la contrainte exorbitante que nous impose le tristement fameux article 104 du traite de 1993.

      J’ai d’ailleurs tenté dernièrement de faire le point sur l’extravagance des théories monétaires tentant d’expliquer les bizarres variations des agrégats monétaires M1, M2 et M3 relativement à la base monétaire, dite encore monnaie centrale. Les discussions sur l’argent ont encore de beaux jours devant eux. Si chacun pense qu’il faut une réforme monétaire, voire une solution, les leviers pour le faire ne sont pas toujours placés au bon endroit.

      Ainsi, sur la création, ou non création scripturale, de simples réflexions de bon sens ont du mal à passer.

      En partant de simples statistiques, et en se limitant à l’agrégat « le plus liquide » (DAV plus monnaie fiduciaire) (statistiques qu’on peut, et que l’on doit, toujours critiquer, c’est vrai):

      Le ratio entre l’agrégat M1 et la monnaie centrale (y compris la monnaie-fiduciaire, la monnaie-papier) a évolué en France, entre 1999 et 2006 (chiffres banque de France, entre 3,9 – le plus bas, et 5,5, le plus haut).

      D’après les derniers chiffres de Natixis, il se situerait actuellement autour de 4,9.

      Sur le plan théorique (multiplicateur ou diviseur monétaire), il pourrait aller jusqu’à 6,5 ou 6,8.
      Il y a donc encore de la marge, soit pour contraindre les banques à ne pas émettre trop de prêts au delà de leurs ratios prudentiels habituels, soit pour indiquer à la Banque Centrale qu’elle n’est pas assez sévère.

      Cordialement, Bruno Lemaire.

      J’aime

  134. Christophe dit :

    Bonjour Mr Holbecq

    Etes-vous toujours passionné par l’affaire Ummo?
    Avez vous des nouvelles fraîches?
    Je suis de loin cette affaire qui m’intéresse étant moi même passionné d’OVNI.

    J’aime

  135. Gag dit :

    Gag du jour

    jonas dit :
    20 janvier 2010 à 19:51

    Personnellement j’aime beaucoup les vidéos du vendredi et je pense que vous pourriez creuser un peu ce sillon… Pourquoi ne pas acheter une petite camera et faire des interviews par-ci par la, lors de vos déplacements ?

    Piotr dit :
    20 janvier 2010 à 20:59

    Pourquoi pas en 3 D ?
    Y aura plus qu’ à s’acheter une paire de lunettes …
    Soyons moderne!

    J’aime

  136. bagatel et faribol dit :

    dans son dernier billet monsieur Jorion se présente comme une victime de financiers corrompus

    pourquoi est-il donc resté dix-huit ans dans ces milieux

    en plus il n’en est parti que lorsqu’il a été licencié

    y a quelque chose qui ne colle pas me semble-t-il

    J’aime

  137. valerie dit :

    accordons à l’anthropologie le droit d’avoir ses martyrs

    😉

    plus sérieusement, une annonce qui peut intéresser ceux qui sont sur Paris, un docu sur le système monétaire

    http://transitionmonetaire.ning.com/events/the-money-fix-projection

    bonne journée

    J’aime

  138. valerie dit :

    Bonsoir à tous,

    On peut voir en entier ce documentaire américain,
    réalisé en 2008 et sous-titré en français, à cette adresse :

    http://dotsub.com/view/38d7177f-869c-4922-8424-9795986de2f2

    Durée : 80 minutes.
    Plusieurs intervenants y expliquent sans ambiguïté
    la création monétaire, les causes de la crise et quelques initiatives aux Etats-Unis pour en sortir, par la création d’une monnaie locale parallèle à la monnaie officielle.
    Une analogie est faite avec les écosystèmes pour montrer que le fonctionnement de la société, qui est un système, n’est pas viable quand une de ses parties
    est court-circuitée.

    Bonne soirée.

    J’aime

    • RST dit :

      Je l’ai donc vu hier soir
      Très bon film, peut-être moins sujet à polémique que l’Argent Dette I de Grignon (je n’ai pas encore vu le II).
      Encore merci donc à valérie pour l’info

      J’aime

  139. Ping : 62 – Sujets divers 2 … « Plus loin que Jorion

  140. Hmm is anyone else having problems with the images on this blog loading?
    I’m trying to figure out if its a problem on my end or if it’s
    the blog. Any feed-back would be greatly appreciated. saintmatch.
    com

    J’aime

Les commentaires sont fermés.